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Bâle III

Tour d’horizon

FUSL
D.E.S. en gestion des risques financiers
Gestion des risques et ALM
Année académique 2012 – 2013
Yves MATHIEU
Agenda

• Introduction
• Bâle II
• Bâle III
• Conclusion générale

2
Agenda

• Introduction
• Le métier de banquier
• Les risques
• L’évolution
• Bâle II
• Bâle III
• Conclusion générale

3
Les fonctions essentielles et rôles d’une banque

• Fonctions
• Collecter des fonds (par exemple l’épargne)
• Remployer les fonds (par exemple l’octroi de crédits)
• Assurer les paiements (nationaux et à l’étranger)
• Exercer un rôle de courtier et/ou de mandataire
• Rôles
• Création de monnaie
• Transformation
• Conséquence(s) : surveillance par les autorités de tutelle et prise en
compte à partir du nouveau cadre de Bâle III des aspects macro-
prudentiels

4
Positionnement des banques

• Finance directe
Les agents économiques entrent directement en relation entre
eux sur les marchés des capitaux
• Finance indirecte
L’intervention d’une institution financière résout les
imperfections de la finance directe

5
Secteur Réel Secteur Financier Secteur Réel
Déficit Surplus
Courtage & Commissions
Cash
Investis. Besoins Cash Dette et
productifs Financemt Contrat X Contrat X Capital
Marché des activités
de courtage
C C Revenus de Courtage C C
o A & Commissions A o
n S S n
t H H t
r r
a Intermédiation a
t Contrat Contrat t

Z Z Y Y

Marché de l’intermédiation
Revenus d’intermédiation

6
Organisation et surveillance du secteur financier

• Contrôle prudentiel
(Rôle de transformation)
• Contrôle économique
(Rôle de création de monnaie)
• Contrôle de l’information publiée
• Problèmes
• Identification et classification des risques
• Emergence du concept « macroprudentiel »
Les règlementations microprudentielles et la politique monétaire
ne suffisent plus à garantir la stabilité financière

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Agenda

• Introduction
• Le métier de banquier
• Les risques
• L’évolution
• Bâle II
• Bâle III
• Conclusion générale

8
Identification

• Risques financiers
• Risques opérationnels
• Risques métiers
• Risques exogènes

9
Identification

• Risques financiers • Structure du bilan


• Risques opérationnels • Structure du compte de résultat
• Risques métiers • Adéquation des fonds propres
• Risques exogènes • Risque de crédit
• Risque de marché (y compris le
risque de change)
• Risque bancaire
• Risque de liquidité
• Risque de taux d’intérêt

10
Identification

• Risques financiers • Fraude interne


• Risques opérationnels • Fraude externe
• Risques métiers • Pratiques internes
• Risques exogènes • Pratiques externes
• Dommages aux biens
• Défectuosités
• Défaillances dans l’exécution

11
Identification

• Risques financiers • Risque législatif


• Risques opérationnels • Risque prudentiel
• Risques métiers • Infrastructure financière
• Risques exogènes • Risque systémique

12
Identification

• Risques financiers • Risque politique


• Risques opérationnels • Risque de contagion (dominos)
• Risques métiers • Risque de crise bancaire
• Risques exogènes • Autres risques exogènes

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Agenda

• Introduction
• Le métier de banquier
• Les risques
• L’évolution
• Bâle II
• Bâle III
• Conclusion générale

14
Evolution
Le Comité de Bâle

• Création en 1974, sous l’impulsion de la BRI, par les gouverneurs des


banques centrales du G10 suite à la faillite de la banque allemande
Bankhaus Herstatt
• Participants (fondateurs/aujourd’hui) : Argentine, Belgique, Brésil,
Canada, Chine, France, Allemagne, Hong-Kong, India, Indonesia,
Italie, Japon, Corée, Luxembourg, Mexique, Pays-Bas, Russie, Arabie
Saoudite, Singapour, Afrique du Sud, Espagne, Suède, Suisse, Turquie,
Royaume-Uni et les Etats-Unis
• Mission initiale : garantir la stabilité du système bancaire international
en fonction de deux principes fondamentaux
• Tous les systèmes bancaires y sont soumis
• La supervision doit être conforme pour toutes les banques qui
opérent de manière internationale
• Son objectif est de fournir des standards internationaux à implémenter
par les autorités nationales
15
Adéquation des fonds propres
Evolution
12/09
Publication du
document de
consultation Bâle 3
07/88 12/96 06/04 12/07 12/11 01/19
Publication Publication de Publication Implémentation Implémentation Implémentation
de Bâle 1 l’amendement de Bâle 2 des méthodes des règles pour le complète de Bâle 3
risques de marché avancées Bâle 2 trading

12/97 07/09 01/13


Implémentation Publication des Début de
de l’amendement règles révisées l’implémentation
risques de marché pour le trading et de Bâle 3
la titrisation

12/92 12/06 11/10


Implémentation Implémentation Approbation de
complète de de Bâle 2 Bâle 3 par le G20
Bâle 1 Source BIS

16
Un voyage vers Bâle I en 1988

• 1973 – Fin des accords de Bretton Woods après la décision en 1971 de


laisser flotter le dollar sur les marchés des changes
• 1974 – Le cas Herstatt : faillite de la Herstatt Bank causée par un
“settlment risk” sur le marché du change DEM/USD, qui donne lieu à
la crétation du Comité de Bâle par le G10 fin 1974
• 1980 – Début de la crise des “Savings and Loans”
• 1982 – Crise mexicaine
• 1983 – International Lending and Supervisory Act (ILSA) qui
détermine un exigence de fonds propres à 5,5% du total des actifs
• 1986 – Dernier acte de la crise des S&L : près de 1 000 institutions
sont concernées (47%) dont 441 sont insolvables
• 1987 – Crash de la bourse (black Monday)

17
Evolution

Principe
3-6-3

Libéralisation
1988: Traité Bâle 1

1960 1970 1980 1990

1974:
Bankhaus
Herstatt 1974: mise en place
du Comité de Bâle
par le G10 1990: application de
Bâle 1 par 100 pays

18
Evolution
Le Traité Bâle I

Ratio de fonds propres


=
Fonds propres
Risque de crédit + Risque de marché

• Fonds propres : tier 1, tier 2 et tier 3


• Ratio : 8%, dont le tier 2 est maximum égal à 100 % du tier 1
• Risque de crédit : ensemble des risques pondérés
• Risques pondérés : en fonction des recommandations du Comité
• OCDE – Non-OCDE
• 0%, 20%, 50%, 100%

19
Evolution
Le Traité Bâle I
Catégories d'actifs Montant
Montants Pondération
ajusté
Caisse 100 0 0
Dépôts interbancaires 800 20% 160
Titres émis par des
gouvernements OCDE 1000 0 0
Titres émis par des
gouvernements non-OCDE 500 100% 500
Crédits hyppothécaires 1500 50% 750
Autres crédits 1100 100% 1100

Total 5000 2510

Engagements hors-bilan: Montant Coeff.


Crédits documentaires 200 20% 100% 40
Facilités 300 50% 100% 150

TOTAL 2700
Capital requis: 8%
Capital minimum 216

20
Evolution
Le Traité Bâle I

• Drivers • Traité Bâle 1


• Situation des banques • Standards de capital
japonaises dans le courant minimum pour la
des années 80 couverture du risque de
• Compétition internationale crédit
exacerbée • Deux principaux standards
• Manque d’encadrement au exigés
niveau de la gestion du • Ratio Cooke
risque de crédit • Ratio de transformation

21
Evolution
L’amendement de 1996

• Introduction de la composante « risques de marché dans les exigences


de fonds propres
• Risque de marché pour :
• Le portefeuille commercial (trading book)
• Le risque de change et le risque sur matière premières
(commodities) pour l’ensemble des activités
• Le risque de marché peut être calculé selon :
• La méthode standard
• Les modèles internes (évolution fondamentale)

22
Evolution
Le Traité Bâle I

• Structure à trois étages


• Comité de Bâle : recommandations et bonnes pratiques
• Communauté Européenne : directives
• Pays membres : circulaires (en Belgique) – lois – règlements – etc.

