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UMR CNRS 6026

INTERACTIONS
CELLULAIRES ET MOLECULAIRES

Formation des Nouveaux Entrants

Hygiène & Sécurité


Généralités
par Thierry Madigou - ACMO

RAPPELS IMPORTANTS
LES NUMEROS D’URGENCE

Secours en cas d’accident grave : (0)15 - 112 - (0)18


Douleurs à la poitrine - inconscience - respiration difficile - saignement important
- fracture

Centre anti-poison de Rennes : (0) 02.99.59.22.22

Rennes Urgence Mains : (0) 02.99.28.43.78

SMUT Beaulieu : 02.23.23. (63.33)


Service de Médecine Universitaire du Travail = Médecine préventive

En cas de nécessité, un autre numéro (02.23.20.20.00) est à votre disposition.


Il reste valable en toutes circonstances, lorsque le 3333 n’est pas accessible.

Communiquer l’adresse exacte et complète de l’établissement


(site, n° bâtiment, étage, n° pièce)
Communiquer si possible quelques renseignements sur la victime
Communiquer un n° de téléphone où vous joindre
Ne jamais raccrocher le premier et garder la ligne disponible
Prévenir l’université au 02.23.23 (33.33) : IMPORTANT
Prévenir un secouriste du bâtiment ou un service médical de l’université
Généralités sur l’Hygiène et la Sécurité

SOMMAIRE

L’organisation de la sécurité au sein de l’établissement..................4

Prévention des risques : Cas du risque biologique...............................10

Prévention des risques : Cas du risque chimique...................................13

Prévention des risques : Cas de la radioactivité..................................21

Les autres risques................................................................................................... 30

Le tri des déchets.................................................................................................... 32

CONSIGNES GENERALES DECHETS BIOLOGIQUES.............................................. 33

CONSIGNES GENERALES DECHETS CHIMIQUES........................................... 34 à 35


UMR CNRS 6026 - Formation des nouveaux entrants

L’organisation de la sécurité au sein de


l’établissement

Comité Hygiène & Sécurité de l’université de Rennes I


Rôles :
- Application des prescriptions législatives et réglementaires au sein de l’université
- Aménagement et entretien des bâtiments en accord avec les règles d’H&S
- Equipement et aménagement des postes de travail (ex : accès des handicapés)
- Analyse des risques professionnels et programme annuel de prévention

Service Hygiène et Sécurité de l’université de Rennes 1


2, rue du thabor
CS 46510
35065 RENNES CEDEX
Tel : 02 23 23 36 58
Fax : 02 23 23 37 08

Responsable du Service Hygiène et Sécurité : Mickaël CADUDAL


Mickael.cadudal@univ-rennes1.fr
Responsable de la gestion des déchets : Mickaël CADUDAL
Mickael.cadudal@univ-rennes1.fr
Chargé du transport, des livraisons et des collectes : Eric SAUVAGE
Eric.sauvage@univ-rennes1.fr
Responsable du Service Logistique : Loïc MALET
Loic.malet@univ-rennes1.fr
Responsable du Magasin de Produits Chimiques : Thierry COLLEN
Thierry.collen@univ-rennes1.fr

Composition du Comité Hygiène et Sécurité de l’UMR 6026


- Equipe SDM : Jean-Paul Rolland
- Equipe TIPs : Claire Heichette
- Equipe SCANING (et CRB) : Thierry Madigou, Georgette Bonnec
- Equipe Hip : Catherine Martin, Yves Le Dréan (ACMO)
- Equipe NAO : Marie-Madeleine Guéguen
- Equipe RED : Laurence Kern
- Equipe SPARTE : Florence Demay, Gilles Salbert
- Equipe DUALS : Sylvie Georgeault
- Equipe RMN-ILP : Sandrine Pottier, Céline Raguénès-Nicol
- Services Communs : Chantal Pérot-Busnel, Frédéric Percevault

Rôles :
- Faire appliquer au sein de l’établissement, les prescriptions législatives et réglementaires
- Aménagement concret de postes de travail sécuritaires


Généralités sur l’Hygiène et la Sécurité

Sauveteurs-Secouristes du Travail dans l’Unité

Charlotte Brigand - Maud Bizot - Marie-Madeleine Guéguen - Claire Heichette - Laurence


Kern - Catherine Martin - Marie-Christine Savary

Règles générales d’Hygiène & Sécurité


Les principes généraux de prévention
(code du travail, Article L 4121-2)

1/ Eviter les risques


2/ Evaluer les risques qui ne peuvent pas être évités
3/ Combattre les risques à la source
4/ Adapter le travail à l’homme, en particulier en ce qui concerne la conception des postes de travail ainsi
que le choix des équipements et des méthodes de travail
5/ Tenir compte de l’état d’évolution de la technique
6/ Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux, ou par ce qui est moins dangereux
7/ Planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la technique, l’organisation du travail,
les conditions de travail, les relations sociales et l’influence des facteurs ambiants, notamment en ce qui
concerne les risques liés au harcèlement moral
8/ Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de protection
individuelle
9/ Donner les instructions appropriées aux personnels (responsabilité de l’encadrant direct)

Dans les laboratoires : Ne pas manger, ni boire


Ne pas fumer
Ne pas se maquiller
Ne pas se ronger les ongles

Le droit de retrait
Si un agent a un motif raisonnable de penser que sa situation de travail présente un danger grave et imminent
pour sa vie ou sa santé, ou s’il constate une défectuosité dans les systèmes de protection :
1: il en avise immédiatement l’autorité administrative (directeur de l’unité) et l’ACMO et l’inscrit dans le
registre des dangers graves et imminents. (localisation : près du bureau du secrétariat de l’unité)
2: il peut refuser d’effectuer le travail demandé, sans aucune sanction possible (si l’exercice du droit de
retrait n’a pas été abusif)

Les principaux types de risques dans l’UMR 6026


Incendie ; électricité ; gestes et postures (manutention et travail sur écran) ; risques chimiques ; risques
biologiques (OGM) et expérimentation animale ; radioactivité ; machines dangereuses et appareils sous
pression


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Prévention des risques


Pour aider à la prévention des risques, des pictogrammes pour la signalisation de santé et de sécurité et
l’étiquetage des produits chimiques ont été définis.

Ces pictogrammes, ou symboles graphiques, peuvent servir à décrire une situation, à prescrire un
comportement déterminé, ou encore à donner une indication de danger. Sur les lieux de travail, un
pictogramme appliqué sur un panneau participe à la signalisation de santé et de sécurité. Les pictogrammes
servent également en matière d’étiquetage des produits chimiques.

Interdiction = Rond à pictogramme noir sur fond blanc, cerclé et barré de rouge à 45 °
(le rouge doit recouvrir au moins 35 % de la surface du panneau)

Avertissement ou indication = Triangle à pictogramme noir sur fond jaune, avec bordure noire (le jaune
doit recouvrir au moins 50 % de la surface du panneau)

Obligation = Rond à pictogramme blanc sur fond bleu (le bleu doit recouvrir au moins 50 % de la surface
du panneau)

Sauvetage et secours = Carré ou rectangle à pictogramme blanc sur fond vert (le vert doit recouvrir au
moins 50 % de la surface du panneau)

Matériel ou équipement de lutte contre l’incendie = Rectangle ou carré à pictogramme blanc sur fond rouge
(le rouge doit recouvrir au moins 50 % de la surface du panneau)

Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site de l’INRS (Institut National de Recherche et
de Sécurité) :
http://www.inrs.fr


Généralités sur l’Hygiène et la Sécurité

Les pictogrammes d’identification des risques


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Conduite à tenir en cas d’accident

Face à un accident, je garde mon calme.

