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Alm Bale III Part II PDF
Alm Bale III Part II PDF
Tour d’horizon
FUSL
D.E.S. en gestion des risques financiers
Gestion des risques et ALM
Année académique 2012 – 2013
Yves MATHIEU
Agenda
• Introduction
• Bâle II
• Bâle III
• Conclusion générale
2
Agenda
• Introduction
• Le métier de banquier
• Les risques
• L’évolution
• Bâle II
• Bâle III
• Conclusion générale
3
Les fonctions essentielles et rôles d’une banque
• Fonctions
• Collecter des fonds (par exemple l’épargne)
• Remployer les fonds (par exemple l’octroi de crédits)
• Assurer les paiements (nationaux et à l’étranger)
• Exercer un rôle de courtier et/ou de mandataire
• Rôles
• Création de monnaie
• Transformation
• Conséquence(s) : surveillance par les autorités de tutelle et prise en
compte à partir du nouveau cadre de Bâle III des aspects macro-
prudentiels
4
Positionnement des banques
• Finance directe
Les agents économiques entrent directement en relation entre
eux sur les marchés des capitaux
• Finance indirecte
L’intervention d’une institution financière résout les
imperfections de la finance directe
5
Secteur Réel Secteur Financier Secteur Réel
Déficit Surplus
Courtage & Commissions
Cash
Investis. Besoins Cash Dette et
productifs Financemt Contrat X Contrat X Capital
Marché des activités
de courtage
C C Revenus de Courtage C C
o A & Commissions A o
n S S n
t H H t
r r
a Intermédiation a
t Contrat Contrat t
Z Z Y Y
Marché de l’intermédiation
Revenus d’intermédiation
6
Organisation et surveillance du secteur financier
• Contrôle prudentiel
(Rôle de transformation)
• Contrôle économique
(Rôle de création de monnaie)
• Contrôle de l’information publiée
• Problèmes
• Identification et classification des risques
• Emergence du concept « macroprudentiel »
Les règlementations microprudentielles et la politique monétaire
ne suffisent plus à garantir la stabilité financière
7
Agenda
• Introduction
• Le métier de banquier
• Les risques
• L’évolution
• Bâle II
• Bâle III
• Conclusion générale
8
Identification
• Risques financiers
• Risques opérationnels
• Risques métiers
• Risques exogènes
9
Identification
10
Identification
11
Identification
12
Identification
13
Agenda
• Introduction
• Le métier de banquier
• Les risques
• L’évolution
• Bâle II
• Bâle III
• Conclusion générale
14
Evolution
Le Comité de Bâle
16
Un voyage vers Bâle I en 1988
17
Evolution
Principe
3-6-3
Libéralisation
1988: Traité Bâle 1
1974:
Bankhaus
Herstatt 1974: mise en place
du Comité de Bâle
par le G10 1990: application de
Bâle 1 par 100 pays
18
Evolution
Le Traité Bâle I
19
Evolution
Le Traité Bâle I
Catégories d'actifs Montant
Montants Pondération
ajusté
Caisse 100 0 0
Dépôts interbancaires 800 20% 160
Titres émis par des
gouvernements OCDE 1000 0 0
Titres émis par des
gouvernements non-OCDE 500 100% 500
Crédits hyppothécaires 1500 50% 750
Autres crédits 1100 100% 1100
TOTAL 2700
Capital requis: 8%
Capital minimum 216
20
Evolution
Le Traité Bâle I
21
Evolution
L’amendement de 1996
22
Evolution
Le Traité Bâle I
23
Evolution
Le Traité de Bâle I – Conclusion
24
Evolution
Le Traité de Bâle I – Conclusion
• Faiblesses
• Évolution du niveau de gestion des risques de crédit (modélisation)
• Utilisation de plus en plus poussée de techniques de réduction des
risques de crédit par transfert – création d’arbitrages
réglementaires
• Absence de la prise en compte du risque opérationnel
• Distorsion entre le niveau de risque économique et la couverture
par les réserves réglementaires
25
Evolution
Le Traité de Bâle I – Conclusion
26
Agenda
• Introduction
• Bâle II
• Organisation
• Pilier 1
• Pilier 2
• Pilier 3
• Bâle III
• Conclusion générale
27
Bâle II – Principes
• Les 3 piliers
• Pilier 1 : exigences de fonds propres minimum
• Pilier 2 : processus de supervision
• Pilier 3 : discipline de marché
• Processus de réduction (mitigation) des risques
• Couverture des risques résiduels
• Réduction des exigences de fonds propres
• Équilibre entre précision et complexité
28
Bâle II – Principes
29
Bâle II – Principes
30
Bâle II - Evolution
Nov: QIS2,5