23
Evolution
Le Traité de Bâle I – Conclusion

• Valeur ajoutée du traité


• Renforcement de la solvabilité des banques et de la solidité du
secteur financier international par :
• Accroissement du niveau des fonds propres pour les
institutions qui opèrent internationalement
• Lignes directrices claires et cohérentes pour l’ensemble des
intervenants
• Mise en place d’un « Level Playing Field »

24
Evolution
Le Traité de Bâle I – Conclusion

• Faiblesses
• Évolution du niveau de gestion des risques de crédit (modélisation)
• Utilisation de plus en plus poussée de techniques de réduction des
risques de crédit par transfert – création d’arbitrages
réglementaires
• Absence de la prise en compte du risque opérationnel
• Distorsion entre le niveau de risque économique et la couverture
par les réserves réglementaires

25
Evolution
Le Traité de Bâle I – Conclusion

• Conclusion finale en 1998


• Le traité Bâle 1 devient obsolète
• Nécessité de revoir le traité en tenant compte de tous les éléments
de gestion des risques avec comme particularités
• Réduction et/ou pénalisation de l’uniformisation par
l’individualisation de l’analyse des institutions et de leur
approche de la gestion des risques
• Maintien des niveaux de fonds propres d’une manière globale
dans le secteur financier

26
Agenda

• Introduction
• Bâle II
• Organisation
• Pilier 1
• Pilier 2
• Pilier 3
• Bâle III
• Conclusion générale

27
Bâle II – Principes

• Les 3 piliers
• Pilier 1 : exigences de fonds propres minimum
• Pilier 2 : processus de supervision
• Pilier 3 : discipline de marché
• Processus de réduction (mitigation) des risques
• Couverture des risques résiduels
• Réduction des exigences de fonds propres
• Équilibre entre précision et complexité

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Bâle II – Principes

• Renforcement du rôle des trois piliers


• Pilier 1 : exigences de fonds propres – approches évolutives
• Risque de crédit
• Risque opérationnel
• Risque de marché
• Pilier 2 : 4 principes
• Évaluation interne
• Processus de contrôle de la supervision
• Niveau des fonds propres
• Intervention des superviseurs
• Pilier 3 : transparence

29
Bâle II – Principes

• Liens entre les 3 piliers


• Pilier 1 : exigences de fonds propres
Mesure des risques et de leurs composantes
Prise en compte des techniques de réduction (mitigation)
Approche quantitative
• Pilier 2 : processus de contrôle
Examen de la qualité de la gestion et de l’information relative aux
risques
Approche qualitative
• Pilier 3 : transparence
Publication consolidée des niveaux de fonds propres et de
l’exposition aux risques

30
Bâle II - Evolution

Nov: QIS2,5

principe Oct: QIS3


3-6-3 1988: Traité Bâle I
Dec: Finalisation du
nouveau Traité
Libéralisation Avr&Mai: QIS1,2

Jan/2001: CP2 Jan: Bâle II


entrée en vigueur

1960 1970 1980 1990 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

June/1999: CP1
1996: Risque de
July: résultats
marché
du QIS3
May: Release du CP3
1974:
Bankhaus 1990: application de
Herstatt Jan: démarrage
Bâle 1 par 100 pays
des tests en
1974: mise en place parallèle
du Comité de Bâle
31
par le G10
Bâle II
La consultation du secteur

• CP1 : juin 1999


• CP2 : janvier 2001
• CP3 : mai 2003

32
Bâle II
Les études quantitatives (QIS)

• Objectif : récolter l’information pour vérifier si la proposition de


nouveau Traité rencontre les objectifs du Comité.
• QIS 1 : avril/mai 2001
Sous forme de questionnaire et de réponse aux FAQ.
• QIS 2 : avril 2001
Concentration sur le risque opérationnel
• QIS 3 : annoncé en octobre 2002
• Suivi de la consultation du CP3

• Résultats QIS 1 et QIS 2


• Ne sont pas en lignes avec les attentes
Les méthodes IRB nécessitent plus de fonds propres que la
méthode standard ?

33
Bâle II – Résultats des QIS

The calibration intended in CP 2 QIS2 results


(January 2002) (Spring 2002)
G10 average, after incorporating some
130 of the working paper proposals
120 130
110 120
100 110
90 100
80 90
Operational Operational
70 80
risk 70
risk
60
50 60
40 Credit 50 Credit
30 risk 40 risk
30
20
20
10
10
Foundation
Standardised

Standardised
Current
Accord

Approach

Foundation
0

Current
Accord

Approach
IRB

IRB
Source: CBF

34
Bâle II – Calibration selon la consultation

QIS2 results Review of the The calibration aimed at


(Spring 2002) Standardised for in CP3
G10 average, after incorporating some Approach
of the working paper proposals calibration 130
120
130 110
120
100
110
90
100
80
90
Operat. QIS2.5(Nov.2001) 70 Operat.
80
risk 60 risk
70
60 50
50 Credit 40
Credit
40 risk QIS3(Oct.2002) 30 risk
30 20
20 10
10

Standardised
0

Foundation
Standardised

Foundation

Current
Accord
Further

Approach
Accord
Current

Approach

review of the

IRB
IRB
IRB

calibration

Source: CBF

35
Bâle II – 3ème consultation (mai 2003)

• Implémentation progressive
• Risque de crédit
• Risque opérationnel
• Ajustement des exigences minimum à ce qui est praticable
• Renforcement du rôle du second pilier
• Approches différenciées
• Spécificités locales (institutions ou pays)
• Nouvelles approches
• Risque de crédit
• Risque opérationnel

36
Bâle II – 3ème consultation et QIS

• Objectif du QIS 3
• Test du troisième document de consultation CP3
• Couverture de tous les risques (crédit et opérationnel), selon les
différentes approches
• Analyse de tous les portefeuilles

• Résultats (confirmation des positions prises dans le CP3)


• Exigences de fonds propres moindre pour les méthodes avancées
• Définition de catégories de risques (Nations et Banques –
Corporate – PME & retail)
• Qualité des données très variable
• Evolution de la mesure du risque opérationnel (peu de données)

37
Bâle II – Europe

Information du parlement européen

Etude de l’impact de Bâle sur les PME européenne


Entrée en vigueur de Bâle II
Entrée en vigueur de CRD

Présentation du projet de directive au parlement européen.

2003 2004 2005 2006 2007


Elections européenne.
Publication de la directive CRD
avec un délai de 12 mois pour
Adoption du rapport du parleentaire européen la transcription dans la législation des pays membres
Alexander Radwan.

Date prévue pour les débats au parlement pour mise en


vote de la proposition à l’été 2005.

