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ONDOUA ELLA Godfroid Yaoundé, le 13 octobre 2014.

Ingénieur Principal des Travaux


des Télécommunications
Tél : 22 00 04 35
6 76 00 79 91
e-mail : ondouaeg@hotmail.com
ondouaeg@yahoo.fr.
A Monsieur le Procureur General Près
Le Tribunal Criminel Spécial,
Yaoundé.
V/Réf : N° 1497/12/106/AP/PG/TCS

Objet : Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et
Compagnie

Monsieur le Procureur Général,

Conformément aux dispositions de la Loi N°2011/028 du 14 décembre 2011 portant création d’un
Tribunal Criminel Spécial, qui stipule ce qui suit, en ses articles 2 et 7 :

ARTICLE 2 : Le Tribunal est compétent pour connaître, lorsque le préjudice est d'un montant minimum
de 50.000.000 F CFA, des infractions de détournements de deniers publics et des infractions connexes
prévues par le Code Pénal et les Conventions Internationales ratifiées par le Cameroun.

ARTICLE 7 : (1) Toute plainte, toute dénonciation ou toute requête relative à une des infractions
visées à l'article 2, doit faire l'objet d'une enquête judiciaire ordonnée par le Procureur Général près le
Tribunal.

Nous avons eu l’honneur de venir respectueusement auprès de votre haute bienveillance dénoncer
monsieur David NKOTO EMANE et ses acolytes, pour crimes économiques sans précédents, à deux
reprises.

Le but recherché par lesdites dénonciations était la mise à la disposition du Tribunal Criminel Spécial et
des autres institutions de la République, d’indices suffisamment révélateurs, afin qu’ils se penchent
résolument sur les cas de mauvaise gestion et de distraction de la fortune publique qui se déroulent, à
ciel ouvert, à CAMTEL et ce, depuis l’arrivée de David NKOTO EMANE à la tête de cette entreprise
publique.

Ainsi, sauf erreur d’appréciation de notre part, nous croyons qu’il s’agit, dans l’esprit de l’Article 7
susvisé, d’orienter la Justice, à l’aide d’indices suffisamment éloquents, vers les domaines qui sont ainsi
pointés du doigt. Loin de nous donc la volonté de nous substituer à la Justice de notre pays dans la
recherche de la vérité, tout comme dans l’évaluation du montant exact du préjudice ainsi subi par le
contribuable.

Précision de taille : toutes les dénonciations que nous avons faites ont été soit directement adressées
au principal concerné [Cf. Départ volontaire (Pièce N° 13), Accusé de réception (Pièce N° 14), Audit et
Contrôle des travaux de pose de 3.200 Km de Câbles à Fibres Optiques au Cameroun : Contrexpertise
(Pièce N° 15) et Paiement des mes arriérés et droits (Pièce N° 16)], soit copie lui en a été tenue,
s’agissant de celles à vous adressées.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 1
Par ailleurs, les mêmes dénonciations qui vous ont été adressées ont été incluses dans le dossier que
nous avons adressé au Tribunal de Grande Instance du Mfoundi, avec copies à Me BOUBA, le Conseil
de CAMTEL dans l’affaire relative à la revendication du paiement de nos droits par CAMTEL.
Curieusement, le TGI, supposé se déclarer incompétent sur ce volet, comme le prescrit la Loi susvisée
– ce qui avait, tout au moins, l’avantage de prouver que la Justice avait officiellement été saisie dans
cette affaire, à l’instar de votre lettre sus référencée – n’en a fait aucun état dans son jugement. Il aurait
voulu étouffer cette affaire qu’il ne s’y serait pas pris autrement.

Comme vous l’aurez compris, il n’y a aucune calomnie dans lesdites dénonciations qui, soit dit en
passant, ne concernent que ceux des volets pour lesquels nous disposons de suffisamment d’indices
pour permettre à vos fins limiers de faire sereinement leur travail, ayant opté de laisser de côté ceux
des volets pour lesquels les indices à notre disposition n’étaient pas suffisamment clairs.

En tout état de cause, toute dénonciation – y compris par voie de presse, tel que cela se fait
dans tout Etat de droit – devrait logiquement donner lieu à l’ouverture d’une enquête par le
Ministère Public, quitte à ce que cela se termine par un non-lieu, ce qui pourrait difficilement être
le cas dans la présente affaire, compte tenu de l’immensité du préjudice subi par la nation
camerounaise, tel que vous ne manquerez pas de le constater, dans la suite de la présente
contribution.

Toutefois, compte tenu de la complexité du domaine concerné, à savoir celui des télécommunications, il
nous a paru important de ne pas nous contenter de simplement vous apporter les indices et/ou
documents en question, afin de vous éviter de passer à côté de certains des problèmes soulevés, faute
d’expertise dans ce domaine particulier.

C’est dans cette optique que l’élaboration du présent document, qui devrait pouvoir vous permettre de
comprendre les enjeux comme si vous étiez un Ingénieur chevronné, s’est avérée indispensable. Ainsi,
une fois que vous aurez pris connaissance de son contenu, vous devriez en savoir nettement plus que
David NKOTO EMANE et Compagnie, sur ce qu’il aurait fallu entreprendre pour faire de CAMTEL le
leader incontesté du marché camerounais des télécommunications, plutôt que de l’amener
pratiquement à la banqueroute, au dépôt de bilan, tel que cela ne tardera pas à arriver, sauf si l’Etat
préfère, pour des raisons mystérieuses, que cette entreprise entraîne toute la structure étatique dans sa
chute.

La présente contribution a pour ambition de faire en même temps office de déposition devant les
Officiers de Police Judiciaire chargés de l’Enquête préliminaire, et de déposition et/ou
témoignage devant la Justice, en cas de besoin. Elle s’articule sur trois (03) parties essentielles, à
savoir :

I. Quelques notions indispensables à la bonne appréhension de la situation ;


II. Imposture, Incompétence, Amateurisme, Gabegie, Incurie, Malveillance ;
III. Evaluation sommaire du préjudice subi par la communauté nationale.

I. Quelques notions indispensables à la bonne appréhension de la


situation
A l’origine de la téléphonie mobile digitale étaient les principales technologies ci-après, les deux
premières étant les plus répandues :

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1. Le GSM, technologie mobile utilisée par MTN, ORANGE et VIETTEL et dans laquelle, contre
toute logique – tel que vous le comprendrez dans la suite du présent document – veut
maintenant s’engouffrer CAMTEL pour dilapider, comme de coutume, l’argent du contribuable,
par centaines de milliards de FCFA ;
2. Le CDMA ONE (IS-95), prédécesseur de la technologie CDMA2000 1x utilisée par le réseau
CTPhone de CAMTEL ;
3. Le NADC (North American Digital Cellular) ;
4. Le PHS (Personal Handyphone System).

Il convient de noter que le GSM, technologie de 2ème Génération (2G), est de conception Européenne,
et les possibilités qu’il offre en termes de capacités, à savoir le nombre de communications vocales
simultanées que peut écouler une station de base (BTS), la résistance aux interférences, la protection
contre l’interception et/ou le piratage des communications, etc., sont très limitées. Quelques modestes
améliorations, principalement empruntées aux technologies de 3 ème Génération (3G), lui ont été
appliquées, mais cela ne va pas plus loin.

En jargon technique, nous disons que la technologie GSM est « Hard-limited », c’est-à-dire que c’est
une technologie dont les capacités sont limitées par la conception même du système. En
d’autres termes, il ne peut offrir plus de capacités que ce qui figure dans les standards y relatifs.

Par contre le CDMA ONE, technologie de 2ème Génération (2G), et le CDMA2000 1x, technologie de
3ème Génération (3G), sont de conception Américaine, et les possibilités qu’elles offrent en termes de
capacités, à savoir le nombre de communications vocales simultanées que peut écouler une station de
base (BTS), la résistance aux interférences, la protection contre l’interception et/ou le piratage des
communications, etc., sont très étendues.

En jargon technique, nous disons que le CDMA est « Soft-limited », à savoir que les capacités d’un
système CDMA sont étroitement liées au nombre de codes disponibles, et aux performances du
récepteur CDMA. Plus il y a de codes disponibles pour une version donnée du CDMA, plus le nombre
de communications vocales simultanées que peut supporter une BTS de CDMA est important.

Les performances extraordinaires de la version de base du CDMA, à savoir le CDMA ONE (IS-95), ont
amené l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) à adopter, pour la 3 ème Génération de la
téléphonie mobile, trois (03) systèmes de télécommunications mobiles s’appuyant toutes les trois sur la
technologie CDMA, à savoir :

1. Le WCDMA (CDMA large Bande, 5MHz par canal), encore appelé UMTS, ou plus connu chez
nous sous l’appellation 3G, du fait de la prédominance des opérateurs GSM dans notre
environnement, et qui évoluera vers le WCDMA+, dont le HSDPA, le HSUPA, le HSPA, et le
HSPA+ (Cf. planches ci-dessous) ;
2. Le CDMA2000 1x (1,25 MHz par canal), utilisé dans notre pays par le réseau CTPhone de
CAMTEL, qui a pour versions ultérieures le 1xEV-DO Rel.0, le 1xEV-DO Rev.A, le MC-EV-DO
et 1xEV-DO Rev.B (Cf. planches ci-dessous), toutes déjà opérationnelles dans le réseau de
CAMTEL, si l’on en croit ses offres tarifaires ;
3. Le TD-SCDMA, technologie principalement adoptée par la Chine comme étant de conception
nationale, dont la portée mondiale peut encore être considérée comme marginale, tout au
moins pour l’instant, technologie utilisée au Cameroun par RINGO dans son réseau de
fourniture de l’accès à Internet.

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Toutes ces trois technologies mobiles de 3ème Génération évoluent vers une technologie de 4ème
Génération commune, le LTE, communément désigné sous l’appellation 4G.

A noter par ailleurs que le CDMA est, à l’origine, conçu pour un usage militaire. A ce titre, il
dispose de capacités avancées de cryptage des communications, et donc d’inviolabilité et de
résistance aux interceptions et piratages, ce qui est tout le contraire du GSM, dont un opérateur
ne peut offrir cette protection des communications que sur les versions 3G (UMTS/WCDMA,
HSPA, etc.) et 4G (LTE).

Bon à savoir : on dit qu’une technologie mobile est de 3ème Génération (3G) lorsqu’elle permet à
l’opérateur concerné d’offrir à ses abonnés des débits de téléchargement de fichiers allant de
144 Kilobit/s (Kbit/s, ou encore Kbps) en montant.

En conséquence, le CDMA2000 1x, sur lequel s’appuie le réseau CTPhone de CAMTEL, et qui dans sa
version de base permet des téléchargements de fichiers à des débits pouvant monter jusqu’à 153,6
Kbps, voire à 307,2 Kbps, est donc par nature un réseau mobile de 3ème Génération et ce, depuis le
début. Ses versions évoluées, déjà opérationnelles dans le réseau CAMTEL, à en croire ses offres
tarifaires, offrent, elles, des vitesses de téléchargement de fichiers de 2,4 Mbps (Mégabit/s) pour la
version 1xEV-DO Rel.0, 3,1 Mbps pour la version 1xEV-DO Rev.A, 9,3 Mbps pour la version MC-
EV-DO, et 14,7 Mbps pour la version 1xEV-DO Rev.B.

Comme on peut le comprendre, à la lumière de ce qui précède, VIETTEL/NEXTTEL par exemple, qui
s’amène probablement avec des vitesses de téléchargement de fichiers de 144 Kbps et 384 Kbps,
avec le WCDMA Rel.99, ne devrait même pas faire le poids devant CAMTEL, n’eût été l’incompétence
légendaire de monsieur David NKOTO EMANE et de ses amis.

Mais, comme nous allons le voir plus loin, entre autres à la lumière des rapports trimestriels de
l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), c’est plutôt CAMTEL qui, malgré les
immenses atouts à elle offerts par l’Etat, et les énormes sacrifices financiers consentis, en pure
perte, par ce dernier, non seulement ne fait nullement le poids devant les opérateurs GSM
ORANGE et MTN, qui disposent de nettement moins d’atouts qu’elle, mais aussi, pourrait même

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rapidement être contrainte de déposer le bilan, les parts de marché de l’opérateur historique
avoisinant actuellement les 1%.

Afin de mieux illustrer les atouts offerts à CAMTEL par la seule technologie CDMA2000, il
convient de souligner à grands traits qu’aux U.S.A., ci-devant la première puissance
économique du monde, le leader de la téléphonie mobile, à savoir VERIZON WIRELESS, s’appuie
exactement sur la technologie que CAMTEL gaspille ici, le CDMA2000. De son côté, AT&T, le
numéro 2 du marché américain de la téléphonie mobile s’appuie, lui, sur la technologie GSM et
ses versions 3G/4G [Cf. China Mobile premier opérateur télécom mondial. MTN dans le top 15 (Pièce
N° 68)].

Dans la suite de ce document, vous comprendrez aisément pourquoi un opérateur CDMA2000


qui dispose de l’expertise nécessaire – ce qui aurait été le cas de CAMTEL, si son Directeur
Général n’avait pas mis un point d’honneur à s’en débarrasser, systématiquement – est
pratiquement imbattable par tout opérateur s’appuyant sur le GSM est ses versions 3G.

II. Imposture, Incompétence, Amateurisme, Gabegie, Incurie, Malveillance


Contrairement à ce que l’on pourrait croire, à première vue, la distraction de la fortune publique opérée
par David NKOTO EMANE et Compagnie ne se limite pas uniquement aux détournements de fonds et
autres surfacturations que l’on peut observer, en dépit de leur importance. En réalité, l’imposture,
l’incompétence, l’amateurisme, la gabegie, l’incurie, la malveillance, etc., sur la base desquelles
s’exerce l’action de David NKOTO EMANE constituent, tel que nous allons le voir, dans la suite du
présent document, un volet au moins aussi important, et tout aussi pernicieux pour le développement de
notre pays.

En effet, d’après la base de données de l’année 2007 de l’Union Internationale des Télécommunications
(UIT), et les analyses des firmes Telecommunications Management Group (TMG), Arthur D. Little,
Ericsson, et Allen Consulting (Cf. planches ci-après), il ressort entre autres que, dans les pays en
voie de développement, une pénétration de la téléphonie mobile de 1% s’accompagne d’une
amélioration du Revenu Moyen par Habitant (Average Per Capita Income) de 4,7%, pendant
qu’une pénétration de l’Internet de 1% s’accompagne d’une amélioration du Revenu Moyen par
Habitant (Average Per Capita Income) de 10,5%.

De la même manière, il ressort qu’une augmentation de 10% de la pénétration du haut débit dans
un Etat s’accompagne, de son seul fait isolé, d’une augmentation de 1% de son PIB. En même
temps, environ 80 nouveaux emplois sont créés pour chaque millier d’utilisateurs additionnels
du haut débit.

C’est dire à quel point le développement des télécommunications et des Nouvelles Technologies
de l’Information et de la Communication (NTIC) peut significativement contribuer à
l’augmentation du PIB, à la création des emplois, à l’amélioration du pouvoir d’achat et, par
suite, à la lutte contre la pauvreté dans les pays en voie de développement, à l’instar de notre
pays.

Ainsi, du fait des maux décriés ci-dessus, notre pays a pris un sérieux retard de développement,
tellement les déficiences observées dans le domaine des télécommunications et des TIC, qui
auraient pourtant dû être un puissant facteur de développement pour notre pays, s’observent au
quotidien.

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Principal responsable de cet état de chose, CAMTEL, à qui l’Etat n’a rien refusé, créant parfois
lui-même des conditions qui pourraient s’apparenter à celles de l’établissement d’une situation
de concurrence déloyale au profit de l’opérateur historique, vis-à-vis des autres concurrents.

Au bout du compte, l’on s’aperçoit, médusé, que l’on a consenti de lourds sacrifices financiers
pour rien, que l’on aurait donné l’autorisation aux opérateurs GSM de poser librement des
liaisons de transmissions hertziennes et optiques [Cf. Cameroun - Accès internet: MTN accuse le
gouvernement (Pièce N° 26), Cameroun : MTN justifie sa mauvaise qualité de service et défend sa
cause pour la 3G devant des députés (Pièce N° 30)] :

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 Que le développement des Télécommunications et des TIC aurait déjà fait un bond
considérable en avant ;
 Que les tarifs des communications téléphoniques et de l’accès à Internet auraient déjà
largement chuté ;
 Que la Qualité de Service ne serait pas celle, exécrable, que l’on subit actuellement ;
 Que le déploiement du haut débit aurait déjà largement progressé dans notre pays,
plutôt que de demeurer insignifiant, tel que c’est le cas actuellement ;
 Que notre pays ferait déjà largement l’expérience des effets bénéfiques illustrés par les
planches susvisées, plutôt que de voir la majorité de ses citoyens s’enfoncer de plus en
plus dans une indigence abjecte, à quelques semaines de l’année 2015, supposée être
une date butoir pour voir notre pays afficher des résultats probants dans la lutte contre
l’extrême pauvreté, avec l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement
(OMD) ;
 Que les retombées positives pour le trésor public en termes de TVA, de droits de
douane, d’impôts sur les sociétés, etc., seraient largement plus conséquents à l’heure
actuelle ;
 Que le Ministre des P&T ne serait pas obligé d’enfumer tout le monde, en prétendant que
la Qualité de Service observée sur les réseaux téléphoniques et Internet disparaîtra avec
la mise en service du point d’atterrissement du câble sous-marin à fibres optiques
WACS à Limbe, comme si une communication téléphonique urbaine devait emprunter
une liaison internationale ;
 Que l’on nous aurait épargné ce spectacle d’un autre temps, ou l’on voit
VIETTEL/NEXTTEL entrain de tirer des câbles optiques sur des poteaux, arbres, murs de
maisons, comme un vulgaire câblo-opérateur, contribuant davantage à enlaidir des villes
pas déjà si belles, compte non tenu de la précarité de telles liaisons ;
 Etc.

Le législateur avait pourtant cru bien faire, en confiant le monopole de la pose des liaisons de
transmissions interurbaines à CAMTEL, un monopole d’ailleurs sournoisement, et illégalement, étendu
par l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) aux liaisons urbaines en fibres optiques,
avec pour conséquence, le retard observé dans le déploiement du haut débit dans les villes de
Yaoundé et Douala, où la tentative des opérateurs GSM, à l’instar de MTN, de poser des réseaux
optiques urbains, a été étouffée dans l’œuf, pour ne citer que ce cas.

Résultat des courses, nous attendons toujours la baisse généralisée des tarifs des connexions Internet
promise par monsieur le Ministre des P&T, Jean Pierre BIYITI BI ESSAM, pour justifier la dilapidation
de milliards de FCFA dans la pose de boucles optiques urbaines ignorant méticuleusement l’existence
des opérateurs GSM, pourtant principaux contributeurs du Fonds Spécial des Télécommunications d’où
sont tirés les financements en question.

D’un autre côté, le législateur qui, soit dit en passant, avait voulu préserver les intérêts de notre pays en
confiant le monopole du transport des signaux de l’ensemble des réseaux téléphoniques et Internet à
CAMTEL, ce qui était supposé lui permettre d’engranger mensuellement des recettes par milliards de
FCFA, n’avait certainement pas prévu l’arrivée, visiblement accidentelle, d’un monsieur aussi mal
intentionné que David NKOTO EMANE à la tête de cette entreprise, tellement sa détermination
légendaire à fouler aux pieds tant la réglementation que les règles de l’art peut laisser pantois.

Ce n’est pourtant pas faute, en particulier pour nous, d’avoir tout mis en œuvre pour l’aider à réussir la
noble mission que lui avait confiée le Chef de l’Etat à la tête de l’entreprise [Cf. Commentaires sur le
document intitulé « L’AVENIR DE CAMTEL » (Pièce N°10), Plan de redressement de CAMTEL (Pièce

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N°6), Mise en service de la liaison par libre optique Yaoundé-Douala (Pièce N°7), Coopération avec
MTN en matière de transmissions (Pièce N° 23), Spécifications Techniques Particulières des Liaisons
de Transmissions Hertziennes (Pièce N° 24), Acceptance Test Procedure for the Transmission links
(Pièce N° 25), etc.], peine perdue.

Ce qui échappe visiblement à l’entendement de David NKOTO EMANE, à raison d’ailleurs, parce
qu’en réalité il n’est qu’un vulgaire imposteur – ce que vous pourrez aisément vous-même
confirmer, en essayant de savoir s’il a ne serait-ce qu’une vague idée de tout ce que vous allez
découvrir dans cette seconde articulation du présent document – c’est que, pour garantir la
prospérité de son activité, un opérateur se doit de s’assurer de la pertinence des choix opérés
lors de la conception et de la mise en œuvre de son réseau, tout comme de la qualité de ses
ressources humaines, toutes choses qui permettent d’optimiser aussi bien la couverture réseau
et la qualité de service, que les revenus, tout en minimisant les charges incompressibles, ce qui
conduit à la réalisation de marges bénéficiaires plus conséquentes, comparativement à celles
des concurrents, et permet d’agir sur lesdites marges en vue de réaliser des baisses
appropriées de tarifs, chaque fois que cela est nécessaire, tout en permettant à l’entreprise de
faire efficacement face à la concurrence.

