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ANNEXE 1
Mesure
P3 P4 P5 P6 P7
1. Local pour massage X
2. Salle de désinfection avant intervention X
3. Salle d'usage général X
4. Salle d'accouchement X X
5. Salle EEG, ECG, EMG X X
6. Salle d'endoscopie X X X
7. Salle d'examen ou de traitement X X X
8. Salle de travail X X X
9. Salle de stérilisation X X
10. Salle d'urologie (différente d'une salle d'opération) X X
11. Salle de radiodiagnostic ou radiothérapie autre que X X
celles mentionnées en 20 et 24
12. Salle d'hydrothérapie X X X
13. Salle de physiothérapie X X X
14. Salle d'anesthésie C X O X
15. Salle d'opération C X O X
16. Salle préopératoire C X X X
17. Salle de plâtre X X X
18. Salle de réveil C X X X
19. Salle d'opération pour patients non hospitalisés X X X
20. Salle de cathétérisme cardiaque X X O X
21. Salle de soins intensifs C X X X
22. Salle d'examen intensif C X X X
23. Salle de surveillance intensive C X X X
24. Salle d'angiographie C X X
25. Salle d'hémodialyse C X X X
26. Salle centrale de surveillance C X X X
X La mesure peut être appliquée
O La mesure est obligatoire
C La mesure est applicable si procédure intracardiaque
Mesure P3 : Limitation de la tension de contact.
Mesure P4 : Dispositifs différentiels à haute sensibilité
Mesure P5 : Schéma IT médical
Mesure P6 : Séparation électrique individuelle (un transformateur de séparation par appareil
d'utilisation)
Mesure P7 : Très basse tension de sécurité médicale
ANNEXE 2
INSTALLATIONS DE SÉCURITÉ
2.1 CAS GENERAL
Ce sont les installations qui doivent être mises ou maintenues en service pour
assurer la sécurité du public en cas de sinistre et/ou faciliter son évacuation. On
distingue :
• l'éclairage de sécurité,
• les systèmes d'alarme et d'alerte,
• les installations de détection automatique d'incendie,
• les circuits électriques éventuellement utilisés dans les installations fixes
d'extinction,
• les télécommunications et les signalisations intéressant la sécurité,
• les équipements de désenfumage,
• certains équipements de sécurité spécifiques de l'établissement, à condition
qu'ils concourent à la sécurité contre les risques d'incendie et de panique,
• les surpresseurs d'incendie,
• les compresseurs d'air des systèmes d'extinction automatique,
• les ascenseurs devant être utilisés en cas d'incendie,
• les installations nécessaires pour la remise au niveau d'évacuation des autres
ascenseurs,
• les pompes de réalimentation en eau,
• les pompes d'exhaure.
L'éclairage de sécurité peut utiliser soit des blocs autonomes, soit une source
centrale.
-100 -
Un groupe électrogène de remplacement peut être utilisé comme source de
sécurité à condition qu'il soit conforme à la norme NF S 61-940 et que la puissance
nécessaire pour assurer le démarrage et le fonctionnement de tous les équipements
de sécurité incendie soit suffisante. Lorsque la source de remplacement comprend
plusieurs groupes électrogènes, en cas de défaillance de l'un d'eux, la puissance
disponible doit rester suffisante pour assurer le démarrage et le fonctionnement de
tous les équipements de sécurité incendie.
SOURCES DE SÉCURITÉ
-101 -
Les groupes électrogènes de sécurité doivent répondre aux normes
NF ISO 8528 1 à NF ISO 8528-7 complétées avec les exigences de la norme
NF E 37-312.
Les locaux où sont installés les groupes moteurs thermiques générateurs ne doivent
pas se trouver à un niveau supérieur au niveau accessible aux engins des sapeurs
pompiers, sauf si ces locaux se situent en toiture terrasse, les groupes dans ce
cas sont alimentés au gaz. L'installation de groupes fonctionnant au gaz doit faire
l'objet d'un examen par la commission technique interministérielle des immeubles
de grande hauteur.
-102 -
DISTRIBUTION BASSE TENSION
– chaque équipement de sécurité doit être alimenté par deux canalisations,
sélectivement protégées, suivant des parcours distincts, à partir, d’une part du
TGBT commun aux sources normales et de remplacement, et d’autre part du
TGBT de sécurité,
Les canalisations sont alimentées en permanence par la source normale ou de
remplacement, et commutées automatiquement sur la source de sécurité en cas
de défaillance des autres sources.