1960 1970 1980 1990 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
June/1999: CP1
1996: Risque de
July: résultats
marché
du QIS3
May: Release du CP3
1974:
Bankhaus 1990: application de
Herstatt Jan: démarrage
Bâle 1 par 100 pays
des tests en
1974: mise en place parallèle
du Comité de Bâle
31
par le G10
Bâle II
La consultation du secteur
32
Bâle II
Les études quantitatives (QIS)
33
Bâle II – Résultats des QIS
Standardised
Current
Accord
Approach
Foundation
0
Current
Accord
Approach
IRB
IRB
Source: CBF
34
Bâle II – Calibration selon la consultation
Standardised
0
Foundation
Standardised
Foundation
Current
Accord
Further
Approach
Accord
Current
Approach
review of the
IRB
IRB
IRB
calibration
Source: CBF
35
Bâle II – 3ème consultation (mai 2003)
• Implémentation progressive
• Risque de crédit
• Risque opérationnel
• Ajustement des exigences minimum à ce qui est praticable
• Renforcement du rôle du second pilier
• Approches différenciées
• Spécificités locales (institutions ou pays)
• Nouvelles approches
• Risque de crédit
• Risque opérationnel
36
Bâle II – 3ème consultation et QIS
• Objectif du QIS 3
• Test du troisième document de consultation CP3
• Couverture de tous les risques (crédit et opérationnel), selon les
différentes approches
• Analyse de tous les portefeuilles
37
Bâle II – Europe
38
Agenda
• Introduction
• Bâle II
• Organisation
• Pilier 1
• Pilier 2
• Pilier 3
• Bâle III
• Conclusion générale
39
Pilier 1 – Couverture
• Risque de crédit
• Risque opérationnel
• Risque de marché
40
Pilier 1 – Risque de crédit
• Définition
Le risque de crédit résulte de la détérioration de la capacité de crédit
d’un emprunteur jusqu’à un défaut final
• Il comprend :
• Le risque de contrepartie
Risque de perte dû à un défaut de la contrepartie par rapport à ses
obligations contractuelles
• Le risque d’échange (settlement)
Risque de perte dû à une inadéquation entre paiement et livraison
• Le risque pays
Risque de perte dû à des situations politiques et/ou économiques
dans un pays donné
41
Pilier 1 – Risque de crédit
42
Pilier 1 – Risque de crédit
Evolution
43
Pilier 1 – Risque de crédit
Approches possibles
• Approche standardisée
• Simple
• Complète
• Approches basées sur des évaluations internes (IRB)
• « Foundation »
• Avancées
44
Pilier 1 – Risque de crédit
Réduction des risques
• Principe
Les méthodes de réduction des risques (mitigation) jouent un rôle
important dans le calcul des exigences de fonds propres
• Instruments
• Garanties (et) dérivés de crédit
• Collatéral
• Compensation
• Objectifs
• Traitement approprié des risques résiduels
• Réduction des exigences de fonds propres
• Equilibre entre précision et complexité
45
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche standardisée – Classes d’actifs
46
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche standardisée
47
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche standardisée
48
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche standardisée – Catégories de notation
49
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche standardisée – Pondération
réglementaire, expositions individuelles
Risk Weight
Assessment
Claim
ECA 1 2 3 3–6 7
Sovereigns 0% 20% 50% 100% 150%
Rating
Claim AAA A+ to BBB+ BB+ to Unrate
Below B-
B- Unrated
to AA-
AA- A- to BBB-
BBB- B- d
Sovereigns 0% 20% 50% 100% 150% 100%
Option 1a 20% 50% 100% 100% 150% 100%
ECAI
Banks Option 2b 20% 50% 50% 100% 150% 50%
Option 2c 20% 20% 20% 50% 150% 20%
AAA A+ to BBB+ Unrate
Below BB-
BB- Unrated
to AA-
AA- A- to BB-
BB- d
Corporates 20% 50% 100% 150% 100%
a risk weight according to the credit assessment of the sovereignof incorporation Source IBM
b risk weight according to the credit assessment of the bank itsel
f
c short-term claims (original maturity < 3 months) receive a risk weightthat is one category more
favourable
50
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche standardisée – Pondérations, agrégats
• Retail traditionnel
• Pondération de 75 %
• Portefeuilles couverts par des garanties foncières privées
• Pondération de 35 %
• Portefeuilles couverts par des garanties foncières commerciales
