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Essai sur la théorie des

proportions chimiques et sur


l'influence chimique de
l'électricité , par J. J.
Berzélius,... [...]

Source gallica.bnf.fr / Université Paris Sud


Berzelius, Jöns Jacob (1779-1848 ; baron). Essai sur la théorie des
proportions chimiques et sur l'influence chimique de l'électricité ,
par J. J. Berzélius,... Traduit du suédois sous les yeux de l'auteur et
publié par lui-même. 1819.

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BERZELÏUS~ JÔNS JACOB

E~~ sur la ~~n~


~P~~C~~ C&Ï~~M~ sur
rïFï/?M~C<? chimique de
r~~nc~.

Paris 1819
ESSAI
SUK LA TH&QRtE

DES PROPORTIONS CHIMIQUES

ET

SUR L'INFLUENCE CHIMIQUE

DE L'ÉLECTMCÏTË.
ESSA~
t f
<t\~t

SU&LATHÉOM<

L 111 M 1 Q U Jp~NLïOTB~aUX ~)
ET ~??9~3~
SUR INFLUENCE CHïMï~UE
DE L'ËLECTRICITË;

PAR J. J. BERZELÏUS,
MBMBaB DB Ï.'ACAD~MÏE DM SOÏ.BNCM DE STOeXHOttÏ.

TRADUtT DU SCËDOM
M<!<Ma<MX as ~WBO& <T MBM~ Mtt Mt~ttN.

A PARIS,
Che< MÉQUÏGNON-MA&VÏS,Ltbra:M
pour ta prtte
M~eciae, Me rËcoIe de Mëdedae, m' 3, près <&Ue de
la Hopt
Jb Harpe<
ï8l<3<

208TQ8
A L'AUTEUR.

DE

L'ESSAI DE STATIQUE CHIMIQUE,

COMM TN T~MOMM&E M tt~ MOMNM ESTIME Er BE MON


IN~tO~BLE ATTtCBEMBNT.
INTRODUCTION.

Ce petit Ouvrage~ que je soumets à l'examen


des chimistes, forme le complément de la,.
chimie inorganique dans les .M~r~ de
chimie que j'ai publiés en suédois.
réunir la connaissance
11 est impossible de
d'une foule de phénomènes, sans tâcher de
les classer sous des rapporta généraux, et
après avoir trouvé, ou du moins après avoir a
cru trouver ces rapports on ne saurait s'em-
pêcher de former des conjectures sur leurs
causes. Que cette réflexion me serve d'excuse,
pour avoir confondu dans les pages suivantes
la relation d'un petit nombre de faits et des
lois qui paraissent déterminer ces faits
avec un grand nombre de conjectures sur
leurs causes intérieures. Je ne mets d'autre
importance à ces conjectures que celle qu'il
faut attacher à une conjecture en général; je
n'ai aucune conviction de leur conformité
avec la nature intérieure des choses, j'ai seu-
lement voulu démontrer comment il est pos~
sible que cela soit. Plusieurs autres con.
jectures seront sans dôNte mises ~i avant
avec le temps le champ où cesse l'expérience
et où les opinions individuelles et divergentes
des savants entraînent chacun de
son cote, est
si vaste, qu'il se présentera un grand nombre
de méthodes explicatives conformes
aux pro.
habilités. 'La seile manière véritable o'é.
tudier la théorie de la science sera désormais,
coNMtM ~qu'tci~ de chercher «iows les moyens
propres ~x~iquer Aes phénomènes, de com-
parer leuf probabilité, mais de ne jamais
être convaincu qu'une explicationmême très-
pr~Me est la véntaMe, autrement on ne
conna~a jamais les limi~s (OBtre ce que A~n
sait avec ceï~i~de et ce que l~s sait
comme
SMaopleprobab<Iité, etchaq~ essai de<théome
tendrait plus ou moins à nous égarer. Il en
est des hypothèses dans l'empirie des sciences
comme des ~MiMts 'en pcMque~ Us ont près'-
qae tou)OUM quelque fbnidementqui les rend
pro~aMtBs; mais on aurait grand toit d'y
ajouter ~M amnt qu'ib se soient pleinement
coaiÈrmés.
Je ne considère .point comme une hypo-
thèse ce que je vais exposer ici sur les pro-
portions chimiques }e n'y sors point du
cercle de l'expérience, et les lois que j'ai tâ-
ché d'établir ne sont que le résultat général
de l'expérience acquise. Mais il est possible
que notM expérience, qui s'accroît journel-
lement, nous présente encore d'autres rap-
ports de combinaison, qui modifient plus
ou moins les résultats généraux que ~ai éta-
blis comme lois. J'espère que dans ce cas on
ne me reprochera pas de ne point les avoir
prévus.

Plusieurssavants anglais m'entrait le repro-


cha au ~contcair~ d'âvoirtiré des conclusions
générales d'un trop petit nombre de faits par-
ticuliers. Ce reproche n'est pas sans fonde-
ment m~is tout homme qui entreprend une
recherche doit s'y exposer. Notre unique res"
source est de tirer une conclusion générale
de l'expérience que l'on possède, et de la
recd&er ensuite par l'expérience qu'on peut
acquérir quelquefois cette expérience con-
firme nos conclusions) quelquefois elle les
réfute, Que celui qui espérera se distinguer
davantage dans la science en critiquant avec
trop de sévérité de telles conclusions, l'entre-
prenne, j'y consens, et que par cette route il
arrive,s'il le peut, à la célébrité.

Après avoir exposé ce qui concerne les pro-


portions chimiques, j'ai essayé de démon-
trer que la manière dont jusqu'à présent on a
expliqué le phénomène de la chaleur et de
la lumière dans la combustion, est mainte-
nant contraire à des faits bien constatés, et
par conséquent inexacte. J'ai essayé de dé-
duire le phénomène du feu dans la combus-
tion du principe qui le produit dans la
décharge électrique et dans le tonnerre; j'ai
introduit, au lieu d'une hypothèse qui ne
sumtplus, une autre qui, jusqu'à présent,
est conforme à l'expérience acquise, mais qui
peut-être sous peu aura le sort de la première,
et ne sera plus d'accord avec une expérience
plus étendue.

La nouvelle explication a naturellement


conduit à des conjectures sur la manière dont
les corps sont électriques, à des essais
pour se
représenter ce que c'est qu'un corps électro-po-
sitifet électro-négatif, et à l'examen de l'in-
iluence des phénomènes électriques sur les
phénomènes chimiques. Ceci a conduit ensuite
à la combinaison de la théorie corpusculaire
avec l'hypothèse électrique.J'ai démontré que
non-seulement les phénomènes des propor-
tions fixes peuvent être expliquéespar les deux
hypothèses réunies, mais aussi que tous les
phénomènes des effets de la masse chimique
mis au jour par M. Berthollet, loin d'être con-
traires aux lois qui règlent les premiers, peu-
vent être dérivés a~rK~ de cette hypothèse.
C'est seulement la cohésion entre les mo-
lécules qui n'est pas facilement expliquée
par cette méthode. II n'est pas prouvé ce-
pendant qu'elle ne puisse pas être un effet de
la même force primitive, puisque l'on
ne
conçoit pas à présent comment cette force
l'a produit. Je ne trouve donc point dans
cette circonstance une réfutation de l'hypo-
thèse électrique.

Enfin j'ai tâché de déterminer le nom*


hre des atomes simples dans les corps
com-
posés, ainsi que le poids relatif de l'atome
de chaque corps élémentaire. Quelques
sa-
vants ont fait des essais sur le ïneme
ïn~me mjet
d'une manière arbitraire, que je regarde
comme contraire a l'esprit de la science.
Mais lorsque, d'un autre côté,j'ai voulu trou-
ver des points fixes de départ, je n'en ai pas
découvert un seul ait pu me mettre à
même de rien déterminer d'~M manière dé-
cisive. H a donc faUu ras&embLer une foule de
considératjtons indirectes, et en tirer la con-
clusion qui m'~ paru plus conforme avec
toutes ces cocmid~atiûCiS à4a~is. Il est aisé
de concevoir que cette méthode ne conduit
pas à des résultats parfaitement certains, et
que j'ai souvent d'à rester indécis, quant au
choix, entre des nombres également proba-
bles, dont cependant la rédaction des tables
qui terminent cet ouvrage demandait que
l'un f&t adopté.

Quand on commence à s'occuper de re-


cherches à ce sujet, ce qui parait le plus pro-
bable, c'est que deux corps, par exemple un
radical combustibleR, et l'oxigène 0, doivent
se combiner dans les deux séries R-4-0, R-t-~a
0, R+3 0, etc., et O~R, 0~ R, 0-~3 R,
précisément comme dans les différents de-
grés de sursatuKmon des sels, où l'on voit que
tantôt la qu&ïitlté d'acides tantôt la quantité
de base est un multiple de ce qu'est cette
même quantité dans le sel neutre. Mais lors-
que je comparailes degrésd'oxidation connus
des 6orps simple~ et que je cherchai la combi-
naison R 0 parmi eux sur-tout lorsque
je la cherchai dans le degré d'oxidation qui
se forme de préférence)e trouvai presquetou-
jours les autres degrés d'oxidation composés
d'une manière très- compliquée,et par consé-
quent peu probable. Si~ par exemple,l'oxidule
de fer et l'acide solfureuxsont chacun R'+' 0,
et l'oxide de fer et l'acide sulfuriqueaR.~30~1
il résulte de cette composition dans les com-
binaisons de ces derniers avec d'autres corps,
une multiplicitéactuellement improbable. La
quantité relative d'oxigène dans les trois oxi-
des de l'antimoine est comme 3y4. et et
quel que soit celui de ces oxides que l'on consi-
dère comme R ~t- 0, les autres seront com-
posés de plusieurs atomes de chaque élément
d'une manière qui n'est pas probable. Lors.
qu'ensuite je comparai les corps composés
entre eux, je crus trouver que l'élément le
plus électro-positif y entrait pour un moindre
nombre d'atomes que Félément le plus élec-
tro-négatif de manière que dans la plupart
des cas le premier peut se réduire à un atome,
et cela à compter des moins composés aux
plus composés par exemple, dans le sulfate
de potasse, le nombre des atomes du soufre et
de l'oxigène est plus grand que le nombre des
atomes du potassium, et dans l'alun un atome
de potassium répond à plusieurs atomes d'a-
luminium, à encore plus d'atomes de soufre
i
à
et un très-grand nombre d'atomes d'oxi-
gène. J'ai cru en pouvoir conclure que l'élé-
ment positif a toujours une propension à se
réunirà plusieursatomes de l'élément négatif
et que, dans un sens inverse~ l'élément néga-
tif ne se réunit que rarement à plusieurs
atomes de l'élémentpositif. En faisant ensuite
l'application de cette probabilité aux ana-
lyses de plusieurs corps composés que j'avais
à comparer, il en est résulté une plus grande
simplicité dans la composition des corps,
s
et le nombre des atomes simples, nécessaire
pour la production de tout atome composé,
devint beaucoup moindre, quand je suppo-
sai, par exemple, que l'acide sulfureux, l'oxi-
dule de fer, la soude, étaient R-t-~ 0, et l'a-
cide sulfurique,
Kfue. l'oxide de fer et le superoxide
suDeroxide
de sodium R-4-3 0, que lorsque je les consi-
dérais comme R-t-0 et a R-t-3 0. C'est ce
qui m'a engagé à adopter de préférencel'hy-
pothèse qui offrait les résultats les plus sim-
ples. Je ne dissimulerai pas, toutefois, nia
crainte secrète que plusieursatomes des corps
combustibles ne soient trop légers de moitié,
et j'ai, dans plusieurs endroits, fixé l'atten-
tion du lecteur sur les motifs de cette crainte.

Cette question est au reste indifférente à


l'égard des tables et de leur usage; l'essen-
tiel est d'observerla simplicité dans les for-
mules et l'exactitude dans les rapports des
nombres.

Enfin j'ai fait connaître les bases de la


nomenclature latine dont je me suis servi
dans les tables, et j'ai donné une descrip-
tion spéciale de la manière de les employer
pour les calculs.

Je dois ajouter que les nombres de ces


tables ont été calculés par M. Lagerhj elm,
d'après les poids des atomes simples, et d'a-
ptac~es dans
près les formules placées daïM la seconde
colonne des tables. Je pro6te de cette oc"
casion pour lui témoigner ma reconnaissance
pour le zèle qu'il a mis dans ce travail, en
ïD~me temps long et fastidieux.

On a tâché d'éviter des fautes tant de cal"


cul que d'impression. Quelques"unes, qui
s'étaient introduites dans la première édi-
tion, ont été découvertes et corrigées dans
cette seconde; s'il en restait encore, le lecteur
voudra bien sans doute m'excuser en neper"
dant point de vue que pour corriger un très-
petit nombre de fautes, j'aurais été oMig~ de
refaire tous les calculs, travail trop dispen-
dieux, sur-tout pour un ouvrage dont le dé-
bit est encore incertain.
ESSAI
SUR LA THEORIE

DES PROPORTIONS CHIMIQUES,

ET

SUR L'INFLUENCE CHIMIQUE


DE L'ËLECTRICITË/

§ i~
JE'J~o~MKori~MC<~K~epe&~e~e
~0~'<M~C~~M~.
DÈS que l'on comment à considérer les
corps
comme composés d'ëMn~nts simples, il paraît
qu'on admit aussi que dans les cprpa composés
les mêmes caractères extérieurs et les mêmes
propriétés internes indiquent une combjmaison~
des mêmes élémentsdans les mêmes proportions~
On trouve. cette idée adoptée par les phHosophes.
dèsles tempsles plus anciens, où rexpénencen'é-,
tait pas encore samsantepour servir d'appuiàla
spéculation. Ellefait déjà partie de philosophie
de Pythagore et Philon, auteur du Livre de la
Sagesse compris parmiles livres apocryphes de
l'Ecriture sainte, et que l'on croit avoir vécu au
temps de Caligula dit dans le chap. II, v. 22,
2?~MafOM<<~Pec MC~Mre,/M)7M~C ~OM~.ToUtC-
fois jusqu'à nos jours, les philosophes n'ont eu
qu'un pressentiment obscur de cette vérité; mais
c'est sans doute à la convictionde la j ustesse d'une
pareille idée,qu'estdù le premieressaid'uneexacte
analyse chimique. Cet essai n'est pas ancien et
quoiqu'on ne puisse pas désigner avec certitude
quel fut le premier chimiste qui tenta de déter-
miner, par l'analyse d'un corps, la proportion de
ses principes constituants,il est néanmoins suffi-
sammentconstaté que l'art de faire ces expériences
avec précision ne date que de la seconde moi-
tié du siècle dernier, et que c'est à son perfec-
tionnement que noù~dévbnsla théorie des pro-
portions chimiques.
Wenzel, chimiste allemand, parait être !e
~remKr qui ait fixé son attention sur ces rap-
ports, et qui ait cherché à les vériner par des
e~ériences. Il examina un phénomène qui avait
dé~à frappé les chimistes savoir, que deux sels
Neutres conservent leur neutralité âpres s'être
mutuellementdécomposés. Il exposa le résultat
de ses expériences dans un mémoire intitulé
J~e~ ~n~~M! /ou y%corM des
publié
~&M~ & Dresde en ~7, et prouva, par
des analyses singulièrementexactes que ce phé-
nomène était du à la circonstance qce les rap-
ports relatifs entre les quantités d'alors et de
terres .qui saturent une quantité donnée du même
acide, sont les mêmes pour tous les acides en
sorte que, par exemple du nitrate de chaux
étant décompose par du sulfate de potasse, 1~
nitrate de potasse et le sulfate de <~aux qui
en résultent, conservent leur neutralité, parce
que la quantité de potasae qui sature un ppi<~
donné d'acide nitrMïue, est à ia qaaaa~té
chaux qui sature la même quantité 4'ac]~Le nitrt-
que tomme la potasse est à la chaux qiM neu-
tralise une portion donnée d'aciûe eulfarique.
Les résultats numériques des expériences d~
Wenzel sont plus exacts que ceux jcTaucuNtautM `
chimiste de son temps et la plupart ont ét~ ponL-
firmés par les ïneilleares analysesfaites <~piuis.
Néanmoins on y fit à peine attention ..et ~ad-
mit, sur rautorité de noms plus connusses !r<é-
sultats moins exacts qui étaient contredits d'a~
leurs par le phénomèneque Wenzel avait si jbnen
expliqué:.
Bergmann, dont.les travaux jobtinreat Mne si
juste célébrité, s~apepçut aussi desphé~Mnènes
produits par les proportions chimiques~ :et les
exposa dans une dissertation publiée à ~Jpsail,
en t~8&, sous le titre 2~ <~e~a c~oa~~
~M<«<!<e M ~M&x~M. Il y rapporte un ~Eand
i.
nombre d'expériences sur la précipitation desdea
métaux l'un par l'autre et il en tire cette
conclusion: P/~g~~M<M<M ~M~M<<<<!<~ ~r<B-
cipitantis et ~~OPC~ ~OM~MJf esse t/KW~P
proportionales:Bergmann travailla beaucou pau
développement de la théorie des afnnités, et
tâcha d'expliquer le phénomène de la conser-
vation de la neutralité des sels neutres après
leur décomposition mutuelle; cependant ses
analyses n'étant pas aussi exactes que celles de
Wenzel ne lui révélèrent point'la belle ex-
plication trouvée par ce dernier.
Mais c'est principalement àJ.B. Richter, chi-
miste de Berlin, que nous devons la première
indication positivedes proportions chimiques
fondée sur de nombreuses expériences, aux-
quelles il parait que ce savant consacra une
grande partie de son temps. Il tâcha de donner
à la chimie une forme entièrement mathéma-
tique dans un ouvrage intitulé .SfeMc~K~M~?
chimique, où cependant son imagination. ne se
laissa. pas toujours guider par l'expérience. Mais
nous laisserons de côté ses erreurs, pour ne
essentiels sur
nous occuper que de ses travaux
les proportions chimiques. On en trouve l'ex-
position dans un ouvrage périodique publié par
lui sous le titre deC~e neuen Gegenstdnde
ou sur les J~VoM~e~M~ o&/<~ ~3
<<
der Chemie
où il avait pris pour épigraphe le pas-
dëtà cité du Livre de
sage déjà de la Sagesse. C'est
C~est sur-
tout dans les cahiers 7, 8. et o, imprimés de
1706 a 17~8, que l'on trouve des expériences
bien dignes d'attention sur tes proportions chi-
miques. C'est là qu'il examine le phénomène ob-
servé par W enzel, et qu'il l'explique de la même
manière que ce dernier. Il cherche à déterminer
la capacité de saturation relative des bases et des
acides. Il fait ensuite remarquerque dans ~pré-
cipitation des métaux les uns par les autres, la
neutralité du liquide n'est point altérée, et il
en donne une explication dont on reconnaît en-
core la justesse.
Lorsqu'on lit les travaux de Richter sur, les
proportions chimiques, on s'étonne que l'étude
de ces rapport ait pu être négligée un seul
instant. Cependant, il y a dans les ouvrages de
Richter une circonstance qui contribue à en
diminuer l'impression sur l'esprit du lecteur
c'est que les résultats numériques de ses expé-
riences ne sont pas très-exacts. Dans ses com-
paraisons il part presque toujours du carbo-
nate d'alumine combinaison que nous savons
maintenant ne pouvoir exister. Ses expériences
avaient besoin d'être répétées pour détruire le
soupçon qui naît naturellement dans l'esprit du
lecteur, que son désir de voir. confirmer son
système avait inûué sur leur résultat. D'ailleurs
son style est singulier il adopte les découvertes
dé FécoÏe anti-phlogistique sans pouvoir se
T~sottdre à abandonner entièrement le langage
dés pMogistiques; et en cherchant à tenir le
milieu entré les deux partis, il déplut à Fun
et Fautre.
ïl est cependant à présumer que ce qui em-
pêcha pendant quelque temps, les chimistes de
donner leur attention aux travaux sur les pro-
portions déterminées, fut principalement la
grande révolution qui se fit vers cette épo-
que dans ta théorie de cette science, d'où elle
bannit avec !e phlogistique les spéculations va-
gues pour leur substituer le résultat des ex-
périences et des recherches. Le système de La-
~oisier était presque le seul objet des médita-
tions des chimistes, et la lutte, que ce système
eut à soutenir, détourna leur'esprit de tout ce
qui n'appartenait pas directement à la nouvelle
théorie et à son application pour expliquer les
faits connus.
€e système fut enfin généralement adopté ses
adversaires les plus décidés reconnurent qu'il
méritait là préférence sur ceux de StaM et de
Becker, et la plupart des chimistesde nos jours
l'ont suivi en étudiant la science. Alors se par-
tagea l'attention longtemps fixée sur ce point,
et Ton commença, sous l'égide de la nouvelle
théorie, à diriger Fétude de la chimie sur toutes
les parties de cette science. On peut donc dire
que le de~ppeme~du~ri~ip~spr~por~o~
chimiques fut quelque temps suspendu par celui
d~ système antipMogïstique, qui prit naissance a
l~méineépoque.
On ne trouve ~ans les e~its de I~v<Ms~'
rien de posi~f sttr ies proportions <~cMque~
si ~'est i~ff~rea~q~'il etab~t en~re ht
~~M~~ ~t ~<?~; l'~ne po~t avow
lieu dans toutesi~ pr~or~oas ~d~ que
Fautre, t~nge~nt ia ~att~e du coitps d~so~s~
n'a<ha~et qw ppopo~io~6x~ et~a~
Quelque temps ~pres rétabMssetn~nt da <s~-
teme de~avo~ieT, M, Berthollet u~ <~e ~$
plus cé~brM~<Dopératews< p~Ua &n f~wragp
intitU~ ~<!<~0(!~M~MC, ~M;0~,
~t~sa, d'M~ ~~m~ vraim~at pbilp$o~
où il
~ique, les ~Bnites c~miqu~s etie~ phe~pmè~s
qui e~ d~M~eï~. H tac~a ~e prouvef ~a~s ~t
écrit q:ue~s forces ac~v<es ne sont pas aNS~
nombreuses qu~ po~rraï~ le ~uppo~er :d*apr~s
la ~ve~é ~~BOK~<s il (~~ap~'a prp.
habilite de la pro<ihïctto~ de ces dernierspar Mf~t
d~e m~e ~p<~e prmc~pate ainsi ,q,ue la ibrc'6
qui aMa~ icorps ver~~a terre e~ a~me
que CjeJAe qui rctieKt les prêtes dai~ ~eurs or-
bites a~Kw'duiso~L Il pj'e;dt qu'onpar~e~dra~
un jour (~uïey les effets de J~ premièfe de
ces forces comme on avait calcul depuis
long-temps tes effets de la dernière. En déve-
lapant ces idées, M.
Ibbpant cés BerthoMet s'at~cha à éta"
BerthoUet s'attacha <~a.'
Mir que la prétendue différence entre ta sôlù"
tion et 'la dissolution ne consiste que dans les
différents degrés de force d'une même &fHnité, le
degré de la première étant plus faible que celui
de la seconde. Les éléments, disait-il ont leur
maximum et leur minimum, au delà desquels
ils ne sauraient se combiner; mais entre ces
deux limites~ ils le peuvent dans toutes les pro-
portions. LoKqMe des corps se combinent dans
des rapports fixes et invariables, ces phéno-
mènes sont dus à' d'autres circonstances, telles
que la cohésion, par laquelle une combinai-
son tend a devenir solide et l'expansion qui
la ~it passer à l'état de gaz. Les éléments
qui, en se combinante subissent une forte con-
densation, s'unissent toujours dans des pro-
portions 'fixes c'est ainsi par exemple, que
le gaz oxygène et le gaz hydrogène ne se com-
Mnentjamais que dans une seule proportion;
màisbrsque; d'autre part, les éléments combinés
restent au même état de densité, les combi-
naisons'ontlieu dans toutes les proportions entre
le maximum et le minimum. Suivant cette opi-
nion la nxité dans les rapports des éléments
des acides, des sels, etc., ne dépend que de
la cristallisation de la précipitation, ou, lors-
qu'ils sont à l'état de gaz, de la condensation.
M. BerthoUet nt nombre d'expériences ingé-
MS PROPORTION~ CHIMIQUES. Q
nieuses
nueuses pour démontrer la vérité de cette as-
sertion et bien que nous trouvions mainte"
nant qu'elle n'explique pas d'une manière assez
complète les faits multipliés que des travaux
plus récents ont découverts, il faut avouer que
ce savant a exposé ses opinions, ainsi que les
preuves sur lesquelles elles s'appuient, avec une
clarté et une sagacité qui entraînent la convic-
tion. Examinant ensuite les données de Richter
sur les capacités saturantes des bases et'des aci-
des, il trouva d'autres nombres que'ce dernier.
M. Berthollet prouva d'une manière déci-
sive que l'intensité de l'action chimique des
corps les uns sur les autres ne dépend pas uni-
quement du degré de leur affinitë mais qu'elle
dépend aussi de la quantité du corps qui l'exerce
c'est-à-dire, de la masse. Ce phénomène n'a lieu
cependant que lorsque les corps qui tendent à
se combiner, et les nouvelles combinaisons qui
en résultent,: conservent leur contact mutuel,
c'est-à-dire, leur forme liquide, ou leurétat ae so-
lution (i).
(t) Cette circonstance ne parait point tavoraMe. M pria-
cipe des proportions chimiques générales; elle y serait
même entièrement contraire, s'il ne pouvait être prouva
que la combinaison d'un corps solide avec un liquide qui le
dissout sans en ahërerÏe< propriétés chimiqMs, est d'une
nature différente de celle d'une combinaison appelée chi-
mique par exemple, le s~petrese combine avec t'eaa dans
Ï~a statique chimique de M. Berthollet fit
naitM entre lui et M. Proust une discussion sur
la nxité des proportions de plusieurs combinai-
sons discussion aussi remarquable par la so~
lidité des arguments produits des deux côtés,
que par le ton modéré avec lequel elle fut sou-
tenue. On crut d'abord que les effets de Faction
de la masse chimique constants dans les li-
quides, pouvaient s'étendre a des combinaisons
solides, telles que les oxides métalliques, admet-
tant qu'entre le maximum et le ïaininmm d'oxi-
dation d'un métal, il pouvait y avoir un nombre
infini de degrés. Proust s'appliqua principale-
ment à prouver que cette idée, était inexacte,
et démontra que les métaux ne produisent avec
le soufre comme avec l'oxigene qu'une ou deux
combinaisons dans des proportions nxes et in-
variables tous les degrés intermédiaires qu'on
avait cru observer notant en efïetquedes mé-
langes de deux combinaisons à' proportions
fixes. M. BeythoUet se défendit avec une saga-
cité qui tint en suspens l'esprit de ses lecteurs,
même lorsque leur propre expérience leur par-
lait en faveur des opinions de Proust mais la

lune diMohxiofn <te ce <d, d'âne toate aojtM n~M~M que le


carbonate de magnésie ordinaire «t combine ~vec âne c<~
taineportion
taille portion dteau" en faitpirtie
d'ean~ qui ,en fait partie con,ûtnante,~¡.
coMtit'!ante, auw
qui ne lui donne point de Saidite, et qm ae ie rend point
soluble.
grande masse d'analyses faites depuis lors a enfin
3
décida la question conformément aux idées de ce
dernier savant.
Quelque temps avant les travaux de Richter
-et de M. Berthollet, nn savant irlandais, nommé s
Higgins, avait publié un ouvrage intitulé com-
~r~<~ ~MM~ 0/*<Ac ~A~O~M and ~M~OgM~
?%~o~My ( ïy~ ), dans lequel il envisageait sous
un nouveau point de vue les diff4rents degrés de
combinaisons qui peuvent avoir lieu entre les
mêmes corps. Il y établit que les corps sont
composés de particules ou d'atomes. Selon lui,
un nouvel atome d'cxigène ajouté à un oxide
c'est-a dire, à un corps composé d'un atome de
s
radical et d'un atome d'oxigëne, produit un
nouveau degré d'oxidation. Cependant M. Hig-
gins lui-même parut attacher peu d'importance
à cette typothtise, dont il ne chercha d'ailleursà
démontrer la vérité par aucune expérience ana-
lytique il ne pressentit pas même les propor-
tiotts multiples qui en sont la conséquence néces-
saire. Son ouvrage excita peu d'attention, et ne
tarda pas à tomber dans l'oubli (t).
Quinze années après, M. John Dalton repro-
duisit la même idée 'mais il en fit une application
(t) Trente années plus tard, M. H!gg!ns voulut prouver
que cette hypothèse dont il n'avait fait qù'ame applica-
tioo fort limitée, devait le faire considérer coïntBel'aMtearde
la découverte des proportions multiples.
plus étendue aux phénomènes chimiques, et cher-
cha à la vérifier par les résultats des meilleures
analyses. Les premiers écrits que Dalton publia
sur cette matière ne l'exposèrentpas assez clai-
rement pour attirer sur elle une grande atten-
tion et peu de chimistes s'aperçurent de leur
tendance. ïl nt paraître dans le journal de Ni-
cholson, en 180~, une petite table contenant les
poids absolus de quelques corps, c'est'a-dire, les ]
quantités relatives dans lesquelles les corps se
combinent de préférence ou les poids relatifs, j
de leurs atomes. Il publia l'année suivante. le
premiervolume d'un nouveau système de chi-
mie, sous le titre de New ~<c/M of CAcwc~/
jpA~oM~,dont le second volume parut-en ï8io.
D'après ce système les corps sont composés
d'atomes et un atome d'un élément 'peut se
combiner avec i, 2, 3, etc., atomes d'un autre
dément, mais non avec des degrés intermé-
diaires ou des fractions d'atomes. De même, un
atome d'un corps composé peut se combiner
avec i,a,3, etc. atomes d'un autre corps.com-
posé. Cette hypothèse fut ensuite confirmée par
de nombreuses expériences et l'on peut dire
sans exagération, qu'elle est un des plus grands
pas que la chimie ait jamais fait vers son per-
fectionnement. Dalton suppose que les atomes
élémentairesse combinentde préférence un à un
et toutes les fois que nous ne connaissons qu'une
seule combmaison
semé substances. il la con-
combinaisonde deux substances, con~
sidère comme composée d'un atome de chacune.
Y en a-t-il plusieurs, il considère la première
comme composée, par exemple, de A -t- B, la
seconde de A '+' a B, latroisième de A -t- 3 B, etc.
Dans son nouveau système de chimie, Dalton
vient d'examinerles corps oxidés, et il indique le
nombre d'atomes qu'il suppose y être contenus.
Il paraît cependant que, dans ce travail, ce sa-
vant distingué s'est trop peu fondé sur l'expé-
rience et peut-être n'a-t-il pas agi avec assez de
précaution en 'appliquant la nouvelle.hypothèse
au système de la chimie. Il m*a semblé que dans
le petit nombre d'analyses qu'il a publiées, l'on
pouvait quelquefois s'apercevoir du désir de l'o-
pérateurd'obtenirun certain résultat ce dont on
ne peut trop se garder, lorsqu'on cherche des
preuves pour ou contre une théorie dont on es<
préoccupé. Néanmoins, c'est à Dalton qu'est du
l'honneur de la découverte de cette partie des
proportions chimiques que nous appelons
/?~<M*~M multiples qu'aucun de ses prédé-
cesseurs n'avait observées. Elles font, pour ainsi
dire, la base des proportions chimiques mais
elles n'en constituent point toute la théorie, et
ne suffisent pas pour déterminerles phénomènes
des proportions chimiques, tels que nous les
avons observés comme on le verra plus bas. En
même temps que M. Dalton publiaitsonsystème,
il l'enseignait publiquement en Angleterre, ce
qui, joint à un mémoire de M. Wollaston sur
les proportions multiplesde l'acide oxalique dans
ses trois combinaisons avec la potasse, publié
dans le journal de Nicholson, de novembre ï8o8,
tommença à fixer plus généralement l'attention
des chimistes sur cette partie de la science.
Dans un travail sur l'eudiométrie,MM. Hum''
boldt et Gay-Lussac trouvèrent, en t8o6, qu'un
volume de gaz oxigène combiné avec deux vo-
lumes de gaz hydrogène, produit l'eau. M. Gay-
Lussac, continuant les recherches auxquelles
cette observation avait donne lieu découvrit,
quelquetemps après, que les corps gazéifbrmes
en général se combinent de telle manière,
qu'une mesure de gaz absorbe ï, i 2, 3, etc.,
t
mesures d~un autre gaz c'est-à-dire,que les gaz
se combinentou à volumes égaux, ou que le vo-
lume de Fun est un multiple de celui de raptre.
Son Mémoire sur la combinaison,des ~M~M<?~
~MscM~ unes avec les autres est imprimé
dans les Mémoires ~eM~7, t. 2, Paris, 1800.
Si l'on substitue le nom d'e & celui de ~o-
lume, et qu'on se figure les corps à l'état solide,
au lieu (Tetre à l'état gazeux, on trouve dans
la découverte de M. Gay Lussac une des preu-
ves les plus directes en faveur de l'hypothèse
deDalton. M. Gay-Lussacse contenta d'avoir
démontré les rapports dans lesquels se com-
binent les substances gazéifbrmes, combinai-
sons qui, suivant la statique de M. Berthollet,
doit toujours avoir lieu dans des proportions
fixes mais il ne fit point d'application plus gé-
nérale de cette découverte.
M Dalton, au lieu d'être satisfit de la con.
firmation dont les expériences de M. Gay-
JLussac 'venaient de couronner ses travaux spé*
culatifs, voulut prouver que ce savant s*était
mépris, et que les corps gazéifortnea ne se
combinent point à mesures égales. Cependant,
les expériences de M. Gay-Lussac ont été con.
nrmées par celles d'autres chimistes et l'on
considère maintenant les résultats générauxqu'il
en'a tirés comme bien constatés. Ayant aussi
examiné la précipitation des métaux les uns par
les autres, il obtint les méiïMS résultats que
Bergmann et Richter.
Enfin, pour achever ce petit talbleàu Msto*
rique des travaux relatifs auxproportioas chïi-
miques, je dois ajouterque, depuisFannée ï8o~
je me suis appliqué assidûmentà les étudier. Les
différents mémoires qui ont résulté de mes tra-

j~r
vaux sur cette matière, se trouvent dans Foa<!
vrage suédois intitulé
Ae~ o<?A ~Mer~~M~ ou Afe~MOï~M
~~Mû, C~Me~eM~M,t3, ,i
i F~M~

5 et 6, ainsi que dans les JM~M~~e ~coM~tM


des Sciences de ~o<&o/FM, pour l'amnée ï$t3.
Devant publier un traita
oublier un traité élémentaire
ëtémentaire de chi-
ehi-
mie, je parcourus, entre autres ouvrages que
l'on ne lit pas générate ment, les Mémoires de
Richter,, dont il a été parlé plus haut. Je fus
frappé des lumières sur la composition des sels
et sur la précipitationdes métaux l'un par l'au-
tre que j'y trouvai, et dont on n'avait en-
core tiré aucun fruit. Il résulte des recherches
de Richter, qu~au moyen de bonnes analyses
de quelques sels, on pourrait calculer avec
précision la composition de tous les autres.
J'en donnai un àperçu dans mon traité élé-
mentaire, t. ï p. 3~8 de la première édi-
tion de 1807, et je forrnai en même temps le
projet d~analyser une série de sels, moyennant
quoi il serait superflu d'examiner les autres.
ïl est évident que si l'on analyse tous les sels
formés par un acide, par exemple, par l'acide
sulfurique avec toutes les bases, et ceux for-
més par une base, par exemple, la baryte avec
tous les acides on aura les données nécessaires
pour calculer la composition de tous les sels
formés par une double décomposition en con-
servant leur neutralité. Pendant l'exécution de
ce projet, la composition des alcalis fut décou-
verte par M. Davy. Je trouvai, ainsi que d*au-
tres chimistes, que l'ammoniaque laissait sur
le p61e négatif de la pile électrique un corps
jouissant des propriétés d~un ntétal, et j'en con-,
dus que cet alcali devait être aussi considéré
comme un oxide, dont la quantité d'oxïgene,
quoiqu'il mt impossible de la constater par une
expérience directe, devait être calculée d'après
les phénomènes de la précipitation des métaux
dont nous venons de parler. L'étude de ces
phénomènes devait donc faire partie de mes
expériences; et lorsque j'eus connaissance des
idées de Dalton sur les proportions multiples,
je trouvai dans le nombre des analyses, dont
j'avais déjà les résultats, une telle confirmation
de cette théorie que je ne pus m'empêcher
d'examiner IcMNts phénomènes; et ce fut ainsi
que le plan de mon travail sur une partie d'a-
bord très-limitée des proportions chimiques,.
s'agrandit, peu-à peuet embrassa fmalement les
proportions dans toute leur étendue, dont j'é-
tais loin de me faire une juste idée en com-
mençant mes expériences. Elles donnèrent d'a-
bord des résultats bien différents de ceux aux*
quels je' croyais devoir m'attendre. A force de.
les répéter et d'y employer des méthodes va-
riées, je m'aperçus des fautes commises; éclairé
par l'expérience de mes propres erreurs, et
à l'aide de meilleurs procédés, je parvins à trou-
ver une grande correspondance entre le résultat
des analyses et les calculs de la théorie. La
comparaison de ces résultats développa succes-
sivement de nouvelles vues, qui demandaient
2
à être vërinées, en sorte que le travail augmenta
d'étendue, et peut-~tre aussi d'importance.

§11
Coï~ ~'< sur la 7%cor<e des ~~o~o~o~~
cA~~Me~ leur cause.