Ces TGBT doivent être séparés et placés dans deux locaux différents, présentant
entre eux un degré coupe-feu de deux heures.
– les canalisations doivent aboutir à proximité immédiate de chaque équipement
de sécurité, sur un dispositif commutant automatiquement l'alimentation sur la
canalisation restant alimentée.
-103 -
ANNEXE 3
GROUPES ELECTROGENES
3.1 DÉFINITION
Un groupe électrogène est constitué d'un moteur alternatif à combustion interne
produisant de l'énergie mécanique, d'une génératrice transformant cette énergie
en électricité, d'éléments de transmission de l'énergie mécanique (accouplement,
réducteur, multiplicateur, ..) et d'éléments de montage et de support. Il est utilisé
pour alimenter les installations sensibles en cas de perte de la source normale.
3.2 PUISSANCE
La puissance d'un groupe électrogène s'exprime en kVA, sur la base d'un facteur de
puissance (cos ϕ) théorique de 0,8. Le facteur de puissance réel est généralement
supérieur à 0,8, la puissance dimensionnante est la puissance active.
La norme ISO 8528-1 définit, pour un même groupe, trois puissances nominales en
fonction du mode d'utilisation :
– Puissance continue (COP)
La puissance continue est la puissance qu'un groupe électrogène est capable de
fournir, en service électrique continu, pendant un nombre illimité d'heures par an,
entre les intervalles normaux de maintenance et dans des conditions ambiantes
définies. La maintenance est réalisée selon les prescriptions des constructeurs.
– Puissance principale (PRP)
La puissance principale est la puissance maximale disponible, sous charge
variable, pendant un nombre illimité d'heures par an, entre les intervalles de
maintenance et dans des conditions ambiantes définies. La maintenance est
réalisée selon les prescriptions des constructeurs.
– Puissance pour utilisation limitée (LTP)
La puissance pour utilisation limitée est la puissance maximale qu'un groupe
électrogène est capable de fournir jusqu'à 500 heures par an, avec un maximum
de 300 heures en marche continue, entre les intervalles de maintenance et
dans des conditions ambiantes définies, la maintenance est réalisée selon les
prescriptions des constructeurs.
Un groupe électrogène dont la puissance nominale est définie en puissance pour
utilisation limitée, mais qui serait utilisé avec un autre mode de fonctionnement, ne
devra pas fonctionner à sa puissance nominale (cela revient à déclasser le groupe
en puissance). Sinon, la durée de vie du moteur à combustion interne s'en trouverait
réduite.
3.3 CLASSE
-104 -
Selon les exigences des installations alimentées, quatre classes sont définies :
– Classe G1
Groupe électrogène alimentant des installations pour lesquelles les contraintes
de tension ou de fréquences sont mineures.
– Classe G2
Groupe électrogène alimentant des installations pour lesquelles les besoins en
caractéristiques de tension sont sensiblement les mêmes que celle du réseau
public. Des fluctuations temporaires de tensions et de fréquences peuvent être
acceptées lors des variations de charge.
– Classe G3
Groupe électrogène alimentant des installations nécessitant des exigences
sévères en fréquence, tension et forme d'onde.
– Classe G4
Groupe électrogène alimentant des installations nécessitant des exigences
exceptionnellement sévères en fréquence, tension et forme d'onde.
Ces bilans des puissances doivent tenir compte du foisonnement (toutes les
installations ne fonctionnent pas en même temps). Ils doivent être réalisés pour les
périodes de consommations maximale et minimale.
Pour les installations existantes, des mesures sur site facilitent l’élaboration de ces
bilans des puissances.
La puissance d'un groupe électrogène s'exprime en kVA sur la base d'un facteur de
puissance (cos ϕ) théorique de 0,8.
-105 -
Dans un établissement de santé, le facteur de puissance est en général supérieur à
0,8. La puissance dimensionnante est la puissance active (en kW). Par exemple, un
groupe électrogène de puissance nominale 1 000 kVA sous cos ϕ de 0,8 ne pourra
alimenter, dans une installation qu'une charge de puissance 800 kW.
Si seule la puissance apparente est connue, la puissance active est calculée à partir
du facteur de puissance moyen de l'installation.
La puissance ainsi obtenue sera affectée d'un coefficient multiplicateur k pour tenir
compte de l'évolution prévisible des puissances. Ce coefficient est à estimer par les
utilisateurs. A défaut, prendre k = 1,2.