Ainsi, chaque opérateur se fixe des objectifs annuels à atteindre, en tenant compte des charges
incompressibles, et de la nécessité de dégager absolument des marges bénéficiaires, sous
peine d’hypothéquer sa propre survie. C’est en fonction de ce qui précède qu’il va définir sa
politique des prix, en tenant compte des offres contenues dans les catalogues d’interconnexion
des concurrents, et de celles des correspondants étrangers contenues dans des MOU, tout
comme de la TVA applicable sur ses tarifs, qui est naturellement incluse dans les tarifs
proposés à la clientèle.

Afin de vous permettre de mieux appréhender les raisons de l’échec retentissant de David NKOTO
EMANE à la tête de CAMTEL, et de vous faire une idée assez exacte du préjudice subi par notre pays,
du fait de son action on ne peut plus néfaste, il est nécessaire de vous présenter la situation des
composantes essentielles du réseau CAMTEL, parmi lesquelles :

1. Les liaisons hertziennes ;


2. Les liaisons en fibres optiques ;
3. Les centraux téléphoniques ;
4. Les réseaux de câbles ;
5. Le réseau CDMA2000 (CTPhone et EV-DO) ;

tout comme les résultats de l’entreprise.

II.1 Les liaisons hertziennes

Il convient de noter que les liaisons interurbaines sont celles qui, comme leur nom l’indique, permettent
d’interconnecter les différentes localités, à travers l’ensemble du territoire national.

A l’arrivée de David NKOTO EMANE à la tête de CAMTEL, l’entreprise ne disposait que de liaisons
analogiques, et de quelques liaisons numériques urbaines dans les villes de Yaoundé et Douala
(quelques kilomètres de fibres optiques dans Yaoundé et Douala, ainsi que les liaisons hertziennes
DRL2300, qui assuraient l’interconnexion des centraux téléphoniques à l’intérieur de chacune desdites
villes, les liaisons urbaines expérimentales NFH8005 de Yaoundé et Douala, la liaison DRL8000 reliant
Yaoundé à Douala par Edéa, et la liaison DRL8001 reliant Yaoundé et Douala par Bafoussam et

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Nkongsamba). Seule la région du Sud disposait d’une liaison hertzienne nouvellement installée par
ALACTEL, avec les équipements Alcatel-Lucent 9600 LSY, liaison Yaoundé – Mbalmayo –
Sangmelima – Meyomessala – Ebolowa – Lolodorf, dont la réception n’a d’ailleurs jamais été effectuée,
les actes illégaux posés David NKOTO EMANE ayant entraîné un blocage, qui dure jusqu’à ce jour.

Avec l’arrivée des opérateurs GSM MTN et ORANGE, les liaisons DRL8000 et DRL8001, par ailleurs
déjà obsolètes, et qui, soit dit en passant, ne fonctionnaient plus normalement que parce qu’elles
bénéficiaient de notre expertise à nous, pour en assurer les dépannages et autres alignements, ont vite
été saturées, et il n’y avait pour ainsi dire pas de liaisons numériques pour la desserte du reste du pays.

CAMTEL étant seule à détenir l’autorisation de poser des liaisons de transmissions interurbaines, les
opérateurs GSM, à l’instar de MTN, qui ne connaissaient pas de problèmes de trésorerie, ont sollicité
de CAMTEL la pose en commun de liaisons interurbaines qui, en définitive, devaient revenir à
CAMTEL, tout en leur permettant d’écouler leur trafic, suivant des modalités de compensation à
déterminer, étant entendu que c’est eux qui allaient en assurer le préfinancement.

Contre toute logique commerciale, CAMTEL a décidé de décliner leur offre, et tous nos efforts pour
essayer de convaincre David NKOTO EMANE qu’il était dans l’intérêt supérieur de CAMTEL et de notre
pays d’accepter cette main tendue n’y ont rien pu [Cf. Départ volontaire (Pièce N° 13) – Pages 20 à 22,
Mise en service de la liaison par libre optique Yaoundé-Douala (Pièce N°7), Coopération avec MTN en
matière de transmissions (Pièce N° 23)].

Résultat des courses, les opérateurs MTN et ORANGE ont chacun été contraints de poser des liaisons
de transmissions pour leur propre compte, des liaisons dont le trafic, tout comme les recettes,
échappent totalement à CAMTEL et, à travers elle, à l’Etat ce qui, soit dit en passant, entraîne pour
CAMTEL, des pertes mensuelles pouvant s’évaluer à des milliards de FCFA.

Un malheur ne venant jamais seul, CAMTEL, à l’occasion du passage de la numérotation téléphonique


à huit (8) chiffres, a été contrainte de numériser ses unités de commutation installées dans les localités
qui disposaient alors de centraux téléphoniques analogiques et/ou de concentrateurs et ce, en
l’absence total de liaisons numériques.

Dos au mur, CAMTEL se mit à démonter les vieilles liaisons urbaines DRL2300 de Yaoundé et Douala,
conçues pour être installées sur des distances n’excédant pas 10 Km, tout comme les vieilles liaisons
interurbaines DRL8000 et DRL8001 sus évoquées, pour les installer entre Yaoundé et Ngaoundéré. En
ce qui concerne le tronçon Ngaoundéré – Garoua, les cartes numériques des liaisons urbaines
DRL8005 susvisées furent prélevées, pour être adaptées sur la liaison analogique NFH7500 existante,
qui devait ainsi fonctionner sans canal de secours.

La conséquence de tous ces bricolages opérés en foulant joyeusement aux pieds tant les règles de
l’art, que les recommandations de l’Union Internationale des Télécommunications (U.I.T.) en matière de
disponibilité des liaisons de transmissions interurbaines (Rec. F.1092 « Terminal Country », Required
Performance) qui sont de :

 Probabilité d’indisponibilité : 0,01484 %


 Indisponibilité : 78 minutes/an.

c’est une désaffection mémorable, voire difficilement irréversible, de la clientèle, au profit de la


concurrence, qui se traduit, entres autres, part des parts de marché pratiquement nulles, et une
trésorerie exsangue en permanence.

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En dehors des liaisons susvisées, CAMTEL se résolut à acquérir des faisceaux hertziens numériques
de faible capacité chez ADSnet, dans un amateurisme à vous faire pleurer. A noter que les liaisons y
relatives ne furent même pas capables de véhiculer plus d’un train 2 Mbps à la fois [Cf. Dénonciation de
monsieur David NKOTO EMANE et Compagnie (Pièce N°8), Page 5, point 2 relatif au passage à huit
chiffres].

En conséquence, pour interconnecter les BTS, ainsi que les DLUA (équipements de lignes digitales
prélevés sur les centraux numériques Siemens V.11, rebaptisés URAD, Unités de Raccordement
d’Abonnés Distants par CAMTEL, sans en être, et faisant office d’équipements de déport de lignes dans
les localités concernées), il fallait déployer deux liaisons hertziennes parallèles portant chacune un train
de 2 Mbps, 01 liaison hertzienne dédiée pour la BTS de CTPhone, et une autre pour la DLUA, à l’instar
de la liaison Bafoussam – Mbouda. Lesdits équipements de ADSnet se sont retrouvés, entre autres, sur
les liaisons Bafoussam – Dschang, Bafoussam – Foumbot – Foumban, en plus de la liaison Bafoussam
– Mbouda.

Inutile de préciser que lesdites liaisons non plus, même neuves telles qu’elles étaient, n’étaient
nullement conformes aux règles de l’art. A preuve, leur capacité théorique de 04 trains 2 Mbps ne leur
permettait pas d’en transporter plus d’un, situation étrange que l’on ne peut retrouver qu’à CAMTEL, où
l’expertise n’est plus la chose la mieux partagée et ce, depuis que David NKOTO EMANE a décidé de
se débarrasser de toutes les compétences de l’entreprise, pour ne conserver que ceux qui sont à son
image.

Naturellement, toutes les spécifications techniques et autres procédures de tests rédigées par nos soins
pour permettre à CAMTEL de poser des liaisons de transmissions conformes aux règles de l’art lors du
passage de la numérotation à 8 chiffres [Cf. Spécifications Techniques Particulières des Liaisons de
Transmissions Hertziennes (Pièce N° 24), Acceptance Test Procedure for the Transmission links (Pièce
N° 25)] ont été purement et simplement ignorées.

Comme vous l’aurez certainement compris, à la lumière de ce qui précède, David NKOTO EMANE, à la
tête de CAMTEL, avait le choix entre deux alternatives, en matière de déploiement d’un réseau national
de transmissions :

1) Accepter le préfinancement de la pose des liaisons de transmissions par les opérateurs GSM,
et avoir ainsi une occasion exceptionnelle de mettre en œuvre, pratiquement sans bourse
délier, un réseau national de transmissions conforme aux règles de l’art, et s’étendant à
l’ensemble du territoire national, jusqu’au localités les plus reculées, ce qui aurait permis à
notre pays de disposer à l’heure actuelle d’une couverture intégrale en téléphonie mobile et en
haut débit et, en contrepartie, il perdait, lui, la possibilité de s’enrichir personnellement et
scandaleusement, privé qu’il devait être de détourner massivement les fonds consacrés à la
pose desdites liaisons, du fait de la vigilance absolue que MTN et ORANGE devaient observer
dans ledit processus ;
2) Préférer plutôt assurer, grâce à l’aval de l’Etat auprès de la EXIM BANK of CHINA, le
financement desdites liaisons, ce qui, selon ses calculs on ne peut plus mesquins, lui permettait
de garder entièrement la mainmise sur les projets y relatifs, et d’avoir ainsi la possibilité
d’atteindre deux principaux objectifs, à savoir :

 Freiner le développement des réseaux des concurrents, le fait que cela retarde
considérablement le développement de notre pays le laissant totalement indifférent, ce qui

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s’avérera, à l’expérience, une regrettable méprise, CAMTEL, en premier, en payant le prix fort à
l’heure actuelle ;
 Conduire personnellement les contrats juteux y relatifs, dans lesquels il pourrait aisément
opérer toutes sortes de surfacturations, à l’abri des yeux inquisiteurs des responsables de MTN
et ORANGE, et avoir la possibilité d’empocher l’essentiel des sommes y consacrées qui, cerise
sur le gâteau, devront en fin de compte être remboursées par le contribuable, l’obligation
morale pour CAMTEL de s’acquitter desdites dettes ne faisant nullement partie des
préoccupations de David NKOTO EMANE.

La primauté de l’intérêt personnel sur l’intérêt général étant la marque de fabrique de David NKOTO
EMANE, il a naturellement préféré la seconde alternative qui, tout en précipitant l’entreprise vers la
banqueroute à vive allure – comme on le verra plus bas, à la lumière entre autres des statistiques de
l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) – lui permettait, à lui, de tirer scandaleusement
son épingle du jeu, en se constituant une fortune personnelle allant loin au-delà de ses rêves les plus
fous.

Résultat des courses :

1 Les opérateurs GSM, obligés qu’ils se sont trouvés de se débrouiller tout seuls pour assurer le
transport de leurs communications, ont consenti de lourds sacrifices financiers qui, s’ils avaient
été mis en commun, tel qu’ils en avaient exprimé le souhait, auraient permis à notre pays, à
l’heure qu’il est, de disposer d’un réseau national des transmissions digne de ce nom, et
couvrant l’ensemble du territoire, jusqu’aux localités les plus reculées ;
2 CAMTEL, du fait de l’érection en vertu de la primauté de l’intérêt personnel sur l’intérêt de la
communauté par David NKOTO EMANE, n’a pratiquement que l’illusion de disposer d’un
réseau de transmissions ce qui, tout en affectant négativement les performances de l’ensemble
des opérateurs – les opérateurs GSM, dans l’impossibilité d’obtenir de l’ART l’autorisation
d’étendre leur réseau de transmissions, ayant été contraints de ramener une partie de leur trafic
sur les fibres optiques bancales du backbone de CAMTEL, à leur corps défendant, tellement la
Qualité de Service y est déplorable [Cf. Cameroun : MTN justifie sa mauvaise qualité de service
et défend sa cause pour la 3G devant des députés (Pièce N° 30)] – asphyxie parallèlement
CAMTEL elle-même, actuellement au fond du gouffre.

II.2. Les liaisons optiques

L’amateurisme avec lequel les liaisons hertziennes ont été déployées s’est poursuivi avec les liaisons
en fibres optiques, à commencer par celles posées en régie par CAMTEL avant le backbone national en
fibres optiques [Cf. Photos et commentaires y relatifs ci-après],

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La gestion du projet semble ne pas avoir assez d’arguments qui garantissent la réalisation dans les
normes d’une chambre sécurisée à cet endroit. Aux dires du chef du projet, l’emplacement des
chambres a été dicté par la longueur des câbles disponibles (5 000 m par touret) au lieu du
contraire. Dans la pratique, c’est à la suite d’une bonne étude de l’itinéraire que l’on quantifie,
qualifie et commande les câbles. Ceci permet de prendre en compte toutes les difficultés et surtout
d’éviter de loger des chambres dans des endroits peu indiqués comme ici près du marécage. Par
ailleurs, il n’est pas interdit de couper un câble.

Canalisations de la fibre optique déterrées sur la route de Zamengoé, suite aux effets de
l’érosion sur un ouvrage mal réalisé.

Pour plus de détails sur les images relatives aux liaisons en question [Cf. Annexe sur Fibres Optiques
Ydé-Dla et Nanga Eboko (Pièce N° 31)].

Avec la pose du backbone national en fibre optique par CAMTEL, la situation a même empiré. Plus on
faisait des rapports pour décrier le non-respect tant des règles de l’art que des canons de la profession
dans la conduite de ces travaux [Cf. Mise en service de la liaison par libre optique Yaoundé-Douala
(Pièce N°7), Acceptance Test Procedure for the Transmission links (Pièce N° 25), Annexe sur Fibres
Optiques Ydé-Dla et Nanga Eboko (Pièce N° 31)], plus David NKOTO EMANE encourageait ses amis à
poursuivre de plus belle, suivant la formule consacrée selon laquelle « Les chiens aboient, la caravane
passe ».

Résultat des courses, la Qualité de Service n’en finit pas de se dégrader, chaque jour qui passe, les
coupures de liaisons optiques devenant régulières [Cf. Cameroun : MTN justifie sa mauvaise qualité de
service et défend sa cause pour la 3G devant des députés (Pièce N° 30)], au point d’avoir parfois deux
coupures de liaisons sur le même axe de transmissions, ou encore sur deux axes de transmissions
distincts et ce, au même moment, au grand dam des consommateurs, qui ne savent plus à quel saint se
vouer.

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Ce n’est pourtant pas faute pour nous d’avoir attiré l’attention de toutes les institutions de ce pays, et en
particulier celle du Ministère des P&T, sur la précarité du backbone national en fibre optique de
CAMTEL [Cf. Départ volontaire (Pièce N° 13) – Pages 8 à 13, Paiement de mes arriérés et droits (Pièce
N° 16) – Page 15, Audit et Contrôle des travaux de pose de 3.200 Km de Câbles à Fibres Optique au
Cameroun : Contrexpertise (Pièce N° 15), Proposition Technique Audit Backbone National en Fibre
Optique de CAMTEL (Pièce N° 22), Préparation de la Mission d’Audit et de Contrôle du Backbone
National en Fibre Optique : Documents de Travail (Pièce N° 21)].

Contre toute attente, monsieur Jean Pierre BIYITI BI ESSAM, le Ministre des P&T, en guise de réponse,
organisa un simulacre d’audit, en dictant à ses acolytes du Groupement MAAS Telecom/Avilyos S.A.,
de déclarer les travaux de pose du backbone national en fibres optiques de CAMTEL conformes aux
règles de l’art, en violation du contenu de sa propre proposition technique pour ledit marché, dont copie
ci-jointe [Cf. Proposition Technique Audit Backbone National en Fibre Optique de CAMTEL (Pièce N°
22)], proposition technique, soit dit en passant, rédigée par nos soins pour le compte dudit Groupement,
qui ne disposait pas de l’expertise requise en son sein.

En décidant de valider une infrastructure qu’il savait qu’elle n’était en rien conforme aux règles de l’art,
foulant parallèlement aux pieds la confiance placée en lui par le Chef de l’Etat, monsieur Jean Pierre
BIYITI BI ESSAM a pris sur lui d’endosser personnellement la responsabilité la mauvaise Qualité de
Service irréfutable actuelle de l’ensemble des réseaux téléphoniques des opérateurs GSM qui, faute de
pouvoir disposer de capacités suffisantes sur leurs liaisons hertziennes, se sont vus contraints, à leur
corps défendant, d’emprunter les liaisons optiques de CAMTEL.

Il est donc très amusant de constater que le MINPOSTEL et le DG de CAMTEL ont maintenant trouvé
un leurre, à savoir le point d’atterrissement du câble optique sous-marin WACS de Limbe, duquel est
maintenant attendue l’amélioration de la Qualité de Service sur les réseaux mobiles, comme si les
communications urbaines, ou nationales, devaient transiter par ledit câble.

S’agissant du cas de l’Internet, il convient de préciser, pour que nul n’en ignore, que le câble optique
sous-marin SAT-3 n’est en rien responsable de la mauvaise Qualité de Service des connexions Internet
observée dans notre pays [Cf. La mise à niveau du câble sous-marin SAT-3/WASC/SAFE est achevée
(Pièce N° 99), Cameroun : MTN justifie sa mauvaise qualité de service et défend sa cause pour la 3G
devant des députés (Pièce N° 30)].

En effet, le haut débit a beau arriver sur nos côtes à travers nombre de câbles optiques sous-
marins, il n’en demeurera pas moins que, pour que nos compatriotes puissent pleinement en
profiter, l’existence de liaisons de transmissions terrestres viables, à la Qualité de Service
conforme à la Recommandation de l’UIT sus évoquée, est une condition incontournable. Tant
que la pose du backbone national en fibres optiques de CAMTEL ne sera pas entièrement
reprise, de sorte à conformer ladite infrastructure aux règles de l’art, la situation continuera
d’empirer. Avis donc aux institutions compétentes.

II.3 Les centraux téléphoniques

Avant le passage de la numérotation à 8 chiffres, l’existence de Centres Locaux de Commutation


permettait aux clients du réseau filaire de CAMTEL de rester totalement indépendants, en ce qui
concerne les communications locales et celles provenant du réseau de téléphonie rurale. Désormais, à
la suite de la transformation de la plupart des Centres locaux de Commutation en simples DLUAs
(sortes d’équipements de déport de lignes d’abonnés sans autonomie d’aucune nature), toutes les

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localités équipées de DLUAs sont dépendantes de Centres de Commutation situés à des centaines de
kilomètres, voire plusieurs Provinces plus loin.

Pour illustrer cela, nous pouvons considérer le cas de la localité de Kumbo, située dans le Nord-Ouest,
qui disposait d’un Centre Local. Après les modifications susvisées, les abonnés locaux de cette localité
sont désormais rattachés au Centre Local de Yaoundé Jamot, et doivent dorénavant traverser toute la
région du Nord-ouest, et toute la région de l’Ouest, avant d’atteindre leur Centre de Rattachement qui
est situé dans la région du Centre, à Yaoundé Jamot, y compris pour leurs communications locales.

Pire, les Unités d’Accès NGN de Bamenda et Bafoussam fonctionnant comme de simples DLUs, la
qualité de service dans les régions de l’Ouest et du Nord-Ouest en a pris un sérieux coup, pour ne pas
dire plus. Et la situation est identique sur l’ensemble des localités connectées au réseau filaire de
CAMTEL, à l’exception de ceux des périmètres urbains de Yaoundé et Douala.

Les analyses précédentes laissent entrevoir une utilisation sans précédent des ressources en
transmissions. En effet, les liens de transmissions interviennent désormais dans l’établissement de
l’ensemble des communications, y compris pour les communications locales.

Plus concrètement, l’établissement d’une communication locale mobilise désormais deux circuits en
transmissions, et cela sur toute la longueur de la chaîne. Cette utilisation abusive et, faut-il le rappeler, à
perte des ressources en transmissions, a évidemment un coût, qui ne pouvait avoir que de sérieuses
répercussions sur les résultats de l’Entreprise, mine de rien.

Le cas des communications intra régionales est à bien des égards similaire à celui des communications
locales, à quelques détails près. Curieusement, dans la plupart des cas, il n’y a que les communications
en direction des réseaux concurrents qui minimisent finalement l’utilisation des ressources de CAMTEL
en transmissions.

Si l’on tient compte de l’état de ces ressources en transmissions, il est évident que leur utilisation
abusive ne peut avoir que des conséquences néfastes pour l’Entreprise. En effet, compte tenu de ce qui
précède, il suffit désormais qu’il y ait simultanément quinze (15) communications locales sur une DLU
desservie par un seul E1 (train 2 Mbps), pour que tout nouvel abonné soulevant son combiné ne puisse
même plus avoir la tonalité. Encore faudrait-il que la liaison ne soit pas coupée.