Toute théorie n'est qu'une manière de se re-


présenter l'intérieur des phénomènes. Elle est
admissible et suffisante tant qu'elle peut ex-
pliquer les faits connus. Elle Deut cependant
être inexacte quoique. dans Tm certain pé-
riode du développement de la science, elle lui
serve tout aussi bien qu'une théorie vraie. Les
expériences augmentent en nombre on dé-
couvre des faits qui ne peuvent plus se con-
cilier avec la théorie., on est oblige de chercher
une autre explication applicable également à
Ces nouveaux faits~ et c'est ainsi que de siècles
en siècles, on changera probablement les modes
dé se représenter les phénomènes dans. les scien,
ces, sans peut-être trouver jamais les véritables
mais quand même it aérait impossibled'atteindrè
à ee but de T~oa travaux H ne ~udrait pas
moins s'efforcer d'en approcher.
Dans l'incertitude inséparable de toute spécu-
lation purement théorique, il arrive quelquefois
que deux'explications différentes peuvent égale-
ment avoir lieu M devient alors nécessaire de
les étudier toutes deux, et bien que notre incer-
titude.en augmente, elle ne diminuera pas nos ef-
forts pour trouveria vérité, parceque le véritable
savant, celui qui s'applique plutôt à connaître
ce qui est qu'a croire, étudie les probabilités~ et
ne donne la préférence à aucune opinion tant
qu'elle n'est pas fondée sur des preuves décisives.
En traitait les sciences, il nous faut toujours
une théorie, pour ranger nos idées dans un cer-
tain ordre, sans lequel les détails seraient trop dif-
ficiles à retenir. Nous avons, une théorie, quand
elle explique tous les faits connus. Lorsqu'elle
est généralement adoptée il est souvent très-
utile pour la science que l'on puisse prouver
que les phénomènes admettent encore une autre
explication; mais il ne s'ensuit pas que la pre-
mière doive être considérée comme inexacte; et
c~est toujours une innovation blâmable que de
changer une manière d'expliquer déjà adoptée
pour une nouvelle,dont la justesse n'est point fon-
dée sur de plus grandes probabilités, il est donc
indispensable de prouver d~abord que celle qui
est généralementétablie est inexacte et qu'il en
faut une autre. QuantàceUe qu'on lui substitue,
on ne peut prouver autre chose sinon qu'elle
convient mieux aux faits connus à cette époque.
Les découvertes sur les proportions chimiques
et sur FinUttence exercée par l'électricité sur les
2.
affinités chimiques, réclament un changement
dans la manière actuelle d'expliquer les phéno-
mènes ce qui doit justifier une tentative faite
pour en trouver une nouvelle qui s'accorde
mieux avec les faits.
Après s'être convaincu que les éléments, sur-
tout dans la nature inorganique, se combinent
dans certaines proportions simples et détermi-
nées, entre lesquelles il n'y a point de degrés
intermédiaires, il faut tâcher de se faire une
idée de la cause de ce phénomène remarquable.
La philosophie spéculative de certaines écoles
allemandes ayant commencé à s'étendre aux théo-
ries des sciences exactes. créa, non sans un
certain pressentimentde la vérité, un nouveau
système, que l'on appela ~M~~Mc~ parce qu'il
établit que la matière est le résultat de la ten-
dence en sens opposé de deux forces, dont l'une
est contractive et l'autre expansive, et dont la
première, si elle parvenait à subjuguer l'autre
totalement, réduirait la matière dea l'univers en-
tier à un point mathématique. Cette théorie sup-
pose que les éléments, au moment de leur com-
binaison chimique, se pénètrent mutuellement,
et que la neutralisationde leurs propriétés chi-
miques, qui est le plus souvent le résultat de
cette réunion, consiste dans cette pénétration
mutuelle. C'est justement à cause de cette ma-
nière d'envisager la combinaison chimique que
les phénomènes des proportions déterminées
n'ontjamais été si imprévus pour la philosophie,
qu*à l'époque où l'on commença à les apercevoir
et à les vériner ils seraient même restés à ja-
mais inconnus sous l'empire de cette philoso-
phie, et sur-tout par la direction qu'elle a prise
dans ces trois derniers lustres mais moins on
les prévoyait, et plus ils devaient nécessaire-
ment conduire à des manières de voir et d'ex-
pliquer les faits chimiques, bien différentes de

c'est ce qui est arrivé. <S~<~– &<–


celles données par la philosophie dynamique

Si, n'ayant pas l'esprit préoccupé des doc-


trines d'une écoîe philosophique quelconque
nous tâchons de nous faire une idée de la cause
des proportions chimiques, celle qui se présente
à nous comme la plus vraisemblable et la plus
conforme à notre expériencegénérale, c'est que
les corps sont composésde particules qui, pour
être toujours d'une même grandeur et d'un même
poids, doivent être mécaniquementindivisibles,
et qui s'unissent de telle manière qu'une parti-
cule d'un élément se combine avec i, 2,3 parti-
cules, etc., d'un autre. Cette idée, si simple et si
aisée à concevoir, explique tous les phénomènes
des proportions chimiques, ceux particulière-
ment qu'on appelle les /?/'o~<?/o/M MM~/M.
Cependant, cette manière d'envisager les phé-
nomènes a été sujette à des objections qui dé-"
rivent en partie de ce que, par l'effet
l'effet de.
de leurs
i
études philosophiques beaucoup de naturalistes
7
sont préoccupés d'une divisibilité à l'innni de la
matière, et qu'ils rejettent par conséquent, sans
examen, les idées atomiques comme, absurdes
mais ces diincultésne sont que temporaires car
les objections qui naissent de ce qu'on est con-
vaincu par habitude de la vente de certaines
idées philosophiques perdent de leur force
mesare qu'elles sont combattues par l'expé-
rience.
Nous~l'avouons san~ peine, l'opinion des an-
ciens physiciens que les corps sont; composés
d'atomes indivisibles a souvent été accompa-
gnée de fictions absurdes sur la nature de ces
atomes mais un raisonnement plus sain les a
depuis longtemps rejetées. La divisibilité infinie
de la matière a été l'objet de discussions mo-
dernes très-savantes et ingénieuses, sans que ja-
mais rien ait pu être décidé à cet égard par la
voie de l'expérience; et comme cette divisibilité
se trouve hors des limites des preuves positives
on se contenta de la considérer comme aussi
réelle qu'elle est possible et vraisemblable 'en
idée. Mais, malgré la grande influence qu'une
décision de cette question devrait avoir sur ce
que nous allons examiner, nous sommes obligés
de la laisser de côté, vu qu'ici des spéculations
métaphysiques ne suffisent pas nous considère-
DL3 P~;O U
t0~
t'tt~
~bNS~ f~J
2
rons
r~ri~ dca~
1~01~C comme
comme '~jm~le~~u~d~
pMD~ic~~Q&
canique de la matièr~Mt~cert~p~
;-Dt .mé_
iqn:,mé-
~~n:
qu'elle
ne dépasse point, coma~e~~eneKt~ une pour
la division comique. Les corps étant foMnés <rë-
lëmentsmd~composabtes,doivent rétre de pat-
ticules dont la grandeur ne se laisse plus uitérieu~
rementdtviMr, etqu~on peut appeler/w<M?M~,
~<o~ Mïo~cM~~ eoM~~M~ c~tWMMM~ etc.
Je cho~irai de préférence la dénomination d'a-
tpme, parce que, mieux qu'aucune autre eite
expr~ïneaotre idée. Nous supposons donc que
loï~qû'un cotp& été divisé jusque un certain
point, on' obtient de~ particuïes dont la conti-
nuité n~ peut être détruite par<aucune force m~-
canique ~.c'est-à-dire dont la continuité dépend
~PMe ~upédeur~ à toutes ceHes qui peu~
veat~produiMune division mécanique. Ces p~r-
ticuté~nou~~sappetons atomes. Leur gran-
deut échappe à nos sens, et la matière continue
à être ~visïMe jusqu'à ce que chaque, particule
cesse d~etEe appréciante mais là aussi
cesse no-
tre pouvez de rien déterminer sur sa forme.
Cependant, toutes les probabilitésbien considé-
rées nous avons tout sujet de nous représenter
lès corps élémentaires sous une forme sphérique,
parce que c~est celle que la matière affecte, lors-
qu'elle n'est pas soumise aFinnuencede forces
étrangères.
D'un aatM côté no~ devons nous ngurer les
atomes des corps composes so~is une forme dé-
termmëe, autre que iasphcriqne, et entièrement
dépendante du nombre des atomes élémentaires
etde leur ptacement réciproque. H' se peut que
les atomes des divers corps élémentaires dif-
férent de grandeur il se peut aussi qu~ils soientt
égaux (t). La grandeurdes atomes composés doit
(<) Quant à la grandeur relative des atomes .simples,
nous n'avons certainementaucunes raisons bién solides sur
lesquelles nous puissions fonder nos conjectures,ï! se peut
qu'ils soient tous de Ja même grandeur mais, dans ce cas,
il est difficile de concevoir pourquoi ils ne ~ont paa.tous
égidetneot pesants, d'autant plus qae tes expét:Mnces de
Newton sur le pendule, montrent que la même quantité de
matière gravite toujoursëgalemeot;et dans les atomes,, ta
différence ne peut pas s'expliquer par la forosîtë de ta ma-
tière. se peut aussi qu'ils soient de grandeurs dMeMctes
entre certaines limites; et de là peut veMir'Ja diNerence
dans les formesrëguUeres qu'a~cteat ta pïnpa~de~ combi.
naisons inorganiques ,.<:ar si tous les atomes avaient abso}-
lument !a même grandeur, U faudrait qu'un nombre 4g~l
d'atomes différents unis de la m~me manière., donnaasent
une ibrme semblable aux atomes composes; de sorte que,
par exempte~ les mptecnÏes intégrat)tes dusut&tède chaux
anhydre, du sulfate de baryte et da sulfate de strontiane,
devraient avoir tput-afait ta même forme, vu que-Ie nombre
des atomes simplesy est probablementle même, et qu'Us sont
aussi combinés de la même manière. H s'agit en meme.temps
de savoir si la grandeur de ces atomes est en raison inverse
de leur poids, ce qui paraît cependantduSciÏe admettre
car dans ce cas, l'atome du platine devrait être i8a ~fois/
et celui de t'oxigene 15 fois plus grand que l'atome' de t'hy-
tr~s-difï~rente à raison du
êtree au contraire très-différente
nombre d'atomés élémentaires dont ils sontcota-
posés, puisqu'il est évident que l'atome composé
de A -)- z B doit occuper un plus grand espace
que celui de A -h B.
Au reste, plus l'imagination se donne un
libre cours pour bâtir ses théories sans consul-
ter l'expérience, et moins elles méritent de con-
fiance. Il faut bien se garder de les étendre au-
delà de ce qui est nécessaire pour l'explication
des phénomènes c'est pourquoi nous ne pour-
suivrons pas plus loin de ce côté nos recherches
hypothétiques.
L'idée d'atomes repousse celle d'une péné-
tration mutuelle des corps. Dans la manière
de nous représenter les atomes, que nous ap-
pelërons la 'théorie corpusculaire, l'union con-
drogène. Nous trouvons, au contraire, que quand l'eau
( que nous regardons comme composéede deux atomes d'hy-
drogène et d'an atome d'oxigène) cristallise la forme
qù'elle prend a les mêmes angles que ceux qui proviennent
de la juxta.postttonde trois sphères d'égale grandeur, ou
qui se trouvent dans une forme de cristal produite parla
réunion de plusieurs moïëcales composéesde sphères égales.
Si donc l'on veut peser les différentes raisonsqui pourraient
servir de fondement à nos conjectures sur cette matière, en
n'en trouvera aucuneassez prépondérantepour faire pencher
ta ba!anoed'un coté l'étude ponKuiviede lit cristallotomie,
des formes primitiveset des molécules intégrantes,augmen-
tera sans doute avec le temps nos lumières à cet égard.
siste dans la juxtaposition
juxt~posttion des atomes, laquelle
laquer
dépend d'une force
&)rce ani. .entre
qui, entre des,
d<'<! atomes
atnm<
hétérogènes produit la combinaison chimique;
i
et, entre les atomes homogènes, la cohésion
mécanique. Nous reviendrons plus bas à nos
conjectures sur la nature de cette force. Lors-
que des atomes de deux corps différents sont
combinés, il en résume un atome composé,
où nous supposons que la force qui produit la
combinaison surpasse infiniment l'effet de toutes
lès circonstances qui peuvent tendre à séparer
mécaniquement les atomes unis. Cet atome
composé doit être considéré comme anssi méca-
niquement indivisible que Fatome élémentaire.
Ces atomes composés se combinent avec
d'autres atomes composés, d'où il résulte des
atomes plus composés encore. Lorque ceux-ci
se combinent avec d~autres ils produisent des
atomes d'une.composition encore plus compli-
quée. M est essentiel de distinguer ces divers
atomes. Nous les diviserons en atbïnes du pre-
mier, du .second, du troisième ordre, etc. Ceux
du premier ordre sont composés d'atomes sim-
ples élémentaires il sont de deux~ espèces o~r
~WM~MM et ~Mr~tat~M~. Ceux ci ne contien-
nent jamais que deux éléments les autres en
contiennent toujours au moins trois. Les atomes
composés, du second ordre, naissent des atomes
composés du premier ordre les atomes du
DES PROPORTIONS CHÏMtQUES.
troisième,
terne, de ceux du second, etc. Par exem-
ple, Facide sulfurique, la potasse, l'alumine
et l'eau, sont tous des atomes <oo~o~/</M~c-
/7Me7' ordre parce qu'ils ne contiennent que le
radical et Foxigène le sulfatè de potasse et le
sulfate d'alumine sont des atomes composés, ~M
~cc~o/c; l'alun sec, qui est une combinaMon
de ces deux derniers sels, offre un exemple d'un
atome du troisième ordre; et enfin, l'alun cristal-
lisé, contenant plusieurs atomes d'eau, combinés
avec un atome de sulfate double, peut être cité
comme un exemple d'atornes composés,
~M~~e~e o~c. On ne sait pas encore jusqu'à
quel nombre les ordres peuvent s'élever. L'af-
finité entre les atomes composés, décroît d'une.
manière bien rapide à mesure que Le nombre
des ordres augmente, et le degré d'aHmité qui
existe encore dans les atomes du troisième or-
dre, est le plus souvent trop faible pour pou-
voir être aperçu dans les opérations promptes
et troublées de nos laboratoires. Cet~* affinité
ne se manifeste pour FordinLaire que dans les
combinaisons qui se sont formées pendant que
le globe passait lentement et tranquillement
l'état solide, c'est-à-dire dans les minéraux. Pour
bien connaître leur nature, il serait important
de savoir jusqu'où peut aller la combinaison des
atomes composés, et quel est le dernier ordre.
QùantauxatomesCM"nposés organiques,on ignore
également en combien d'ordres différents ilsi
peuvent se combiner, soit entre eux, soit avec
des atomes composés inorganiques.
~e~ proportions chimiques <~MM &z tMtMre
inorganique.
Quand même il serait suffisamment prouvé
que les corps, conformémentà ce que nous ve-
nons de dire, sont composés d'atomes indivisi-
bles, il ne s'en suivrait pas que les phénomènes
des proportions chimiques, surtout ceux que
nous avons observés dans la nature inorganique,
doivent nécessairement avoir lie~. Il faut encore
l'existence de'certaines lois qui règlent les com-
binaisons des atomes et qui leur assignent de cer-
taines limites car il est évident que si un nombre
indéterminé d'atomes d'un élément, pouvait se
combiner avec un nombre également indéter-
miné d'atomes d'un autre élément, il y aurait
un nombre infini de combinaisons entre les-
quelles la différence de la quantité relative des
principes constituants serait le plus souvent
trop petite pour être appréciable, même dans nos
expériencesles plus exactes. C'est donc principa-
lement de ces lois que dépendent lesproportions
chimiques.
Lorsque, comparant les résultats des expé-
riences faites au sujet de ces proportions je
cherchai à en connaître les lois je crus d'abord
eu truuver ueux pnncipaies i une réglant les
combinaisons des atomes élémentaires,et l'autre
celle desatomescomposés. Lapremière deces lois
me parut être que, danslacombinaisondes atomes
de deux éléments un seul atome de l'un se
combine avec un ou plusieurs atomes de l'autre
pour produire un atome composé, du premier
ordre. Le nombre des cas ou ce phénomène a
lieu surpasse tellement celui des cas contraires,
que j'attribuai d'abord ces derniers à ce que
nous ne connaissons qu'imparfaitement les poids
relatifs des atomes mais une plus grande
expérience, quoique trop peu étendue encore
pour décider la question, m'a cependant paru
indiquer que les atomes élémentaires de la
na-
ture inorganique, peuvent se combiner dans
d'autres rapports, bien que cela n'ait lieu
que
rarement.
) Nous allons parcourir maintenant les
modes probables de co~~wM~oM des atomes
élémentaires, en prenant toujours l'expérience
pour guide.
Ï" atome <~M~ élément se combine avec
M~ deux, trois e<C. atomes d'un ~M<e~
M~ C'est ce qui arrive le plus généralement,
en sorte que, dans la plupart des atomes com-
posés, l'un des éléments n'y entre que pour
un
seul atome. Nous ne savons pas encore quel est
le plus grand nombre d'atomes d'un élément avec
lequel un atome d'un autre cément peut se
combiner. On serait tenté de croire qu'il ne va
pas au-delà de douze parce qu'une sphère
ne peut être mise en contact qu'avec douze au-
tres sphères de la même grandeur mais il y a
bien peu de combinaisons inorganiques qui ail-
lent ~usqucs'ià, quoiqu'il en existe où ce nombre
est infiniment surpassé, comme dans les sur-
carbures de fer et de plusieurs autres métaux.
2° Deux atomes .d~JMM ~<MM~ combinent
avec trois atomes ~M~ autre élément. Cette com-
binaison peut avoir lieu dans tous les' cas où,
par exemple, la quantité d'oxigène absorbé par
un radical dans deux degrés voisins d'oxida-
tion, est dans le rapport'de i à ï comme
dans le soufre et le fer. Si le premier oxide
est composé d'un atome de radical, combiné
avec un atome d'oxigène, le second doit con-
tenir deux atomes de l'un, sur trois atomes de
l'autre. Cependant, les chimistes qui ont tâché
de déterminer le nombre d'atomes élémentaires
dans les oxides, donnent une autre explication
de ce phénomène en jugeant probable que le
fer, *ainsi que le soufre ont un degré inférieur
d'oxidation inconnu lequel est composé d'un
atome de chaque dément d'ou il resulte que
dans les degrés en question un atome radical
doit être combiné avec deux et trois atomes
d'oxigène. `
Nous avons -d'abord connu les combinaisons
qui ont îieuïe plus fréquemment. Rien ne
prouve que ce soit celles où lés moléculesdes dif-
férents éiétnents se combinent à nombre égal.
Nous avons, au contraire, trouvé dans des
corps ou te rapport de i ai ~existe, des
degrés de combinaison au-dessus et au-dessous,
ce qui fait présumer qu'ils sont composés d'un
atome de- radical et de deux ou trois atomes
d*oxigene. Cette conjecture acquiert encore plus
de probabilité par l'examen des combinaisons
que forment avec d'autres corps les oxides à
trois atomes d'oxigene, comme par exemple
l'acide sulfurique oul'oxide rouge de fer/com-
binaisons qui deTiendraient plas compliquées,
si le nombre des atomes du radical était double.
D~autre part, rien n'exclut la possibilité d'un
atome composé du premier ordre, dans le-
quel deux molécules d'un élément seraient com-
binées avec trois d'un autre. Mais on n'en aora
pas la preuve jusqu'à ce que ta! chimie ait pu
déterminerles limites de la capacité de combinai-
son de chaque corps élémentaire et, si en at-
tendant Fon. commettait l'erreur de ranger un
pareil atome parmi ceux qui ne contiennent
qu'une molécule de chaque élément il n'en ré-
sulterait aucun inconvénient.
Parmi les atomes composés, du second ordre,
le rapport de deux atomes d'un élément, com-
binés avec trois d'un autre, paraît d'une manière
plus marquée, bien qu'il soit asse% rare. C'est
ainsi que l'hydrate d'oxide rouge de fer est com.
posé de deux atomes de l'oxide, combinés avec
trois atomes d'eau que le sous-sulfate de cuivre
contient deux atomes d'acide sur trois atomes
de base, comme nous le verrons dans la suite.
Si ce n'était pas là leur vrai rapport, il fau-,
drait supposer dans ces exemples six atomes
d'oxigëne dans l'oxide de fer, comme dans l'a-
cide sulfurique mais, tant que de nouvelles
circonstances n'en montreront pas la probabi-
lité il y aura lieu de croire que le rapport est
de s~3..
Il ri'y a aucune raison de présumer que deux
atomes,d'un élément puissent se combiner avec
quatre, cinq, six ou un plus grand nombre
d'atomes d'un autre élément, et aucune cir-
constance n'a indiquéjusqu'à présent de pareilles
combinaisons. <

Il au contraire, parmi les produits


y a
variés du règne minéral, des combinaisons
un peu différentes de celles que nous pou-
vons obtenir dans nos laboratoires et, parmi
des silicates, )1 s'en trouve beaucoup où trois
atomes composés du premier ordre sont unis
à quatre atomes composés du m~mc ordre,
comme par exemple, dans le laumonite, l'am-
phigène, etc. ainsi que je le ferai voir parmif'
les exemptes d~~ouMe~ $itMa;tes,~aBA i~~table
de lacQMpositioa de~jeocns inorganiqMOs~arnu
les produits arti6ciel&!de la chimie que~'aifeu
ocicasMM d'exammer, ~ta Fëgarddesquéib~eB'ai
sï~et (de soupçonner jauettne faute d'obaeB~tion
<de BM pai~t, )e n'ai trau'vé q~un set, aviec; eaK:~ de
Jbase t ~jbanytéiejtd'acide~ptbosphomqne~auM~qae
deMxse~,i'ùn ayece&cëa~acide ,~t i~utce'ayec
excès ~&JbaM,jd'acide p~oaphbriqne:et dbchàax,
qui pamMaemtt ~tre de la jmèmc nature ~i M8te,eB-
eorf!jà exanBiMtr 8i4'aatrespjRQp<M'tiQn$<, iacon-
naes ~tsqN'à p~reaemt, peuvent ~gaieoa~ht' a~ou*
lieu~ eH~a~ep6Q<h'iaa!t~€e'eaSfd'a~SnJ)jt)é$~t<fai-
Mo~q~noMKepQnvjonsguèf~ttes~htMyûrdans
les opérations de nos laboratoires, ~~mpioi
de ~~jgraades~rËe&dcMMitJtecB~e~ets~
Mm8) ..plus ndus~tendoos ipos~Mti~jde
tes oomMoaMQNS ~&t< ~as leur produit s'é-
carte de ce que rexpe~ence daous a~pr~ ~aa- a
qu~M~ pap~ yappc'ft 'aux ~pjnaportioBs ~tunuques
dians ïa -aà~Bme inorganique <e qui conohat

naison~
Hsmtde là
,f: ;.)'
pKahabHi~ qu'il .ex~te )de semH~bles~tXHnM~

quei«J[e~~roporti<M~tdeJM:Jës<
M ~u)cJHes tes atomes ~itopJtes $e ~onab~Mat t~M
riIa~a~ejmotrganiqu~,=acint~[%niij!s, -et
M que. ïa proportion ~e :nûu9 ~~uvpns.~jplus
généralement dans )nos catperMnee~i~ta~M-
M toiT'e,est ceUc d~ni~o~e d'un <Mem€c uni
dn <eie~€ot
3
)'A~<*c
M Mt plusieurs
nn ou
avec un ntuMMtM atomes autre; en
atnmes d'un aMt
sorte que, dans la plupart des combinaisons,
l'un des éléments peut être représente par
M
l'unité; après celala proportion la plus
» commune estcelle'de deux atomes d~onélé-
ment combinés avec trois atomes d'<m 'autre
élément; et dans les combinaisons que pre-
ssente'le Tègne minerai, formées ~ar des j
? .a~Snitëstres-laiblesqui ont agi avec lenteur
a et ~en
repos, Fon rencontre quelquefois, dans
» des atomes
composés du troisième ''et du
quatrième ordre, troi~ atômes d'un corpus ~unis
w
avec plâtre atomes d?un autre, ~oil~lë~ seuls
» modeste
combinaison qui nous aoient~ncore
~'C~MIUS. "(.h.'<<.
b) Ce que je viens de dire concerne principale-
ment les'atomes élémehtaires. Z~ co~w~M'~
<a!<bM~~o~ smt une autre loi, qui larestreint
dans délimites enco~ iplos étroites. J'observai
cette loi dans mes premières expériences sur les
proportions chimiques ,et'commeensuite ,'dans le
cou~de plusieurs années de travaux, )e'n~y avais
trouvé aucune exception, je la crus générales J'a~
vais remarqué que, dans la combinaison'de deux
corps oxidés, le rapport entre eux est toujours
tel y qùè~ Foxigehé de run, est un multiple par
un, deux, trois, etc., c'es~a'dire, par un nombre
entier de FoxigënedeTautre. Si la combinaison
a lieu entre deux suMures, le soufre de l'un
est égale!nent un multiple par un nombreentier
du soufre de l'autre. J~'en conclus que: les,com-
binaisons entre deux corps composes, :aoxque!s
l'élcment.électro-négatif est commun', se font
toujours dans. un rapport tel, que l'élément
électro-négatif de l'un est un multiple par
un
nombre entier de celui de rautre.
Mats, bien que cette toi régisse le .plus
grand nombre des combinaisons d'atomes comL-
posés parmi les corps oxidés, on tro~ve,quel-
ques exceptions, qui toutefois ne se ïnontrent
pas accidentellement cà'et ïa ~dans ~es oxides
en général, mais se bornent à certains acides
qui ont tous cela de commun, que le radical
donne deux acides, dans lesquels les différentes
,quantités d'oxigène sont entre elles dans le rap-
port de trois à cinq. Ce sont les acides de phos-
phore, d'arsenic etd~ote, si l'on considère ce
dernier comme une substance simple. Mais il
y a, même pour ces acides, une loi qui règle
leur combinaison avec d'autresoxides de telle
sorte, que le nombre des atomes d'oxigène dans
roxide est d'un ou plusieurs cinquièmes, et
plus rarement d'un ou plusieursdixièmes (c'est-
à-dire, un cinquième, un cinquième et demi ou
trois dixièmes, deux cinquièmes et trois cinquiè-
mes) du nombre des atomes d'oxigène dans les
acides en ~Me, et d'un ou deux tiers de ce même
nombre dans les acides en eux. Si donc la loi qui
Jt MUM~ «~ tUJt
3.
~n
assigne des limites aux combinaisons dés atomes
de ces acides avec les autres oxides, ne paraht
pas pour le moment, être la même 'que celle
qui règle les combinaisons de tous tes autres
corps oxidés c'est qu'elle est particulier tes
acides (t).
En vertu de la loi générale, un oxide neutra-
lise par un acide rompt cette neutralité, s'il
trouve a se combiner avec encore un ou plu-
sieurs autres atomesd'oxigèhe. ïl s6 ïbrmè alors
deux combinaisonsde différents degrés dé satu-
ration toutes deux composées de tëÏle ntàniere
que roxigène de l'acide est un multiple ou un
sous-nmitïplepar un nombre entier de celui de
l'oxide. Si l'acide est ùh de ceux qui font ex-
ception à ~a règle générale, on aura le même
phénomène mais les deux combinaisons nou-
velles se armeront d'après là loi particuHereà
ces acides.
L'expérience que nous ayons acquise jus-

(t) G~ dnb eii<(~BfsMtM<: a~eztém~q~aMe que, si rbh


MppMe qoe le t&4ical de Ces acides coiatient le c!Oqn!&BM:
de l'oxigene qa'il en faut pour prodatre htcida en t~M)!,
la plupart des anomalies disparaissent, et ces trois tub-
stances obéissent aux mêmes lois qoe toutes tes aoh'e<. Ce-
pendant, comme l'expérience ne l'a point démontré, il faut
se tenir aux iaits connus, et d'atlleurs cette <nppos!tion ne
rédoit pb!nt tons îès cas atlon~aux & une conformitécomptée
avcclestbis génères.
qu'ici paraît donc établir que
Bo~<M,t~o~r~, aMa'yw~
a~
~e~- <?~-

~<3-K~~ ~<
~M ~O~O~KW
~o~
CO~MM~

~~M~~
<
~<c~ ~MjC
MW~<C~ ~'<M~
le ~P~~

ÏW WM~ par un MOM~C <*M<~ W~KC


MOM~ ~<MM c'Mt-~re q~,par exem-
ple, dans les combmaisoM des corps ~i< le
nombre ~es atomes ~e i'pxigëne <le rnn d~
oxides est un mul~e par un nombre en~er
de ceim des atomes d'o~gène dp r~utre, et que
dans les combinaisons des sul~res, noa~M~
des atomes de soufre de Fun est également un
multiple du nombre des atpme~ 4e soufre ~ans
Fautre. Nous ne connaissons jusque aucune
autre exception a cette règle que celle des aci-
des de phosphore, d'azote et d'arsenic mais ils
sont soumis, comme noms yenons de le d~re, à
une au~re loi gaiement ~xe,
Les rapports dans lesqueli! se combinent )es
atomes composes, 4u sefeon~ et du~o~me
ordre, ne sopt pas encoreb~en connus~ Ces com-
binaisons ne sont pp~nt nombreuses, ~usqu~ci
peu d'entre eUes o~t ét4 examinées, et nous
ne connaissons que celles formées par des corps
oxides. Je citerai pour preuve les suivantes
i~Pans une combinaison de deux atjomes ~u
second ordre, auxquds relement ~ejptrp-n~gatif
est commun, comme, par exemple, lorsque deux
sels du même acide, mais à différentes bases, se
combinent, le nombre des atomes d*oxigene j
dans l'une des bases est un multiple par un
nombre entier du même nombre dans l'autre,
et, par conséquent, l'acide dans l'un des sels
est un multiple par un nombre entier de Facide
dansFautre. Dans l'alun et dans le feldspath, le
nombre des atomes d'oxigène deFaïumineest
le triple de celui des atomes d'oxigène de la po-
tasse et de même, la quantité d'acide sulfurique
et de si!ice combinée avec l'alumine, est te tri-
ple dé celle qui est combinée avec la potasse.
Dans le tartrate double de potasse et de soude,
les deux alcalis contiennent le même nombre
d'atomes d'oxigène, et sont, par conséquent,
combinés avec le même nombre d'atomes d'acide
tat~taTi~ué.
a" Bans des combinaisons d~atomés composés,
du second ordre, où l'élément électro-positif est
commun, par exemple dans les combinaisons
de deux sels de même base avec des acides diSe-
rents, le nombre dés atomes d'oxigène dans la
partie du corps électro -positif, c'est- à -dire,
de'la base qui est combinée avec l'un des aci-
des, est un multiple par un nombre entier du
même nombre dans l'autre portion de la base
qui est combinée avec l'autre acide, ou bien le
nombre des atomes d'oxigène dans l'un des
atomes composés, du second ordre ( c'est-à-dire,
DES PROPORTIONS CHIMIQUES. 3~
Foxigène de Facide
tgëne de ajouté a celui de la base dams
Facide a)out~
Fun des deux sels combinés) est un multiplepar
un nombre entier du nombre des atomes d'oxi-
gène dans l'autre. Cette espèce de combinaison
est assez' rare nous en 'avons cependant .des
exemples dans ledathotile, qui est une combi-
naison de borate et de silicate de chaux, cette
dernière est également partagée entre l'acide
boraciqàe et la,silice. Dans le cuivre icarbonaté~
bleu et dans la- magnesia alba des pharmaciens,
ïabase est partagée entre l'acide carbonique et
l'eau de telle manière que dans la première de
ces combinaisons l'acide en~rend deux 6)is~ et
dans la seconde,trois fois: autant que FeauMDans
la topaze, combinaison de sous-nuate d'alumpine
avec un silicate de la même base, Toxigène du
sous-fluate (y compris l'oxigène suppose dans
l'acide ) est la moitié de celui du silicate~ i
Dans tous les exemples de combinaisons d'a-
tomescomposés~dusëcondet du troisième ordre,
que nous connaissons jusqu'ici, et nous ne con-
naissonsguère que ceUesfbrméespardes:cprnspxi'
dés, on trouve que Foxigene da~ l'undes oxM~s,
c'est-à~ire,dansl'on des atomes composés,du pre-
mier ordre est un sous-multiplepar un nombre
entier de Fpxigène de chacun des autres oxides.
Nous ignorons quel changement la présence
de l'un des acides anomaux pourrait produire
.dans ce phénomène observé;; ïnais il :<~a~
pr~)t~ d~pres ce qae nous avons dM sar la loi
qui ï~eites combmaNON&de~ ces afCMtes~
Koas venons de pwooorir tes ïc~s découvertes
~tMqa'ic~~uivanttiMqueUes les co~ahîhatsonsdes
~Mïn'M' 'ta&t siïnpies qwe' composé:. sont Hmi-
t~ 'dans t& nature moT~&mqae, et <~e~:daas
co'nMisMince de @es Ms que consistela theo~
~e dès py~porti~ ch~ntques Pp~f découvrir
s'ity ? d~tf~ thoêtScatMïM de tes 1~ que
eel~s~a~ itous ven<6<ts de rapp<~rtev~H nous
f~tt ~<~pén~ep~ étendue qqié. -celle que
ne~poissddoas. <*
Nou~ ignoroM la cause des limites aMtgnées
a~tot~Ihaisomde&atomes entré eux t et nous
ae peévons mêmeformer à ce sutet aueane con~
j<ectafe <<dMissib~. Peut-éttûy ara~emu:~ cette
MtatièM M~a-t-dfeéclàirde par rétMde~tde ta
forme géométrique des atomes composa
DM ~'OJpO~OM <?A<~M<M J~ K~Mr<?
<M~MMyM<?.

~qm latent~s
a[ta)~MS eM)Mentaires
CoiïAtNaïs'ct~s
dans la ~a~ïrè o'rga~qne
des

d~~ëïtt bëaacd~p de ceites que notM vëNons


d~ei~ïDiner~ et ~èrMtettCnt une teUe ~MUapH-
cité da~s !es ~oïaM~aisods, qu'on péUt dire qu'il
n~ e~~tea~prèpor~~deteri~mée. Le
s~M pMnMaë~ anal~ôgAe à tes !<~ qoe ro& peut
y d~ottvrir, ~est que ïes su~tances qui ont en-
ticrement les marnes propres,.ont aussi la
même composition. DaïM natars organique
les degrés de combinaison so~t presque à l'in-
nni et n'o~t W!une analogib avec ceux qu'outre
la nature inorgamque..
En radiant les proportions cMm~~M dans la
oatufe organtqoe, nous sommes conduits aux
observations suivantes
t* Dans tes combinaisons organiques il se
présente d'abord une circonstance très-extMor-
dioLaiM c'est qne, parmi le gmnd nombre desub
stances que nous avons sujet decroiresMttptes,il
n'y en a que tres-pea qui obéissent aux lois de la
nature organique, et qui puissent se combiner
suivant le princ~e qui y règne, c~est Foxigene,
l'hydrogènele carbone, razote (on son radical
supposé le nitricûm), et, dans des quantités
qui sont in~ntMtent petites, le soufre, le phos-
phore le fer et d~autrës encore mais la plupart
des déments semblent être à jamais exclus de la
nature organique. Nous en ignorons la cause, et
il sera pe~t'etre bien di Sicile de la découvrir.
a~ II ~tMtIa combinaison de trois ou plus de
ces éléments, peur produire des at<Knescompo-
sas organiques et l'on n'a jusqu'ici trouve au-
cune loi qui limite leurs combinaisons & certains
nombres proportionnelsd'atomes de chaque élé-
ment. C'est à cette circonstance qu'est dû le
nombre presque infini de différentes combinai-
sons de ces trois ou
om quatre éléments,
etements, a la faveur
1& ia~
duquel il se forme des corps composes qui passent
par degrés d'un caractère principal & l'autre.
On peut donc admettre comme le principe
fondamental de la formation organique, ~Me/~
atomes C<M~M?~ du premier- On~'C COMfMMM~
au moins ~M<~6WM~ ( ~o.c~M t ~'<~n?~ee<
/CC<zr~0~e)~~Me~M/~ atomes, peuvent se combi.
~~f' dans toutes les ~0~0~'jf<0~ sans que ~MK
deuxy joue nécessairement le ~7~<
circonstancequi caractérise le plus grand nombre
des substances inorganiques (t).
(t) Cette règle pourraitbien subir dans ~Mute~ce mo.
cUScatIon. M. de Saussure 6îs a tronvé, par l'aDalyse du
naphte d'amiauo, et M.Houton-Labn!ard!ère~par celle de
l'huile deterebentMïie,qoeces substance~ ne contiennent
point d'oxigène; et que, par conséquent, eUe: ne sont corn.
posées que de deux cémente { mais, suivant ces deax expé-
riences, elles consistent d'ailleurs, conformément au prin-
dpe de la structure organique, dans une combinaison de
beaucoup d'atomes d'an élément avec beaucoup d'atomes
de l'autre. Quoique, ëo théorie,rien ne s*oppo<e à la possibi-
lité d'une semblable production organique~ je crois poartant
qote, avant d'admettre décidément qn'it n'entre pointd'oxi.
gène dans cessabstance~, il con~ientdefaire de nouvelles ex-
périences où l'pn chercheraitaniqaement~dé(!onvrir s'it ne
s'y trouverait pas une petite quantité de cetéïëmeot, c~run si
grand nombre de substance! organiquescontenant de l'oxi*
gène, et certains éléments n'entrant qu* eh tres.pet~te quan.
tité dans la compositionorganiqae (comme, par exemple
le fer, pour pour 100 dans la matière cblofaate du san~,
i
-r
DM PROPORTIONS camnQUËS.
Les atomes organiques
oMàmaues du premier ordre peu-oeu-
vent être divisés ëh deux classes Fune comprend
ceux qui ne contiennent qu'un petit nombre d'a-
~3

tomes élémentaires et qui sont tels qu'en étant


un atome d'un élément, on en altère la compo-
sition, et que le moindre changement suffit.pour
les convertir enuncorpsde propriétés différentes.
Les corps organiques qui appartiennent à cette
classe sont toujours absolument les mêmes, en
quelque partie de la nature organique 'qu'on les
trouve et de quelque manière qu'ils aient
été produits tels sont la plupart des acides vé*
gétaux par exemple les acides acétique oxa-
lique, tartarique, citrique, etc. Un atome d'ôxi-
gène fait la différence entre les acides citrique
et succinique. Deux atomes de carbone la pro-
duit entre l'acide succinique et l'acide acétique
deux atomes d'hydrogène, entre ce dernier et
l'acide gallique,etc. ,1
L'autre classe contient les corps composés
d'un plus grand nombre d'atomes élémentaires,
et peu variables par la soustraction ou par l'ad-
dition d'un ou de plusieursatomes d'un élément
ce qui fait que le nouveau corps produit par cette
altération,, conserve une grande ressemblance
et, selon tbate apparence l'hydrogène pour i pour toc
dans l'acide oxaHqae), il se pourrait aisémentqu'une petite
quanta d'oxigehe~ qui n'en serait pas moins essentielle
ëchapptt & l'attention de roperatear.
g~éra~, avec çelui
qua~t a ses propriété générales, dont
<:eluido!H
la compositiona été changée, quoiqu'il en
fère assez, sous quelques rapports, pourne pou-
voir pas être considéré comme la même &ub"
stance. Des petits changements dans la composa
tipn, il résulte de petites différences dans ~e9
propriétés, et se forme des séries de corps
H
analogues, qui ont les mêmes propriétés géné-
rales mais ~qm di~rent en certatns points, et 1

qui sont pour ainsi dire, des espècesd'un même


genre. C'est ainsi que nous avons plusieurs es- t
peces dans les genres gomme A~~
grasses et volatiles, etc. Les petites différences
qui existent entre chaque espèce ne sauraient
être expliquées que par des différences corres-
pondantes dans leur composition. D'après les
analyses faites jusque présent de substances or-
ganiques il parait que le sucre contient 4~
atomes simples, ou peut-être deux fois ce nom-
bre, tandis que l'acide acétique n'en contient
que i3~ et l'acide succinique, que u.
Les atomes composes, de cette seconde classe,
contenant un grand nombre d'atomes élémen-
taires sont par conséquent plus vobnnineux et
plus pesants que ceux qui n'en contiennent qu'u~
petit nombre. C'est pour cette raison que quand
on. les trouve combinés avec des corps composés
d'ovine inorganique, où le nombre des atomes
élémentaires est comparativement petit, )a ma~
tière organique surpasse toujours en quantité
la matière inorganiqoe La capacité de satura-
tion de la substance organique diminue donc en
raison de l'augmentation de son volume et de son
poids aussi cette capacité dans Facide acéttque,
esMïlie de ï 5,6~4) tandis ~ae Celle de Famido~n
né va pas au delà d~ 2,78.
3" Lorsque des <t<O~M~ ~~MW<~<~ du p~~M<?/'
ordre ~<? ~o~~z~ ~p~c atomes co~&&~M
~M~MM~Me~ <i~M~M~' <M~~ ~M~cM< (d'a-
près notre expérience actu~Ue) les
yMe/ë~ <a~o~o~ MM~M~ ~<w ëM~;
M:
dé manière quBi'oxigèned~i'atSMM organique
est un mut~e, ou moins souvent un sou&~nut-
tiple, par un nombre entier, de I~gene de l~a*
tOMine composéinorganisé. Nous ignoro~ns ~'il
existe aussi, dans ~nature organique, des ~x-
cep~o~s anal~ues à ceH<es des acides de Tapote
du phosphore ~t de Farsenic. En tout cas, ~ex-
périence a p~u~éque les combinaisonsAes
atoa&es o~ani~tes avec d'autres ~ttom~s co~
sés, s~nt~nMteesp&r~~nies Ms auxquels
obéissent les atomes ~omposé~'inorganiques~ 'et
doa~~ent par conse~tMnt ~ta&sance aux meatés
pheno'tnëtMes de proportiotts ~nxes que ceux de
rature <TM~ni~uë en sorte ~ue ce n'estque da~
ta formation des atomes organiques du preïMier
ordre, que les comt~aNs~~n~soMt po~siMes daas
presque to~es l~ptoportiôns.
Quelques chimistes ont envisage la composi-
tion des corps organiques d'une manière difïe-
rente de celle que j e viens d'exposer, d'après mes
propres expériences. Elle a été représentée parles
combinaisons inorganiques binaires qui .peuvent
résulterde leurs éléments. Ainsi l'on a trouvé que
la composition de l'alcohol peut être représentée
par un volume jde gaz oléBant uni à un volume
d'eau à l'état de gaz; celle de l'éther, par deux vo-
lumes de gaz olé&ant combinés avec un volume
d'eau à l'état de gaz celle du sucre, par un vo-
lumed'eau en gaz combinéavec un volume de car.
bone àl'étatdega~. Cette manière de représenter
la compositiondes substances organiques, estfon-
déeaurlesdêcouvertesfaites, par M. Gay-JLtUssac,
des rapports dans lesquels. les gaz se combinent
entre eux mais, quand même cette hypothèse
,donnerait une juste idée de la composition de
f'alcohol et de l'éther il en serait autrement.a
l'égard du sucre, puisqu'il. en .existe trois ;es-
pèces, dont les difïérences, tant en propriétés
spécifiques qu'en composition, resteraient inex"
plicables, d'après cette manière d'envisager la
compositionorganique. Or, comme le nombre
de ces substances dont la composition peut être
fidèlement: .représentée de cette manière, est
très-limité, il est à souhaiter que .l'on renonce
à cette idée, puisqu'elle nous conduit souvent à
corriger des résultatsobtenus pa< lesexpénences,
~'anr~a nn<* formule
d'après une ~nnf ils
~nftmnt<* dont ~< nMi~t
peuvent se *.<K~
«~ rappro-
cher,$ansque néanmoins Us s'accordent parfait@T-
ment avec elle. Supposons, par exemple que le
résultat de l'analyse dusucre présente une formule
bien simple', et iqu'aprèsavoir analysé la gomme,
nous :en comparions le résultat avec celui de.la
formule le sucre à donné hydrogène 6,8oa,
carbone44* tS~et ioxigène 49.o83, et la gomme,
hydrogène ;6,yos carbone 41~7~3 et oxigène
Si ,456. tl:est évident que de bonnes analyses de
substancesinorganiques diSereht souvent plus
entre elles que ces ;deux résultats ce qui nous
induirait à corrigerla dernière analyse câpres le
calcul c'est~dire:, à représenter la composi-
tion de la gomine- comme identiqueavec celle du
sucbe de canne.; Cependant, nous savons à présent
que, quoique la différence observée entre les rap-
ports des éléments de ces deux substances soit
très~petite ,eHe.:n'en est pas moins réelle et
qu'elle produit des différences essentielles entre
la .gomméet le sucre, ~oit dans'leurs propriétés
chimiques, soit dans leur capacité de saturation.
<COW~MM<)7Md~
1." ~C0/ ~O/M~M.