IMPORTANT : j’agis dans l’ordre suivant :


1/ PROTEGER = je protège la victime sans me mettre en danger (ne déplacer la victime qu’en cas d’extrême
nécessité et de danger immédiat).
2/ ALERTER = je téléphone aux secours (Voir les numéros d’urgence au début de ce document)
3/ SECOURIR = je laisse agir les sauveteurs secouristes du travail qui ont été formés pour effectuer les
premiers gestes d’urgence.

Personnels secouristes au sein de l’UMR 6026 : la liste des secouristes est affichée dans chaque couloir
en plus d’être disponible sur l’intranet de l’Unité.

Alerter dans un deuxième temps :


- la médecine du travail
- la hiérarchie
- ACMO ou ingénieur Hygiène & sécurité

Cahier Hygiène & Sécurité

Registre mis à la disposition du personnel (en face du bureau de la Secrétaire Générale de l’Unité).
Il permet de consigner les observations, les suggestions et les problèmes relatifs à la prévention des
risques. L’objet d’un tel registre est d’inscrire les accidents n’entraînant pas d’arrêt de travail ainsi
que tous les incidents pour en permettre l’analyse et en éviter le renouvellement. Il y sera mentionné :
un risque éventuel observé ou encouru, un incident vu ou vécu, un dysfonctionnement ou le non
fonctionnement d’un instrument ou d’un dispositif de sécurité, toute suggestion relative à la prévention des
risques et à l’amélioration des conditions de travail

Conduite à tenir en cas d’incendie

1/ Ne pas s’exposer inutilement


2/ Maîtriser l’incendie si possible (si le feu n’est pas trop important)
3/ Quitter le local en fermant la porte
4/ Couper les fluides si possible
5/ Donner l’alarme et faire évacuer
Repérer les voies possibles d’évacuation

La déclaration d’un feu est consécutive à la coexistence de trois conditions :


- présence d’un combustible
- présence d’un comburant (oxygène)
- présence d’une source de chaleur


Généralités sur l’Hygiène et la Sécurité

C’est le triangle du feu. Pour arrêter un incendie, il faut éliminer l’un des trois côtés de ce «triangle» du
feu.

Il existe plusieurs types de feu suivant la nature du combustible :

Classe Nature
A Feux de matériaux solides (cellulose, bois, tissus, papier) dont la combustion
se fait généralement avec formation de braises.
Ces feux sont parfois dits «feux secs».
B Feux de solides liquéfiables ou de liquides (produits pétroliers, alcool, huiles,
solvants organiques, graisses).
Ces feux sont parfois dits»feux gras».
C Feux de gaz : méthane, propane, butane.
D Feux spéciaux : métaux, ... , phosphore.

De ce fait, il existe plusieurs types d’extincteurs pour lutter contre ces différents feux.

Repérer où sont les extincteurs, et à quel type de feux ils correspondent :

- Feux de classe A (solides de nature organique) => extincteur à eau ou à mousse


- Feux de classe B (liquide – ex : solvant) => extincteur à mousse, ou à poudre, ou à CO2
- Feux de classe C (gaz) => extincteur à poudre ou à CO2
- Feux de classe D (métaux – ex: sodium) => extincteur à poudre spéciale


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Prévention des risques :


Cas du risque biologique

UMR 6026 : correspondants Hygiène & Sécurité, en ce qui concerne les risques
biologiques :
- Laurence Kern
- Frédéric Percevault (pour risques dans salle de cultures cellulaires)

Risques liés aux organismes manipulés

L’agent biologique est défini par la réglementation comme étant des microorganismes, y compris
les organismes génétiquement modifiés (OGM), des cultures cellulaires, des endoparasites humains,
susceptibles de provoquer une infection, une allergie ou une intoxication.
=> Conséquences possibles des risques biologiques :
- Infection ou Toxi-infection
- Allergies
- Implantation de tumeur

Les agents biologiques sont classés en 4 groupes de risque croissant, régulièrement actualisés
(arrêté du 18 juillet 1994). Ce classement est fonction du danger pour la santé humaine.
Il tient compte de la pathogénicité de l’agent biologique mais également de l’état immunitaire de la
population, de l’existence de vaccination, de traitement disponible en cas de contamination et du risque de
propagation.
L’évaluation du risque biologique prend en compte le classement de l’agent manipulé mais également les
quantités de produit et la nature des expérimentations.
Afin d’éviter la dissémination de ces agents, des conditions de confinement doivent être établies.
Le poste de sécurité microbiologique sous lequel le manipulateur travaille constitue le confinement
primaire qui bien utilisé sera garant de la protection du personnel, de la qualité de l’expérimentation et de
la protection de l’environnement.
Le laboratoire constitue le confinement secondaire, il est une barrière contre la dissémination d’agent
biologique à l’extérieur de celui-ci.

Classification des agents biologiques


Groupe 1 agents biologiques non susceptibles de provoquer une maladie chez l’homme
Groupe 2 agents biologiques pouvant provoquer une maladie chez l’homme et constituer un
danger pour les travailleurs ; leur propagation dans la collectivité est peu probable ;
il existe généralement une prophylaxie ou un traitement efficaces
Groupe 3 agents biologiques pouvant provoquer une maladie grave chez l’homme et constituer
un danger sérieux pour les travailleurs ; leur propagation dans la collectivité est
possible, mais il existe généralement une prophylaxie ou un traitement efficaces
Groupe 4 agents biologiques qui provoquent des maladies graves chez l’homme et constituent
un danger sérieux pour les travailleurs ; le risque de leur propagation dans la
collectivité est élevé ; il n’existe généralement ni prophylaxie ni traitement efficaces

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Généralités sur l’Hygiène et la Sécurité

Il existe ainsi quatre tableaux classant les bactéries, les virus, les parasites et les champignons. Les prions
ont été qualifiés d’agents transmissibles non conventionnels et ont également fait l’objet d’une classification
particulière en ce sens qu’elle tient compte des souches et de la nature des manipulations.

Au niveau de l’UMR 6026, les organismes manipulés sont en général classés en catégorie 1 (pas
susceptibles de développer des maladies chez l’homme), à l’exception des échantillons de tissu humain
qui, par précaution, sont classés en catégorie 2 (peut provoquer des maladies chez l’homme, mais il
existe un traitement)

Les voies de pénétration


On décrit classiquement trois types de voies de pénétration des agents biologiques dans l’organisme en
milieu professionnel :
1/ la voie aérienne
C’est la principale voie d’entrée des agents biologiques, mais aussi la plus insidieuse, qu’elle se fasse par
aérosols inhalés ou par ingestion accidentelle. Les aérosols générés par les centrifugeuses non fermées
ou ouvertes avant leur arrêt complet, ou les vortex à tubes non bouchés, sont mal quantifiables et leur
virulence est difficile à établir.
Le non-respect des règles élémentaires d’hygiène suffit malheureusement souvent à expliquer un bon
nombre de contaminations : manger dans le laboratoire, fumer (2 cas de tuberculose décrits), porter ses
mains à la bouche sans les avoir lavées sont autant d’erreurs à ne pas commettre.

2/ la voie cutanéo-muqueuse
Elle se décompose en trois catégories :
- effraction cutanée (piqûre ou coupure accidentelles, projections sur une peau lésée)
- projection sur une muqueuse
- projection sur la peau saine

3/ la voie digestive
Toujours due à une défaillance dans les mesures d’hygiène individuelle (défaut de lavage des mains) ou à
des erreurs techniques (pipetage à la bouche).

Prévention technique du risque biologique


La prévention du risque biologique est par principe primaire : éviter le contact entre les agents biologiques
et l’homme par les mesures d’hygiène élémentaires d’une part et techniques d’autre part.
Les mesures techniques sont représentées à l’échelle du poste de travail par le PSM (poste de sécurité mi-
crobiologique) et à l’échelle des locaux par les niveaux de confinement biologiques.

