Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
- Ou non cotés, agréés ou gérés par une SGP agréée (UE ou accord coopération des autorités) 2
Contrats d'assurance vie dont prime annuelle > à 1000€ ou prime unique > à 2500€ 2
Le contrat permet l’anonymat du souscripteur ou des bénéficiaires 3
Contrats d’assurance vie avec une prime annuelle < à 1000 euros, ou unique < à 2500 euros 1
Contrats d’assurance vie dont prime annuelle < à 1000€ ou prime unique < à 2500€ 1
Assurance emprunteur 1
…utilise des fonds, des revenus ou un patrimoine dont l'origine est difficilement traçable (absence de justificatif 3
officiel, flux provenant de sociétés/banques étrangères ou multiples?, chèques de notaire ou d'avocats...)
…nécessite des justificatifs présentant des anomalies manifestes (facture incomplète, photocopie illisible,...). 3
NON
NON
NON
les niveaux de vigilance par produits/opérations/clients
Diligences allégées
Diligences standard
Diligences renforcées
Diligences complémentaires
oduits/opérations/clients
Ou
A raison de la nature de la transaction, notamment :
Ex IAS : Les contrats d'assurance vie dont la prime annuelle ne dépasse pas 1 000 euros ou
dont la prime unique ne dépasse pas 2 500 euros.
RAS
Le risque de LCB-FT présenté par un client, un produit ou une transaction paraît élevé (niveau
3)
- le client ou son représentant n'est pas physiquement présent aux fins de l'identification cas
de la vente à distance (articles L.561-10 et R.561-20 du code monétaire et financier) ;
----------------------
- l'opération est une opération effectuée avec des personnes physiques ou morales, y compris
leurs filiales ou établissements, domiciliées, enregistrées ou établies dans un État ou un
territoire dont les insuffisances de la législation ou les pratiques font obstacle à la lutte contre
le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (Cf. Annexe 1 : liste des pays
considérés comme risqués par le GAFI)
Quelles démarches effectuer ?
Dispense de vigilance lorsque la diligence allégée est issue des cas définis par la loi.
- obtenir une pièce d’identité justificative complémentaire (en plus, soit d’une carte d’identité ou du
Passeport - voir liste en annexe 2),
ou
- obtenir directement une confirmation de l'identité du client auprès d’un établissement assujetti et
établi dans l’EEE ou dans un pays tiers imposant des obligations équivalentes en matière de lutte contre
le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : exemple relevé de compte ou RIB
prouvant l’identification du client par un tiers.
- définir et mettre en œuvre des procédures permettant de déterminer si le client est une personne
politiquement exposée ;
- valider la décision de la relation d'affaires par un dirigeant ;
- rechercher l’origine du patrimoine et des fonds impliqués dans la relation d’affaires ou la transaction.
Pour ce faire, [nom de la société] se base sur les déclarations et les éléments probants qui lui sont
fournis ou sur les
-renforcer la fréquence de mise à jour des éléments nécessaires à la connaissance du client et, le cas
échéant, du bénéficiaire effectif de la relation d'affaires ;
- les modalités de suivi des opérations doivent être définies et vérifiées par le membre de la direction
désigné comme responsable du dispositif de LCB-FT.
(1) Définition des PPE - Personnes Politiquement
Exposées
Les personnes politiquement exposées (PPE) sont des personnes dont la résidence est située dans un autre État membre de l’Union europ
un pays tiers et qui sont exposées à des risques particuliers en raison des fonctions politiques, juridictionnelles ou administratives qu’elles
cessé d’exercer depuis moins d’un an pour le compte d’un État étranger ou d’une institution internationale publique créée par un traité, ou
ont cessé d’exercer depuis moins d’un an des membres directs de leur famille ou des personnes connues pour leur être étroitement assoc
Les PPE sont dans la très grande majorité des cas des personnes de nationalité étrangère. Il peut également s’agir de personnes de nation
qui résident à l’étranger, par exemple, les membres de la Commission européenne ou du Parlement européen mentionnés aux 1° et 2° du
561-18, des conjoints ou des personnes étroitement associées à des personnes exerçant des fonctions politiques, juridictionnelles ou adm
le compte d’un autre État.