L'expérience vient de démontrer que de même


qne,les éléments se. combinent dans des propor-
tions fixes et multiples, relativement à leur poids,
ils se combinent aussi d'une, manière analogue~
relativement à leur volume, lorsqu'ils sont a
l'état de gaz; en sorte qu'un volume d'un' elcr
ment se combine, ou. avec un vol)Mpeega~4w
sien, ou avec a, 3, 4 et plus de &Ms son vo"
lume d'un autre ciment à l'état de gaz. En com<-
parant ensemM~les phénomènes connus'dc~
combinaisonsde substances gazeuses, nous dé~
couvrons les mêmes lois de proportions nxes,
que ceûes que nou$ venons de déduire de leurs
proportions en poids; ce qui donne nëu une a
mamère de se, représenterles corps qoi doivent
se combiner à l'état de gaz. Je FappeHerai~o-
MN des volumes., pour la distinguer de la théorie
cOrpuscuiaire, ouïes corps sont représentes :a
r~tat solide. Les'degrés de combmaisons <so!nt
absolument les mêmes dans ces deux thë<MT)M
et ce qui dans Tone est nommé ~tome, Mttdans
l'autre appelé volume. < !<{
~Plusieurs savants ont 'élevé des doutes sur Mf
dentité des atomes et des Telamës mais comme
1~ deux théories ne :sont que des 'marnècès~
se représenteras céments qm se combinent~
ann de mieui comppendre les phénomènes; (et
que l'on n'a pas la prétention d'exposer ce
qui se passe réellement dans la nature, elles
sont bonnes si elles donnent les plus simples ex-
plications< iOr, <ce ne serait potini là ~e mérite )E~e
celle o~ A'om consideperait~tome et le ~oiumé
commodes iraciionsFun deradtre. <0n a, :par
exemple, admis que 'Teau est composée d'un
'atome d'oxigene et d'un atome d'hydroseaè;
mais comme elle contient deux volumes -de ce
dernier gaz sur un volume du premier, on eh~a
conclu'quedansl'hydrogèaeetiessubstancescom-
bustibles en générai, le volume n'a que la moi-
tié du poids de l'atome tandis qae~dans Foxi-
gène, le volume et l'atome ont le même ~oids.
Ceci n'étant qu'une supposition gratuite dont
la justesse n'est pas même susceptible d'examen
il me paraît plus simple et plus conforme à la
vraisemblance,d'admettre le même rapport de
poids entre le volume et l'atome dans les corps
cotabustibles ï[ue dans l'oxigene puisque rien v
ne iait soupçonnerqu'il y ait entre eux une dif-
férence, En considérant l'eau comme composée
de deux atomes de radical et d'un atome d'oxi-
gène, la théorie corpusculaire et celle des~o-
lumes s'identiâent; en sorte que leur différence
ne consiste que dans rétat d'agrégation où eHes
représentent les corps.
Bien qu'il paraisse, au premier a~ord, que la
théorie des volumes devrait être plus facile a
prouver par des faits, ils s~t cependant si~ares
que, (~un/très-petit nombre l'on est obligé
d'inféré!' tous les autres. Nous ne: connaissons
encore que deux
substances élémentaires dont
nous puissions mesurer le volume à l'état de gaz
c'est l'hydrogène et l'oxigene.LasimplicitëdeFa~
xote est devenue trop douteuse'depuis: la métal~
iMationderammoniaqueparl'intermèdedelapiîe
électrique, ppur que nous puissions nous en ser-
vir comme d'unepreuvebien décisive. Le volume
d'autres substances peut être mesuré d~une ma-
nière indirecte comme, par exemple, celui du
carbone. Le gaz oxigene en se combinant avec
le carbone pour fonner le gazjjoxide de carbone
doubip son volume d'au nous concluons que
le volume ajouté est celui du carbone. Cepen-
dant nous verrons plus bas que cette conclusion
pourrait n'être pas juste. Les volumes de la plu-
part des gaz ne peuvent donc pas être mesurés
par des moyens directs il fautes calculer d'une
manière hypothétique, d'après les poids des com-
binaisons de ces corps avec Foxigène, dont le
volume nous sert de point de comparaison et de
mesure pour tous les autres corps.
Les lois des combinaisons gazéiibrmes doivent
nécessairement être les mêmes que celles des
combinaisons de substances solides ou liquides
<~est-à-dire que dans des volumes composés, du
premier ordre, un volume d'un élément doit
être combiné avec $, s, 3, etc. volumes d'un
autre élément, et jamais avec des fractions de
volume, ïly a cependant des exceptions de cette
règle dans, les combinaisons du gaz azote avec le
gaz oxigène où l'on trouve les fractions de i et.
de a dans les acides nitreux et nitrique les-
quelles contribuent~ anomalies que Fon dé-
dans ïes ~omêanaMons ~e
couvre dans
couvre com~naMons <~e ces acid~
ces acides a~c
Kvec
des oxides. Mais si, co~me une foule. d'expé-
riences indirectes en démontrent la possibilité
l'azote est un corps compose qui contient la
moitié: de son volume d'o~igène cés anomaHe~
disparaMront entièretnent.
Dans les ~mbinaisotts des voltnaes composes,
du second ordre il peat y avoir des exceptions
de ht r~e relative a~a rapport des volumes;
elles dérivent de ce qu'aae partie des corps élé-
mentaires conserventle méïM volome ap~es leur
combinaison, et que d'autres se condensent a<i
pomt de- faire disparaître la moitié od même
la totalité dm volume. Par cotMequeat, un vo-
lume composé se comM~e qoelqaefbis avec,
par exemple y ou de son volame d'un autre
gaz compose mais cette exception n'est qu'ap-
pareBte~ et erj~e n'existe pios des qu'on rétablit
ces éléments dans leurs volumes primitif.
La théorie corpusculaire a sur celle des vo-
lumes davantage d'être plus étendue. Une grande
partie des combinaisoûs inorganiqueset la plu
parades substances organiquesne peuvent passer
aKétat de gaz elles'se décomposent au-dessous
de la température nécessairepour les g~él~er
C'est pourquoi la théonie des votâmes se Borne
principalement aux corps inorganiques compd-'
ses, du premier ordre, mais- c'est a laa thëon<
théorie cor'
4.
pusculaire à expliquer ce que c'est qu'un gaz et
cettedéfinitionservirade passage à l'au tre théorie.
La théorie corpusculaire représente les gaz
comme composés d'atomes solides, qui, par une
'cause que l'on ne peut encore expliquer d'une
manière satisfaisante, se repoussent et cherchent
à s'éloigner mutuellement le plus possible. Nous
attribuons ce phénomène au calorique (dont la
nature nous est si peuconnue et qui, quand il
est latent, échappe à nos sens ), d'autant plus que
la force expansive des gaz est augmentée par une
addition de calorique libre. Les phénomènes des
proportions chimiques paraissent prouver que
chaque gaz d'un corps simple contient dans le
même volume, mesuré à la même température
et à la même pression, un nombre égal d'atomes;
puisque, dans le cas opposé, la théorie corpus-
culaire et celle des volumes ne 'pourraient pas
marcher de front, et conduiraient au contraire
à des rés ultats différents.
Dans les gaz des corps composés, le -nombre
des atomes élémentaires est égal ou supérieur
celui des atomes élémentaires dans les gaz.sim-:
pies mais le nombre des atomes composés \~st
toujours inférieur à celui de ces derniers. Il est~
probable que c'est par l'effet de cette circons-
tance,que quelquessubstances gazeifbrmes dimi-
nuent de volume au moment de la combinaison
Duisaueia
chnnîque~ puisque
cMmîoûc. fbi'cë fépùlsive'd~ùn'ou'd~
la force f~ùMve'd~ùn'ûtt'd~
tous lès céments est diminuée, par ta )axta-p&-
sition de l'atome <Tun; autre étément, au~omt~e
devenir une fraction de ce qu'elle était dans Fori-
gine. Peut-~e parviendrons-nous unjodr~ pré-
voir quand une condensation doitavoir heu ,t~
qa& son degré. Diaprés ïe peu d'expérience t[~

nous avons jusqu'ici, il pàr&tt que lor&que d!e~


élément~ galeux se combinent à volumes égaux, it
n'y a point'de condensation mais que )orsque
deux volumes d'un éléïhentse combinent avec
unvoluine d'un autre il y a une condensation
égale à un volume en sorte que les trois volumes
n'en font que deux après la combinaison chimi-
que etc. Je dis que cela pal'ait <~M<, parce que
ce phénoïnène n'a pas encore été assez examiné
pour qu'on puisse rien prononcer là-dessus avec
quelque degré de certitude.
Au reste il est évident que dans un gaz com-
posé de deux éléments ~ou n'y a .pp,mt eu
condensation, le nombre des atpmea composés
est la moitié de celui des atomes simples dans le
même volume avant la combinaison. H en est
de même dans un gaz composé de deux volumes
d'un élément et d'un volume d'un autre, où il y
a eu condensationd'un volume car dans ce gaz,
les atomes solides, composés de trois atomes
élémentaires remplissent un espace occupé au-
paravant par un nombre double ~atomes éM"
menées. C'Mt pourqupt, dans
mentaires.C'est daas ~s
lM gaz o&a~
o&m-
dtstanceentr~~s atomes est devenue
]~oseSt..Ia
p]~8 grande que dans 1~ g~s~p~es; ~ais tl
'est aussi présumer que la, J~rce ~ëpubwe d~oit
augmenter avec le vo~un~ de l'atomje cpa~pos~.
? paraît que, dans ceca&, ta force y~pnJsive
e~t ~nûuencée par la forme ~om~triq~e <)e Fa-
tGpae compose comoM la cqndcDjsation devait j
augoeater mesure qu'~c plus grande partte
dj6 la ~ur~ce des atomes ~eimentaiEesest ca<ehée
dans l'intétteur de rato~e compose, et privée
par'I~ d'exercer une partïe correspondapi~ de
sa iorce répulsive s~r les au~es atQM~es. ~.serait
d'aïlieurs di~Ctïe de concevoir p.ourqno~ ta con-
densation des substances gazeuses, tors de lemp
cpïn~nnajtspn, est tou~ouM âne Ërac~qndesplu~
simples ~enr volume pri~tif, cpmï~e ~e~pé-
rience nous le prouve (ï).
(r) I! .est soavept a$!e~ iat~ressantd'examiaer d'âpre
(fes apeicMhypothétit[ae&. le nombre relatifd'atomM coati-
posés qu~ g&z composé do!t coateniF. On trouve à~r~
que qfM<t dettx corp& gazeux tiïMptea se combinent', 1&
TMnabedM&tomea<?OB~oaéae9~~a~prtt réd<Mt~ m~t:é
de c~~de% .~to~~ el~MntMcea <I<tB& le même, voïunte;
ma!jt'a.mcs).~e,<pe des atomes <!mp!M y soetajpntea~ et
atomes composes augmentent de~
qnc par cooseqaent, les
volume, ils se repoussent aussi & oe plus grandes distances y
et leur nombfé diminue dans en vb!ome donné. Cependant
cette augmentation des distances ne se fait peint par petite
degrés, mais par, de grands sants d'un rappoct a ï'aM~ d<t
Ayant tracé la première esqo~s~de
esqotM~de l'cxamett,
fait sous un point de vue nt~eanique, de la cause

volume primitif M <fst, par exempte, &ci!e de calcul que


dans le gaz oximuriatique ( le gaz do chlore des modernes ),
ainsi que dans le gaz acide muriatique anhydre ( si on peut
l'obtenir), le nombre des atomes composés doit être ex~c" ?n A
tement la moitié de celui des atomes d'oxigène dans un égal
volume de ce dernier gaz. (Voyez mes F~M<~ CMmie,
tom. t pag. ~80. ) En ajoutantau gaz oxîmurtatique la moi-
tié de son volume de gaz oxigèné,qui, en perdant !a mottié
de ce Volume, produit le gaz ecoMorihe ( de Davy ), Je
nombre des atomes d'eucMorinè est réduit aux de celui
dcsatomesd'oxigcnedaasuuegalvolumefEn ajoutantauga&
oximuriatiqaeune fois et demie son vo!tnnedc gaz oxigène,
qui en perdantede son votume, produit l'acide oximuria-
jtenx (acide cMdrëM ), le nombre des atomes de ce deraïet'
est réduit ad tiers de celui des atomes de l'oxigêne, dans
un volume égal j eh s~rte que le nombre des atomes compo-
sés dans ces gaz est de et de ochti des atomes d'oxi-
gène dans un volume égal. Si, d'nn autre coté, l'on consi-
dère le gaz oximuriatiqueouïe chlore couxae un corps sim-
ple, dont par conséquent ie gaz contient le même nombre
d'atomes que le gaz oxigène il s'écartera encore sur
ce
point dé l'analogie a~ec les auttés substances gazeuses sim-
ples de manière que son premter oxidc, fcuchlorinc~ con-
tiendra les ét le second oxide, lucide chlorcux, du
nombredes atomes du gaz oxigènedans unr volume cgaL To us
les deux contiennent par conséquent p!us de la moitié du
nombre des atomes des gaz simples; moitié qui fot'MM, pour
les autres gaz composés, le premier degré de la diminution
du nombre des atôme<, causée par la combinaison de deux
cléments.
proportioM.chumques. nous passerons
des proportions.chimiques pass<
l'étude des forces doù dépendent les combinat-
sons mutuelles des cléments; et comme la com-
bustion est celle qui a le. plus excité l'atten- `

tion des ~chimistes, et qui a été le plus étudiée,


nous nous en occuperons principalement.
jE~o&~OM ~AcoWe c~o-n~tyMe~.
telle <yM~e~ r<~M&de ~ej~e~e~ce acquise
/M~M'<Ï~<?M<.
La théorie de Ia. combustion et des phéno-
mènes qui raccompagnent a toujours été 1~
base de la, théorie chimique~ et il est proba-
ble qu'elle ne cessera pas de Fetre l'avenir.
A toutes les époques du développement de la
chimie, l'on a reconnu l'insuffisance de nos no-
tions sur cette matière, et en. tâchant de les faire
accorder avec les faits, dont le nombre augmente
sans cesse l'on a cherché à leur donner le plus
haut degré de probabilité possible mais on n'a
jamais senti, plus qu'a présent, combien nos
connaisances à cet égard sont imparfaites, et
jamais il n'a été plus nécessaire de recher-
cher à quel degré les principes admis. jusqu'ici
peuvent être inexacts et contraires aux expé~
yiences. Cependant, quoique nous ne soyons pas
sans espérance de pouvoirfournir des matériaux
pour le perfectionnement de la théorie, nous
sommes loin de prétendre que les changements
amenés aujourd'hui par l'accroissement de no&
tonnaissances, doiventêtre
connaissances, ~tre conservas à l'ave-
Fave-
nir sans altération, sur-tout si la science conti-
nue à faire des progrès aussi rapides que ceux
qui ont signale ces derniers temps.
Jetôns un coup-d'œil sur les anciennes théories
de la combustion. Stahl l'expliqua par le déga-
gement de la combustibilité; il fit de cette pro-
priété une substance qu'il nomma p~o~foM,
laquelle en se dégageant, produisait le feu. On
sait avec quelle sagacité il se servit de cette théo"
rie pour expliquer les phénomènes connus de
son temps, en sorte qu'elle suffit aux besoins
dé la science pendant plus d'un demi-siècle.
Bayen observa enfin qu'il était impossible d'ex-
pliquer par la théorie de Stahl, la réduction de~
l'oxide de mercure opérée sans l'addition d'au-
cunè substance combustible et Lavoisier, qui
sentit tout le prix de cette observation, prouva
ensuite, par d'admirables expériences, que la
t
destruction de la combustibilité, au Ueu d'être
accompagnéede la perte de quelque substance,
t
consiste dans une combinaison avec un corps
pondérable, mais gazeux, auquel il donna le nom
d'oxigène. L'habitude d'une opinion produit
souvent une conviction complète de sa justesse
elle en cache les parties faibles et rend l'homme
incapable d'apprécier les preuves contraires.
Ainsi, la nouvelle explication donnée par Lavoi<
sier, quoiqu'elle ne fût proprement que l'expo-
sition d'un fait que chaque chimiste était à même
dé vérifier, n'obtint pas d'abord l'approbation
générale. Il fallut de longues disputes pour
convaincre un grand nombre des contemporains
de ce savant, de la réalité du phénomènequ'il
avait annoncé, et de la justesse de la conclusion
qu'il en avait tirée. A présent on a entièrement
abandonné l'Idée que la combustibilité est une
substance; le phlogiston ne conserve dans la
chimie qu'une place historique, et il nous est
définitivement prouvé que la combustionconsiste
dans la combinaison de Jt'oxigène avec le corps
combustible, accompagnée du phénomène de
l'ignition.
Lavoisier s'attacha principalement à dévelop-
per et à soutenir par des preuvessa nouvelle opi-
nion sur la nature de la combustion. Il ~e négli-
gea point le phénomène du feu mais celui qui
suit le développement de ses idées, s'aperçoit
qu'il ne. l'explique qu'accessoirement.Dans nom-
bre de cas, le gaz oxigène absorbé s'était soli-
difié et son calorique latent, mis en liberté
t
avait produit de la chaleur. Cependant,comme
dans la théorie anti-phlogistique, la lumière et le
calonque sont des substances différentes, il res-
tait la difficulté de concevoir d'où venait la lu-
mière mais la fureur des troubles civils ne per-
mit pas à la nature de mettre le terme aux grands
travaux de Lavoisier. Il périt à la fleur de son
âge, avaM d'avoir achever l'ouvrage qu'il ve-
pu
nait de commencer. S'il lui avait été donné de
profiter des moyens que nous offrent aujour-
d'hqi de nombreuses expér!ences et d'étonnantes
découvertes, quel fruit la science n'aurait-elle
pasdA recueillirdes travaux de Fbomme de génie
qui, aperçut d'abord ce qu'un grand nombre de
ses contemporains ne purent reconnaître qu'a la
suite. de longues discussions1
Grén voulut, remédier à la difnculté que pré-
sentait l'explication de l'origine de la lumière
dans~ la théorie de Lavoisier, en. rendant à la
combustibilité un corps matériel, Il admit que
la lumière combinéeavec un corps, le rend com-
bustible, etqne, pendant Foxidation, elle se dé-
gage et se combine avec le calorique émis par le
gaz oxigène absorbé. Ce changement dans la
théorie n'a jamais été ni genératement adopté
ni, combattu.
Ctn;nt bientôt l'observation que le charbon qui
brûle dans le gaz oxigène ne change point son
volume en le convertissanten gaz acide carbo-
nique mais ~ue, quoique le gaz oxigène ne
subisse aucune diminution de volume, et que le
carbone passe de l'état solide à celui de gaz, la
températures'élève jusqu'à produire la plus forte
ignition. Il n'y a. ici aucune consolidation à la-
quelle le dégagement du calorique puisse être at-
tribué, au contraire le charbon perd sa forme
solide pour prendre ceHe
_11. de gaz. 'On
ila,n,g", Q"
On s'imagina
donc que la chaleur spécifique du ga& acide car-
bonique était mférieure à cclt&dugazoxigèn&et
du carbone, avant leur combinaison et que
cette différence produisait Pélevation de la tem-
pérature. On ne connaissait pas alors la chaleur-
spécifique des corps, ou bien les expériences
que l'on faisait pour la découvrir étaient souvent
trop imparfaites pour que leurs résultats fussent
dignes de confiance cependant, comme elles
ne démontrèrent point le contraire, on crut que
cette explication était admissible et, autant qu~on~
en peut juger par les écrite de la plupart des
chimistes actuellement vivants, elle leur a paru
jusqu'ici probable mais notre expérience a ac-
quis, même sur ce point, des lumières qui nous
mettent en état de mieux examiner cette hypo-
thèse. Nous connaissons maintenant la chaleur
spécinque de plusieurs substances gazeuses et
la forme ~agrégation ne met plu~ d'obstacles
a la détermination de la valeur réelle des chan-
gementsde cette chaleur. D'après les expériences
de Delaroche et Bérard, qui paraissent être
faites avec tout le soin nécessaire pour mériter
confiance, la chaleur spécifique du gaz oxigène'
est o,Qy65 et celle du gaz acide carboniqué
:t,s583, celle de l'air atmosphérique prise pour
unité. Il suit de là que le gaz acide'carbonique
ayant une plus grande chaleur spécifique que le
gaz oxigène, a du absorber du calorique pour
se maintenir à sa propre température il faut
donc que la différence entre la chaleur spéci-
fique du carbone et celle du gaz acide carboni- `

que ait été assez grande pour produire cette élé-


vation de température jusqu'à un feu incandes-
cent. Mais la chaleur spécifique du charbon
(comparée avec celle d'un poids d'eau pris pour
unité) est de o,26,. celle du gaz acide carbonique est
de 0,23l, et celle du gaz oxigène de o,236. L'a-
cide carbonique est composé, en négligeant les
fractions de ay de carbone et de 73 d'oxi-
gène. Or, en supposant qu'il ne résulte de l'u-
nion des deux éléments aucun changement dans
leur chaleur spécifique, celle de la combinaison
doit être o,a32 mais l'expérience a donné o,asî.
Outre que cette différence n~ëst pas trop grande
pour ne pouvoir dériver d'une erreur d'obser-
vation, il paraît assez évident qu'elle ne suffit
point pour expliquer la chaleur intense produite
par la combustion du charbon dans le gaz oxi-
gène.
On pourrait dire qu'ici le feu est produit par
une plus grande chaleur latente ou combinée
dans le gaz oxigène que dans le gaz acide carbo-
nique mais cette explication ne serait guère
mieux fondée, puisque Î6 gaz oxigène conserve
son volume sans altération, et que le charbon
qui se dilate doit rendre latente une nouvelle
quantité de catonque. On
Oa ne peut pas supposer
un dégagement de calorique H où au contraire il
y a absorption de calorique latent.
Mais choisissons un autre exempte dont le ré-
sultat est encore plus frappant, savoir la com-
bustion du gaz hydrogène. La chaleur spécin-
que d'une partie d'eau est toujours prise pour
j,ooo il faut donc que dans cent parties d'eau,
il y ait 100,000 de chaleur spécifique. Nous ve-
nons de voir que la chaleur spécifique du gaz
oxigèneesto,~36i celle du gaz hydrogène, com-
parée avec celled'un poids égald'eau, est 3,so36.
ïl y a dans 100 parties d'eau iï,y5 parties d'hy-
drogène dont la chaleur spécifique peut être re-
présentée par 38,H<) et 88,25 parties d~oxigène
dont la chaleur spécinque est ~o,83. En ajoutant
20,83 à 38,6g, ont 5a,52 pour la chaleur spé-
cifique du mélange de gaz hydrogène et de gaz
oxigcne nécessaire pour produire ioo parties
d'eau. La combinaison faite, il en résulte de l'eau
gazeiforme dilatée par un feu violent à un vo-~
lume plusieurs fois plus grand que celui du mé-
lange des deux éléments gazeux. Mais la chaleur
spécifique de cette eau. refroidie et liquide est
too, c'est-à-dire ~0,~8 de plus que celle de se~
deux cléments à Fctat de gaz. D'où vient donc
cette énorme quantité de calorique <Mgagée par
la combustion du gaz hydrogène? Elle n'est
point, due à un. changement de chaleur spécin-
que, puisque devrait produire un haut degré de
froid ni au dégagementdu calorique, qui ~onne
la forme gazeuse à l'cxigènc et à l'hydrogène
puisque l'eau au moment où elle est formée,
produit une vapeur beaucoup plus dilatée que ses.
éléments gazeux, et que la condensation de l'eau
n'est que l'effet du refroidissementpar les corps
environnants. Si donc les expériences qui nous
servent ici de bases, ne sont pas trop inexac-
tes, il faut que toutes les explications admises
jusqu'à présent sur l'origine du feu soient défec-
tueuses, et nous nous voyons forcés à en cher-
cher d'autres.
Kunkel avait déjàobservé que.les métaux chauf-
fés avec le soufre se combinent avec ce dernier,
en produisant un feu qu'il comparait à celui du
salpêtre et il en conclut que le soufre participe
de sa nature. Ce phénomène, oublié depuis le
premier période de la chimie antiphlogistique
fut rappelé au souvenirdes savants par quelques
chimistes hollandais et parut d'autant plus re-
marquable, que ce fait était contraire à la théo-
rie qui attribue le feu à la seule oxidation, puis-
qu'ici il était produit par la combinaison de deux
corps solides. ïly eut pourtant des savants qui
voulurent expliquer ce phénomène par la pré-
sence d'une quantité d'air ou d'eau qui devait
être décomposée par l'action réciproque du mé-
tal et du soufre. L'expérience décida bientôt
que
cett~
cette opinion était mal fondée et nous savons
maintenant que la combinaison des métaux avec
le soufre est accompagnée du même phéno"
mené du feu que leur oxidation, et que ce feu
est le même, que le métal chauffé soit exposé à
l'action du soufre liquide ou transformé en gaz,
t
soit par l'effet de la chaleur, soit par sa combi-
naison avec l'hydrogène. La combustion pro-
duite dans ces cas est absolument la même que
celle qui naît de l'oxidation et il n'y a de diffé-
rence que dans le corps avec leqael le métal se
combine..L'expériencea encore prouvé que la
combinaison de deux métaux peut être accompa-
gnée de l'ignition; et l'on a vu une base chauffée
dans le. gaz d'un acide, s'allumer et brûler un
moment en produisant un sel..Il es~depuis long-.
temps connu que l'acide sulfurique concentré,
mdc.de magnésie caustique, se combine avec la
terre en. élevant la température au point de
faire rougir le mélange. En un mot, l'expérience
a prouvé qu'il se dégage du calorique à chaque
combinaison chimique, faite dans des circons-
tances favorables pour rendre ce dégagement,
sensible., et que, par la saturation des amnit~s
les plus fortes, la température nonte souvent,
jusqu'à un feu incandescent, tandis que les plus
faibles ne font que rélever de quelques degrés.
Mais l'expérience a aussi, prouve que le phéno-
mène du feu peut être quelquefois produit par.
des corps déjà combinés sans qu'il yy ait aucune
addition ni dégagement,
# et qu'alors la combinai-
son perd sa tendance à s'unir à d'autres corps.
Nous savons que c'est le cas de la zircone de
l'oxide de chrome, de quelques antimoniates et
antimonites métalliques, de la gadolinite etc.
et nous avons sujet de croire que la répugnance
de quelques corps à se combiner et à se dissoudre
après leur exposition au feu, provient d'un pareil
changement, quoique l'augmentationde la tem-
pérature n'ait pas été assez forte pour produire
l'ignition. C'est cette espèce d'insolubilité
que
nous trouvons, après la calcination, dans l'alu-
mine, dans l'oxidule de fer l'oxide de ti-
tane, etc.
L'explication antiphlogistique de la combus-
tion doit donc être modinée de cette- manière
i" que, comme l'on entend par combustion la
combinaison des corps accompagnée de feu, elle
n'appartient pas uniquement aux combinaisons
avec Foxigène, mais qu'elle peut, dans des cir-
constances favorables avoir lieu dans les com-
binaisons entre la plupart des corps 2"
que la
lumière et le calorique qui en naissent, ne
pro-
viennent ni d~on changement dans la densité des
corps, ni d'une moindre chaleur spécifique dans
le nouveau produit, puisque sa chaleur spécifique
est souvent aussi grande ou mêmee plus
pms grande
granae
que celles des divers éléments réunies.
nés.
Il ne parait pas juste de faire ici distinction
M
dé la lumière. Lorsqu'on décrit les propriétésde
la lumière et du calorique, oh trouve rexplica-
tion plus facile en les considérant comme des
corps différents; mais nous nepouvons pas assu-
rer qu'ils le soient en effet et si nous examinons
soigneusement les phénomènes, nous trouverons
que la lumière accompagne toujours une certaine
température en sorte qu'on peut dire qu~ l'igni-
tioh c'est-à-dire le dégagement simultané 0)6 la
lumière et du calorique n'est <~uh dejgré dé
température plus élevé que celui du calorique
sans lumière. On sait que des cothbinàMbn~ qui
produisent ordinairement du M, peuvent être
traitées de manière: que la températurene s'élève
pasiusqu'à la chaleur lumineuse; ~ar e~h~le
la magnésie et l'acide sulfuriqueconcentre, qui
à l'instant de leur combinaison, s'ëchaufféht sou-
vent au rouge, n'éprouveront qu'uTié chaleur mo
(lereèsi Facide est ctëndud'edu ,etla température
diminuera à mesure <!{ùe l'acide sera ~io~ étendu,
parce qne le calorique qui, dans le premier cas
produisait rignitiôh, sert, dans!e~ autres, à éle-
ver la température de l'eau routée. Il ne se faitt
alors aucun dégagement d'e luntière quoiqu'il
semble que si elle était un cor~s particulier,
elle devrait être Sensible à !a ~uè, bien <;u'à
un moindre degré, de même que < la chaleur se
manifeste à des températures péu élevées Ceux
DES PROPORTIONS CHIMIQUES. 6~
FhahittMie de faire des expériences
nnt l'habitude
qui ont exoériences au
an
chalumeau, doivent avoir souventrentar~ué que
ce n'est pas toujours la partie la plus ardente de
la flamme qui donne lé plus de lumière, mais
que des corps solides places dans ce point de-
viennent à l'instant lamineux, et que quel-
ques -uns jettent même une clarté si vivtf que
l'œil peut à peine la supporter Que l'on di-
rige, dans une chambre obscure, un souûede
gaz oxigène sur la namme d'une lampe a l'esprit
de vin, les objets n~en seront pas éclail'és mais
que Fon mette dans cette nammei un<~t de pla-
tine assez ëpai& pour ne pas se fondre, il passera,
en quelquesinstants à la chaleur blaïMhe la plus
intense et éclairera les objets d'al:en'<!<mp~Nûus
ne pouvons pas expliquer la cause de phéno-
ce~

mène, mais il parait démontre, à l'appui de


ce que j'ai déjà exposé, que le calorique ~ans
certaines circonstances, produit ou devient la
luiïMère et il semble parfaitementprouve que la
chaleur, parvenue à une certaine ten~éra~trë,t
est toujours accompagnée de lumière, b~
que
cette température varie suivant les corps qui
d'ailleurs, à la même température, éclairent
plus ou moins. Lès, gaz ont besoin, pou<' pro-
duire de la lumière, d'une température infini-
ment plus élevée que les corps solides. On
a cru, d'après quelques expériences faites par
Wedgcwood, que les gaz n'en pouvaient pas
5.
donner m<us la flamme de ioxide de carbone et
de l'hydrogène prouve !e contraire, puisque le
corps brûlant et le produit de la combustion
sont également gazeux. Mais, malgré toutes ces
probabilités en faveur de ce que ~'ai exposé
l'on rencontre des dimcùltés que l'on ne peut
résoudre d'une manière conséquente au. même
principe car il y a des phénomènesde la lu-
mière qui ne sont pas accompagnés d'une quan-
tité sensible de calorique, comme, par exemple,
la lumière de la lune, diverses phosphorescences
produites par les corps organiques, etc. Néan-
moins,, l'on pourrait admettre que l'explication
de la combustion, qui expliquera complètement
l'origine dn calorique aura en même temps
montré la ~sojurce de là lumière, Il reste donc à
cxammeB d'o~n provient la chaleur dans les com-
binaisons chimiques.
En exposant, dans les livres élémentaires de
chimie et de physique, les circonstances qui pro-
dutseOjt, l'ignition, on. a ordinairement omis' ou
néglige le phénomène du feu produit par la dé-
charge électrique, et composé dans sa forme
la plus; pure l'étmceUe électrique c'est
t par
pourquoi Fon y a prêté peu d'attention jusqu'à
ce que la découverte de là pile électrique eût fait
comprendre l'électricité dans la théorie chi-
mique. Ce feu électrique est cependant le même
que le feu produit par des combinaisons chi-
miques (t). FétinceUe électrique allume l'hy-
drogène, Féther, l'argent fulminant etc. Le
coup électrique allume tous les corps combus-
tibles, échauffe, fond et volatilisé les métaux. La
décharge continue de la pile électrique échauffe
Feau jusque Fébullition, et les corps solides jus-
qu'au feu rouge un charbon qui -est: échauffé,à
rouge dans le vide. par ta pile électrique, est,
relativement au phénomène de Fignition, dans
le même état qu'un charbon qui brûle par 1'oxi~
dation. La différence n'est pas dans Fêtât dé la
combustion, mais dans la manière dont elle est
produite. Or, nous avon& toujours sujet d'attrU-
buer des phénomènes: semblables; aux. iinémes
causes et, toutes les autres manières d'expli'-
(") On a gëa~ralement attribué eu ~Fraheé la proddc-.
tion de l'étiapelleétectrique au passage rapidè de~réïectr~
c~é à travers l'air qui en est fortement: opmpr'me, et s'é-
chauffe par le calorique que cette compr~s~on fait dégager.
Mats l'explication du feu ë!ectnt[uedoit Qpo.Mttlement con~
venir aux phénomènes du'passage delà décharge électriqujc
a travers Fair elle doit~attssi être appt:caÏ)îe'a tous les phé-
nomènes de lumière et de calonque qui sont produits par
FëleotfKuté, dans le vide dans les liquides et dans les
so-
lides. H est difficile de concevoir comment, dans l'expé-
rience intéressante de pavy, où l'eau est échauBëe jus-
qu'à l'ébullition par l'action de la ptle voltaïque, il pour-
rait y avoir une compression, ou. quel est le corps qui, par
sa compression, laisse dégager du calorique.Ou peut donc
regarder cette expticaHon comme réht~e par nombre de
faits découverts postérieurement.
auert~
quer la cause du feu n'étant pas
nasîustcs
justes~ nCMis
reste à examiner si l'union d~iectricitës oppo-
sées ne pourrait pas être la cause ~e FigMtiûn,
dans laf combinaison chimique aussi bien que
dans la décharge électrique.
Cette idée est venue à !? plupart des savants
qm ont suivi les progrès com~nuDs de la chimie et
de iathépnè~deréïectrtcHé, depuis 1802, époque
à laquelle l'influence deM~ctricit~auriesadni-
tés chimiques commença à ~xer Ïeuv atten~ôn.
Long-temps même avant la découverte de la
pile ëlectriqse, l'on pressentit le rapport de
rignitio-n avec relectricité. Wit~e écrivait, des
jy66, qu'on pavait ~attend~e à obtenir avecle
temps des tmni~res. ~«~ ~<
.p~~MC ~~Mft~e C~MWW entre ~?~M
que la ~oMt~~
f<
J~ejf/vc~ (i) } et pims ta<~ Winterl ~nt entrer
aussi Feiect~itë dans ses fictions de théorie chi-
mique. Qdielqùës-unes de ses Mees sur cette ina-
ticré se sôntc,6nfttTm~ès dans la suite; ma~i&H
ta~sse toujou~ le lectejnr~ans rinceriitude sjt ce
qu'jl expose de vr~ M'est .pas aussi fantastiqNe
que le grand noïptbre d'erretNrs et même d'absur-
dités que ron trouve dans ses écrits.
Volta avait observa ~ams teaucoup d'expë-
yiences faites avec soin que deux métaux mis en
contact deviennenteÏeçtriq~e~ et q:ue c'est u
(t) Mëmotp~ ideTAcadéM~edes Scuncesde Stoe~ttMht,
anndet*;66,pag.~o.
cette cause que sont dus les piMûomcncs de la
pile électrique. Davy~étnontra ensuite que cet
état électrique augmente en ra~qn de la force
des ~finités~ mutuelle~ des corps empl.oy.cs, et
qu'il peut ~tre produit, et o.éïne aperçu, nfipycn-
nant certaines précautions,testons Jtes corps
qui ont j~e rafBnit~ Fun popr Fautre. Il resuite
encore des~expeneoces de Payy, que par la ten~-
pérature, qm, comme nous le savons, augmente
Famnitë, s*accrp~t également ~ptensite de l~tat
électrique dans les corps qui se touchent, man
que ce .contact mcca~quc ~ant s~yi de la combi~
naison, tous les signes d~ectricit~cpssent incoja-
ti~ej~, p~est-~ire qu'à rinstanjt où ~ans ~es
circpa~t~njces ~ypra~es, e~te.du feu, la diy~-
~on ~.ectrique ou <4~rge ~e ron pouya~t
apercevoir .disparaît. jÇ.e~ fa~ s'accordentdonjc
tXBauc.ojupay.e.conjecture que les éle,c~c,i-
tés .opposées jdans les corps q~i se combinent,
se neutral~ent mutuellement au moment de jta
çpmbmaisop, et qu'alors le fen ,est produit <~e
la ~me <nan.i.ère que dan~ }!a d,ec~iarge ~lec-
jtr:t.qu,e.
Mais si ces corps, qui ~e so~t unis et ,out cesse
d~tre ël.ectriques, d,Çiive,nt .~re ~ncor.c &ppares
et leurs ëMments rantenes leur état ~solc avec
leurs propriétés primitives, il faut qu'Us recetu-
vjreot reta.t élec~ique ~etr.uijt par la combinai-
son ou ~ieiU, ,€n d'autres te~c~, si ces corps
I
combinés sont rctabUs par quelquecause dans
leur état primitif d'électricité, qui a cessé par
l'union il faut qu'ils se séparent et qu'ils repa-
raissent avec leurs propriétés primitives. M. Hi-
angeretmoi, nous avons observé que lorsque
la pile électrique exerce son action dans un li-
quide conducteur, les éléments de ce liquide se
séparent, l'oxigëne et les acides sont repoussés
du pole négatif vers le positif, et les corps corn-
bustibles ainsi que les bases salinaMes, le sont
du pole positif vers le négatif.
Nous croyons donc maintenant savoir avec
certitude que les corps qui sont près de se com-
biner, montrent des électricités libres opposées,
qui augmentent de force à mesure quelles ap-
prochent plus de la température à laquelle la
combinaison a lieu jusque ce que, à -l'instant
oel~union, les électricités disparaissent avec une
élévation de température souvent si grande qu'il
éclate du feu. Nous avons d'autre part, la même
certitude que'des corps combinés, exposés, sous
la forme convenable, à l'action du fluide elec-
trique produit par la décharge de la pile sont
séparés et recouvrent leurs premières proprié-
tés chimiques et électriques, en. même temps
que les électricités qui agissent sur. eux dispa-
raissent..
Dans l'état actuel de nos connaissances, l'ex-
plication la plus probable de la combustion et de
l'ignition qui en est l'effet, est donc y~
toute combinaison C~M~MC KCM~/M~OM
des ~C~C~O~O~ <9~Mece~7MM~<MM
produit le /cM de la w~M M~crc ~<~<r
~ro-
duit dans les décharges de la bouteille électrique,
~6 C/6pile; ëleàti-"i <?<~
de la ~7<?
CO~o, ~/M
et dl& i~<?/~
tonnerre" sans ~<? ac-
dtre, 'ac'
ces ~A~M.M<M~MM
CO~M~MÔ~C~~MMe.
H s'élève cependant Ici'un~ question qui ne
peut être résolue par aucun phénomène analogue
de la décharge électrique ordinaire. Après
que
les corps se sont combinés
par l'effet d'une dé-
charge électro-chimique et produisantle phé-
en
nomène du feu, ils restent dans cette combi-
naison avec une force qui,
comme nous l'avons
dit, est supérieure à toutes celtes qui peuvent
produireune séparation mécanique. Les phéno-
mènes électriques ordinaires expliquent bien Fac-
tion des corps à plus
ou inoins de distance, leur
attraction avant l'union, et le feu
que cette
union produit; mais ils ne nous éclairent
pas
sur la cause de l'union permanente des corps
avec une si grande force après que l'état d'op-
position électrique est détruit. Est-ce l'effe!
d'une force particulière inhérente
aux atomes,
comme la polarisation électrique ou est-ce i
une
propriété de l'électricité qui n'est
pas sensible
dans les phénomènes ordinaires? Si l'on tente
de décider cette question, l'on trouve
que, dans
le premier cas, m permanence dp la com~mai-
son ne devrait pas être soumise à l'influence <le
l'électricité, et que, dans le second, te rétablis-
sement de la polarité électrique devrait détruire
même la plus forte combinaisonchimique. Aussi
savons-nous que la décharge de la batterie élec-
trique surmonte rafnnitë chimique et sépare les
corps combinés,c'est-à-dire quelle vainc ou an-
nulle la force par laquelle les atomes, apy~s la ~é-
charge électro-chimique continuent être unis.
On peut, par exemple, au moyen d'une pet-ife
batterie électrique de 8 ou !o paires de disques
d'argent et de zinc grands comme une pièce jde
5 francs,décomposerla potasse avec l'intermède
du mercure ce qui faityo~r que ce que npus appe-
lons afïinité de combinaison, amnitgc~imiqMe,
a une relation nécessaire etiaa~tépaMe~vec les
phénomènes é~ctro chimiques quoMp)e np~a
ne puissions pas l'expliquerpar Ic.spMnDm~nes
connus )~tsqu~ présent des décharges del~électr~
cité produite par le frottement.
Les expériences faites sur les rapports plec"
triques mutuels des corps nous ont appris qu'ils
peuvent être partages en deux das&es les électro-
positifs et les~e64/a' Les corps siEsples
qui appartienneRtà ia première classa, ài~si que
leurs oxides, prennent toujours l'électricité po-
sitive lorsqu'ils renccHmtyent des corps simples otï
d es oxides appartenant à la seconde etiesoxides
de M premtère dasae se comportent toujours
avec les oxidesde Fhutre, comme ~s ~ases sa<.
lifiables avec tes ac4des:
OQ&cru que lasé~e électrique des cô~ps
cotn-
bustiMes ~~y<!nt de celte de leurs bxMes mais,
qHoi~e les differedtaAe~d~xMà~b~de quel-
ques to~ps pT~enteinit 4es excepttdn~, Fordre
électriqae des corps com~t~e~s~ccofde en
gén~avet~dui d~ t)xîdes, de teMcmam~-e
qu~I~~gres d'oxidatbh lesplus ibrtsen;àRt~
des~~rs-radMaux s&ttt entre èMx <!omme les
MdicaMx~ax-ïnémës. ;1
Enrageantes cdrps dans To~ré de teurs
di~~itt~ e~ctri< forme un système
on
éieétMf-~himiqHe qui, à
moR a~M est plus
ppop~qu~aucunantreà donner une idée de la
chimie. J~a parlerai ~core plus bas.
~ngèneest, d~tôualescorps, leplos~ectrô-
nëga~. <3omme ii ï~st jatBaIs p~'H'f felative-
meo~~aucuûautre~~tq~e, d'après tocs tes ph~-
nomènes chimiques connus~qu'àprë~~ il
est
probable qu'aucun ornent de M~e ~(~be
ne
peut.4tre ~lus électron négatif, nous lui'recon-
n~s~une né~vité'absoïue. Aus~est-il,
daas~ système ~eëtro~himique, le sM
corps
<iont '~rapp'o~ e!e€triques soient mvanaMes.
Les awtt?es varieM en
sens, qu~n ~rps peut
etM a~f à i~gaM d~n second, positif a
et
ï~a~ d'un tyo~ienoe: par exemple, te soufre
et t'arsenic sont positifs relativementà Fo~gène,
et négatifs par rapport aux méta<ix. Les radi-
caux des alcalis fixes et des terres alcalinessont
au conjure les corps les plus électro-positifs;
mais ils le sont a des degrés
peu différents; et,
dans l'extrémité positive de la série électrique,
il n'est aucun corps aussi électro.positifqaeroxi-
gèneestélectro~négatif.
Dans l'idée cependant qu'il devait exiger- un
tel corps plusieurs chimistes ont présuméj
que
c'était l'hydrogène, et que les propriétés~e~tro-
positives des corps provenaient ,toujoar$ ,d'une
portion d'hydrogène qu'ils contenaient { mais
cette conjecture, qui n'est fondée sur aucun
autre fait que la grande capacité de aatwation
de rhydrogène n'a jamais j~te généralement.ap-
prouvée e.t il suffit de jeter un coup-d*oeil
sur
Jles propriétés de l'hydrogène et des autres ~orps
électro-positifs,pour la trouver invrais~Mable.
.D'ailleurs. on): sait. maintenant t que l'hydrogène
peut se combiner avec le potassium, et~o'il est
l'élément électronégatif de cette combin~on
de plus, que l'eau joue le rôle: ~adde, dans:
ses
combinaisons avec lesJbas~saUfiabIeis, puisque
quand l'hydratede cl~x: ou de baryte est;dé-
compos.ée par la pile., l~au.se rassemble ~u pole
positif, tandis que la terre pas~e au négaëf.
Si l'on range les corps suivant la progression
d~ leurs propriétés positives, on trouve, au mi.
lieu de cette série, des corps dont tes propriétés
spécifiquesélectro-chimiques sont peu marquées,
et que l'on pourrait placer également bien dans
l'une ou dans l'autre classe électrique. Ces corps
ne sont cependant pas privés de propriétés élec-
tro-chimiques ils sont électro-positifs à régard
de ceux qui les précèdent, et négatifs à l'égard
de ceux qui les suivent.
Voici à-peu-près l'ordre dans lequel les corps
simples se suivent relativement à leurs proprié-
tés électro-chimiques généraleset à celles de leurs
plus forts oxides
Oxtgène
Soufre,
L'azote, ou son radical nitricum,
Le radical de l'acide muriatique,
Le radical de l'acide fluorique f vs
Phosphore,
Selenium,
Arsenic,
Molybdène,
Chrome
Tungstène,
Bore
Carbone
Antimoine,
Tellure
Tantale~ ¡