Résultat des courses, une désaffection progressive de la clientèle, divisant par suite le nombre
d’abonnés laissés par son prédécesseur à la tête de l’entreprise au moins par deux [55 375 abonnés
filaires an 31 décembre 2012, [Cf. Données Statistiques Trimestrielles de l’ART 2013 (Pièce N° 33)],
contre 120.000 à son arrivée, à tel point que CAMTEL est obligée de maintenir dans la base de
données, des années durant, des abonnés qui ont depuis longtemps oublié qu’ils ont jamais souscrit un
abonnement au réseau fixe filaire, dans un souci de maquillage des chiffres officiels, au point où des
dizaines de milliers d’abonnés continuaient de recevoir des factures mensuelles il n’y a pas si
longtemps de cela – ce d’ailleurs est peut-être toujours le cas – alors que leurs lignes étaient hors
service depuis de nombreuses années déjà.

Comme si cela ne suffisait pas, David NKOTO EMANE, dont l’autisme est légendaire, s’est arrangé
pour perdre la totalité du trafic international de MTN et ORANGE, au départ comme à l’arrivée,
entraînant de suite pour CAMTEL, de façon irréversible, des pertes financières colossales
pouvant s’évaluer en dizaines de milliards de FCFA, voire plus. Et tous les éclairages que nous
avons pu lui apporter à ce sujet n’y ont rien changé, comme de coutume [Cf. Négociations avec
MTN sur les tarifs à l’international – (Pièce N° 39)].

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II.4 Les réseaux de câbles

David NKOTO EMANE a, sciemment, laissé détruire le réseau de câbles de CAMTEL, voulant ainsi
passer pour une victime d’imaginaires saboteurs, et en profiter pour empêcher la privation de
l’entreprise, en décourageant tout potentiel repreneur [Cf. Départ volontaire (Pièce N° 13) – Pages 18 à
20].

S’il a effectivement réussi à empêcher ladite privatisation, d’une manière ou d’une autre, il était bien loin
de s’imaginer que quelques temps plus tard, il allait être incapable de payer ne serait-ce que les
salaires mensuels de son personnel, n’eût été le chèque mensuel venant du Ministère des Finances.

Pour plus de détails sur ce volet, bien vouloir se référer en outre aux documents ci-après :

- mail au Dg sur les coupeurs de câbles et la descente sur Edéa et Douala (Pièce N° 34)
- Mail au DG : Enquêtes sur les vols de câbles (Pièce N° 35)
- Coupures de câbles au réseau (Pièce N° 36)
- Vandalisme accru sur notre réseau filaire (Pièce N° 9)
- Lutte contre les vols de câbles au réseau (Pièce N° 37)
- Activités des services en charge de la Sécurité (Pièce N° 38)
- Stratégie de défense des intérêts de CAMTEL dans l’affaire CAMTEL C/ Instigateurs des actes de
vol et de destruction de biens dans son réseau de câbles (Pièce N° 96)

II.5 Le réseau CDMA2000 (CTPhone)

La technologie CDMA2000, sur laquelle s’appuie le réseau fixe/mobile de CAMTEL, à travers le


CTPhone et le haut débit EV-DO, placée entre des mains expertes, permettrait à CAMTEL d’être le
leader incontesté du marché national des télécommunications. Comme vous l’aurez certainement
compris, le problème c’est que les imposteurs du type de David NKOTO EMANE ont cette rare faculté
de pouvoir transformer de l’or en boue, dans une rare espèce d’alchimie s’opérant à l’envers, tel que
nous allons vous le démontrer dans la suite de la présente contribution.

En pratique, un réseau de téléphonie mobile, indépendamment de la technologie utilisée (CDMA2000


comme CAMTEL, GSM/WCDMA comme ses concurrents MTN, ORANGE, et NEXTTEL, entre autres
technologies de réseaux mobiles, comme listées plus haut), s’appuie sur des paramètres essentiels, qui
lui permettent une différenciation par rapport à ses concurrents, et dont dépendent étroitement ses
performances en termes de parts de marché, à savoir :

1) La couverture réseau ;
2) La capacité du réseau.

II.5.1 La couverture réseau

L’extension de la couverture réseau, autant que faire se peut, constitue le souci majeur de tout
opérateur de téléphonie mobile digne de ce nom. Le fait de couvrir impeccablement les localités où les
réseaux des concurrents sont présents, et de pouvoir disposer de nombreuses autres localités où son
réseau est le seul réseau disponible, constitue un avantage décisif pour tout opérateur, entre autres
pour la bonne raison que la plupart des clients préféreront s’abonner à un réseau qui couvre non
seulement les axes routiers quand ils vont en déplacement, mais aussi leur village, quand ils sont
appelés à s’y rendre.

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Le principe d’un réseau de téléphonie mobile étant basé sur le déploiement de cellules (Cf. Planche ci-
après) ou stations de base (BTS), il en ressort ce qui suit :

1) Plus la superficie couverte par une cellule sera importante, moins le nombre de cellules
nécessaires pour couvrir une aire donnée sera élevé, moins les charges à supporter par
l’opérateur en termes de coûts d’investissement et de charges d’exploitation seront
importantes, plus les marges bénéficiaires engrangées seront conséquentes comparativement
à celles des concurrents, et plus ses prix seront compétitifs, sous réserve, naturellement, de
l’importance du nombre de communications téléphoniques et/ou de connexions data (Internet,
Vidéo-à-la-Demande, TV, etc.) simultanées que pourra supporter une cellule donnée ;
2) Plus la superficie couverte par une cellule sera faible, plus le nombre de cellules nécessaires
pour couvrir une aire donnée sera élevé, plus les charges à supporter par l’opérateur en termes
de coûts d’investissement et de charges d’exploitation seront importantes, plus les marges
bénéficiaires engrangées seront minimes comparativement à celles des concurrents, et moins
ses prix seront compétitifs.

f2 f3 f4 f1 f2 f3 f4 f1

f3 f4 f1 f2 f3 f4 f1 f2 f3

f4 f1 f2 f3 f4 f1 f2 f3 f4 f1

f2 f3 f4 f1 f2 f3 f4 f1 f2

f3 f4 f1 f2 f3 f4 f1 f2 f3 f4

f4 f1 f2 f3 f4 f1 f2 f3 f4 f1

f1 f2 f3 f4 f1 f2 f3 f4 f1 f2

f2 f3 f4 f1 f2 f3
Modèle à 4 Fréquences
f3 f4 f1

La portée des BTS, en particulier en zone rurale, constitue donc un sérieux avantage de taille pour tout
opérateur, car c’est elle qui est susceptible d’assurer, à moindre coût, une couverture intégrale du pays
dans lequel il exerce.

Les planches ci-après comparent les performances des technologies de téléphonie mobile CDMA2000
(3G déployée par CAMTEL à partir de 2005) et WCDMA (3G déployée par VIETTEL/NEXTTEL, et
bientôt par MTN et ORANGE, entre autres) pour la première, et les services que pourrait déployer un
opérateur tel que CAMTEL, pour la seconde.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 16
3G Evolution Paths

Les trois (03) planches suivantes démontrent, pour que nul n’en ignore, que les technologies en
question, parmi lesquelles le CDMA2000 et le GSM/WCDMA, peuvent partager les mêmes BTS
(Stations de Base), et/ou les mêmes BSC (Contrôleurs de Stations de Base) le cas échéant, les BTS et
les BSC utilisées pour déployer les réseaux mobiles y relatifs étant les mêmes, à quelques cartes
digitales près, et ayant sensiblement le même coût, tel qu’on le verra plus loin.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 17
Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 18
Maintenant qu’il est clair que CAMTEL est effectivement un opérateur de téléphonie mobile au même
titre que ses concurrents, nous allons pouvoir examiner les performances des technologies qu’ils
utilisent, tant en ce qui concerne la couverture réseau, qu’en ce qui concerne la capacité offerte par
chacune des technologies en question.

La planche ci-après fait ressortir les rayons de couverture des technologies mobiles, et en particulier en
ce qui concerne les technologies de 3ème Génération (3G), toutes par ailleurs basées sur le CDMA. On
peut y remarquer que :

 Plus la fréquence est faible, plus le rayon de couverture de la BTS est important.

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 Une BTS de CDMA2000 déployée à 800 MHz (MégaHertz), en zone rurale constituée
pratiquement par l’ensemble du pays, à l’exception des villes de Yaoundé et Douala, s’étend
sur un rayon de couverture de 29 Km ;
 Une BTS de GSM à 900 MHz dispose d’un rayon de couverture un peu moins important ;
 Il faudrait à peu près trois (03) BTS de GSM déployées à 1800 MHz pour couvrir la même aire
qu’une BTS de GSM déployée à 900 MHz ;

Mieux, la planche suivante compare le nombre de BTS nécessaires pour permettre à un opérateur de
couvrir 1.000 Km2, avec une densité de 31 abonnés au Km2, en zone rurale.

Il en ressort ce qui suit :

1) Il faudrait 75 BTS à un opérateur GSM/EDGE à 900 MHz comme ORANGE, MTN ou


VIETTEL/NEXTTEL, soit près de trois (03) fois plus de BTS, pour couvrir la même aire de
1.000 Km2, que pourrait couvrir un opérateur 1x à 800 MHz comme CAMTEL, avec seulement
27 BTS ;
2) Il faudrait 66 BTS à un opérateur 3G WCDMA/HSDPA (UMTS) à 2.100 MHz, comme
NEXTTEL/VIETTEL, et bientôt ORANGE et MTN, ou même CAMTEL, qui s’obstine à vouloir
déployer les mêmes technologies, pour couvrir la même aire de 1.000 Km2, que pourrait couvrir
un opérateur EV-DO Rev. A/B à 800 MHz comme lui, avec seulement 22 BTS ;
3) CAMTEL aurait même pu faire encore mieux, avec la bande 450 MHz qu’il a abandonnée,
pour couvrir une aire identique de 1.000 Km2, en très haut débit EV-DO Rev. A/B à 450 MHz,
avec seulement 15 BTS.

La figure suivante compare justement la couverture du CDMA2000 à 450 MHz avec celle des réseaux
GSM/WCDMA à 900 MHz, 1.800 MHz, et 2.100 MHz.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 20
La planche ci-après, produite par l’opérateur CDMA2000 Nigérian STARCOMMS, fait ressortir ce qu’un
opérateur devait à peu près dépenser, pour offrir 1 MégaOctet (1 MB) d’Internet à ses clients en 2007,
en fonction des technologies mises en œuvre dans les réseaux des uns et des autres :

On y constate que, pour délivrer 1 MégaOctet (Mo, ou encore MB en Anglais) de données (Internet par
exemple) à sa clientèle en 2007, il fallait :

 0.02 dollar/Mo, soit 10 FCFA/Mo, pour un opérateur 1xEV-DO comme CAMTEL ;


 0.06 dollar/Mo, soit 30 FCFA/Mo, pour la version Internet par CTPhone (1x) de CAMTEL ;
 0.07 dollar/Mo, soit 35 FCFA/Mo, pour un opérateur 3G/WCDMA comme VIETTEL/NEXTTEL ;

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 21
 0.11 dollar/Mo, soit 55 FCFA/Mo, pour un opérateur EDGE comme VIETTEL/NEXTTEL,
ORANGE ou MTN, là où cette version est déployée ;
 0.42 dollar/Mo, soit 210 FCFA/Mo, pour un opérateur GPRS comme VIETTEL/NEXTTEL,
ORANGE ou MTN.

Encore mieux : la planche suivante démontre que l’on pourrait même encore faire mieux, avec la
technologie CDMA2000 déployée par CAMTEL, en multipliant le rayon de couverture des BTS par un
peu plus de deux en zone rurale, en fonction du relief et de la densité de la clientèle potentielle dans les
localités dans lesquelles sont déployées les BTS :

Loin de tous ces atouts dont dispose la technologie utilisée par CAMTEL pour le déploiement de son
réseau mobile CDMA2000, on constate que l’incompétence scandaleuse de son DG entraîne plutôt
ladite entreprise à avoir de bien curieuses performances.

La planche ci-après, extraite des Données Statistiques Trimestrielles 2013 de l’Agence de Régulation
des Télécommunications (ART) [Cf. Données Statistiques Trimestrielles de l’ART 2013 (Pièce N° 33)],
qui a trait entre autres à la couverture réseau au 31 décembre 2013 par les différents opérateurs
de téléphonie mobile CAMTEL, ORANGE et MTN, ressort, contre toute attente, qu’en dépit des
sommes astronomiques dépensées par l’Etat, à travers l’aval donné à CAMTEL auprès de la EXIM
BANK of CHINA pour lui faciliter le déploiement du réseau CDMA2000, pour ne citer que cas, et malgré
un nombre de BTS compris entre 300 et 400, nombre suffisamment important pour lui permettre
de couvrir au minimum 80% à 95% du territoire national, la couverture réseau de CAMTEL au 30
décembre 2013 n’était que de 11,60%. Il faut le faire.

Comme on peut aisément le constater : CAMTEL disposerait d’un management compétent, et de toute
l’expertise indispensable, qu’il n’y aurait pratiquement « pas match ».

On peut donc comprendre, à la lumière de ce qui précède, l’ampleur du préjudice subi par la
communauté nationale, du fait de la détermination de David NKOTO EMANE à se débarrasser de
toutes les compétences pourtant formées à grands frais par l’Etat, pour ne conserver que ceux
qui partagent les mêmes tares que lui.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 22
Source: Agence de Régulation des Télécommunications. Données Statistiques Trimestrielles 2013.

Une telle incompétence devrait logiquement se passer de commentaires.

II.5.2 La capacité du réseau

La capacité du réseau, dans une cellule ou BTS donnée, c’est le nombre de communications
téléphoniques et/ou de connexions de données simultanées que peut supporter une BTS. Elle
commence à revêtir une importance capitale à partir du moment où la densité de trafic potentielle est
susceptible de dépasser le maximum de trafic supportable par ladite BTS.

Dans ce cas, l’opérateur, pour supporter tout le trafic généré par sa clientèle dans son réseau, dans une
localité donnée, peut être amené à multiplier le nombre de BTS par n, n ≥ 2.

En pratique, il se trouve que la garantie d’une qualité de service optimale par les opérateurs GSM/DCS
et/ou GSM/DCS/UMTS en zone urbaine dense constitue un véritable challenge, qu’il est par ailleurs
difficile de relever, du fait entre autres des limites inhérentes aux technologies utilisées.

En effet, si la porteuse d’une BTS de GSM (Bande 900 MHz) ou de DCS (Bande 1.800 MHz) permet
d’écouler théoriquement sept (07) communications vocales simultanées par sectorielle, dans la
pratique, elle permet d’en écouler six (06). Comme la BTS peut comporter jusqu’à quatre (04) porteuses
et trois (03) sectorielles, cela porte le nombre total de communications simultanées que peut écouler la
BTS de GSM/DCS à 6 x 4 x 3 = 72 communications vocales simultanées, étant entendu que toute
communication entre deux (02) abonnés desservis par la même BTS utilise deux (02) circuits, et que
dans le cas extrême où la totalité des communications s’effectueraient au sein de ladite BTS, le nombre
de communications simultanées possibles passerait alors de 72 à 36.

Il convient toutefois de souligner qu’en cas de fort trafic, et donc de congestion, l’opérateur peut
améliorer sensiblement le nombre de communications simultanées, en usant de taux de codage moins
importants avec, en contrepartie, une dégradation sensible de la qualité des communications.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 23
Comme on peut le constater, un opérateur a vite fait d’épuiser les capacités de son réseau d’accès
radio à 900 MHz (GSM), ce qui l’oblige à solliciter des fréquences du régulateur (ART dans notre cas) à
1.800 MHz, bande dans laquelle les BTS ont la même capacité, mais des rayons de couverture moins
importants qui, tout en lui permettant de densifier son réseau avec un apport plus important en termes
de capacités qu’elles offrent – une (01) BTS de GSM à 900 MHz couvrira à peu près la même aire que
trois (03) BTS de DCS à 1.800 MHz – ont néanmoins le défaut de ne pas pouvoir assurer le maintien
d’une conversation entamée sur une BTS de GSM lorsque l’abonné se déplace et vice-versa, ce qui
pose problème pour un réseau mobile, censé garantir l’itinérance aux usagers.

Résultat des courses, pour s’assurer que son réseau se comportera vraiment en réseau de téléphonie
mobile, l’opérateur va se voir contraint de multiplier le nombre de BTS de DCS à 1.800 MHz, avec pour
conséquence, entre autres, une augmentation significative des coûts d’investissement et des charges
d’exploitation pouvant aller du simple au triple, voire plus.

Le comble c’est que, quand bien même l’opérateur aurait parfaitement densifié son réseau en utilisant
de manière optimale les possibilités offertes en termes de capacités par les deux bandes de fréquences
susvisées, il arrive tout de même que la demande de trafic soit largement supérieure à l’offre, en
particulier en zone urbaine dense, ou en cas d’évènements comme les fêtes, les catastrophes, etc.

A l’opposé d’un opérateur GSM/GPRS/EDGE/3G, un opérateur CDMA2000, grâce aux énormes


capacités en termes de nombre de communications vocales simultanées que peuvent progressivement
offrir ses BTS au moyen d’upgrades (Mises à niveau) successifs de son réseau, va adopter exactement
la démarche contraire à savoir, plutôt que de devoir déployer sans cesse de nouvelles BTS en zones
urbaines pour densifier son réseau, il va progressivement libérer les porteuses autrefois dédiées aux
communications vocales, pour les remplacer par des porteuses hauts débits EV-DO, tel que l’illustre la
planche ci-après :

Et c’est à ce moment que les technologies vont pouvoir se distinguer les unes des autres, tel que l’on
peut l’observer sur la planche ci-dessous, qui compare les prouesses des différentes technologies en
matière de trafic supportable par une BTS, en zone urbaine dense, sur une largeur de spectre 10 MHz.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 24
Il convient de souligner, en passant, qu’en zone rurale, les performances de la BTS de
CDMA2000 font plus du double des performances obtenues en zone urbaine dense. Il en ressort
que :

 Le GSM (« GSM Circuit Voice », cercle rouge, à gauche sur la planche ci-dessous), pourrait
théoriquement supporter jusqu’à environ 150 communications téléphoniques simultanées
par secteur (150 x 3 = 450 communications simultanée pour une BTS entièrement
équipée), en fonction de l’expertise et de la puissance financière de l’opérateur, si ce dernier
avait la possibilité de n’avoir dans son réseau qu’un certain type particulièrement rare de
téléphones portables. La même planche relève par ailleurs que ce nombre pourrait, dans la
réalité, être limité par le Circuit de Contrôle SACCH à 60 communications simultanées
par secteur (60 x 3 = 180 communications simultanées), ce qui est de loin meilleur que
ce que peuvent obtenir les opérateurs locaux actuels ORANGE, MTN et
VIETTEL/NEXTTEL ;
 Le CDMA2000 (« CDMA2000 Circuit Voice », cercle rouge de droite sur ladite planche),
pourrait lui, théoriquement, supporter jusqu’à environ 560 communications téléphoniques
simultanées par secteur (560 x 3 = 1.680 communications simultanée pour une BTS
entièrement équipée), en fonction de l’expertise et de la puissance financière de l’opérateur, si
ce dernier avait la possibilité de n’avoir dans son réseau qu’un certain type particulièrement
rare de téléphones portables. Rien que la version de base déployée par CAMTEL dans son
réseau lui permettrait déjà de supporter jusqu’à 168 communications simultanées par
secteur (168 x 3 = 504 communications simultanées pour une BTS entièrement équipée).

Comme on peut le constater, sur le plan du marché local des télécommunications, une BTS de
CDMA2000 vaut au minimum 03 BTS de GSM, en ville, et de loin beaucoup plus en zone rurale.

Par ailleurs, contrairement à un opérateur GSM/WCDMA qui, du fait de la faible capacité de ses BTS,
peut généralement être obligé de déployer des BTS distinctes pour distribuer ses services vocaux et
hauts débits, la BTS de CDMA2000, du fait de ses énormes capacités, permet à l’opérateur de déployer
tous ses services sur la même BTS, en fonction des besoins, tel qu’illustré par la planche ci-dessous.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 25
Il pourrait ainsi se contenter de :

 Déployer 01 porteuse 1x (téléchargements pouvant aller jusqu’à 153 Kbps, voire 307,2
Kbps, selon la version choisie), si les besoins en Internet, par exemple, sont infimes dans la
zone desservie par la BTS concernée ;
 Déployer 01 porteuse 1x, et 01 porteuse EV-DO Rev.A (Téléchargements pouvant aller
jusqu’à 3,1 Mbps), dans une localité disposant par exemple d’établissements secondaires et/ou
d’enseignement supérieur, entreprises, administrations, entre autres, à desservir ;
 Ajouter progressivement d’autres porteuses EV-DO, en cas de besoin, le maximum de
porteuses supportables par une BTS étant de six (06) ;
 Déployer 01, 02, ou éventuellement 03 porteuses 1x, et 01 à 03 porteuses EV-DO Rev.A,
ou MC-EV-DO (Téléchargements pouvant aller jusqu’à 9,3 Mbps), voire EV-DO Rev.B
(Téléchargements pouvant aller jusqu’à 14,7 Mbps), pour une BTS entièrement équipée, en
zone urbaine dense.

II.5.3 Comparaison des performances des versions Hauts débits du CDMA2000 et du WCDMA

La figure ci-après compare les vitesses de téléchargement maximum réalisables par les réseaux
CDMA2000 (EV-DO Rel.0, EV-DO Rev.A, MC EV-DO, et MC EV-DO + HW, encore appelé EV-DO
Rev.B), et WCDMA (WCDMA Rel.99, WCDMA Rel.5, HSDPA, HSPA Rel.6, et HSPA Rel.7), tels que
définies dans les standards y relatifs.