OGM :
- Nécessite un agrément des établissements
- Registre des OGM
- Risques pour le manipulateur si agents pathogènes manipulés (dépend de l’organisme hôte, du gène
inséré, du vecteur utilisé)
- Risque pour l’environnement (dissémination)

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UMR CNRS 6026 - Formation des nouveaux entrants

Expérimentation animale

- Nécessite un agrément des établissements et un agrément personnel


En plus des risques biologiques, il existe des risques de griffures, morsures & coupures, piqûres.

Règles élémentaires de sécurité contre le risque biologique


Les consignes pratiques de sécurité sont les suivantes :
1/ tout prélèvement humain doit être considéré comme potentiellement contaminé.
2/ le re-capuchonnage et la désadaptation manuelle des aiguilles sont des causes fréquentes de piqûres
accidentelles et doivent être proscrits.
3/ les aiguilles doivent être jetées dans des conteneurs spéciaux imperforables qui doivent permettre de les
désadapter.
4/ les gants deviennent, dès leur usage, objets contaminants et devraient être retirés (et les mains lavées)
avant tout acte propre, tel que l’utilisation d’un téléphone, l’ouverture d’une porte, l’écriture ou la frappe.
5/ boire, fumer, manger, se maquiller dans les secteurs où sont manipulés des prélèvements sont interdits.
6/ les vêtements et objets personnels doivent être protégés du contact avec le matériel biologique.
7/ toutes opérations à risque (éclaboussures, transvasement, sonication...) nécessitent le port de protections
individuelles (blouse, gants, voire parfois lunettes de protection ou masque).

Conseils d’utilisation des PSM :


Un PSM est un poste de travail destiné à assurer la protection de l’opérateur et de l’environnement contre
les dangers liés aux aérosols dans la manipulation de substances biologiquement actives, infectées ou
dangereuses.
1/ ne pas allumer les lampes UV plus d’un quart d’heure avant l’utilisation (risque de détérioration des
matériaux du PSM).
2/ mettre l’appareil en marche au moins 15 min. avant de travailler.
3/ nettoyer avant et après chaque utilisation les paillasses (alcool à 70°).
4/ n’utiliser que du matériel stérile.
5/ ne pas perturber le flux laminaire (pas de bec bunsen, éviter les mouvements brusques et rapides, ne pas
encombrer le plan de travail).
6/ faire effectuer les opérations d’entretien par un spécialiste (contrat d’entretien pour les opérations sur les
filtres après décontamination formol).
7/ les filtres sont des déchets biologiques et doivent être incinérés.

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Généralités sur l’Hygiène et la Sécurité

Prévention des risques :


Cas du risque chimique

UMR 6026 : correspondants Hygiène & Sécurité en ce qui concerne les risques
chimiques :
- Marie-Madeleine Guéguen
- Sylvie Georgeault

Risques liés aux produits chimiques


Le risque est lié aux propriétés physico-chimiques des produits.
Paramètre de diffusion (densité de vapeur),
Paramètre d’inflammabilité (point d’éclair, auto-inflammation)
Risques liés aux caractères chimiques (décomposition, polymérisation, réaction avec d’autres produits
chimiques)
Risques toxiques (les mutagènes, cancérogènes, tératogènes, produits dangereux pour la reproduction, les
neurotoxiques, les solvants)
L’accident de travail dû au risque chimique peut se révéler de façon soudaine et brutale. Il peut se traduire
par :
- un incendie
- une explosion
- des brûlures
- des asphyxies
- des intoxications aiguës
- des réactions dangereuses
Les Maladies Professionnelles dues au risque chimique surviennent progressivement suite à une exposition
plus ou moins prolongée à des produits dangereux, lors de l’exercice habituel de la profession.
Un empoisonnement peut être brutal : c’est l’intoxication aiguë. Cette intoxication peut être mortelle.
Cela peut se produire lors d’utilisation dans des lieux mal ventilés.
Si l’exposition a lieu pendant de longues périodes ou répétées : c’est l’intoxication chronique. Il est à
signaler que les effets de cette intoxication ne disparaissent pas toujours avec l’arrêt de l’exposition. Les
produits qualifiés de toxiques ou de nocifs peuvent causer des atteintes profondes dans l’organisme.

Les voies de pénétration dans l’organisme


1/ Pénétration par la bouche
Bien sûr les produits chimiques ne sont pas avalés volontairement. Le plus souvent la pénétration par voie
digestive (ou ingestion) se produit accidentellement ou par imprudence.
2/ Pénétration par la peau
C’est la voie percutanée : les irritants et les corrosifs agissent localement mais d’autres produits solubles dans
les graisses franchissent la barrière cutanée (le DMSO par exemple) et se dispersent dans tout l’organisme
où ils peuvent provoquer des troubles divers.
3/ Pénétration par les poumons
C’est la voie de pénétration la plus fréquente sur le lieu de travail car les polluants peuvent être intimement
mélangés à l’air que l’on respire. C’est notamment le cas lors de la manipulation de solvants.
Une fois dans l’organisme, ces produits peuvent être véhiculés par le sang et peuvent toucher d’autres
organes.

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UMR CNRS 6026 - Formation des nouveaux entrants

Parmi les produits dangereux, certains sont cancérogènes, c’est-à-dire qu’ils peuvent provoquer des cancers
ou en augmenter la fréquence. Certains sont mutagènes, c’est-à-dire qu’ils peuvent entraîner des mutations
génétiques pouvant provoquer des cancers. Ceux qui peuvent produire des malformations sur l’embryon
sont tératogènes.

Il existe aussi des catégories de produits dont les effets sont locaux, limités à l’endroit du contact avec le
corps.
- Les produits corrosifs : Ils exercent une action destructrice des tissus vivants. Ils brûlent la peau et les
muqueuses et peuvent provoquer des lésions parfois très graves .
- Les produits irritants : ils provoquent démangeaisons, rougeurs, ou inflammation des voies
respiratoires.
- Les produits sensibilisants ou allergisants : ils ne provoquent des réactions que chez certains
individus.

La prévention du risque chimique passe par une meilleure connaissance des produits utilisés.
Les produits chimiques dangereux doivent être facilement identifiables. Les informations sur ces
produits permettent de renseigner les utilisateurs (arrêté du 20/04/1994 relatif à la classification,
l’emballage et l’étiquetage des substances).

L’étiquette est le premier moyen d’information permettant de reconnaître les produits chimiques
dangereux.
Il existe :
- 10 symboles de danger des substances et des préparations dangereuses (annexe II de l’arrêté du 20 avril
1994)
- 64 phrases de risques simples et 57 combinaisons de phrases R attribuées aux substances et préparations
(Annexe III de l’arrêté du 20 avril 1994)
- 62 phrases de conseils de prudence ainsi que 17 combinaisons de phrases S concernant les substances et
préparations dangereuses (annexe IV de l’arrêté du 20 Avril 1994).