Titane,
Silicium,
Osmium,
Hydrogène,

IritHuiïï,
Rhodium,
Platine,
Palladium,
Mercure,
Ar~t,
Cuivre,
Nickel,
Cobalt,
Bismuth,
EtBNÏ,
Zirconium,
Plomb,
Cerium,
Urane,
Fer,
Cadmium,
Zinc,
Manganèse,
Aluminium,
Yttrium,
Glucinium,
Magnesium,
Calcium,
Strontium,
Bariutn,
Sodium,
PoMssiuïH.
J'ai- dit que tel est
que présent cette
~a~
ratière
leur ordre. Jus-
& été si pé~ examinée,
que l'on ne peut encore riett établir de bien cer-
tain touchant cet ordre relatif, qui pourra bie~
n'être plus le m~ïhë lorsque Fon connaîtra ~nieux
toutes les circonstancesqui ~e rapporter à ce
s~jet.
H est nàturd de pet~br que les propriétés
<!léctrb-chimiq~s des corpis les uns à régard
des àah~s, doivent suivre rapport <te l<eur af-
nnite poar Foxigène et que cette série doit en
ïh~me teknps indiquer leur ordre d'après cette
afnnité. II n'en est poujrtànt pas ainsi te soufre,
le phosphore et le carbone sont des corps tre't-ëléc-
tro-négatifs cependahtils réduisent plusieurs de
ceux qui sont plus étectro positif. D'ailleurs
rai~nité d'un corps p~br l'oxijg'ène n'est pas dans
un rapport invariable; il change suivant ï<a tem*-
pétàtùre a un certain degré de chaleur, le po-
tassium réduit te gaz oxide de carbone à un
a~utre degré, il est Tédoit pat le caTbone. Le
hiercurc s'oxide au point de 'rébullition, 6t à
\!t'ne te'm~éràturt pluséte\-<e il n'a plus d'aM-
nité pour Poxigenë etc. Souvent d'aiîte~, d~ns
nos expériences, des co~ps 'sont oxio'es 'ou rë-
dults par une affinité composée, d après laquelle
on ne doit pas juger de leur affinité relative
pourl'oxigène. Donc, cette circonstance, que les
rapports électriques mutuels des corps ne sui-
vent pas le degré de leur affinité relative pour
l'oxigene, laquelle, au premier coup-d'œil, sem-
ble impliquer contradiction, n'est pas contraire
au système électrique et j'essaierai plus bas de
faire voir comment ce fait peut être expliqué.
I~ong-temps avant que l'on se fût douté des
rapports électriques des corps combustibles,l'on
avait divisé leurs oxides en acides et en bases
ies premiers forment la classe électro négative,
.les seconds la classe électro-positive et ces corps
ont entre eux une telle corrélation, qu'un acide
faible sert souvent de. base à un autre plus fort,
et qu'une base faible joue souvent le rôle d'un
acide à l'égard d'un autre plus puissant.
Les sels composés d'un acide et d'une base exer-
cent encore l'un sur l'autre des réactions électri-
ques de deux espèces, soit <<eco/o~ï~ à l'aide
desquelles les élémentsse combinentdans d'autres
rapports, soit co/M~~<<M,lorsque deux sels s'u-
nissent ensemble et forment un sel double, l'un
de ces sels exerçant alors une, réaction électro-
négative et l'autre une réaction électro-posit!vc.
La première ( celle qui décompose ) dépend
des réactions électriques spécifiques des éléments
particuliers qui tendent à une plus parfaite
neutralisation la seconde ( celle qui unit), dé-
pend au contraire de la réaction électrique de
l'atome composé en entier, qui, tout en conser-
vant sa composition, tend à être mieux neu-
tralisé.
Une partie des corps composés fournit une
troisième classe de rapports électro-chimiques,
qui ne se trouvent point parmi les corps sim-
ples ce sont les~M~ qui n'exercent plus
de réactions, électro -chimiques, et qui ne se
combinent pas avec d'autres corps. Il n'y a ce-
pendant pas d'indifférence électro-chimiqueab-
solue dans le sens rigoureux; ces corps ne la pos-
sèdent qu'à un certain degré, Elle est de deux
espèces. L'une a lieu lorsque tant de corps se sont
combinés ensemble qu'il en est résulté une par-
faite neutralisation et qu'aucun autre ne peut
entrerdans la combinaison. Alors toute réaction
électrique cesse à l'égard des corps qui ten-,
draient à se combiner avec le corps composé;
mais ses éléments conservent encore leurs réac-
tions spécifiques sur les corps qui tendent à le
décomposer. Ainsi, par exemple, l'alun cristal-
lisé ne peut se combiner avec aucun autre corps
mais il peut être décomposé par un grand nom-
bre. La seconde espèce d'indifférence électro;
chimique est beaucoup plus remarquable. Divers
corps composés ont cette propriété particulière',
ireéle
qu'exposés à une certaine températureélevée, il y
6
éclate subitement du feu,
feu. comme s'ils~ s'y
s'v opérait
oo~
une combinaison chimique sans que, du moins
dans la plupart des cas, leur poids en soit ni
augmente ni diminué. Cependant leurs proprié-
tés, et le plus souvent leur couleur, en sont al-
térées par la voie humide ils ne montrent plus
aucune afïinité ils ne se combinent plus avec le$
corps pour lesquels ils avaient une grande afn"
nité, et résistent à l'action des corps qui les
décomposaient précédemment avec facilité. ÏIs
ne sortent pas de cette indinérence électro-
chimique qu'ils n'aient été exposés, par une
haute température, à l'action de corps doués
d'une très-forte aSu~té chimique, c'est-à-dire,
qu'ils n'aient été thauffés avec des alcalis ou
des acides fixes a~ec lesquels ils se combi-
nent alors par la voie sèche, en repassant à
leur ancien état électro~chunïque tels sont, par
exemple la zircone, l'oxide de chrome, etc.
L'explication la plus vraisemblable de ce phéno-
mène est que les éléments de ces corps peuvent
se combiner à deux degrés différents d'intimité
l'un, plus faible, a lieu, par la voie humide, à une
température peu élevée, et Fautre, par la voie
sèche, à une forte chaleur, pourvu qu'ils ne soient
pas en même temps exposés à l'action d'autressub-
stances. Il est probable que la plupart des miné-
r&ux, dont la composition est telle qu'ils dé-
vraient être aisément dissous ou décomposés par
DES PR<MMMMFtON& CHÏMIQTUES. 83
lesa acides,
acides. mais
B&als qui
oui n~aïtmoin& n'en son~
neantnoia&n'en sn~t pas
naa at-
taqua se trouvent dans un pareil état d'union
très-intime entre leurs principes constituants,
comme, par exemple le j~ld~path, le spioell~,
l'oxide d'etain, etc. qo~ à l'état o& on le$
trouve dans la nature, résistent à Factioo des plus
forts acides. ToutefbM te degré d'indifférence
eiectro-dnnnuque auquel on peut ainsi réduire
des corps composes, varie.beaucoup; et il faut
en conséquence,pom la détruire, l'action de réac-
tifs eiëctMM:hictiqaes pt<M ou moins forts. Lea
oxide&decht'ôme etd't~amet iaxireone nerecou'
vrent jamais, parlavoie humide, les affinités que
leur a fait perdre la chaleur du feu. t/atunMne
l'oxide -de fer, etc., qui, après avoir ét~ calci-
nés, ne sont plus attaqués à. froid par de faibles
réactif, peuvent être, djssous par des acides
forts à Ja chaleur de l'eMition, et même à une
chaleur tempérëe ïongte<nps entretenue. Cer~-
tains sels, comme l'alun, le v~riol de fer etc.
qui ont été privés de Ie«r,<!a<x par la calcination,
semblent avoir en même temps perdu leur afïi-
nite pour l'eau et leur solubilité dans ce liquide
ils s'y précipitent sans qu'il se manifestela moin-
dre action réciproque; mais a*ils y restent long-
temps, ils reprennent peu-à-peuleur eau de cris-
tallisationet se dissolvent. Le gypse, exposa à
une chaleur de t to\ pe~ ~N,eau, mais le pe*
prend après s'être refroidi cependant, si on
6.
.a
le chauffe jusqu'au rouge, il perd jamais la pro-
priété de contenir de l'eau Combinée, a moins
d'avoir été d'abord dissous et de s'être cristallise.
Cette propriété que possèdent les corps de pas-
ser, principalementpar l'action d'une forte cha-
leur, à un état d'indifférence étectro-chimique
plus ou moins grande et de perdre de-leur ten-
dance a se. combiner avec d'autres corps, est
beaucoup 'plus commune qu'on ne l'a cru jus-
qu'ici il se peut qu'elle ait lieu, comme la com-
binaison chimique ordinaire, avec un dégage-
ment de calorique a des degrés différents, de-
puis celui qui est insensible, jusqu'à l'ignition.
Les recherches précédentesconduisent à cette
question Comment l'électricité se trouve-t-elle
dans les corps? Commentun corps est il électro-
positif ou électro-négatif? Jusqu'ici des faits ont
accompagné nos raisonnementset leur ont servi
de vérincation. Nous allons entrer dans un champ
où l'on ne peut offrir de pareillespreuves, et où,
par conséquent, si même nos conjecturesétaient
justes, elles resteraienttoujours douteuses mais
tentons: néanmoins de nous représenter la cause
de ces phénomènes.
Nous savons qu'un corps ne devient pas élec-
trique sans que les ~emf électricités se manifes-
tent, soit dans différentes parties du" même
corps, soit du moins dans sa sphère d'activité.
Quand les électricités se montrent séparément
dans un corps où il y,a continuité elles se j.rpu'-
vent toujours concentres dans deux p«M;~s op-
posés'de ce corps, et son étatélectriqu~ a tputtà-
fait la même polarité qu'un corps; magnétique
et dans l'état actuél de np~ connaissances, nous
ne pouvons concevoir d'éliectricité libre qu*en
conséquence d'une pareille pqlanté. La tourma-
line offre, le meilleur exemple de cette polarisé
électrique.
Mais les. moindres parties d'un corps do;ven~
posséder cette potarité car on ne peutpa~ con-
cevoir une portion d'un corps élémentaire qui
n'ait point les propriétés du tout, aussi bien
qu'une réunionde plusieurs parties ensemble.
De là suit naturellement que, sans cette théorie
corpusculaire, on. ne peut pas concevoir Fidée
d'une polarité électrique ~ans les corps. Mais
en admettant que les corps sont composés d'a-
tomes .nous pouvons nous représenter que cha-
cun de ces atomes possède une polarité élec-
trique d'où dépendent les phénomènes électro-
chimiques dans leur réunion, et dont Finégate
intensité est la caose de la différence de force
avec laquelle s'exercent leurs afEnités.,
Cette polarité électrique, générale dans les
moindres parties du corps ne suSit cependant
pas pour expliquer les phénomènes d'électricité
spéci&que que présente chacun d'eux, et qui ren-
dent les uns~c~~o~ les autres <~c~-?M~
~a~&. Cette ptroprieté dépend probaMeme'nt
de cette recède partialitéélectrique, si )e puis
m'exprimer aia~, qui fut d'abord observée par
Ërman, que l'on a nommée umpoiantë,et dont
l'existence est ~osi~ement prouvée quoique,t
d'après nos idées sur l'électricité, nous ne voyions
pés ~a nécessite de son existence,Fig~roais-nous
que dans les m~lecates d'un corps l'étectric~
de l'un des poles est ou prédominanteOH ptas
Concentrée ~ans un eeMain poiat que ré~tectri-
cité de l'autre pole &'pen-prësde ta Tnea~e ma-
mère~oe t'un des poles d'un aimant peut être
beaucoup plus fort que rautre; n~uro~s-nous
encore qu'il exi~e dans les moindres parties 'de
chaque corps une semblable unipotarité spéci-
fique en vertu <te laquelle, chez te& <'has te pote
positif, che~ les autres le pôle négatif domine,
et nous concevrons assez bien comunent relee-
tricité ~'<a~ se trouver dans les corps, et en
quoi consistent leurs propr~t~ électro-chimi-
ques. Les corps sont ~lonc ëleetro-positiis tm
êlectro'negati&, suivait que l'un bu l'autre pôle
~domine. «.

Mais cette unipolarité spéciSq~e n'explique


pas seule tous les phénomènes. Noas voyoMsque
deux corps ~lectro.n~gatHs,comme 1'Md~ae <et
le soufre se combinent d'une maa'<~e<~ beaucoap
plus iNlime que, paf exemple, l'o~gène et le
cuivre, quoiquele dermer soit eÏectro-posï~.
~e <~gr~ d'a~nite d~es corps ne dépend donc
pas uniquement de ~ew unipolarité specinqoe
mais H doit principa~mentd~iver de l'intensité
de leur polarité en général. Certains corps sont
susceptibles d'une pl~ intense potarisaHp~ q!ie
d'autres et doivent par conséquent avoir une
plus iporte tendance à neutra~er i'dtcctricitjë qui
est divisée d~s leurs poie$ t ~ejst'à-dire mn plus
granjd degr~ d~afnnite que les autres corps en
sorte q~e cette dernièreconsiste proprementdans
l'intensité de la potarisation. Cest pourquoil'oxi-
g&ne se coïnbuM pïut~t avec le soufre q~avec
plomb car, bien que ies dem prenners aient la
ïneineunipolarit~, le pole positif du souire neu-
tralise une plus grande quantité d'électricité ac-
gative dat)s le pole dominant de l'exigée, que
le pole pos~ du plomb ne peut en neutraliser.
ï~e degr~ 4e polarité électrique des corps, si
elle existe hors de notre idée, ne semble pas
être une quantité constante it dépend au con-
traire beaucoup de la température par laquelle
il s'accroît, et dont les modifications lui font
subir des changements. Il faut bien distinguer,
entre la polarité spécifique des corps et leur ca-
pacité <de polarisation; car tin grand nombre
d'entre eux, qui paraissent n'avoir qu'une très-
j~aib~e ppla~fé à la températMM ordinaire de l'at-
mpspbere en acquièrent une très-forte au degré
de la chaleur rouge, comme, par exemple, le
charbon. D'autres, au contraire, ont une très-
faible polarisation mais elle atteint son plus
haut point à des températures basses et quel-
ques-uns même la perdent entièrement à une
chaleur élevée tel est le cas de For. Cela nous
fait concevoir comment il arrive que le phos-
phore s'oxide à des températures basses, tandis
que le charbon et le soufre n'y éprouvent aucune
altération. Par-là nous comprenons aussi pour-
quoi des corps qui, à des températures .élevées,
forment des combinaisons qui subsistent avec le
plus de force, n'ont aucune action les uns sur
les autres à de moindres degrés de chaleur c'est
que l'intensité de polarisation nécessaire pour
leur combinaison, n'est produite qu'à des degrés
élevés ce qui nous fait apercevoir clairementla
cause par laquelle les affinités de la plupart des
corps ne commencent à s'exercer qu*à de hautes
températures. La neutralisation électro-chimique
une fois opérée, ne peut plus être détruite que
par des forces électriques, qui rendent aux par-
ties leur première polarité, de la même ma-
nière que la décharge de la pile électrique.
D'où vient que la température augmente la
polarité électrique Nous l'ignorons mais ce
phénomène a été observé aussi souvent qu'on a
pu découvrir et mesurer avec nos instruments
une électricité polaire et cette preuve positive
nous guide dans nos conjectures relativement à
la polarité des atomes.
« Corpora non ~M~yM~M M/M~ M, est une an-
cienne sentence de chimie que l'on a expliquée
parla plus grande surface avec laquelle agissent
les corps liquides. C'est juste mais la surface
peut aussi être étendue par la pulvérisation,
sans qu'elle produise un effet proportionné. H
faut, pour une combinaisonentre des particules
polarisées qu'au moins celles de l'un des corps
soient mobiles, et puissent, avec une certaine
facilité, tourneraux autres leurs poles opposés.
Cette mobilité a surtout lieu dans les liquides
aussi ne se fait il pas de combinaison entre
deux corps' solides, ou du moins est-elle très-
lente elle à lieu plus aisément quand l'un des
deux est à l'état liquide, et plus aisément encore
lorsqu'ils y sont tous deux. v
Comme tout atome polarisa doit avoir une.
sphère d'activité en raison de l'intensité de sà
il
polarisation, s'ensuit qu'il né peut y avoir
combinaison que dans cette sphère, et que si
les particules polarisées sont séparées par de
trop grandes distances, leur effet réciproque di-
minue en proportion.C'est pourquoi les corps
liquides se combinent aisément et à presque
toutes les températures. Ceux, au contraire, qui
sont. gazeux, ont besoin le plus souvent de Fin-
termède du calorique et lorsqu'ils sont Taréfiés,
et que, par conséquent, leurs particules sont à
de plus grandes distances, ils perdent récipro-
quement de leur action électro-cnïnuque.C'est
ainsi que, par exemple, un mélange de gaz oxi"
gène et de gaz hydrogène très rarénés, extge
une beaucoup plus~Hte température pour ral-
lumer et continuer à brûler j que lorsqu'il est
sous la pression atmosphérique, vu que la dis-
tance cotre les atomes d'oxigène et d'hydrogène
excède leur sphère d'activité ordinaire.
jLes propriétés électro chintiques des corps
oxidés dépendent presque toujours exclusive-
ment de runipolarité de leur élément électro-
positif, c'est-à-dire de leur radical l'oxide est
d'ordinaire électro-négatif Fegiard des ~Tntpes
oxides, lorsque son radical est négatif à l'égard
de leur radical, et de même à l'inverse. Par~
exemple l'acide sulfurique est électro-négatif
l'égard de tous les <~ides métalliques, par la
raison que le soufre est négatif par rapport à
tous les métaux. Les oxides de potassium et de
zinc sont au contraireélectro-posititsà l'égard de
tous les corps oxides envers les radicaux desquels
le potassium et le ~mcsontpositï&.Ce fait, dont
nous ne pouvons expliquer la cause, reetMM: une
idée intacte sur le principe de Facilite, que dans
la théorie antipMo~stique l'o~ crut <6tre l~xi~
~ne. Nous jtrowcas m~t<ena~t qu'il réside
dans le radical des acides, et que foxigène y
joue un. rôle si indifférent qu'il entre également
dan&lea plus fortes bases salinaMes, e'est~dire
les oxides électro'positifs, et daos les plus forts
acides, ou les (Modes électro-négatifs. Qneique<.
fois pourtant itaïrive qu*<m oxide positif ac«
quiert, par une plus haute oxidation, des pro-
priétés :mouM électro-positives, qui le rappro-
chent dès électro-négatifs,comme, par exemple,
roxide d'etain mais, dans les plas fortes bases,
telles qoe la potasse et la soude une addition
d~oxigènepetft bien detmire la réaction posi-
tive sans néanmoMMen produire. une cKga~ve~
et c'est ainsi que se forment les saperoxides des
fortes basesisalina~bles.
Si les conjectures que je vMns d*exposer pré..
sentent mne jt~te idée du rapport des corps avec
f'électricité, il s~ensaitque ce que nous appelons
~Hmité chumque, avec toutes ses vadétés, n'est
autre chose que l'effet de la polarité électrique
des particules, et que réle<ctncité est la~use
première de toute. action cMmique; quelle est
la source de la lumière et de h chaleur, .qui
n'en sont peut-~Btre que des modMicatuMS., par
iesqueljteselle remptUt l'espace de lumière
rayon~
MMte et de calomque, et qn'elle se manifeste,
par différentes'canses enooMmconnaes .tantôt
comme calorique et tanA&t comme ~Lectricité di-
visée mais en'disparaMsant<dans dernier
ce cas~
avec productionde lumière et de calorique.
jb'cicctricité, dont la nature nous estencore in-
connue, et quinze d'analogie avec aucun'autre
corps dans là sphère de notre expérience (si l'on
en excepte le nuide magnétique ),semble donc
être la cause première d'action dans toute la na-
ture qui nous environne. Je "passe sous silence
toutes les hypothèses auxquelles elle a donnélieu;
,elles ne pourraient avoir pour base que des com-
paraisons avec d'autres corps mieux connus;
mais ce fluide n'a de rapport avec aucun. On a
supposé que l'électricité était un mouvement de
vibration dans les corps, analogue a celui qui
produit le son on a dit qu'elle était la force
primitive inhérente aux corps, etc. mais au-
cune de ces Hypothèses ne nous a donné plus de
lumière sur sa nature, et toutes ont' eu des eûtes
défectueux on a pu voir' que ce notait pas là
vraie manière de se représenter cet agent si re-
maiquable. '`

Toute action chimique est donc, dans le prin-


cipe un phénomène électrique dépendant de la
polarité électrique'desparticules. Ainsi, tout ce
qujt paraît être l'eftet de ce que nous appelons
amnité élective, ne peut être produit que par
~me plus forte polarité électrique dans certains
corps que dans d'autres. Lorsque la combinaison
A B,'par exemple, est décomposéepar le corps C,
qui a une plus grande afnhité pour A que B, il
DES PROPORTIONS CHIMIQUES. <)3

aut que C ait une plus grande intensité de pola-


faut po!a-
risation électrique que B ce qui produit une
plus parfaite neutralisation entre A et C qu'entre
A et B, laquelle peut être accompagnée d'une
température si élevée, que le feu se manifeste.
B reparaît alors avec sa polarité primitive, qu'il
recouvre par la combinaison de A avec C. Si,. au
contraire de cestroiscorps, c'est Aquialaplus
faible polarisation, B sera également chassé par
C, quoique sans élévationappréciable de la tem-
pérature uniquement par la plus grande ten-
dance de neutralisation dans C, qui est plus for-
tement polarisé. Si deux corps AB et CD se dé-
composent mutuellement, en sorte qu'il se forme
deux autres corps AD et CB la polarisation
électrique sera de la mime manière mieux neu-
tralisée dans les dernières combinaisonsque dans
les premières. Je parlerai pîus bas de causes
accessoires qui agissent en même temps, et qui
font que l'effet ne dépend pas uniquement du
degré de polarisationdes corps.
Un corps qui peut se combiner avec d'autres,
tantôt comme électro-positif, et tantôt comme
électro-négatif, ne peut être chassé de la pre-
mière de ces combinaisons que par des corps
plus positifs, et de la seconde, que par des corps
plus négatifs par exemple le sou&e peut être
chassé de Facidc sutfurique où il est électro-
positif, par des corps qui le sont davantage
mais il ne peut être chassé du sulfure de plomb,
où il est électro-négatif,
que par des corps qui
sont négatifs à l'égard du plomb et qui le sont
encore plus que le soufre.
On sait que certains corps composés inorga-
niques jouissent de la propriété de se décompo-
ser, à une haute température, avec une forte dé-
tonation, comme, par exempte,l'argent et l'or
fulminants. Ces combinaisons sont toujours for-
mées par une faible polarité électrique, qui agit
à des températurespeu élevées,et composées d*é-
lémentsdont pour le moins deux ont une grande
capacité de polarité électrique. Lorsqu'ellessont
échauffées, elles acquièrent cette plus grande
polarisation; les poles électriques des particules
se placent réciproquement d'une autre manière
il s'opère une plus forte neutralisation; le feu
éclate, et les coi%s se décomposent à l'instant
avec détonation.
L'état d'indifférence électro-chimique auquel
plusieurs corps composés sont réduits au moment
où un phénomène de combustion se manifeste,
semble indiquer la circonstance d'une nouvelle
neutralisation électro-chunique et la cessationde
la tendance à l'union dénote la destruction de la
polarisation électro-chimique, qui reste d'ordi-
naire dans l'atome composé. 11 est donc clair
que ce phénomène consiste dans une neutralisa-
tion plus ou moins forte de la division électri-
que qui rendait la molécule polaire. Si A et B,
par exemple, sont deux particules qui se tou-
chent par les poles opposés, leur combinaison
chimique a consisté dans la neutralisation des
électricités de ces polés; mais l'atome composé
est encore polaire par les électricités qui résident
dans les 'deux autres poles. Si cette polarisation
même est détruite instantanément, il doit en
résulter le même phénomène d'ighition que d~
toute autre neutralisationélectrique. Cette des-
truction de la polarisationspécifique d'un corps
composé n'a lieu que dans les corps faiblement
polarisés, et non dans ceux qui sonttrès-étectro-
négatifs ou tres'-électro-positus.
Les phénomènes électriques que nous venons
de citer se manifestent principalement dans la
-nature inorganique dans la nature organique
l'état des choses est différent:
J'ai dit que la structure des atomes organiques
est tout-à-fait différente de celle des atomes inor-
ganiques. JLeurs rapports électro-chimiques dif-
férent aussi essentiellement. Dans la natureinor-
ganique, les éléments ont une certaine polarisa-
tion spécinque qui est invariable par exemple,
le soufre est toujou'fs un corps fortementélectro~
négatif, le carbone est toujours faiblement élec-
tro~négatif, et l'hydrogène est tellement sur- la
limite entre le négatif et le positif, que l'on ne
peut déterminer de quel côrte il doit être placé.
Or, ces substances conservent invariablement
invariable)
leur nature électrique dans toutes les combinai-
sons inorganiques; mais, dans la nature organique,
les éléments diffèrent tout-à-fait sous ce rapport.
Là, tantôt les oxides ternaires du carbone et de
l'hydrogène ont une polariténégative qui rivalise
avec celle des oxides binaires les plus négatifs,
comme par exemple, les acides acétique, tar-
tarique, oxalique tantôt elle est si faible qu'elle
est à peine sensible, comme dans le sucre et dans
l'amidon; et dans ces deux cas, elle ne dépend ni
du nombre relatif des particules, ni, de la quan-
tité d'oxigène. La nature organique a sa manière
particulièrede produire des oxides de radicaux
composés, et de donner à leurs principes consti-
tuants une polarité électriquetout-à-faitindépen-
dante et différente de celle. qui, leur appartient
originairement dans la nature inorganique et
que la plupart ne conserventque sous l'influence
organique, mais que tous quittent tôt ou tard
pour reprendre celle qui leur est propre dans la
nature inorganique. De là proviennent, dans tpus
les produits organiques, les phénomènes de des
truction que nous appelons fermentation et cor-
ruption, au moyen desquels les éléments repren-
nent pcu-à-peuleurs caractèresélectro-chimiques
originaires, et la nature organique restitue sans
cesse à l'autre ce qu'elle lui a emprunté.
C'est par Faction du feu que les éléments re-
Î)ES PROPORTMMM CRtMtQUES. ()yI
rent le plus vite ces caractères. A une temoe-
couvrent tempé-
rature très-élevée, au degré de la chaleur blanche,
par exemple, cette restauration a lieu quelque-
fois tout d'un coup mais à une moindre tempéra-
ture, comme, par exemple, à celle de la distilla-
tion sèche, on voit encore paraître des matières
qui, par leur composition et leur polarité, pré-
sentent une modification des substances organi-
ques', comme, par exemple, le vinaigre, l'huile
empyrcumatique, l'ammoniaque. Qui croirait
que l'azote si fortement électro-négattfdans la
nature inorganique, ou que son radical présumé,
le nitricum, peut produire avec l'hydrogène,
qui est si faiblement électro-positif, une combi-
naison telle que l'ammoniaque, douée de pro-
priétés si électro-positivesqu'elle rivalise avec les
oxides les plus positifs? Sans cette modification
de polarité électrique, qui n'appartient qu'aux
oxides à plusieurs radicaux, et qui n'existe que
dans la nature organique ou ses produits ce
phénomène ne serait pas concevable. C'est pro-
bablement à la faveur de cette modification, que
le nitricum, combiné avec l'hydrogène, s'amal-
game avec le mercure, et présente dans cette
combinaison un corps électro-positif analogue
aux radicaux métalliques des autres alcalis.
Si, le point de vue électro-chimique est juste
il s'ensuit que toute combinaison chimique dé-
pend uniquementde deux forces opposées, l'élec-
tricité positive et la négative, et qu'ainsi chaque
combinaison doit être composée de deux parties
être composée
constituantesréunies par l'effet de leur réaction
électro-chimique,attendu qu'il n'existe pas une
troisième force. De la découle que tout corps
composé, quel que soit d'ailleurs le nombre de
ses principes constituants, peut être divisé en
deox parties, dont l'une est positivement et
l'autre négativement électrique. Ainsi, par exem-
ple le sulfate de soude n'est pas compose de
soufre, d'oxigcne etde sodium, mais d'acide
sulfurique et de soude, qui, l'un et l'autre peu-
vent être encore divisés en deux éléments, l'un
positif, l'autre négatif. De même, l'alun ne peut
pas être considéré comme directement composé
de ses principessimples mais on doit regarder ce
corps comme le produit de la réaction du sulfate
d'alumine élément négatif, sur le sulfatede po-
tasse, élément positif; et c'est ainsi que la ma-
nière de voir électro-chimique justifie également
ce que j'ai déjà exposé des particules composées
du premier, du second, du troisième ordre, etc.
Ce même point de vue est applicable à la chimie
organique,et chaque produit organique peut être
considéré commedivisible en oxigene et en un ra-
dical composé, bien que la multiplicitédes parti-
cules simples et la structure plus compliquée qui
doit en résulter pour l'atome composé, puissent
faire que cette division électrique ne soit possible
qu'en
'€a idée, parce qu'il est probable que,
que dans
la plupart des cas, le radical électro-positif,hors
de l'oxide construit d'une manière déterminée,
ne peut pas exister isolément.
ïl est encore une combinaison d'une nature
tout-à-fait difïerente de celles dont nous avons
parlé jusqu'ici c'est lorsqu'un corps soHde, en
contact avec un liquide, se fond, rend une por-
tion de calorique latent, et se mêle avec le corps
liquide ce que nous appelons se dissoudre. Ce
phénomène n'est pas accompagné d'une neutra-
lisation électriqueet chimique le corpsconserve
sa réaction électro-chimique sans diminution, et
l'exerce plus vivement par la mobilité de ses par-
ticules, que lorsqu'il était à l'état solide. Aussi
ne se dégage'-t-ilpoint de calorique au contraire,
il y en a d'absorbé, et les expériençes nous por-
tent à croire que cette absorption augmente en
raison de la distance qui sépare les molécules
du corps qui était solide c'est pourquoi, si Fon
verse de -l'eau sur un sel qui n'est pas susceptible
d'absorber de l'eau combinée, ou qui en contient
déjà la quantité qu'il peut en retenir, la. tempé-
rature baisse pendant la dissolution du sel et la
dissémination de ses atomes dans Feau mais si
le sel peutprendre de l'eau combinée, il se dégage
premièrement du calorique dû a la combinaison
de l'eau avec le sel, et ensuite lorsque le sel
contenant de l'eau combinée commence7.à se ~1
dis-·
1'1
soudre, la température baisse. D'ailleurs, un
corps peut absorber de -l'eau
combinée, sans
être pour cela soluble dans Feau et à l'inverse,
il peut être soluble sans être susceptible de se
combiner avec l'eau. Toutes ces circonstances
prouvent donc que l'action interne d'une disso-
lution est tout-à-fait différente de celle d'une
combinaison chimique, et qu'elles ne peuvent ]

pas être envisagées comme des degrés


différents [
du même phénomène. Ce qui démontre que la
dissolution dépend d'une affinité spécifique entre
le dissolvant et le corps à dissoudre, c'est que
i~ tous les corps ne sont pas également
solubles
dans les liquides, et qu'il y en a beaucoup d'ab-
solument insolubles; et 2" que la cohésion est un
obstacle qu'il faut vaincre dans le corps à dis-
soudre. La nature se servirait-elle pour cet effet ]

d'autres forces premières que celles* qu'elle em- <


ploie communément ? Ce n'est point probable,
quoique, d'autre part, il ne soit pas non plus
possible de se faire une idée de la modification [
de ces forces, qui produit un phénomène si diffé- (

rent de la combinaison chimique ordinaire.


On a regardé comme une preuve de la péné-
tration mutuelle des corps dans la combinaison
la composition totalement homogène d'une dis-
solution, examinée même avec le Meilleur mi-
croscope jointe à la circonstance que, par exem-
ple, un seul grain de sel marin, dissous dans
DES PROPORTIONS CHIMIQUES !0tt
une pinte
pinted'eau,
d'eau, donne à chaque goutte de cette
désolation la propriété
.1-1 de se troubler par le ni-
trate d'argent. Mais il ne faut pas croire qu'il
doive être plus facile de distinguer dans un
mélange liquide, les atomes du corps dissous
d'avec ceux du dissolvant, qu'il l'est de distin-
guer. au microscope les atomes de ce dernier ce
qui nous est impossible, quoique la dilatabilité
par la chaleur, la pénétration des liquides par
les gaz, et d'autres phénomènes,nous disent que
les atomes doivent laisser entre eux de petits. in-
terstices.
On a observé, dans ces derniers temps, que
les corps poreux absorbent de l'air qu'ils com-
priment plus ou moins dans leurs interstices,
avec dégagement de calorique, en sorte que l'air
est plus condensé dans leurs pores que dans. l'at-
mosphère, à la pression ordinaire. En cela les.
corps poreux agissent aussi avec une amnité spé-
cifique, et les gaz des différents corps n'y sont
pas absorbésen quantités proportionnelles~ On
a trouvé encore que l'eau et les liquides se
comportent avec les ga& qu'ils ne retiennent pas
en combinaison chimique, de la même manière.
que les corps poreux; ce qui fait croire que l'ab-
sorption des gaz par les liquides, et celle qui s'ef-
fe ctuepar les solidesporeux, sont des phénomènes
de la même nature. De plus, il a été découvert que
de même qu'un ga&peut être partiellement chassé.
de l'eau par un autre gaz qui y;entre, un gaz p<Mt
aussi en être chassé par un corps solide qui s'y dis-
sout. Un liquide qui contient un corps solide en
dissolution, absorbe d'autant moins de gaz, qu'il
contient une plus grande quantité du corps so-
lide qui paraît remplir une partie des interstices
où le gaz aurait été reçu. Nous ne manquons
donc pas de raisons pour croire que la dissolu-
tion des corps solides dans un liquide, l'absorp'-
tion des gaz par les liquides; et leur absorption
par des solides poreux, appartiennent en général
à la même classe de phénomènes.
Dans tous les cas, nous devons, d'après la théo-
rie corpusculaire, nous figurer que la dissolution
d'un corps solide dans un liquide consiste en ce
que la cohésion du corps solide ayant été dé-
truite par une modification inconnue de l'affi-
nité, les molécules de ce corps se divisent et se lo-
gententre celles dufluide et non-seulementrem-
plissent leurs intervalles, mais aussi les écartent
les uns des autres, ce qui augmente le volume du li-
quide. Il faut se représenterquedans un liquide où
le mélange a eulieubienégalement,chaque atome
du corps dissous est entouré d'un nombre é~al
de molécules du dissolvant, et que si plusieurs
substances sont dissoutes ensemble, il faut qu'elle s
se partagent entre elles les intervalles entre les
molécules du dissolvant; de'sorte que la compo~-
sition du liquide étant uniforme, il s'établit une
teue symetne dans ia situation des particules,
que tous les atomes de chaque corps particMlicr
se trouvent uniformément situés par rapport
aux atomes des autres corps. On peut donc dire
que la dissolutionest caractérisée par la symétrie
dans la positiondes atomes, tout comme Jta combi-
naison l'est par les proportions fixes. De là dérive
aussi une extensiondes effets de l'afBnitéchimique
bien au delà des limites que l'on trouve lorsqu'on
examine les corps solides ou gazeux. Pour éclair-
cir cette assertion, supposons que 1000 atomes
d'un corps, par exemple de muriate de cuivre
soient dissous dans un liquide;, et qu'on y verse
ensuite, en mêlant bien, iooo atomes d'acide
sulfurique.;alors, auprès de chaque atome du
premier corps, il se placera un atome du der-
nier. Mais l'acide sulfurique ayant plus d'afïmi~e
pour l'oxide de cuivre que l'acide muriatique
celui-ci devra céder sa place au premier, et il
en
résultera par conséquent tooo atomes de sulfate
de cuivre et fooo atomesd'acide muriatique cet
acide chassé reste cependant auprès de l'atome
nouvellement formé son afHnitc, c'est-à-diresa
polarité électro-chimique, quoique vaincue par
une plus forte polarité, n'est cependant pas dé-
truite elle continue donc à agir, et diminue d'au-
tant l'action de l'acide plus puissant, qui ne peut
agir que par son excès, ou bien, en d'autres
termes, elle repousse, par sa polarité éiectro-
négative, une partie de l'acide sulfurique égale~
ment polarisé, jusqu'à ce que l'équilibre s'éta-
blisse entre leurs deux affinités; alors l'acide mu-
riatique reste, dans la dissolution,combina avec
un certain nombre d'atomes d'oxide de cuivre,
tandis.quel'acide sulfurique s'empare des autres.
La quantité de la décomposition opérée par l'a-
cide sulfurique est en raison composée de la
différence entre les degrés d'ammté des deux
acides rivaux (c'est-à-dire de leur différente in-
tensité de polarisation électro-chimique ), et du
nombre de leurs atomes présents car si, dans
l'exemple cité, l'on ajoute des atomes d'acide
muriatique, ils s~empareront d'un certain nombre
d'atomesd'oxide de cuivre, en écartant un nombre
correspondantd'atomes d'acide sùlïurique, qui
sera plus petit que le nombre des atomesd'acide
muriatique ajoutés. Ainsi, des atomes libres des
deux acidesse logeront autourde ceux qui restent
combinés, et empêcheront, par leurs forces op-
posées et contrebalancées, leur combinaison mu-
tuelle avec Foxide de cuivre. H est clair que lors-
que l'équihbre s~étabUt l'afRmté plus faible de
l'acide muriatique, exercée par un plus grand
nombre de ses atomesinterposésdans la masse<
est égale à l'ammté supérieure de l'acide sulfuri-
que exercée par un plus petit nombre d'atomes.
Figurons-nous maintenant que l'un de ces
deux acides opposés soit insoluble et que par
DES PROPORTIONS CHIMIQUES. l
ïo5
cognent,
Ment, à mesure
mesureoru'H
qu'il <'<:t
est dégagé,
~Mo~ il
;< passe,
suivant sa nature, à l'état solide ou gazeux
alors
ses atomes libres, .au lieu d'agir par leur pré-
sence, en se logéant autour de la combinaison,
s'en éloigneront et seront à la fin entièrement
chassés par l'autre, dont les
atomes libres en-
tourent la combinaison, si ces derniers
se trou-
vent en nombre suffisant ainsi, un effet
par
mécanique très-facile à concevoir, le plus
faible
peut chasser le plus fort, si le premier
est en
quantité suffisante et que le dernier
ne puisse
pas se maintenir dans la solution. Si d'un autre
coté, lanouveilecombinaisonavec l'un des acides
est insoluble elle se sépare du liquide a
qu'elle se forme. La partie de la base quimesure
reste
dans la dissolution n'est donc partagée
pas entre
les acides; et le liquide demeure,à
cetégard.dans
le même état où il était lorsqu'on
commença a
y mêler l'acide précipitant,
avec cette différence
cependant que les forces qui contrebalancent
1 effet de cet acide augmentent à
mesure qu'on eu
verse davantage, et que par conséquent il faut en
ajoutertoujoursdeplus en plus
pour précipiter la
même quantité de la combinaison. C'est
aussi de
cette manière qu'unacide peut en chasser un autre
plus puissant; que, par exemple, l'acide
tartarique
oùl'acide citriqùes'emparentde la chaux dans une
.dMsolutionde nitrate de chaux, enfermant
<:ïpitéde un pré-
tartrate ou de citrate de chaux.
Il est aisé de reconnaître que ces phénomènes
sont justement les mêmes dont l'existence a été
examinée et démontrée avec tant de sagacité par
M. Berthollet, et dont ce célèbre chimiste tira
la conséquence que les corps peuvent se com-
biner ensemble en une innnité de proportions,
dans certaines limites, et que les rapports ne
sont fixes que lorsque, par les effets de la force
de cohésion ou d~expansion, les corps se sépa-
rent à l'état solide ou se dégagent l'état de gaz.
Quoique les résultats des expériencesde M. Ber-
thollet aient paru d'abord si opposés à l'adop-
tion du système général des proportions chimi-
ques, nous trouvons maintenantqu'ilsdécoulent,
comme des conséquences nécessaires, des vues
de la théorie corpusculaire, et nous devons de la
reconnaissance.aux travaux d'un savant qui, bien
qu'il ait envisagé la matière sous un autre aspect
théorique, nous a cependant frayé le chemin
d'un côté vers lequel les spéculations sur les pro--
portions chimiques ne se seraient tournées d'ail-
leurs que fort tard. Nous voyons à présent que
l'égale répartition, des atomes .des corps dissous
entre ceux du dissolvant, produisent des phéno-
mènes qui, lorsque les corps agissants et leurs
produits se maintiennent dans la dissolution,
doivent être absolument les mêmes que si des
combinaisonsdans toutes les proportionsétaient
possibles. On voit donc que les recherches ingé-
nieuses de M. Berthollet, dans sa Statique chi-
mique, ne combattent ni la théorie des propor-
tions déterminées, ni les vues de la théorie cor-
pusculaire. M. Berthollet étendit même aux
corps solides l'application des résultats de ses
observations sur les liquides cette extension,
en tant qu'elle concerne l'inÛuence de la masse
chimique ( c'est-à-dire la somme du degré d'af
nnité du corps agissant et de la quantité pré-
sente ) sur un corps solide, qui se trouve dans
un liquide est juste, dans le cas où le corps so-
lide, nonobstant son insolubilité, n'est pas en-
core tout-à-fait hors de la sphère d'activité du
liquide; mais l'application que l'on en a faite en-
suite aux corps secs et solides, en avançant, par
exemple, que les métaux peuvent s'oxider entre
le maximum et le minimum dans une infinité
de degrés, a été démentie par l'expérience, qui
prouve que lorsqu'un oxide soumis à l'action de
l'oxi~ene ne parvient pas à se convertir totale-
ment en oxide l'oxide nouvellement formé se
trouve mêlé et quelquefois combiné chimique-
ment avec la partie de l'oxide qui n'a pas été al-
térée, et souvent il n'est pas difficile dedécouvrir
au microscope qu'ils ne sont quemelés ensemble.
Il nous reste encore à dire quelques mots de
la~o~ce de eû~M)~, considérée d'après la théo-
rie électro-chimique; force dontles phénomènes
mécaniques ont été étudiés dans ces derniers
temps avec tant de succès. Il a été démontré gué
la forme régulière des corps suppose dans leurs
atomes une tendance à se mettre en contact par
certainspoints de préférence, c'est-à-dire qu'elle
dépend d'une polarité qui, par conséquent, ne
peut être qu'électrique ou magnétique cepen-
dant rien ne nous porte à croire jusqu'à présent
qu'elle soit magnétique. Tous les atomes d'un
corps conservant un certain degré de polarité t
doivent naturellement chercher à se joindre par
leurs poles opposés et l'on pourrait conjecturer
que, par l'effet de leur polarité, la cohésion se
forme de la même manière que le plateau de
l'électrophore électrisé positivement, est re-
tenu, par l'électricité négative du gâteau, sans
décharge ni pénétration mutuelle. On pourrait
d'autre part, comparerla combinaison chimique
à la neutralisation des deux électricités oppo-
sées, qui s'opère lorsque la plaque inférieure du
gâteau est mise en communication avec le pla-
teau supérieur ce qui produit une décharge de
l'électricité.
ïl est toutefois impossible d'expliquer, d'âpres
ce .point de vue l'inégalité de cohésion dans les
corps différents ou dans le même corps, suivant
diverses circonstances ni les modificationsde la
cohésion,telles que la dureté, la ductilité, la fra-
gilité, la. malléabilité, etc. Et si l'on voulait ex-
pliquer l'état gazeux, en disant que les atomes
se tournent mutuellementleurs poles analogues,
et se repoussent ainsi de tous côtés; et l'état li-
quide en supposant à leurs axes une petite in-
clinaison, l'on serait obligé de'trouver une nou-
velle circonstance par l'effet de laquelle leurs
axes seraient maintenus dans une position mu-
tuelle que leur polarité doit tendre constam-
ment à leur faire quitter.
Nous ne pouvons donc pas encore expliquer
la cohésion avec toutes ses modifications par ce
que nous connaissons jusque présent de l'élec-
tricité comme force première et universelle. La
cohésion dépend pourtant d'une force dont l'ac-
tion est non-seulement mécanique, mais aussi
chimique, contrebalançantet modifiant les am-
nitës d'une manière sensible; et c'est principa-
lement dans les dissolutions que la force de cohé-
sion trouve moyen d~ exercer son.action chimi-
que elle y seconde souvent une ainnité plus
faible, qm, à l'aide de la tendance à passer à
l'état solide, vainc une plus forteafnnité, comme
M Berthollet l'a si bien expliqué.
N. jM~oJSs <~ compter le nombre relatif <~
O~Oy?M~ <&M~ les combinaisons C~M<yM& ~jf d'ex-