• Pondération de 100 %
• Créances impayées
• De 50 % à 150 %
• Autres
• 100 %
51
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche standardisée – Pondérations (fin)
• Hors-bilan
• Application d’un facteur de conversion (Credit convertion factor)
De 0 % à 100 %
• Titrisation
• Notation long terme
De 0 % (AAA) à 350 % (BB-)
• Notation court terme
De 20 % à 100 %
52
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche standardisée – Techniques de
réduction
• Compensation des risques
Calcul d’une exposition nette
• Collatéral
Importance de la législation et des processus développés par
l’institution pour la réalisation des collatéraux
• Garanties (et) dérivés de crédit
53
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB
54
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB
55
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB
56
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB
Unexpected
Loss Amount
Expected
Loss amount
Time t
57
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB
58
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB
59
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB
60
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB
• Foundation IRB
• EAD x PD x LGD x M
• Valorisation interne de PD
• Valorisation externe de EAD – LGD – M
• Advanced IRB
• EAD x PD x LGD x M
• Valorisation interne de EAD – PD – LGD
• Valoristion externe de M
61
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB
63
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB – Catégories de risques
64
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB – Catégories de risques
• Actions
• Approche de marché
• Méthode de pondération simple (300 % ou 400 %)
• Modèles internes (avec plancher de 200 % et 300 %)
• PD/LGD
• Idem corporate
• Plancher à 200 % et 300 %
• Actifs à recevoir
• Distinction en fonction du type : corporate ou retail
• Titrisation
• Approche en fonction de la notation ou définie par le superviseur
65
Etude de cas
Situation du portefeuille d’actifs
Actifs Exposition (M€)
Banques
Banque A 90
Banque B 80
Entreprises
Entreprise C 90
Entreprise D 50
Entreprise E 250
Clients privés
Mr Rockfeller 100
Créances hypothécaires résidentielles 1.200
Dépassements 600
Gouvernement
Corée du Sud 150
2.610
66
Etude de cas
Situation Bâle 1
Actifs
Bâle 1 Pays Zone E (M€) Pondération
pondérés
Banques
Banque A Allemagne A 90 20 % 18
Banque B Turquie A 80 20 % 16
Entreprises
Entreprise C Turquie A 90 100 % 90
Entreprise D Singapour B 50 100 % 50
Entreprise E Allemagne A 250 100 % 250
Clients privés
Mr Rockfeller US 100 100 % 100
Créances hypothécaires résidentielles 1.200 50 % 600
Dépassements 600 100 % 600
Gouvernement
Corée du Sud Corée du Sud A 150 0% 0
2.610 1.724
67
Etude de cas
Information complémentaire
Rating
Actifs Pays Rating Pays Rating S&P Type
Moody’s
Banques
Banque A Allemagne AAA A Aa3 Senior
Banque B Turquie B B- Caa1 Senior
Entreprises
Entreprise C Turquie B CCC+ B3 Senior
Entreprise D Singapour AAA Non coté Non coté Senior
Entreprise E Allemagne AAA BBB+ Baa1 Senior
Clients privés
Mr Rockfeller US Non coté Senior
Créances hypothécaires résidentielles
Dépassements
Gouvernement
Corée du Sud Corée du Sud B B- B2 Senior
68
Etude de cas
Information complémentaire collatéral
71
Etude de cas
Information complémentaire IRB collatéral
• Approche standardisée
Exposition = exposition nette = exposition brute – provisions
• IRB
Exposition = exposition brute
Des provisions spécifiques peuvent être définies pour réduire les
risques pondérés d’une catégorie d’actifs
Des provisions globales par portefeuille peuvent être définies pour
réduire les risques pondérés d’un portefeuille
Des provisions générales peuvent être définies pour réduire les risques
pondérés en général
• Problématique de IFRS 9 (IAS 39) : différence entre « impairment » et
« default »
74
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB – Constitution des données
Parallel
run
Relaxed: 2 years
Retail: 5 years(*)
PD: 5 years(*)
LGD: 7 years
EAD: 7 years
Transition period: 3 years Source IBM