38
Agenda

• Introduction
• Bâle II
• Organisation
• Pilier 1
• Pilier 2
• Pilier 3
• Bâle III
• Conclusion générale

39
Pilier 1 – Couverture

• Risque de crédit
• Risque opérationnel
• Risque de marché

• Dans l’Accord, présentation du risque de crédit différente


• Expositions non structurées
• Titrisation

40
Pilier 1 – Risque de crédit

• Définition
Le risque de crédit résulte de la détérioration de la capacité de crédit
d’un emprunteur jusqu’à un défaut final
• Il comprend :
• Le risque de contrepartie
Risque de perte dû à un défaut de la contrepartie par rapport à ses
obligations contractuelles
• Le risque d’échange (settlement)
Risque de perte dû à une inadéquation entre paiement et livraison
• Le risque pays
Risque de perte dû à des situations politiques et/ou économiques
dans un pays donné

41
Pilier 1 – Risque de crédit

• Définition de la notion de défaut (principalement défini au niveau de


l’approche basée sur les modèles internes)
Il y a défaut lorsque :
• Le débiteur à un retard de plus de 90 jours pour le paiement
• Du principal et/ou
• Des intérêts et/ou
• Des commissions
• Le débiteur ne pourra faire face à ses obligations sans mesures
prises par la banque, comme par exemple la réalisation des
garanties

42
Pilier 1 – Risque de crédit
Evolution

• Possibilité de choisir entre différentes méthodes d’évaluation du


risque, à des niveaux de complexité différents
• Les institutions qui font appel à des méthodes plus avancées et qui dès
lors sont susceptibles de mesurer avec précisions les différentes
composantes du risque de crédit seront récompensées par des
exigences moindre de fonds propres
• Des exigences moindres de fonds propres signifient qu’ils peuvent être
libérés pour d’autres buts

43
Pilier 1 – Risque de crédit
Approches possibles

• Approche standardisée
• Simple
• Complète
• Approches basées sur des évaluations internes (IRB)
• « Foundation »
• Avancées

44
Pilier 1 – Risque de crédit
Réduction des risques

• Principe
Les méthodes de réduction des risques (mitigation) jouent un rôle
important dans le calcul des exigences de fonds propres
• Instruments
• Garanties (et) dérivés de crédit
• Collatéral
• Compensation
• Objectifs
• Traitement approprié des risques résiduels
• Réduction des exigences de fonds propres
• Equilibre entre précision et complexité

45
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche standardisée – Classes d’actifs

• Expositions individuelles • Autres


• Souverains • Créances impayées
• Pouvoirs publics • Autres
• Banques de développement • Eléments hors-bilan
• Banques
• Titrisation
• Entreprises d’investissement
• Corporate
• Agrégats
• Retail
• Portefeuilles couverts par des
garanties foncières privées
• Portefeuilles couverts par des
garanties foncières
commerciales

46
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche standardisée

• Fonds propres minimum = actifs pondérés (par le risque) x 8 %


• Actifs pondérés = exposition x pondération de risque
• Exposition nette = exposition brute – provisions
• Pondération
• Externe via ECA et ECAI
ECA : Export Credit Agency (Ducroire)
ECAI : External Credit Assesment Institution (Moodys, S&P,
Fitch)

47
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche standardisée

• Critères d’éligibilité pour les agences externes ECAI


• Objectivité
• Indépendance
• Accès international et transparence
• Exigences de publication d’information
• Ressources suffisantes
• Crédibilité
• Les autorités de contrôle nationales sont responsables pour
l’évaluation de l’égibilité des ECAI

48
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche standardisée – Catégories de notation

Investment Grade Speculative Grade


S&P a.o. Moody´s Meaning S&P a.o. Moody´s Meaning
Best Quality, BB+ Ba1 Payment
AAA Aaa Extremely BB Ba2 probability,
strong BB- Ba3 Uncertainty
AA+ Aa1 B+ B1
Claims with high
AA Aa2 High Quality B B2
risk
AA- Aa3 B- B3
A+ A1 High CCC+ Caa1
Actual
A A2 repayment CCC Caa2
susceptibility to
A- A3 capacity CCC- Caa2
default
BBB+ Baa1 Adequate CC
BBB Baa2 repayment C Ca
Default
BBB- Baa3 capacity D
Source IBM

49
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche standardisée – Pondération
réglementaire, expositions individuelles
Risk Weight

Assessment
Claim
ECA 1 2 3 3–6 7
Sovereigns 0% 20% 50% 100% 150%

Rating
Claim AAA A+ to BBB+ BB+ to Unrate
Below B-
B- Unrated
to AA-
AA- A- to BBB-
BBB- B- d
Sovereigns 0% 20% 50% 100% 150% 100%
Option 1a 20% 50% 100% 100% 150% 100%
ECAI
Banks Option 2b 20% 50% 50% 100% 150% 50%
Option 2c 20% 20% 20% 50% 150% 20%
AAA A+ to BBB+ Unrate
Below BB-
BB- Unrated
to AA-
AA- A- to BB-
BB- d
Corporates 20% 50% 100% 150% 100%
a risk weight according to the credit assessment of the sovereignof incorporation Source IBM
b risk weight according to the credit assessment of the bank itsel
f
c short-term claims (original maturity < 3 months) receive a risk weightthat is one category more
favourable
50
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche standardisée – Pondérations, agrégats

• Retail traditionnel
• Pondération de 75 %
• Portefeuilles couverts par des garanties foncières privées
• Pondération de 35 %
• Portefeuilles couverts par des garanties foncières commerciales
• Pondération de 100 %
• Créances impayées
• De 50 % à 150 %
• Autres
• 100 %

51
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche standardisée – Pondérations (fin)

• Hors-bilan
• Application d’un facteur de conversion (Credit convertion factor)
De 0 % à 100 %
• Titrisation
• Notation long terme
De 0 % (AAA) à 350 % (BB-)
• Notation court terme
De 20 % à 100 %

52
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche standardisée – Techniques de
réduction
• Compensation des risques
Calcul d’une exposition nette
• Collatéral
Importance de la législation et des processus développés par
l’institution pour la réalisation des collatéraux
• Garanties (et) dérivés de crédit

• La manière de prendre en compte la réduction du risque, réduction


pure ou substitution, permet de définir la nature de l’approche (simple
ou étendue)

53
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB

• Homogénéité des méthodes


• Application à toutes les classes d’actifs
• Application phasée possible
• Exceptions pour des métiers non-significatifs
• Pas de retour en arrière
• Période de transition
• Calculs parallèles en 2006
• Au minimum 5 années d’estimation des PD
• Au minimum 3 années d’utilisation du système de notation
• Au minimum 7 années de données

54
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB

• Fonds propres minimum = actifs pondérés (par le risque) x 8 %


• Actifs pondérés = exposition x pondération de risque
• EAD x PD x LGD x M
• EAD : exposition au défaut
• PD : probabilité de défaut
• LGD : perte liée au défaut
• M : échéance effective

55
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB

• Notion de perte attendue (expected loss) contre perte inattendue


(unexpected loss)
• Perte attendue
Taux annuel moyen de perte prévisible dans un métier, intégré
dans le pricing
• Perte inattendue
Non-prévisible et non-anticipable, nécessite un « coussin » de
fonds propres pour la couverture

56
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB

Unexpected
Loss Amount

Expected
Loss amount

Time t

57
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB

• Composantes de la perte probable


• Probabilité de défaut
Quelle est la probabilité qu’une contrepartie soit en défaut ?
• Exposition au défaut
Quelle sera l’exposition de la banque au moment du défaut ?
• Perte liée au défaut
Quelle est le montant que nous risquons de perdre finalement ?
(Y inclus, les coûts de recouvrement, l’escompte dû au retard des
remboursements, le coût de financement du défaut)

58
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB

• Composantes de la perte inattendue


• La perte attendue ne constitue par un « vrai » risque si elle
correspond au niveau prévu. Il n’y a dès lors pas d’exigence de
fonds propres.
• Le risque est généré par la variation du niveau de perte.
• Ecart-type des pertes de crédit autour de la moyenne attendue
• Couverture par la définition d’un capital économique
• Dépend entre autres de la notation que l’institution financière
souhaite recevoir

59
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB

• Opposition entre fonds propres économiques et fonds propres


réglementaires
• Fonds propres économiques : couverture des pertes imprévues par
les fonds propres. Les pertes prévues sont couvertes par la prime
de risque incorporée au prix du crédit
• Fonds propres réglementaires : Bâle II prévoit également la
couverture des pertes imprévues par des fonds propres
réglementaires, via la déduction des pertes prévues dans les
formules de calcul des exigences de fons propres