~rMMCr~MM'des ~7M~ leur composition.en ~ÏMt~e


et en ~M<M~
Lorsque nous essayons d'exprimerles propor-
tions chimiques,: nous trouvons qu'il est néces-
saire devoir des signes chimiques. On en a em-
ployé depuis long-temps., quoiqu'ils aient été
jusqu'à présent de peu (Futilité. A l'époque de
l'alchimie, des signes furent créés par le besoin
de s'exprimer d'une manière mystique et incom-
préhensible pour le vulgaire. La chimie antiphlo-
gistique voulut leur en substituer d'autres fon-
dés sur le même principe scientifiqueque les nou-
veaux noms chimiques le signe devait indiquer
les parties constituantes d'un corps composé.
Mais quoique ces signes, il faut l'avouer, fus-
sent bien choisis, ils n'étaient guère utiles car
il est plus aisé d'écrire un mot en abrégé que de
dessiner une figure, qui d'ailleurs, pour être ai-
sément remarquée, doit être plus grande que les
caractères ordinaires de l'écriture. En propo-
sant ici d'autres signes, je chercherai à éviter
ces inconvénients. Je dois cependant faire ob-
server que ces nouveaux signes ne sont pas
créés dans la vue de les placer, comme les an-
ciens, sur les vases de laboratoire mais qu'ils
ont pour objet de faciliter l'expression des pro-
portions chimiques, et de nous mettre en état
d'énoncer brièvement et avec facilité le nombre
d'atomes élémentairesqui se trouve dans chaque
corps composé. Lorsque nous aurons déterminé
le poids relatif des atomes des corps simples,
nous pourrons, au moyen de ces signes, expri-
mer le résultat de chaque analyse d'une manière
à-la-fbis simple et aisée à retenir.
DES PROPORTIONS CtHMIQtJES. ïtt
Les signes chimiques doivent être des lettres
alphabétiques, pour pouvoir être facilement
traces et imprimés sans défigurer le texte. Je
choisis donc à cet effet la lettre initiale du nom
latin de chaque corps simple mais plusieurs de
ces corps ayant la même initiale, je les distingue
de la manière suivante i" Les corps simples
non métalliques (lesmétaUoMes) ne seront d<
signés que par la lettre initiale, quand même elle
serait commune à quelque métal et 2" le métal
qui aura la même initiale qu~un autre métal ou'
un métalloïde, sera indiqué par les deux pre-
mières lettres de son nom, ou, si elles se trou-
vaient les mêmes dans un autre nom, on ajoutera
à l'initiale la première consonne différente. Par
exemple, S = Sulphur, Si sa Silicium, St==Sti-
bium, Sn==: Stannum, C es Carbonicum, Co===
Cobaltum, Cu == Cuprum, 0 ==c Oxigenium, Os
= Osmium. Le signe chimique n'indique jamais
qu'un atome. S'il en faut désigner plusieurs
t
on place un chiffre à la gauche par exemple,
Cu + 0 désigne l'oxidule de cuivre, et Cu
2 0 l'oxide de cuivre. Mais pour exprimer un
atome composé du second ordre, il faudrait,
d'après cette méthode, une formule trop longue
c'est pourquoi nous l'abrégeons de la manière
suivante. L'oxigène entrant dans la plupart des
combinaisons, et souvent pour un nombre con-
sidérable d'atomes nous l'Indiquons par des
t
points sur le radical oxidé, et nous en mettons
autant qu'il y a d'atomes tt'oxigène dans l'oxide~
par exemple, l'oxidule de cuivre == Cu, et Foxide
de cuivre = Cu l'acide sulfureux <== S et l'acide
sulfurique ==S ce qui fait voir que l'oxidule de
cuivre contient un atome d'oxigene, que l'oxide
de cuivre et l'acide sulfureux en contiennents, et
l'acide sulfurique 3. Un sel composé de ces sub-
stances, par exemple, le sulfate de l'ox' Iule de
cuivre, sera désigné par Cu S; et lorsque l'un des
corps combustibles y entre pour plusieurs ato-
mes, on en marque le nombre par un petit chiffre
placé à la droite de la lettre, en haut, comme
un exposant algébrique par exemple, CuS' si-
gnifie sulfate d'oxidc de cuivre, et indiqueque pour
chaque atome de cuivre ou d'oxide. de cuivre, ce
sel contientdeux atomes de soufre ou d'acide sul-
furique. Cette formule montre donc.tout'à-Ia-fbis
le rapport entre l'acide et la base entre les radi-
caux etentre l'oxigenedescorps oxides.J'aitrouvé
que cette méthode donnait beaucoup de facilité
pour exprimer par écrit la composition des corps
d'après la théorie des proportions chimiques.
Il est également aisé d'énoncer,par des signes,
la composition des atomes du troisième ordre t
par exemple, Ça C~ Mg C~ exprime le sel
double fossile, connu sous le nom de dolomie ou
chaux carbonatée magnésifère, qui est composé
d'un atome de carbonate de chaux et d'un atome
de carbonate de magnésie. Si l'une de ces Sub-
stances entre pour plusieurs atomes dans l'atome
compose, en~nmarqûelenombreparun cRifïre
à gauche; par exempte, la formula de Falun
est KS*-t-2ÂlS~ Pour exprimer les atomes
composés du quatrième ordre, l'on peut mettre
entre parenthèses chaque atome du troisièmeor-
dre ainsi, par exemple l'atome de l'alun cris-
tallisa serait exprime par ( KS -(- s AIS~ ) -+- ~8
H'0, étant composé d'une particule du. troi-
sième ordre, combinée avec ~8 particules d'eau;
mais je profère exprimer l'atome d'eau par Aq.
Quant aux atpmes organiques,leurs fprmules,
d'après 4:e principe, seraient trop compliquées,
sur-tout dans les combinaisons du second et du
troisième ordre. Cependant, comme l'on a be-
soin d'indicfuer les sels de plusieurs acides vi-
taux, j'ai désigne l'atome de l'acide par la I<~trc
initiale de son nom latin surmonta ~~n trait
pourledistingucrd'avecles atomesinorganiques
par exemple, C== l'acide citrique, T<=='l'abide
tartarique, A ess l'acide acétique et lorsque dif-
férents acides ont les mêmes lettres initiales, elles
peuvent être distinguées d'après la même mé-
thode que nous avons indiquée pour les mé-
taux.
ta détermination du nombre relatif des a~UtttC.
CMHU tiCS atomes
8o
de chaque combinaisona sesdiSicolt~quis'op-
ppsent à ce que les résultats de nus efïbrts pour
y parvenir soient entièrement certains et tant
que nous ne pourrons pas déteïminec ce que
chaque corps, la température oa il M volati-
lise pèse à l'état de gaz, comparé avec un égal
volume, par exemple, d~oxigene, il nous sera
impossible d'obtenir un moyen direct de faire
cette appréciation. Nous devons donc nous con-
tenter de voies indirectes, dont la comparaison
donne du moins au résultat un certain degré de
prôbabifité.
Ceux qui les premiers voulurent déterïainer
le nombre relatif des atonies, supposèrentqu'ils
se combinent de préferenc'c un~ un, e~com-
parèrem: leurs poids a celui de l~ydfogehè pris
pour imité mais sî l~n embrassé* d'un cbup-
d~oÈil plus étendu rëhsembi~ d~comUmaisôns
anai~sées, ron trouve que beaucoup dé corp~
compd~s, sur-toutdes oxid'es coh~anenrpositi~
vèment~lus de deux atolmes, et qur~ c'est al'ors le
plus ~quemment de Fument éi~ctrd-négatif
qu~ils coKtMnnentplusd~un atome' oa~pëut ci<!er
pour exempte la soude Foxid~d~ plondy, y a-*
cide carbonique, l'acide' sulfucique y etc. Cela
est encore plus facile à reeonnaîtfe dans la com-*
binaison des atomes composés par exemple!,
dans les sels ou communémentplusieurs atomes
de l'oxide électro-négatif se t~Mtv~nt ï~uniB à
un séo!Ï avoine de Foxide etectrb-posmf. Nais
d'autre j~art, nous a~ons aussi tout sujet de
cro~irë que Tes atomes ne sbht unis ~u'nn à un
dans les corps qui ne manifestent que dé &iMé~
amnités;tèb que lé gaz oicMe de carbone, les
o~duÏes de c~i~rè, de ntércure, d*or, etc. en
sorte qué rôn pourrait bien ~sùmer ~u6 tous
les corps composes d*un à<:ome de radical et~f'ùtt
a~oïnéd~oxig~në,6h~d~nnèmà~iërèptusou~moms
prononcée, lë caractère de Mb-oXides D~a'tl-
ie~Ïrs il paraît n~aintemânt certain que les atomes
des plus ~rts acides et des plus fortes bases con-
tiennent ptus d'un atome d'oxigèhe. i<e nombre
des atonïes simples dans un atome composé, de-
vant nécessairement tnBùer surÏ~ forme ttéÏ'â-
tome conïposé, et par conséquent sur se~ pro-
priétés, il est permis dê croire q~ue désô~-
(!es qui conRennent le même nombre (f atomes
d'oxigenë, ont 4u moins de commun quelquespro-
priétés générales qui lés distinguent d'avec ceux
qui en ont plus ou moins, et à raide desquëHes,
éta-
au défaut de toute autre donnée, on peut
blir ses conjectures avec quelque probabilité.
Ainsi', par exemple, lorsque nous avons su-
jet dé présumer qu~e les oxidés qui ne coniien-
nent qu'un atome d'oxigëne sont ceux qui ont
les plus faiMes amnités, il se présenté toute me
série de bases salifiables plus prononcées,
Mmcees, t
dans
Jesquénes lè nombre des particules
d'exigé
ss d'oxigenë
8.
comme nous le verrons plus bas, doit être deux
fois plus grand que dans les précédentes; elles
ont les plus fortes affinités, et il est probable,
pour cette raison, que toutes les plus fortes
bases contiennent deux atonies d'oxigène.Celles
qui en contiennent trois sont au contraire. plus
faibles, et beaucoup d~ entre elles peuvent même
être électro-négativesa régard de quelquesoxides
électro-positifs.Cette conjecture est d'autant plus
probable, que le même radical a quelquefois des
oxides qui présentent ces différences de compo-
sition et de caractères. Il paraît que les acides
contiennent de préférence trois atomes d'oxi-
gène et c'est le cas du plus grand nombre de ces
corps quelques-uns en contiennent a, 6
et 8, comme nous en verrons la preuve dans
l'examen particulier de chaque acide.
La comparaison des poids des atomes avec
ceux de l'hydrogène, n'offre aucun avantage,
mais présente beaucoup d'inconvénients, d'au-
tant plus que l'hydrogène est un corps très-l~ger,
et ne se trouve que rarement dans les combinai-
sons inorganiques. L~oxigène au contraire,
réunit tous les avantages il est, pour ainsi dire,
un point central autour duquel se meut toute la
chimie. Il entre dans toutes les compositions or-
ganiques et dans la plupart des inorganiques.
Comme la partie la plus considérable de .la chi-
mie inorganique se compose des corps oxidés,
DES PROPORTIONS CHIMIQUES, ny s
ie cherchai, dès le
je commencementde mes expé-
Ip cnmnru'nrMn~nt~~tMM~v~-
riences surles proportionschimiques,à employer
l'oxigène comme une mesure générale, et cette
idée a été justifiée par l'usage universel que l'on
~maintenant de l'oxigène pour le même objet,
en prenant le poids de son atome pour 1,000, de
même que, pour comparer la pesanteur spéci-
nquë des corps solides ou liquides, nous la calcu-
lons d'après celle de l'eau, prise pour unité.
Les nombres rotatifs des atomes du radical et
de l'oxigène, dans les oxides, peuvent être dé-
termiriés des différentes manières suivantes
i" Si un radical combustiblepeut se combiner
avec Foxigène en plusieurs proportions, on
cherche ces proportions, on les compare, et
l'on réduit le résultat de cet examen au plus
simple nombre d'atomes possible. Il est alors
probable que ces nombres indiquent la quantité
des atomes de l'oxigène dans chacun des diffé-
rents degrés d'oxidation. Par exemple, l'anti-
moine en a trois, dans lesquels les quantités relati.
ves d'oxigène sont comme 3, et 5 et nous en
concluons que ces oxides contiennent par atome
de radical 3, 4 et 5 atomes d'oxigëne. Le soufre
se combine avec l'oxigène en deux rapports, qui
sont comme 2 à 3 et comme, en outre, dans
d'autres combinaisons le soufre peut être uni
avec une quantité d'oxigène égale au de son
plus haut degré d'oxidation il faut en conclure
que le nombre des atomes de l'exigée ~ans les
divers degrés cFoxidatip~du spu&e, sont ï, s et 3.
gansées calculs, nous pouvons errevdedpuxïna-
mères Sabord, si un oxide est composa de deux
atpïnes de radical et d'un atome d*oxig<~ne, et
que nous le considérions
comme composé <)'un
atonie de chaque espèce et, en second lieu, si
un oxtde que nous croyons composé d'q~ ato'me
de radical et de trois atomes d'oxigène,consent
~eux atomes de ra~tcaÏ. H n'est pas possible de
décider si nous comme~pns ou npn ces fautes
mais cela ne nous empec)ie pas de ttrer une
~ran~e utilité d*une de ces suppqsi~onsppur le
calcul de la composition <~es çprps, pq~rYu que
nous ayons soin dela suivre cpnséque:tnntent d~un
bout Fautre. On np doit cependant pas se con-
tenter de savoir que Ferreur n'est pas nuM~,
il faut encore y reporter çons~atnm~nt ratten-
tion, po~r SMSir~ toutes les circonstances qui
peuvent donner des lun~ère~ ptus posi~yes sur
le véritable état des choses.
a" .pe comparer les degrés de sulfuraHoo des
corps avec leur ~egrp d'oxydation, qui ne se cor-
respondent pas toujours. On sait oue l'arsenic,
par exemple peut se combiner en deux propor-
tions avec l'oxigene et avec le soufre. JL/o~gène~
t
dans ses deux oxydes, est comme 3' à 5 ma~s le
soufre, dans ses sulfures, est comme a. à 3 ainsi
Foxi~e trois atpmes ~pxigène correspond par-
Dtus hautsutfure,
iatten~Bt au plus
iaitenteBi haut sutfupe, qui tfoie
«ui codent troM
atomes de soufre. On peut en conclure que 1t
nombre des atomes de soa~e et d'oxi~ènè, dans
ces compositions, est a, 3 et 5. Dans les dïvers
sulfures d'étain le soutre estcomme 3~t 4.;
mais l'c~igène, dans les oxides, est cMn~te est
à 4, et pa~ coMëq~ent, dans la meme~ propor-
tion que le premier e~'îe dernier des suMares;
d'où l'on doit inférer,qùeles atomesd~o~ene',
dans les oxides d~etain, sont conmïe & a 4.
3* Lorsque des oxides electro-negàtMs sëcom-
binent avee des ë!ectro-pos~ti&,roxigene dh pre-
mier est, dans les combinaisons neutres, un mul-
tiple~par un nombre entier de Ï*ôxigene 4e Pau-
tre, et ron trouve presque toujours que le mut'
tiple est justementle nombre qui exprime Celui
des atomes d'oxigene que f on avait trouvé, par
d'autres ~Boyens, dans Poxide électro-négatif.
Ainst, par exempte, ràcide sulfurique contient
trois atomes d~oxigene et trois fois roxigëne de
la base quï !à neutraiise racide sulforeù~ëe ra-
çide carbonique le contiéMtent deux fois Facitte
nitrique, suivant que l'on considère l'azote
comme un corps simple ou composé, le con-
tient cinq ou six ibis, etc. On peut donc, au dé.
faut de voies directes, procéder de cette manière
à Fégard des oxides électro-negatiis. C'est égale-
ment le seul moyen de connaitre le nombre re.
latif des atomes simples dms les corps organi-
qpe~
ques~ ~Qr&.qMe~oms trouva, par exemple
~c~.qMe~(Mt&a~ons trouvé, exeïppie
que Facide ~acétique, dans ses sels neutKea ~jcon-
tie~tr~sfbis Foxig~n~ de la base, nous en con-
cInjCMpssque Fatome de l'acide contienttrois;atomes
d'oxigène~ce. qui est ultérieurement connrmé
par iBt <~constan€e, q~e les poids d~s quantités
de .~arjbonC) et d'hydrogène trouvés .dans Tana-
ïysc., correspond~ceux dupretnierà quatre
et ceux ~u; second à six a~naes. Que ron.~amme
ensuite les di~er<mts'degrésde capacité des aciL-
dc.s., principalement tenrs combinaisons .avec ex
ces de'base/et l'pBi .étendra pour ~e calcul du
nomhre le p~us probable ~es atomes encore plus
de .données, dont les résultats doivent tous ~ac-
CQr~er'pq~rm~ritjer:d~tre adoptés.,
JEnnnje ne dois paspmettre la conjecture qui
a jeté fa~p, que lorsqu'un radical .~onne deux
ac~es:dans lesquels les rapports N~tuels de
rpxigène sont comme 3 à 5 ces acides peuvent
cpntemr deux atomes de radical sur 3 à~atomes
d'px~ènje. etqu~atnsi cet~ différence djCcom-
posi~qn peut causer ranontalie que rpn observe
sa-
dans ces acides, 4ont les rapports aux bases
lifiaMes diffèrent de ceux que l'on trouve ordi-
nairement dans les autres acides. Dans une ma-
tière comme celle-ci o~ presque tout est con-
jecture~ il ne convient pas de rejeter une idée
qui n~est pas reconnue décidément fausse on
doit la considérer comme possible ,!<etJa ranger
auprès des autres. La, décision de cette question
i
y wentièrement de celle où il s'agit de savoir
dépend
si l'azote est un corps simple. S'il l'est, ses deux
acides sont composés, suivant des preuves posi-
tives, de deux atomes de radical sur 3 et 5 atomes
d'oxigène et dans le cas contraire, d'un atome
de radical sur 4 et 6 atomes d'oxigène. Dans ces
derniers temps, on a beaucoupsoutenu, en che-
mie, l'assertion que l'on doit considérer comme
inexact ce qui ne peut pas être prouvé par des ex-
périences directes en conséquence, fermant les
yeux à toutes les probabilités qui font croire que
l'azote est un corps composé, on est décidé à le
considérer comme un corps simple, jusqu'à ce
qu'il puisse être décomposé. Je ne puis pas ad-
mettre la justesse de cette méthode ilserait même.
plus exact de considérercomme possible tout ce
qui n'est pas démontré impossible et d'ailleurs
nos recherches nousconduisentsouvent à des con-
clusions qui ne peuvent êtreprouvées qu'à la suite
de nouveaux travaux. On ne peut pas contester
au jugement de l'homme la faculté d'induire, de
circonstances indirectes, l'existence de faits qui,
pour le moment, nepeuvent pas être directement
prouvés. Si, parce qu'on peut abuser de cette fa-
culté, l'on voulait exclure son application de la
chimie, où elle est plus nécessaire que dans beau-
coup d'autres sciences, on tomberait sans doute
dans un excès nuisible.
Nous allons maintenant examiner quel est le l(
poids des atomes de chaque corps simple.
t. O~~fM (0). Le poids de ses atomes est
pris pour 1,000, et désigné, dans les formules
composées, par des points mis sur la lettre du
radical, et dont le nombre indique celui des
atomes de l'oxigène. Dans les composés, où Fé~
lément positif entre pour plus d'un atome, on

ment posittf.
met la lettre, ou bien on répète le signe de Fêlé-

a. i&M~ (S). Le poids de la particule du


s

soufre a étetronvé de la manière suivante Lors-


qu'un métal sulfuré s'oxide, et qu'il se forme un
sel neutre, le soufre prend, pour composer le.
sulfite deux fois, et pour composer le sulfate
t
trois fois autant d~oxigëne que le métal pour for-
merl'oxide, Si donc le métal en prend un atome,
le soufre ea prend deux ou trois pour former le
sulfite ou le sulfate et si le métal a pris, dans
l'oxide, autant de particules d'oxigene qu'il en
contenait précédemment de soufre, l'acide sul"
furique doit être composé d'un atome de soufre
et de trois atomes d'oxigène. On trouve que cela
est en eHet puisque, à peu d'exceptions près,
le degré de sulfuration qu'un métal affecte par
préférence, comparé avec le degré d'oxidation
qu'il est le plus enclin à former, donne absolu-
ment le même rapport entre le poids du soufre
et de Foxig~ne, qui y sont combinés que celui
qm résulte ctp ~analyse ~e ~'actd~ sutfunque, si
pn h rpgar~ comme compose de -<- 3 P. P~r
exemple, ïpo perdes 4~g~~ee çpptbinent avec
7,3986 p. d'oxtgene et avec ~o p, de soufre
mais, s~ce sontautant~atomes,lepoidsderatonae
de soufre sera à celui del'atpme d'o~gene
coï~~e
too& soï,i~. pent pa~esde plomb prepne~t
7,?a5 d'oxige~p et 4o~ne~ ~4~ de ~fate ~e
plomb p~ rpxig~e <)e rac;dp est ;e ~riplp ~e
celui de Foxide de plomb; en GpnseqMence,
cide sul~inque qw s'est foy~ se compose de
23,~5 p~igene et de tS,~ soufre; mais si ces
parles ~pxig~ne en compreïment trois ato-
mes, e~ que celles de soufre ne contiennent
qu'u~ atpïnc de so~e, 8'ensmvra que
i5~ ipo aoï,i65. ~a particule de spufre
p~se donc soï,ï65 ractde sutfunqqe es~ ibrïn~
de S -<- 3 0, et )'ac~e sulfureux de S -t- a Q.
3. ~~c'~t (N). L'exper~ncequi par~t don-
ne!- les nombres !<:s p<us exacts, pour en dë-
du~re le poi~s <;er~e et de son pre~e~t! ra-
4Mal de nitricum, est sans doute la t~co~posi-
ttpï; du nitrate de plonti~ au feu. Cent parties
de ce sel ont ~pnnë jusque 67~ p. d*pxi~c
de plomb. Les 3&,(~ p. d'acide nitrique
con-
tiennent six fbi~ i'pxigèpe de roxide de plomp
en considérant ~mote co~me composa d~n
atome ~e nitricum et d'u~ atonie d~oxigene
et cmq fois, e~ )e considérant comme up corps
simple. Il en résulte que le poids de l'atome
du nitricum est 77,~6, et celui de l'azote ~77,26.
On a généralement admis o,969t3 pour la
pesanteur spécifique du gaz azote ce qui ren-
drait l'atome plus léger. Mais, en considérant
bien toutes les difficultés à vaincre dans la pe-
sée des gaz, j'ai cru devoir préférer l'expé-
rience que je viens de citer, comme base des
calculs. J'ai représenté l'acide nitrique, dans
mes tables par N -t- 6 0. Il est clair que si
l'on veut le considérer autrement, il suffit
dans le calcul, d'ajouter le poids d'un atome
d'oxigène, c'est-à-dire 100, au nitricum, pour
le convertir en azote mais si l'on veut être con-
séquent, il faut que le total soit pris pour deux
atomes d'azote, puisque 1~7,26 p. d'azote étant
combinées avec 100 p. d'oxigène le volume de 8

l'azote à l'état <de gaz est le double de celui de


l'oxigehe alors le volume de l'azote pèsera 88,63.
4. Le n!K&c~/ <~ l'acide MMncH~M~(M). Dans
les combinaisons neutres de l'acide muriatique
avec les bases, l'oxigéne de l'acide ne peut être
un multiple de l'ox!gcne de la base, par aucun au-
tre nombre entier que 2 ou t mais si l'acide mu-
riatique est M + 2 0, ses degrés d'oxidation
suivants sont, d'après les analyses, M 3 0,
t
M+40, M+60.M+8 0. L'acide mu- <

riatique sur-oxigéné est-il M o 0 ou M -t-


ïo 0 c'est ce qui n'est pas encore bien déter-
e
miné. H est donc
doue probable
orobahie que
aue l'acide
rafld<* muriatique
tnny!at!nrn~
est formé de deux atomes d'oxigèneet d'un atome
de radical. Dans ce cas, en calculant la composi-
tion de l'acide d'après celle do muriàte d'argent,
qui est 10,0066 acide muriatique et8o,oo34 oxide
d'argent, l'atome du radical de l'acidemuriatique
doit peser 1~65. Si l'on aime mieux supposer
que l'acide muriatique oxigené est un corps sim-
ple, le chlore, et'que l'oxigène, qu'il laisse dégager
en se combinant avec les bases, provient de ces
dernières, on obtiendra le poids du chlore de la
manière suivante on ajoutera trois atomes d'oxi-
gène, c=a 3oo au poids du radical de l'acidcmnria-
tique, ce qui fera ~&,65, pour deux volumes
de chlore ainsi la moitié de ce nombre, ou
32t,3a5, sera le poids de l'atome.
5. Ze /'<MM&Mo/~M<*(F). Nous sa-
vons, par les expériences sur la capacité de sa-
turation de l'acide fluorique qu'elle est '72,7185,
et que l'acide ne peut pas contenir une plus
grande quantité d'oxigène que la base qui le neu-
tralise.. Il ne se présente cependant aucune cir
constance d'après laquelle on puisse détermi-
ner le nombre des atomes d'oxigène qui entrent
dans sa composition; et comme tous les acides
puissantscontiennent plus d'un atome d'oxigène,
il en est probablement de même de l'acide nuo-
rique mais on ne peut pas encore savoir s'il en
contient 2 ou 3 atomes ou un plus grand nombre.
Nous supposerons provisoirement qu'il en con-
tient deux et par suite Fatomë de son radical
pèsera 75,o3.
6. J%<M~~ (P). D'après les dernières expé-
riences faites pour connaître la composition des
acides du phosphore, joo p. de phosphore se
combinent avec t27.~5p.d'6xi~ène, eti'oxigène
de l'acide pn<pspSo'réùx est à ï'oxigène de l'acide
phosphorique comme 3 est à 5 ce qui fait croire
que leur composition est P +3 0 et P 5 0.
Dans ce cas, l'atome de phosphore peserait3g~,3
mais sï ces acides contiennent deux atomes de
phosphore sur et 5 atomes d'ox!§;ene, alors
son atome doit peser io6,t5. J'ai cependant
adopté la première supposition dansles tabler ci-
après.
y..So~ (B). L'acide borique sàttrré dans ses
combinaisonsneutres une quantité de base dont
l'oxigëne est la moitié de celui de Facidé et dan~
lescotubinaisonsa~cc excès d'acide, elle con-
tient quatre fois Foxigène de Ja base il y a donc
lieu de croire qu'il contient deux atomes d*oxi- `

gène. D'après les expérientessur la composition


du borate d'ammoniaque, la capacité de satura-
tion de l'acide est de 3~,o8~*Q, d'où il suit que
l'atome de bore pèse 6o,655.
S. Cao~o~ (C). Lorsque le gaz oxigeue ~ren~
ce ~u'il lui faut de carbone pour se convertir en
~ax oxide de carbone, son rolume en est )uste-
DES PROPOMÏONS CMMIQTDES ïay
,ent doublé;
ment douMë; et jusqu'ici
josqu'ici l'expérience ayant
avant
prouvé que les corps gazeux, en se combinant,
conservent leur volume ou se condensent, mais
que jamais, dans ce cas, ils ne se dilatent, l'aug-
mentation de volume qui a Heu ici ne peut
pas
être attribuée à la dilatation du gaz oxigène elle
doie provenir de l'addition d'un volume de
car-
borne, et, par conséquent, cette combinaison
con-
siste dans un volume ou atome de chaque élé-
ment. Cepe&dant Foxide de carbone pourrait
aussi contenir deux atomes de carbone
sur un
d'oxigene, dans le cas où ces deux
gaz, en se
combinant, se fussent condensés d'une quantité
égale au demi.volume du carbone. C'est ainsi
que, par exemple, un volume de gaz oxiëene quï
se combine avec deux volumes d'hydrogène,
produit deux volumes de vapeur d'eau, tandis
que la combinaison se condensa d'un volume
d'hydrogène. Puisque Foxide d~ carbone prend
là moitié de son volume de
gaz oxigène pour pas~
ser au degré suivant d'oxidatiou, l'acide carboni-
que, il faut que ce dernier soit composé d'un
atome de carbone et de deux d'oxîgëne. En exa-
minant les carbonates, on trouve
que l'acide
carbonique contient deux fois autant d'oxigènc
que labasequi le neutralise ,e!: que dans les sels
avec excès d'acide il en contient quatre fois au-
tant. Plusieurs ch!m!stesca~u!ent différemment
le poids de l'atome de carbone maïs les raisons
que reviens derappprtermeparaissentplusproba-
bles qu'aucuneautre. MM. Biot et Arrago, ainsi
que de Saussure, ont cherché à déterminer la com-
position de l'acide carbonique, par la pesanteur
spécinque du gazoxigène et de Facide carbonique.
MM. Biot et Arrago ont trouvé que la pesanteur
spécifique du gaz oxigène est de i,ïo35o, et celle
du gazacide carbonique de i,5io6ï d'où il ré-
sulte que l'acide carbonique contient 72,623pour
100 d'oxigène ;.et s'il y entre deux atomes d'oxi-
gène par atome de carbone, ce dernier pesera
y5,33. D'après M. de Saussure, la pesanteur spé-
cifique du gaz oxigéne est ï, 10~.0, et celui du gaz
acide carbonique 1,5~69; ce qui donnerait ~~3
pour ïbod'oxigène dans l'acide carbonique. M. de
Saussure trouva par la combustion du gra-
phite dans le gaz oxigène, que l'acide carbonique
contient ~a,5j}. pour icod'oxigène et si l'on cal-
cule la compositionde l'acide carbonique d'après
celle du carbonate de plomb,la quantité d'oxigène
sera de/2,68. Dans les tablessuivantes, je me suis
servi des résultats trouvés par MM. Biot et Ar-
rago, parce qu'ils correspondent mieux avec les
analyses des carbonates.
o. 7ï~~g~(H). Par des expériences que
j'ai faites conjointement avec M. Dulong, nous
avons trouvé que 100 p. d'oxigène donnent
tï~~ p* d'eau d'où il résulte que l'atome de
l'hydrogène doit peser6.zty5.Nous avons trouva
le poids spécifique du gaz hydrogène plus léger
qu'on ne l'avait trouvé avant nous d'après nos
expériences) il est de 0,0688 ou de 0,0680.
Nous avons cependant préféré le résultat de la
composition directe de l'eau, parce qu'il est
moins sujet à varier par des sources d'erreurs
dijBRciIes à éviter.'
ïo. <&&?MMM. (Se). D'après les expériences
sur la composition de l'acide sélénique, ïoo p.
de sélénium prennent ~o,33 p. d'oxigene, et l'a-
cide contient, dans ses sels neutres, deux fois
Foxigene de la base ce qui donne lieu de croire
qu'il contientdeux atomes d'oxigène Fatome du
seleniurn pèserait donc~o~ï.
tt.~bs~MM (As). Les dernières expériences'
sur la composition et la capacité de saturation
de l'acide arsenique, comparées avec celles de
l'acide amenieux, ont fait connattre que la quan-
tité d'oxigène du dernier est à celle de l'autre
comme 3 est à 5. Il faut en conclure que l'acide
arsenieux contient trois, et l'acide arsenique cinq
atomes d'oxigène. Dans le premier, i oo p. d'ar-
senic prennent 3ï,9oy p. d~oxigène d'où il ré-
sulte que l'atome d'arsenic doit peser o~o~y.!
En calculant les résultats desdites expériences
sur la capacité de saturation de l'acide arseni-
que, ainsi que sur la réduction de l'acide arse~
nicu~ TtM* te soufre
nieux par ~ar l'hydrogène
son&'e et par rhvdfftaAmf sulfuré
Mtf<
f
l'on trouve que le poids de l'atome d'arsenic
n'est ni au-dessous de 938,~3, ni au-dessus de
<~5,6<). On sait, par les expériences faites sur le
sulfure d'arsenic, qu'en décomposantde l'acide
arsenieux par d6 l'hydrogène sulfure:, l'on ob-
t :ent de l'orpiment il s'ensuit donc que le nom-
bre des particules de soufre, dans ce degr~ de
sulfuration, est égal au nombre des atomes d'oxi-
gène dans l'acide arsenieux et l'analyse du sul-
fure d'arsenic rouge prouve égaletneht que lé
soufre qu'il contient est les deux tiers du soufre
de l'orpiment d'en il résulte qu'il s'y trouve
deux atomes de soufre. Ces faits semblent donc
indiquer que nous connaissons avec a~sez de cer-
titude le nombre relatif des atomes de soufre et
d'oxigène dans ces combinaisons. Quant l'arse-
nic, on ne sait pas encore positivement s'il y entre
pour un ou pour deux atomes. En comparant là
série des sulfures avec celle des oxides ,'il parait
évident, au premier aspect, que l'arsenic n'y est
que pour un atome mais si le sulfure rouge est
A "t- S, l'orpiment peut être 2 As+"3 S alors
les acides sont a As 3 0 et 2 As ~-5 0 et l'a-
tome de l'arsenic ne peserait, f)an& ce cas, que
.la moitié de ce que j'ai marqué plus haut. Comme
nous n'avons encore aucun sujet de croire qu'il
existe une compositionde deux atomes d'un élé-
ment avec cinq atomes d'un autre ailleurs que
danstcs acides anomaux de phosphore et d'ar-
seuic, j'ai préféré de les supposer provisoire-
tn~nt ne contenir qu'un atome de radical.
ta. ~b~< (Mo). Les. expériences faites
pour constater la capacité de saturation de Facide
motybdiqoe, font connaître q~'il contient trois
fois aatant d'oxigèneque la base qui te neutra-
lise d'ou l'on doit conclure qu~il contient aussi
trois atomes d'oxigène. Il <*&t composa de K~ p.
de molybdène et de 5o~a d'oxigene;.ce q~i
indique que l'atome de oioiybdèHe pèse 5~6~8.
Ce nombre s'accorde assez avec i'anatyse ~a snl-
fure de molybdène qui a fait voir que le noM~fe
des atomes de soufre qu'il contient est ~at aux
deax tiers de l'oxigènè en sorte qu'<H ~$1 tipr~e
de Mo s S. On n'a pas encore examiné ia
compositionde l'acide moi~bd~eux JBaais'~ n~e pa-
raît certain qu'ii est compose de I~o~~ 0,et
que Foxide de molybdène~st de Min!" 0.
t3.<S~M'(€h): L<'s~pe~ence$surJa<
pacitéde satafation de raci~ chro~q~~o~-
trent -que cet acide, ~épaiRe d'un §~/j0feu~e~
et ramené & r.état d~oxidtt vert,, pejrd, pï~c~sé-
ment i fois autant d'ox~ne qu'en con~nait
la base dont H était satura, c'est~T~]~e;(}[5t3~t~'
pour ioop. d'acide ohr<MMqtte. Q~aot~iToxMte
de ctxB~me, d'après,Aecatcui de laqua~tit~de
cet oxide nécessaire pour saturer une jCerta~n~
h~~r
quantité décide muïiati~ue U eon~en~: ~j~rea
9.
Q.
s.Q pour too d'oligène. JL'acide étant composa
de i5,3~t~ -+- t sa: a3,ot~ d'oxigène, et de
~6,~876 d'oxide de chrême vert, qui contient
2~,3~6 d'oxigëne, on voit, en négligeant ce qui
peut être erreur d'analyse, que l'acide chromiq(ue
contient deux fois autant d'oxigène que l'oxide,
et trois fois autant que la base dont il est neutra-
lisé. Il s'ensuit que l'oxide doit contenir trois et
l'acide six atomes d'oxigëne. En calculant donc
d'après sa capacité de saturation l'acide doit
contenir 46,o25 d'oxigëne sur 100 p. ce qui
donne pour le poids de l'atome du chrome
?o3,638.
ï~. 3~g~~M (W). On sait, par des analyses,
que l'acide tungstique contient ï~ p. too d'oxi-
gène. On a trouvé qu'il sature une quantité de
base contenant 3,38 d'oxigëne, et, dans les sels
fossiles de ce métal, sa capacité de saturation
est deux fois plus grande ou de 6,76. Ces nom-
bres somt, à une très-petite différence près, ? et
de Foxigëne de l'acide. Les sels fossiles parais-
sent devoir être considérés comme neutres, et
ceux où l'acide contient six fois autant d'oxigëne
que la base seront alors des sels avec excès dia-
cide. Dans ce cas, l'acide tungstique doit con-
tenir trois atomes d'oxigène. L'oxide de tungs-
tène contient les deux tiers de l'oxigènede l'a-
dde, par conséquent deux atomes, et le sulfure
de tungstène est analogue à ceux de molybdène
et d'arsenic c'est-à-dire que le soufre y est pro-
portionnel à l'oxide qui suit immédiatement
l'acide, et s'y trouve au nombre de deux atomes.
Toutes ces circonstances semblentdonc démon-
trer qu'il y a trois atomes d'oxigëne dans l'a-
cide tungstique. Si l'on veut calculer la quantité
d'oxigène d'après la capacité de saturation de
l'acide par où l'on approchera peut-être le plus
de la vérité, le poids de l'atomede tungstène sera
de 1207,689. Préfère-t-on de calculer d'après les
expériences directes, il est de ïa43)97'
ï~. ~~&MON~(Sb). On sait que l'antimoine
forme un oxide et deux acides, dans lesquels
ioo part. d'antimoine s'unissent à 18.6, a~.8et
3t p. d'oxigène, quantités qui sont dans le rap-
port de 3, 4 et 5. Les expériencessur la capacité
de saturation des acides d'antimoine ont fait con-
naître que l'acide antimonieux contient quatre
fois, et l'acide antimonique cinq fois autantd'oxi-
gène que la base qui les neutralise. Ces faits nous
portent à conclure, avec assez de probabilité,
qu'il y a trois atomes d'oxigène dans l'oxide,
quatre dans le premier acide, et cinq dans le se-
cond. On ne peut tirer aucune induction spé-
ciale de la composition du sulfure d'antimoine
car il est proportionnel à l'oxide, contenant au-
tant d'atomes de soufre que celui-ci en contient
d'oxigène. Parmi les expériences sur la compo-
sition des oxides d'antimoine,celle. sur la compo-
t~4 S~MTmbMB
sition de F acide antimonieux donne liele résultat
le plus précis. Calculé d'après cette dernière,
le poids de l'atome d'antimoine se trouve être
1612~.
16. ?~M~ (Te). Ce métal n'a qu'un oxide où
100 p. de métal sont combinées avec 24,8 d'oxi-
gène. Son oxide s~rt de base aux acides, et d'acide
a~x bases les plus fortes contenant alors, dans
ses combinaisons neutres, deux fois autant d'oxi-
gène que la base qui le neutralise ce qui
nous
à
porte croire qu'il contient deux atomes d'oxi-
gène. Le poids de l'atome de téllure sera donc
de 806,40.
:7. 2~0~ (Ta). On ne lui connaît qu'un
degré d'oxidation, dans lequel 100 p. de tan-
tale prennent ~485 p. d'oxigène. C'est même
un acide, dont toutefois les afnnites sont très-
faibles, et qui, dans ses combinaisons neutres,
semble contenir une quantité d'oxigène égale a
celle de la base. S'il est formé en conséquence
d'un atome de chacun des deux éléments, l'atome
de tantale pèsera i8a3,t5.
t8. T~aH~ (Ti). Nous n'avons encore supiea
oxides de ce métal aucune analyse d'après la-
quelle on jptusse établir un calcul.
la. <S~cM~M (Si). La silice contient, suivant
les expériences, ~o,3 pour too d'oxigène. Elle
a
tous les caractères d'un acide, et se trouve unie
aux bases en nombre de proportions qui sont
Iles que la terre contient,
telles contMn! soit autant d'oxigène
d'oxicen~
que la base soit 2, 3 et même G fois autant.
Parmi ces combinaisons, il semble que celle où
la terre contient trois fois autant d'oxigcne que
la base, constitue principalementsa combinaison
neutre (bien que dans les compositions d'un si
faible acide il ne soit pas aisé de dire ce qui
est plus ou moins neutre). On est donc fondé A
croire que la silice contient trois atomes d'oxi-
gène, d'autant plus que les différents rapports
entre l'oxigène de l'acide et celui de la base qui se
trouvent dans les silicates,existent égalementdans
les sulfates, dont l'acide contient aussi trois ato-
mes d'oxigène. Si l'on calcule en conséquence le
poids d'un atome de silicium, tl sera de aa6,4s.
ao. Osmium (Os). Inconnu.
ai..MtM7M. (I). Inconnu.
aa. ~ocKjM~K. (R.). Les expériences faites sur
la composition des oxides. de rhodium ont fait
connaître que ce métal se combine avec Foxi-
gène en trois proportions, qui sont entre elles
comme t, s et 3. On peut en conclure que ces
oxides contiennent x, & et 3 atomes d'oxigène.
Le premier et le troisième sont des bases sali-
fiables mais le second n'en a aucune des pro-
priétés il se combine au contraire avec des al-
calis et des terres et dans la seule de ses com-
binaisons qui ait été examinée (celle avecc la
potasse)
potasse ), il s'est trouvécontenir quatre fois au-
tantd'oxigène que la base. On voit par-la que le
nombre de ses atomes d'oxigène ne peut pas être
impair et cette combinaison pouvant contenir
deux fois autant d'oxide de rhodium qa'à l'état
neutre, on est fondé à considérer cette circons-
tance comme une preuve ultérieure qu'il con-
tient deux atomes d'oxigene. L'expérience sur
ces oxides qui peut donner le résultat le plus
certain, est la décomposition du muriate du pre-
mier oxide, qui après l'expulsion de l'acide mu-
riatique et de Toxigene, laisse 77,28 pour ïoo de
métal ce qui montre que 100 p. de rhodium se
combinent avec 6,666 d'oxigène. Si ces derniers
m'y entrent que pour un atome, celui de rhodium
doit peser iSoo, t.
a3. JPMM (Pl). IfC platine a au moins deux
degrés d'oxidation, dans lesquels l'oxigène est
dans le rapport de ï à a. Celle des expériences
faites à ce sujet, qui est le plus propre à don-
ner un résultat précis, estlaréducdondumuriate
de Foxidute par la calcination. Cent parties de
ce ;sel donnent y3,3 de métal les 26,7 p. du
muriate qui ont disparu, contiennent 6,o3i8
d'oxigène qui ont appartenu à l'oxide. Si les
atomes sont combinés un à un, celui de platine
doit peser tai5,aa6. Edmond Davy a cru trou-
ver un nouveau degré d'oxidation du platine, où
il1 entre t y fois autant d'oxigène que dans l'oxi-
Foxi-
dule. Si cette observation se confirme l'atome
de platine pèse moitié moins.
&4. <(Au). L'or a deux degrés d'oxidation,
qui tous deux sont des bases salinables, et dans
lesquels Foxigène est comme i à 3. Il est en
même temps probable que l'oxide pourpre
qui se trouve dans le pourpre de Cassius, et qui
se forme lorsque des dissolutions d'or rencon-
trent des matières organiques, est intermédiaire,
et qu'il lui manque les propriétés des bases sali-
fiables avec lesquelles il pourrait au contraire se
combiner, comme c'est le cas des oxides in-
termédiaires d'iridium ou de rhodium. Ces cir-
constances font nattre la présomption que les
oxides d'or contiennent ï, s et 3 atomes d'oxi-
gène. L'expérience sur leur composition qui
semble la plus exacte, est ia réduction de For
par le mercure, dans le muriate d'or laquelle
a fait voir que toop.d'or, dansl'oxide~ pren-
nent 12,067 d'oxigène,qui, s'il est au nombre

d'or a486,o.
de trois atomes, donne pour lé poids de l'atome

a~. ~~&M&M~(Pa). Les expénences n'ont fait


connaître qu'un oxide de ce métal; elles mon-
trent que ïoop. de métal s'unissent à t4~o9
d'oxigène et à 28, t5 de soufre, prenant dans ces
combinaisons un égal nombre d'atomes de l'élé-
ment électro-négatif. Cet oxide, vu ses pro-
pnétes, dojtcontenirplusd un atome d'oxigène
il en a probablementdeux. Si rons'pn rapporte,