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
(*): relaxed during transition period
75
Pilier 1 – Risque de crédit
Approche IRB – Exigences de reporting
76
Pilier 1 – Risque opérationnel
Introduction
• Définition
Risque de perte résultant de défaillance ou d’inadéquation des
processus internes, des personnes et des systèmes ainsi que
d’événements externes
• Le niveau des pertes opérationnelles du secteur financier dépasse les
70 milliards de dollars depuis le début des années 90, principalement
le fait des personnes et des processus
• Une majorité des événements de risque sont apparus dans les activités
de marchés des capitaux
• Importance d’événements, tels que ceux du 11 septembre, ou encore
de la faillite de Barings, dans l’attention portée au risque opérationnel
77
Pilier 1 – Risque opérationnel
Introduction
78
Pilier 1 – Risque opérationnel
Types d’événements
• 7 catégories
• Fraude interne
• Fraude externe
• Pratiques internes d’encadrement et sécurité des lieux de travail
• Pratiques externes de métier, des clients et relatives aux produits
• Dommages aux biens
• Interruption des activités et des systèmes suite à des défectuosités
• Défaillance des processus d’éxécution et de livraison
79
Pilier 1 – Risque opérationnel
Types d’événements
80
Pilier 1 – Risque opérationnel
Types d’événements
81
Pilier 1 – Risque opérationnel
Types d’événements
82
Pilier 1 – Risque opérationnel
Principes de gestion du risque opérationnel
• Indicateur de base
• Approche standard
• Méthodes avancées
84
Pilier 1 – Risque opérationnel
Indicateur de base
• Capital exigé
Revenu brut x α
• Le coéfficient α est proposé à un niveau de 15 %
• Avantages
• Mise en place aisée pour toutes les institutions financières
• Application des principes, pas de critère spécifique pour la
qualification
• Inconvénients
• Simplicité (pas de relation entre le risque réel et les fonds propres)
• Pénalisation des institutions performantes
• Pas de prise en compte des métiers sans but lucratif
• Pas de prise en compte des spécificités (métiers et contrôle)
85
Pilier 1 – Risque opérationnel
Approche standardisée
86
Pilier 1 – Risque opérationnel
Approche standardisée
• Avantages
• Diminution des exigences de fonds propres, due à une meilleure
segmentation des risques par ligne de métier
• Meilleur représentativité du profil de risque réel
• Incitant pour évoluer vers des méthodes avancées
• Désavantage
• Manque de relation causale entre le risque et le niveau de fonds
propres
• Liaison linéaire et pénalisation des institutions performantes
• Pas de prise en compte des métiers sans but lucratif
87
Pilier 1 – Risque opérationnel
Approche standardisée – Exemple
Total € 1,815 mm 12
Source IBM
88
Pilier 1 – Risque opérationnel
Approche standardisée alternative
89
Pilier 1 – Risque opérationnel
Méthodes avancées
90
Pilier 1 – Risque opérationnel
Méthodes avancées
• Avantages
• Reflet du profil de risque réel de l’institution
• Critères qualitatifs
• Exigences moindre de fonds propres
• Réputation
• Problèmes
• Qualité des données
• Critères de qualification élevés
• Pas de méthode généralement acceptée
91
Pilier 1 – Risque opérationnel
Bâle II vs CRD
92
Pilier 1 – Les risques de marché
93
Pilier 1 – Les risques de marché
Exemple
• Pour rappel
Ratio de fonds propres
=
Fonds propres
Risque de crédit + Risque de marché
• Hypothèses
• La banque fonctionne dans un régime qui requiert 8% de fonds
propres en tant qu'exigence réglementaire
• La banque a calculé ses risques pondérés à 10.000 et son niveau de
capital pour le risque de marché à 500
• La banque a 750 de fonds propres de niveau 1, 250 de niveau 2 et
700 de niveau 3
94
Pilier 1 – Les risques de marché
Exemple
95
Pilier 1 – Les risques de marché
Exemple
96
Pilier 1 – Les risques de marché
Exemple
97
Agenda
• Introduction
• Bâle II
• Organisation
• Pilier 1
• Pilier 2
• Pilier 3
• Bâle III
• Conclusion générale
98
Pilier 2 – Impact
99
Pilier 2 – Les 4 principes
100
Pilier 2 – Les 4 principes
101
Pilier 2 – Les 4 principes
102
Pilier 2 – Les 4 principes
103
Pilier 2 – Eléments spécifiques
104
Pilier 2 – Processus de supervision
105
Agenda