60
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB

• Foundation IRB
• EAD x PD x LGD x M
• Valorisation interne de PD
• Valorisation externe de EAD – LGD – M
• Advanced IRB
• EAD x PD x LGD x M
• Valorisation interne de EAD – PD – LGD
• Valoristion externe de M

61
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB

• Foundation IRB • Advanced IRB


• Estimation interne de PD • Estimation interne de PD
• LGD = 45% pour crédits • Estimation interne de LGD
“senior” et 75% pour les • EAD = encours + CCF ×
dettes subordonnées non-prélevés
• EAD = encours + CCF × • Estimation interne du CCF
non-prélevés • L’impact des techniques de
• CCF = fixés par l’autorité réduction de risque est
de contrôle estimé par la banque
• L’impact des techniques de • Compensation: impact
réduction de risque est EAD
réglementée • Collatéral: réduction ⇒
• Compensation: impact impact LGD
EAD • Garanties: substitution
• Collatéral: réduction ⇒ ou réduction
impact LGD ⇒ impact sur PD ou
• Garanties: substitution LGD
⇒ impact PD 62
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB – Notations internes

• Développement d’une méthodologie de notation


• Système de classification des contreparties
• Classification des clients en fonction de leur capacité de crédit
• Minimisation du risque de se tromper de catégorie
• Mettre en place une différenciation adéquate du risque
• Collecte des données
• Financières
• Non-financières
• Attribuer le degré de risque au client
• Calibrer la probabilité de défaut (PD)

63
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB – Catégories de risques

• Souverains, Banques, Corporates


• IRB foundation ou avancée
• Crédits spécialisés (project finance, object finance, commodities
finance, immobilier générateur de revenus, immobilier commercial)
• Catégorisation par le régulateur
• Niveau de notation - Fort, bon, satisfaisant, faible, défaut – De
75 % à 625 %
• Formule de l’approche générale autorisée
• Contrats retail
• Approche retail
Concerne les contrats de faible valeur et/ou exposition
Notion de grands nombres
• Concept de pool

64
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB – Catégories de risques

• Actions
• Approche de marché
• Méthode de pondération simple (300 % ou 400 %)
• Modèles internes (avec plancher de 200 % et 300 %)
• PD/LGD
• Idem corporate
• Plancher à 200 % et 300 %
• Actifs à recevoir
• Distinction en fonction du type : corporate ou retail
• Titrisation
• Approche en fonction de la notation ou définie par le superviseur

65
Etude de cas
Situation du portefeuille d’actifs
Actifs Exposition (M€)
Banques
Banque A 90
Banque B 80
Entreprises
Entreprise C 90
Entreprise D 50
Entreprise E 250
Clients privés
Mr Rockfeller 100
Créances hypothécaires résidentielles 1.200
Dépassements 600
Gouvernement
Corée du Sud 150
2.610

66
Etude de cas
Situation Bâle 1

Actifs
Bâle 1 Pays Zone E (M€) Pondération
pondérés
Banques
Banque A Allemagne A 90 20 % 18
Banque B Turquie A 80 20 % 16
Entreprises
Entreprise C Turquie A 90 100 % 90
Entreprise D Singapour B 50 100 % 50
Entreprise E Allemagne A 250 100 % 250
Clients privés
Mr Rockfeller US 100 100 % 100
Créances hypothécaires résidentielles 1.200 50 % 600
Dépassements 600 100 % 600
Gouvernement
Corée du Sud Corée du Sud A 150 0% 0
2.610 1.724
67
Etude de cas
Information complémentaire

Rating
Actifs Pays Rating Pays Rating S&P Type
Moody’s
Banques
Banque A Allemagne AAA A Aa3 Senior
Banque B Turquie B B- Caa1 Senior
Entreprises
Entreprise C Turquie B CCC+ B3 Senior
Entreprise D Singapour AAA Non coté Non coté Senior
Entreprise E Allemagne AAA BBB+ Baa1 Senior
Clients privés
Mr Rockfeller US Non coté Senior
Créances hypothécaires résidentielles
Dépassements
Gouvernement
Corée du Sud Corée du Sud B B- B2 Senior

68
Etude de cas
Information complémentaire collatéral

Rating Rating Rating Valeur


Durée Période
Actifs Collatéral Emetteur Emetteur Emission de
(ans) de réval.
S&P Moody’s S&P marché
Banques
Banque A
Banque B
Entreprises
Entreprise C Bon d’état allemands en € AAA Aa2 AA 60 4 20
Entreprise D Garantie en $ de Singapour AAA 50 3 1
Entreprise E Immobilier 300 10 360
Clients privés
Mr Rockfeller Actions 200 2 1
Créances hypothécaires
Immobilier 2.500 360
résidentielles
Dépassements
Gouvernement
Corée du Sud Corée du Sud
69
Etude de cas
Approche standardisée

Bâle II Exposition Bâle 1 Bâle II


Actifs Approche Approche
Pond. Pond.
pond. simplifiée complète
Banques
Banque A 90 20 % 18 20 % 18 18
Banque B 80 20 % 16 100 % 80 80
Entreprises
Entreprise C 90 100 % 90 150 % 57 49
Entreprise D 50 100 % 50 100 % 16 16
Entreprise E 250 100 % 250 100 % 250 250
Clients privés
Mr Rockfeller 100 100 % 100 100 % 100 0
Créances hypothécaires
1.200 50 % 600 35 % 420 420
résidentielles
Dépassements 600 100 % 600 75 % 450 450
Gouvernement
Corée du Sud 150 0% 0 100 % 150 150
2.610 1.724 1.541 1.433
Etude de cas
Information complémentaire IRB

Rating Rating Durée


Actifs Pays PD LGD Type
Emetteur S&P (ans)
Banques
Banque A Allemagne AAA A 0,03 % Senior 2
Banque B Turquie B B- 6,00 % Senior 2
Entreprises
Entreprise C Turquie B CCC+ 8,00 % Senior 10
Entreprise D Singapour AAA Non coté 0,50 % Senior 4
Entreprise E Allemagne AAA BBB+ 0,08 % Senior 10
Clients privés
Mr Rockfeller US Non coté 1,00 % Senior 2
Créances hypothécaires
1,00 % 8%
résidentielles
Dépassements 0,60 % 80 %
Gouvernement
Corée du Sud Corée du Sud B B- 6,00 % Senior 5

71
Etude de cas
Information complémentaire IRB collatéral

Rating Rating Valeur


Durée Période
Actifs Collatéral Emetteur Emission de PD
(ans) de réval.
S&P S&P marché
Banques
Banque A
Banque B
Entreprises
Entreprise C Bon d’état allemands en € AAA AA 60 0,010 % 4 20
Entreprise D Garantie en $ de Singapour AAA 50 0,012 % 3 1
Entreprise E Immobilier 300 10 360
Clients privés
Mr Rockfeller Actions 200 2 1
Créances hypothécaires
Immobilier 2.500 360
résidentielles
Dépassements
Gouvernement
Corée du Sud Corée du Sud
Etude de cas
Comparaison

Actifs Exposition Bâle 1 Bâle II


Actifs Actifs Actifs
Actifs Pond. Pond. Pond.
Pond.
Pond.
Simpl. Complète IRB
Banques
Banque A 90 20 % 18 18 18 18
Banque B 80 20 % 16 80 80 131
Entreprises
Entreprise C 90 100 % 90 57 49 28
Entreprise D 50 100 % 50 16 16 13
Entreprise E 250 100 % 250 250 250 156
Clients privés
Mr Rockfeller 100 100 % 100 100 0 0
Créances hypothécaires résidentielles 1.200 50 % 600 420 420 113
Dépassements 600 100 % 600 450 450 436
Gouvernement
Corée du Sud 150 0% 0 150 150 245
Total 2.610 1.724 1.541 1.433 1.136
Fond propres nécessaires 138 123 115 91
Pilier 1 – Risque de crédit
Provisions