~407~'
comme à l'expérience la plus sûre, l'analyse
de l'oxide, l'atome ~e palladium se trouve peser

a6. <<(Ag). Suivantles expérienceslaites


sur la composition du muriate d'argent, de
l'oximuriatc de potasse et. du muriate de po-
tasse, ïoop. d'argent prennent 7,3986 d~pxigëne;
et comme les propriétés de cet oxide le. font
ranger dans la même classe que ceux qui con-
tiennent deux atomes d'oxigène, nous admet-
trons de préférence que ces 7,~)86 p. d'oxigcn,e
sont formées de deux atomes M il suit que
le poids de Fatome d'argent est de 2703,~ t..
27. ~McircMic. (tig). Diverses expériences iaites
parM. Se&troemdans mon laboratoire, lesquelles
ne sont.pas encore publiées, font connaître que
ïoo p. de mercure sont unies, dans l'oxide rouge
7'So, 7.0 et même 7.99 p. d'oxigene, et que te
cinnabre est un degré de sutiur~tion propor-
tionnel à cetoxide. L'oxidule contenant la moi-
tié de l'oxigène de l'oxide, et ressemblant beau-
oxicESs
coup aux dans lesquels nous avons sujet
de ne. supposer qu'un atome d'oxigene, nous
devons en admettre deux dans l'oxide. Si le se-
cond des résultats cités de l'analyse s'approche
le plus de la vérité, c~est-à-dire que too p. de
métal prennent 7.0 ~'pxtgène, l'arme de mw-
cure doit peser a53t ,6. D'après ces mêmes expé-
riences, son poids ne peut pas être au-dessous
de 25o3~, i3, ni au-dessusde 2536, t.. 1
28. CM~(Cu). 11 adeuxoxides,dont la quan-
tité relative d'oxigèneest comme t à2. Nous avons
considère les oxidules de platine, de rhodium,
d'or et de mercure comme composés d'uo atome
de radical et d'un atome. d'oxigcne. L'oxidule
de cuivre apcartient évidemment la classe des
corps oxidés qui se distinguent par une plus faible
affinité pour les acides dans leur premier que
dans leur second degré <Toxidation, et par la
facilité avec laquelle ces oxidules, dans certain
nes circonstances, déposant une partie du ra-
dical à l'état métallique, passent au degré d'oxi-
dation quia la plus forte affinité pour les acides.
Je dois rappeler ici qu'il est possible que ]a plu-
part d'entre eux soient composésde deux atomes
de radical sur un atome d'oxigène, ce qui est cause
peut-être que l'un des atomes du radical tend à
<3e séparer. Si cette conjecture était juste, il s'en-
suivrait que Foxide de carbone contient aussi
deux atomes de radical que l'acide sulfureux.
l'acide carbonique, l'acide nmriatique, et d'autres
encore contiennent un atome de radical et un
atome d'oxigène que l'acide suMurique, t'acide
molybdique, etc. contiennenttrois atomes d'oxi-
gène sur deux de radical. En comparant les
deux modes d'envisager cet objet, on trouve des
t~O SURLATMÉONE
aui parlent en faveur de l'un
circonstances qui F et de
l'autre. Il m'a eependant paru qu'elles étaient
plus favorables à ridée que ces oxides contien-
nent un atome de radical sur plusieurs atomes
d'oxigène, non-seulementparce que nous voyons
que, dans les combinaisons d'atomescomposés,
la partie électro-négative a une tendance évidente
à y mettre plusieurs atomes pour un du principe
constituant électro-positif, mais encore parce
que les formules qui résultent lorsque ces oxi-
des forment des molécules composées du troi-
sième et du quatrième ordre deviendront plus
compliquées s'ils contiennent deux atomes du
radical parce que l'oxidule d'or contiendrait
trois atomes de radical sur un d'oxigène parce
que le seul sulfure de cuivre connu jusque pré-
sent, est proportionnel a Foxidule de cuivre,
et devrait, par conséquent, contenir aussi deux
atomes de cuivre sur un de soufre. Comme ces
déviations,quoiqu'ellesne soient pas impossibles,
me paraissent pour le présent peu vraisembla-
bles, j'admets, par préférence, que le protoxide
de cuivre est composé d'un atome de chacun
des deux éléments. D'après une expérience faite
avec les plus grands soins, pour réduire par
l'hydrogène une portion pesée d'oxiue de cui-
vre, ce dernier contient a5,&~& pour ioo d'oxi-
gène. L'atome de cuivre pèse donc 791,39.
so. j~e~~ (Ni), Dans une expérience faite
muyiate neutre de nickel,
pay M. RotboS, un muriate
contenant x,88 grammes d'oxide de nickel, pro-
duisit 7,18~ gr. de muriate d'argent. Par consé-
quent, ioo p. de nickel sont combinées dans
l'oxide avec 27,0$ d'oxigene. Pour déterminerle
nombre des atomes d'oxigène dans cet oxide, il
faudrait connaître avec certitude le nombre et
la composition des oxides du nickel; et quoique,
d'après les observations d'habiles chimistes, on
ait sujet de croire que le nickel a au moins quatre
oxides, ce fait mérite pourtant d'être confirmé
par un nouvel examen. On sait que Tupputi a
trouvé que de la limaille de nickel, exposée par
ao à 2~ degrés du pyromètre au contactde l'air,
augmente de 5 pour 100 de poids, et se con-
vertit en un oxide brun. Bucholz remarqua que
du muriate de nickel se décompose à la distilla-
tion avec dégagement de gaz oximuriatique,et
qu'il se sublime en même temps un sel jaune
d'or, dont la potasse caustique sépare un oxide
jaune-paille, insoluble dans Fammoniaaue caus-
tique et enfin Rothoff a trouvé que 100 p. de
peroxide de nickel obtenues par l'exposition du
nitrate à une douce chaleur perdent par la cal-
cination3,o37 pour ioo de gaz oxigène. Si l'on
compare maintenant la compositiondu i'% du 3*
et du 4' oxide, on trouvera que Foxigene qu'ils
contiennent est à-peu-près dans le rapport de t,
4 et 5 d'ou l'on devrait conclure que l'oxidede
nickel contient quatre atomes d'oxigene. Mais
comme ces expériences n'ont pas encore été suf-
fisamment confirmées pour servir de bases au
calcul, je supposerai, en attendant, queFoxide
de nickel contient, de même que ceux de cuivre
et de cobalt, deux atomes d'oxigène. L'atome
de nickel pèse donc 780,5 i.
3o. CbM(Co). Rothoff a trouve qu'une dis-
solution neutre de muriate de gobait contenant
a,6<)& gr. d'oxide de cobalt avait produit f
io,2()() gr. de muriate d'argent. Suivant cette ex- 1
périence, 100 p. de cobalt prennent ~7,096 p.
d'oxigene, et l'oxide en contient z i,3a pour too.
Rothoff trouva encore que a,ï~gr. de peroxide
de cobalt, obtenu du nitrate de cobalt, avaient
laissé, après l'expulsion de l'oxigène au moyen
d'une chaleur soutenue, t,g63 gr. d'oxide de co-
balt mais 1,963 a,t~ 100 t io,5 en sorte
que 100 p. d'oxide prennent io,5 p. d'oxigène
pour passer à l'état de peroxide mais ~-i~less
10,66 d~ouil suit que l'oxigène dans Foxide de
cobaltestàrbxigènedusuperoxide comme a à 3.
Nous pouvons en conclure que l'oxide de cobalt
contient deux atomes d'oxigène. Dans ce cas,
l'atome de cobalt pèse y38,oo. Le cobalt a un
oxide intermédiaire c'est la masse verte qui se
forme lorsque le cobalt, précipité par la potasse
caustique, est exposé a l'action de Fair. Cet
bxide est probablement une combinaison de deux
atomes de perdxide avec un atome d'ôxide, puis-
qu'il peut être ainsi décomposé par les acides.
Autrement lès oxides de cobalt devraient con-
tenir 4) 5 et 6 atomes d'oxigène ét l'atome du
métal peserait alors deux fois plus qu'il n'a
été dit.
3i. jS~w~ (B!)' Dans ses expériences sur
Ïa manière dont le bismuthse comporte avec roxi-
gène et avec le soufre M. Lagerhjelni trouva
que too p. de c6 métal se combinentavec n~yS
d~oxigène, et que le sulfure de bismuth contient
un nombre d'atomes de soufre égal à ceux d'oxi-
gene dans l'oxide. Le bismuth a un sous-ôxide
pourpre, dont la composition n'a pas encore été
examinée, mais qui contient probablement la
moitié de la quantité d\)x!gène de Foxide. Son
existence prouve, en tout cas que l'oxide doit
contenir plus d'un atome d~oxigène {'en ai ad-
mis deux, fe qui m'a paru le plus probable.
Ainsi l'atome de bismuthpèse t~3,8.
3~. jE&ïN~.(Sn). L'étain a deux oxides et trois
sulfures. Dans ses oxides, l'oxigene est dans !e
rapport de i à 2 mais dans ses sulfures, dont
le plus haut et le plus bas sont proportionnels
aux oxides, les quantités de soufre sont centre
elles comme a ,3 et n est donc probable que
le nombre des atomes d'oxigène dans les oxides
d'ctain est a et 4. Cent parties d'étâin se com-
binent dans t'oxidé avec 2~,2 p. d~oxigen~. Si
ce dernier y est pour 4 atomes, celui de l'étain
<ce Fëtain
doit peser i~yo,S8.
33. Plomb (Pl). Les oxides de plomb ont été
plus soigneusement examinés que ceux d'aucun
autre métal, principalement par la raison que
les sels de plomb sont souvent employés dans
les analyses des matières organiques et inorga-
niques. Ces expériences ont donné sur too p.
de plomb 7,7~3 d'oxigène au moins, et y~4 au
plus; j'ai adopté le nombre intermédiaire de
y,~S, comme le plus approchant de la vérité.
En outre, le plomb a deux degrés supérieurs
d'oxidation, dans lesquels Foxïgene est multiple
par i s et par a de celui de l'oxide. Nous en con-
cluerons que le nombre des atomes d'oxigène
dans les oxides, doit être s, 3 et 4 ce qui don-
nera pour le poids de l'atome de plomb 2589,oo.
34. Fer. (Fe). Dans les deux oxides de fer,
¡
Foxigène est comme a à 3 de ses deuxsulfures,
le plus faible est proportionnel à l'oxidule et
l'autre contient le double de soufre. On peut en
conclureque le nombredes atomesd'oxigène dans
les oxides est 2 et 3 et celui du soufre dans les
sulfures, 2 et Cent parties du fer en barre le
plus pur, contiennentordinairement pour too
de carbone, et produisent i43,5 d'oxide rouge,
qui donnent ïoo p. de fer pur et 44~ d'oxigène.
Si ce dernier y est au nombre de trois atomes
celui du fer doit peser 6~8,43. Quelques cm-:
ïnhtes
bittes ont aue le fer avait un de~ré
ont cru que degré d'oxida-
tion entre l'ondulé et l'oxide, savoir, Jk fer
magnétique fossile mais ce n'est qu'une combi-
naison de deux atomes d'oxide de fer avec un
atonïe d'oxidnie, analogue aux combinaisons
entre les deux sulfures de fer, qu'on a trouvés
dans le règne minéral.
M. C<M&?MMw(Cd).D'aprèsles expériences de
M. Stromeyer, ïoo p. de cadmium se combinent
avec i4t3~a p. d'oxigène comme l'oxide qui
en résulte partage les propriétés des bases sali-
fiables dans lesquelles nous supposons deux
atomes d'oxigène, l'atome de cadmium doit pe-
ser î3g3,o~.
36. 2~ (Zn). On sait, par les expériences
eur la composition de l'oxide de zinc, parmi les-
quelles les miennes s'accordent parfaitementavec
celles de M. Gay-Lussac, que 100 p. de zinc
prennent 2~,8 p. d'oxigëne et comme l'oxide
de zinc est rangé parmi les plus fortes bases
salifiablesqui contiennent très-probablement
deux atomes d'oxigène, l'atome du zinc doit pe-
ser 8o6,45.
3y. ~M!~NM~~ (Mn). Il a au moins trois
oxides dans lesquels les quantitésd'oxigène sont
comme s, 3 et ce qui nous autorise les re-
garder comme contenant 2, 3 et <~ atomes d'oxi"
gène. Cent parties de manganèse prennent dans
celui qui est intermédiaire~a,t6 d'oxigène
l'oxigène; mais
ÏO
si les éléments y sont combinés dans le rapport
de 3 atomes
f!~ i,
atrnrMM à t*atmm<*
l'atome de manganèse doit peser
imancran~N~~fut n~<:<t~
yn.SyS. Ce métal semble avoir un degré d'oxi-*
dation entre le premier et le second desdits oxi-'
des on'le trouve dans la masse brune couleur de
marron, que l'on obtient en chauffant fortement
l'oxide, qui laisse alors dégager un peu de gaz
oxigène. M. Arfwedson a fait voir qu'il est formé
de deux atomes d'oxide combinés avec un atome
de Foxidule.
38. C~Mrn (Ce). M. Hisinger obtint d'une
quantité de muriate de l'oxidule de cérium 684p.
d'oxidule de cérium et i8i<)p. de muriate d'ar-<
gent suivant ces données, l'oxidule contient
t~i centièmesd'oxigène. M. Hisinger trouva
en outre, par l'analyse du carbonate de l'oxide
de cérium, que ce métal est combiné dans l'oxide
avec ï fois autant d'oxigène que dans Foxi-
dule d~où il suit que les oxides de cérium doi-
vent contenir a et 3 atomes d'oxigène l'atome
de cérium pèse donc ï i4<)t44*
3g, Urane (U). D'après les expériences faites
par M. Schoenberg, dans mon laboratoire,l'oxi-
gène dans les oxides d'urane est comme a à 3
et une dissolution du muriate neutre d'urane
oxidulé contenant 2,132 gr. d'oxidule d'urane,
donna 2,286 gr. de muriate d'argent; d'après
cela, 100 p. d'urane se combinent avec 6,3555 p.
d'oxigène, pour passer à l'état d'oxidule et s'il<
raavr~saaswv ~&C. &;il.
a7le.Q

sont ~u nombM
rtMt au atomes. celui d'urane
nombre de deux atomes,
doit peser 3t4<!<86.
~o. ~WMM~(Zr). Inconnu.
~t. yiS&M<M(Y). Suivant les expériences les
plus exactes sur la capacité de saturation de Fyt-
tria, ïoo p. de sulfate d'yttria légèrement cal<
ciné produisent t4~7 p. de sulfate de baryte.
Ainsi ïoo p. d'acidesulfurique saturent too,a8t p.
d'yttria, qui, par conséquent, doivent contenir
t~,954 p. d'oxigène. L'yttria est du nombre dea
bases qui paraissent contenir plus d'un atome
d'oxigène; et comme dans la plupart de ses
propriétés elle ressemble à l'oxidule de cé-
rium, on a quelque raison d'y supposer autant
d'atomes d'oxigène que dans celui-ci si elle en
contient deux, le poids de l'atome d'yttrium sera
$0~:4. 1.
42. <?&«?M<~t(Be). Une dissolution de sulfate
neutre de glucine, contenant 1,001 gr. de glu-
cine, donne ~9 gr. de sulfate de baryte donc,
ïoop. d'acide sulfunquesontsaturéesparC~.otop.
de glucine, et ioo p. de glucine contiennent
3 t,t 54 centièmes d'oxigène. Quant au nombre
d'atomes d'oxigène dans la glucine, il doit y eu
avoir plus d'un; et il est probable qu'eHc con-
tient trois atomes d'oxigène, par la ra~on qu'un
atome de cette terre se combine souvent avec
a ou atomes des oxides qui contiennent trois
atomes d'exigé; par exemple, avec ~acide sul-
:C <t~tu<; aM
tO.
furique dans le sel soluble avec excès de base
avec la silice et l'alumine dans l'émeraude et
l'euclase ce qui, si la glucine ne contenait que
deux atomes d'oxigène, ne serait possible qu'au-
tant que trois atomes de la terre seraient com-
binés avec quatre atomes d'acide sulfurique dans le
sous-sel, et avec huit atomes de silice dansl'eme-
raude, cas peu vraisemblable. Mais si les 3i,ï54
centièmes d'oxigène de la terre sont combinas
au nombre de trois atomes, avec un atome de
glucium, ce dernier doit peser 66a,56.
43. ~A<M/M(A!). Suivant les expériences
sur la composition du sulfate d'alumine, dans
lesquelles 100 p. de ce sel ont donné, après
l'expulsion de l'acide par une forte chaleur
20,o3~ p. d'alumine, 100 p. d'acide sulfurique
sont saturées par ~.3,7227 p. d'alumine, laquelle t
par suite, doit contenir ~6,7047 centièmes d'oxi<
gène. Elle appartient aussi, par ses propriétés,aux
oxides qui contiennent plus d'un atome d'oxi-
gène et nous devons conclure qu'elle en contient
trois, de ce que, dans ses combinaisonsavec d'au-
tres bases plus puissantes, à l'égard desquelles
elle est électro-négative, elle contient trois fois
leur quantité d'oxigène par exemple, dans ses
sels doubles avec la potasse, la soude ou l'am-
moniaque et, dans les combinaisons où elle se
trouve en d'autres proportions le rapport de
son oxigène à celui des autres bases est le plus
t~y
nt un
sauvent muttïplede trois, comme 6,9,12, etc.
un multiple
ainsi dans le gahnite et le spinelle, qui sont
composés, le premier d'oxide de zinc et d'alu-
mine, le second de magnésie et d'alumine, et
dans lesquels l'alumine joue le rôle d'un acide,
son oxigène est six fois celui de la base. Mais dans
ses combinaisons avec la glucine, qui, comme
mous l'avons vu contient très probablement
trois atomes d'oxigène, elle ne contient que
deux fois l'oxigëne de la glucine toutes ces cir-
constancessemblent indiquer que l'alumine con-
tient trois atomes d~oxigène. Dans ce cas, Fa-
tome d'aluminium pèse 3~.2,333.
jMc~MMMm (Mg). Des expériences récen-
tes, faites avec exactitude montrent que ïoo p.
d'acide sulfurique sont saturées par oi,55 p. de
magnésie; etsi ces dernièrescontiennent t9,g63p.
d'oxigene la magnésie en contiendra 38,70~7.
Comme ensuite il est probable que la magnésie,
de même que d'autres bases puissaoLtes, contient
deux atomes d'oxigene, celui de magnesium doit
peser 3t6,y2.
45. Ca&?M~(Ca). D'après les expériences sur
~es combinaisonsde la chaux avec les acides mu-
riatique et carbonique, ioo p. de carbonate de
chaux sont formées de 43,6 p. d'acide carboni-
que, et de 56,4 p. de chaux, et too p. de carbo-
nate de chaux donnent too,6 p. de muriate de
chaux fondu. Si l'on calcule la capacité de la
chaux pour l'oxigène, d'après la capacité de sa-
turationde l'acide carbonique,on trouvera qu'elle
est de 28,oy<)5 centièmes du poids de la chaux, et
d'après l'acide muriàtique, on la trouvera de
a8,o86. La chaux fait partie des bases les plus
puissantes qui, selon toute probabilité con-
tiennent deux atomes doxigène; mais s'ils sont
effectivement au nombre de deux dans Jesa8,o8ô,
l'atome de calcium doit peser 512,06.
4C. 'S&3o~/M~M (Sr). Suivant les expériences <}e
Stromeyer, too p. de sulfate de strontiane don-
nent ïa6,54 p. de sulfate de baryte, et ioo p. de
muriate de strontiane t8 t,3j p. de muriate d'ar-

i~
gent. D'âpres la première, cette terre contient
et d après la seconde qui est probable-
ment la plus exacte, t5,~5 pour ioo d'oxigènc.
Stromeyer trouva dans plusieurs expériences sur
la composition du carbonatedestrontiane ~S~S
à 2~,8jg p. d'acide carbonique, et prit pour
terme moyen 2(),68y ainsi la terre contiendrait
i5,~3t pour too d'oxigene. Mais il y a une trop
grande différence dans les résuttats des expé-
rifnces sur la quantité d'acide carbonique pour
que, dans le cas présent, on puisse s'en servir
pour le calcul. Si la strontiane contient deux
atomes d'oxtgène, J'atome de strontium, d'après
l'expérience sur le muriate de strontiane doit
peser to~4~<
~<!rH<M ( Ba ). L'analyse du muriate et du
sulfate de baryte a fait connaître que cette terre
contient to.~43 io~5i centièmes d'oxigène.
S'il est au nombre de deux atomes, celui de ba-
rium doit peser i~t3,86 à ï~i5,ai. Le premier
de ces nombres est employé dans la table ci-
après.
48. Lithium (L). Dans les expériences de
M. Arfwedson, 4~04 gr. de muriate fondu de
lithine donnèrent t3,az~gr. de muriate fondu
d'argent ainsi 100 p. d'acide muriatiqué sont sa-
turées par 66,47~ p. de lithine, et cet alcali con-
tient 43~03 centièmes d'oxigène. Comme il y a
lieu de lui attribuer, comme aux autres alcalis,
deux atomes d~oxigene le poids de l'atome de li-
thium doit être de &55,63.
49. 'StM~M~t (Na). Cent parties de muriate de
soude donnent a~4,6p. de muriate d'argent d'où
il suit que la soude contient a5,58o5 centièmes
d'oxigène.Comme le sodium forme un superoxide
dont la quantité d'oxigène est à celle de la soude
comme 3 à s, la soude doit contenir deux atomes
d'oxigène, et celui de sodium pèse S8i,84.
~o. JRo&MMMw(K). Cent parties de muriate
de potasse donnent 19~,4 p. de muriate d'ar-
gent d'où il suit que la potasse contient 16,9516
centièmesd'oxigène; et comme il y a lieu de pré-
sumer que la potasse contient le même nombre
d'atomes que la soude, l'atome de potassium pèse
979,83.
<Taiindiqué dans les tables ta composition dë$
principaux acides binaires et de leurs sels. On y
trouvera les suivants
Z'~M~ c&~Me (C), formé de 4 H 4 C -t-
40.
Z'ocM~ <ay<~M~ (T), S H +4 C -t-~ 0.
Z'<MM~ cc~f~ (A), 6 H-t- 4 C -t-3 0.
Z'<MM~ oay<a~M~ est composé deH-t-iaC~-
t8 0 mais comme sa capacité de saturation
n'est pas mais de roxigène qu~il contient,
pour éviter des formules compUqoées,où les ato-
mes des bases devraient être maltipUcs, dera-
tome d'acide oxalique est désigne dans les tables
par au moyen de quoi les formules de- la
composition des oxalates seront analoguesà celles
des autres sels.
~CM~~MCCW~U~(Su)4H-t-4C-t-30.
~cM&y7yM~Me(F)QH-t-2C-t-30.
) 1S H + 15 C
~CM~ ~MZO~M<? (B 0.
~c«~~Mc~M~(Mu)ioH-<-6C-t-30.
3
~M~M~(&)6H~-6C-t-30.
OBSERVATIONS

Sur la nomenclature ~~Zq~~ dans let


tables ~M(~<?~~ et sur la M~7!Mr6
se servir de c~ tables.
ï. LA NOMENCLATURE.
DANS !a première édition de ces tables, desti-
nées uniquement à l'usage de mes compatriotes,
j'avais choisi la nomenclature latine par deux
raisons ï" La nomenclature suédoise n'est point
aussi commode, à beaucoup près, que la no-
menclature latine, pour classer ensemble sous
une mêmelettre initiale tous les corps analogues;
classification qui a le grand avantage de faciliter
beaucoup l'usage des tables. a* J'ai toujours cru
qu'il était d'une grande importance pour la
science, d'avoir une nomenclature fondamen-
tale générale latine, sur laquelle on pût régler
les nomenclatures de chaque langue en particu-
lier. L'usage de ces tables présentait une occa-
sion de rendre cette nomenclature plus familière
aux chimistes. En réimprimant les tables en
France, dont la nomenclature chimique a tant
d'analogie avec la nomenclature latine, peut-être
aurais-je dû traduire cette dernière en français
mais bien que cela paraMse aisé auntemiereoup<
d'œil, cette traduction aurait demandé plus de
temps que mon court séjour en France ne me
permet d'en employer. D'ailleurs ne devais-je
pas craindre de faire des omissions et des fautes
de copie difficiles à découvrir dans un aussi im-
mense nombre de chiffres? Telles sont les raisons
qui m'ont conduit à ne faire que réimprimer
ces
tables telles qu'elles étaient, dans l'espérance que
la grande analogie entre les nomenclatures la-
<
tine et française facilitera l'usage de la première.
L'on sait que la nomenclature fondamentale
dont nous nous servons est due au génie de
M. Guyton de Morveau, et qu'elle a été adop-
tée a la suite des rectifications faites par une
com-
mission des membres de l'Institut. M. Guyton
eut l'heureuse idée de changer le chaos de noms
bizarres qui existait de son temps, en un sys-
tème de définitions, ou en noms qui indiquaient
la nature même des composés qu*ils représen-
taient, et il rendit par-là un service immense à
la science. On a cependant reproché à ce prin-
cipe de nomenclature, qu'il est sujet à changer
avec les idées théoriquesqui lui servent de hase;
mais cet inconvénientn'est qu'imaginaire, puis-
que, lorsqu'on est assez heureux pour pouvoir
rectifier une idée théorique, il faut bien aussi
changer sa définition. A la vérité, des chimistes
contemporains, du plus grand talent, ont émis
l'Idée qu'il vaut mieux se servir de noms insignl-
Hanta, et qui par cette raison, doivent rester
sans changement mais ils se flatteraient en vain
que des noms de cette sorte pussent se maintenir
plus long-temps dans la science que d'autres qui
ne donneraient pas une idée exacte des corps
qu'ils' désigneraient (t). Une fois que la belle
base philosophique donnée à la langue de la
science sera détruite, les savants ne s'entendront
pas entre eux et les auteurs ne cesseront point
dechanger les noms qui leur déplaisent. A peine
avait on hasardé de donner à une substance
long-temps connue le nouveau nom de <ow~,
qu'un autre chimiste le changea en chlore, un
troisième en halogène, et un quatrième en aetul.
L'avantage qu'il y a à se servir d'un système de
noms généralement entendus est si grand qu'on
doit bien se garder de le perdre.
La nomenclature latine dite antiphlogistique,
qui sert de base à la nomenclature française, est
un véritable chef-d*oeuvre. Celui qui, avec un
peu de connaissance de la chimie, la parcourt~
la connaît tout de suite et elle contient pour
ainsi dire une partie principale de la théorie de
la science. Cette théorie ayant cependant fait
des progrès immenses après la première publi-
cation de cette nomenclature, il a fallu aug-
menter cette dernière en conséquence. Je vais
(t)Je citerai par exemple, j~T<ute ~/e/y<M:e~o~
t~M, acide e~MH~M~ etc.
exposerces modifications,dont j'ai d'aiNeursdejS
donné un Mémoire détaille, dans le Journal de
Physique d'octobre i8n.

l* corps considéréscomme M~/<M.


A. OxtOBtUVM OxïG&ttE.
&. METAï.t.OIDA LES M~TAÏ.t.oÏDttO.
Su1phur Soufre.
1
PhotphonM Phosphore.
Radicale munaticam. Radical de l'acide mana- 9

tiqne. t:
–––nUncam. ––––.––.oitriqae.
–––Saoricum ––~–––––Suorique.
.–––Boracicum, Boron. Bore. 1
'–––Carbonicam Carbone.
Hydrogemum Hydrogène.
C. MZTA!LA. MBTAM.

a) ETMM-Mga~Mt.
Sélénium.
ArMnicum. e
Sél~oiom.
Arsenic.
Moiybdcenum Molybdène.
ChMmiam. Chrome.
WoMrammm.
~tibium.
TeMariom.
Tcm~tëoe.
Antimoine.
TeHMe.
Tantalum
Silicium.
Tttamatn
Tantale.
Silicium.

Osmium. ·
Titane.
Osamua<
b) F~c~ro-~Mt~c~.
Mdium.
PJtatiaum. ïridium<

Aurum~
Rhodiam
Platine.
Or.
Rhodium.
PaIIadiuta. PaHadium.
Hydrargyrum Mercure.
Argentam
Caprum.
Pïumbum.
Argent.
Cuivre.

Staonam.<.
Btsmathnm. e
~Étain.
Plomb.

Nîccolum
Cobaltum
Nicket.
BKmuth.

Uran!am.
Ferrum.
Cobalt.
Urane.
Fer.

Zincam.
Cadmium

ManganMm.
CertUtQ.
Zircontam.
Yttnam.
BeryHiom.
< Cadmioct.
Zinc.
Manganèse.
Cerium.
Zirconium.
Yttrium.
G!acium.
A!u!Binn.na. Ataonnioat.
Magnésium.
Caïcium.
Strontium.
Magnésium.
Calcium.

Barium.
Lithium.
Strontium.
Barium.

tf atrium.
Lithium.
Sodium.
BLalium Potassium.
Les raisons pour lesquelles je me suis servi de
préférence, en quelques endroits, de change-
ments faits dans les noms des corps démea-éï~m
taires par des chimistes allemands, et qui n'ont
point été adoptés pour la nomenclature fran-
çaise, ont été développées dans mon Mémoire
imprimé dans le Journal de physique d'octo-
bre i8n. Ces changements datent de si loin, et
l'on s'en est servi si généralement en Allemagne,
que j'ai cru devoir en faire usage.
Ainsi j'emploie le mot tPO~MM~ au lieu
du mot tungstène, parce que ce dernier est le
nom suédois de la chaux wolframiatée, et veut
dire une pierre pesante ce qui est une mauvaise
étymologie pour le nom d'une substance métal-
lique. Wolframium a bien aussi une racine go-
thique, mais il est devenu presque sans signifi-
cation. L'expression de stihium ayant déjà été ad-
mise par Guyton, c'est un nouveau motifpour moi
de la conserver. J'admets le nomde<<Ht&ï&~M,
et je ne me sers point de celui de columbium,y
parce que le corps que Hatchette a décrit sous ce
dernier nom n'est point du tantale, bien qu'il en
contienne l'oxide de tantale ne donne point
de verre bleu avec le sel microcosmique et ne
chasse point par la voie humide l'acide
car-
bonique des carbonates, comme l'oxide de co-
lumbium. Je dis M~~MM~, et non pas F?MNt-
ganesium, parce que ce dernier nom est trop
sujet à être confondu avec magnesium, qui est
le radical de la terre du même nom. D~illeurs,
commeime on a prouve
prouvé que le mot manganium
mangamum dé-<M-
rive du mot grec ~~M~ j'ai cru qu'il valait
mieux changer le nom de manganèse que d'ap.
peler, avec M. Davy, le radical de la magnésie,
~MacgTH'M~. Depuis la première découverte de
la glucine les Allemands changèrent son nom
en &s~Mï, et se fondèrent sur ce que le plomb
et l'yttria donnent des sels également doux on
peut encore citer aujourd'hui les sels formés par
l'oxidule de cerium. Comme cette observation
est exacte, et que le nom &~y~ est aussi an-
cien que celui de glucine,j'ai cru devoir en faire
usage dans la nomenclature latine. On s'est
sprvi dans la nomenclaturefrançaise, pour dési-
gner les alcalis purs des mêmes noms que pour
lesalcails du commerce.De là des inconvénients,
lorsqu'on est obligé déparier de ces diverses sub-
stances alcalines. De plus, le mot potasse, qui
dérive d'un mot allemand et suédois, lequel vent
dire cendre en pot, ne se laisse pointlatinisersans
trop de violence. C'est pourquoi les db)jmistes
allemands ont été conduits à remplacer le mot
potasse pure par celuide kali, et le mot de soude
pure par celui de natron, et par conséquent à
appeler kaliurn et natrium les radicaux des al-
caUsRxes. L'on fera bien, je crois, de les con-
server dans la nomenclature latine.
a* Les corps composé;.

A. Les oxides.

La nomenclature antiphlogistique originaire


ne donna point de principe de dénomination
pour les différents degrés d'oxidation d'un même
métal elle les distinguait seulement par l'addi-
tion de quelque caractère extérieur; par exem-
ple, oxidum plumbi semivitreum, litharge ox.
plumbi rubrum, minium. Ce défaut se fit bien-
tôt sentir, et M. Thomson chercha à y remédier
par une nouvelle méthode de dénomination. H
appela les différents oxides d'un même radical,
protoxide deutoxide, tritoxide et le dernier
peroxide. Cette méthodeest ingénieuse, et serait
excellentesi nous connaissions le vrai nombre
des oxides de chaque métal mais comme, pour un
grand nombre, nous n'avons connaissance que
de ceux qui se forment de préférence, et comme
l'expérience prouve que l'on découvre de temps
en temps des degrés tant6t inférieurs, tantôt in-
termédiaires aux degrés connus, cette méthode
entraînerait le plus grand inconvénient possible;
car l'on serait obligé quelquefois d'ôter à une
substance pour le transporter à une autre, le
nom qu'on aurait donné primitivement à la pre-
mière la confusion qui en naîtrait serait très-
grande < On a jusqu'ici nommé l'oxide jaune de
plomb, protoxide. M. Dulong a trouvé que le
plomb a un degré d'oxidation inférieur qui de-
vra nécessairementprendre le nom du protoxide
ce qui fera changer les noms des trois autres, et
le protoxide de 1818 sera le deutoxide de 1820.
C'est par cette raison que j'ai évité l'usage de cette
nomenclature dans les traductions de mes Mé-
moires, toutes les fois que cela a pu en. quelque
manière dépendre de moi.
Depuis que l'on a commencé calculer le
nombre d'atomes d'oxigène contenu dans les
oxides il semblerait que ce nombre peut donner
une base de dénomination plus solide mais l'in-
certitude de nos résultats dans ces recherches est
encore trop grande pour que nous ne courions
pas le danger de rencontrer les mêmes inconvé-
nients avec cette méthode.
Pour éviter ces difficultés, et pouvoir en même
temps conserverle principe de dénnidon de la no'
menclature, j'ai cherché dans les caractères chimi*
ques des oxides une base de nomenclature x~toms
sujette a changer, puisqu'elleest de nature à pou-
voir être facilementvérifiée par nos observations.
Nous trouvons parmiles corps oxidés, despxidea
qui, ou ne se combinent point avec d'autres, ou
ne se combinent que rarement, et alors avec des
afnnités extrêmement faibles et qui n'acquiè-
rent une affinité plus énergique qu'en absorbant
une nouvelle dose d'oxigène ce sont les pre-
miers oxides de plusieurs radicaux. tant électro'
nlusieurs radicaux, ël<
négatifs qu'électro-positi&. Ils sont composés, ou
d'un atome de radical et d'un atome d'oxigène
ou de deux du premier sur un du dernier. L'in-
fluence de la chaleur et des réactifs chinoMques,
en séparent souvent la moitié du radical en les
portant ami degré d'oxidationsupérieur. Je les ai
appelés ~M~<MM!Ob.On m'a reproché d'avoir em-
ployé la préposition latine au lieu de la prépo-
sition grecque, parce que oxidum est d'une ori-
gine grecque mais on se sert ordinairement,
t
dansla nomenclature, des particules~M& et super,
pour exprimer un défaut ou un excès de la sub-
stance au n6m de laquelle on attache la par-
ticule et il ne serait point conséquent de les
tirer alternativement de l'une ou de l'autre lan-
gue, et de dire hypoxidum et sub'sulfuretum
et comme c'est la langue latine qui est la racine
principale de notre nomenclature,il vaut mieux
se servir des prépositions latines.
Une seconde classe de corps oxidés est formée
par les oxides quipeuventsecombiner les uns avec
les autres, et que nous appelons des acides et des
bases. J'appelle cette classe o~~z et acida. Un
grand nombre de radicaux ont plus d'un degré
d'dxidaûon appartenant à cette classe. Notre
nomenclaturefondamentalen'avait distingué par
le nom que les diNérents degrés d'acidification.
On le fit en appelant, par exemple, celui des
ux oxidcs du soufre qui contient le plus de
deux
sona radical, acidum sulfurosum et celui qui
oui en
contient le moins, acidum sulfuricum,~t en em-
ployant la même méthode pour les acides des
autres radicaux. Or, cette même idée est appli-
cable, avec un grand avantage, aux différents
degrés de basificàtion': ainsi nous appelons, par
exempte, <M?K&<J~jrrio~tMM l'oxide de fer noir
et o~d!~J~7Tc~ Foxide rouge. L'avantage de
ces noms deviendra encore plus sensible dans la
nMnentdatcre~des sels.
Il y a certains radicaux qui ont jusqu'à trois
oiides appartenant à cette classe, tels que le
rhodium, FiridiuM, le phosphore. J'ai proposé,
pour l'oxide interimed~aire, la terminaison en
~Mt~ par exemple, oxidum rhodeum en con-
servant pour le premier !a terminaison en o~M~
d'abord parce que, d'après l'esprit de la langue,
elle indique une plus grande quantité du radi-
cal, et ensuite parce que cet oxide intermédiaire
paraît jouir de propriétés un peu différentes des
deux autres. Le célèbre chimiste qui a découvert
le troisième degré d'acidification du phosphore,
l'a appelé acide hypôphosphoreux. Le nom s'é*
carte de l'esprit de la nomenclature, qui est de
distinguerparuneterminaison, et non paspar une
préposition, les différents acides d'un radical
on peut même dire que la terminaison en, osum
dion dim
est en contre-sens avec la signification diminu-
IT.
tive de la particule ~po. Acide perptosphoreux
serait plus correct sous ce rapport. Je propose-
rais, dans la nomenclature latine, acidum phos-
phoreum pour l'acide en question.
Lorsqu'il n'y a qu'un seul degré d'oxidation
qui appartienne à cette classe, nous employons
de préférence la terminaisonen MM~t par exem-
ple, acidum carbonicum, oxidum plumbicum.
Quant aux alcalis et aux terres, je regarde comme
une pédanterie de vouloir substituer, par exem-
ple, oxidum calcicum à la chaux, oxidum by-
drogeaicum à l'eau, etc. et si on les trouve
dans les tables suivantes sous ces noms, c'est afin
de pouvoir réunir sous le nom commun d'oxidum
toutes les bases salifiables, puisque cela facilite
beaucoup l'usage de ces tables pour calculer les
quantités de différents sels que l'on veut décom-
poser ou produire lorsqu~on trouve ensemble
toutes les bases et tous les acides.
La troisième classe des corps oxides renferme
les oxides qui se sont combinés avec une telle dose
d'oxigëne qu'ils ont perdu, ou la totalité ou la
plus grande partie de leur affinité pour d'autres
oxides et qui,par conséquent, pour se combi-
ner avec la plupart des autres corps ont besoin
de perdre un certain excès d~oxigènc. Je les ai
appelés super-oxida. Tels sont les oxides au maxi-
mum de potassium de sodium, de barium, de
manganèse et cette classe augmentera proba-
Moment encore beaucoup par les dernières et
importantes découvertes de M. Thénard. Je con-
sidère encore comme appartenant à cette classe
les substances appelées par les chimistes mo-
dernes chlore, protoxide de chlore, iode, que
l'on trouvera dans les tables parmi les oxides
sous les noms de super-oxidum muriatosum et
muriaticum, super-oxidum iodicum noms qui
ne font que définir la manière dont l'ancienne
hypothèse envisage la nature de ces substances.