La définition des PPE dans le CMF ne s’étend pas aux nationaux français qui exercent, en France, des fonctions identiques à celles des PPE
de ces personnes doit donc être évalué suivant leur approche par les risques, qui peut notamment prendre en compte l’activité profession
particulière du client.
Article R. 561-18 du Code monétaire et financier. Les fonctions politiques, juridictionnelles ou administratives sont :
1° Chef d’État, chef de gouvernement, membre d’un gouvernement national ou de la Commission européenne ;
2° Membre d’une assemblée parlementaire nationale ou du Parlement européen ;
3° Membre d’une cour suprême, d’une cour constitutionnelle ou d’une autre haute juridiction dont les décisions ne sont pas, sauf circonsta
exceptionnelles, susceptibles de recours ;
4° Membre d’une cour des comptes ;
5° Dirigeant ou membre de l’organe de direction d’une banque centrale ;
6° Ambassadeur, chargé d’affaires, consul général et consul de carrière ;
7° Officier général ou officier supérieur assurant le commandement d’une armée ;
8° Membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance d’une entreprise publique ;
9° Dirigeant d’une institution internationale publique créée par un traité.
1° l’utilisation de sociétés écran, dont l’activité n’est pas cohérente avec l’objet social ou ayant leur siège social dans un État ou un territoi
conclu avec la France une convention fiscale permettant l’accès aux informations bancaires, identifié à partir d’une liste publiée par l’adm
fiscale, ou à l’adresse privée d’un des bénéficiaires de l’opération suspecte ou chez un domiciliataire au sens de l’article L. 123-11 du Code d
2° la réalisation d’opérations financières par des sociétés dans lesquelles sont intervenus des changements statutaires fréquents non justi
situation économique de l’entreprise ;
3° le recours à l’interposition de personnes physiques n’intervenant qu’en apparence pour le compte de sociétés ou de particuliers impliqu
opérations financières ;
4° la réalisation d’opérations financières incohérentes au regard des activités habituelles de l’entreprise ou d’opérations suspectes dans d
sensibles aux fraudes à la TVA de type carrousel, tels que les secteurs de l’informatique, de la téléphonie, du matériel électronique, du ma
électroménager, de la hi-fi et de la vidéo ;
5° la progression forte et inexpliquée, sur une courte période, des sommes créditées sur les comptes nouvellement ouverts ou jusque-là p
inactifs, liée le cas échéant à une augmentation importante du nombre et du volume des opérations ou au recours à des sociétés en somm
actives dans lesquelles ont pu intervenir des changements statutaires récents ;
6° la constatation d’anomalies dans les factures ou les bons de commande lorsqu’ils sont présentés comme justification des opérations fin
que l’absence du numéro d’immatriculation au registre du commerce et des sociétés, du numéro SIREN, du numéro de TVA, de numéro d
d’adresse ou de dates ;
7° le recours inexpliqué à des comptes utilisés comme des comptes de passage ou par lesquels transitent de multiples opérations tant au
crédit, alors que les soldes des comptes sont souvent proches de zéro ;
8° le retrait fréquent d’espèces d’un compte professionnel ou leur dépôt sur un tel compte non justifié par le niveau ou la nature de l’activ
9° la difficulté d’identifier les bénéficiaires effectifs et les liens entre l’origine et la destination des fonds en raison de l’utilisation de compt
intermédiaires ou de comptes de professionnels non financiers comme comptes de passage, ou du recours à des structures sociétaires co
montages juridiques et financiers rendant peu transparents les mécanismes de gestion et d’administration ;
10° les opérations financières internationales sans cause juridique ou économique apparente se limitant le plus souvent à de simples trans
provenance ou à destination de l’étranger notamment lorsqu’elles sont réalisées avec des États ou des territoires visés au 1° ;
11° le refus du client de produire des pièces justificatives quant à la provenance des fonds reçus ou quant aux motifs avancés des paiemen
l’impossibilité de produire ces pièces ;
12° le transfert de fonds vers un pays étranger suivi de leur rapatriement sous la forme de prêts ;
13° l’organisation de l’insolvabilité par la vente rapide d’actifs à des personnes physiques ou morales liées ou à des conditions qui traduise
déséquilibre manifeste et injustifié des termes de la vente ;
14° l’utilisation régulière par des personnes physiques domiciliées et ayant une activité en France de comptes détenus par des sociétés ét
15° le dépôt par un particulier de fonds sans rapport avec son activité ou sa situation patrimoniale connues ;
16° la réalisation d’une transaction immobilière à un prix manifestement sous-évalué.