• Approche standardisée
Exposition = exposition nette = exposition brute – provisions
• IRB
Exposition = exposition brute
Des provisions spécifiques peuvent être définies pour réduire les
risques pondérés d’une catégorie d’actifs
Des provisions globales par portefeuille peuvent être définies pour
réduire les risques pondérés d’un portefeuille
Des provisions générales peuvent être définies pour réduire les risques
pondérés en général
• Problématique de IFRS 9 (IAS 39) : différence entre « impairment » et
« default »

74
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB – Constitution des données

Parallel
run

Relaxed: 2 years

Rating system: 3 years(*)

Retail: 5 years(*)

PD: 5 years(*)

LGD: 7 years

EAD: 7 years
Transition period: 3 years Source IBM

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
(*): relaxed during transition period
75
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB – Exigences de reporting

• Actifs pondérés par les risques


• Capital réglementaire
• Actifs pondérés par les risques pour le risque crédit, le risque de
marché et le risque opérationnel
• Ratio de fonds propres
• Back testing
Mise en concordance des résultats par rapport aux estimations afin de
(re)calibrer les modèles
• Stress testing
Dans le cas de scénarios défavorables (worst case scenarios)

76
Pilier 1 – Risque opérationnel
Introduction

• Définition
Risque de perte résultant de défaillance ou d’inadéquation des
processus internes, des personnes et des systèmes ainsi que
d’événements externes
• Le niveau des pertes opérationnelles du secteur financier dépasse les
70 milliards de dollars depuis le début des années 90, principalement
le fait des personnes et des processus
• Une majorité des événements de risque sont apparus dans les activités
de marchés des capitaux
• Importance d’événements, tels que ceux du 11 septembre, ou encore
de la faillite de Barings, dans l’attention portée au risque opérationnel

77
Pilier 1 – Risque opérationnel
Introduction

• $ > 1,8 milliards - Sumitomo (Copper Trading)


• $ 1.450 millions - Kashima Oil (Currency derivatives)
• $ 1.390 millions - Barings (Nikkei - 225 stock index futures & options)
• $ 1.340 millions - Metallgesellschaft (energy derivatives)
• $ 1.100 millions - Daiwa Bank (Bond trading)
• $ 275 millions - Allied Lyons (Currency options)
• $ 260 millions - Volkswagen (FX futures)
• $ 157 millions - P&G (Leveraged spread)
• $ 130 millions - Allied Irish (FX derivatives)
• $ 113 millions - Air Products (Currency swaps)
• $ 90 millions - AIG (Derivatives revaluation)
• $ 76 millions - Colonia (exotic options)
• $ 35 millions - Salomon Brothers
• $ 35 millions - Dell Computer (Swaps & Options)

78
Pilier 1 – Risque opérationnel
Types d’événements

• 7 catégories
• Fraude interne
• Fraude externe
• Pratiques internes d’encadrement et sécurité des lieux de travail
• Pratiques externes de métier, des clients et relatives aux produits
• Dommages aux biens
• Interruption des activités et des systèmes suite à des défectuosités
• Défaillance des processus d’éxécution et de livraison

79
Pilier 1 – Risque opérationnel
Types d’événements

80
Pilier 1 – Risque opérationnel
Types d’événements

81
Pilier 1 – Risque opérationnel
Types d’événements

82
Pilier 1 – Risque opérationnel
Principes de gestion du risque opérationnel

• Développement d’un environnement de gestion adéquat du risque


• Examen régulier de la stratégie de gestion du risque opérationnel
• Responsabilité des gestionnaires pour l’implémentation de la gestion
globale
• Responsabilisation des cadres dans l’implémentation
• Implémentation d’un processus de gestion des risques
• Processus général d’identification et de mesure
• Système de suivi
• Rôle des organes de contrôle
• Analyse des systèmes de gestion du risque opérationnel
• Analyse des stratégies, processus et mesures prises pour le contrôle du
risque opérationnel
• Publication de l’information
• Information relative au risque potentiel
• Information relative aux systèmes de surveillance et de gestion du risque
83
Pilier 1 – Risque opérationnel
Approches

• Indicateur de base
• Approche standard
• Méthodes avancées

• Les exigences de fonds propres devraient être de moins en moins


élevées au fur et à mesure de l’emploi de méthodes de plus en plus
sophistiquées, afin de servir d’incitant à une gestion pointue du risque
opérationnel
• Les organes de contrôle restent maîtres (via le 2ème pilier) de modifier
les exigences de fonds propres

84
Pilier 1 – Risque opérationnel
Indicateur de base

• Capital exigé
Revenu brut x α
• Le coéfficient α est proposé à un niveau de 15 %
• Avantages
• Mise en place aisée pour toutes les institutions financières
• Application des principes, pas de critère spécifique pour la
qualification
• Inconvénients
• Simplicité (pas de relation entre le risque réel et les fonds propres)
• Pénalisation des institutions performantes
• Pas de prise en compte des métiers sans but lucratif
• Pas de prise en compte des spécificités (métiers et contrôle)

85
Pilier 1 – Risque opérationnel
Approche standardisée

• Division des institutions en lignes de métier (8 business lines)


• Les indicateurs d’exposition par ligne de métier sont fixés par les
autorités de contrôle
• Utilisation d’un facteur β par ligne de métier, défini par les organes de
contrôle, pour estimer les fonds propres nécessaires à la couverture du
risque
• Critères qualitatifs

86
Pilier 1 – Risque opérationnel
Approche standardisée

• Avantages
• Diminution des exigences de fonds propres, due à une meilleure
segmentation des risques par ligne de métier
• Meilleur représentativité du profil de risque réel
• Incitant pour évoluer vers des méthodes avancées
• Désavantage
• Manque de relation causale entre le risque et le niveau de fonds
propres
• Liaison linéaire et pénalisation des institutions performantes
• Pas de prise en compte des métiers sans but lucratif

87
Pilier 1 – Risque opérationnel
Approche standardisée – Exemple

Business Lines Exposure Indicator Capital


Required
Factors
Capital
(ß)1

Corporate Finance € 2.7 b Gross Income 18% = € 486 mm

Trading and Sales € 1.5 b Gross Income 18% = € 270 mm

Retail Banking € 1.5 b Gross Income 12% = € 180 mm

Commercial Banking € 1.3 b Gross Income 15% = € 195 mm

Payment and € 0.25 b Gross Income 18% = € 45 mm


Settlement

Agency Services € 0.50 b Gross Income 15% = € 75 mm

Retail Brokerage € 2.8 b Gross Income 12% = € 336 mm

Asset Management € 1.9 b Gross Income 12% = € 228 mm

Total € 1,815 mm 12

Source IBM

88
Pilier 1 – Risque opérationnel
Approche standardisée alternative

• Proposition introduite dans le CP3


Autorisée par les organes de contrôle locaux et en fonction de critères
spécifiques
• Modification de la formule pour les lignes de métier « retail » et
« commercial banking »
• Exigences de fonds propres =
β x facteur d’ajustement x encours des crédits et avances

Facteur d’ajustement fixé à 0,035

89
Pilier 1 – Risque opérationnel
Méthodes avancées

• Le capital réglementaire exigé est dérivé des systèmes de mesure


internes
• Les systèmes de mesure sont sujets à des critères qualitatifs et
quantitatifs
• L’impact de réduction du risque par l’assurance est reconnu
• L’utilisation de méthodes avancées est sujet à l’approbation des
autorités de contrôle, car il n’y a pas de prescription dans la
réglementation
• Critères de qualification
• Principes généraux
• Critères qualitatifs
• Critères quantitatifs