• Introduction
• Bâle II
• Organisation
• Pilier 1
• Pilier 2
• Pilier 3
• Bâle III
• Conclusion générale
106
Pilier 3 – Discipline de marché
• Principes généraux
• Complément aux piliers 1 et 2
• Les exigences de publication doivent permettre aux marchés
d’évaluer la situation réelle en termes de risques d’une institution
financière
• Interaction avec les principes comptables
• Les informations publiées sous les exigences comptables et/ou
réglementaires peuvent être utilisées
• Si non-disponibles, publication par l’utilisation d’autres moyens
107
Pilier 3 - Caractéristiques
108
Pilier 3 – Domaines d’information
109
Pilier 3 – Domaines concernés
• Étendue
• Consolidation pour les groupes bancaires
• Fonds propres
• Fonds propres éligibles
• Définition du tier 1 (fonds propres de base)
• Composantes du tier 2 et tier 3
• Adéquation des fonds propres
• Allocation des fonds propres en fonction de la stratégie
• Exigences en fonction des catégories de risques
• Exposition aux risques
• Information qualitative et quantitative pour tous les risques
présents dans l’institution
110
Pilier 3 - Conclusions
111
Agenda
• Introduction
• Bâle II
• Bâle III
• Crise financière et ajustements Bâle III
• Eléments principaux
• Bâle 2.5
• Gestion du risque de liquidité
• Le nouveau cadre réglementaire
• Approche macroprudentielle
• Implémentation
• Conclusion générale
112
Crise financière – Ligne du temps
113
Déficiences du secteur financier
• Composante dure des fonds propres trop basse, suite aux règles trop
lâches
• Beaucoup de risques ne sont pas reflétés dans l’Accord de base
• Trading book avec des expositions au risque de crédit non-liquides
• Gestion du risque de liquidité basée sur du wholesale banking
• Effet de levier maximum tant sur le bilan que le hors-bilan
• Manque de transparence, avec comme conséquence le fait qu’il était
impossible de comprendre le niveau de risque ainsi que la qualité des
fonds propres qui couvraient les risques
• Diminution pro-cyclique de l’effet de levier
• Contrôle trop spécifique, sans tenir compte des interactions qui
existaient dans le secteur financier dans son ensemble
114
Ajustements Bâle III
Approche microprudentielle
115
Ajustements Bâle III
Approche macroprudentielle
116
Agenda
• Introduction
• Bâle II
• Bâle III
• Crise financière et ajustements Bâle III
• Eléments principaux
• Bâle 2.5
• Gestion du risque de liquidité
• Le nouveau cadre réglementaire
• Approche macroprudentielle
• Implémentation
• Conclusion générale
117
Bâle III - Objectifs
118
Bâle III – Eléments principaux
119
De Bâle II à Bâle III (1.1)
Bâle 2.5 – Améliorations de Bâle II
121
De Bâle II à Bâle III (2.1)
Gestion du risque de liquidité
122
De Bâle II à Bâle III (2.2)
Gestion du risque de liquidité
Stock of HQLA
! 100%
Total net cash outflows over the next 30 calendar days
• Implémentation
123
De Bâle II à Bâle III (2.3)
Gestion du risque de liquidité
124
De Bâle II à Bâle III (2.4)
Gestion du risque de liquidité
• Outils de suivi
• Tableau des écarts contractuels de maturités
• Concentration du funding
Par contrepartie significative (> 1% du total du bilan), par
instruments/produits significatifs (> 1% du total du bilan) et par
devises significatives (> 5% du total du bilan)
• Disponibilité d’actifs non-liés
• LCR par devise significative
• Utilisation d’outils de suivi orientés marchés
125
De Bâle II à Bâle III (3.1)
Nouveau cadre réglementaire
• Novembre 2010
Approbation par le G20
• Décembre 2010
• Bâle III : Un dispositif réglementaire mondial visant à renforcer la
résilience des établissements et systèmes bancaires
• Orientations pour les autorités nationales dans l’utilisation du
volant contra-cyclique
• Juin 2011
• Version revue, pour tenir compte de la couverture du risque de
contrepartie dans les opérations commerciales bilatérales
• Ne pas oublier que Bâle III comprend également l’aspect risque de
liquidité
126
De Bâle II à Bâle III (3.2)
Renforcement des exigences de fonds propres
Exigences de fonds propres
Capital de base Capital tier 1 Capital total
Volant
Minimum Requis Minimum Requis Minimum Requis
conservat.