Nota 3 : Lorsque la centrale est raccordée en HTA, il faut tenir compte des courants
magnétisant des transformateurs et des protections. Lorsque l'installation comprend
un nombre important de transformateurs, il peut être envisagé de décaler leur
réalimentation.
-106 -
Exemple de dimensionnement
1 589 + (350/2) = 1 764 kVA (valeur normalisée 2 000 kVA par exemple).
-107 -
Ce type de fonctionnement permet d’assumer des coupures longues et une partie
des coupures brèves (niveau 2).
Les temps de démarrage des groupes électrogène fioul leur permettent d'être
utilisés en tant que groupes de sécurité ERP ou de groupe de remplacement dans
les établissements de santé. Les groupes électrogènes gaz ont des temps de
démarrage plus longs (1 à 5 min) et supportent moins bien les impacts de charge.
Ces groupes sont adaptés à une utilisation en production à charge constante. Ils ne
peuvent être utilisés en groupes de sécurité, ni pour l’alimentation des dispositifs
médicaux. Cependant, ils peuvent être employés en complément de groupe(s)
électrogène(s) fioul, en secours ultime, ou pour l’alimentation d’installations peu
sensibles.
DISPOSITIF DE DÉMARRAGE
Le dispositif de démarrage peut être électrique, à l'aide de batteries
d'accumulateurs, ou pneumatique, au moyen d'une réserve d'air comprimé.
3.6 IMPLANTATION
Les groupes électrogènes doivent être installés dans des locaux spécifiques
accessibles exclusivement aux personnes averties et qualifiées. Ces locaux ne
peuvent être en communication directe avec des locaux accessibles au public. Ils ne
doivent pas être installés dans le même local qu'une chaufferie.
Un groupe doit être acheminé dans le local, destiné à cet effet, sans avoir à le
démonter. Ce local doit être largement ventilé vers l'extérieur.
Toutes dispositions doivent être prises pour que les gaz d'échappement soient
évacués sur l'extérieur et ne puissent en aucun cas s’évacuer dans les locaux et
dégagements.
3.7 ENVIRONNEMENT
-108 -
Les groupes électrogènes doivent respecter la réglementation pour la protection
de l'environnement concernant les rejets à l'atmosphère et nuisances sonores (voir
annexe 14).
3.9 INSTALLATION
En raison de la valeur élevée de l'impédance interne des groupes électrogènes,
les courants de court circuit ou de défaut ont des valeurs beaucoup plus faibles,
à puissance égale que l’alimentation assurée par un transformateur à partir d'un
réseau HTA, ce qui entraîne certaines difficultés relatives aux conditions de
protection.
L'installation des groupes électrogènes doit être conforme aux règles de la norme
NF C 15-100 et du guide pratique UTE C 15-401.
3.10 AUTOMATISMES
Les automatismes doivent être les plus simples possible.
Ces contournements manuels ne doivent en aucun cas transiter par les entrées
d’automates.
3.11 CONDENSATEURS
Lors du fonctionnement des groupes en remplacement de l'alimentation normale,
les batteries de condensateurs doivent être délestées, de façon à éviter la
résonance harmonique liée à une puissance de court-circuit plus faible.
-109 -
Les groupes électrogènes sont classés, en fonction des installations qu'ils
alimentent, en :
– groupes électrogènes de remplacement,
– groupes électrogènes de sécurité.
-110 -
3.13 NORMES
NF ISO 8528-1 Groupes électrogènes à courant alternatif
entraînés par moteurs alternatifs à combustion interne - Partie 1 : application,
caractéristiques et performances, complété et modifié,
-111 -
ANNEXE 4
EJP
4.1 GENERALITES
En période de faible consommation, les centrales hydrauliques et les centrales
thermiques (notamment à combustible nucléaire) de grande puissance et de haut
rendement sont suffisantes pour satisfaire à la demande.
Le client qui souscrit ce type de contrat est incité, par la tarification, à stopper sa
consommation d’électricité issue du réseau de distribution, et à produire sa propre
énergie pendant 22 jours, déterminés par le distributeur au cours de la période hivernale
qui va de début novembre à fin mars.
Nota 1 : Si le client ne respecte pas ses engagements (groupe en panne, ...) des
pénalités qui peuvent être importantes lui seront facturées.