90
Pilier 1 – Risque opérationnel
Méthodes avancées

• Avantages
• Reflet du profil de risque réel de l’institution
• Critères qualitatifs
• Exigences moindre de fonds propres
• Réputation
• Problèmes
• Qualité des données
• Critères de qualification élevés
• Pas de méthode généralement acceptée

91
Pilier 1 – Risque opérationnel
Bâle II vs CRD

• Utilisation partielle permanente permise


Méthode avancée avec indicateur de base et/ou méthode standardisée
• Critères d’éligibilité différents pour l’utilisation de la méthode
standardisée alternative
• Reconnaissance de la réduction par l’assurance dans toutes les
méthodes sous CRD
• Incorporation des services d’investissement dans les lignes de métier

92
Pilier 1 – Les risques de marché

• Maintien mais adaptation du dispositif entré en vigueur via le « Market


Risk Amendment » de 1996 et transposé au niveau de la CE par la
« CRD » ou encore Capital Requirement Directive (2006/48/EC et
2006/49/EC)
• Portefeuille de transaction (trading book)
• Définitions
• Notion de valorisation prudente
• Traitement du risque de contrepartie
• Traitement de certains risques spécifiques

93
Pilier 1 – Les risques de marché
Exemple

• Pour rappel
Ratio de fonds propres
=
Fonds propres
Risque de crédit + Risque de marché
• Hypothèses
• La banque fonctionne dans un régime qui requiert 8% de fonds
propres en tant qu'exigence réglementaire
• La banque a calculé ses risques pondérés à 10.000 et son niveau de
capital pour le risque de marché à 500
• La banque a 750 de fonds propres de niveau 1, 250 de niveau 2 et
700 de niveau 3

94
Pilier 1 – Les risques de marché
Exemple

• Pour calculer le dénominateur de la fraction, il faut additionner les


risques pondérés et les fonds propres pour risques de marché
multipliés par 12,5
Fonds propres
10.000 + (500 x 12.5) = 16.250
• En appliquant le ratio de 8%, on peut déterminer que le montant de
fonds propres requis est de 1.300 (16.250 x 8%). De ce montant, 800
sont affectés au risque de crédit (10.000 x 8%) et 500 pour le risque de
marché (6.250 x 8%).
• Pour déterminer si la banque a suffisamment de capital éligible, il faut
regarder à la composition des différents niveaux de fonds propres. Ceci
se fait en plusieurs étapes

95
Pilier 1 – Les risques de marché
Exemple

• La banque affectera en premier lieu un maximum de fonds propres de


niveau 2 au risque de crédit, à savoir les 250 disponibles.
• En deuxième lieu, elle utilisera les fonds propres de niveau 1 pour
couvrir entièrement son risque de crédit qui s'élève à 800, donc un
montant de 550. Il reste dès lors un surplus de 200 en fonds propres de
niveau 1, disponibles pour couvrir le risque de marché.
• Il est a noter que le montant utilisable de fonds propres de niveau 3
pour couvrir le risque de marché est limité à 250 % du montant de
fonds propres de niveau 1 disponibles (200). La banque est limitée à
500 (200 x 250%), malgré le fait que 700 de fonds propres de niveau 3
soient disponibles.

96
Pilier 1 – Les risques de marché
Exemple

• Afin de maximiser l'utilisation de fonds propres de niveau 3, il est


nécessaire de calculer (dans l'exemple) le montant de fonds propres de
troisième niveau qui est égal à 250 % des fonds propres de niveau 1
disponibles, et qui ensembles sont égaux à 500.
500 = 100% (niveau 1) + 250% (niveau 3)
500 = 143 (niveau 1) + 357 (niveau 3)
• Les différents montants permettent de compléter l'équation pour
obtenir le ratio de fonds propres :
750 (niveau 1) + 250 (niveau 2) + 357 (niveau 3) = 1.357
10.000 + (500 x 12.5) = 16.250
= 8,35 %

97
Agenda

• Introduction
• Bâle II
• Organisation
• Pilier 1
• Pilier 2
• Pilier 3
• Bâle III
• Conclusion générale

98
Pilier 2 – Impact

• Un niveau de fonds propres conforme aux exigences n’est pas suffisant


(failles ou manques du pilier 1 et facteurs de risques externes). Le 2nd
pilier permet de vérifier que les banques développent, améliorent et
implémentent des techniques de gestion et de suivi des risques.
• Les organes de contrôle doivent évaluer si la réaction des institutions
financières est conforme à leur niveau réel de risque

99
Pilier 2 – Les 4 principes

• Principe 1 : adéquation des processus


Les banques doivent avoir des processus qui évaluent leur niveau de
fonds propres par rapport aux risques réellement encourus, ainsi que le
moyen de les adapter.
• Principaux éléments
• Supervision des gestionnaires (CA et CD)
• Évaluation correcte des fonds propres
• Évaluation correcte des risques
• Surveillance et reporting
• Évaluation des contrôles internes

100
Pilier 2 – Les 4 principes

• Principe 2 : évaluation de l’adéquation des fonds propres


Évaluation par les organes de contrôle de l’approche « fonds propres »
des institutions financières en termes de ratios réglementaires, de
stratégie et de surveillance. Les actions de correction sont possibles !!!
• Principaux éléments
• Examen de l’intégration des processus de contrôle de risque dans
les différents métiers
• Exigences complémentaires si le niveau est jugé insuffisant par le
superviseur

101
Pilier 2 – Les 4 principes

• Principe 3 : niveau de fonds propres supérieur aux exigences


Les organes de contrôle peuvent espérer que les institutions financières
détiendront des fonds propres supérieurs à ce qui est exigé. Si
nécessaire, ils pourront requérir ces fonds propres supplémentaires.
• Éléments principaux
• Les fonds propres en excès sont censés servir de tampon pour
couvrir des situations de risque spécifiques
• Les organes de contrôle peuvent prendre des mesures si les ratios
de fonds propres tombent sous certains seuils ou si les institutions
financières sont spécifiquement à un niveau de risque dangereux

102
Pilier 2 – Les 4 principes

• Principe 4 : possibilité d’intervention précoce


Les organes de contrôle pourraient intervenir à un stade précoce pour
éviter que les fonds propres ne tombent sous le niveau minimum exigé
pour couvrir le risque d’une institution financière et exiger une
réaction rapide si les fonds propres ne sont pas maintenus et/ou
reconstitués

103
Pilier 2 – Eléments spécifiques

• Risque de taux d’intérêt


• Mise à jour des principes de gestion du risque de taux d’intérêt par
la publication des 15 principes
• Risque opérationnel
• Définition de la notion de « revenu brut (gross income) » pour la
mesure de l’exposition au risque
• Risque de crédit
• Définition de la notion de défaut
• Concentration
• Risque résiduel
• Stress test dans les méthodes avancées
• Titrisation

104
Pilier 2 – Processus de supervision

• Principe : les banques doivent avoir un contrôle et une gestion des


processus de risques qui sont conformes au développement de leurs
métiers et à leur profile de risque
• Instruments (Évaluation qualitative)
• Inspections sur site et externes
• Discussions avec les organes de gestion
• Discussions avec les auditeurs externes
• Reporting sur base régulière
• Sanctions (Actions préventives)
• Monitoring intensif
• Exigences de contrôle des processus, de niveau de fonds
propres,etc.
• Remplacement des organes de gestion

105
Agenda

• Introduction
• Bâle II
• Organisation
• Pilier 1
• Pilier 2
• Pilier 3
• Bâle III
• Conclusion générale