Cette comparaison, réalisée par Alcatel-Lucent, l’un des plus grands fabricants mondiaux aussi bien de
GSM/WCDMA/HSPA que de CDMA2000, souligne que :

1) S’agissant de l’UMTS/WCDMA, même si les débits de téléchargement maximums théoriques


définis dans les standards montent jusqu’à 14,4 Mbps et 28,8 Mbps (MIMO), dans le monde
réel, les débits maximum de téléchargement réalisables ne dépassent pas 7,2 Mbps, faute
de pouvoir fabriquer un terminal (téléphone portable, tablette, smartphone, modem, etc.)
capable de dépasser 7,2 Mbit/s.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 26
2) S’agissant du CDMA2000, on arrive effectivement à réaliser les débits théoriques définis dans
les standards, et à atteindre des performances supérieures à celles des réseaux des
opérateurs 3G UMTS/HSPA.

Source: Alcatel Lucent, Exploiting CDMA2000 1xEV-DO: Satisfying the Need-for-Speed | Technology White Paper

En effet, faute de disposer de terminaux pouvant atteindre des vitesses de téléchargement (débits
descendants) supérieurs à 7,2 Mbps, les performances réalisées dans le monde réel sont beaucoup
plus proches de celles qui figurent sur la planche ci-après, en dépit de la publicité mensongère
orchestrée par les opérateurs 3G UMTS/WCDMA pour amadouer la clientèle :

3G Evolution Paths

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 27
De façon similaire, même en considérant les débits théoriques définis dans les standards, les taux de
transfert de données moyens réalisables par les deux familles de technologies en question (Average
Aggregate Throughput – AAT), se présentent comme suit, s’agissant des téléchargements :

Source: Alcatel Lucent, Exploiting CDMA2000 1xEV-DO: Satisfying the Need-for-Speed | Technology White Paper

En ce qui concerne l’envoi de fichier en ligne, ils se présentent comme illustré par la planche ci-après :

Source: Alcatel Lucent, Exploiting CDMA2000 1xEV-DO: Satisfying the Need-for-Speed | Technology White Paper

Il convient de souligner, en passant, que la technologie LTE est une étape ultérieure (4ème Génération –
4G) commune à toutes les technologies de 3ème Génération (3G), à savoir le CDMA2000,
l’UMTS/WCDMA, et le TD-SCDMA, tel qu’expliqué un peu plus haut dans ce document.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 28
Comme vous l’aurez certainement compris, pour un opérateur CDMA2000 tel que CAMTEL,
s’obstiner à vouloir déployer à tout prix, et même à tous les prix, un réseau GSM/3G ne peut
relever que de l’ignorance, de l’amateurisme, de l’incompétence, de l’imposture, voire purement
et simplement de la « Feymania ».

II.6 Les résultats de CAMTEL

Depuis que nous écrivons pour dénoncer ce qui se passe, à ciel ouvert, à CAMTEL, c’est sûr et certain
qu’il y en a qui sont convaincus que nous le faisons pour assouvir on ne sait quelle vengeance contre
David NKOTO EMANE, oubliant certainement que pour conserver toute notre crédibilité en tant
qu’expert confirmé dans le domaine des télécommunications de niveau international, nous ne saurions
nous avancer à faire des déclarations qui courraient le risque d’être battues en brèche.

Fort heureusement, comme la nature fait bien les choses, et que la vérité finit toujours par triompher,
voilà que le régulateur, en l’occurrence l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), se
met à publier les données statistiques trimestrielles des différents opérateurs [Cf. Extrait d’un compte-
rendu hebdomadaire du Projet d’extension du réseau CAMTEL de 300.000 lignes additionnelles de
CDMA2000 (Pièce N° 41), Informations trimestrielles de l’ART sur le marché de la téléphonie mobile,
Deuxième et troisièmes trimestres 2010 (Pièce N° 32), et Données Statistiques Trimestrielles de l’ART
2013 (Pièce N° 33)], sur la base d’informations par eux-mêmes à elle fournies.

Nous en profitons pour nous appuyer sur lesdites publications de l’ART, pour démontrer, pour que nul
n’en ignore, que nous avions toujours eu raison, depuis le début.

Comme on peut le voir, les parts de marché de CAMTEL, réseaux filaire et CDMA confondus,
s’élevaient « officiellement » à 5,74% au 31 décembre 2010, contre 40,44% pour ORANGE, et
54,09% pour MTN [Cf. Informations trimestrielles de l’ART sur le marché de la téléphonie mobile.
Deuxième et troisièmes trimestres 2010 (Pièce N° 32)].

Source: Agence de Régulation des Télécommunications. Informations Trimestrielles sur le marché de la


téléphonie. 2ème et 3ème Trimestres 2010. [1er avril – 30 juin 2010 et 1er juillet – 30 septembre 2010]

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 29
Source: Agence de Régulation des Télécommunications. Informations Trimestrielles sur le marché de la
téléphonie. 2ème et 3ème Trimestres 2010. [1er avril – 30 juin 2010 et 1er juillet – 30 septembre 2010]

Comme on peut le constater, CAMTEL atteint ces 5,74% de parts de marché en trichant car,
contrairement à ses concurrents, il prend en compte des abonnés inactifs des années précédentes. En
d’autres termes, il prend en compte des abonnés dont la plupart ne se souviennent même plus qu’ils ont
jamais pris un abonnement à CAMTEL (207.825 abonnés inactifs en tout, au 1er avril 2010, Cf.
Planches ci-après), car le réseau mobile comptabilise automatiquement tous les téléphones qui sont
détectés, y compris ceux qui ni ne passent, ni ne reçoivent aucun appel.

Source : Rapport Interne de CAMTEL. Suivi du Projet 300.000 Lignes

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 30
EVOLUTION DU PARC DES ABONNES DES 3 DERNIERS MOIS

Sous 28-févr-10 31-mars- 01-avr- Peak


reseau 10 10 Usage
CPU de
la sem.

Nombre trafiquant YDE 117577 118669 118733 37%

réellement 77948
DLA 76058 77733 26%
Nombre d'abonnés crées YDE 225929 238187 238187
au HLR DLA 143610 143610 166319
Ydé 108352 119518 119454

Abonnés inactifs Dla 67552 65877 88371

Source : Rapport Interne de CAMTEL. Suivi du Projet 300.000 Lignes

Source : Rapport Interne de CAMTEL. Suivi du Projet 300.000 Lignes

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 31
EVOLUTION DU PARC D'ABONNES TRAFIQUANTS DES DERNIERES SEMAINES

04-févr-10 18-févr-10 25-févr-10 04-mars-10 11-mars-10 18-mars-10 25-mars-10 01-avr-10

YDE 116209 116614 117577 119245 118796 118381 118990 118733

DLA 74021 75641 76058 76551 77270 77565 78229 77948

TOTAL 190230 192255 193635 195796 196066 195946 197219 196681

Source : Rapport Interne de CAMTEL. Suivi du Projet 300.000 Lignes

Les chiffres réels que CAMTEL devait normalement déclarer à l’ART, en toute transparence, le 31 mars
2010, étaient de 267.089 abonnés actifs, au lieu des 474.935 abonnés déclarés frauduleusement.

En ne déclarant, comme ses concurrents, que les 267.089 abonnés actifs, tel que le veut la règle, les
parts de marché de CAMTEL au 31 mars 2010 devaient normalement être de 267.089 : 8050645 =
3,32%.

Les planches ci-après, extraites des Données Statistiques Trimestrielles 2013 publiées par l’ART [Cf.
Données Statistiques Trimestrielles de l’ART 2013 (Pièce N° 33)], montrent clairement que les parts de
marché de CAMTEL ont continué de décliner, pour ne plus être que de 2,25% au 31 décembre
2013, après être passées par un « minimum » de 2,05% en mars 2013.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 32
Source: Agence de Régulation des Télécommunications. Données Statistiques Trimestrielles 2013.

Source: Agence de Régulation des Télécommunications. Données Statistiques Trimestrielles 2013.

Après les informations figurant dans le Dossier de Presse rendu public par l’ART, à l’occasion du point
de presse du Ministre des Postes et Télécommunications tenu le 24 septembre 2014, tel que le
montrent les planches ci-après [Cf. Dossier de Presse rendu public par l’ART, à l’occasion du point de
presse du Ministre des Postes et Télécommunications tenu le 24 septembre 2014, (Pièce N°40)] :

 Le nombre d’abonnés actifs de MTN est passé de 8.711.220 au 31 décembre 2013, à


10.000.000 au 30 juin 2014 ;
 Le nombre d’abonnés actifs de ORANGE est passé de 6.130.091 au 31 décembre 2013, à
6.500.000 au 30 juin 2014, faisant passer les parts de marché de ORANGE de 40,37% à
41%.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 33
Source: Agence de Régulation des Télécommunications. Changement du plan national de numérotation téléphonique de 8 à 9
chiffres. DOSSIER DE PRESSE. Fiche technique des Acteurs du secteur des communications électroniques

Source: Agence de Régulation des Télécommunications. Changement du plan national de numérotation téléphonique de 8 à 9
chiffres. DOSSIER DE PRESSE. Fiche technique des Acteurs du secteur des communications électroniques

A l’examen, on s’aperçoit que les parts de marché de ORANGE auront augmenté d’u peu plus de 0,5%,
grâce à une augmentation du nombre d’abonnés actifs de 369.909 abonnés actifs.

Pendant la même période, on constate que le nombre d’abonnés actifs de MTN est passé de 8.711.220
au 31 décembre 2013, à 10.000.000 au 30 juin 2014, soit une augmentation en valeur réelle de
1.288.780 abonnés actifs, soit 3,48 fois l’augmentation enregistrée par ORANGE.

En conséquence, tout ce monde a encore grignoté les maigres parts de marché de CAMTEL, qui
devraient maintenant logiquement être inférieures à 1%, au 30 juin 2014.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 34
OPERATEUR 30 septembre 31 décembre 30 juin 2014 Augmentation
2010 2013 du Parc
d’abonnés
CAMTEL 496 464 341 123
(5,74%) (2,25%)
MTN 4 679 767 8 711 220 10 000 000 1 288 780
(54,09%) (57,38%)
ORANGE 3 475 6 130 091 6 500 000 369 909
685(40,44%) (40,37%) (41%)
TOTAL 8 651 916 15 182 434 ≥ 16 500 000 ≥ 1 658 689

Constat : Au vu de ce qui précède, MTN a engrangé près de 3,5 fois plus d’abonnés
qu’ORANGE en 06 mois et, les Parts de Marché d’ORANGE ayant augmenté d’un demi-
point, celles de MTN devraient avoir augmenté de près de 1,5 point, ce qui devrait
logiquement ramener celles de CAMTEL à environ 1% actuellement, voire un peu moins.

III. Evaluation sommaire du préjudice subi par la communauté nationale


Dans cette dernière partie, nous procédons à une évaluation sommaire du préjudice subi par la
communauté nationale du fait de l’action pernicieuse de David NKOTO EMANE à la tête de CAMTEL,
étant entendu que c’est à la Justice qu’il revient d’en déterminer une évaluation officielle, et que notre
travail ne consiste qu’à lui indiquer les pistes à suivre pour faire plus aisément la lumière sur lesdites
malversations.

Au cas où elle aurait besoin d’une expertise neutre pour lui permettre de bénéficier d’un audit impartial
et d’affiner ses résultats, elle aurait alors le choix, entre autres alternatives, de faire appel soit :

 A des Cabinets d’expertise de renommée mondiale, à l’instar de IDC, The Yankee Group,
OVUM, TMG, Strategy Analytics, Signals Reasearch Group, LLC, Harbor Research,
DETECON, SOFRECOM, etc. ;
 A des équipementiers de télécommunications, à l’instar de Motorola, Alcatel-Lucent, Airvana,
Nokia-Siemens, Ericsson, Nortel, Samsung, LG Electronics, etc.

Cela dit, nous nous contenterons de ne considérer que ceux des volets ci-après, étant entendu qu’en
réalité, ils ne sont que la face visible de l’iceberg.

(i) Les faux bilans

A la lumière de tout ce qui précède, et des informations contenues dans bon nombre de pièces versées
au présent dossier, il est clair que CAMTEL ne peut en aucun cas avoir fait les bilans qu’elle a
communiqués aux autorités compétentes, avec des excédents commerciaux fictifs.

Nonobstant cela, la Justice a le pouvoir de requérir toutes les informations utiles auprès :

 Du ministère de Finances, tutelle financière de CAMTEL, qui ne peut en aucun cas ignorer la
situation comptable réelle de l’entreprise ;
 Les banques nationales auprès desquelles CAMTEL a ouvert des comptes ;
Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 35
 Les directions urbaines de Yaoundé et Douala, et les représentations régionales de CAMTEL,
qui produisent des états des recouvrements périodiquement, états dans lesquels on va pouvoir
retrouver les recettes effectives de l’entreprise ;
 La Direction Commerciale et Marketing et la Direction de la Facturation et du Recouvrement de
CAMTEL, qui sortent périodiquement la situation réelle des recettes, toutes sources de
provenance confondues ;
 La Direction des Finances de CAMTEL, qui centralise toutes les dépenses effectuées par
l’entreprise, et tient les comptes de l’entreprise ;
 Etc.

A l’issue de cette démarche, la preuve sera inévitablement établie que CAMTEL n’aura produit
que de faux bilans depuis l’arrivée de David NKOTO EMANE à sa tête. Et ce dernier devrait alors
se faire le devoir d’expliquer à la Justice où est passé le supposé différentiel entre les sommes
déclarées, et celles effectivement recouvrées, un différentiel qui pourrait actuellement s’élever à
des centaines de milliards de FCFA, sauf erreur d’appréciation de notre part.

(ii) Les dettes contractées auprès de la Exim Bank of China, et qui n’ont aucune chance
d’être remboursées sous l’ère NKOTO EMANE

A la lumière des résultats de l’entreprise sus évoqués, il est indéniable que le pays ne peut en aucun
cas compter sur le management de David NKOTO EMANE pour rembourser les centaines de
milliards de FCFA de dettes contractés par CAMTEL, avec l’aval de l’Etat, auprès de la Exim
Bank of China.

La Justice a par conséquent le choix, entre autres principales alternatives, de :

 Etablir le bilan exact des remboursements éventuels effectués par CAMTEL – et non par le
trésor public – auprès de la Exim Bank of China et/ou de la Caisse Autonome
d’Amortissement ;
 Imputer le différentiel restant à David NKOTO EMANE, y compris les remboursements
éventuels effectués par le trésor public en lieu et place de CAMTEL ou, à défaut ;
 Reverser ce différentiel de dettes au trésor public, afin que ce soit le contribuable qui en assure
le remboursement, quand bien même l’Etat pourrait se voir contraint, en contrepartie, de céder
les ressources de notre sous-sol à la Chine.

(iii) Les pertes issues du fait que le trafic international des opérateurs GSM, au départ
comme à l’arrivée, ne transite plus par les centres de transit de CAMTEL

Comme nous l’avons déjà expliqué ci-dessus dans la section consacrée aux centraux téléphoniques,
David NKOTO EMANE a sciemment, contre tout avis contraire [Cf. Négociations avec MTN sur les tarifs
à l’international – (Pièce N° 39)], contraint les opérateurs MTN et ORANGE à écouler directement leur
trafic international entrant et sortant, sans plus transiter par les centres de transit internationaux de
CAMTEL avec, comme conséquences pour l’entreprise, des pertes de recettes pouvant s’évaluer à
des dizaines de milliards de FCFA [Cf. Seconde dénonciation de Monsieur David NKOTO EMANE et
Compagnie : Tableau relatif à l’Evolution du recouvrement de janvier 2005 à juillet 2005, rubriques
« correspondants étrangers » et « Opérateurs MOU », Page 10].

La Justice a le pouvoir de requérir de MTN et ORANGE la production des états du trafic international
arrivée et départ, de mars 2005 à ce jour, ou éventuellement d’obtenir de l’ART les données y relatives

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 36
communiquées par lesdits opérateurs, quand bien même ils pourraient intentionnellement être sous-
évalués par les concernés.

Une fois en possession desdites données de trafic, il lui suffira alors d’évaluer ce que CAMTEL
et le trésor public auraient pu en tirer comme recettes, si CAMTEL avait pu obtenir ne serait-ce
que 10 FCFA/minute de tout ce trafic international.

(iv) Les manques à gagner résultant de la perte du transport du trafic interurbain des
opérateurs GSM

Comme nous l’avons déjà expliqué ci-dessus dans les deux sections consacrées aux liaisons
hertziennes et aux liaisons à fibres optiques, David NKOTO EMANE a sciemment, contre tous avis
contraires, contraint les opérateurs MTN et ORANGE à poser des liaisons hertziennes individuelles
pour écouler directement leur trafic interurbain avec, comme conséquences pour l’entreprise, des
pertes de recettes pouvant s’évaluer à des dizaines de milliards de FCFA [Cf. Départ volontaire
(Pièce N° 13) – Pages 20 à 22, Mise en service de la liaison par libre optique Yaoundé-Douala (Pièce
N°7), Coopération avec MTN en matière de transmissions (Pièce N° 23)].

La Justice a le pouvoir de requérir de MTN et ORANGE la production des états des capacités en
transport qu’ils occupent effectivement sur leurs liaisons interurbaines, de mars 2005 à ce jour, ou
éventuellement d’obtenir de l’ART les données y relatives communiquées par lesdits opérateurs.

Une fois en possession desdites données de capacités effectives en transport, il lui suffira alors
d’évaluer ce que CAMTEL et le trésor public auraient pu en tirer comme recettes, sur la base des
tarifs pratiqués par CAMTEL en la matière.

(v) Les pertes engendrées par le bradage des 56.745 OTZ de CAMTEL

La Justice a le pouvoir d’établir avec autant d’exactitude que possible les pertes subies par CAMTEL
[Cf. Seconde dénonciation de Monsieur David NKOTO EMANE et Compagnie, Correspondance N°
031 750 d’Afriland First Bank (Pièce N° 17), Correspondance N° 383/DG/DF/STR (Pièce N° 18),
Correspondance N° 065/DG/DF/STR (Pièce N° 19), Avis d`Appariement de la Société Financière
Africaine (Pièce N° 20), et les articles de presse ci-après : Franck Emmanuel Biya et les faux 100
milliards: Qui veut éteindre la flamme? (Pièce N° 42), Affaire des titres de CAMTEL et de la CNPS: Un
groupe d'avocats vole au secours de Franck BIYA (Pièce N° 43), Controverse autour des 100 milliards:
Deux experts décortiquent l’affaire Franck Biya (Pièce N° 44), Restitution des faits: Pas de
malversations de Franck Biya sur les titres CAMTEL (Pièce N° 45), Vente des titres de CAMTEL: Le
Plan mafieux en exécution (Pièce N° 46), Polémique sur l'affaire des titres obtenus par Franck BIYA: La
vérité des chiffres (Pièce N° 47), Affaire Franck Biya: La Réponse Du Minfi (Pièce N° 48), Institutions:
Pour comprendre l'affaire des titres de Camtel (Pièce N° 98), Jacques FAME NDONGO sur l'affaire des
100 milliards (Pièce N° 49)].

Nous avons déjà révélé, dans la Seconde dénonciation susvisée, avec le tableau de la page 10, que le
ministère des finances versait 03 milliards de FCFA par trimestre à CAMTEL et ce, à l’avance, et
que CAMTEL elle-même faisait alors suffisamment de recettes pour pouvoir s’en sortir, d’autant plus
que l’essentiel des crédits utilisés pour l’investissement étaient avalisés par l’Etat auprès de la Exim
Bank of China. David NKOTO EMANE n’avait donc aucune raison valable d’aller brader les 56.745
OTZ, au lieu de faire les démarches nécessaires pour la mise en place d’un mécanisme de
compensation entre CAMTEL et le ministère des Finances, sa tutelle financière.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 37
D’un autre côté, le fait que l’Etat ait racheté ces titres avant échéance prouve, si besoin en était, que la
compensation entre ce dernier et un de ses démembrement, à savoir l’entreprise publique CAMTEL,
dans laquelle ce dernier est seul actionnaire avec 100% des parts, faisait partie de l’ordre normal des
choses.

La vérité c’est que David NKOTO EMANE, qui voulait à tout prix, et à toute vitesse, se constituer un
pactole avant la privatisation alors annoncée de CAMTEL, était déjà prêt à orchestrer toutes sortes de
combines pour s’enrichir, convaincu qu’il était, à juste titre d’ailleurs, que tout repreneur éventuel allait
inévitablement très rapidement s’apercevoir qu’il n’était qu’un vulgaire imposteur – tel que le démontrent
à suffisance ses résultats à la tête de cette entité – et s’en débarrasser à toute vitesse.

En conséquence, les dizaines de milliards de FCFA perdus par CAMTEL dans ces transactions,
qui n’ont d’autre justification que la propension légendaire de David NKOTO EMANE à
systématiquement vouloir s’enrichir par tous les moyens, devraient intégralement lui être
imputées par la Justice, tous les frais consécutifs aux transactions y relatives compris.