B. Combinaisons des corps COHt&M~tMM.

Lorsque deux corps combustibles se combi-


nent, ta* nomenclature antiphlogistiquetermine
le nom du principe électro-négatifpar ~M~(t),
et met celui du principe positif au génitif; par
exemple sulphuretum ferri, arsenietùm cobalti.
On fit une exception pour les substances gazéi-
forrnes en disant gaz hydrogène sulfuré, car-
buré, etc. J'ai cru ne point devoir imiter cette
distinction dans la nomenclaturedoutée me suis
servi, etj'ai par conséquent dit sulphuretumhy-
drogenii ( sulfure d'hydrogène), carburetum hy-
drogenii ( carbure d'hydrogène).
(t) On disait au commencementuretim; de là viennent
phosphore, arseniure, carbure. J'ai conservé carburetum,
puisq~on y est accoatMoé} mais j'ai dit arsenietam, sele-
&ietum eto. parce qae cela est plus court.
Cette nomenclature n'a point donné de noms
particuliers pour les différentes proportions dans
lesquelles les corps combustiblespeuvent se com-
biner. On peut bien y suppléer par les particules
sub et super; mais elles ne suffisent pas tou-
jours. Si le nombre des atomes était connu avec
une entière certitude, il donnerait une excellente
base de nomenclature en attendant, je me suis
1
servi d'une base conventionnelle. Pour la classe
des sulfures, qui est la mieux connue, j'ai donné
le nom de sulfure à la combinaison qui ren-
ferme les proportions de soufre et de métal qui
se trouvent dans les sels neutres formés par les
acides du soufre et le premier degré de basifica-
tion du métal, en y ajoutant ensuite, pour les
autres degrés, le nombre par lequel la substance
négative s'y trouve multipliée. Par exemple, le
suMure de fer au minimum, Fe S~ qui est pro-
portionnel à l'oxidum ferrosum, Fe, prend le
nom desutfuretum ferri; celui qui se forme lors-
qu'on précipite le sulfate d'oxide rouge par l'hy-
drosulfure d'ammoniaque Fe S?, je l'appelle ses-
qui-sulphuretum, et la pyrite jaune, Fe S4, bisul-
furetum, parce que, dans ces deux dernières, la
quantité du soufre est multipliée par ï et a. Il
est clair que Fon peut s'en servir pour les phos-
phoreta, arsenieta, selenieta, etc. 11 y a proba-
blement des sous-sulfures, des sous-arseniu-
res, etc. mais on ne les connaît point encore,
et la particule sub nous suffira donc probable-
ment pour les marquer si on vient à en découvrir.
C. ~~tn~o~~M~e~M'eM.c.
Lanomenclatureantiphlogistique n'avaitdonné
aucun principe de nomenclature pour les diffé-
rents sels que produisent les divers degrés d'oxi.
dation du même radical; on fit un substantif du
nom du radical de l'acide, et on y ajouta le nom
du radical de la base au génitif; par exemple,
sulphas terri? Pour exprimer le degré d'acidm-
cation du radical éJectro-négatif, on donna une
désinence différente à son nom, en le terminant
en <M, lorsque le nom de l'acide se terminait en
<CMt~, et en is, lorsqu'il était terminé par <MMM
par exemple, phosphas, phosphis. Pour le genre
de sels formés par le nouvel acide du phosphore.,
je proposerai, conformément à cela, la termi-
naison en &y, c'est-à'dire le nom de phosphes.
Ayant trouvé que les divers oxides d'un métal
avec le même acide donnent des sels différents, on
y ajouta, comme pour les oxides, quelques ça"
ractères physiques; par exemple, sulphas ferri
virhiis, Fe 8=*, et sulphas &rri ruber., Pc S~,
murias hydrargyri,Hg M, murias hydrargyri oxi-
genatus, Hg M', etc. Les auteurs allemands, qui
de bonne heure sentirent cette défectuosité de la
,vaasrr
nomenclature, appeterent,
appe~rent, dans les deuxdeux degrés
de basification des métaux, le premier oxidu-
lum, et le second oxidum et en conséquence,
ils dirent sulfas ferri oxidulati et oxidati. Cette
nomenclature précise, mais un peu longue, n'a
cependant pas été adoptée ni en France ni en
Angleterre. On a commencé à se servir d'une
autre nomenclature imaginée par M. Thomson,
et qui ne m'a point paru satisfaire, ni aux besoins
des chimistes ni m~ne aux plus légères préten-
tions des linguistes. Ayant appelé les divers oxides
proto et peroxide il imagina de mettre le nom-
bre avant le nom qui indique l'acide, et il en
forma par exemple, protosulphas, persulfas
ainsi il dit protosulphate of iron et persulphate
of iron. Dans l'esprit de la langue, que l'on ne
doit jamais oublier, les nombres se rapportent,
non à l'oxide mais à l'acide ainsi le mot per-
sulphas veut dire, d'après l'acception de la no-
menclature des oxides, la plus grande quantité
d'acide sulfurique avec laquelle une quantité don-
née de fer puisse se combiner ce qui cepen-
dant n'est pas ce que l'on veut dire. Pour expri-
mer les différentsdegrés de saturation d'un sel, il
met conformément à la nomenclature générale,
le mot sub avant le nom de l'acide, lorsqu'il y
a exce& de base, et super, lorsqu'il y a excès
d'acide. Dans la nomenclature de M. Thomson,
il y a des sub-protosulphates des sub-per-sul-
phates, jusqu'à des sub-bi-per-sulphates(i). Es-
pérons que des noms ainsi choisis contre la signi-
fication adoptée des mots dont ils sont composés,
et contre l'esprit des langues d*où ils sont em-
pruntes, ne seront jamais généralementadoptés.
Dans la nomenclature dont je me suis servi
pour les tables suivantes, j'ai fait les noms des
sels en substituant le nom du genre d'acide au
mot oxidum, du nom de l'oxide électro-posi-
tif ainsi j'ai appelé les sels qui nous ont servi
d'exemples plus haut, sulphas ferrosus et sul-
phas ferricus, murias hydrargyrosus et murias
hydrargyricus.
Pour exprimer les différents degrés de satura-
tion de l'acide avec la base, je me suis servi de
l'idée donnée par M. Wollaston, de marquer
le nombre par lequel l'acide se trouve multiplié
dans les survols, ce que j~ai étendu encore aux
multiples de la base dans les sous-sels. Je donne
le nom le plus simple à la combinaison regardée
comme neutre c'est-à-dire, par exemple, dans
les sulfates, les acétates, les oxalates, etc. à celle
où l'oxigène de Facide est trois fois celui de la
base dans les carbonates, à celle où il est deux
fois dans les phosphates, à celle où il est deux fois
et celui de la base, etc. Si, dans un sur-sel, la
base est combinée avec une fois et autant d'acide
(t) Thompson,Annales of philosophy, vol. X, p. ïg8.
que dans le sel neutre je mets sesqui avant le
nom de l'acide et si l'acide est doublé, tri-
ple etc. je le fais précéder de bi, tri, quadri, etc.
Par exemple, phosphas, sesquiphosphas et bi-
phosphas uaryticus de même, lorsque dans un
sous-sel la base se trouve multipliéepar i et 2,
3, 4 et 6, j'ajoute au nom de la base sesqui, bi,1
tri, quadri et se par exemple, phosphas sesqui-
calcicus, nitras biplumbieus, triplumbicus, se-
plumbicus.
M. Thomson vient de proposerde donner aux
sels, qui sont composés d'un atome de base et d'un
d'oxide, les noms que nous avons jusqu'ici don-
nés aux sels neutres. Cette innovation jetterait la
confusion dans la langue chimique.
Dans les combinaisons des oxides, qui ne jouis-
sent pas des caractères acides bien prononcés t
avec des bases salifiables, nous formons les noms
de la même manière que si l'oxide était un acide
plus fort ainsi j'ai dit silicias, stannas tellu-
ras, etc.
Je dois observer ici une petite inconséquence
que j'ai commise dans la nomenclature des sili-
cates, en donnant le nom de silicias aux combi-
l'
naisons où oxigène de la base est égal à celui
de la silice. L'analogie de la silice avec les acides
qui contiennent trois atomes doxigène, devrait
faire donner ces noms à celle où l'oxigène de la
silice est trois fois celui de la base. Il est évident
ue ces silicates sont les vrais silicates neutres,
que
et que les premiers sont des sels avec excès de
base puisque les alcalis, en décomposant un
silicate à l'aide de la chaleur, le ramènent tou-
jours au point où la silice et la base contiennent
d'égales quantités d'oxigène, sans le dépasser.
Cependant, comme l'étude des silicates appar-
tient principalement à la partie de la chimie qui
s'occupe de la minéralogie, et comme la nomen-
clature des nombreux degrés de saturation de la
silice devient beaucoup plus aisée par cette mé-
thode, j'ai cru devoir l'adopter. Elle a encore
l'avantage d'être en harmonie avec les chiffres des
formules minéralogiques que j'ai proposées, et
dont quelques minéralpgistes ont déjà commencé
à se servir.
Pour les combinaisons des acides entre eux,
on peut former leurs noms d'après lexnéme prin-
cipe que ceux des sels, puisque l'acide le plus
faible est toujours électro-positif, c'est-à-dire
base, par rapport au plus fort. Cependant,y,
comme leur nombre n'est que très-limité jus-
qu'ici, j'ai préféré conserver leurs noms d'acide,
et j'ai dit, par exemple, acidum sulphurico-ni-
trosum, acidum nitrico-nitrosum, acidum mu-
riatico'carbonicum, etc.
J'ai formé de la même manière les noms des
combinaisons de deux acides du même radical
par exemple, oxidum ferroso-ferricum, manga-
noso-manganicum, au lieu de ferras ferrosus et
manganas manganosus.
Le principe de la nomenclature est difficile-
ment applicable aux sels doubles, et en général
à tous les corps qui contiennent des atomes com-
posés du troisième et quatrième ordre. Les dé-
finitions deviennent alors trop longues pour pou-
voir encore servir de noms, et nous disons tou-
jours alun au lieu de sulfate d'alumine et de po-
tasse. C'est par la même raison qu'il faut changer
de principe de nomenclature pour la chimie or-
ganique et la chimie minéralogique, puisqu'elles
nous présentent un grand nombre de combinai-
sons qui nepeuvent être exprimées, d'aprèsle prin-
cipe dela nomenclaturegénérale, que par de lon<
gues phrases. Cette circonstance a été cause que
les minéralogistesont toujours témoigné de la ré-
pugnance à employerles noms chimiques, même
pour les substances où cela se fait avec avan-
tage, parce que, disent-ils, il faut changer de
nom toutes les fois que les idées chimiques vien-
nent à changer. Mais c'est au contraire là une
manière de les contraindre à ne changer que
très-rarement, et de les mettre à l'abri des ca-
prices des auteurs qui aimeront à faire des inno*
vations inutiles. Je crois même qu'il serait pos-
sible d'imaginer une nomenclature scientifique
qui ne s'écarterait que peu de celle qui est actuel-
lement adoptée en chimie pour les sels doubles
et triples, et en même temps pour la minéra-
logie entière. Mais cela ne peut être que le tra-
vail d'une société de plusieurs savants, réunis, qui
conviendraientde se servir constamment de cette
nomenclaturedans leurs écrits par ce moyen,
les lecteurs s'y accoutumeraient insensiblement.
Cette entreprise rendrait un grand service à la
science.
Dans les tables suivantes j'ai donné quelques
exemples de sels doubles pour lesquels j'ai
formé des noms en réunissant ceux des bases par
exemple, tartraskalico-stibicus( tartre émétique),
murias ammonico-ferrosus(sel ammoniac mar-
tial). Ils ont pour la plupart été formés pour ra-
sage de la pharmacopée. Pour les sels doubles à
deux acides, j'ai combinélesnoms des deux acides
par exemple, jBuo-boras.nuo-silicias.
Les combinaisons de l'eau appartiennent en-
core à cette classe. Elles sont de trois espèces
différentes i" avec les bases, a" avec les acides,
et 3" avec les sels.
M. Proust, à qui la chimie doit la découverte
importante de la première de ces espèces de
combinaisons, les appela des hydrates, en for-
mant, d'après l'esprit de la nomenclature le
nom hydras d'une manière analogue à sulfas, ni-
tras, etc. On découvrit bientôt après que l'eau se
combine aussi avec des acides, et l'on appela ces
combinaisonsacides hydratés, hydrates d'acides.
Cependant, comme l'expérience
Cenendant. F expérience a prouvé
Drouv~ main-
tenant que l'oxide de l'hydrogène se combine
avec lesacidesde la même manière que les oxides
de potassium ou de fer, mais en neutralisant in-
finiment moins leurs qualités acides, il faut con-
sidérer l'eau comme y jouant le rôle de corps
électro positif, c'est-à-dire comme base, et for-
mer le nom d'après cette idée. Il faut donc dire~d,
par exemple, sulfas hydricus pour l'acide sulfu- t
rique concentré murias hydricus pour le gaz
acide muriatique acetas hydricus pour l'acide
acétique cristallisé, etc. C'est par cette raison
que dans les tables on ne trouve sous les noms
des acides que le poids des acides anhydres
pour les acides combinés avec l'eau, on les cher-
chera parmi les sels formés par chaque acide.
La M'oisième classe renfermeles sels combinés
avec l'eau, ou ce que l'on a appelée l'eau de cristal-
lisation. Je n'ai point proposé de nom particulier
pour cette singulière combinaison qui distingue
i'oxide d'hydrogène de tous les autres oxides. On
Tne doitcependant point confondreavec celle-ci des
sels doubles où l'eau, tout comme un autre corps
oxide, joue tantôt le rôle d'acide, tantôt le rôle
de base. Ainsi, par exemple, la crème de tartre
est décidément un sel double composé d'un
atome de tartrate d'eau et d'un de tartrate de r
potasse, parce qu'on n'en peut point éloigner
l'eau sans y substituer une autre base. Dans les [
tables, je l'ai cependant nommé bitartras kali-
cuscumaqua, parce que les sels doublesïl'ytrou-
vèrent point de place et parce qu'il était es-
sentiel de ne point Fy omettre. Le carbonate de
cuivre bleu, la magoesia alba e tc. sont des sels
doubles composés de carbonate et d'hydrate. J'ai
hasardé de les appeler hydro-carbonates d'une
manière analogue aux autres sels doubles à deux
acides.
D. Les C<W~MM!~<MM <& corps non oxidés avec des O~CM~M.

ÏI me reste à dire encore quelques mots sur


la nomenclature d'une espèce de combinaisons
jusqu'ici trop peu examinée celle où un corps
combustible se combine avec des corps o~xidés
par exemple, les combinaisons du soufre, du
sulfure d'hydrogène, du sulfure de carbone avec
des bases salifiables. Dans ces combinaisons,c'est
toujours le corps non oxidé qui est négatif, c'est.
à-dire qui joue le rôle d'acide, puisqu'il parait
que si le contraire tendait à avoir lieu, l'oxide
électro-négatifserait nécessairement réduit, au
moins en partie par le corps électro-positifnon
oxidé. Pour distinguer ces combinaisonsde celles
où le corps électro-positifn'est point oxi<i< j'ai
terminé le nom du radical de la même manière
que dans les sels. Ainsi, par exemple j~ai dit
sulfuretum kalii, lorsque le potassium y est en
état métallique,
état métaHique, et sulfuretum
suïfuretum kalicum,
ka!icum,lorsque
lors
est oxidé et forme la potasse.
Quand le corps électro-négatif est composé
de deux corpsnon oxidés la nomenclature com-
bine le nom de ces derniers en commençant par
le moins électro-négatif par exemple hydro-
sulfuretum, hydroselenietum, carbosulfuretum.
Je n'ai pas cru devoir terminer le nom com-
IJ
biné des deux corps étectro-négatifsde la même
manière que si ces corps étaient oxidés. Le prin- ¡,

cipe de la nomenclature étant que le nom sera


une dénnition concise, ce serait une fausse dé-
finition que d'appeler, comme on a dernière- t
ment proposé de le faire, hydrosulfate, une hy- j
drosulfure, parce que l'acception de la termi-
naison en ate, indique non-seulementl'état oxidé,
mais encore la présence d'un acide en icum. On
l'a fait pour rapprocher la nouvelle explication r,
de la nature des muriates, appelés hydrochio-
rates de celle des hydrosulfures mais on ferait
mieux de changer ce nom en hydrochlorures,
par la double raison que ce dernier nom est d'ac-
cord avec l'esprit de la nomenclature et qu'il
est plus facile de changer des noms nouvelle-
ment proposés, que ceux qui ont été déjà long-
temps adoptés dans la science.
Au premier coup-d'œil on pourrait croire
qu'en fait de nomenclaturejtl sufÏit de s'entendre,
et ce!a est indubitablement ~rai pour toute es-
pèce de mot pris au hasafd mais il n'en est pas
de ~m~ pour un système de- dénominationsba-
sées ~r wa prMcipe scienijt&qa~, dont les avan-
tages ~<Mtt par ~tM e~dèeemeat anéantïs dès
<pi~ yoa se peMMttpa de s~cartef d'à principe.
La p~ïSMMt <t consé~ence dan& les ïKMns,
conianiMMcf~eat~oup eoasepvef la precisioit
et i~ eonse~ttenee daas tes idées la confusion
dans les tm~ ne manquera po~ d'en jeter aupst
dan~Ies autres'.

ÏÏ. SUR RA MANIÈRE DE SE SERVIR


DES TABLES.

Dans les opérations chimiques, il est presque


toujours nécessairede calculer les quantités rela-
tives des- corps qu'il faut employer pour pro-
duire FefÏet qu'on se propose d'obtenir. Ces cal-
culs ne sont pas dimciles on n'a besoin, pour
les faire, que des poids des corps élémentaires
mais comme ils exigent beaucoup de temps, Fon
a cru devoir présenter dans ces tables rénuméra-
tion- alphabétique des corps avec le poids de
leurs atomes. Auprès du nom de chaque sub-
stance, on trouve dans la première colonne une
formule chimique qui exprime le nombre d'à-
tomes simples et composés contenus dans cette
substance la seconde colonne fait voir le poids
ait voir
ta
de l'atome, et les trois suivantes la compositioa
en centièmes. La colonne qui contient les bases
salinables et les corps combustibles, c'est-à-dire
le corps électro-positif de la combinaison, est
marquée par -t- E celle qui contient le corps
électro-positif,par exemple, l'acidedansles sels,
l'oxigène dans les oxides, le soufre dans les sul-

&res, etc., est marquée par E la dernière co-
lonne est destinée à marquer le poids de l'eau
lorsqu'une combinaison en contient. J'ai eu
soin de n'omettre aucune des combinaisons dont
l'eau fait partie, toutes les fois que la propor-
tion des principes en était bien connue. Sous
un grand nombrede substances,j'ai placé le poids
de et d'un atome; la raison en est simple
si, par exemple, il faut décomposer un sel
qui contient deux atomes d'acide par un qui
en contient trois, il est clair que les poids re-
latifs de ces sels doivent être entre eux comme
le poids de l'atome du premier est
aux deux tiers
du poids de l'atome du dernier. Comme, dans
plusieurs combinaisons, il entre 2,3, 4 5, 6
atomes d'une substance, on trouve aussi le poids
de ces multiples de l'atome & tous les endroits
où il m'a paru que cette addition présente quelque
avantage.
Je vais à présent expliquer par quelques exem-
ples la manière de se servir de ces tables. Sup-
posons que nous voulions produire de l'acétate
potasse par la
de potasse décomposition du sul-
ta double décompostttoû
fate de potasse et de l'acétate de plodb, et que
nous opérions sur a5 p. de sulfate, il s'agit de
savoir la quantité d'acétate de plomb cristallisé*
qu'il faut pour les décomposer, et la quantité
d'acétate de potasse qui en résulte, Nous corn"
mençons par chercher le poids de l'atome du
sulfate de potasse ( sulfas kalicus ) dans la table,
ce poids est a 182.15 nous cherchons ensuite ce-
lui de l'acétate de plomb ( acetas plumbicus cum
aqua), qui est ~75o.84. Or/le premier est an
dernier comme les a5 p. du sulfate de potasse
sont a la quantité d'acétate de plomb que nous
cherchons ce qui se trouve par la simple règle
de trois 2t82.t5 ~5o.2~.s=s~ :3. Main-
tenant, pour trouver la quantité d'acétate de
potasse obtenu, nous cherchons (à Facétaska-
licus) le poids de son atome, ~6'oy il est
évident que le poids de l'atome de sulfate de po-
tasse est à celui de l'atome de l'acétate comme
a5 est au nombre que nous cherchons, c'est-à-
dire 2182. r5 2~.62.07 e=& a5 28. sï, qui est le
poids de l'acétate de potasse obtenu.
Dans l'exemple précédent,nous nous sommes
servis de deux sels dont les bases contiennent un
nombre égal d'atomes d'oxigène et par consé-
quent sont combinées avec un égal nombre d'a-
tomes de l'acide mais tl y a des sels qui ne con-
tiennent qu'un atome d'acide, et il y en a d'au-
tres. quï
très en cpnttejane~t
qui en
en~ c.o,atienne~t, trp~.
contiennent troïsk. L&. fQr~.ule
La.
trcus~. La., fpcmLule chi-
ntique sert à indjquerle nombrede~ptnes, tant
de l'oxi~ënedans la,base que de celui des~foc~es
de l'acide dans le sel et j~tâc~de les ramener
tous à revivaient de~ sels, qpi cont~en~e~ deux
atomes d'o~igène d-~ns la b~e, etp~' ccn~quent
deux atomes~d'acide, en marquant poulies sel~
à un a~ome djacide, le poids de deux~ atome~ de
sel et pour ceux qui, e~ contjLenne~t, trpïs
celui des d'un atome du sel, coBaine je, ~ens
de le dire plus haut.
Supposons maintenant que nous voulons dé-
composer 5op. de sulfate d~alumine neu~rp par
de l'acétate de plomb cristallise, et que nous en
etRDioyonsdes quantités qm sont dans ~.rap-
port du poids de leuM.a~omes,, la troisième ,par<
tte dusulfated'alumme restera en excès, parce
que l'alumine contient trois atomes (Tcx~ène,,
et que les sels formés par €~0 contiennent par
conséquent trois atomes d'acide, tl faut donp
pour calculer les quantités relat~vesdesdeux.seï~,
prendre du poids d~ l'atome du sntfate d'aln-
Rnne. Nous chercherons en conséquence le sul-
fas alummicus dans les tables, et ~nous y t~puve-
rons que de son atome pèsent i~3o.53. Notre
calcul sera donc i4~P'~ 475o.8p= 5o i6:a5
c'est-à-dire que ce dernier nombre sera la quan*:
tité, qu'il faudra de l'acétate de plom~cristaU~s~.
S'il fallait déçpmppser.un poids don~e, par
sûîfate de
ad sulfate
exempte, i~d
exemple, l oxide rouge de fer ( sui-
~e Toxine sul-
fas ferricus)
ferricus ) avecdusuccinate
avec du succinate d'ammoniaque,
d'aïnntoniaque,
t
comme ce ferait le cas où l'un des sels contien-
drait trois atomes d'acide tandis que l'autre
n'en contiendrait qu'un seul, on prendrait un
atome 'du premier et trois du dernier. C'est par
une telle raison que la table indique 'le poids de
trois atontes des sels qui ne contiennent qu'un
atome décide.
On peut considérer comme une rëgte'générale
pour le calcul de la décomposition mutuelle des
sels q<ie les deux premiers termes du calcul
doivent être composés dé poids qui correspon-
dent à un nombre égal d'atomes de chaque acide.
Il faut cependantobserver que les arsetuates, les
phosphates et les chromatés font une exception,
en ce qu'an atome de leurs acides est équivalent
à deux atomes des autres acides.
Lorsqu'il s'agit dé décomposerun sel par un
acide le calcul est le même. La plupart des
acides que nous employonsëtan~ des acides com-
binés avec l'eau, on peut les considérer comme
des sels à base d'eau, et la décompositionqu'ils
produisent rentre parfaitement dans la classe
des doubles décompositionsdont je viens de don-
ner des exemples. Si, par exemple, no~s sup-
posons qu'on veuille décomposer ~o d'oxalate
de plomb par de l'acide sulmriqué, pour en re-
tirer l'acide oxalique, nous cherchons le poids de
ï8a SUR LA THEORIE
l'atome d'oxalate de plomb == 36~.
36c~.5. La for-
mule Pb 0'
0~ fait voir qu'il contient deux
d atomes
1_1
donc, pour le remplacer, deux
d'acide il fautl1li_1_-
atomes d'acide sulfurique. Nous cherchons à
sulphas hydricus le poids de deux atomes, qui
est !327.a. Or, 36<)2.5 laay.a cas 40 i3.3. En
cherchant dans la table le poids de deux atomes
d'acide oxalique cristallisé ( oxalas hydricus cum
aqua) nous ie trouvons ï 5~8.16. Or, comme
le poids de l'atome d'oxalate de plomb est à ce-
lui de deux atomes d'acide oxalique cristallisé
4o est au nombre cherché, c'est-à-dire 36oa.5
t578.t6 =a ~o ïy.i. Or donc, ~o p. d'oxalate
de plomb donneront ly.t p. d'acide oxalique
cristallisé.
Ce ne sont pas seulement les décompositions
doubles, mais encore toutes les compositions et
décompositions qui se calculent avec une égale
facilité au moyen de ces tables; et il ne faut
que des connaissancesgénérales en chimie pour
trouver la manière de disposer son calcul, puis-
que la formule chimique indique toujours le nom-
bre d'atomescontenusdans le corps qui doit être
composé ou décomposé. J'ajouterai encore quel-
ques exemples pour guider les commençants.
Nous voulons précipiter le cuivre de ~o p.
de sulfate de cuivre cristallisé par le fer métal-
lique il s'agit de savoir le poids du fer qui se
dissoudra pour le précipiter. Or, le sulfate de
cuivre contient un ~atome ce cuivre U iaut
donc aussi un atome de fer pour le remplacer.
Mais le poids du sulfate est au poids du. fer dans
le même rapport que ~o au nombre que nous
voulons trouver. Cherchons donc le poids de
l'atome du sulphas cupricus cum aqua, 3ï26.38,
et celui de fer, 6~8.43, nous obtiendrons cette
proportion 3xa6.38: 678.43 <== 40 8.68.
On veut produire du sublimécorrosifen em-
ployant ï2 p. de mercure il s'agit de savoir
la quantité des divers matériaux qui doivent être
employés, et le poids du produit qui en résul-
tera. Pour cette opération, il faut convertir le
mercure en sulfate d'oxide rouge de mercure,
et décomposer ce dernier en le sublimant avec
du muriate de soude. Or, le mercure absorbe
deux atomes d'oxigène pour devenir oxide rouge
( Hg ) et en réduisant l'acide sulfurique en acide
sulfureux, il faut, pour oxider un atome de mer-
cure, deux atomes d'acide sulfurique et deux
autres atomes pour neutraliser l'oxide obtenu,
c'est-à-dire en tout quatre atomes. Comme l'a-
cide que l'on doit employer est l'acide combiné
avec de l'eau, on cherche au sulphas hydricus le
poids de ces atomes. Or, le poids de l'atome de
mercure est à celui de quatre atomes d'acide sul-
furique concentré, comme douze est à la quan-
tité d'acide qu'il faut employer, c'est à dire
253i.6 2~54.4 =s i~ n.63. Le poids de Fa-
pMrc'ore est à celui
tome de mercure !ïae
4e l'atome dtjt sul.
ce)m de a
fate de Foxide (s~lphas hydrargync~s),cotnme
poids du mercure employé e&t aupoi~s ~u sulfate
obtenu, c'e8t-a~M~53<.6 ~33.Qac==:i2 ~.7.
Pourde&ynunerla quantité du ipuri~te de spn<}e
nécessaire pour la décomposition du %t))faie de
mercure, on peut ~gate~nt dire un atome de
mercure est à un atome de n~riate de 60H~e,t
comme 12, c~est-à-~re~epoid~t~Mercure em-
ployé, est au nombre cherché; ou bien un atome de
sulfate de mercure, est un atome dtï9unate de
soude,coïamet~e~t'à-direjepo~ dusulfate
de mercure obtenu, est au nombre que nous cher-
thons leresuItatdesdcuxn~thodMsera Je même,
Nous nous servironsici de la première. Or, ayant

calcul sera 2.53t.6: t46y.ï4 'a


trouvé le poids de murias na~ricw 4~7' < 4 < ootre
6.o5. La
quantité du sublimé corrosifpeut également être
trouvée de plusieurs manières mais la plus
simple est de dH'e qu'un atome de mercure est
un de muriate de ïnercure oxidé (tnurias hydrar-
gyricus == 3~t6.~ ), comme douze est au nombre
cherché, c'est-~ire253t,6 34~~ 9 =~ ta ï6~
d'où il s'ensuit que is p. de mercure donneront
y 6. a p. de sublimé corrosif,
Il s'agit de savo~ coxnbien de vitriol de fer il
faut employer pour précipiter 60 p. d~ de s~
dissolution. Un atome d'oxide d~or contient trois
atomes d'OTugëne. Un atome. de sulfate. de fer
«mdalé ( satphaa~ëfrosue ) qai contient un atome
d'oxtdu~e de fer (oxidmn ferrosum), absorbe un
atome d*o~dgene, en convertissant l'o~dole en
oxide or donc il faut trois atomes de sulfate de
fer oxtduté pour réduire un atome d'or; d'où il
6'ensuit que le poids d'un atome d'or, a~M.o,t
<est <cetut de trois atomes du sulfate ( sulfas
&rrosus cum aqua ), ïo3oo. ï4 comme 60 au
nombre cherché c'est-à-dire a586.o io3oa.t~
cs9 60 ~5o,o8.
Un sel neutre dont la base est inconnue, ou
composée d'un mélange de plusieurs bases dans
un rapport inconnu, est décomposépar un acide
plus ibrt, de manière à donner avec cet acide
un sel neutre. Il s'agit de connattre la quantité
d'acide qui vient d'être déplacé par exemple,
un nuatc anhydre est décomposé par l'acide sul-
furique de manière à donner un sulfate neutre
anhydre, Nous avons déterminé le poids du fluate,
et en déterminant celui du sulfate, aoas le trou~
vo&s plus pesant de ï8. Or, comme le poids de
la base est le même, et comme l'àeide nuorique
a été remplacé par un égal nombre di*atomes
d'acide sulfurique,la différence n'est due q~ la
différence des poids des acides, Il est évident que
la différence entre les poids des atomes des deux
acides est au poids de l'atome de l'acide Sao-
nqoe comme t8 est à la quantité d'acide fluo-
notie contenue dans le sel examiné. Or~ un
atome diacide sulfurique pèsea=s5oï.t6, et un
atome d'acide auoriques= 2~5.o3. La différence
est aa6.ï3. Notre calcul sera donc aa6.t3
ay~.o3 <== 18:21.8~. Notre fluate est donc
com-
posé de st.89 centièmes d'acide et de 78. tt
centièmes de base.
Si l'on veut calculer la composition d'un mu-
riàte d'après la nouvelle théorie de sa constitu-
tion, on n'a qu'à prendre le poids de l'atome du
métal au lieu de son oxide et le poids des atomes
de superoxidummuriatosum ( le chlore ) au lieu
de celui des atomes d'acide muriatique.
Tous ces calculs, fort simples, ne sont que
des proportions. On se sert généralement en
Angleterre, pour arriver au même but, lors-
qu'on n'a pas besoin d'une extrême précision,
d'une échelle logarithmique faite en buis, et qui,
presque dans un clin-d'œil, donne le résultat du
calcul. M. Wollaston eut le premier l'idée de
se servir de cette échelle pour les calculs chimi..
ques, et tous les chimistes connaissent l'heureux
emploi qu'il en a fait dans son ingénieuse échelle
des équivalents chimiques, qui se trouve pro-
bablement dans tous les laboratoires. Mais cette
échelle ne peut comprendre qu'an petit nombre
de substances, qui encore doivent être des équi-
valents de manière que lorsque, par exemple,
un métal a deux oxides salifiables on ne peut
trouver sur l'échelle que les sels de l'un des deux.
DM PROPORTIONS CHIMIQUES. tS~
ï~usagede
tgede l'écheUe fort com-
PëcheUe logarithmiqueest fbrtcom-
III de déterminer
mode toutes les fois qu'il s'agit r.. v

les quantités à employer dans des préparations


chimiques, où l'on ne pèse pas des milligrammes,
et je m'en sers constamment dans mon labora-
toire. Voici comment je m'y prends. Je cherche
dans les tables les nombres qui doivent servir de
base à mon calcul. Or, ces nombres étant com..
posés pour la plupart de six chiffres j'en re-
cette les trois derniers, en augmentant d'une
unité le dernier de ceux qui restent, au cas que
le premier des chiffresrejetés surpasse 5 comme
on fait ordinairement dans le calcul décimal. J'ai
muni mon échelle d'un index mobile par lequel je
marque le premier nombre sur l'échelle pendant
que je cherche l'autre c'est un expédient qui
est nécessaire, surtout quand on n'a pas encore
pris l'habitude de se servir de l'instrument.
Supposons maintenant que nous voulions faire,
à l'aide de l'échelle, les calculs que nous avons
exposés tout-à-rheure en parlant de la prépara-
tion du sublimé corrosif. Nous marquons donc
avec l'index, sur la règle supérieure de l'instru-
ment, le poids de l'atome de mercure, qui est
&53, et nous cherchons le nombre ïa (quantité
de mercure qui doit être employée ) sur la règle
inférieure, en levant la règle jusqu'à ce que 12
soit exactement au-dessous de a53. Voici ce que
ce seul trait nous apprend
Au-dessous du poids atomo dacide
pofida de q~t~B atomes
sulfurioue concentré ~A5. sur
sulfurique sûr la règle
rec supé-
rieure, on trouve sur la règle inférieure n.63
pour la quantité diacide qu'il faut employer.
Sous le poids d'un atome d6 sulïate 'de mer-
cure, 3~3, oh trouve ï~,3 pour là quantité de
sulfate obtetm.
Sous le poids d'un atomh de muriate Aè soude,
1~7 ) on trouve 6.~5 pour la quantité qu'il en
faut employer. 1

Sous le poids d'un atome de muriate de mer-


cure oxidé, 3~2 on trouve i6.& pour la quantité
que l'on en doit obtenir.
Sous le poids de deux atomes d'oxigène, 200,
on trouve o.o~Q pour la quantité d'oxigène ab-
sorbé par le mercure.
Sous le poids de deux atomes d'acidé ïhuria-
tique, 62.5, on trouve 3.s5 pour la quantité
d'acide muriatique contenu dans le sublimé cor-
rosif.
Sous le poids de deux atomes d'acide sulfu-
reux, 80, on trouve 3.8 pour la quantité d'acide
sulfureux dégagé dans l'expérience.
Sous le poids d'un atome de sulfate de soude,
178, on trouve 8.4~ pour la quantité de sulfate
de soude obtenu dans l'opération.
Sous le poids d'un atome de soude, 78, on
troove 3.7 pour 1% quantité de soude dans le sul-
f~ d~ sou~e obtenu.
Sou~ le, poids 4e deux atomes d'acide sulfu-
riqu~ anhy~Be, tpOt on trouve 4.7 5.pour.la~quan-
tité d'acide, snIMque combinée., d~abordt avec
Foxide de mercure, et ensuite avec la soude.
Tous ces résultats seront trouvés au bout de
deux minutes, et sans qu'on ait à craindre d~a-
voir fait une erreur de chiffres, tandis qu'ea les
calculant de la manière ordinaire il faudrait an
moins un quart d'heure pour un homme habitué
à calculer, et qui aurait pu encore commettre
des fautes. Je ne parle pas des calculs qui se font
par les logarithmes, dont les chimistes prati-
ciens ne se serviront probablement que rare-
ment, et qui d'ailleurs demandent aussi beau-
coup plus de temps que l'usage de l'échelle.
Il est clair qu'il faut se convaincre que l'é-
chelle dont on se sert est exacte, et encore ne
doit-elle pas avoir les divisions trop serrées. La
longueur de deux pieds m'a paru la plus conve-
nable on peut alors fort bien distinguer ~us-:
qu'à quatre chiffres.
M. Wollaston a imaginé une nouvelle échelle
logarithmique destinée principalement à l'usage
des chimistes cette échelle a la longueur de
onze pouces anglais mais les deux côtés sont
une échelle continue. Ce n'est pas ici la place
de
IQO SUR LA THÉOMB, etc.
décrire in~meu~e dont M. Wollaston
<~cr)v& la manièreingénieuse Wollasi
a surmonté toutes les difficultés qui, au premier
abord, paraissaientinséparables d'unetelle cons-
truction il me suffit d'indiquer cette échelle
comme la plus commode pour la chimie.
TABLES ALPHABÉTIQUES

Qui montrent le poids de l'atome de la plupart


des substances inorganiques, ainsi que leur
compositton en centièmes.
Noms. Formules.
de atome. ~E.E·
"i" -R
` E· Eeu.

kETAS atamimctM. Ai A~ a565.68 a5.o< ~4.96


t7to.~
ammonicus.. NH<!A
856.56 a5.t5 ~.85
'?t3.t&
claqua.. NHCA.+Aq. 969.83 66. n.68J r
2 '939~6
3 ~9<9
.rgentic.A~ 2 4,85.45, ~g 3.~ 1

auriez. Au 47~ g~ Î

3t3§.6
auroMS.ÀaA
aur0808. Au A ~t
~~t
6~0~
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o. ,~go
a

a
baryticM. Ba A' 3.96.: 59.88
,ti8 ~o.~
beryUic~BeA!
beryllicus. Be A3 2885'9
~885.9 33.36 66.64
'9~3.9
Msm.tic. Bi~ 3~56.. 6o.6s 39.88
cadmicus.CdA' &8~8 55.4. 4~5~
calcic~ C.A' ,994.3 35.~
cericas.C.A~ 337..8 4.~ 5~3
a&48.5
cerosua.C<A'
chroma.. ChA~
~6 5~~
~7.0 3~
'95ï.3
coMaticue. C.A~ a~o.~ 49.~ 57.7$
cupr:cM.C.A' ~3.6
cam~u&C.A'+.Aq. ~1.9
tric.pncu.c.a.C~+6Aq. 4936.0
43.60
39.65
6o..5
5. g..6
56.4.

~5.98 ~.77
A
F.rmntM. dePI,oLids -)-K.
+- E. -E.E. E~. 3 Poids' \t~¡
Nom..
Noms. ~'ormllles.
a orne.
iS3a.S 58.17 4'.83

Eau.
Jj
N.nM.
Noms.
~AcETAsplambicM.
PbA*
Fonn~
Formules.
detatotne.-E.E.
~E.
P.:<!< +- E. Ea.
Eau.
AcKTASCupro:us..CuA ~oyt.a 68.5o 3t.5o
j cumaqu~ PbA'+6A~. 4750.8 58.?t ~6.99 '4.3o
~97'~ a tripIumbicM.. Pb~A' 96~9.2 86.71 :J
t3.sg
ferricus. FcA~ ~9~ 33.~3 66.~8 9 :ep!umbicM.. Pb~A 90~1 9~.88 y.ja
'9~~ rhodicM. R A~ 3723.5 48.35 5t.65
ferrosus. FcA*2 a~o.6 40.65 59.35 ~~g~
HgA'
hy<Ïrargyr:cus. 4ot3.8 68.o5 3t.95 rhodosM. ÂA a~M 7~39 a8,6~
hydrargyrosus.~8 A 3~72.7 8o.4t 19.59
~454 3 67~3.6
9~ stannicM. StA< 4435.it 4a.t8 5~
A+Aq. 754.4 84.98 i5.ot St A*
hydricus stannoeas. 9969.8 56.58 43.4~
(gr.sp.t.o63)~ sdbtctM. SbA~ 3836.3 49.86 5o.~
tr;hydricas.3Aq. ~5.36 ~55~

.j~
980.9 34.6~
(gr.sp.t.o79t)~_ 8tronticus.SrA' 25?6.8 $0.24 49.76
katc:cus s ~'9~ 5a.o8 tel!uricM. TeA' ~988.7 43.98 56.M
LA*
Mucus. 1737.87 s6.aa 73.78 t:tan!ca<
magnesicM..Mg~ ï798'9 ~'7" 7~ aran:cus.UA~ 5370.3 64.~ 35.8t r
mangan:cus.. MnA~ ~9~.00 34.4? 65.53 ggg.
'956.7 uranosus. U~ 4629.! ~.3o ~.yo
maogauosus..MnA' aï93.8 41.55 58.45 ytn-icus.YA* M87.3 43.94 56.o6
catricus ~A' ao64.o 37.88 6a.ia zincicas Zn A' ~~88.7 43.98 56.oa
cumaquâ.+'Aq. 34~3.2 aa.83 37.46 39.?t zirconicM.
Mecot:cus.KiA' M~.? 4~9 ~t Ac!DUMacettcum.H<iC~=A 64ï.~ €=~7.00 €==46.79 H==6.at
pai!.d!c~ ~A' ~889.7 55.6. 44.38
pht!nicu. ~97.~ ~7 47.53 ~3.36 j
:1
pkUnoso:
p PtA ï956.35 67.13 3~.77 ~6~
t 39~.70 aMenicicam..As+50==As ~40.77 65.3o 34.70
3 5869.o5 a88<.54
Noms. Formules.j.~me.
Formukt. de
Poids
l'atome.
-4-E. E. Eau. Nom.. Fonnutet.. l'atome.. +
Formule..dePo'~ -t-E.
E. –E.
E. R~u.
Eau.
ActOMt Ls~
arseoïcicam 43M.3t Suoricum.F* 55o.o6
ctDUM
L4 5763.08 F~ 8~5.09 5o.~
aMenicoaum..àa-t<30=As ï~o. ~5.89 ~.t8 F< ttoo.ts ~0.8~F 5o.~9
L~ a48t.54 atio.b<n'acîcam.
FB 54~.68B= ~,5t F ==5o.~
37M.3t auo~iltctcum.
F~Si* 9017.93St'=5g.ttF~=~o.89
L~ 4963'o8 formicam. H'C*0~=F 463.98 C==3t.470==64.6?H==a.86
beMoicum.. K'~C~O~=B t5o9.55 €=74~ 0=ï9.87 Hs=5.ay 9~7.86
B~ 3ot9.to F~ '39'.79
B~ 4&&8.65 F< t855.ya
B< 6838.ao ~Uicam< H<C<0~==& ?9t.78 €==57.08 0==37.89H=5.o3
boracicom.. BO*==B ~65 a5.83 74.~ G* jt583.55
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manganicus.. M)~F~ &8~8.~3 7t.o3 28.97. ao)mon!ctM.. MH~p 679.37 31.7; 68.29
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Mtncus Na)'' to56.87 73.92 26.08 argcnticus.. Ag 383t.oy 75.78 24.22
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palladicus.. t M' t88a.53 85.39 t4.6t t785.!9
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cuprictM. CuF' !9'9.z5 5ï.66 4~34 ~37.~3 {

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t78o.t5 ttannosus. SnF~ ~598.44 64.29 35.7t f
terrosus FeF~ 1806.~9 48.63 5~7 ~Mcas.SbF~ 33.4.69 67.88 4a.!a
hy<irargyricd8. Hg 3659.46 74.64 a5.36 aao3.t3
hydrargyrosus.HgF 3o95.53 85.ot 14.99 Contiens. SrF aa-~a.46 58.a5 4~75
a 6!9t.o6 te!!arictM. Te F' t934.3t 5a.o3 4~.97
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stMntîcus.Srl' 4~8.0 3o.6a 69.38 cumaqu&NH6Mo~-aAqaiM.3t toa6 84.54 5.3o
teUanca~~ Tè~ 3939.85 &S.55 ~g j!

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J
uranosua. T 6a8o.a6
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46.7~ auncua. AnMo~ 5476.4
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53.~9 46'71" a

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catricus. NaMo'
arum es.
FormutM. dl"

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3o.36
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66.3.
69.64
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p!~ic~P.Mo. 44.
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cencu.ëeMo~
C.Mo-a ~o5.ë6
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35.
11.58
64.99 pI~o~PtM.3 32o8.83

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69.46
55.9.
40.54

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cero~CeM.' 3~4 4~3 Sy.oy pMcus..PbM~ 458..6 60.86 39.i4

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chromosus.. ChMo~ 9~/
3694.04 ~7 09
7~.0~
rhodicus. Rh Mo~ 449~'S
~93.7
t
4o.oq 5û.Qt

y ~.69
cobald~s~CoMo. ~3~6 rh.d.Bus.RhMc .496.9 64;08 35.92

cupneu.CuM.. ~84.99
34.34
35.40
65.66
64.60 a 4~
cupr.su.CuiMo 49.85 5oa5 3 7490.7
'788..9
35<!6 38
stannieus Sn Mo< 545y.y8 34. ta 65.88
2
3 5'!6~.S'~ stannosus. Sn Mo' 3464.ï8 4~ ~'7~
sUbicus,S'bMo~
ferricu. FeMo~ 3668.83
~445.89
~~7 ?3.33

~.ndcus.SrMo~
t. 46o3.3
~'9
3o88..
4i.55

4~
58.43

ferro~F.M.~ ~.o3 3~7 67..3


Te Mo*
58.o8
teHancus.
hydrar~yricus.HgMo~
M
– Mo
hvdMfgyrosus. Hg
<~<:
45~5.a
35a8.4
aC..Q~
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i/î'!R
74'3C < f;/
09.04
s&a titanieus..
UtMUCUS.
uranteus.
t
UAîo!
s8oo.o5

6137.36
35.o4

56.i6
64.o6
t
~3.84
a
.o585.. ~9'~
~:c~
3
KMo' 39.68 6o.3~
u~n~UM.~ 5i4o.46 65..i 34.89
li~s.L~ ~973.43
~9.~ 79.74 y~a.YMo..798.74
~cua.Z~Mo'
35.91 64..9
~gn~ic~MgMo' ~3. ~.36 77.64
'rcomcu:.
~8oo.o5 35.94 64..G

maogamcas.. Mn Mo3 37ot.97 ~7.33 73.67


a~.<)8 flumin:cus. At M~ 4~97.~8 ï3.97 86.o3

r
.hB
No~. Fo j~) -t-B' )
Nom.. Formu~. -E. -E. Ea..
MucAsalumioicas.
ammonicM.. NH"Mti
3o6~.85
ï533.7& ~.oo 86.00 fcrncusFe
MucAscuprosas..
3
Mu~
6639.t3
4933.39 ~.83 8o.~
3
3
3o67.5a
46ot.~8
cumaqu& NH~MM-Aq.'64~.03 ~.oo 80.08 6.8!
Fe
ferrosus Ma*
hydrargyricus.HgMa*
~88.93
35t5.o~
5368.~4
94.99
5o.88
75.ot
49. M
t 3~.oH Hg Ma
hydrargyrosus. ~.t~ 66.6a 33.38
3 494ï-o9 :& 7899.84
argeoticu! AgMu' 5539.85 Sa.~t 4?-59 3 H849.76
auricMs.AuM~ 6740.96 ~.33 58.67 kaUcas.K.Mn' 38t6.47 3~07 68.~
i. 449~-97 Hthicus' L Mn' 309~7 14.73 SS.ay
3904.3~ 66.23 33.77
aurosus. AuMu magnesicm.. MgMu' 3153.36 16.39 83.6t
a 7808.64 manganicm..Mn M~ 49~'53 so.3~ 79.63
3 H7Ï9.96 33u.oa
t)aryticus.JBaMn' 455o.5o ~.06 5?.9~ tnaoganoso&MnMu' 3548.&t a5.6<) 74.3t
berytiicus. BeM~ 49~7'Ss '9-~7 Mtr:c<ts. NaMu' 3~8.48 ~.87 77.ï3
3~78.35 n!cco!!cus. ~iM* SSyS.tS ~6.27 73.73
bismtHica: BiMu* 4610.~4 ~.8t Sy.ïQ pa!!adica: PaMu* 4'44''4 37.88 6~
cadmicus. CdMu' 4'x3o.ï8 37.67 62.33 pïat:n:cus. PtM~ 405~87 34.93 ~.o?
caïcicus. ÇaMu* 3348.70 at.a6 ?8.74 p!atioosus. PtMtt &633.55 49.94 5o.o6
cericas. C'eMu~ 54c4.4o ~.8a yS.tS 5~67~0
3602.93 phmbtcu! PbMu* S4~5.64 5t.4o 48.60
ccrosus. CeM~ 3986.08 33.85 66.t5 rhott;cas. RMu~ 5755.06 3t.2S 68.7~
p diromosu! ChM~ ~58.6o M.a~ 79.76 3836.7
1
33o5.y3 thodosos. R Mu~ a9ï8.4Tt 54.83 45~7
cobalticus. CoMu~ 35?4.64 a6.a4 73.76 S836.84
cupncus. CuM~ 36:8.03 ~.33 72.67 3 8755.~6
cuprosus. CaM aaoo.7ï
1 4o.3~ 89.66 smnnicu: SnMu* 7~3.86 a6.t8 73.8~
p 44"9'4~ atannosus. SnMu' 43o7.za 38.79 6t.a!
1

H' n'. ,u
Noma.
NonM.