nt la résidence est située dans un autre État membre de l’Union européenne (UE) ou
des fonctions politiques, juridictionnelles ou administratives qu’elles exercent ou ont
ger ou d’une institution internationale publique créée par un traité, ou qu’exercent ou
ur famille ou des personnes connues pour leur être étroitement associées.
rale ;
ère ;
d’une armée ;
ance d’une entreprise publique ;
aité.
avec l’objet social ou ayant leur siège social dans un État ou un territoire qui n’a pas
informations bancaires, identifié à partir d’une liste publiée par l’administration
pecte ou chez un domiciliataire au sens de l’article L. 123-11 du Code de commerce ;
elles sont intervenus des changements statutaires fréquents non justifiés par la
mmes créditées sur les comptes nouvellement ouverts ou jusque-là peu actifs ou
bre et du volume des opérations ou au recours à des sociétés en sommeil ou peu
es récents ;
mande lorsqu’ils sont présentés comme justification des opérations financières, telles
e et des sociétés, du numéro SIREN, du numéro de TVA, de numéro de facture,
ayant une activité en France de comptes détenus par des sociétés étrangères ;
é ou sa situation patrimoniale connues ;
ment sous-évalué.
Définition :
La tierce introduction est caractérisée par le recours à un tiers répondant à certaines conditions dit « tiers introducte
- Le professionnel se repose sur le tiers introducteur, qui s'engage sur l’exécution des diligences LCB/FT qui lui sont co
- l’identification du client et la vérification de son identité avant l’entrée en relation d’affaires
- le cas échéant, l’identification et la vérification de l’identité du bénéficiaire effectif
- l’obtention d’informations concernant l’objet et la nature envisagée de cette relation d’affaires et toute informatio
POINTS DE CONTROLE
Qu’est-ce que la tierce introduction en matière de lutte contre le blanchiment des
capitaux et le financement du terrorisme ?
Quelles sont les obligations de vigilance dont la mise en œuvre peut être confiée à
un tiers introducteur ?
A qui peuvent être communiquées les informations recueillies auprès des tiers
introducteurs ?
POSITION AMF
La tierce introduction est une relation entre un professionnel et un tiers introducteur, par laquelle le professionnel confie au
propres obligations de vigilance à l’égard de la clientèle.
Les « cascades » de tiers introducteurs ne sont pas possibles et le professionnel doit contrôler que le tiers ne confie pas à son
- Qualité du tiers introducteur situé ou ayant son siège social en France
- Qualité du tiers introducteur situé dans un Etat membre de l’Union Européenne
- Qualité du tiers introducteur situé dans un pays tiers équivalent
Dans tous les cas, la sélection du tiers introducteur doit résulter d’une approche par les risques conduite par le professionnel a
Cette approche doit résulter d’une démarche analytique approfondie consistant, notamment, de la part du professionnel en :
- une analyse des risques potentiellement encourus concernant le tiers introducteur (nature de l’activité du tiers, nature e
client), cette analyse devant faire l’objet de procédures écrites (critères d’analyses…).
- un examen de ces risques potentiels au regard de la classification des risques qu’il a mise en place
- une vérification des informations disponibles auprès des instances nationales et internationales en matière de LCB/FT con
du pays du tiers introducteur.
- une consultation, le cas échéant, de ses filiales ou succursales ou d’entités de son groupe installées dans le pays
du tiers introducteur pour s’assurer de la réputation du tiers et de l’absence d’obstacles à l’application des procédures LCB-FT
d’avoir recours en qualité de tiers introducteur.
- une recherche des éventuelles sanctions publiques, y compris pénales, dont le tiers introducteur aurait pu faire l’objet et q
2 obligations impératives :
F identification et la vérification de l’identité du client, et, le cas échéant, du bénéficiaire effectif de la relation d’affaires
F la connaissance de l’objet et de la nature de la relation d’affaires et de tout autre élément d’information pertinent
En cas de tiers situé à l’étranger, le professionnel doit s’assurer que les éléments d’information détenus par le tiers introduct
législation française
La signature d’une convention entre le tiers introducteur et le professionnel est possible pour préciser les modalités de tran
tiers.