D’un autre côté, la Justice devrait le sommer de justifier, preuves à l’appui, l’utilisation qu’il aura
faite du Franc Symbolique qu’il a tiré de la vente desdits OTZ, et en tirer toutes les
conséquences, si nécessaire.

(vi) Les surfacturations grossières appliquées sur les marchés relatifs à la mise en œuvre du
réseau CDMA2000

La planche de Starcomms, un opérateur privé Nigérian de CDMA2000 ci-après, fait ressortir les coûts
d’investissement nécessaires à la mise en œuvre d’un réseau CDMA2000 disposant de BTS de 03
porteuses chacune, tout comme la durée normale d’amortissement y relative.

Pour assurer la mise en œuvre d’un réseau CDMA2000 1xEV-DO, les coûts d’investissement
nécessaires, pour des BTS disposant chacune d’une capacité maximale de 03 porteuses (S333) étaient
de 95.000 dollars/BTS, soit 47,5 millions de FCFA par BTS, en 2007.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 38
Il convient de souligner que le coût d’investissement par BTS dans un réseau mobile s’obtient en
divisant la totalité des dépenses engagées pour assurer la mise en œuvre du réseau, jusqu’à sa mise
en service, par le nombre total de BTS dont dispose ledit réseau.

Plus concrètement, parmi les paramètres à prendre en compte dans l’évaluation des coûts
d’investissement (Capital Expense, sur la planche ci-après), on peut citer, entre autres, les volets
relatifs à l’acquisition et/ou la mise en œuvre des rubriques ci-après :

 Le transport/installation du matériel ;
 Le management de projet ;
 L’ingénierie RF ;
 Les équipements de test ;
 Les stations de base (BTS) ;
 Les contrôleurs de BTS (BSC) ;
 Les équipements du cœur de réseau (MSC, VLR, HLR, SGSN ; GGSN, PDSN, etc.) ;
 L’acquisition/location des sites ;
 La construction/location des pylônes ;
 Les équipements de transmission ;
 Les supports de transmission (fibre optique, FH, satellite, WiMax, etc.) ;
 L’alimentation secourue en énergie primaire (deux sources d’énergie : secteur/diesel,
secteur/solaire, secteur/éoliennes, solaire/diesel, solaire/éoliennes, diesel/batteries
stationnaires) ;
 Les batteries stationnaires ;
 Les redresseurs ;
 Les armoires de commande ;
 Les dispositifs de protection (armoires parafoudre, paratonnerres, systèmes de mise à la
terre, etc.) ;
 La climatisation ;
 Les abris (bâtiments, ou shelters) ;
 Les clôtures ;
 Les antennes, guides d’ondes et accessoires ;
 Etc.

Il convient toutefois de relever que, dans le cas de CAMTEL, les BTS comportent six (06) porteuses (Cf.
planches ci-après), au lieu de trois (03). Pour simplifier nos calculs, nous multiplierons tout
simplement le coût de la BTS par deux, de manière à ce que, si erreur d’évaluation il y a, que ce
soit une erreur par excès.

Toujours dans le même souci, nous ne tiendrons pas compte dans nos calculs, entre autres du fait que :

 Du fait des avancées technologiques, la taille des BTS a considérablement diminué, tel que l’on
peut s’en apercevoir sur les planches qui suivent, et les coûts d’investissement avec, des
avancées notoires ayant été obtenues en termes de miniaturisation, de minimisation des
besoins en énergie, climatisation, poids, etc. ;
 Le coût d’acquisition des cartes numériques (Digital cards) pour passer de la capacité initiale
S111 à la capacité maximale S333 est inférieur ou égal à 2% du coût d’investissement, soit un
peu moins de 900.000 FCFA dans le cas des BTS de STARCOMMS susvisées, ce qui le rend
négligeable par rapport au coût total d’investissement (Cf. planches y relatives ci-dessous) ;

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 39
 Des dizaines de BTS ont été gracieusement offertes à CAMTEL, dont dix (10) dans la phase
expérimentale qui en comportait dix (10) en tout et, d’après certaines sources, au moins une
vingtaine dans le cadre du marché d’extension du réseau CTPhone de 350.000 lignes ;
 Bon nombre des volets relatifs à l’investissement ci-dessus ne sont pas souvent contenus dans
les contrats signés avec HUAWEI, CAMTEL préférant, pour des raisons de prévarication, les
réaliser approximativement hors marché, étant donné que pour David NKOTO EMANE et les
siens, il n’y a pas de petit profit, tout bakchich engrangé dans la mise en œuvre d’un
quelconque volet du réseau étant toujours bon à prendre ;
 Qu’il y a eu un marché de 20.000 lignes de CDMA après la phase expérimentale, de 10 BTS,
dont nous n’intégrerons pas les coûts dans notre évaluation, tout en tenant effectivement
compte des BTS y relatives dans le décompte total des BTS ;
 Etc.

HUAWEI - Indoor Macro BTS 3606

RRU3606
DBS3900

As the creator and pioneer in the distributed base station


field, Huawei presents the DBS3900 to consolidate the
leadership in this field. The DBS3900 consists of two parts
which are RRU3606 and BBU3900; the RRU3606 can be
installed next to antenna and connected with the
BBU3900 via optical cables to minimize RF feeder loss.
With the same power and system capacity, lower RF
feeder loss supports wider system coverage or a smaller
quantity of sites for fixed coverage. The extensive
DCDU-03B coverage, easy site acquisition and installation deliver
remarkable TCO savings.

BBU3900

HUAWEI - Indoor distributed installation of the DBS3900

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 40
En considérant les marchés d’extension du réseau CDMA2000 de CAMTEL (CTPhone/EV-DO) [Cf.
Contrat 350K (Pièce N° 52), Dénonciation de David NKOTO EMANE et compagnie (Pièce N°8) –
pages 6 à 9] de :

a. 125.000 lignes, soit 11.868.291.143 FCFA ;


b. 300.000 lignes, soit environ 23 milliards de FCFA ; et
c. 350.000 lignes, soit 26.858.667.150 FCFA.

Cela ferait en tout, pour les trois (03) contrats en question, 61.726.958.293 FCFA, desquels nous
n’allons considérer que 61 milliards dans nos simulations.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 41
Nous allons par la suite arrondir le nombre de BTS de CAMTEL, qui doit actuellement avoisiner le
chiffre de 330 BTS, à 400 BTS, histoire de minimiser toute erreur par défaut éventuelle, tel que sus
indiqué.

De la même manière, nous allons doubler le coût de la BTS de STARCOMMS, qui passera ainsi de
47,5 millions de FCFA à 95 millions de FCFA/BTS.

En multipliant le coût de revient d’une BTS mise en service, tel qu’expliqué ci-dessus, à savoir 95
millions de FCFA, par le nombre total de BTS, à savoir 400 BTS, nous obtenons :

95.000.000 FCFA x 400 = 38.000.000.000 FCFA.

En soustrayant ces 38 milliards de FCFA des 61 milliards de FCFA considérés pour l’ensemble
de trois (03) contrat, on constate qu’il y a un différentiel de 23 milliards de FCFA.

A la lumière de ce qui précède, il ressort que le contribuable a vraisemblablement été floué, au profit de
David NKOTO EMANE et de ses complices. Il revient par conséquent à la Justice de faire toutes les
investigations nécessaires dans cette affaire, afin non seulement de confirmer la distraction de fonds qui
semble avoir eu lieu dans ces contrats, mais aussi d’en imputer la charge à David NKOTO EMANE, le
cas échéant.

Il reste entendu que la Justice à la pleine possibilité de faire appel à une expertise dans le
domaine, tel que signalé au début de cet exercice d’évaluation sommaire, pour affiner l’ampleur
des malversations présumées.

(vii) Les surfacturations grossières appliquées sur les marchés relatifs à la mise en œuvre
des liaisons optiques

Comme nous l’avons expliqué ci-dessus, dans la section consacrée aux liaisons optiques, et dans
nombre d’autres pièces versées au présent dossier [Cf. Mise en service de la liaison par fibre optique
Yaoundé-Douala (Pièce N°7), Acceptance Test Procedure for the Transmission links (Pièce N° 25),
Annexe sur Fibres Optiques Ydé-Dla et Nanga Eboko (Pièce N° 31), Départ volontaire (Pièce N° 13),
Audit et Contrôle des travaux de pose de 3.200 Km de Câbles à Fibres Optique au Cameroun :
Contrexpertise (Pièce N° 15), Proposition Technique Audit Backbone National en Fibre Optique de
CAMTEL (Pièce N° 22), Préparation de la Mission d’Audit et de Contrôle du Backbone National en
Fibre Optique : Documents de Travail (Pièce N° 21)] :

Une évaluation sommaire effectuée par nos soins [Cf. Départ volontaire (Pièce N° 13) – Pages 8 à 13]
a permis de constater qu’il y avait une surfacturation présumée de 23 milliards de FCFA sur les
seuls 3.200 Km du backbone national en fibre optique, compte non tenu des dépenses effectuées
sur d’autres liaisons optiques, à l’instar des liaisons Yaoundé – Lolodorf – Kribi – Edéa – Douala et
Yaoundé – Bafia – Bafoussam, entre autres, posées en régie par CAMTEL, et des liaisons urbaines
posées dans différentes villes.

Si l’on tient compte en plus du fait que le développement harmonieux des télécommunications et des
TIC dans notre pays est subordonné à la reprise totale du génie civil de l’essentiel des liaisons optiques
posées dans ce pays, à l’exception des sections directement posées par COTCO le long du pipeline
Tchad – Cameroun, alors on peut facilement imaginer l’ampleur du préjudice, d’autant plus que la
mauvaise Qualité de Service actuellement observée sur l’ensemble des réseaux des opérateurs de

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 42
télécommunications ira davantage se dégradant, chaque jour qui passe, si rien n’est fait pour remédier
aux forfaitures de David NKOTO EMANE.

(viii) Les préjudices issus de la pose cavalière des boucles optiques urbaines

Avec la pose cavalière des liaisons optiques par David NKOTO EMANE sus dénoncée, le MINPOSTEL
Jean Pierre BIYITI BI ESSAM a profité des insuffisances décriées, entre autres par les opérateurs
GSM, pour s’engouffrer dans la brèche ainsi ouverte par CAMTEL, et lui arracher la pose des boucles
optiques urbaines, ainsi que les montants colossaux y afférents.

En arrachant la pose des boucles optiques métropolitaines à CAMTEL, pour ensuite les poser au
mépris total tant des règles de l’art que des exigences en matière de partage d’infrastructures, le
ministère des P&T hypothèque davantage les possibilités de partage d’infrastructures, une attitude
hautement dommageable pour le développement des télécommunications et des TIC dans notre pays,
tout comme pour la croissance du PIB qui devrait en résulter, et le développement du Cameroun tout
court.

En effet, comment comprendre qu’un projet d’infrastructures d’accueil de réseaux optiques censé
faciliter le déploiement du haut débit dans les métropoles camerounaises, et par ailleurs financé par le
Fonds Spécial des Télécommunications, dont les ressources sont essentiellement issues des
contributions des opérateurs MTN et ORANGE, s’exécute de manière unilatérale par le ministère des
P&T, sans concertation préalable avec lesdits opérateurs, ni prise en compte de leurs besoins en
matière de développement de leur réseau.

La conséquence de cette attitude négative du MINPOSTEL, c’est par exemple la mise en œuvre des
boucles optiques urbaines de Yaoundé et de Douala, illustrées par les planches ci-dessous, qui ne
comportent aucun point d’interconnexion ni avec MTN, ni avec ORANGE. Dans ces conditions, hormis
les soucis posés par le non-respect des règles de l’art dans leur pose, il est difficile de s’attendre à ce
que lesdits opérateurs puissent pleinement en tirer le meilleur parti possible dans le développement de
leurs réseaux métropolitains, avec tout ce que cet état de choses comporte comme conséquences pour
la quête de l’émergence de notre pays, qui se trouve, de ce fait, reléguée aux calendes grecques.

Il convient de rappeler que c’est depuis le 13 décembre 2011 à Douala que le ministre des Postes et
Télécommunications, Jean-Pierre BIYITI BI ESSAM, a procédé à la mise en service de la boucle
optique urbaine de la ville de Douala. Cette boucle d’un montant de 3.125.613.553 de FCFA et d’un
linéaire de 50 km, était alors, d’après la discours officiel, censée « permettre aussi bien aux entreprises,
aux organisations, qu’aux ménages d’accéder aux services haut débit de 3ème et de 4ème génération ».
En effet, selon Jean-Pierre BIYITI BI ESSAM, l’infrastructure allait «faciliter la mise en œuvre d’une
administration électronique, de la monétique grand public, de la télémédecine, du téléenseignement, du
commerce électronique, de l’emploi en ligne.» [Cf. La boucle optique de Douala opérationnelle (Pièce
N° 77)].

Le même discours a naturellement été tenu à la presse en ce qui concerne la boucle optique de
Yaoundé, déjà opérationnelle, elle aussi.

Le 13 décembre prochain, cela fera exactement trois (03) ans, jour pour jour, que la boucle
optique urbaine de Douala est devenue opérationnelle, remise à David NKOTO EMANE, en
ignorant royalement les opérateurs GSM, qui auraient pu en faire bon usage, si seulement on
avait daigné prendre en compte leurs immenses besoins en bande passante, en dépit du
caractère précaire de ladite infrastructure.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 43
Ainsi, trois (03) bonnes années plus tard, malgré les illusions vendues aux profanes par le
MINPOSTEL, rien, pratiquement, n’a évolué, à savoir :

1. Rien, s’agissant de l’administration électronique, de la monétique grand public, de la


télémédecine, du téléenseignement, du commerce électronique, de l’emploi en ligne ;
2. Pas un seul Kopeck de moins sur le coût de la connexion Internet dans les cybercafés, à
quelques encablures de la station d’atterrissement du câble sous-marin SAT-3 ;

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 44
3. Une dégradation encore plus poussée de la Qualité de la connexion Internet, en plein Douala,
en dépit de la proximité avec la station d’atterrissement du câble sous-marin SAT-3 ;
4. Pas un seul emploi de créé, les quelques cybercafés étant plutôt entrain de faire banqueroute,
les uns à la suite des autres, du fait de la mauvaise Qualité des connexions Internet ;
5. Rien, en termes d’apport de l’augmentation de la pénétration du haut débit, ne serait-ce que
dans la ville de Douala, et plus tard dans celle de Yaoundé, alors que, comme nous l’avons vu
sur une des planches (page 6, ci-dessus) une augmentation du taux de pénétration de l’Internet
devrait mécaniquement s’accompagner d’une augmentation du Revenu Moyen Par Habitant, et
de la création d’emplois ;
6. Etc.

En attendant, plus de six (06) milliards sont partis en fumée [Cf. La boucle optique de Douala
opérationnelle (Pièce N° 77), Boucle optique de Yaoundé : le tracé est connu (Pièce N° 72)], et
d’autres boucles urbaines, à l’instar de celle de Buea, s’apprêtent en engloutir d’autres milliards
de FCFA, en pure perte.

Il serait par conséquent vivement indiqué que le Tribunal Criminel Spécial suspende, à titre
conservatoire, tout nouveau projet du genre, à commencer par celui de Buea, le temps pour
Jean Pierre BIYITI BI ESSAM, et David NKOTO EMANE – à qui lesdites boucles sont à chaque
fois reversées, une fois les milliards dilapidés dans leur pose – de justifier, devant la Justice et
ce, preuves à l’appui, ce que celles de Yaoundé et Douala ont déjà rapporté comme recettes à
l’Etat, ainsi que la pertinence de délais prévus pour l’amortissement des investissements y
relatifs, sur la base de critères universellement adoptés en la matière.

(ix) Les surfacturations afférentes au projet de mise en œuvre d’un Réseau national de
Télécommunications d’urgence

Du fait de la scandaleuse faculté de David NKOTO EMANE à transformer de l’or en boue sus
dénoncée, le MINPOSTEL Jean Pierre BIYITI BI ESSAM a profité des performances ridicules de
CAMTEL, pour s’engouffrer dans la brèche ainsi ouverte, et lui arracher la mise en œuvre d’un réseau
national de télécommunications d’urgence, ainsi que les montants colossaux y afférents.

En effet CAMTEL, bras séculier de l’Etat dans le domaine des télécommunications dont l’expertise, s’il y
en avait eu une, aurait dû commencer par intégrer dans son réseau des dispositifs permettant une
gestion harmonieuse des communications électroniques d’urgence et ce, sur toute l’étendue du
territoire national, et amener ce dernier à exiger des opérateurs GSM d’en faire autant, car c’est aux
opérateurs qu’il revient normalement de mettre en œuvre, en synergie les uns avec les autres, un
réseau national de télécommunications d’urgence [Cf. Contribution à la relève de certains des défis
auxquels notre pays est confronté (Pièce N° 76), Extension du 117, numéro d’urgence de la Police
congolaise, dans les départements de Pointe-Noire & du Kouilou (Pièce N° 70)].

La nature ayant par essence horreur du vide, le Ministère des P&T a saisi la balle au bond, pour
s’engager dans la mise en œuvre d’un réseau national de gestion des catastrophes à coups de
centaines de milliards de FCFA, lui qui n’est pourtant pas un opérateur, ne dispose ni de l’expertise
nécessaire pour gérer un réseau de télécommunications, ni de celle nécessaire pour rédiger les
spécifications techniques d’un véritable réseau national de communications électroniques d’urgence, tel
que cela se fait sous d’autres cieux [Cf. Cameroun: Télécommunications - Controverse autour d'un
marché de 224 milliards de FCFA (Pièce N° 66), Cahier des charges de la mise sur pied d’un Réseau
national des télécommunications d’urgence au Cameroun (Pièce N° 73), Contribution à la relève de
certains des défis auxquels notre pays est confronté (Pièce N° 76), Extension du 117, numéro

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 45
d’urgence de la Police congolaise, dans les départements de Pointe-Noire & du Kouilou (Pièce N° 70),
Avis International à Manifestation d’intérêt N° 00000045/AIMI/MPT/SG/DIR Du 29 Juin 2012 pour la
présélection des entreprises spécialisées en vue de la construction du Réseau National des
Télécommunications d’Urgence du Cameroun (Pièce N° 74), Mise en place du réseau des
télécommunications d’urgence: Le Cameroun recherche des entreprises spécialisées dans le domaine
(Pièce N° 71), 77 milliards pour la construction d’un Réseau de télécommunications d'urgence (Pièce
N° 86), 104,2 milliards de FCfa d’Eximbank et de la BID pour développer la pêche, l’élevage et les
Télécoms au Cameroun (Pièce N° 87)] et ce, dans le secret espoir de pouvoir le balancer à
CAMTEL, une fois les 224 milliards de FCFA qu’il compte dilapider dans cette affaire épuisés.

Ainsi, sous le fallacieux prétexte que ce sont les officiels chinois qui auraient demandé de confier
ledit marché à ZTE, lors de la dernière visite officielle du Chef de l’Etat en Chine – ce qui ne
signifie d’ailleurs pas nécessairement que c’est eux qui ont demandé à ce fournisseur de
multiplier le coût de l’offre de HUAWEI, pour les mêmes prestations, par cinq (05), et encore
moins que c’est le Chef de l’Etat, en personne, qui leur a recommandé de procéder ainsi – Jean
Pierre BIYITI BI ESSAM et ses complices ont résolument opté de dilapider 224 milliards de
FCFA, en attribuant ledit contrat à ZTE, alors que l’autre équipementier chinois, HUAWEI, n’en
réclamait que 45 milliards de FCFA [CF. Nécessité impérieuse de mettre un terme à la tentative de
CAMTEL de mettre en œuvre un réseau GSM (Pièce N° 62), Contribution à la relève de certains des
défis auxquels notre pays est confronté (Pièce N° 76), Extension du 117, numéro d’urgence de la Police
congolaise, dans les départements de Pointe-Noire & du Kouilou (Pièce N° 70), Avis International à
Manifestation d’intérêt N° 00000045/AIMI/MPT/SG/DIR Du 29 Juin 2012 pour la présélection des
entreprises spécialisées en vue de la construction du Réseau National des Télécommunications
d’Urgence du Cameroun (Pièce N° 74), Mise en place du réseau des télécommunications d’urgence: Le
Cameroun recherche des entreprises spécialisées dans le domaine (Pièce N° 71), Zambie: une facture
du chinois ZTE gonflée de 13 à 210 millions de dollars ! (Pièce N° 63), Zambie: le gouvernement résilie
le contrat controversé avec le chinois ZTE (Pièce N° 64), Cameroun : polémique autour de l’attribution
d’un marché des télécoms à la société chinoise ZTE (Pièce N° 65), Cameroun: Télécommunications -
Controverse autour d'un marché de 224 milliards de FCFA (Pièce N° 66), Chinafrique : donner un
poisson ou apprendre à pêcher ? (Pièce N° 69)].

Devant cette tentative intrépide de Jean Pierre BIYITI BI ESSAM et ses complices de parrainer
une surfacturation d’au moins 179 milliards de FCFA et ce, sur le dos du pauvre contribuable, il
serait vivement indiqué que le Tribunal Criminel Spécial ordonne la suspension immédiate dudit
contrat, dont un premier MOU a déjà été signé avec ZTE, le temps pour le MINPOSTEL de
justifier les raisons l’ayant amené à parrainer une aussi scandaleuse et évidente forfaiture.