-112 -
4.3 UTILISATION D'UNE CENTRALE EJP POUR LE
SECOURS DE L'ÉTABLISSEMENT
Une centrale de groupes électrogènes fonctionnant en EJP et une centrale de secours
répondent à des objectifs et des logiques différents :
– la centrale EJP présente un intérêt économique lié entièrement à la tarification,
– la centrale de secours assure la fiabilisation de l'alimentation électrique de
l'établissement.
Un certain nombre de contraintes, rappelées dans le tableau suivant sont liées au
fonctionnement en EJP.
Pour l’ensemble de ces raisons, il est déconseillé d'utiliser une centrale EJP
comme centrale de secours.
-113 -
ANNEXE 5
ALIMENTATIONS SANS
INTERRUPTION (ASI)
5.1 ASI-STATIQUE
DEFINITION
Les ASI Statiques sont constituées d'un redresseur qui transforme le courant
alternatif du réseau en courant continu, de batteries assurant la réserve
d'énergie, d'un onduleur qui transforme le courant continu en courant alternatif
de haute qualité, d'un by-pass statique et d’un by-pass manuel pour permettre la
maintenance.
Ces ASI sont communément appelées "Onduleur" par facilité de langage, l'onduleur
n'est qu'un des éléments de l'ASI.
Réseau 1 Réseau 2
By-pass manuel
By-pass statique
Utilisation
ASI on-line
-114 -
En cas de perte de l’alimentation normale, les batteries fournissent l'énergie
nécessaire. L'autonomie standard est de 10 minutes, elle peut être supérieure
mais ne dépassera pas quelques dizaines de minutes en raison des contraintes
d'installation et de maintenance. Pour obtenir des autonomies de plusieurs heures,
on associera l'ASI avec un groupe électrogène. Lors d’un défaut de l'onduleur, le
by-pass statique permet une commutation rapide (< 0,5 ms) de l'alimentation de
l'utilisation sur le réseau du distributeur. Un by-pass manuel permet de réaliser la
maintenance de l'ASI et d'alimenter l'utilisation.
Réseau 2 Réseau 1
By-pass manuel
By-pass statique
Utilisation
ASI off-line
Ce type d'ASI préserve l'utilisation contre une partie des coupures longues (ou
toutes si elle est associée à un groupe électrogène) et des coupures brèves
supérieures au délai de commutation. L'utilisation reste sensible aux micro-
coupures inférieures à 5 ms et aux perturbations du réseau du distributeur (en
fonctionnement normal l’alimentation est assurée par le réseau, il n’y a pas de
régulation). Ce type d'ASI est généralement utilisé pour l'alimentation d'utilisation de
faible puissance (< 2 kVA) et de faible sensibilité (informatique tertiaire monoposte,
par exemple).
-115 -
5.1.3 ASI Line Interactive ou active stand by (Appellation normalisée VI
selon norme européenne CEI 62040-3)
Son fonctionnement est identique à l'ASI off line. Ce type d’ASI est géré par un
microprocesseur qui surveille la qualité de la tension du réseau. Un régulateur
corrige la tension de sortie en cas de baisse prolongée de la tension du réseau.
C’est une ASI off line améliorée qui limite les variations de tension de sortie, elle
répond aux mêmes utilisations.
B y -p a s s a u t o m a t i q u e
R ed r esseu r M u ta teu r
M U tilisa tio n
A
E n sem b le
m o teu r / a lter n a teu r
B a tter ies
A S I D Y N A M I Q U E a v e c s t o c k a g e d e l 'é n e r g i e p a r b a t t e r i e s
-116 -
Schéma avec redondance interne
B y -p a s s a u t o m a t i q u e
C o n ta cteu r
sta tiq u e
M
U ti lis a ti o n
A
E n s em b le
R ed r ess eu r M u ta teu r m o teu r / a lter n a teu r
B a tter i es
A S I D Y N A M I Q U E a v e c s t o c k a g e d e l 'é n e r g i e p a r b a t t e r i e s
a v ec r ed o n d a n ce i n ter n e
Ce type d'ASI préserve l'utilisation d’une partie des coupures longues (< 30 min),
des coupures brèves et des perturbations du réseau du distributeur. L'ensemble
moteur/alternateur rend l'utilisation indépendante des variations de la tension du
réseau de distribution. Il permet de filtrer les harmoniques de tension venant du
réseau et les harmoniques de courant générées par la charge. Sa puissance de
court-circuit élevée, proche de celle du réseau, permet de maintenir la sélectivité
habituelle. Il fournit les pointes de courant élevées et il produit l'énergie réactive
consommée par l'utilisation.