Règles élémentaires de sécurité contre le risque chimique


Chaque produit chimique présente des caractéristiques particulières. Il est important de les connaître pour
s’en prémunir.
=> Connaître les produits que l’on manipule

Lire les étiquettes pour se renseigner sur la dangerosité des produits chimiques utilisés

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Généralités sur l’Hygiène et la Sécurité

Indications de produits dangereux


De nouveaux pictogrammes sont en cours de remplacement

Nouveaux pictogrammes CLP : Classification Labelling and Packaging

Extrêmement inflammable, Comburant, peut provoquer Gaz sous pression ou gaz


E - Explosif inflammable, peut dégager des gaz un incendie ou une explosion, réfrigéré; peut exploser sous
inflammables au contact de l’eau peut aggraver un incendie l’effet de la chaleur, peut
causer des brûlures ou des
remplacera remplacera remplacera blessures cryogéniques

E - Explosif F+ - Extrêmement F - Facilement O - Comburant


inflammable inflammable

Corrosif pour les métaux; Nocif en cas d’ingestion, par contact Mortel ou toxique en cas Très toxique, toxique pour les
provoque des brûlures de la peau cutané, par inhalation; irritant pour la d’ingestion, par contact organismes aquatiques, entraine
et des lésions oculaires graves peau, les yeux, les voies respiratoires; cutané, par inhalation des effets néfastes à long terme
peut provoquer somnolence, vertiges

remplacera remplacera remplacera remplacera

C - corrosif Xi - Irritant Xi - Irritant Xn - Nocif T+ - Très toxique T - toxique Xn - Nocif N - Dangereux pour
l’environnement

Mortel en cas d’ingestion et par inhalation,


nocif; risque CMR (Cancérogène, Mutagène
et toxique pour la Reproduction)

remplacera

T+ - Très toxique T - toxique Xn - Nocif

Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site de l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité)
http://www.inrs.fr
Identifier les phrases de risques (= R) & de sécurité ( = S), soit sur l’étiquette, ou dans le catalogue, sur les fiches
toxicologiques de l’INRS, ou les fiches de données de sécurité (données par fournisseur, ou la CRAM).

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UMR CNRS 6026 - Formation des nouveaux entrants

Le code des phrases R (Nature du risque)

Numéro Libellé
R1 Explosif à l’état sec.
R2 Risque d’explosion par le choc, la friction, le feu ou d’autres sources d’ignition.
R3 Grand risque d’explosion par le choc, la friction, le feu ou d’autres sources d’ignition.
R4 Forme des composés métalliques très sensibles.
R5 Danger d’explosion sous l’action de la chaleur.
R6 Danger d’explosion en contact ou sans contact avec l’air.
R7 Peut provoquer un incendie.
R8 Favorise l’inflammation des matières combustibles.
R9 Peut exploser en mélange avec des matières combustibles.
R10 Inflammable
R11 Facilement inflammable
R12 Extrêmement inflammable
R14 Réagit violemment au contact de l’eau
R14/15 Réagit violemment au contact de l’eau en dégageant des gaz extrêmement inflammables
R15 Au contact de l’eau, dégage des gaz extrêmement inflammables
R15/29 Au contact de l’eau, dégage des gaz toxiques et extrêmement inflammables
R16 Peut exploser en mélange avec des substances comburantes
R17 Spontanément inflammable à l’air
R18 Lors de l’utilisation, formation possible de mélange vapeur-air inflammable/explosif
R19 Peut former des peroxydes explosifs
R20 Nocif par inhalation
R20/21 Nocif par inhalation et par contact avec la peau
R20/21/22 Nocif par inhalation, par contact avec la peau et par ingestion
R20/22 Nocif par inhalation et par ingestion
R21 Nocif par contact avec la peau
R21/22 Nocif par contact avec la peau et par ingestion
R22 Nocif en cas d’ingestion
R23 Toxique par inhalation
R23/24 Toxique par inhalation et par contact avec la peau
R23/24/25 Toxique par inhalation, par contact avec la peau et par ingestion
R23/25 Toxique par inhalation et par ingestion
R24 Toxique par contact avec la peau
R24/25 Toxique par contact avec la peau et par ingestion
R25 Toxique en cas d’ingestion
R26 Très toxique par inhalation
R26/27 Très toxique par inhalation et par contact avec la peau
R26/27/28 Très toxique par inhalation, par contact avec la peau et par ingestion
R26/28 rès toxique par inhalation et par ingestion
R27 Très toxique par contact avec la peau
R27/28 Très toxique par contact avec la peau et par ingestion
R28 Très toxique en cas d’ingestion
R29 Au contact de l’eau, dégage des gaz toxiques
R30 Peut devenir facilement inflammable pendant l’utilisation
R31 Au contact d’un acide, dégage un gaz très toxique
R33 Danger d’effets cumulatifs
R34 Provoque des brûlures
R35 Provoque de graves brûlures
R36 Irritant pour les yeux
R36/37 Irritant pour les yeux et les voies respiratoires
R36/37/38 Irritant pour les yeux, les voies respiratoires et la peau
R36/38 Irritant pour les yeux et la peau
R37 Irritant pour les voies respiratoires
R37/38 Irritant pour les voies respiratoires et la peau
R38 Irritant pour la peau
R39 Danger d’effets irréversibles très graves

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Généralités sur l’Hygiène et la Sécurité

R39/23 Toxique : danger d’effets irréversibles très graves par inhalation


R39/23/24 Toxique : danger d’effets irréversibles très graves par inhalation et par contact avec la peau
R39/23/24/25 Toxique : danger d’effets irréversibles très graves par inhalation, par contact avec la peau et par ingestion
R39/23/25 Toxique : danger d’effets irréversibles très graves par inhalation et par ingestion
R39/24 Toxique : danger d’effets irréversibles très graves par contact avec la peau
R39/24/25 Toxique : danger d’effets irréversibles très graves par contact avec la peau et par ingestion
R39/25 Toxique : danger d’effets irréversibles très graves par ingestion
R39/26 rès toxique : danger d’effets irréversibles très graves par inhalation
R39/26/27 Très toxique : danger d’effets irréversibles très graves par inhalation et par contact avec la peau
R39/26/27/28 Très toxique : danger d’effets irréversibles très graves par inhalation, par contact avec la peau et par
ingestion
R39/27 Très toxique : danger d’effets irréversibles très graves par contact avec la peau
R39/27/28 Très toxique : danger d’effets irréversibles très graves par contact avec la peau et par in gestion
R39/28 Très toxique : danger d’effets irréversibles très graves par ingestion
R39/26/28 Très toxique : danger d’effets irréversibles très graves par inhalation et par ingestion
R40 Effet cancérogène suspecté – preuves insuffisantes
R41 Peut entraîner une sensibilisation par inhalation
R42/43 Peut entraîner une sensibilisation par inhalation et contact avec la peau
R43 Peut entraîner une sensibilisation par contact avec la peau
R44 Risque d’explosion si chauffé en ambiance confinée
R45 Peut causer le cancer
R46 Peut causer des altérations génétiques héréditaires
R48 Risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée
R48/20 Nocif : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par inhalation
R48/20/21 Nocif : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par inhalation et par contact avec
la peau
R48/20/21/22 Nocif : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par inhalation, contact avec la
peau et ingestion
R48/20/22 Nocif : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par inhalation et par ingestion
R48/21 Nocif : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par contact avec la peau
R48/21/22 Nocif : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par contact avec la peau et par
ingestion
R48/22 Nocif : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par ingestion
R48/23 Toxique : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par inhalation
R48/23/24 Toxique : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par inhalation et par contact
avec la peau
R48/23/24/25 Toxique : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par inhalation, par contact avec
la peau et par ingestion
R48/23/25 Toxique : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par inhalation et par ingestion
R48/24 Toxique : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par contact avec la peau
R48/24/25 Toxique : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par contact avec la peau et par
ingestion
R48/25 Toxique : risque d’effets graves pour la santé en cas d’exposition prolongée par ingestion
R49 Peut causer le cancer par inhalation
R50 Très toxique pour les organismes aquatiques
R50/53 Très toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme pour l’environ
nement aquatique.
R51 Toxique pour les organismes aquatiques
R51/53 Nocif pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme pour l’environnement
aquatique.
R52 Nocif pour les organismes aquatiques
R52/53 Nocif pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme pour l’environnement
aquatique
R53 Peut entraîner des effets néfastes à long terme pour l’environnement aquatique
R54 Toxique pour la flore
R55 oxique pour la faune
R56 Toxique pour les organismes du sol
R57 Toxique pour les abeilles
R58 Peut entraîner des effets néfastes à long terme pour l’environnement
R59 Dangereux pour la couche d’ozone
R60 Peut altérer la fertilité