(x) Les pertes afférentes au Projet de Câble Sous-marin NBN (CSM – NBN)

Le Cameroun dispose déjà de deux points d’atterrissement de câbles sous-marins à fibres optiques, à
savoir le SAT-3 et le WACS. En projet, il y a le câble ACE, qui devra être mis en place par le Groupe
ORANGE, à l’instar de ce qu’a fait le Groupe MTN pour le câble WACS, et le câble MainONE, qui fait
partie des projets du ministère des P&T [CF. Le Cameroun vise Main One, son troisième câble sous-
marin à fibre optique (Pièce N° 83), Le Cameroun va se connecter au câble sous-marin à fibres
optiques MAIN ONE (Pièce N° 84), France Télécom – Orange annonce la mise en service du câble
sous-marin ACE pour les 13 premiers pays (Pièce N° 85), ainsi que les planches ci-après].

A noter, en passant que FUNKE OPEKE, la CEO (DG) de MainONE et Jean-Pierre BIYITI BI ESSAM,
le Ministre des Postes et Télécommunications, ont même déjà signé, le 14 août 2012 à Yaoundé, un
mémorandum d’entente (MOU) au sujet du câble sous-marin MainONE.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 46
En effet, ces deux alternatives (MainONE et ACE) pourraient mieux garantir et ce, à moindre coût, la
redondance de la connectivité du pays avec les autres pays de la CEEAC en particulier, et avec le reste
du monde en général, comparée à celle qui voudrait que CAMTEL installe un 5ème point
d’atterrissement (CSM-NBN) indépendant, et totalement injustifié sur le plan économique,
l’exploitation des deux (02) points d’atterrissement existants (SAT-3 et WACS), tout comme celle des
deux (02) autres en projet, devant naturellement lui revenir.

D’autre part, la maintenance des câbles sous-marins susvisés, à savoir SAT-3, WACS, ACE et
MainONE relève naturellement de la responsabilité des consortiums concernés, contrairement à celle
de son câble CSM-NBN, qui devrait lui revenir alors que, non seulement elle ne dispose ni de la
logistique, ni de l’expertise nécessaires pour réparer un câble en mer, mais en outre, les dépenses
colossales indispensables à la maintenance d’une pareille infrastructure ne se justifient pas,
économiquement parlant, qui plus est, pour une entreprise disposant déjà potentiellement de quatre
(04) points d’atterrissement à la charge de consortiums à la compétence éprouvée en la matière.

Par ailleurs, les coûts de la bande passante sur les câbles sous-marins devant inévitablement subir une
baisse drastique du fait de la concurrence qui est en passe de s’installer dans ce domaine, la différence
avec ceux pratiqués sur les liaisons optiques terrestres, à l’instar du Central African Backbone (CAB),
devrait être relativement faible et, peut-être bien même à l’avantage des câbles sous-marins
internationaux, qui bénéficieront en plus des économies d’échelles.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 47
Il convient par ailleurs de souligner que, d’après la récente actualité en la matière, l’Etat s’est offert le
point d’atterrissement du câble WACS de Limbe à environ 14,11 milliards de FCFA, sous réserve de
la totale transparence de Jean Pierre BIYITI BI ESSAM dans ladite transaction [Cf. Cameroun: 14
milliards de F pour booster les capacités de la Fibre optique (Pièce N° 88), L’Etat camerounais
rétrocède le câble sous-marin Wacs à l’opérateur public Camtel (Pièce N° 89), Cameroun -
Télécommunications: Comment l’Etat s’est offert le WACS (Pièce N° 92)].

Il n’est donc pas économiquement justifiable que CAMTEL, à qui revient l’exploitation des deux (02)
câbles déjà opérationnels, et à qui reviendra celle des deux (02) autres en projet, au lieu de s’employer
à faire rentabiliser les lourds investissements déjà consentis, et à les amortir dans des délais
économiquement raisonnables, s’emploie plutôt à vouloir déployer un cinquième point d’atterrissement,
dont la viabilité et de pérennité ne bénéficient d’aucune garantie.

En effet, CAMTEL tente actuellement de dilapider 30.000.000 dollars HT/HD, soit quelques
15.000.000.000 FCFA HT/HD (Dollar à 500 FCFA) [CF. Paiement de mes arriérés et droits (Pièce N°
17), Price Summary for Cameroon NBN Project (Pièce N° 82), Contrat NBN (Pièce N° 78), Décision N°
399/DG Portant création d’un Programme désigné « National Brodband Network » (Pièce N° 80),
Décision N° 052/DG Portant désignation des Chef de Projet du Programme NBN « National Brodband
Network » (Pièce N° 81)] et ce, pour le seul volet « Part étrangère » du Contrat (OFFSHORE), ce
qui est déjà largement supérieur aux 14,11 milliards de FCFA susvisés pour le câble WACS,
compte non tenu des prestations relatives à la « Part Locale » du Projet (ONSHORE), et des
autres coûts supplémentaires inévitables, à l’instar des droits de douane, de la TVA, des
prestations à réaliser localement qui ne sont nullement incluses dans l’enveloppe du projet,
comme à l’accoutumée [Cf. Cameroun - Télécommunications: 3 milliards de FCFA supplémentaires
pour déployer la fibre optique (Pièce N° 27)].

A la lumière de ce qui précède, il ressort que la tentative de dilapidation des fonds publics y est
flagrante. En conséquence, il serait vivement indiqué que le Tribunal ordonne l’annulation pure et
simple de ce volet CSM-NBN, sous peine de laisser près d’une vingtaine de milliards de FCFA
partir en fumée, au nez et à la barbe de la Justice camerounaise.
Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 48
(xi) Les pertes afférentes au Projet réseau sans fil CDMA et accès haut débit (CDMA – NBN)

En plus de toutes les dépenses colossales déjà décriées plus haut, s’agissant de la mise en œuvre du
réseau CDMA2000 de CAMTEL, il convient de noter que le « Programme NBN » contient, lui aussi, un
volet CDMA2000 (CDMA EV-DO Rev.B), d’un montant de 25.043.899 dollars HT/HD, soit quelques
12.521.949.500 FCFA HT/HD (Parité de 1 dollar = 500 FCFA), pour le seul volet « Part Etrangère »
du Contrat (OFFSHORE) [CF. Paiement de mes arriérés et droits (Pièce N° 16), Price Summary for
Cameroon NBN Project (Pièce N° 82), Contrat NBN (Pièce N° 78), Décision N° 399/DG Portant
création d’un Programme désigné « National Brodband Network » (Pièce N° 80), Décision N° 052/DG
Portant désignation des Chef de Projet du Programme NBN « National Brodband Network » (Pièce N°
81)] et ce, compte non tenu des prestations relatives à la « Part Locale » du Projet (ONSHORE),
et des autres coûts supplémentaires inévitables, à l’instar des droits de douane, de la TVA, des
prestations à réaliser localement qui ne sont nullement incluses dans l’enveloppe du projet,
comme à l’accoutumée [Cf. Cameroun - Télécommunications: 3 milliards de FCFA supplémentaires
pour déployer la fibre optique (Pièce N° 27)].

Les mêmes causes produisant en général les mêmes effets, il conviendrait que le Tribunal
Criminel Spécial examine ce volet du projet à la loupe, à la lumière des éclairages à lui déjà
apportés plus haut, de manière à pouvoir déterminer, avec autant d’exactitude que possible, le
montant de la surfacturation y relative.

(xii) Les surfacturations relatives au volet Energie Solaire NBN

Il convient de souligner que le « Programme NBN » comporte un volet Energie Solaire (Solar System),
d’un montant de 9.275.943 dollars HT/HD, soit 4.637.971.500 FCFA HT/HD (Dollar à 500 FCFA), pour
le seul volet « Part Etrangère » du Contrat (OFFSHORE) [CF. Price Summary for Cameroon NBN
Project (Pièce N° 82), Contrat NBN (Pièce N° 78), Décision N° 399/DG Portant création d’un
Programme désigné « National Brodband Network » (Pièce N° 80), Décision N° 052/DG Portant
désignation des Chef de Projet du Programme NBN « National Brodband Network » (Pièce N° 81)] et
ce, compte non tenu des prestations relatives à la « Part Locale » du Projet (ONSHORE), et des
autres coûts supplémentaires inévitables, à l’instar des droits de douane, de la TVA, des
prestations à réaliser localement qui ne sont nullement incluses dans l’enveloppe du projet,
comme à l’accoutumée [Cf. Cameroun - Télécommunications: 3 milliards de FCFA supplémentaires
pour déployer la fibre optique (Pièce N° 27)].

A ce propos, il convient par ailleurs de souligner que CAMTEL a dernièrement signé un contrat, à
hauteur de 1,987 milliards de FCFA, avec la société LIVING ENERGY CAMEROON, pour
l’équipement de 31 de ses sites télécoms en panneaux solaires [Cf. Cameroun: Camtel dote 31 de
ses 800 sites télécoms en panneaux solaires pour 1,987 milliard FCFA (Pièce N° 90), L’opérateur
camerounais des télécoms Camtel se met à l’énergie solaire (Pièce N° 91)].

1,987 milliards de FCFA, pour 31 sites, cela reviendrait déjà en moyenne à 64,097 millions de FCFA
par site ce qui, en principe, est déjà pas mal surévalué. Au total, en considérant les 4.637.971.500
FCFA HT/HD du volet NBN sus évoqués, CAMTEL devrait équiper, sur la base de ce montant
surévalué, plus de 103 sites, en prenant les 64,097 millions FCFA/site comme base de calcul.

Au vu de ce qui précède, il serait vivement indiqué que le Tribunal Criminel Spécial commette un
audit des dépenses effectuées au titre de la solarisation des sites de CAMTEL, de sorte à
pouvoir établir, avec autant d’exactitude que possible, les surfacturations y relatives.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 49
(xiii) Les pertes afférentes au volet LTE Access du « Programme NBN »

A notre connaissance, aucun opérateur CDMA2000 au monde n’a jamais débuté la mise en œuvre d’un
réseau Broadband par le CDMA EVDO Rev.B, qui est normalement la 3ème, voire la quatrième, ou
même la cinquième étape dans la mise en œuvre d’un réseau CDMA2000 haut débit si l’on passe
d’abord par l’étape MC-EVDO, et encore moins par le LTE (entendez Long Term Evolution), qui
est une technologie de 4ème Génération, sans intérêt immédiat pour un opérateur CDMA débutant
tel que CAMTEL, et qui ne pourrait être indiqué dans un marché tel que le marché camerounais
des télécommunications que dans au moins 10 à 15 ans, le temps de tirer pleinement avantage
des possibilités offertes par la 3G qui, il convient de le préciser, offre des performances
pratiquement similaires à celles offertes par le LTE (4G), tant que la bande passante y consacrée
ne dépasse pas 10 MHz, tel que l’illustrent les planches ci-après.

A titre de rappel, voici les différentes étapes de l’évolution du réseau d’un opérateur CDMA2000 tel que
CAMTEL, ainsi que les capacités offertes :

En réalité, cette façon de procéder dénote indiscutablement d’un degré d’amateurisme qui ne peut être
que préjudiciable à la survie de l’opérateur public qu’est CAMTEL, l’acquisition des équipements se
faisant visiblement à tort et à travers, alors qu’elle ne devrait s’opérer qu’en temps opportun,
sous peine de réaliser des investissements en pure perte.

En effet, la mise en œuvre du haut débit dans le réseau CDMA2000 (CTPhone) devrait normalement
commencer par les étapes CDMA2000 1xEV-DO Rel.0 et/ou 1xEV-DO Rev.A, compte tenu de l’arrivée
des technologies de 3ème Génération (3G) dans les réseaux des concurrents.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 50
A titre indicatif, la version EV-DO Rev.B Phase I consiste en une combinaison de 03 porteuses de
CDMA EV-DO Rev.A, sur la même BTS, grâce à un simple upgrade logiciel [Cf. figure ci-dessus].
L’étape MC-EVDO, qui peut la précéder si l’opérateur le désire, consiste elle, en une combinaison de 02
porteuses de CDMA EV-DO Rev.A, et permet des téléchargements à 6,2 Mbit/s, sur la même BTS,
toujours grâce à un upgrade logiciel.

Il est par conséquent incompréhensible qu’un opérateur tel que CAMTEL, qui a acquis quelques 170
BTS de CDMA2000 dans le cadre du projet 350.000 lignes (350K), d’après des sources concordantes,
se retrouve, pour une raison connue de son seul DG, entrain d’acquérir des BTS de CDMA EV-DO
Rev.B, alors que les près de 170 BTS précédentes n’étaient même pas encore livrées et/ou installées,
et que, quand bien même il voudrait brûler de nombreuses étapes en installant la version EV-DO
Rev.B dans son réseau pour de mystérieuses raisons, il aurait pour cela suffi de faire usage de
tout ou partie des 170 BTS !

A noter par ailleurs que beaucoup d’opérateurs CDMA2000 en sont encore à la version EV-DO Rev.A,
y compris dans les pays émergents et/ou développés, où la demande et le pouvoir d’achat n’ont
pourtant aucune commune mesure avec ce que nous connaissons ici chez nous.

A titre indicatif, le LTE est une étape de l’évolution des réseaux qui est commune aux technologies
CDMA2000 et GSM/GPRS/EDGE/UMTS/HSDPA/HSUPA/HSPA+. Une illustration du tracé de cette
évolution se trouve sur la figure ci-après :

A titre illustratif, les principaux concurrents actuels de CAMTEL, à savoir Orange et MTN, n’en sont
même pas encore à la mise en œuvre du WCDMA R.99 [téléchargements (DL) 384 Kbps, envoi de
fichiers en ligne (UL) 384 Kbps], qui constitue la prochaine étape de l’évolution de leurs réseaux de
téléphonie mobile, une fois que les licences de 3ème Génération leurs seront attribuées, étape adoptée
par NEXTTEL pour son réseau 3G.

Par ailleurs, comme nous le signalions déjà plus haut, les performances du LTE (4G) sont très peu
différentes de celle du CDMA EV-DO Rev.B, tant que la largeur de spectre ne dépasse pas 10 MHz, tel
que l’illustre la planche ci-après :

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 51
D’un autre côté, tout pays en voie de développement comme le notre, devrait non seulement
commencer par :

 Tirer pleinement avantage des technologies mobiles 2G et 3G, qui ont accompagné les pays
émergents et/ou industrialisés dans leur développement ;
 Assurer l’expansion du haut débit sur l’ensemble de son territoire, grâce à la 3G (WCDMA,
CDMA EVDO), qui va longtemps demeurer la technologie qui apporte le haut débit au plus
grand nombre ;
 Attendre que le LTE soit amplement développé dans les bandes de fréquences qui seront
issues du dividende numérique, après la migration totale de la télévision de l’analogique vers le
numérique à l’horizon 2020, qui favoriseront une expansion du LTE/4G à grande échelle, et à
moindre coût ;
 Attendre que les prix de vente des terminaux LTE/4G (portables, tablettes, modems, etc.)
déclinent suffisamment, et deviennent accessibles à nos populations dont le pouvoir d’achat
demeure encore faible ;

avant de commencer à penser au déploiement du LTE/4G qui, pendant quelques années encore, ne
pourra en réalité se déployer que dans certaines zones urbaines denses, où les besoins en haut débit
surpassent de loin les capacités disponibles avec la 3G, et en complément de celle-ci, sous réserve
d’ailleurs que le spectre de fréquence alloué à chacun des opérateurs concernés puisse au moins avoir
une largeur de 10 MHz, tel que l’on peut le voir sur la planche ci-après.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 52
Source: Qualcomm

A noter d’ailleurs que pour l’instant, c’est la bande 7 (Cf. Planche ci-après), qui est réservée à
l’Afrique, pour le déploiement du LTE. Ladite bande, à savoir 2.500 MHz – 2.570 MHz pour la liaison
montante (Uplink, Portable vers réseau) et 2.620 MHz – 2.690 MHz pour la liaison descendante
(Downlink, Réseau vers portable), est dédiée à la version LTE revenant aux opérateurs
GSM/WCDMA, et dispose de rayons de couverture encore plus faibles que ceux du WCDMA à
2.100 MHz, ce qui occasionnerait, en règle générale, des investissements en pure perte.

Ainsi, pour mettre en place un réseau LTE, CAMTEL devrait opérer, comme de coutume, en
marge de la réglementation, l’ART n’ayant pas encore officiellement procédé à l’assignation des
fréquences pour cette technologie.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 53
Et, en violation des recommandations actuelles de l’Union Internationale des
Télécommunications, CAMTEL se retrouverait entrain d’exploiter une bande de fréquences qui,
tout au moins jusqu’à nouvel avis, n’est pas dédiée à l’Afrique, vouant ainsi le volet du projet y
relatif à un échec retentissant, comme cela est déjà devenu la règle dans cette entreprise.

En réalité, CAMTEL ne devrait même pas logiquement envisager la mise en œuvre de la


technologie LTE dans son réseau dans moins de 10 à 15 ans, à moins de vouloir jeter de l’argent
par les fenêtres, tel que c’est le cas actuellement !

D’un autre côté, il ne serait pas superflu de relever que :

 Les problèmes posés par l’interopérabilité (interfonctionnement) des sous-réseaux LTE des
opérateurs avec leurs sous-réseaux 2G et 3G demeurent à l’étude, une solution totalement
satisfaisante n’ayant pas encore été trouvée, tout au moins jusqu’à ce jour, ce qui fait que ces
composantes du réseau d’un opérateur ayant déployé le LTE ont tendance à fonctionner
comme des réseaux indépendants, n’assurant pas d’itinérance entre le sous-réseau LTE
(entièrement dédié aux données) et les sous-réseaux 2G/3G assurant en même temps les
transmissions de données et les appels vocaux ;
 Un opérateur ne doit pas mettre en œuvre une nouvelle technologie dans son réseau, sans
savoir comment il va pouvoir la rentabiliser. La tactique de CAMTEL, qui consiste à déployer les
technologies les plus innovantes, sans au préalable s’être assuré que les abonnés potentiels
pourront acquérir suffisamment de terminaux pour pouvoir jouir des services proposés par
l’entreprise, est totalement suicidaire. Ainsi, vendre des portables qui ne peuvent faire que la
voix et les SMS, pendant que l’on vient de déployer du haut débit, alors que l’entreprise est
seule à vendre les terminaux, est tout simplement incroyable, mais pourtant vrai, dans le cas de
CAMTEL ;
 Etc.

Si, en plus, on tient compte de l’impossibilité absolue de pouvoir jamais amortir un tel
investissement on ne peut plus fantaisiste, on comprend qu’il est de la plus haute urgence de
mettre un terme à de tels inqualifiables agissements.

Cela étant, il convient de relever que le montant alloué au volet LTE du « Programme NBN » est de
10.706.479 dollars HT/HD, soit 5.353.239.500 FCFA HT/HD (Dollar à 500 FCFA) [CF. Price Summary
for Cameroon NBN Project (Pièce N° 80), Contrat NBN (Pièce N° 78), Décision N° 399/DG Portant
création d’un Programme désigné « National Brodband Network » (Pièce N° 80), Décision N° 052/DG
Portant désignation des Chef de Projet du Programme NBN « National Brodband Network » (Pièce N°
81)] et ce, compte non tenu des prestations relatives à la « Part Locale » du Projet (ONSHORE),
et des autres coûts supplémentaires inévitables, à l’instar des droits de douane, de la TVA, des
prestations à réaliser localement qui ne sont nullement incluses dans l’enveloppe du projet,
comme à l’accoutumée [Cf. Cameroun - Télécommunications: 3 milliards de FCFA supplémentaires
pour déployer la fibre optique (Pièce N° 27)].

En conséquence, au vu de tout ce qui précède, il serait vivement recommandé que le Tribunal


Criminel Spécial ordonne le retrait pur et simple du volet LTE Access (Réseau d’accès LTE) du
« Programme NBN », dans un souci de préservation de la fortune publique.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 54
(xiv) Les surfacturations afférentes au « Programme NBN »

Le « Projet NBN », qui comporte, entre autres, les volets susvisés, avait déjà été mis en veilleuse à
l’occasion de la dernière visite du Chef de l’Etat en Chine, suite à nos dénonciations [Cf. Paiement de
mes arriérés et droits (Pièce N° 16), Price Summary for Cameroon NBN Project (Pièce N° 82), Contrat
NBN (Pièce N° 78), Décision N° 399/DG Portant création d’un Programme désigné « National
Brodband Network » (Pièce N° 80), Décision N° 052/DG Portant désignation des Chef de Projet du
Programme NBN « National Brodband Network » (Pièce N° 81)].

Seulement David NKOTO EMANE et ses complices, qui n’entendaient pas laisser filer un pactole aussi
costaud, ont laissé passer quelques mois, le temps que cette affaire s’estompe quelque peu dans les
esprits, à commencer par celui du Chef de l’Etat en personne, avant de relancer sournoisement le
même projet, rebaptisé « Programme NBN » pour la circonstance, avec la mode des « Budgets
Programmes ».