-117 -
Schémas avec moteur thermique
B y -p a s s a u t o m a t i q u e
E n sem b le
m o teu r / a lter n a teu r
M U tilisa tio n
A
R ed r esseu r M u ta teu r
E m b r a y a ge m éca n iq u e
B a tter ies
M M o teu r th er m iq u e
A S I D Y N A M I Q U E a v e c s t o c k a g e d e l 'é n e r g i e p a r b a t t e r i e s
B y -p a s s a u t o m a t i q u e
C o n tacteu r E n sem b le
sta tiq u e m o teu r / alter n a teu r
M
U tilisa tio n
A
M M o teu r th er m iq u e
B a tter ies
A S I D Y N A M I Q U E a v e c s t o c k a g e d e l 'é n e r g i e p a r b a t t e r i e s
a v ec r ed o n d a n ce in ter n e
-118 -
Avec ce type de dispositif, il est possible d'alimenter un second départ. Il sera
secouru par le groupe thermique mais ne sera pas « haute qualité ». Lorsque le
moteur thermique a repris la charge et qu'il fournit la puissance à l'arbre du rotor de
l'ensemble moteur/alternateur, l'inverseur permet l’alimentation du départ secouru.
Le retour se fait également par basculement de l'inverseur. Le moteur thermique est
dimensionné pour la somme des puissances « haute qualité » et secourues.
B y -p a s s a u t o m a t i q u e
C o n ta cteu r E n sem b le
statiq u e m o teu r / alter n ateu r
M
U tilisatio n
A h au te q u alité
R ed r esseu r M u tateu r
E m b r ay age m écan iq u e
M M o teu r th er m iq u e
B a tter ies
U tilisatio n
seco u r u e
A S I D Y N A M I Q U E a v e c s t o c k a g e d e l 'é n e r g i e p a r b a t t e r i e s
a v ec r ed o n d a n ce in ter n e
DEFINITION
Schéma 1
D 3
D 1 I n d u cta n ce D 2
U tilis a ti o n
M u ta teu r
M
A
E n sem b le
m o teu r / a lter n a teu r
M a ch i n e
s y n ch r o n e
V o la n t
d 'i n e r t i e
A S I D Y N A M I Q U E a v ec a cc u m u la teu r ci n éti q u e
-119 -
L'ensemble moteur/alternateur se comporte comme un alternateur pour le mutateur.
Le redresseur/mutateur génère une tension à fréquence variable aux bornes de
la machine synchrone et augmente progressivement la vitesse du volant d'inertie
(jusqu'à 3 400 tr/mn), stockant l'énergie cinétique.
Lorsque les caractéristiques du réseau deviennent inférieures aux valeurs définies,
le disjoncteur D1 s'ouvre et l'accumulateur d'énergie cinétique fournit à l'ensemble
moteur/alternateur l'énergie nécessaire pour alimenter l'utilisation (autonomie
de 10 s à 2 min qui peut être augmentée en remplaçant l'accumulateur par des
batteries). La machine synchrone du volant d'inertie fournit une tension régulée à
fréquence variable. Le redresseur/mutateur redresse cette tension puis la module à
une fréquence fixe de 50 Hz.
Au retour de l’alimentation normale, avant la fin d'autonomie du système, l'ASI se
connecte au réseau public en fermant D1, et recharge l’accumulateur.
Si la disparition du défaut dépasse l'autonomie de l'accumulateur, D2 s'ouvre puis
D3 se ferme.
Ce type d'ASI protège l'utilisation contre les coupures brèves et les perturbations du
réseau du distributeur. L'ensemble moteur/alternateur permet de rendre l'utilisation
indépendante des variations de la tension du réseau et de filtrer les harmoniques
de tension du réseau et de courant générées par la charge. Sa puissance de
court circuit élevée, proche de celle du réseau, maintien la sélectivité habituelle. Il
fournit les pointes de courant élevées et produit l'énergie réactive consommée par
l'utilisation.