17
UMR CNRS 6026 - Formation des nouveaux entrants

R61 Risques pendant la grossesse d’effets néfastes pour l’enfant


R62 Risque possible d’altération de la fertilité
R63 Risque possible pendant la grossesse d’effets néfastes pour l’enfant
R64 Risque possible pour les bébés nourris au lait maternel
R65 Nocif : peut provoquer une atteinte des poumons en cas d’ingestion.
R66 L’exposition répétée peut provoquer dessèchement ou gerçures de la peau.
R67 L’inhalation de vapeurs peut provoquer somnolence et vertiges
R68 Possibilités d’effets irréversibles.
R 68/20 Nocif : possibilité d’effets irréversibles par inhalation.
R68/20/21 Nocif : possibilité d’effets irréversibles par inhalation et par contact avec la peau.
R68/20/21/22 Nocif : possibilité d’effets irréversibles par inhalation, par contact avec la peau et par ingestion.
R68/20/22 Nocif : possibilité d’effets irréversibles par inhalation et par ingestion.
R68/21 Nocif : possibilité d’effets irréversibles par contact avec la peau.
R68/21/22 Nocif : possibilité d’effets irréversibles par contact avec la peau et par ingestion.
R 68/22 Nocif : possibilité d’effets irréversibles par ingestion.

Le code des phrases S (Conseils de sécurité)

Numéro Libellé
S1 Conserver sous clé
S1/2 Conserver sous clé et hors de portée des enfants.
S2 Conserver hors de la portée des enfants
S3 Conserver dans un endroit frais
S3/7 Conserver le récipient bien fermé dans un endroit frais.
S3/9/14 Conserver dans un endroit frais et bien ventilé à l’écart des ...(matières incompatibles à indiquer par le
fabricant).
S3/9/14/49 Conserver uniquement dans le récipient d’origine dans un endroit frais et bien ventilé à l’écart des
...(matières incompatibles à indiquer par le fabricant).
S3/9/49 Conserver uniquement dans le récipient d’origine dans un endroit frais et bien ventilé.
S3/14 Conserver dans un endroit frais à l’écart des ...(matières incompatibles à indiquer par le fabricant).
S4 Conserver à l’écart de tout local d’habitation
S5 Conserver sous ... (liquide approprié à spécifier par le fabricant)
S6 Conserver sous ... (gaz inerte à spécifier par le fabricant)
S7 Conserver le récipient bien fermé
S7/8 Conserver le récipient bien fermé et à l’abri de l’humidité.
S7/9 Conserver le récipient bien fermé et dans un endroit bien ventilé.
S7/47 Conserver le récipient bien fermé et à une température ne dépassant pas...°C (à préciser par le fabricant).
S8 Conserver le récipient à l’abri de l’humidité
S9 Conserver le récipient dans un endroit bien ventilé
S12 Ne pas fermer hermétiquement le récipient
S13 onserver à l’écart des aliments et boissons, y compris ceux pour animaux
S14 Conserver à l’écart des ... (matières incompatibles à indiquer par le fabricant)
S15 Conserver à l’écart de la chaleur
S16 Conserver à l’écart de toute flamme ou source d’étincelles - Ne pas fumer
S17 Tenir à l’écart des matières combustibles
S18 Manipuler et ouvrir le récipient avec prudence
S20 Ne pas manger et ne pas boire pendant l’utilisation
S20/21 Ne pas manger et ne pas boire pendant l’utilisation
S21 Ne pas fumer pendant l’utilisation
S22 Ne pas respirer les poussières
S23 Ne pas respirer les gaz / vapeurs / fumées / aérosols (termes appropriés à indiquer par le fabricant)
S24 Eviter le contact avec la peau
S24/25 Eviter le contact avec la peau et les yeux.
S25 Eviter le contact avec les yeux
S26 En cas de contact avec les yeux, laver immédiatement et abondamment avec de l’eau et consulter un
spécialiste
S27 Enlever immédiatement tout vêtement souillé ou éclaboussé

18
Généralités sur l’Hygiène et la Sécurité

S27/28 Après contact avec la peau, enlever immédiatement tout vêtement souillé ou éclaboussé
et se laver immédiatement et abondamment avec... (produits appropriés à indiquer par le fabricant).
S28 Après contact avec la peau, se laver immédiatement et abondamment avec (produits appropriés à indiquer
par le fabricant
S29 Ne pas jeter les résidus à l’égout
S29/35 Ne pas jeter les résidus à l’égout ; ne se débarrasser de ce produit et de son récipient qu’en prenant toutes les
précautions d’usage.
S29/56 Ne pas jeter les résidus à l’égout, éliminer ce produit et son récipient dans un centre de collecte des déchets
dangereux ou spéciaux.
S30 Ne jamais verser de l’eau dans ce produit
S33 Eviter l’accumulation des charges électrostatiques
S35 Ne se débarrasser de ce produit et de son récipient qu’en prenant toutes précautions d’usage
S36 Porter un vêtement de protection approprié
S36/37 Porter un vêtement de protection et des gants appropriés
S36/37/39 Porter un vêtement de protection approprié, des gants et un appareil de protection des yeux / du visage.
S36/39 Porter un vêtement de protection approprié et un appareil de protection des yeux / du visage.
S37 Porter des gants appropriés
S37/39 Porter des gants appropriés et un appareil de protection des yeux / du visage
S38 En cas de ventilation insuffisante, porter un appareil respiratoire approprié
S39 Porter un appareil de protection des yeux / du visage
S40 Pour nettoyer le sol ou les objets souillés par ce produit, utiliser (à préciser par le fabricant)
S41 En cas d’incendie et/ou d’explosion, ne pas respirer les fumées
S42 Pendant les fumigations / pulvérisations, porter un appareil respiratoire approprié (termes appropriés à
indiquer par le fabricant)
S43 En cas d’incendie, utiliser ... (moyens d’extinction à préciser par le fabricant. Si l’eau augmente les risques,
ajouter «Ne jamais utiliser d’eau»)
S45 En cas d’accident ou de malaise consulter immédiatement un médecin (si possible lui montrer l’étiquette)
S46 En cas d’ingestion, consulter immédiatement un médecin et lui montrer l’emballage ou l’étiquette
S47 Conserver à une température ne dépassant pas ... °C (à préciser par le fabricant)
S47/49 Conserver uniquement dans le récipient d’origine à une température ne dépassant pas ... °C (à préciser par le
fabricant)
S48 Maintenir humide avec ... (moyen approprié à préciser par le fabricant)
S49 Conserver uniquement dans le récipient d’origine
S50 Ne pas mélanger avec ... (à spécifier par le fabricant)
S51 Utiliser seulement dans des zones bien ventilées
S52 Eviter l’exposition - se procurer des instructions spéciales avant l’utilisation
S56 Eliminer ce produit et son récipient dans un centre de collecte de déchets dangereux ou spéciaux
S57 Utiliser un récipient approprié pour éviter toute contamination du milieu ambiant
S59 Consulter le fabricant / fournisseur pour des informations relatives à la récupération / au recyclage
S60 Eliminer le produit et le récipient comme un déchet dangereux
S61 Eviter le rejet dans l’environnement. Consulter les instructions spéciales / la fiche de données de sécurité
S62 En cas d’ingestion, ne pas faire vomir : consulter immédiatement un médecin et lui montrer l’emballage ou
l’étiquette
S63 En cas d’accident par inhalation, transporter la victime hors de la zone contaminée et la garder au repos.
S64 En cas d’ingestion, rincer la bouche avec de l’eau (seulement si la personne est consciente).