Le nouveau montant du contrat est ainsi passé de 84,15 milliards de FCFA HT/HD initialement, à
198.000.000 dollars HT/HD, soit 99.000.000.000 FCFA HT/HD (Dollar à 500 FCFA) [Cf. Paiement de
mes arriérés et droits (Pièce N° 16), Price Summary for Cameroon NBN Project (Pièce N° 82), Contrat
NBN (Pièce N° 78), Décision N° 399/DG Portant création d’un Programme désigné « National
Brodband Network » (Pièce N° 80), Décision N° 052/DG Portant désignation des Chef de Projet du
Programme NBN « National Brodband Network » (Pièce N° 81)] et ce, compte non tenu des autres
coûts supplémentaires inévitables, à l’instar des droits de douane, de la TVA, des prestations à
réaliser localement qui ne sont nullement incluses dans l’enveloppe du projet, comme à
l’accoutumée [Cf. Cameroun - Télécommunications: 3 milliards de FCFA supplémentaires pour
déployer la fibre optique (Pièce N° 27)].

Au total, ce contrat est supposé engloutir 257.029.220 dollars TTC, soit 128.514.610.000 FCFA TTC
(Dollar à 500 FCFA), ce qui signifie que les taxes, qui devraient normalement être reversées au Trésor
Public, sauf évidemment si CAMTEL a obtenu une exonération fiscale en bonne et due forme
pour ledit « Programme NBN », devraient revenir à la rondelette somme de 29.524.610.000 FCFA, à
imputer à David NKOTO, dans le cas contraire.

Les mêmes causes produisant en général les mêmes effets, il conviendrait que le Tribunal
Criminel Spécial examine les autres volets de ce Programme, à la lumière des éclairages à lui
déjà apportés plus haut, de manière à pouvoir déterminer, avec autant d’exactitude que
possible, le montant de la surfacturation y relative.

(xv) Les centaines de milliards qui sont en passe d’être dilapidés dans le déploiement d’un
réseau GSM/3G par CAMTEL

Comme nous venons de le voir, un opérateur qui déploie le CDMA2000, s’il dispose de l’expertise
nécessaire, n’a aucune raison de vouloir déployer un réseau GSM à savoir, vouloir déployer des milliers
de BTS là où il aurait pu se contenter de n’en déployer au maximum que 400 [Cf. Camtel sera le 4eme
opérateur mobile au Cameroun (Pièce N° 93)]. Curieusement, c’est pourtant ce que tente de faire David
NKOTO EMANE qui, en réalité, n’en a cure qu’il ait la moindre chance de réussir ou non, l’essentiel
étant que l’on lui permette de trouver le moyen de distraire des sommes astronomiques. Comme quoi, à
force de servir MAMON, on finit par prendre le risque de perdre carrément la raison, une telle boulimie
financière ne pouvant être rationnelle.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 55
Comme nous l’avons déjà vu plus haut, les BTS des technologies mobiles sont identiques, seules les
cartes digitales qui traitent le signal peuvent différer d’une technologie à l’autre, tel qu’illustré par la
planche ci-après, le reste de la BTS étant rigoureusement identique.

A nombre de BTS identique, les coûts d’investissements sont donc pratiquement les mêmes. Dans ces
conditions, celui qui multiplie le nombre de BTS par 10, voire plus, à l’instar de VIETTEL Cameroun, qui
a prévu d’en déployer 4.918 en tout, soit plus de 12 fois le nombre qu’il faudrait à CAMTEL pour
couvrir intégralement le territoire camerounais, en communications vocales comme en connexion
de données à très haut débit, ne peut tenir la concurrence face à un opérateur CDMA que si le DG de
ce dernier est de la trempe de David NKOTO EMANE, une sorte d’alchimiste à l’envers, capable de
transformer de l’or en boue.

L’Etat aurait prêté une oreille attentive à toutes les sonnettes d’alarmes que nous n’avons cessé de tirer
depuis 2011, qu’il aurait épargné à notre pays de connaître ce désastre multidimensionnel que nous
venons de mettre à nu dans cette contribution.

Aussi, est-il encore temps de geler la Licence de GSM que l’on vient d’attribuer à CAMTEL, à titre
conservatoire, pour au moins limiter les dégâts causés à notre pauvre pays par David NKOTO EMANE
et Compagnie, à qui ce pays a pourtant tout donné. Ce faisant, le contribuable n’aura pas à assurer le
remboursement des centaines de milliards de FCFA que CAMTEL serait obligée de dépenser en
investissements, à l’instar de ce que doivent faire ses concurrents GSM [Cf. Cameroun - Accès internet:
MTN accuse le gouvernement (Pièce N° 26), Mtn Cameroon prêt à investir 600 milliards de francs Cfa,
si… (Pièce N° 97)].

Au vu de ce qui précède, il serait vivement indiqué que le Tribunal Criminel Spécial prenne ses
responsabilités, toutes ses responsabilités, et rien que ses responsabilités, en suspendant la
licence de GSM que l’on vient d’attribuer à CAMTEL, quitte à l’Etat de la reprendre, et de la
vendre aux enchères à un opérateur privé qui serait disposé à venir y risquer son argent, ce qui,
tout au moins, éviterait à nos pauvres compatriotes de continuer de s’enfoncer davantage dans
l’extrême pauvreté, du fait l’irresponsabilité, voire purement et simplement de la méchanceté de
quelques compatriotes sans foi ni loi.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 56
(xvi) Les effets pervers de l’entrave à la pose des liaisons urbaines et interurbaines par les
autres opérateurs

Le fait que l’exclusivité de la pose des liaisons interurbaines ait été confiée à CAMTEL, et que la tutelle
et le Régulateur aient tout mis en œuvre pour empêcher les autres opérateurs de développer des
réseaux de transmissions – y compris dans les périmètres urbains, quand il s’agissait de la fibre
optique, privilège qu’ils ont pourtant accordé à VIETTEL, en violation flagrante de la Loi, étant donné
que les ressources de transmissions ne faisaient pas partie de la concession accordée à cette
entreprise, d’après les dispositions pertinentes de la Loi N°2010/013 du 21 décembre 2010 régissant
les communications électroniques au Cameroun – a considérablement retardé le développement des
télécommunications dans notre pays, tout comme l’extension du haut débit à l’ensemble du territoire
national. Ainsi

 MTN a-t-il été bloqué, de manière totalement illégale par l’ART, quand il essayait de poser une
boucle optique urbaine à Douala, tellement David NKOTO EMANE ruait dans les brancards ;
 ORANGE a-t-il écopé d’une amende de 3,2 milliards de FCFA, pour « établissement des
liaisons de transmissions interurbaines sans autorisation », [Cf. Décision N°
0000064_ART_DG_DAJCI_SDAJPC_SCO du 22 juin 2011 Portant sanction de l’Opérateur
ORANGE Cameroun (Pièce N° 53)] ;
 AES Sonel a-t-il écopé d’une amende de 500.000.000 FCFA pour « Exploitation d’un réseau
privé indépendant sans autorisation [CF. Décision N° 00000228/ART/DG/DAJPC/SDAJ/SCO
du 18 décembre 2013 Portant sanction de la société AES/SONEL, pour exploitation d’un
réseau privé indépendant sans autorisation (Pièce N° 54), Exposé des Motifs de la décision
portant sanction de la société AES/SONEL pour exploitation d’un réseau privé indépendant
sans autorisation (Pièce N° 55)] ;
 AES Sonel et CREOLINK ont-ils été rappelées à l’ordre, et CREOLINK contrainte d’abandonner
la pose de la fibre optique qu’elle avait entreprise entre Yaoundé et Douala [Cf. Cameroun :
l’ART met en garde AES Sonel et Créolink qui déploient la fibre optique sans autorisation
(Pièce N° 59), Cameroun: Deux opérateurs épinglés pour installation frauduleuse de la fibre
optique (Pièce N° 58)] ;
 Etc.

Résultat des courses :

 Le pays fait du surplace en matière de télécommunications et des TIC, quand il ne recule pas
tout simplement, tellement la Qualité de Service se dégrade chaque jour davantage, du fait du
mauvais état des liaisons optiques de CAMTEL [Cf. Cameroun - Accès internet: MTN accuse le
gouvernement (Pièce N° 26), Cameroun : MTN justifie sa mauvaise qualité de service et
défend sa cause pour la 3G devant des députés (Pièce N° 30), Cameroun - Fibre optique:
Comprendre la situation de monopole au Cameroun (Pièce N° 56)] ;
 Le haut débit tarde à devenir une réalité au Cameroun, les efforts des opérateurs GSM, seuls à
réellement essayer de faire quelque chose, étant plombés par l’action des structures publiques
telles que CAMTEL, l’ART et le MINPOSTEL [Cf. Cameroun: Deux opérateurs épinglés pour
installation frauduleuse de la fibre optique (Pièce N° 58), Cameroun : la Fondation MTN a déjà
connecté 60 000 élèves et 4000 enseignants aux TIC (Pièce N° 60)].

« L’enfer est pavé de bonnes intentions », dixit un proverbe. A preuve le législateur, qui croyait pourtant
bien faire, tout comme l’ART qui viole parfois la Loi, pour essayer de protéger une structure moribonde
comme CAMTEL, n’avaient pas prévu qu’un imposteur de la pire espèce et, qui plus est, ne nourrissant
que les pires intentions à l’égard de son pays, tel que nous n’avons cessé de le démontrer tout au long

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 57
de cette contribution, allait accidentellement être parachuté à la tête de cette entreprise, pour
transformer les intentions des uns et des autres, louables sous bien des aspects, en un véritable
cataclysme pour notre pays.

Et notre pays n’en a pas fini de payer le tribut.

(xvii) Les préjudices causés par le monopole de la vente des terminaux par CAMTEL

A l’inverse de ses concurrents, qui ont libéralisé la vente des terminaux (portables, tablettes,
smartphones, modems, etc.), David NKOTO EMANE et ses amis ont choisi de monopoliser la vente des
terminaux, étant entendu que pour eux, il n’y a pas de petit profit. Tout ce que l’on peut distraire dans
les contrats d’acquisition desdits terminaux est par conséquent bon à prendre.

Des sommes faramineuses ont ainsi été consacrées à l’achat des terminaux, comme l’illustrent les
quelques marchés ci-après :

 Marchés N° 2006/07bis/DG/CAMTEL de 564.250.000 FCFA, N° 2006/05bis/DG/CAMTEL de


851.743.125, N° 2006/02bis/DG/CAMTEL de 300.464.208 FCFA relatifs à la fourniture de
terminaux CDMA450, soit en tout 1.726.457.333 FCFA [Cf. Dénonciation de monsieur David
NKOTO EMANE et Compagnie], pour des équipements qui allaient être démontés quelques
mois plus tard, la bande 450 MHz ayant été abandonnée par CAMTEL au profit de la bande
800 MHz, contraignant les abonnés à ranger leurs téléphones portables et/ou fixes au musée.
Résultat des courses, tous ces terminaux (portables, CTPhones fixes) se sont retrouvés à la
ferraille, sans même que les coûts d’investissements y relatifs aient eu la possibilité d’être
amortis ;
 Rubrique du « Programme NBN » relative à l’acquisition des terminaux [Terminal, Cf. Price
Summary for Cameroon NBN Project (Pièce N° 82), rubrique 11], d’un montant de 9.830.000
dollars HT/HD, soit 4.915.000.000 FCFA HT/HD, qui montre comment CAMTEL dilapide de
l’argent public dans l’acquisition des terminaux, pour que ces derniers se retrouvent quelque
temps plus tard à la ferraille, le taux de désaffection de la clientèle atteignant des proportions
totalement inimaginables, tel que nous l’avons démontré plus haut (207.825 abonnés inactifs
en tout, au 1er avril 2010, Cf. Planches y relatives, ci-dessus).

Tous ces abonnés, qui en réalité n’utilisent parfois le réseau CAMTEL que le temps de s’apercevoir
qu’ils se sont laissés abuser par les incessantes campagnes publicitaires mensongères de CAMTEL,
des campagnes par ailleurs beaucoup plus destinées à favoriser une distraction des fonds par ceux qui
les gèrent, qu’à promouvoir des services qui, parfois, ne sont même pas opérationnels, ou à vendre des
terminaux qui ne sont même pas disponibles. Des abonnés qui finissent par balancer à la ferraille les
terminaux en question, qui ont pourtant coûté cher au contribuable, las d’attendre le jour où ils pourront
enfin se sentir fiers des performances de leur entreprise nationale de télécommunications.

La conséquence directe, c’est que l’essentiel des dépenses effectuées par CAMTEL dans l’achat de
terminaux – qui sont même parfois offerts gratuitement à la clientèle – est constitué d’investissements
réalisés en pure perte.

(xviii) Les préjudices causés par la destruction du réseau filaire

Comme nous l’avons déjà signalé ci-dessus, dans la section consacrée aux réseaux de câbles, David
NKOTO EMANE a judicieusement laissé les voleurs de cuivre détruire le réseau filaire de CAMTEL,
opérant lui-même des crocs-en-jambes à ceux qui, comme nos collègues des services en Charge de la

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 58
sécurité à CAMTEL et nous même, mettions tout en œuvre pour mettre un terme définitif à ces actes
hautement dommageables tant pour la survie de l’entreprise, que pour l’économie nationale.

Résultat des courses :

 Le réseau de câbles de CAMTEL n’est plus que l’ombre de lui-même, le nombre d’abonnés
ayant à un moment été réduit à moins de la moitié des 120.000 abonnés qu’il a trouvés en
place à son arrivée (Cf. Performances de CAMTEL publiées par l’ART, ci-dessus) ;
 La Boucle Locale Radio (CTPhone fixe), adoptée à l’origine pour palier les insuffisances de la
Boucle Locale Filaire (Lignes filaires) n’a jamais bénéficié de toute l’attention qui lui était due,
David NKOTO EMANE ayant opté d’abandonner la téléphonie fixe, en déployant, de manière
totalement illégale, un réseau CTPhone mobile, pour concurrencer les opérateurs mobiles,
avec un amateurisme déconcertant ;
 CAMTEL a elle-même entrepris une campagne discriminatoire à l’égard des lignes CTPhone
fixes, en prétendant, à tort, qu’elles étaient inférieures aux lignes filaires, ce qui a tout de suite
entraîné une défiance totalement injustifiée de la clientèle à l’égard de ce produit, qui a pourtant
permis à des pays comme la Corée du Sud de se développer à une allure magistrale ;
 L’ADSL a été déployé sur un réseau de câbles totalement pourri, sans d’ailleurs prendre la
peine de procéder préalablement aux tests de qualification des paires de cuivre au réseau.
Résultat des courses, des milliards de FCFA partis en fumée, l’ADSL étant jusqu’à ce jour
resté à son stade embryonnaire ;
 CAMTEL a continué à établir et distribuer des factures à des ex-abonnés qui avaient même
déjà oublié qu’ils avaient jamais souscrit un abonnement au réseau filaire de CAMTEL,
continuant ainsi à dilapider de l’argent public dans l’établissement et la distribution desdites
factures ;

Toutes les pièces versées au dossier ont déjà été listées dans la section concernée, plus haut.

(xix) Les préjudices engendrés par les agissements inqualifiables de David NKOTO EMANE

Parmi les effets néfastes de la privatisation d’une entreprise publique par David NKOTO EMANE, pour
en faire sa propriété privée, sa « Cosa Nostra » [Cf. CAMTEL: Corruption et Favoritisme à ciel ouvert -
Nkoto Emane recrute les épouses des collaborateurs du chef de l'Etat pour camoufler des actes de
filouterie (Pièce N° 51)], on peut lister, sans que cela soit exhaustif :

1. La gabegie, qui pousse le Directeur Général, tout au moins jusqu’à ce jour, à dilapider
impunément le bien public que constitue le patrimoine de cette entreprise et ce, au vu et au su
de tous. Tous les efforts déployés par l’Etat pour faire de CAMTEL un fleuron de notre
économie, en particulier en avalisant des emprunts aux montants colossaux et en lui réservant
l’exclusivité de certains domaines névralgiques tels que la pose des liaisons par fibres optiques,
sont ainsi réduits à néant. De la même manière, non contente de vivre éternellement aux
crochets de l’Etat, chose inacceptable de la part d’une entreprise évoluant dans un secteur
extrêmement rentable tel que les télécommunications, des emprunts colossaux sont chaque
jour contractés au nom du contribuable qui, devant l’inconscience légendaire de monsieur
David NKOTO EMANE, sera seul à supporter les conséquences hautement dommageables de
l’alourdissement injustifié de la dette publique qui en résulte ;
2. L’imposture, qui permet au Directeur Général et à ses acolytes, des gens n’ayant pour la
plupart aucune compétence avérée, de s’approprier un secteur aussi vital pour le pays que les
télécommunications, et de perpétrer ouvertement des actes de sabotage dont l’ampleur fera
date dans l’histoire de ce pays ;

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 59
3. Le règne de l’arbitraire, qui pousse monsieur David NKOTO EMANE à réduire à néant les
lourds sacrifices consentis par l’Etat dans la formation du personnel mis à la disposition de
l’entreprise. Les cadres les plus compétents sont ainsi systématiquement mis à l’écart par le
Directeur Général, quand ils ne sont pas purement et simplement chassés de l’entreprise, avec
pour l’Etat, des conséquences tout aussi dommageables que la gabegie dénoncée ci-dessus, la
qualité de la ressource humaine étant plus que vitale pour le développement d’un pays.
Nombre de cadres hautement compétents sont ainsi privés de toute possibilité de mettre leur
expertise pourtant chèrement acquise au service de leur pays, qui voit ses chances de
développement sérieusement hypothéquées en conséquence ;
4. Les abus de pouvoir, et en particulier les Abus de Pouvoir de Direction, qui poussent le
Directeur Général à affecter, de façon totalement irrégulière, des cadres supérieurs à l’expertise
établie à des postes de travail où les qualifications requises sont celles d’agents des catégories
4 à 6, par pure malveillance, privant ainsi l’entreprise de l’expertise des concernés, et plombant
irréversiblement ses résultats par la même occasion ;
5. Le harcèlement moral permanent, auquel sont soumis nombre de cadres et cadres supérieurs,
du fait des abus de pouvoir récurrents du Directeur Général ;
6. La malveillance, qui pousse le Directeur Général à se débarrasser, sous le premier prétexte
venu, de centaines de professionnels des télécommunications, pour ensuite les remplacer par
des profanes, semant la mort et la désolation dans de nombreuses familles. Depuis son arrivée
à la tête de CAMTEL, des centaines de familles ont ainsi été précipitées du jour au lendemain
dans l’indigence la plus abjecte et ont, malgré elles, vu leur avenir irrévocablement compromis.
C’est de cette manière que de nombreux chefs de familles ont succombé à des accidents
vasculaires cérébraux (AVC), certains devenant des handicapés, pendant que d’autres
passaient tout simplement de vie à trépas, sous le regard impuissant de leur progéniture ;
7. L’assurance de l’impunité, qui pousse monsieur David NKOTO EMANE à fouler
systématiquement au pied tant la législation que la réglementation, et même les Décisions de
Justice, à l’instar de celles prononcées contre CAMTEL dans les procès l’opposant à nombre
de ses anciens employés, convaincu qu’il est, d’être au-dessus des Lois du fait de sa parenté
supposée ou réelle avec le Chef de l’Etat, à en croire ses propres déclarations. Ainsi, le fait par
exemple de dénoncer son non-respect systématique de la législation et de la réglementation et
ce, devant les institutions de ce pays, n’est nullement de nature à l’émouvoir. En conséquence,
il peut continuer consciencieusement son entreprise de sabotage du puissant outil de
développement que constitue CAMTEL, sans crainte aucune des moindres représailles ;
8. Le nivellement des valeurs par le bas, conséquence de l’utilisation malveillante des ressources
humaines par le Directeur Général, qui peut ainsi nommer qui il veut, où il veut, et quand il veut,
aucune compétence n’étant requise pour se voir parachuté à n’importe quel poste de
responsabilité. L’entreprise est ainsi devenue le paradis des faux diplômés et autres lèche-
bottes, pour ne pas dire plus. En conséquence, n’importe qui peut occuper n’importe quel poste
de responsabilité à CAMTEL, de Chef d’Etablissement à Directeur de l’administration centrale
de l’entreprise, sur la base de la seule volonté du Directeur Général, chose inadmissible dans
une république qui se veut pourtant exemplaire ;
9. L’absence criarde d’évaluation, qui pousse les institutions de ce pays à fermer les yeux sur les
résultats catastrophiques de l’entreprise, et à laisser ses dirigeants continuer tranquillement à
dilapider des centaines de milliards d’argent public, dans une indifférence généralisée.

Un véritable désastre, tel que nous l’avons démontré tout au long de la présente contribution.

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 60
(xx) Les effets pervers du non-paiement des cotisations à la CNPS

Cela fait déjà plusieurs années que CAMTEL ne reverse pas les cotisations à la CNPS, en dépit de tous
les moratoires à elle accordés par ladite CNPS, à tel point que de ce côté-là, il est déjà depuis
longtemps entendu que CAMTEL est insolvable [Cf. Discours DG 1er Mai 2011 (Pièce N° 95),
Cameroun : le top 10 des entreprises qui ne reversent pas les cotisations sociales de leurs employés
(Pièce N° 29), Cameroun: Camtel, CRTV, SNH et CDC à la tête du top 10 des entreprises qui ne
reversent pas les cotisations sociales pour leurs employés à la CNPS (Pièce N° 28)].