106
Pilier 3 – Discipline de marché

• Principes généraux
• Complément aux piliers 1 et 2
• Les exigences de publication doivent permettre aux marchés
d’évaluer la situation réelle en termes de risques d’une institution
financière
• Interaction avec les principes comptables
• Les informations publiées sous les exigences comptables et/ou
réglementaires peuvent être utilisées
• Si non-disponibles, publication par l’utilisation d’autres moyens

107
Pilier 3 - Caractéristiques

• Concept de matérialité (idem IAS)


Information dont l’omission,ou la mauvaise présentation, peut
influencer un « utilisateur » lorsqu’il prend des décisions économiques
• Publication semestrielle de l’information
• 2 exceptions :
• Informations sur les systèmes, objectifs et définition – 1 an
• Tier 1 pour les grandes banques – 3 mois
• Possibilité d’information confidentielle – notion de préjudice grave
• Aspects qualitatifs et quantitatifs des informations (13 tableaux)
• Textes – information qualitative
• Chiffres – information quantitative

108
Pilier 3 – Domaines d’information

• Tableau 1 : champ d’application


• Tableau 2 : structure du capital
• Tableau 3 : adéquation du capital
• Tableau 4 : risque de crédit – informations générales
• Tableau 5 : risque de crédit – approche standard
• Tableau 6 : risque de crédit – approche IRB
• Tableau 7 : techniques de réduction des risques
• Tableau 8 : titrisation
• Tableau 9 : risques de marché – approche standard
• Tableau 10 : risques de marché – approche modèles internes
• Tableau 11 : risque opérationnel
• Tableau 12 : actions du portefeuille bancaire
• Tableau 13 : risque de taux d’intérêt dans le portefeuille bancaire

109
Pilier 3 – Domaines concernés

• Étendue
• Consolidation pour les groupes bancaires
• Fonds propres
• Fonds propres éligibles
• Définition du tier 1 (fonds propres de base)
• Composantes du tier 2 et tier 3
• Adéquation des fonds propres
• Allocation des fonds propres en fonction de la stratégie
• Exigences en fonction des catégories de risques
• Exposition aux risques
• Information qualitative et quantitative pour tous les risques
présents dans l’institution

110
Pilier 3 - Conclusions

• Pour les autorités de contrôle


• Standardisation des exigences de publication
• Force du marché (par rapport aux exigences des organes de
contrôle)
• Une exigence de fonds propres complémentaires n’est pas une
réponse au manque de transparence
• Pour les banques
• Attention à la notion d’information confidentielle
• Ne pas confondre information et données

111
Agenda

• Introduction
• Bâle II
• Bâle III
• Crise financière et ajustements Bâle III
• Eléments principaux
• Bâle 2.5
• Gestion du risque de liquidité
• Le nouveau cadre réglementaire
• Approche macroprudentielle
• Implémentation
• Conclusion générale

112
Crise financière – Ligne du temps

• 2006 – Crise des “subprimes”


• 2007 – Northern Rock en difficultés, nationalisée en 2008
• 2008 – Faillite de Lehman Brothers, nationalisation de AIG et chute
des indices boursiers
• 2008 – Crise islandaise
• 2009 – Crise grecque et crise espagnole
• 2009 – Document de consultation pour Bâle III
• 2010 – Approbation par le G20 du nouveau cadre
• 2013 – Début de l’implémentation de Bâle III

113
Déficiences du secteur financier

• Composante dure des fonds propres trop basse, suite aux règles trop
lâches
• Beaucoup de risques ne sont pas reflétés dans l’Accord de base
• Trading book avec des expositions au risque de crédit non-liquides
• Gestion du risque de liquidité basée sur du wholesale banking
• Effet de levier maximum tant sur le bilan que le hors-bilan
• Manque de transparence, avec comme conséquence le fait qu’il était
impossible de comprendre le niveau de risque ainsi que la qualité des
fonds propres qui couvraient les risques
• Diminution pro-cyclique de l’effet de levier
• Contrôle trop spécifique, sans tenir compte des interactions qui
existaient dans le secteur financier dans son ensemble

114
Ajustements Bâle III
Approche microprudentielle

• Capital de meilleur qualité


Focus sur les fonds propres durs et le capital et les actions ordinaires
Nouvelle définition du Tier 1
• Amélioration de la couverture des risques, plus précisément relatives
aux activités de marché et de titrisation
• Plus de capital
Minimum pour les actions ordinaires à 4,5%
Tier 1 augmenté à 6%
Volant de conservation des fonds propres de 2,5%
• Exigences de liquidité
• Renforcement du second pilier, plus particulièrement dans les
domaines de la corporate governance, de l’appétit de risque, de la
consolidation des risques et des stress tests.
• Renforcement des normes de publication du troisième pilier

115
Ajustements Bâle III
Approche macroprudentielle

• Volant contra-cyclique de 0 à 2,5%


• Introduction d’une exigence de levier
• Les institutions systémiquement importantes doivent avoir un
renforcement additionnel en fond propres

116
Agenda

• Introduction
• Bâle II
• Bâle III
• Crise financière et ajustements Bâle III
• Eléments principaux
• Bâle 2.5
• Gestion du risque de liquidité
• Le nouveau cadre réglementaire
• Approche macroprudentielle
• Implémentation
• Conclusion générale

117
Bâle III - Objectifs

• Amélioration de la capacité du secteur bancaire d’absorber les chocs


dus aux tensions financières ou économiques, quelle qu’en soit
l’origine
• Amélioration de la gestion des risques et de la gouvernance
• Renforcement de la transparence et de la communication au sein des
banques
• Au niveau micro-prudentiel, avec l’amélioration de la résilience
individuelle des banques en période de tension
• Au niveau macro-prudentiel, protection contre les risques systémiques
et leur amplification procyclique dans le temps

118
Bâle III – Eléments principaux

• Fonds propres de meilleures qualité


• Fonds propres augmentés
• Couverture macroprudentielle selon deux axes
• Réduction des effets pro-cycliques
• Interrelations et expositions similaires parmi les institutions
financières
• Mécanisme de transition

119
De Bâle II à Bâle III (1.1)
Bâle 2.5 – Améliorations de Bâle II

• Juillet 2009 – Amélioration au cadre de Bâle II


• Pilier 1 (au plus tard fin 2010)
• Exigences minimums renforcées pour la titrisation
• Stressed VAR sur base d’une période de 12 mois
• Pilier 2 (immédiat)
• Renforcement des principes de gouvernance et de gestion des
risques avec une approche qui comprend les risques du hors-
bilan et de la titrisation, gestion du risque de concentration,
incitants pour des approches basées sur le long terme et des
pratiques saines de rémunération
• Pilier 3 (au plus tard fin 2010)
• 6 domaines clés dans lesquels le niveau d’information doit être
renforcé
120
De Bâle II à Bâle III (1.2)
Bâle 2.5 – Améliorations de Bâle II

• Cadre risque de marché


• Janvier 2009 – Révision du cadre risques de marché – Version de
consultation
• Juillet 2009 – Révision du cadre risques de marché – Version
finale
• Décembre 2010 – Révision du cadre risques de marché – Mise à
jour au 31 décembre 2010
• Novembre 2011 – Explications relatives au nouveau cadre, mise à
jour novembre 2011
• Bâle III
• Mai 2012 – Revue fondamentale du trading book – Version de
consultation

121
De Bâle II à Bâle III (2.1)
Gestion du risque de liquidité

• Juin 2008 – Principes pour une gestion et une supervision saine du


risque de liquidité – Version de consultation
• Septembre 2008 – Principes pour une gestion et une supervision saine
du risque de liquidité – Version finale
• Décembre 2009 – Cadre international pour la mesure, les standards et
le suivi du risque de liquidité – Version de consultation
• Décembre 2010 – Cadre international pour la mesure, les standards et
le suivi du risque de liquidité
• Janvier 2013 – Bâle III : le ratio de couverture de liquidité (Liquidity
Coverage Ratio) et les outils de suivi du risque de liquidité