19
UMR CNRS 6026 - Formation des nouveaux entrants

Règles fondamentales
- Ne jamais pipeter à la bouche
- Ne pas vouloir identifier un produit par l’odorat

Moyens de protection

- Protection collective (sorbonne, …)


- Protection individuelle (gants, blouse …)

Attention aux contaminations indirectes (exemple : gants conservés après avoir manipulé du BET)

Règles de base pour le stockage des produits chimiques


- Principe de séparation des produits incompatibles (séparer les acides forts, des bases ; les comburants,
des produits inflammables)
- Limiter les quantités stockées.
- Limiter l’accessibilité des produits toxiques.

20
Généralités sur l’Hygiène et la Sécurité

Prévention des risques :


Cas de la radioactivité
UMR 6026 : correspondants Hygiène & Sécurité en ce qui concerne les risques
radiologiques :
- Thierry Madigou (PCR – personne compétente en radioprotection au sein de l’unité)
- Assisté par Yves Le Dréan (PCR).

Généralités sur la radioactivité


Pour plus de renseignements sur ce sujet, vous pouvez consulter le site de l’INRS -
Institut National de Recherche et de Sécurité (http://www.inrs.fr) ou le site du CNRS
(http://www.sg.cnrs.fr/cnps/guides/radioprotection.htm).

Les unités

Grandeurs Unités Equivalences définitions


Activité d’un radionucléide L’unité d’activité est le BECQUEREL Grandeur représentant le nombre
(Bq) de désintégration par seconde au
========= 1 Ci = 3,7.1010 Bq sein d’une matière radioactive
L’ancienne unité est le curie.

Dose absorbée Gray ( Gy ) 1 Gy = 100 rad Quantité d’énergie communiquée


L’ancienne unité est le Rad ( rad ) à la matière par unité de masse
Equivalent de dose Sievert ( Sv ) 1 Sv = 100 rem Grandeur utilisée en radiopro-
L’ancienne unité est le Rem tection pour tenir compte de la
différence d’effet biologique des
divers rayonnements
Débit de dose absorbée Gray par heure 1 Gy/h Quantité d’énergie transmise à la
Rad par heure = 100 rad/h matière par unité de masse et par
unité de temps
Débit d’équivalent Sievert par heure 1 Sv/h Grandeur utilisée en radiopro-
de dose Rem par heure = 100 rem/h tection pour tenir compte de la
différence d’effet biologique des
divers rayonnements par unité
de temps
La période: (T) Intervalle de temps T pour que
l’activité de la source radioactive
soit divisée par 2 :
Après 10 périodes l’activité sera
égale au 1/1000 de l’activité
initiale.

21
UMR CNRS 6026 - Formation des nouveaux entrants

Définition des rayonnements ionisants


La classification utilisée est fondée sur les effets des interactions des rayonnements sur la matière. On
distingue :
1/ Les rayonnements ionisants dont l’énergie est suffisante pour arracher un électron aux atomes du
milieu rencontré et les transformer ainsi en ions positifs.
2/ Les rayonnements non ionisants dont l’énergie est insuffisante pour déclencher cet arrachement.

Les différents types de rayonnements


La stabilité et l’instabilité sont liées au rapport : nombre de protons/nombre de neutrons
En se désintégrant, le noyau d’un isotope radioactif crée un nouvel isotope plus léger et éjecte le surplus
de masse et/ou d’énergie, c’est le phénomène de transformation spontanée d’un nucléide avec émission
de rayonnements ionisants (1525 atomes existants => 274 sont stables & 1251 sont instables c’est à dire
radioactifs)

Les émissions provenant du noyau qui se désintègre spontanément constituent les rayons ionisants. Ces
rayons sont émis aléatoirement dans toutes les directions d’un volume sphérique entourant l’atome, sous
les différentes formes suivantes :

ondes électromagnétiques = rayonnements gamma


rayonnements X

émission de particules = neutrons


électrons
particules béta (- ou +)
particules alpha

exemple : le carbone 14 se désintègre pour se transformer en azote 14. C’est-à-dire que le noyau émet
un électron négatif (particule béta moins) ce qui permet à un neutron de devenir un proton. Idem pour le
phosphore 32 qui se transforme en soufre 32.

22
Généralités sur l’Hygiène et la Sécurité

Les radioisotopes autorisés à la manipulation au sein de l’unité

Isotope rayonnement Energie Energie Détection par ½ vie Radiotoxicité


maximale moyenne sonde GeiGer
3
H β- 18 keV 5,7 keV Non 12,3 ans faible
14
C β- 156 keV 49 keV difficile 5 730 ans modérée
32
P β- 1 710 keV 700 keV oui 14 jours modérée
33
P β- 249 keV 76 keV difficile 25 jours modérée
35
S β- 167 keV 49 keV difficile 87 jours faible
125
I γ&X 35 keV 60 jours forte

Leur parcours dans l’air et les matières qui les arrêtent

Du fait de leur charge, les particules ionisent très fortement la matière qu’elles traversent : elles arrachent
des électrons aux atomes rencontrés le long de leur trajectoire et perdent une fraction importante de leur
énergie à chaque collision. Dès que leur énergie est tombée en deçà du potentiel d’ionisation du milieu, le
phénomène s’arrête et la particule finit par être absorbée. Ceci se produit en général après un parcours très
faible. C’est ainsi que des particules α de 10 MeV sont arrêtées par une épaisseur de 0,1 mm d’eau et des
électrons de 0,5 MeV par 1 mm d’aluminium.

Le parcours dépend du type de rayonnement

Rayonnement particules α β énergie < β énergie > 70 keV X et γ


70 keV β énergie élevée neutrons

Pénétration dans les environ 10 µm : traverse l’épiderme trés pénétrants


tissus ne franchissent pas la touche éventuellement le
couche cornée derme

Effet Aucun danger en ne provoquent «que» des tissus ou organes atteints


exposition externe lésions cutanées

Le parcours dépend de l’énergie de l’émission (exemple des particules béta-)


Parcours des électrons dans différents matériaux .

Substances Air,0°C,76 cm Eau Aluminium Plomb


Hg
énergie cinétique 2,9 m 4 mm 1,5 mm 0,35 mm
initiale : 1 MeV
énergie cinétique 10 m 15 mm 5,5 mm 1,3 mm
initiale : 5 Mev

23
UMR CNRS 6026 - Formation des nouveaux entrants

DANGER : leurs effets biologiques


Toute dose, aussi faible soit-elle, a un effet

L’ionisation a pour effet :


1/ de briser des liens moléculaires au sein de la cellule vivante. On parle dans ce cas de l’effet direct.
2 / de provoquer l’apparition de radicaux (comme par exemple, le radical hydroxyl OH) qui interagissent
chimiquement avec la cellule. Ceci est connu sous le nom d’effet indirect.

Ces modifications au niveau moléculaire peuvent avoir de nombreux effets divers au niveau de l’organisme
entier. Suivant les cas et les doses mises en jeu, on observe soit des effets déterministes (somatique ou
génétique) soit des effets stochastiques. Il s’agit en fait, du problème de diversité de réponse chez une
population à un rayonnement radioactif donné.
1/ Les effets déterministes correspondent à des doses élevées de rayonnements et n’apparaissent
généralement qu’à la suite d’un accident ou d’un traitement médical. La gravité des effets déterministes
augmente avec la dose, à partir d’un certain seuil, évalué à 3 Gray. Ces effets peuvent êtres, entre autres,
des érythèmes, des vomissements ou encore la perte des cheveux. La dose létale est évaluée entre environ
7 et 10 Gray. Les effets déterministes résultent en fait d’une trop grande perte de cellules dans un tissu,
causant la mort du tissu.
2/ Les effets stochastique (c’est-à-dire aléatoires) proviennent de l’altération génétique de cellules viables
et fonctionnelles mais qui, malgré leur modification, sont en mesure de se reproduire et éventuellement
causer : l’apparition de cancers (lors de la mutation de cellules somatiques) chez la personne qui a subi
l’irradiation et ce, des années voire des dizaines d’années plus tard ; l’apparition d’effets héréditaires (lors
de la mutation de cellules germinales) tels des malformations ou des maladies (physiques ou mentales)
chez la descendance (enfant et même petits-enfants) de la personne ayant subi l’irradiation.