Si elle n’est pas imposée par le code monétaire et financier, cette convention apparaît utile ou est recommandée, notamm
exigences de la législation qui lui est applicable bien qu’équivalentes, diffèrent de celles en vigueur en France.
Une telle convention, préalable à l’introduction de clients, permet en effet au professionnel d’organiser la relation avec le tie
les modalités pratiques de son accès aux informations détenues par ce tiers dans les conditions prévues par le I de l’article R.5
Par exemple, une telle convention peut préciser les moyens de transmission des éléments d’information, les modalités de leu
de chaque partie, etc.
Le professionnel peut communiquer les informations recueillies auprès d’un tiers introducteur :
1) aux personnes mentionnées aux 1° à 6° de l’article L.561-2 du code monétaire et financier, situées en France ou ayant leu
Ex : établissements de paiements, entreprises d’assurance, entreprise d’investissements autre que les sociétés de gestion, les
France
2) aux établissements proposant des activités financières équivalentes à celles exercées par les personnes mentionnées
cumulatives suivantes :
- l’établissement destinataire des informations est situé dans un autre État membre de l’Union européenne ou dans un p
matière de LCB-FT, dont la liste est mentionnée au 2° du II de l’article L.561-9 du code monétaire et financier
- l’établissement destinataire doit, pour le traitement des données à caractère personnel, garantir un niveau de protectio
fondamentaux des personnes, conformément aux articles 68 et 69 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique
- En tout état de cause, outre les cas ci-dessus, lorsque le tiers introducteur pressenti est considéré par le professionnel com
de relation envisagée, l’opportunité de recourir à ce tiers doit faire l’objet d’une réflexion approfondie. Il est rappelé que le fa
le professionnel, qui a recours à lui, de ses responsabilités au regard des obligations fixées par le code monétaire et financier.
- Si les obligations prévues aux premiers alinéas des articles L.561-5 et L561-6 du code monétaire et financier sont mises e
société de gestion de portefeuille, le teneur de comptes/conservateur demeure responsable du respect des obligations pré
relation d'affaires.
- Le teneur de comptes/ conservateur doit notamment exercer sur la société de gestion de portefeuille une vigilance c
d’information sur le client adaptés au risque de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme encouru, et pratiq
en veillant à ce qu'elles soient cohérentes avec la connaissance actualisée dudit client.
1) les sociétés de gestion ou de gestion de portefeuille sont assujetties aux obligations de LCB/FT au titre de la comm
placements collectifs (OPC) dont elles assurent ou non la gestion.
La notion de commercialisation est explicitée à l’article 315-50 du règlement général de l’AMF qui précise qu’il s’agit de co
«elle-même ou par recours à un mandataire».
Le mandataire peut être situé sur le territoire national ou à l’étranger.
F Dans ce cadre de commercialisation via un mandataire, qui n’est donc pas une situation de tierce introduction visée aux arti
assujettie au dispositif LCB/FT.
C’est le cas de la SGP de droit français qui confie à un démarcheur situé en France dans le cadre d’un contrat de mandat, l
selon ses instructions et sous son contrôle, de ses obligations législatives et réglementaires (ou certaines d’entre elles) en ma
de la relation d’affaires.
2) En dehors de cette situation la SG/SGP sort du champ de la réglementation anti blanchiment
3) Sauf si la SG/ SGP se voit imposer, par le dépositaire qui est assujetti au dispositif de lutte contre le blanchiment, une ob
gestion qui distribue des parts ou actions d’OPC par l’intermédiaire d’une personne mentionnée aux 1° à 6° de l’article L.
dispositif LCB/FT de l’EEE ou équivalent d’un pays tiers.
POINTS DE CONTROLE
Que faire lorsque l’identification d’un bénéficiaire effectif n’est pas possible ?
Derrière une structure peut se «cacher» une personne ou des personnes, dite(s) bénéficiaire(s) effectif(s), dans l’intérêt de laqu
structure a été constituée dans le double but :
- d’éloigner tout soupçon sur l’origine des fonds y transitant
- de pouvoir bénéficier personnellement des effets produits ou de les canaliser à des fins terroristes ou de blanchiment.
Dans certains cas, il peut exister un empilement de structures « écran » destinée à dissimuler le(s) bénéficiaire(s) effectif(s) der
détention».
