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renouvelables
elles sont inépuisables. Autre atout :
elles ne contribuent pas à l’effet de serre
et donc au réchauffement du climat.
Deux bonnes raisons de les développer.
Charbon
Un rôle encore modeste 4,5 %
En France, nucléaire et pétrole restent largement Très utilisé dans la sidérurgie,
en tête des sources utilisées pour produire il assure encore 6 %
de l’électricité, des carburants et de la chaleur. de la production française
Les énergies renouvelables occupent une place d’électricité. Les réserves du Gaz naturel
beaucoup plus modeste, mais non négligeable. globe couvrent plus de 200 ans
Consommation d’énergies primaires de consommation mondiale. 13,5 %
En France, il sert avant tout
en France en 2001 (267 000 tonnes
équivalent pétrole) à produire de la chaleur
pour des usages domestiques
et industriels. Il en reste
Energies environ 60 ans de réserves
renouvelables dans le monde.
7%
Biomasse : 64 %
dont
La France a surtout
développé l’usage du bois
comme combustible.
Hydraulique : 35 %
L’eau est sa seconde source
de production d’électricité.
Autres : 1 %
Les autres énergies
renouvelables, notamment
le solaire et l’éôlien, y jouent
un rôle marginal.
Pétrole
Nucléaire
39 % 36 %
Les transports absorbent
Cette énergie fournit près de la moitié du pétrole utilisé
Sources : Observatoire 80 % de l’électricité française. dans le pays. Les réserves
de l’Energie, Agence Il reste environ 50 ans de stocks prouvées ne représentent
internationale de de combustible nucléaire - que 40 ans de
l’Energie (AIE) l’uranium - dans le monde. consommation mondiale.
0,25 MW
Picardie
Nord-Pas-de-Calais
1,5 MW
l’électricité pour très conséquente la part d’électricité issue des énergies
en chaleur pour chauffer l’eau sanitaire ou les locaux. conviennent aussi
le réseau. Les petites Champagne-
bien aux maisons renouvelables.
éoliennes alimentent Ardenne
Disponibilité : sauf dans les zones très enso- individuelles, qu’aux
des sites isolés. 0,06 MW
leillées comme les Antilles, chauffe-eau logements collectifs,
et chauffage solaires ne dispensent pas hôtels ou résidences 21 MW Île-de-France
d’installations d’appoint. pour personnes âgées. Bretagne 19,5 MW 3 MW
Pays de la Loire Rhône-Alpes
Le bois et les
Potentiel : en métropole, selon la région et déchets de bois 0,85 MW
la surface de capteurs, le solaire peut néan- sont utilisés comme Provence-Alpe
moins couvrir de 25 % à 60 % des besoins combustibles 23,6 MW Côte d’Azur
en eau chaude et chauffage et donc très largement par les particuliers Midi-Pyrénées
concourir aux objectifs de développement des éner- mais également
gies renouvelables. dans des chaufferies
collectives ou Source : 104,58 MW 12 MW
industrielles. Ademe Languedoc-Roussillon Corse
2 Le solaire photovoltaïque.
Des capteurs composés de silicium
5 La biomasse. Les déchets de la forêt
et de l’industrie du bois, ainsi que le
méthane issu de la fermentation de déchets
convertissent la lumière du soleil en élec- Les nappes d’eau tels la paille ou le lisier permettent de pro-
tricité pour alimenter des bâtiments ou superficielles, aux duire de la chaleur ou de l’électricité. Des
des installations tels des relais de télé- environs de 30 °C, peuvent plantes comme le colza ou la betterave ser-
communication, des postes d’appel d’ur- chauffer une maison vent à fabriquer des biocarburants.
gence sur les routes, etc. individuelle, une piscine,
un bâtiment isolé… Disponibilité : comme le pétrole, la
Disponibilité : ces capteurs ne biomasse fournit chaleur, électrici-
fonctionnent que si le soleil brille. té et carburants. Mais, pour qu’el-
Pour disposer d’électricité le reste le remplace l’or noir, il faudrait de deux à
du temps, il faut la stocker dans des bat- trois fois les terres agricoles de la planète.
teries ou être raccordé au réseau.
Potentiel : la France possède néan-
Potentiel : cette technologie reste moins la première forêt d’Europe
onéreuse. A court terme, hors et des ressources agricoles impor-
des sites isolés qu’il coûte très Les capteurs photovoltaïques tantes. Elle peut donc encore très largement
cher de raccorder au réseau, ses perspec- fournissent de l’électricité développer l’usage de la biomasse.
tives de développement semblent réduites à des chalets, fermes et autres
en France. bâtiments isolés ou à des sites
reliés au réseau. Dans ce cas,
le surplus d’énergie produite
est récupéré sur le réseau
Les nappes d’eau souterraines de moins
pour d’autres usagers.
de 100° peuvent alimenter des chaufferies
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Question de prix collectives. Dans le bassin parisien,
130 000 logements sont chauffés ainsi.
Le coût de production de l’électricité issue
d’énergies renouvelables reste plus élevé
que celui de l’électricité d’origine fossile
ou nucléaire. Mais il diminue à mesure que
les technologies progressent et se vulgarisent.
Coût de production minimum en centimes
3 L’hydraulique. La force de l’eau fait tour-
ner une turbine actionnant un générateur
d’électricité. Les petites
4 La géothermie. Des pompes puisent l’eau du
sous-sol, dont la chaleur augmente avec la profon-
deur. Entre 30 °C et 100 °C, celle-ci sert au chauffage de locaux,
Des énergies propres
Le gaz carbonique, ou
d’euro hors taxes par kWh centrales voire d’eau sanitaire, de piscines… Au-dessus de 100 °C, des CO2, participe à l’effet
5 5 Disponibilité : en France, il reste possible hydrauliques centrales la transforment en électricité. de serre. Si l’on totalise
d’installer encore un certain nombre produisent celui émis tout au long
3,7 de microcentrales électriques. En revanche, de l’électricité Disponibilité : il existe des nappes d’eau à moins de de la chaîne de fabrication
3,3 3,2 pour le réseau
il n’existe plus de sites où construire de gros 100 °C dans nombre de régions françaises. Mais seules de l’électricité, en comparant les différentes
ou alimentent technologies de production, l’avantage va
2 barrages hydrauliques. les zones volcaniques, telles les Antilles, comptent des
des sites isolés : aux énergies nucléaire et renouvelables.
habitations,
gisements à haute température.
Potentiel : les petites centrales hydrauliques La combustion du bois produit certes du CO2.
entreprises Mais si l’on reboise les forêts coupées,
existantes ne fournissent encore que 2,5 % artisanales… Potentiel : la géothermie pourrait contribuer de façon
condition indispensable pour renouveler la
e e z e ue de l’électricité fabriquée en France. Il serait non négligeable à la production de chaleur et de
ïqu mass lien arbon Ga léair ressource, les arbres l’absorbent en poussant.
lta Eo c uliq possible de doubler cette production. manière plus marginale à la fabrication d’électricité.
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