Le risque radiologique dépend :


De la nature de l’isotope et du type de rayonnement
De la quantité manipulée, du temps de manipulation
De la distance par rapport à la source

=> Les règles de bases de la radioprotection pour limiter les risques d’irradiations et de contaminations
font appel à 4 principes :
1/ Temps => rester le moins longtemps possible au contact de la source
2/ Distance
3/ Ecran
4/ Quantité => utilisation du minimum requis pour chaque manipulation

24
Généralités sur l’Hygiène et la Sécurité

Notions d’exposition et de contamination et notions de base de la


radioprotection
Une exposition peut se traduire soit par une irradiation (exposition à une source radioactive extérieure et
limitée dans le temps) soit par une contamination (fixation de particules radioactives dans l’organisme)
externe (formation de dépôts sur la peau ou dans les cheveux) ou interne (ingestion de radionucléides)

L’irradiation :

Les principaux radionucléides utilisés dans l’UMR 6026, sont le 3H, 14C, 32P et le 35S. Parmi ces 4
éléments, seul le 32P présente de réels risques d’irradiations et nécessite la présence d’écran lors de sa
manipulation.
NB : L’iode 125 très peu utilisé dans l’unité, présente lui aussi de très grands risques d’irradiations.
La couche morte de la peau, bien que de très faible épaisseur, est suffisante pour arrêter les rayonnements
β de faible énergie (3H, 14C, 35S)

La contamination = risque lié à l’utilisation de sources non scellées


Dispersion possible de la radioactivité => Contamination possible du matériel & des personnes

25
UMR CNRS 6026 - Formation des nouveaux entrants

Contamination par exposition externe


par dépôt de substances radioactives (poussières) au niveau de l’épiderme ou des cheveux

Contamination par exposition interne


par incorporation d’éléments radioactifs à l’intérieur de l’organisme. Les principales voies de pénétration
sont :
- la voie respiratoire
- la voie directe par blessure
- la voie digestive
- la voie transcutanée

NB : L’exposition peut être globale ou partielle

- les tissus embryonnaires + radiosensibles


- les organes hématopoïétiques [4]
- les gonades
- l’épiderme
- la muqueuse intestinale
- le tissu conjonctif
- le tissu musculaire - radiosensibles
- le tissu nerveux

Notion de période effective = période biologique + période radioactive


14C => période biologique = 40 J & période radioactive = 5760 ans
32P => période biologique = complexe (35% fixé dans les os) & période radioactive = 14 jours

26
Généralités sur l’Hygiène et la Sécurité

Attention aux contaminations indirectes

Principes de bases en radioprotection

Afin de se protéger lors de la manipulation d’éléments radioactifs, il faut :


- Limiter les quantités manipulées au strict minimum.
- Limiter le plus possible le temps de l’exposition (je ne reste pas dans une pièce où se trouve une source,
si la manip ne l’exige pas)
- Confinement & distance (je travaille au niveau des postes de travail réservés à la manipulation de la
radioactivité)
13 pièces classées en zones surveillées dans le bâtiment 13.
- Protections collectives & individuelles (écran protecteur, blouse, gants etc.)
Protections collectives => Travailler au niveau des postes de travail prévus à cet effet
Protections individuelles (s’équiper d’une blouse, de gants + éventuellement de lunettes ou
de masque protecteur)
- Avoir de bonnes pratiques de laboratoire
Formation interne aux équipes
=> le manipulateur inexpérimenté doit être encadré
=> élaboration de protocoles expérimentaux sécuritaires
Respect des affichages, balisages et consignes affichées

- Préparer à l’avance son plan de travail (papier absorbant, écran, poubelles étiquetées)
- Avant manipulation, vérifier à l’aide d’un compteur qu’il n’existe pas de contamination
résiduelle
- Pendant la manipulation, avoir le compteur allumé à proximité
- Après la manipulation, vérifier l’absence de contamination au niveau des gants, avant de toucher
quoique ce soit dans la pièce. Vérifier aussi l’absence de contamination
- surfacique (paillasse, matériel…)
- corporelle (gants, blouse, chaussures, visage)
- Après manipulation, dégager le poste de travail (tri des déchets)
- Se noter sur les registres

6 pièces sont classées en zones surveillées dans le bâtiment 13.

27
UMR CNRS 6026 - Formation des nouveaux entrants

Les techniques de décontamination


Toute contamination soupçonnée doit être communiquée à la personne compétente en radioprotec-
tion qui peut vous conseiller sur les mesures à prendre et vous référer au besoin à un professionnel de la
santé.

Contamination de la surface de travail


- Localiser et baliser la surface contaminée
- Si contamination par un liquide, récupérer le maximum par pipetage
- Absorber le reste avec du papier
- Nettoyer la zone avec un produit décontaminant (TFD4), de façon concentrique de la périphérie vers le
centre => ne pas étaler
- Vérifier l’efficacité de la décontamination (grâce à un appareil de détection)

Contamination du manipulateur
- Pour ce type de décontamination externe, se faire aider par une personne compétente.
- Laver sans étaler, avec de l’eau tiède. Ne jamais brosser, ni utiliser de produits agressif. Utiliser un savon
liquide doux.
- Rincer abondamment
- Prévenir le SMUT (02. 23. 23. 63. 33)

Contamination externe
- Pour la peau : laver avec un savon doux pour ne pas endommager la peau, ce qui pourrait trans
former une contamination externe en une contamination interne.
- Pour les yeux : rincer avec une douche oculaire ou sous le robinet.
Laver aussi longtemps que nécessaire pour enlever toute la contamination non fixée.
S’il y a de la contamination résiduelle, ou pour les endroits délicats (oreilles, narines, etc.),
consulter un médecin.

Contamination interne par inhalation


- Faire tousser et se moucher
- Conserver les expectorations pour fins d’examens

Contamination interne par ingestion


- Rincer la bouche
- Aviser un médecin

Les registres et les contrôles périodiques


Traçabilité obligatoire
La manipulation des radioéléments est réglementée et soumise à autorisation. Cette autorisation est
renouvelable tous les 4 ans et elle exige de la transparence et une traçabilité totale
=> tenir les registres à jour

Registre des contrôles


Organisation équipe par équipe, suivant les zones surveillées possédées)

28
Généralités sur l’Hygiène et la Sécurité

Registre des entrées & sorties des radioéléments


Est tenu par les personnes compétentes en radioprotection, grâce aux indications des manipulateurs.
Registre de prélèvement => 1 page/source. Chaque utilisateur note les quantités manipulées, ce qui est
conservé dans les congélateurs, ce qui est jeté, et dans quelle poubelle

Registre des manipulations


Toute personne utilisant des sources non scellées doit effectuer un contrôle avant de quitter les lieux de
manipulation => contrôle corporel et contrôle paillasse. Ce contrôle est consigné dans le registre des
manipulations (une feuille par pièce/par mois)

Registre d’utilisation des compteurs

Registre des déchets

Fiche individuelle d’exposition


=> médecine du travail + calcul des doses d’exposition reçues
Permet d’effectuer le Classement des travailleurs

Avant toute manipulation de radioactivité, l’agent doit effectuer une visite médicale d’aptitude au SMUT.