Résultat des courses, la perspective d’être appelés à faire valoir leurs droits à la retraite est devenue
une terrible source de cauchemars pour le personnel de l’entreprise, qui est de plus en plus contraint
d’aller en retraite sans plus jamais toucher le moindre Kopeck.

(xxi) Les effets pervers du non-paiement de taxes diverses à l’Etat

Comme nous l’avons vu ci-dessus, les taxes qui devraient normalement provenir de CAMTEL, pour
renflouer les caisses de l’Etat, ne sont pas près de lui parvenir. Ainsi, ce dernier a certainement déjà
résolu de faire son deuil des 29.524.610.000 FCFA qui aurait dû venir du « Programme NBN », tout
comme des centaines de milliards qui auraient dû venir des autres projets et autres marchés, bons de
commande, lettre-commandes, des retenues fiscales opérées sur les salaires du personnel, de la TVA
issue des produits et services vendus par l’entreprise, etc.

Par contraste avec cette situation des plus scandaleuses, les opérateurs GSM ont chacun versé des
centaines de milliards de FCFA dans les caisses de l’Etat depuis leur arrivée dans notre pays,
avec près de 600 milliards de FCFA pour MTN seul, depuis 2000 [Cf. Cameroun - Accès internet:
MTN accuse le gouvernement (Pièce N° 26)].

Pendant le même temps, CAMTEL, non contente de ne même pas pouvoir se prendre elle-même en
charge, n’arrête pas de tendre la main au Gouvernement, pour recevoir des subventions. Résultat des
courses, les impayés de CAMTEL et de ses semblables plombent dangereusement les recettes de
l’Etat, au risque de conduire ce dernier vers la cessation des paiements [Cf. Cameroun : les entreprises
publiques obtiennent de «piètres résultats», selon le FMI (Pièce N° 50), CAMTEL: Corruption et
Favoritisme à ciel ouvert - Nkoto Emane recrute les épouses des collaborateurs du chef de l'Etat pour
camoufler des actes de filouterie (Pièce N° 51), Cameroun : les impayés des administrations publiques
plombent les recettes fiscalo-douanières (Pièce N° 57), Cameroun : « le budget de l’Etat est sous
pression », selon le FMI (Pièce N° 61)].

(xxii) Les conséquences des prélèvements indus opérés sur les salaires du personnel

Ce volet s’appuie sur les dispositions du Code Général des Impôts, qui ne sont nullement respectées
par CAMTEL lors de l’établissement des bulletins de paie, visiblement pour amoindrir artificiellement la
masse salariale [Cf. Extrait de l’Appel du Jugement de l'affaire relative au règlement de mes droits par
CAMTEL (Pièce N° 75), Quelques bulletins de paie (Pièce N° 94)].

Depuis sa création, CAMTEL viole systématiquement – sauf à croire qu’il ne le faisait que dans le calcul
de notre salaire à nous – deux articles fondamentaux du Code Général des Impôts, à savoir l’article
34 relatif à la détermination du revenu net imposable, et l’article 69 relatif, lui, au calcul de l’impôt,
qui stipulent respectivement ce qui suit :

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ARTICLE 34.- (L2004/026) Le montant net du revenu imposable est déterminé en déduisant du
montant brut des sommes payées et des avantages en nature ou en argent accordés, les frais
professionnels calculés forfaitairement au taux de 30%, ainsi que les cotisations versées à l’Etat, à la
Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) au titre de la retraite obligatoire.

ARTICLE 69.- (L2002/014) Sous réserve des conventions internationales, l'Impôt sur le Revenu des
Personnes Physiques est calculé par application du barème ci-après sur le revenu net global arrondi au
millier de francs inférieur:

- De 0 à 2.000.000..................................................................................................................10%
- De 2.000.001 à 3.000.000....................................................................................................15%
- De 3.000.001 à 5.000.000....................................................................................................25%
- Plus de 5.000.000.................................................................................................................35%

Plus concrètement, considérons ce cas d’école de quelqu’un qui a un salaire Brut de 700.000 F/mois,
une pension civile de 18.160 F/mois, des taxes communales de 2.500 F, et une retenue audiovisuelle
de 13.000 F. Son salaire mensuel devrait se calculer de la manière suivante :

Brut : 700.000
Salaire imposable : Brut – (Brut x 30 %) – 18.160 = 700.000 – 210.000 – 18.160 = 471.840
IRPP = 471.840 x 10% = 47.184
CAC = 47.184 x 10% = 4.718
CFC = 700.000 x 1% = 7.000
TC = 2.500
RAV = 13.000
Pension civile = 18.160

Net à percevoir = 700.000 – (47.184 + 4.718 + 7.000 + 2.500 + 13.000 + 18.160) = 607.438 FCFA

Voilà comment le salaire doit être calculé par CAMTEL, ce qui, j’en ai bien peur, n’est peut-être pas
toujours le cas, vu que nous avons même découvert des cas où nos retenues étaient calculées
directement sur la base du Brut, où le salaire imposable était tout simplement égal au Brut.

Ce faisant, des retenues – qui ne sont d’ailleurs certainement pas reversées au trésor public, ce
qui s’apparenterait bien à un détournement de deniers publics – sont abusivement opérées
mensuellement sur les salaires du personnel, engendrant des milliards et des milliards de
manques à gagner pour ce dernier, sommes colossales dont la Justice gagnerait à déterminer la
destination finale, tout en prenant les mesures indispensables pour que le personnel ainsi grugé
puisse rentrer dans ses droits. A l’examen, on s’aperçoit d’ailleurs que ces prélèvements
irréguliers ont considérablement augmenté après l’arrivée de monsieur David NKOTO EMANE à
la tête de CAMTEL.

(xxiii) Les pertes afférentes aux marchés passés en marge de la réglementation

Une bonne illustration de l’exécution, en marge de la réglementation, des marchés en question, c’est
par exemple :

1 L’Avenant N°1 au Marché N° 2003/17/AO/DG/CPM/CAMTEL, destiné à l’achat d’équipements


ADSL, dans un marché de fourniture et d’installation des liaisons de transmissions, d’un

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montant de 789.716.118 FCFA TTC [Cf. note de présentation N° 255/DG/DAG/SAM/SM (Pièce
N°4), Avenant N°1 (Pièce N°5)] ;
2 La correspondance du Président de la CPM-AG adressée au DG de CAMTEL, en rapport
avec le « Réexamen d’un projet d’avenant » [Cf. correspondance N° 1013/CPM-AG (Pièce
N°2)] et
3 Le Certificat de Réception Provisoire délivré unilatéralement à ALCATEL par David NKOTO
EMANE, depuis la France, en violation flagrante des dispositions réglementaires [Cf. certificat
de réception provisoire (Pièce N°3)].

Pour avoir une petite idée de ce qui se passe à CAMTEL, vous voudrez bien vous référer à la première
Dénonciation de monsieur David NKOTO EMANE et Cie (Pièce N° 8), eux qui piétinent allégrement
aussi bien la réglementation que la législation en matière de passation des marchés publics et qui, en
conséquence, devraient nécessairement en payer le prix, à moins qu’ils ne soient au-dessus des Lois,
comme cela semble être le cas depuis bien des années déjà.

CRY, THE BELOVED COUNTRY.

Conclusion :
A la lumière de tout ce qui précède, force est de reconnaître que M. Richard MAGA, l’Adjoint de David
NKOTO EMANE à la tête de CAMTEL, avait parfaitement raison, quand il attirait l’attention de ce
dernier sur les risques, sérieux, de « franchissement du seuil d’irréversibilité des tendances »
auquel ce dernier, par ses agissements d’un autre genre, et même d’un autre temps, faisait courir à
ladite entreprise [Cf. correspondance N° 003/DG/DGA1 (Pièce N°1)]. Comme vous avez pu le
constater, ledit seuil a été franchi depuis plusieurs années déjà.

Seulement ce dernier, convaincu qu’il est, d’être au-dessus des lois, a continué à n’en faire qu’à sa tête,
en foulant joyeusement la législation et la réglementation aux pieds [Cf. correspondance N° 1013/CPM-
AG (Pièce N°2), certificat de réception provisoire (Pièce N°3), note de présentation N°
255/DG/DAG/SAM/SM (Pièce N°4), Avenant N°1 (Pièce N°5), Seconde Dénonciation de Monsieur
David NKOTO EMANE et Compagnie].

Au vu de l’ampleur du désastre, il est de la plus haute urgence que des mesures conservatoires soient
prises par le Tribunal Criminel Spécial, afin de juguler l’hémorragie dont CAMTEL est victime depuis
plusieurs années déjà, en commençant par interdire tout nouvel investissement à CAMTEL, le temps
pour le Chef de l’Etat de se résoudre à mettre David NKOTO EMANE hors d’Etat de nuire.

Cela étant, il appartient au Chef de l’Etat de décider si tous les sacrifices financiers consentis par l’Etat
et, à travers lui, par le contribuable, doivent être passés par pertes et profits, et dans ce cas, ce qu’il
compte faire des près de 3.000 individus qui travaillent à CAMTEL, si jamais ladite entreprise devait finir
par déposer le bilan, à l’instar à ce qui est arrivé à l’opérateur historique du Nigeria, NITEL, ou encore à
celui de la Guinée Conakry, SOTELGUI.

En effet, c’est à lui qu’il appartient de prendre les dispositions nécessaires pour s’assurer que l’expertise
dont disposent nos compatriotes, qui d’ailleurs, pour la plupart ne cherchent qu’à contribuer à la marche
vers l’émergence de leur pays, est effectivement mise au service de ce dernier [Cf. Contribution à la
relève de certains des défis auxquels notre pays est confronté (Pièce N° 80)].

Communication des pièces justificatives de mes dénonciations de M. David NKOTO EMANE et Compagnie. Par M. Ondoua Ella G. Page 63
A l’issue de cet exercice des plus fastidieux, et à la limite écœurant, compte tenu de l’ampleur du
préjudice causé à leur propre pays par quelques individus, qui s’estiment d’ailleurs au-dessus des Lois
jusqu’à ce jour, nous osons espérer pouvoir faciliter la tâche à la Justice, le caractère technique du
domaine des télécommunications ne laissant pas entrevoir, de prime abord, le caractère impressionnant
des préjudices qu’il peut causer à un Etat.

Veuillez agréer, monsieur le Procureur Général, l’expression de notre parfaite considération.

ONDOUA ELLA G.
Copies à :
- S.E. M. Paul BIYA, S/C CONSUPE
- CONSUPE

PJ :
- correspondance N° 003/DG/DGA1 (Pièce N°1)
- correspondance N° 1013/CPM-AG (Pièce N°2)
- certificat de réception provisoire (Pièce N°3)
- note de présentation N° 255/DG/DAG/SAM/SM (Pièce N°4)
- Avenant N°1 (Pièce N°5)
- Plan de redressement de CAMTEL (Pièce N°6)
- Mise en service de la liaison par libre optique Yaoundé-Douala (Pièce N°7)
- Dénonciation de David NKOTO EMANE et compagnie (Pièce N°8)
- Vandalisme accru sur notre réseau filaire (Pièce N°9)
- Commentaires sur le document intitulé « L’AVENIR DE CAMTEL » (Pièce N°10)
- Sécurisation de la gestion des fonds et des valeurs dans les Agences Commerciales CTPhone
(Pièce N° 11)
- Avenant, marché FH SDH Sud (Pièce N° 12)
- Départ volontaire (Pièce N° 13)
- Accusé de réception (Pièce N° 14)
- Audit et Contrôle des travaux de pose de 3.200 Km de Câbles à Fibres Optique au Cameroun :
Contrexpertise (Pièce N° 15)
- Paiement de mes arriérés et droits (Pièce N° 16)
- Correspondance N° 031 750 d’Afriland First Bank (Pièce N° 17)
- Correspondance N° 383/DG/DF/STR de CAMTEL (Pièce N° 18)
- Correspondance N° 065/DG/DF/STR de CAMTEL (Pièce N° 19)
- Avis d`Appariement de la Société Financière Africaine (Pièce N° 20)
- Préparation de la Mission d’Audit et de Contrôle du Backbone National en Fibre Optique :
Documents de Travail (Pièce N° 21)
- Proposition Technique Audit Backbone National en Fibre Optique de CAMTEL (Pièce N° 22)
- Coopération avec MTN en matière de transmissions (Pièce N° 23)
- Spécifications Techniques Particulières des Liaisons de Transmissions Hertziennes (Pièce N° 24)
- Acceptance Test Procedure for the Transmission links (Pièce N° 25)
- Cameroun - Accès internet: MTN accuse le gouvernement (Pièce N° 26)
- Cameroun - Télécommunications: 3 milliards de FCFA supplémentaires pour déployer la fibre
optique (Pièce N° 27)

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- Cameroun: Camtel, CRTV, SNH et CDC à la tête du top 10 des entreprises qui ne reversent pas les
cotisations sociales pour leurs employés à la CNPS (Pièce N° 28)
- Cameroun : le top 10 des entreprises qui ne reversent pas les cotisations sociales de leurs
employés (Pièce N° 29)
- Cameroun : MTN justifie sa mauvaise qualité de service et défend sa cause pour la 3G devant des
députés (Pièce N° 30)
- Annexe sur Fibres Optiques Ydé-Dla et Nanga Eboko (Pièce N° 31)
- Informations trimestrielles de l’ART sur le marché de la téléphonie mobile. Deuxième et troisièmes
trimestres 2010 (Pièce N° 32)
- Données Statistiques Trimestrielles de l’ART 2013 (Pièce N° 33)
- mail au Dg sur les coupeurs de câbles et la descente sur Edéa et Douala (Pièce N° 34)
- Mail au DG : Enquêtes sur les vols de câbles (Pièce N° 35)
- Coupures de câbles au réseau (Pièce N° 36)
- Lutte contre les vols de câbles au réseau (Pièce N° 37)
- Activités des services en charge de la Sécurité (Pièce N° 38)
- Négociations avec MTN sur les tarifs à l’international (Pièce N° 39)
- Dossier de Presse rendu public par l’ART, à l’occasion du point de presse du Ministre des Postes et
Télécommunications tenu le 24 septembre 2014, (Pièce N°40)
- Extrait d’un compte-rendu hebdomadaire du Projet d’extension du réseau CAMTEL de 300.000
lignes additionnelles de CDMA2000 (Pièce N° 41)
- Franck Emmanuel Biya et les faux 100 milliards: Qui veut éteindre la flamme? (Pièce N° 42)
- Affaire des titres de CAMTEL et de la CNPS: Un groupe d'avocats vole au secours de Franck BIYA
(Pièce N° 43)
- Controverse autour des 100 milliards: Deux experts décortiquent l’affaire Franck Biya (Pièce N° 44)
- Restitution des faits : Pas de malversations de Franck Biya sur les titres CAMTEL (Pièce N° 45)
- Vente des titres de CAMTEL: Le Plan mafieux en exécution (Pièce N° 46)
- Polémique sur l'affaire des titres obtenus par Franck BIYA: La vérité des chiffres (Pièce N° 47)
- Affaire Franck Biya: La Réponse Du Minfi (Pièce N° 48)
- Jacques FAME NDONGO sur l'affaire des 100 milliards (Pièce N° 49)
- Cameroun : les entreprises publiques obtiennent de «piètres résultats», selon le FMI (Pièce N° 50)
- CAMTEL: Corruption et Favoritisme à ciel ouvert - Nkoto Emane recrute les épouses des
collaborateurs du chef de l'Etat pour camoufler des actes de filouterie (Pièce N° 51)
- Contrat 300K (Pièce N° 52)
- Décision N° 0000064_ART_DG_DAJCI_SDAJPC_SCO du 22 juin 2011 Portant sanction de
l’Opérateur ORANGE Cameroun (Pièce N° 53)
- Décision N° 00000228/ART/DG/DAJPC/SDAJ/SCO du 18 décembre 2013 Portant sanction de la
société AES/SONEL, pour exploitation d’un réseau privé indépendant sans autorisation (Pièce N°
54)
- Exposé des Motifs de la décision portant sanction de la société AES/SONEL pour exploitation d’un
réseau privé indépendant sans autorisation (Pièce N° 55)
- Cameroun - Fibre optique: Comprendre la situation de monopole au Cameroun (Pièce N° 56)
- Cameroun : les impayés des administrations publiques plombent les recettes fiscalo-douanières
(Pièce N° 57)
- Cameroun: Deux opérateurs épinglés pour installation frauduleuse de la fibre optique (Pièce N° 58)
- Cameroun : l’ART met en garde AES Sonel et Créolink qui déploient la fibre optique sans
autorisation (Pièce N° 59)
- Cameroun : la Fondation MTN a déjà connecté 60 000 élèves et 4000 enseignants aux TIC (Pièce
N° 60)
- Cameroun : « le budget de l’Etat est sous pression », selon le FMI (Pièce N° 61)

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- Nécessité impérieuse de mettre un terme à la tentative de CAMTEL de mettre en œuvre un réseau
GSM (Pièce N° 62)
- Zambie: une facture du chinois ZTE gonflée de 13 à 210 millions de dollars ! (Pièce N° 63)
- Zambie: le gouvernement résilie le contrat controversé avec le chinois ZTE (Pièce N° 64)
- Cameroun : polémique autour de l’attribution d’un marché des télécoms à la société chinoise ZTE
(Pièce N° 65)
- Cameroun: Télécommunications - Controverse autour d'un marché de 224 milliards de FCFA
(Pièce N° 66)
- Camtel va accroître les capacités de MTN Cameroon sur la fibre optique (Pièce N° 67)
- China Mobile premier opérateur télécom mondial. MTN dans le top 15 (Pièce N° 68)
- Chinafrique : donner un poisson ou apprendre à pêcher ? (Pièce N° 69)
- Extension du 117, numéro d’urgence de la Police congolaise, dans les départements de Pointe-
Noire & du Kouilou (Pièce N° 70)
- Mise en place du réseau des télécommunications d’urgence: Le Cameroun recherche des
entreprises spécialisées dans le domaine (Pièce N° 71)
- Boucle optique de Yaoundé : le tracé est connu (Pièce N° 72)
- Cahier des charges de la mise sur pied d’un Réseau national des télécommunications d’urgence au
Cameroun (Pièce N° 73)
- Avis International à Manifestation d’intérêt N° 00000045/AIMI/MPT/SG/DIR Du 29 Juin 2012 pour la
présélection des entreprises spécialisées en vue de la construction du Réseau National des
Télécommunications d’Urgence du Cameroun (Pièce N° 74)
- Extrait de l’Appel du Jugement de l'affaire relative au règlement de mes droits par CAMTEL (Pièce
N° 75)
- Contribution à la relève de certains des défis auxquels notre pays est confronté (Pièce N° 76)
- La boucle optique de Douala opérationnelle (Pièce N° 77)
- Contrat NBN (Pièce N° 78)
- Décision N° 380/DG Portant création d’un Groupe de Travail chargé de l’acquisition d’un système
de supervision du backbone optique de CAMTEL (Pièce N° 79)
- Décision N° 399/DG Portant création d’un Programme désigné « National Brodband Network »
(Pièce N° 80)
- Décision N° 052/DG Portant désignation des Chef de Projet du Programme NBN « National
Brodband Network » (Pièce N° 81)
- Price Summary for Cameroon NBN Project (Pièce N° 82)
- Le Cameroun vise Main One, son troisième câble sous-marin à fibre optique (Pièce N° 83)
- Le Cameroun va se connecter au câble sous-marin à fibres optiques MAIN ONE (Pièce N° 84)
- France Télécom – Orange annonce la mise en service du câble sous-marin ACE pour les 13
premiers pays (Pièce N° 85)
- 77 milliards pour la construction d’un Réseau de télécommunications d'urgence (Pièce N° 86)
- 104,2 milliards de FCfa d’Eximbank et de la BID pour développer la pêche, l’élevage et les
Télécoms au Cameroun (Pièce N° 87)
- Cameroun: 14 milliards de F pour booster les capacités de la Fibre optique (Pièce N° 88)
- L’Etat camerounais rétrocède le câble sous-marin Wacs à l’opérateur public Camtel (Pièce N° 89)
- Cameroun: Camtel dote 31 de ses 800 sites télécoms en panneaux solaires pour 1,987 milliard
FCFA (Pièce N° 90)
- L’opérateur camerounais des télécoms Camtel se met à l’énergie solaire (Pièce N° 91)
- Cameroun - Télécommunications: Comment l’Etat s’est offert le WACS (Pièce N° 92)
- Camtel sera le 4eme opérateur mobile au Cameroun (Pièce N° 93)
- Quelques bulletins de paie (Pièce N° 94)
- Discours DG 1er Mai 2011 (Pièce N° 95)

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- Stratégie de défense des intérêts de CAMTEL dans l’affaire CAMTEL C/ Instigateurs des actes de
vol et de destruction de biens dans son réseau de câbles (Pièce N° 96)
- Mtn Cameroon prêt à investir 600 milliards de francs Cfa, si… (Pièce N° 97)
- Institutions: Pour comprendre l'affaire des titres de Camtel (Pièce N° 98)
- La mise à niveau du câble sous-marin SAT-3/WASC/SAFE est achevée (Pièce N° 99)

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