Cette annexe reprend les Positions & Recommandations publiées par l’AMF – Position – recommandation AMF n° 2013-05 – L
à la notion de bénéficiaire effectif en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme
Le législateur français a défini le bénéficiaire effectif à l’article L.561-2-2 du code monétaire et financier,
comme :
- la personne physique qui contrôle directement ou indirectement le client,
ou
- la personne physique pour laquelle une transaction est exécutée ou une activité réalisée.
F Le bénéficiaire effectif s’entend donc d’une personne physique
Les professionnels doivent rechercher s’il existe un ou plusieurs bénéficiaires effectifs, et le cas échéant, les id
identité
L’obligation d’identifier les bénéficiaires d’un OPC client est notamment requise en cas de soupçon, de risq
l’OPC ou son représentant (la société de gestion) n’est ni établi, ni agréé dans un État membre de l’Union europ
partie à l’accord sur l’Espace économique européen ou dans un pays tiers imposant des obligations équivalent
FT et figurant sur la liste prévue à l’article L. 561-9 II 2° du code monétaire et financier
Position
La fonction de dirigeant ne confère pas l’exercice d’un pouvoir de contrôle au sens des articles R.561-1
professionnel n’est pas systématiquement tenu d’identifier et de vérifier l’identité de son client, et du (des) bén
cas échéant, à chaque fois que celui-ci procède à une transaction30.
Lorsque le bénéficiaire effectif est un mineur ou un majeur protégé, le professionnel doit relever l’identité
conformément aux règles instaurées par le code civil.
L’AMF recommande de classer en risque élevé le cas où le bénéficiaire effectif d’un client est une PPE au sens
code monétaire et financier.
Dans tous les cas, il revient au professionnel de s’assurer que les conditions posées par le législateur pour mod
vigilance, sont et restent remplies tout au long de la relation.
Dans ce cas, le professionnel doit apprécier l’opportunité de procéder à une déclaration de soupçon à TRA
éléments qu’il a recueillis, ainsi qu’en fonction de son analyse de la situation et, le cas échéant, il procède à ladit
Le caractère douteux est révélé par l’approche par les risques. Le professionnel doit donc pouvoir justifie
démarche analytique l’ayant conduit aux mesures de vigilance mises en place.
Cette situation apparait si aucune personne physique ne répond à la définition de bénéficiaire effectif. Dans un
de vigilance relatives au bénéficiaire effectif ne trouvent pas à s’appliquer.
Dans le cas d’une chaîne de détention, le professionnel doit rechercher les personnes physiques présentes à ch
chaîne et s’attacher pour chacune d’elles à calculer les pourcentages de détention du capital ou des droits de vo
Dans le cas d’une chaîne de détention, le professionnel doit rechercher les personnes physiques présentes à ch
chaîne et s’attacher pour chacune d’elles à calculer les pourcentages de détention du capital ou des droits de vo
Les éléments conservés doivent notamment permettre aux professionnels de répondre rapidement aux dema
l’AMF pour l’accomplissement de sa mission ou de pouvoir justifier auprès de celle–ci de l’adéquation des di
risques identifiés.
F L’AMF recommande aux professionnels de s’assurer de la conformité et de l’actualisation des dossiers «
l’ancienneté du client, et de vérifier que les déclarations de soupçon ne figurent pas dans lesdits dossiers.
La traçabilité des contrôles dans le respect des procédures est nécessaire pour attester de leur réalité auprès d
résultats, suites données …).
Notamment, les procédures de contrôle des informations relatives au(x) bénéficiaire(s) effectif(s) des p
constructions juridiques doivent permettre de prévenir et d’empêcher les opérations de blanchiment de capit
du terrorisme.
Il est obligatoire de déclarer à TRACFIN « toute opération pour laquelle l’identité du donneur d’ordre ou d
ou du constituant d’un fonds fiduciaire ou de tout autre instrument de gestion d’un patrimoine d’affect
malgré les diligences effectuées en application de l’article R. 561-5 du code monétaire et financier ».
Le professionnel, qui met un terme à une relation d’affaires avec un client, doit effectuer, le cas échéant, une dé
Principe de la confidentialité de la déclaration à TRACFIN sous réserve des dispositions dudit article. Il est int
sous peine de sanctions, de porter l’existence ou et le contenu d’une déclaration, à la connaissance du propriéta
l’auteur de l’opération ou à des tiers.