29
UMR CNRS 6026 - Formation des nouveaux entrants

Les autres risques

UMR 6026 : correspondants Hygiène & Sécurité en ce qui concerne la


prévention générale des risques:
- Jean-paul Rolland,
- Florence Demay,
- Sandrine Pottier,
- Céline Raguénès-Nicol

Le risque électrique
92% accidents dus à l’électricité sont imputables au comportement et non à la technique
Il y a danger si l’intensité I > 25 mA et le voltage V > 50 V

Les UV
Protection de la peau et des yeux obligatoire

Les ultra-sons
Protection de l’ouie & Protection contre les aérosols

Les machines dangereuses et les appareils sous pression


Utilisation des machines réglementées
Les bouteilles de gaz doivent être attachées – manutention dangereuse

Les lasers

Gestes et postures (travail sur écran)

30
Généralités sur l’Hygiène et la Sécurité

Les 5S, pour améliorer l’efficacité et la qualité


Tirer du japonais : Seiri = éliminer (se débarrasser de tout se qui est inutile => Tri)
Seiton = ranger
Seiso = nettoyer/inspecter
Seiketsu = standardiser (établissement de règles)
Shitsuke = respecter les règles

Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site de l’INRS (Institut National de Recherche et
de Sécurité)
http://www.inrs.fr

Prévention des Vols


Soyez vigilants. Des vols ont été signalés dans l’Unité à plusieurs reprises. Appliquez des mesures simples
de prévention : mettre sous clé les effets personnels, utiliser des anti-vols pour portable et écrans plats,
fermer portes et fenêtres.

La sécurité est l’affaire de tous

Merci

31
UMR CNRS 6026 - Formation des nouveaux entrants

Le tri des déchets

UMR 6026 : correspondants Hygiène & Sécurité en ce concerne le tri des


déchets:
- Catherine Martin,
- Claire Heichette

Le service hygiène et sécurité de l’université s’occupe de la gestion des déchets. Il met à notre disposition des
conteneurs adéquats et s’assure de l’élimination via des sociétés spécialisées. Pour un bon fonctionnement
de la filière d’élimination, il incombe à chaque membre de notre unité de bien trier les déchets à la base.
Plusieurs types de poubelles sont mis à notre disposition.

Principes de base pour le tri des déchets dans l’UMR 6026


Il existe un ordre de priorité :
Radioactif >> biologique >> chimique

32
CONSIGNES GENERALES
DECHETS BIOLOGIQUES
Type de
Catégories de déchet Visuels
conteneurs

« Déchets biologiques tranchants, Collecteurs Aiguilles


piquants ou contaminés » 250 - 600 ml
2-5–7L 0.6 – 2 – 4 – 7 L
 Aiguilles, seringues, lames de bistouris, pipettes
pasteurs…

« Déchets biologiques d’animalerie, Médit fût 60 L


tranchants, humides, verrerie souillée » 60 L
Complétez l’étiquette 13 L
« Agent pathogène 2 ou 3 » « nom du labo »
« date »
 Animaux, litière, boite de pétri, gel d’agar, réactif 30 L
biologique en flacon, pipettes…

Bonbonne Jaune 10 L
« Déchets biologiques liquides »
« Agent pathogène 2 ou 3 » Complétez l’étiquette
« nom du labo »
« date »
 Milieu de culture, sang, urine…

« Déchets biologiques secs autre que les


Médi-box 10- 25- 50 L
verres et objets tranchants, piquants »
« Agent pathogène 2 ou 3 » Complétez l’étiquette
« nom du labo »
« date »
 Gants, papiers filtres, petits matériels de labos à
usage unique…

Pour toutes informations, demandez conseil à l’ACMO


ou la personne en charge des déchets dans votre unité,
ou appeler le Service Qualité Sécurité Environnement au 02 23 23 37 24

RAPPEL
les conteneurs doivent être déposés dans les box prévus à cet effet
le jour même de la collecte avant 9H30
[COLLECTE VILLEJEAN  Lundi – Mercredi - Vendredi
COLLECTE BEAULIEU  Mardi – Vendredi ]
Il est indispensable de fermer correctement les conteneurs
afin d’éviter tout déversement accidentel.
CONSIGNES GENERALES
DECHETS CHIMIQUES

Les déchets liquides


Catégories de
Conteneurs Visuel Etiquettes
déchets
Solvant non halogénés Bonbonnes
5 < pH < 9, %CL< 30 % 10 ou 20 L
 Hydrocarbures, alcools, Compléter l’étiquette
« nom du labo »
toluène, cyclohexane…

Bonbonnes
Solvant halogénés 10 ou 20 L
5 < pH < 9, %Cl>30% Compléter l’étiquette
 CH2Cl2, CHCl3, RX,… « nom du labo »

Acide pH < 5 Bonbonnes


 Solutions minérales, sans
10 ou 20 L
métaux lourds, (HCl, Compléter l’étiquette
H3PO4, H2SO4,…) « nom du labo »
 Acides organiques Si vous avez
connaissance de l’acide
concentrés (CH3COOH, contenu mentionnez le
CF3COOH, RSO3H,…)
Base pH > 9
 Solutions minérales, sans Bonbonnes
métaux lourds, (KOH, 10 ou 20 L
NaOH,…) Compléter l’étiquette
 Solutions de sels minéraux, « nom du labo »
Si vous avez
pH>7 (acétates, nitrate de connaissance de la
lithium…) base contenue
 Base organique mentionnez le
(amines,…)
Bonbonnes
Déchets laboratoires 10 ou 20 L
courants Compléter l’étiquette
 Perchlorure de fer « nom du labo »
« danger du produit »
 Produits photos… « nom du produit »

Déchets laboratoires Bonbonnes de 10


réactifs ou 20 L
Compléter l’étiquette
 Solutions de métaux lourds
« nom du labo »
(Hg, Pb, Ni, Cr, Cd,…), « nom du produit »
 BET, phénol
 Solutions très toxiques (Se,
Br,…)
CONSIGNES GENERALES
DECHETS CHIMIQUES

Les déchets solides


Et autres
Catégories de
Conteneurs Visuel Etiquettes
déchets
Fût OT 60 L
Verrerie souillée Bleu ou marron
chimiquement ou pyrex Compléter l’étiquette
 Verre brisé, pipettes, lames « nom du labo »
Rayer la mention
microscopes, béchers,… « solides souillés »

Solides souillés Fût OT 60 L


Compléter l’étiquette
 Gants et papiers, petits
« nom du labo »
flaconnages plastiques Rayer la mention
vides,… « verreries »

Seau 30 L
Silice Compléter l’étiquette
« nom du labo »

Matériel contenant de Emballez le matériel dans 2 sacs


Pas de conteneur
poubelles correctement fermés.
l’amiante spécifique
Munissez vous des équipements de
protection adéquates

Emballage plastique ou
métallique ayant Mettez les emballages dans des sacs
Pas de conteneur
poubelles correctement fermés.
contenu des substances spécifique
Séparés les emballages métalliques des
Sans objet
dangereuses emballages plastiques

DTQD Caisse
Il est impératif de
(Déchets solides ou liquides Sans objet
faire une liste des
en volume inférieur à 5 L) produits par caisse

Attention aux scalpels et aiguilles


Même contaminés par des produits chimiques, Ils doivent
être mis dans des collecteurs aiguilles.

Informations complémentaires ou précision


demandez conseil à l’ACMO ou la personne en charge des déchets dans votre unité
ou appelez le Service Qualité sécurité Environnement au 02 23 23 37 24

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