Bâle II 2 4 8
• Couverture macroprudentielle
• Volant contra-cyclique , de 0 à 2,5%
• Capacité de couverture supplémentaire pour les SIFIs
127
De Bâle II à Bâle III (3.3)
Ratio de levier
Tier 1 Capital
Leverage ratio = ! 3%
Total Exposure
• Exercice de suivi sur base des chiffres au 30 juin 2011 a montré que
ce ratio est un élément critique, dû principalement au fait que de
nombreuses banques ne sont pas conformes
128
Agenda
• Introduction
• Bâle II
• Bâle III
• Crise financière et ajustements Bâle III
• Eléments principaux
• Bâle 2.5
• Gestion du risque de liquidité
• Le nouveau cadre réglementaire
• Approche macroprudentielle
• Implémentation
• Conclusion générale
129
Bâle III
Approche macroprudentielle
• Approche macroprudentielle
• Concerne essentiellement le risque systémique
• Se concentre sur le stabilité globale du système financière
• Dépend des comportements collectifs (endogène)
• Prends en compte l’interconnection des marchés et des institutions
financières individuelles
• Se concentre sur le comportement pro-cyclique (positivement
corrélé avec l’état de l’économie)
130
Bâle III – Approche macroprudentielle
De la croissance vers la décroissance
132
Bâle III – Approche macroprudentielle
Résumé des outils mis en place
• Facteurs d’interconnexion
• Augmentation excessive des actifs
• Croissance rapide des crédits au prix de standards d’octroi des
crédits de moins bonne qualité
• Innovation financière
• Fragilité des passifs bancaires
• Glissement des dépôts de base vers du financement de gros
(wholesale funding)
134
Agenda
• Introduction
• Bâle II
• Bâle III
• Crise financière et ajustements Bâle III
• Eléments principaux
• Bâle 2.5
• Gestion du risque de liquidité
• Le nouveau cadre réglementaire
• Approche macroprudentielle
• Implémentation
• Conclusion générale
135
136
137
Bâle III
Implémentation
• Défis fonctionnels
• Developpement des spécifications pour les nouvelles exigences,
comme le cadrage des positions (actifs et passifs) pour le nouveau
cadre et les catégories des ratios de liquidité
• Développement des spécifications pour les positions dans le
trading book et pour le risque de crédit de contrepartie
• Intégration des nouvelles exigences réglementaires dans les fonds
propres existants et dans la gestion des risques, étant donné que
certaines mesures destinées à améliorer la qualité des ratios
peuvent avoir une effet négatifs sur les chiffres d’ajourd’hui
138
Bâle III
Implémentation
• Défis techniques
• Disponibilité, intégralité, qualité et cohérences des données dans le
temps pour calculer les noveaux ratios
• La mise au point du système de reporting financier ainsi que la
création des interfaces adéquats avec les systèmes de gestion des
risques existants, en termes de réconciliation
• Défis opérationnels
• Les définitions strictes des fonds propres diminuent les fonds
propres disponibles et augmentent sensiblement les RWA
• L’introduction des ratios de liquidité forcera les banques à
repenser leurs exigences de liquidité et exigera un renforcement
potentiel des actifs de haute qualité, ainsi que la diversification des
sources de funding
139
Agenda
• Introduction
• Bâle II
• Bâle III
• Conclusion générale
140
Bâle II – Conclusion générale
141