122
De Bâle II à Bâle III (2.2)
Gestion du risque de liquidité

• Liquidity Coverage Ratio – LCR


• Horizon : 30 jours
• Formule

Stock of HQLA
! 100%
Total net cash outflows over the next 30 calendar days

• Implémentation

2015 2016 2017 2018 2019


Minimum LCR
60% 70% 80% 90% 100%
requirements

123
De Bâle II à Bâle III (2.3)
Gestion du risque de liquidité

• NSFR – Net Stable Funding Ratio


• Horizon : 1 an
• Formule :
Available amount of stable funding
> 100%
Required amount of stable funding

• Caractéristiques précises des ASF et RSF


• Implémentation : 1er janvier 2018

124
De Bâle II à Bâle III (2.4)
Gestion du risque de liquidité

• Outils de suivi
• Tableau des écarts contractuels de maturités
• Concentration du funding
Par contrepartie significative (> 1% du total du bilan), par
instruments/produits significatifs (> 1% du total du bilan) et par
devises significatives (> 5% du total du bilan)
• Disponibilité d’actifs non-liés
• LCR par devise significative
• Utilisation d’outils de suivi orientés marchés

125
De Bâle II à Bâle III (3.1)
Nouveau cadre réglementaire

• Novembre 2010
Approbation par le G20
• Décembre 2010
• Bâle III : Un dispositif réglementaire mondial visant à renforcer la
résilience des établissements et systèmes bancaires
• Orientations pour les autorités nationales dans l’utilisation du
volant contra-cyclique
• Juin 2011
• Version revue, pour tenir compte de la couverture du risque de
contrepartie dans les opérations commerciales bilatérales
• Ne pas oublier que Bâle III comprend également l’aspect risque de
liquidité

126
De Bâle II à Bâle III (3.2)
Renforcement des exigences de fonds propres
Exigences de fonds propres
Capital de base Capital tier 1 Capital total
Volant
Minimum Requis Minimum Requis Minimum Requis
conservat.
Bâle II 2 4 8

Bâle III 4,5 2,5 7,0 6 8,5 8 10,5

• Couverture macroprudentielle
• Volant contra-cyclique , de 0 à 2,5%
• Capacité de couverture supplémentaire pour les SIFIs

127
De Bâle II à Bâle III (3.3)
Ratio de levier

• Complémentaire au cadre de l’approche par les risques


• Avec migration vers le pilier 1 en 2018 (sous conditions)

Tier 1 Capital
Leverage ratio = ! 3%
Total Exposure

• Exercice de suivi sur base des chiffres au 30 juin 2011 a montré que
ce ratio est un élément critique, dû principalement au fait que de
nombreuses banques ne sont pas conformes

128
Agenda

• Introduction
• Bâle II
• Bâle III
• Crise financière et ajustements Bâle III
• Eléments principaux
• Bâle 2.5
• Gestion du risque de liquidité
• Le nouveau cadre réglementaire
• Approche macroprudentielle
• Implémentation
• Conclusion générale

129
Bâle III
Approche macroprudentielle

• Approche macroprudentielle
• Concerne essentiellement le risque systémique
• Se concentre sur le stabilité globale du système financière
• Dépend des comportements collectifs (endogène)
• Prends en compte l’interconnection des marchés et des institutions
financières individuelles
• Se concentre sur le comportement pro-cyclique (positivement
corrélé avec l’état de l’économie)

130
Bâle III – Approche macroprudentielle
De la croissance vers la décroissance

• Dans la phase de croissance du cycle économique, la valeur du prix


des actifs augmente, la prise en considération des risques diminue et la
concurrence pour augmenter la rentabilité des banques augmente
• Spontanément, la pluspart des institutions répondent en :
• Most financial institutions spontaneously respond by
• Augmentant la taille du bilan, pour profiter du coût fixe de la
licence bancaire et des exigences réglementaires
• Essayant de diminuer le coût du funding par l’utilisation
d’instruments à court terme, issus des marchés monétaires
• Augmentant le levier
• Ceux qui ne le font pas sont vus comme utilisant mal leurs fonds
propres, et ils sont punis par les acteurs boursiers
• Quand la croissance s’arrête, les prix des actifs chutent et le
financement à court terme des institutions, avec des actifs faibles et un
lever important s’assèche. La vente forcée des actifs modifie la
perception des risques et dans de nombreux cas, la décroissance surgit
131
Bâle III – Approche macroprudentielle
Indicateurs du risque systèmique

• Au niveaux des institutions individuelles (cross-sectional)


• Structure du bilan (actifs, passifs et structure des fonds propres)
• Importance du trading book
• Titres disponibles à la vente
• Modèles pour évaluer l’interconnectivité
• Contribution individuelle au risque systémique
• Dimension temporelle (procyclicalité)
• Analyse des ratios, par exemple le volume des crédits/PNB,
l’évoluation du prix réel des actifs ...
• Macro stress tests

132
Bâle III – Approche macroprudentielle
Résumé des outils mis en place

• Actions prises par le BCBS principalement au niveau de


• Exigences de fonds propres
• Volant de fonds propres contra-cyclique
• Exigences supplémentaires pour les SIFIs
• Ratio de levier
• Gestion des risques
• LCR et NSFR
• Autres outils
• Exigences de réserves pour contrôler les flux de capitaux, avec des
objectifs prudentiels
• Caps sur les ratios de crédit, LTV (loan-to-value) et DTI (debt-to-
income)
• Taxes sur les passifs “non-core” (principalement pour les
économies émergentes avec de gros montants libellés en devises)
133
Bâle III – Approche macroprudentielle

• Facteurs d’interconnexion
• Augmentation excessive des actifs
• Croissance rapide des crédits au prix de standards d’octroi des
crédits de moins bonne qualité
• Innovation financière
• Fragilité des passifs bancaires
• Glissement des dépôts de base vers du financement de gros
(wholesale funding)

134
Agenda

• Introduction
• Bâle II
• Bâle III
• Crise financière et ajustements Bâle III
• Eléments principaux
• Bâle 2.5
• Gestion du risque de liquidité
• Le nouveau cadre réglementaire
• Approche macroprudentielle
• Implémentation
• Conclusion générale

135
136
137
Bâle III
Implémentation

• Défis fonctionnels
• Developpement des spécifications pour les nouvelles exigences,
comme le cadrage des positions (actifs et passifs) pour le nouveau
cadre et les catégories des ratios de liquidité
• Développement des spécifications pour les positions dans le
trading book et pour le risque de crédit de contrepartie
• Intégration des nouvelles exigences réglementaires dans les fonds
propres existants et dans la gestion des risques, étant donné que
certaines mesures destinées à améliorer la qualité des ratios
peuvent avoir une effet négatifs sur les chiffres d’ajourd’hui

138
Bâle III
Implémentation

• Défis techniques
• Disponibilité, intégralité, qualité et cohérences des données dans le
temps pour calculer les noveaux ratios
• La mise au point du système de reporting financier ainsi que la
création des interfaces adéquats avec les systèmes de gestion des
risques existants, en termes de réconciliation
• Défis opérationnels
• Les définitions strictes des fonds propres diminuent les fonds
propres disponibles et augmentent sensiblement les RWA
• L’introduction des ratios de liquidité forcera les banques à
repenser leurs exigences de liquidité et exigera un renforcement
potentiel des actifs de haute qualité, ainsi que la diversification des
sources de funding

139
Agenda

• Introduction
• Bâle II
• Bâle III
• Conclusion générale

140
Bâle II – Conclusion générale

• Never ending story – To be continued …

141

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