MucAsstibicus.
1
FormatM.

SbMti~
Poids
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..i.. E

3a.6o
E
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Fau. ~foma.
Nom<.

Mc~AsberyUicua.~
Formak,.
Irormulea.
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Poids

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-E· 1~. -E.
E. Faa.
ËM.

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stronticus. SrMn' S~t.~ 3s.g3 6'o~ cadnucus. CdM' a~8.8~ 69.93 3o.o~
teUuncus. Te Mu' 36~3.o<) 2~.63 ~.3~ calcicas CaM* 1397.36 50.96 4g.o~
titanicus cum aquA.. Ça M'+ï&A.q. ~7~6.58 a5.93 a~S ~Q.~
uranicus [J Mn~ 7~o*.8a ~.S? 53.43 cencus. Ce M? ~477.3~ 58.5/ 4~4~
4934.5S 1651.59
T
uranoMM. ÛMu* Ô983.5o 55.g3 44'o7 ccrosus. Ce M* 2034.~4 66.32 33.6g
yttncas. YMu' 364~78 ay.Co 73.40 chromosus ChM? ao3ï.59 49.40 5o.6o
zincicus ZcM~ 3643.09 2~.63 ~3~ t35~.39
zirconicus. cobalticas. Co M* t6a3.3 5y.i~ 42.22
McatAsatuminicas.àlM~ tByo~ 38.46 6t.S4 cupricus CuM* t6~6.69 59.13 4o.8y
y
tn3.5ït eumaquâ.. CuM'+8Aq. &5~6.ty 38.48 ~6.6o 34.92
ammonicus.. NH"M 558.09 38.6o 6t.4o quadncuprIcus.Cu*M t325.43 85.M t4.~3
2
tït6.i8 cum'aquà.. Cu*M+4~<ï' t775.ï7 yt.45 ïz.35 t6.ao
3 t6y4~7 cuprosus. CuM ta3~o4 yz.a3 ~.77
cnmaqn& NH"M-{-Âq. 670.53 3a.i3 5t.ïo t6.~ a :468.o8
9
t34~.7a 3 3~0:.ta
3 aot4.o8 ferricus. FeM* 2oo6.38 48.77 5t.&3
argcnticus.. AgM* 3588.51 80.903 t9.o97 L !33?.59
annctM. ~uM~ 38t3.Q5 73.o5 aG.95 ferrosus ~eM;~ i563.73 56. t8 43.8a
i 3542.63 hydrargyricM. HgM' 34:6.9 79.9~ ao.o6
anroM! iuM 29~8.65 88.3o 11.70 hydrargyrosus.HgM :974.~5 88.48 ".5&
9
5857.3o $948.50
3. 8785.95 3 89~.75
haryttcus. BaM* ~599''6 73.63 26.37 hydricus. Aq M 45~'o9 91
75.29 ~t
cumaqaa.. BaM*-t-~<ï' 3o48.90 6~.77 M.~S 9~.84
'berynicus. BeMP ï99o'5tJ 48.36 5i.64 3 ~67.76
_de atome.j
NonM.

kalicus. K.M*
lithicus. LM'
magnesicus.. MgM*
FonmdM.

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~40.93
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63.26
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MuatAsstfonttcu:)-M*
cumaqua..
1

SrM~-MAq.
teUuricas. TeM'
FofmntM.
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38.89
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cumaquâ.. MgM*-)-toAq. a3z6.3~ M.~n 99.~6 titao:CM.


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cumaquâ.. MaM~+toAq. sy~t.~a 33.5o a5.t8 4' yttnc<M. Y M* t6go.~ $9.~6
t~.oo
~o.S
natricas. Ma M* t~.ti; 53.~9 ~'7' ziaotcae ZnM* t@9t.~5 S~o ~o.5t
niccolicus. Ni M* t6a~.8t 5~.8a ~.t8 ziMonicus.
cumaqaà.. NiM'+toAq. ~g-ïC 34.!? ~9~ MuatATtcuM. M t~.65
paUadicus. PaM* Mg'x.S 70.~ 29.89 N~BtUM. Na 58t.8/{
platinicus. PtM' ~noo.53 67.37 3~.63 y~'t<w. NaO'=Na 78t.84 ~x s5.38
ptaUnosa! Pt M t657.88 79.33 90.67 NtccomM. Ni 739.5~
9 33t5.76
Pb

5
ptotnMcM. 3~74.3 80.28 t9.7a NtTBAsalumin:c<M. M~ a6y~.to ~.os 75.08
quadriptumbtcus. Pb* !? 89~0.65 94.'n 5.79 ï78a.y3
cumaqaà.. Pb~M+~Aq. 6370.39 87.56 5.38 7'~ MnmotuctM.. NH~ 891.83 ~.d<6 y5.Q~
nctoplambicus 9: !y83.66
(Turner'sYeI!ow).Pb<M ~498.65 97.0~ 9.98
rhodicus
rhodicus. R R M3 ~485.4
-2485-4 ~7'57
27-57
2676-49
7 ..9
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M~ 7~'43 <t
NH~N-~A-q.
MmeS
CUM aqak.
cumaq~ too~a~ zï.3? n.ïo
rhodosM. HM '94~.75 8..36 17.64
2 3885.50
a 3om.8t1

~nn!c~ SnM< 3.4~8 67.7'1 4. argenticus Ag ? ~57.73


~g 68.19 3~8.
42.Ij
a355.88
stanoosus. SnM* 29.09 8''
,ub~ Sb~ .940.85
'96c.57.
7o.9t
65.o~ ~5 f
uN 3a
3.63~
.9..5 ~,5
T ~6.5.
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'––– 'o.<
Nocu.

NtMAsbaryticus.. BaN*
BMytlicns.Be~

bMmaticM..BiN*
FormotM.j~~e
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~94.34
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33a8.3a
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58.56
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6y.85

40.70
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mangatnictM.. MnN~
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manganosus.. MnK~ sa66.<tû
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camaquà..CdN'+8Aq.
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cum 384?.54
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34.~6 65 SA
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catcMus Ça N'
paUadtcus.. Pa-N* 396~.03 04.37 45~3
cericM.
cericas; CeN~ 3481.22
a,Q 4~64 gQ36
~.JO
p!atitncas. Pt N* ~60.~5 5<.to
5i.to 48.90

a3ao.3t
platïnosM. Pt'
Pt N '99~49 G6,oo 34.oo
3~.00
cerostM.CeN' t c
<~romoM3 ChN~
N703.96
3o35.4a
49-9~
33.o6 66.94
«~
? '98
p~mbicus. .“
PbN' 4'4~a 67.3. 3~.69
32.rig
aot3.6t
~9~ ~a Mpîombieas.. PbN ,“ 3466.a6 80.46 t9.S4.

cobalHcus.CoN'
cobaltieus. 40.9"
(;
~9
cupricus "<
CnN* 3345.9: 42.26 57'74 tnpiambicus.. Pb~ 97~.5~ 8,t$
86.0~7 t3.93
tricupricus. 3.~ camaqua..P~N~-3Aq.~o58.&3 83.ï8 13-47
,3.47

4'
3.35

ctim aquâ..
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Cu* N*+&Aq.
4~8.69
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MplMmbMM..P~N 9044.~ R
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3a.5o 6n5~
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cu~aqoa..aP~~+3Aq.~S..3 “. go.8a ..?.35j.ï.83
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Fcrricus
rhodicus. R~ 383ï:88 46.98 53.~i'
~FeN'
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yttrtcas. YN* a~.66 ~.ëcr 5y.~ cuprosot. ~uKT t366.j65 65.i3 ~7'
ztncicus ~nN* ~60.~ ~.63 5y.3y j
1 ~3y.8o .o!h (
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NtTMCVM
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(Cyànog~).~C~NO+&C
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7 4.7.~ 94.o4 ~p
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69.35
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17 9.16 77~7
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Noms. Formules.
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PoM*-B.
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–E. Eau.

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:33t.4t «tronticM. S:fP' ~973.72 65.50 344t
ferrosus FeP' ï?5y.5S 56 4o 43.6o teUunoas.. TeP' t6$5.5y 59.7 ï 4o'~9
ferroso-ferricusFP'+~FeP~ 555t.yy FeP'== a'FeP~= t:taQ:CM.
7*'94. araniçua. U~ 4465.54 M.8<
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bibaryticus.. Ba~Si 6338.oo 90.59 9.4* fefricos. FeSi ï5-y4.85 6a.ï3 3~.8y
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aAg~b* 4e5€.68
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paUadicus. PaSb* S833.3o ~.56 ya.~
argenticos. ~o.yx 59.a6 p!atinicus. PtSb* 56~.03 aS.og 7~.9!
barytîCtM. BaSb' 6t39.66 3t.!y 68.M platinosus. PtSb 3~8.t3 38.3~ 6t.63
berythcMs. Be S~ ~3ot.a6 t3,t8 86.8&
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4863-Sï plombîcus Pb Sb* yot~.8o ~'<4 59.96
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ca!dc<M. CaSb~ 49~7'~ ~t 85.58 rhodicus. RS'b~3 8t38.8o aa.M y~.88
cobalt~ CoSb* 5t63.8o t8.ï6 8t.84 5~5.87
capncua. ~uSb' Saty.tg tg.oo 8t.oo rhodosus. Sb 3yt3.oo 4~'<'9 56.9t
ierticNa.feS~ y3ï7.i3 t3.37 86.63 s y4a6.M
4878.09 3 <n39.oo
ferros~FeSb~ 5tc!4.a3 ~.a< 82.79 staoa:cus.SnSM to3M.t8 ~.m 8t.88
bydrargyricus.&gSb~ e~S~o 39.26 60.74 <itanoosus.SQSb' ?96.38 ~.33 ~i.6~
bydrargyMsas.AgSb 4744.So 55.47 44'~ stronticM.SrSb* 55ao.4o a3.45 76.55
r. 9'~9'M nranictts. USb~ 9785.56 35.a. 64.78
.3 t4aS3.5o 6Sa3.?t
hydrtttM.qSb ~36.~7 5.og 94'9ï uranoNM\ÙS'b' 757'&.66 44.ao 55.80
t 44~~4 ynricus Y Sb*
533o.g~ 20.73 79.27
3 6678.$! z!nctc(M Zn Sb* S23a.25 '9'~ 8o.?6
&aMct<5. tLSb* ¡
54o5.63 2t.83 78.17 ztrconicua
Mstib:aslaKcu9. &S~ ~63~43 i~aS 87:75 MOM!A. SrO'==Sr ~94.60 8~.55 ,5.~g
Mthic~ LSb* 4681.43 9/3 tMtmuM. Sr
magnesMM.. MgSb* 474~ to.89
90.37
89. ti
1094.60

~nganic~ ~nSb~ 7~0.~7 .3.76 86.~ CM.


MctNA<a!umini-
AlS~ ~5.8;
25-t5-87 25-43
~5.43 7~7
74-57

~ngan~ T
4.qob-
4900.!8
5~7.37
18 enimonicus
~S 8~5 ~on:<:ua..NH<'S 84~.4.
842-42 ~5.47
'à5-47 74.53
74-53
Nom,.
N Fonn.
F 1
Poids -t-E.
+ E -E. E &
'III-u N.~
Noms. Fomules.
F.n..k. poids -<-E
+ E -E.
E. Eau.
1
Eau.

Sccc~A: femcNs
eus.
S~cc~NAs ammoni-
2
3
t684.84
~a6
biferricM. FeS*
*907'99
2~4.t3 43.79 56.21

comaquâ.. NH<:s+aAq. ~67.29 ~a.to 58.83 a~ inferrioM. Pc S i6o6.a8 60.9~ 39.09


~34.58 ~~gg
3 320~.87 ~'o<o< FeS' ai34.t3 ~.16 58.84
argenticus.AgS' 4~8.91 69.8! hydrargyricus.MgS'
3o.t9 8987.30 68.5< Si~
Mncos.AuS! 4669.55 59.66 4o.34, hydrargyrosus.HgS 3a59.45 80.74 t~S
3n3.o3 65~8.90
2
aurosas. AaS 3at3.85 80.46 ~54 3 9778.35
2 64~7.70 kation: K.S' &435.53 48.44 5i.56
3 964I.55 !:th:c)M. LS~ 17:1.33 a6.6a 73~
baryticas. BaS=' 3t69.56 6o.38 39.62 magMsicaa.. Mg~ 1772.42 sg.t5 70.85
beryHicos. BeS~ s846.tt 33.81 66.t8 manganicus.. MuS~ s895.tz 34.94 65.o6
J 1864.07 t93o.o8
bismaticM.. BiS* 3az9.5o 6t. ta 38.88 maoganoaus.. MnS' 2x67.27 49.06 57.04
cadmicMS. CdS' 2849.24 55.93 44.07 natricas. NaS* 2037.54 38.37 61.63
cateicus. CaS' '967.76 36.Ï9 63.81 niccoUcns. N!S' 2x95.2! 4a.8o 57.20
cenca$. CeS~ 3332.99 43.49 56.51l panadtcus. Pa 2863.20
1

56. < 4 43.86


M~'99 plaUnicus. PtS* 2670.93 52.99 47.01
cerosas. CeS~ 26o5~4 5t.8o 48.*o ptadnosae. PtS ~43.o8 67.69 32.5t
chromosos.. ChS~

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86.95
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capricM. CuS' 2247.09 44. t2 55.88 rhodMQs. RS~ 3683.65 48.87 5t.t3
caprostis. CaS t5r9.24 58.67 4" 245577
2 3o38.48 rhodosns. RS 2227.95 71.82 28.18
ferricas. FcS~ 286ï.98 34.t9
t 65.8t .!t 4455.90
Noms.
1
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Format.L.
j, _––.–
pille.
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stannicm.80S< ~8~98 ~.69 57.3t argônticM. &g S'' 3~05.53 7~.3~ ~5.66
staonosw.SaS' t
3916.~8 5~.09 ~t.gt auncus. AoS~ 4289.~8 6~5 35.ô5
sUbicue. SbS~ 3796.45 50.39 4~.€t a859.65
a53o.<)7 aorosM.AaS 3o8~6 83.77 t6.~3
strouticM.SrS!' a55o.3o 5o.y6 49-~i 6t~.3a
teHuricM. T<S' aa6a.<5 4~9 55.5ï barytïc~ BaS* &9t6.t8 65.6~ 3~
thanMM. berylticas. Be S~ s~66.o4 Sg.u~ 6o.97
uranicus. U~ 533o.4<i 64.66 35.3~ t6~.o3
3553.6~ sesquiberyllicus. Se S* ~.M 48.99 St.oï
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3:;54.84 a5.43 ag.ot 45.56 t?84.t6 43.8z 56.18
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ttannoMs. Sn S* a6~t.po 6a.5o 3~.5o T t/~33.93
ttiMcas. ~b~ 3~6.38 Sigg 44.ot b:smuUcu<,
ca~mtcus. Cdb'
Bi~ ~y64a
9~5.86
7' ~8.90

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teUuhcM.' i'e~ ~008.77 5o.to 49.90 conciM~ < ~e~ 9652.92 5~.64 ~5.36
tit.ttncus. ~768.6!1
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(~cS* 2t$t.y6 62.7! 37.39
33oo.a3 chromosus )?07.~ 82.76 ïy.~
teeqai~ranKUt.ÙS~ 4449~8 77.47 xx.53 T t47*
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aranosas..US* 4~9.~8· 76.95 z3.o5 cupncM CuS* ~793.ytt 85.27 44'?~
yMncua YS' 2007.46 5o.o7 49.93 cupro~M. Cu~ ï~.55 68.96 3t.<~
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SrLMtsaïaminicus. At~ t8.{5.8o 34.8o 65.ao t4S4'~
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ammonicus.. NH'* S 6t5.73 34.86 65. hydrargyrieus. Hg S' a533.9a ~7.3o ~.yo
ta3t.46 tydrargyrosas.tfgS 3o3-x.~6 86.77 i3.a3
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stannosns. SnS' ~47~90 67.5b 3a.44 t985.<o
stronticus. SrS* 2096.0-~ 6<.74 38.a6 i"phuretomcupriCaS' "93.7' 66.~97 33.7o3
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565o.65
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rhodiii'pretQm beryllicM. BeP
Ibayllieu. Be T3 $466.o3
3466'~ ~7.77
27-77 7a.&3
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bbm.ticM..L~ 336~78
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Mlenn.S.S' 898~ 55.~ 44.79
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calciens cadmieus Cd T' 3~.52
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Sn Ss
Sii S4 2UI5.22
~75.aa 64.63
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35.37
i CetCe T3 3952.gz
conçus. 395a.Qt
~.7~
36-67
36.67
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Btibii.s SbS? Mt6.38 72.77 ay.a3
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33.28
chromosM ChP “
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coba!ticus.CoT..606.98 35.98 64.o.
zinci.
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ZoS~ !2o8.?7 66.7~ -33.a8
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1 cupncoa. CuT* at66o.37 37.27 62.73

N
Noms.
NotM.

T~RTRàs cuprosus. Cu

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10.10.
FomntM.
Formules.
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<98)
L~Poich

1~5.88
345t.76
p.
_(99)_
-i-1.
-+-E.
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St.65
Il,
-E.
48.35
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Noms.
Nom..
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)

T~TNA< platioosus. a
plumbicus. PbT'
Formai..
Form.!e<.
Formules.
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atome.
4~99-44
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a8.=o 7~90 a86g.o5
a3at.a7 ïhoJosas. RT 2434.59' 65.7& 34.~8
ferroMM Fe T' a547.4t 34.~8 65.5a 4869.18
hydMrgyricM.HgT* 44oo.58 6~.07 37.93 3 73o3.77
hydrargyrosos.H~T 3466.09 ~.ga 24.08 stancicus. SnT< 5ao8.54 35.9:i 64.09
& 693&.t8 stMnosos. Sn T' 3339.56 St.ay 47'?~
3 <o398.~7 sttbicus. SbT~ 44t6~7 43.31x 56.69
hydrictM. AqT 947'?6 n.g5 88.o5 &944.a5
a t895.5~ stronticus. SrT~ ~963.68 43.68 56.3&
3 a8~8 telluricus. Tc T3 ~5.43 3~.6~ 6a.38
tutUcos. SLT' s848.8t 4~ t
58.59 Htanicus.
~t!~aekaUcos.KT< 45i7'79 ~.ia ?3.88 uramcus. UT! 5~0.33 57.93 4~.07
ctunaquâ.. K.T<+aAq. 4743.66 a4.88 70.38 71 3966.89
Uducos. LT' 3~61 21.45 ?8.55 uranosus. ÛT=' 5o:5.84 66.73 33.2~
magnesicus.. Mg Ta at85.7o a3.64 7~.36 ytuicus. YT=' 2674.12 37.50 6a.4t
cuoiaqaa.. MgT'+aAq. 2410.57 ~t.~3 69.~4 9.~ xicctcus. Zn T3 2675.~3 37.62 6a.38
maogajttostM.. ~n T* a58o.55 35.3s 64.68 xirconicus.
~T'
natricas.
cum~u&NaT~Aq.
245o.82
2675.69
31.90 68.to
6~.38 8.~
~N~i-,
TELH?RtAsammom-
,8g
&443.78
~.63 8~
bitar~asMtr:cus.NaT4 4~9.800 t8.98 8t.oa
3665.67
cumaquâ.. NaT~+aAq. 4344.67 t8.ou 76.83 S.!?

niccolicus.N4T< 2608.49 36.oa 63.98 baryte. Te Ma 39~6.76 48.74 5~6


paUadic~PaT' 3~.48 49.06
6 5o.s4 calc:cu.CaTc= ~.96 7~4 ~6
pladnic~ 3o8~ 45.89 54.~ 1 kalic~RT~ 3~.73 36.95 63.o5
p~os~PtT ~49.7'a 6~8 38.8~ m,cus.L~ ~468.53 ~.46 8..54
Noms. -)-E. –E. E,
FormatM. -E.
FonnmtM.
de l'atome. Now. detatotne.
-t-E. Eau.

TELMB~natt-:cus.NaT~ 379~.74 37.98 ~.oa WoLFBAMtAsaun-


pïambicus.PbTe' ~ot.go 58.08 4~92 CM. AuW~ 7309.07
4~ 38.t2 6ï.88
etc., etc.
TEnuRE-ruM argeo.
ti AgTe'
auro! Au W 409~.69 63.~ 36.83

auri. AuTe~
~3t(..tt
4go5.35
6~.63
5o.68
37.87
49.3~
a
3
8t87.38
tM8t.û7
b:teÏ!oretumauri.AuTe<! 73~.70 33.~ 66.06 baryticus. BaW 49~9~4 38.83 6t. ï7
hydrogeon..?H<Te 83!.3a 2.99 97.0: bery!Ucos. BeW~ 5485.63 ï7.55 8~.45
kaHi.KTe* ~.73 37.79 ~.at 3657.09
p!umbi.PbTe' ~01.90 6~9 3y.5t bismutictM.. BiW' 4989.18 S~C 60.44
~c'c.. cadmicus. CdW~


46o8.9& 34.59 65.4'
TELLURtuN.Te 8c6.45 calcicM. CaW' 37~7.44 ï9.ïo 80.90
TtTAMUM. Ti cencus. ëe W3 597~.51 75.73
URAN~M. U 3ï46.86 398~67
Wot.FRAMtCM.W ~07.69 ceroMs.CeW' 4364.82 3o.9~ 69.08
Wol.FaAM~satam:. 87-561 cobalticus. CoW' 3953.38 23.73 76.27
meus. W3
A.!W~ 5.65.39
5 165.39 tx.44
17-44 87.56
cu
cupncHS Cu W*
= 4~06.77 ~4.74 75.a6
3443.59
cuproMM.. CuW ~399.08 37. t6 6&.84
-t
ammoMcus.. NH~W
a
t7M.a6
Il'1
3444.5a
ï~'46 87.5~
sx
o-~
4798.'6
y

3 7'97.~4
St~!t~ <<y<
btwotframtaeatn-.
3
ierr!cas. Fe~ .u 55ot.5o t7.78 82.33
monicus.. NH~W 323o.oo
3a3o.oo 6.65 <)3.35 a 3667.67
6460.00 ferrosus Fe W* 3893.8t 33.56 77.44
a
3 9690.00 hydrargyricus. Hg W ~746.98 4y.53 5~.47
camaquâ..NH"W~Aq. 3454.8~ 6.&t 87.~8 6.5,
hydrargyrosas.H~W 4~9.&9 63.58 36.4~

a 6909.84 = 8~78.58
3 10364.46 3 124~7.87
argeuticns AgW~ 59~8.59 49'~S So.95 ka!ic<M. K.W 4t95.at a8.tx 7t.88
Noms.
Nom,. F mntM..
1
F.nn~. P< ~-E.
f -t-E.
Poids +E 1 -K.
-E.
E
'l
f.
Eau. N.m..
)
r

te!!a-
~Po!~
Formd.
F ul -t-E.
Poids + “)"'
E -.E.
E E.
Ea
WoLF~~s Wo~M~
biwoMramiMka.KW4
~cas. r!cM. TeW" ~83 sS.ox ~.g$

lithicu. LW
~0.59 16.36 83.64 tk<mi<
magnésien.. MgW~
347~ ~.t3 86.8~
85.3?
wanic. ÙW~ 7969.93 43.~5 56.?5
353a.io ï4.63 53i3.a9
manganicus..MnW3 5534.64 ~B 8~~à .rano~ÙW 636~4 5~.6~ ~.3~

mat!gaaosus..MnW*
3689.~6 yttricus. Y W 4~0.5~ &5.oo ~S.oo
3926.95 23.~ 76.79 ancicM.ZnW~ 4oat.83 aS.o& ~.98
natricus NaW 3797.~ ao.Sg 7~4. Mconicos.
~YO~Y ~4
~c~~NaW
tricus.
n:ccoHcu$. M:W
paHadicu. P.W
68~.6.6812.60n.4811.4888.5.
Na W4
3954.89
46~.88
~3.76
34.77
88.52
76.~4
65~3
Y~ yY 8o5.~
¥T1'l\1t1M
Zn
8 0 5

8o6.45
.1 4
8~.

plaHmcus. PtW 443o.6t Si.~ 68.06 < ZrO'


Or
phtinosu: PtW 28~.9~ 46.59 53.4~
ZMco~M. Zr 1

a 5645.84
plumbtcus PbW 58o4.38 48. o5 5t 95
biwolframia8
PbW
plumbicas 8819.~6 3t.6a 68.38
rhodîcus. RW 63a3.!7 a8.47 7~53
4~5.~5
rhodosus. RW 3~07.79 5t.49 48.5t
2 6315.58
3 93a3.37
stamucus. SnW< 7901.3~ ~3.67 76.38
stanaoMs. Sn W 4685.96 35.65 64.35
stibicus. Sb W 6435.97 ~9.7~ 70.28
4~'6S
stronttcus. SrW 4309.98 3o.o4 69.96
Exemples de la composition de ~M€~M<MM doubles.

PoM~eî'atome.
Noms. FormulM.
_taptMfortt. ï.abaMoarae:<!e L'ac:(~e~ep!
!eptua(a!bte. <ort.
dolomie. (3NH<Si)+(3NHC+3F)
Carbooas magnesico-calcicus,bitterspat,
CaC'+MgC' a33o.:o 3o.56 ~.ï8 ~.a6
FïuosiHciasammomcus. 33o5.3? 3~.98 ,36.0~ ~.g6
hydncas.
kalicus. 3FAq'+aSi'F~
3K.F.+aSi'F~
5535.58
84oo.44 4~'3
43.to
a8.~ ag.~
t~
CxahsammoMco.cupricus. aNHCOAq~-CuO~Aq' 3902.20 tt.oo a5.4o ~6.3t '7.2~
triammonico-cupricus. a(3NH~OAq~)-)-Cn~O'Aq< ?4'7'9' '7'36 4o'<9 ~4.36 18.19
OMlaskaHco-cupr!cusc.aq.var.t:ma. K-C'Aq-CuO~Aq ~.ao3.t4 &8.o~ a3.5g 4~'99 5.35
var.a:da.KO'Aq*+CuU'Aq* 44~'<"i ~4 aa.3~ 4o.8t .to.t6
natrico-cupricus. NaO~Aq-{-CuO'Aq 38o5.<5 ao.55 a6.o5 4?'49 S.~t
Manasammonico-ferrosus. ~NH~M+FeM' a6y8.t8 ï6.oa 3a.8o 5t.t8
hydrargyricM. aNH~MAq+HgM' 4756.a3 9.09 5?.43 a8.8a ~3
p!aMnicus. ~NH~MAq-t-PtM' 343o.86 1~.48 4t.~ 30.8~ 6.5~
kalico-platinicus KM~+PtM' 3o65.66 29.75 35.6~ 34.56
natrico-ptatînicus. NM~+PtM~ 3567.67 39.67

'0
at.gt 38.4~
Hydro'carboaMcapricus. CaAq'-{-aCuC' 43oo'3y 69~6 a5.6t 5.s3
magoestcus. Mg Aq~-3Mg C* 46i8.36 44.~5 35.7~ ~.48
(magoesiaalba).
zincicns. PbM'+PbC'
ZnAqC+.3ZnC 55a6.4& 73.85 t4.o~ la~x
Morio-carbonaspiumbicus. 68:3.96 8t.86 8.08 to.o6
Sutphasalumiuico-ammontCtM NH~S-j-AlS~ 2861.54 7.5o M.45 70.05
kalicus KS~AIS~ 6473.7$ ï8.a3 t9.84 6~93
cumaquâ.. KS~AtS~-4~<ï' 1*870.77 9.94 ïo.8a 33.7~ 45.4?
natricus Na S'-t-aAl S~ 6076.76 ïs.87 st.t~ 65.99
ammonico-cupncus. sNH~Aq~-t-CnS'Aq" 4999'3ï 8.58 19.83 4<<' 3t.49
tnammoMco~upncas. 4(3NH~+S)+Cu~Aq'! 9a3o.65 37.89 3a.a 3a.58 7.3t
(cuprumammouiacum)
ammonico-kalicus. KS~-t-~NH~SAq" 4o63.37 29.04 ïo.56 49'33 ~.07
-–––––––:–––––––––:––––––.
~(.07)
t
~.––––-
Sutphas~monïco.magnMicasc.aquâ.. aNHe'SAq'+MgS'Aq'o
Formn~.
FormatM. ).). ~t'
pu~d.F.tume.
1
LtbaM
~.our,.id.
tï~btMonrMidtt
Mptottorte. teptq<f<nMe.
g.~ ti.~
~3~
L'.c~
L'Mtdt
!e,ph<te)t

ca!cico-n~:cus(Gtauberit). Na SA+CA Sa g~g~ ~.35 ~g g~~


cuprico-Mi~ KLS'+CuS.
~g~
claqua.. KS~+CuS~q'. gg~~ ~7.94 36.~8
ferrico-Mic., KL S~F<~ gg i
Ta~askaMco-fcn-c~ KT~-FeT' M,
~86 g~~
Mic.atn~BLT~.NaT' 5.99.63' ~6 .4.75 6..q9
camaqu&tLT~.NaT'Aq-?
~b~3KT'AqS-4SbT~?
Tritartroboras kaÏ!ca< tartati
TSAq37
~3~3
28235.83 27,10 g~
~.M
53.2o
.9~

s.Mi.).KB~&T~
( crcmo~
~3g
~ncus NaB~NaT~
~33 ~g
~~3g g~
1

Wo~amiMfcrroso-ma~a~ MnW+3FeW~
W2
156o$.38 5.é4 16.89
( wolfram ) 77-*27
,t_
~e~Kt <~M<~MM ~'ca~

<~MMyMC.

ï:ma.
Var.
es <?oM&

N<a.
(ïo8)
M~M-~ &<MM jpeM~eM< wo~er ~M<Mtà

l
SILÏCÏAS ALUMINICO-CALCICUS.
F<MM-==:3Ca+aAJ=C-t-~

Var.a:da.Si<+aAl'Si
Si~Ai Si
(CtS-t-~o

~~+~~
~'c~~ AJ
~OM& qui font w~ comment les ~'c<!«-~ <~
la proportion relativede leurs principes
eo~~<M<ï~ On y <~oMfe ~brMM& mMter~&~Me au-dessous de

FormutM.
ormn es.
&ï /or~M</<;

p.
)
)
(! l'atome.
POlSIJe

58o6.5o

~9 t
6099.34
:¡,lome.
I
La J.~e
iaptu~tort'

36.79

So.Sa
L.9
(109)

ba~ o"
tcptttststh!

M.m
22.1,3

t8.35
I
L'acide
itphtafort.

4'.09
41-09

5t.t3
1
Eaa.

Si<AI~
.C
Yar. 3:a.

Var. 4:taS3-i-B S
Var.5:ta.Ca~+~AlS~
~CaSi'+aAtSi
~~+~~ 5j
?

)
8~,8
8tQ~.i8
26.08

26.o8
t5.68

t5.68
58.~4

58.~4

S3.A' S*
) g385.o& ~.76 13.69 .63.55
Var.6:ta.3CaS'~At~
(C.
C 5
{
!o$77.86 ao.M 67.66
0' j
jP<MM=±3Ca+4Ai=C-t-s~
Var.nma.ZcMitc.iSi
~CS-f-a~l S
i 8.83.98 ~.78 3ï~ 43.~
Var.~da.Ca~AiSt J

Var.3:da. S~ S C 5
~6.8&
,5.
Z2.54 27.~x
~.66
5o.35

6o.~3
Var.4:ta. ~Si'-HAiSi c S.-F2,4 &2 5
j

Var.S:ta .3C_AtS~
( c <y-a~i )y ,.669.66 ~.o~ .4.08 55.go
j
tC~
~3CaSi~!
)
,3.55.3~ ~.36 ig.68 63.96
&ta
Var.
fUO*)-9/?)~~
SP
j
,5~ t3.83 ~6.64 69.53
NonM.
(ro)_(i~)_
1i L* tbft. Fom.!ct.
FonM!M.
p.t~dei'tt.me.hM.
tp.:<bd.i'tt.m..t
1

la plus tbrte.
~baMOM~cidt
"?
tepima~'bte. te ptus
j~a.
1
E~ï

Basis == C + a AI = C-(- 3
Var t:a.par~nthioevhreax.Ca~S!'+6Al~ t9.85 35.8t 44'34
( C<S~-3~<S' to~6t.~6
td.cutnaquâ.Prehnite.C~'Si'-<-6AtSi-t-3Aq.
<aC~+6~~+~. ttoa8.77 tO.tS 3~.8o 4a.QO 3.o5

Var.3:da.Zcottthe<!eBorkhu!t.~Ca~SK4-6AlSi t-7.8? Sa.a~ 49.89


(6'~+3~~ t
tt<)5~.3o
y

3:tia.CaSi<+6A.l'S:
Var.

'Var. 4:ta. ~C~+3~~


JCaS~+aAiSi
)C'3~~
id. cum aquâ. ScotezUe. ~C'a S~4-aAl &-<-6Aq.
t553a.8a

438a~8

5o5?.oo
t3.75

ï6.a5

t4.o5
a4.8t

~9.3tt

a5.4o
61.44

54.44

47 ~o t3.35
1

)C~+3~~+3~.
Var. 5:ta.(ca~+a'AlS:'
(~+~~ ~5~5.
5575.M 0.77 a3.o4
s3.o4 64.~
s~.t~
id.c.aqua.Chabamccte&u8ta&CaSi'+aAlSi'+i3Aq.
berg.+3~~?+6~~ 6q~.45 t0.a8 t8.55 5t.60 ïo.48

Var. 6:ta.CaSi'-t-aAl'~
~C~+3~~ 6768.06 ïo.5t ~8.98 ~o.So

id.cumaquâ.Stilbhc.CaS~+aAiSP+tzA.q. 8n7.ao 8.77 t5.89 58.78 t6.63


~0~+3~ ~+6~. i

~t-
S!LÏCIAS MAGNEStCO-CALCtCUS.
Pyroxene.Ca~i<4-Mg38i< 8457:70 ~.26 t8.33 56.4t

Amphibole (Grammatite).3CaSi'-)-&Mg~Si< '3989.96 t6.45 &3.86 69.69


(CtS~-t-a~ftS'*
A$best .$3Ca'Si'-t-4M~S~
)C~+~<S'' ta67Q.8o !0.85 3t.5o
1I
$7.65

SIUCtAS ALUM!NICO-NATR1CUS.
~M = 3 Na + 2 A! =: ~+~
Var.
t:ma.Na~i~-aAt'Si
(~V~ 6ot5.M
1

{
38.<)Q
r.
ai.35
<-
1
39.66 ï
N<MM.
1
Formules. P.:<kd.ht6mt. LthMe~f~e L'~M. Eau.

Var. s;da.j~t-aAl~ o
t la ptu< forte.

3s.54
tepMtf&tbte._tepttMfprt.
tt.8a 4o.M

(~
~o8.6&
Ns~i
~~+~~
3:tia?.a~S~s'~S' S
Var.

Var.

Var.
4:ta. ~(-
5:ta. ~}-~ ~3Ma 6i*+aAt Si

$3NaSl'+aAiS~
SAot.Sa

8Aot.5z

05(~.36
a7.9B

a7.9a

a4.~5
1~.29

'S.aQ

t3.3Q
56. yo

56.79

6z.t6

6:ta
Var. 6:ta ~3NaSi*+aAlS~
~~+~~ Si3 to~S~.ao at.74 n.Qt 66.35
66.35:

Basis = 3N+4A1=~V+ a~
Var. t:ma.SodaUte de Groenland. 3 N&~Si*4-/(À! Si at.6a 3o.~5 4tt.t3
~V~H~~ 8Aû33i

a:da.Natrolitc de Vésuve.Na~)'{-~AlSi
`
Var. 0686. t6 9~.atx a6.53 49.a6
~2V~{-a~6'
3:da.Na~St~AJS~
Var.

Var. 4:ta. .3NaSi~A'lS~


( 2V <S')-s~ tS~
~3NaSi=+4AlS'i
1V S's-aA S
tzoyi.&t

~879.00
<9.43

~1.56
ai.&8

z3.6a
5~9
54.8a

Var.

Var. 6:ta.
5:t&. 4
(A t~-}-
~3NaS~4AlS~
~~j~a.4
t3a64.68

,565o.36
~7.68

4.99
t~Sy
~6.4~
62.95

68.59

Var. t:ma.
~M=N+-2A1=~+3~

a~a.
I:ma
]~a33 "1 1 (: logio-80 tog~So ~.38
21.38 35.t3
35. iL3 43-49
43.49

Var.
Var.
Var.
3:tia.
3:t;a. ~1V'Sa-3.I.S'
S
rl n3 Si~+6At Si'
t~63.64
tax63.fi~

t574a.t6
15742 16
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Var. 4! <!45s.'6 '7.57 ~8.85 53.58

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( "4).
1
1
Formuler
Formules.
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(
L'~e kabaMoufaeidet
P.de!'atome. 1 .LabaM
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1
Eaa.
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Var. 6:ta.A!bite .NaS:~4-a'Âi~


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( grenat ordtnah-c) ~~+~J )
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(apophyHit,ichtyophta!m) ~6'6+8C~+t6~.
Siticiasatumititco-bery!!icus.3BeSi<-t-&AtS!=
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( pierre de savon) ~+~.


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5.78
6.70

JV<M?M y/ïc~M yM< ~M< noms ~</?~ ew~~t~ ~/M Suite des JVo~M ~/r~~c~~ ~Mt d~ereM< ~M noms ~M <?~
~/<M ~ece~ ~K~ <a~ ~<'<7eJ~<
~VoRMj~<ïMc<tM. 2Vb~M~M~cor/o/ïd< j!VbM~~r<!ncaM. ~VoM~&ït/M~corr~oM~M~.

Acide cMorïquc. Acidam oxymuriaticum. Fluoré Fluas.


–– hydriodtqae. G!udne
Gluciam.
lodas hydricns BeryUia.
––hy<!rochïor:quo. Muriashydricus. Berynium.
<–hydrocyamque.
–– hydrosutphurique
AcidutapruMiacum. arscn!ë.
hydrogène AKCtucttMnhydrogeni!.
Sulpharetum hydrogenn. ––––*– carboné < Carburetum hydrogeoi!.
––iodiquc Acidumoxy-iodtcum, ––-–––pcrcarbone. Bicarburetumhydrogcnu.
–– aotimocique ––– stibicam. ––––– phosphore Phosphoretum hydrogenii.
–– tungstiqae. -––– suÏphuré
AnUmoiae
Antimoniate.
––– woïframicum.
Stibium.
Stibias.
Bydriodate.),
Hydrochlorate.
Sutphurctum hydrogenu.

3 N o~pot/K ac no~M corre~oMM/t~.

Azote
soufre.
CMorate.
Carbure de
Nttrogen!am.
Stdpharetamcarbouici. odate.
ilydrocyanate Prossias.
Oxiodas.

Ch!ore
Chlorure.
Oxymnrias.
Superoxidum munatos~m. [odare.
ode

d'antimoine.
Superoxtdum iodtCtKn.
ïodas.

potasse.
Marias. ~Oxtdc Oxidum stibicutn.
Colucabtum Tantalum. Ka!i.
NPotassium.
Cyanure.
Cyanogène Nitretum carbonîoi.
Carbonttretum. ~ProtoxidcdecMore.
Katium.
Supcroxidumïnuriattcnm.
Suite des ~Vo~ français ~M~ ~~M< ~ow~ latins e~~
dans les précédentes.
Noms français. ~VbNM&~M~corre~o~a~.

Sodium.<
SOdlillll.
Soude. v
Natnum.
N$~rjltlâj.
Natram.
Tungstène WoIS*amium.
TABLE DES MATIÈRES.

§ ï* E~os~ historique du développement de la


théorie des proportions chimiques. p. t
cause.<4
§ Il. Coup-d'œil sur la théorie des proportions chimi.

corpusculaire.t.
ques, et de leur
Théorie
e

s
i8

Des proportions chimiques dans la nature inorganique~ !ï8
Des proportioBS chimiques dans la nature organique.
Combinaisondes gaz. Théorie des volâmes. 4?
t
§ Uï. Expositionde la théorie électro-chimique telle
qu'elle par~t résulter de l'expérience acquisejusqu'à
prèsent,
présent.< 4
56
Observations sur la théorie de la combustion admise
jusqu'à S~
Changementqui parait devoirêtre fait dans cette théorie. 68

rons comme simples.<


Système électro-chimique des corps que nous considé-
?~

corps.<
Commentl'électricitése trouve-t-elledans les corps ? 8~
Rapportsdes aSinités chimiques avec les propriétés é!cc-
triques des c<1
Changements dans l'état électrique primitif des élé-
organique.
ments, opéré par la nature g5
Sur la nature de la dissolution, et de la différence entre

Sur la cohésion.<
celle-ci et la combinaison chimique.
§ IV. Méthode de compterle nombre relatif des atomes
go
to~

dans les combinaisons chimiques et d'exprimer par

<<<
"des signesleur composition en qualité et en quantité. ïo~
Sur les signeschimiques..
Di~érea~s méthodes de compter )e< atomes. < << «~
ib.
Exposition de la manière dont le poids de l'atome de
chaque corps simple a été détermine. ,p< t2t
§ V. Tables qui, par ordre alphabétique) exposent le
poids des atomesinorganiques,tant simples que com-

centièmes.<
posés, du premier et du second ordre, ainsi que leurs
compositions en

doubles.
Exemples de quelques atomes composés, du troisième

.ïtS
ordre, c'est'a-dire sels to~
Exemples de quelques silicatesdoubles.
Expçsitioo de quelques noms chimiques de la nomen-
108

clature française qui diffèrent de la nomenclature


daps les tables~

rttf Ds LA TABï.B DM MATtb&E&.

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