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Examen Hydrologie Mai 2002 Corrige PDF
Examen Hydrologie Mai 2002 Corrige PDF
B Mesure d’un débit en relation avec la hauteur d’eau de G Graphique représentant la hauteur de pluie tombée
la rivière. en fonction du temps.
C Courbe de correspondance des débits par rapport à E Graphique représentant l’intensité de la pluie en
leur hauteur d’eau. fonction du temps.
2. Pour l’année 2000, les données suivantes sont disponibles pour un bassin versant de 105 km 2
:
3
Précipitations : 1288 mm ; Evaporation : 610 mm ; Débit moyen annuel : 2.14 m /s
a) Etablissez le bilan hydrologique de l’année et donner le stock à disposition à la fin de l’année 2000
en admettant un stock initial de 183 mm. Qu’en déduisez-vous ?
Dans notre cas, on a : P=1288 mm, E=610 mm, R=2.14 m3/s = 1000´2.14´365´24
´3600/105.106=643 mm
Cette variation de stock ∆S positive exprime le fait que la nappe se soit rechargée durant l’année,
mais pas de façon significative.
b) Durant le mois d’octobre 2000, 120 mm de pluie ont été enregistrés. Pouvez estimer l’écoulement
correspondant ? Justifier votre réponse.
On peut envisager de calculer le bilan hydrologique uniquement sur le mois d’octobre. Il faut alors
faire plusieurs hypothèses simplificatrices :
2. La variation de stock DS du mois d’octobre est supposée nulle (35/12 = 3mm/mois, soit poche de 0
L’équation du bilan hydrologique est alors la suivante : R=P-E = 120 – 51 = 69 mm
On aurait pu aussi estimer le coefficient de ruissellement sur l’année et en déduire une approximation
de la lame ruisselée. On obtient un Cr=49.9% et R= 60 mm.
a) Quelles sont les 2 caractéristiques principales qui différencient ces deux bassins de même surface ?
Précisez quels sont les indices qui permettent de les qualifier ?
La densité de drainage : il existe plusieurs indice comme la densité de drainage, introduite par
Horton, la longueur totale du réseau hydrographique par unité de surface du bassin versant ou encore
le rapport de confluence RB des cours d'eau ("bifurcation ratio").
b) Quelles est l’influence de ces différences sur la réaction hydrologique des bassins face à une même
sollicitation pluvieuse ?
La réaction hydrologique des 2 bassins peut se « mesurer » à l’aide des deux paramètres suivants : 1)
Le temps de concentration des bassins tc , 2) Le débit de pointe Qp. La réaction du basin le plus
compact présentant le réseau le plus dense, est la plus rapide et la plus intense, on a donc : tc1<tc2 et
Qp1 > Qp2.
4. Citez 3 méthodes de calcul de la moyenne des pluies à partir de l'ensemble des mesures
ponctuelles obtenues à plusieurs stations pluviométriques sur le bassin ou à proximité.
1) Moyenne arithmétique
Parmi ces méthodes de calcul de la pluviométrie moyenne, quelle est la moins réaliste ? Expliquez.
La moins réaliste de ces méthodes est la moyenne arithmétique. En effet, elle est peu représentative
car elle donne un poids identique à chaque mesure, ne tenant pas compte de la variabilité spatio-
temporelle de la pluie. Elle ne s’applique que si les stations sont bien réparties et si le relief du bassin
est homogène (et donc la réaction du basin homogène).
5. Représenter schématiquement ci-dessous les différents éléments intervenant dans les processus
d'interception et d'évapotranspiration au niveau du système sol-plante-atmosphère.
2) Conditions liées au sol : teneur en eau, capacité du sol à transmettre de l'eau vers sa surface, couleur
du sol (albédo) etc.…
6. Une région subit une période de sécheresse de plusieurs mois. Après 10 jours sans pluie, le débit
d'un des cours d'eau de la région est de 80 m3/s. Il atteint 30 m3/s après 25 jours sans pluie.
a) Proposer une méthode qui permettrait de prévoir les débits si la période de sécheresse se poursuit.
Afin de prévoir les débits si la période de sécheresse on peut utiliser le concept de tarissement simple
des nappes qui peut être décrit par la "loi exponentielle simple" qui est l'une des lois les plus
appliquées.
Celle-ci s'exprime par la relation suivante avec le temps t en seconde et les débits en m3/s :
b) Quel serait le débit probable après 100 jours sans pluie ? Détaillez.
On prend comme origine des temps t0, le débit après 10 jours sans pluies (Q0 = 80 m3/s pour t0).
Après 25 jours sans pluie, i.e. à t=15 jours depuis l'origine du temps t 0, le débit Q15 est de 30 m3/s.
2) Après 100 jours sans pluie, cela signifie qu'il s'est écoulé 90 jours depuis l'origine du temps. On
obtient
alors le débit Q90 , à t=90 jours depuis l'origine du temps t0, d’après l'équation de la courbe de
tarissement :
donnent une appréciation de la répartition spatiale de la pluviosité sur un bassin versant donné.