Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Laconcordancedestemps
Laconcordancedestemps
DÉFINITION - La concordance des temps est le rapport qui existe entre le temps du verbe de la
proposition subordonnée et le temps du verbe de la proposition principale ; il y a trois sortes de rapports
qui peuvent exister entre ces propositions :
1. Le rapport de simultanéité - l’action du verbe de la subordonnée a lieu en même temps avec l’action
du verbe de la principale ;
2. Le rapport d’antériorité - l’action du verbe de la subordonnée a eu lieu dans le passé par rapport à
l’action du verbe de la principale ;
3. Le rapport de postériorité - l’action du verbe de la subordonnée aura lieu dans le futur par rapport à
l’action du verbe de la principale.
Pour pouvoir appliquer les règles de la concordance des temps, il faut se poser trois questions :
Pour mieux comprendre les règles de la concordance des temps, il est bon de savoir séparer la
concordance des temps à l’indicatif de la concordance des temps au subjonctif.
B. le verbe de la proposition principale est à un temps passé (passé simple, passé composé, imparfait,
plus-que-parfait).
Étant donné qu’en roumain on emploi exactement les mêmes temps, la règle de la concordance des
temps de l’indicatif dans le cas où le verbe de la principale se trouve au présent, ne constitue pas une
difficulté.
La situation est différente dans le cas où :
B. le verbe de la principale est au passé ; on emploi dans la subordonnée :
1. l’imparfait pour exprimer une action simultanée :
Je savais qu’il travaillait bien.
2. le plus-que-parfait pour exprimer une action antérieure :
Je savais qu’il avait bien travaillé.
3.le conditionnel présent (le futur dans le passé - le verbe « aller » à l’imparfait plus l’infinitif du
verbe) pour exprimer une action postérieure :
Je savais qu’il travaillerait bien.
Je savais qu’il allait bien travailler.
Il ressort que les temps employés dans la subordonnée en français ne sont pas les
mêmes qu’on emploie généralement en roumain :
S. présent imparfait
A. passé composé plus-que-parfait
P. futur conditionnel présent
(futur dans le passé)
OBS. La règle de la concordance des temps à l’indicatif est appliquée lorsqu’on a les deux conditions :
a) Le verbe de la proposition principale doit être un verbe de la pensée, de la déclaration, du savoir
ou de l’opinion ;
b) La proposition subordonnée doit être la complétive de la principale introduite par la conjonction
QUE ou une complétive interrogative indirecte introduite par la conjonction SI (qui dans ce cas
n’est pas un si conditionnel, mais un si dubitatif ou interrogatif) ou par un adverbe interrogatif,
comme : pourquoi, quand, où, comment, combien, qui, que, etc.
Pour mieux comprendre et savoir ce problème de grammaire, voici les principaux verbes introducteurs
qui expriment la pensée, la déclaration, la connaissance ou l’opinion :
Affirmer, apprendre, communiquer, constater, croire, décider, déclarer, demander, dire, écrire,
espérer, être d’avis, être sûr, jurer, lire, penser, promettre, raconter, répondre, savoir, se figurer,
s’imaginer, voir, etc.