Schéma 2
D 3
D 1 I n d u ctan ce D 2
U tilisatio n
M u tateu r
M E n sem b le
A m o teu r / a lter n ateu r
E m b r ay age m écan iq u e
M ach in e
sy n ch r o n e
M M o teu r th er m iq u e
V olan t
d 'i n e r t i e
-120 -
Il fournit l’énergie au rotor de l'ensemble moteur/alternateur, entraînant l'arbre
de ce dernier par un embrayage à roue libre. L'accumulateur est alors rechargé
via le redresseur mutateur. Lorsque la tension du réseau revient dans les limites
de tolérance, il y a synchronisation et couplage avec le réseau (fermeture de
D1). Le moteur thermique s’arrête après quelques minutes pour permettre son
refroidissement.
Schéma 3
D 3
D 1 I n d u cta n ce D 2
U tilisa tio n
h a u te q u a lité
M u ta teu r
M E n sem b le
A m o teu r / a lter n a teu r
E m b r a y a ge m éca n iq u e
M a ch in e
sy n ch r o n e
M M o teu r th er m iq u e
V o la n t
d 'i n e r t i e
U tilisa tio n
seco u r u e
Avec ce type de système, il est possible d'alimenter un second départ qui sera
secouru par le groupe thermique, mais ne sera pas « haute qualité ». Lorsque le
moteur thermique a repris la charge il peut réalimenter le départ secouru. Il est
dimensionné pour la somme des puissances « haute qualité » et secourues.
-121 -
5.4 ASI DYNAMIQUE AVEC ROTOR ACCUMULATEUR
DEFINITION
Schéma 1
D 3
D 1 I n d u cta n ce D 2
U tilisa tio n
R o to r ex ter n e
G én ér a teu r sy n ch r o n e
R o to r a ccu m u la teu r
M o teu r M o teu r
a sy n ch r o n e sy n ch r o n e
2 600 tr/mn
1 500 tr/mn
M o teu r
au x ilia ir e
d e la n cem en t
R o to r a ccu m u la teu r
A S I D Y N A M I Q U E a v ec r o to r a ccu m u la teu r
-122 -
Ce type d'ASI protège l'utilisation contre les coupures brèves, de durée inférieure à
2 s et les perturbations du réseau du distributeur.
-123 -
Schéma 2
D 3
D 1 I n d u cta n ce D 2
U tilisa tio n
G én ér a teu r sy n ch r o n e
R o to r ex ter n e
R o to r a ccu m u la teu r
E m b r a y a ge m éca n iq u e
M M o teu r th er m iq u e
M oteu r
th er m iq u e M o teu r M oteu r
a sy n ch r o n e sy n ch r o n e
2 600 tr/mn
1 500 tr/mn
R o to r a ccu m u la teu r
A S I D Y N A M I Q U E a v ec r o to r a ccu m u la teu r
-124 -
Schéma 3
D 3
D 1 I n d u cta n ce D 2
U tilisa tio n
h a u te q u a lité
U tilisa tio n
seco u r s
R o to r ex ter n e
G én ér a teu r sy n ch r o n e
R o to r a ccu m u la teu r
E m b r a y a ge m éca n iq u e
M M o teu r th er m iq u e
M o teu r
th er m iq u e M o teu r M o teu r
asy n ch r o n e sy n ch r o n e
2 600 tr/mn
1 500 tr/mn
R o to r accu m u lateu r
A S I D Y N A M I Q U E a v ec r o to r a ccu m u la teu r
Il est possible d'alimenter un second départ. Celui-ci sera secouru par le groupe
thermique mais ne sera pas « haute qualité ». Lorsque le moteur thermique a repris
la charge il peut réalimenter le départ secouru.
-125 -
5.5 GROUPES A VOLANT D'INERTIE (GVI)
DEFINITION
Ils sont constitués d'un moteur, d'un volant d'inertie, d'un alternateur et
éventuellement d'un moteur thermique.
M o teu r
R égu la tio n
G V I
Ce système protège l'utilisation contre une partie des coupures brèves et les creux
de tension. Il a un mauvais rendement (75 à 80 %) et ne permet pas d’obtenir
une fréquence de sortie stable. Son prix n'est plus compétitif par rapport aux ASI
statiques. Pour ces raisons, ce type de dispositif a pratiquement disparu du marché.
M o teu r
à co u r a n t co n tin u A lter n a teu r
sy n ch r o n e
R ed r esseu r
R égu la tio n
V o la n t
d 'i n e r t i e
C h a r geu r
B a tter ies
G r o u p es co n v er ti sseu r s à co u r a n t co n ti n u
-126 -
TABLEAU COMPARATIF DES ASI
Gamme de 1 à 800 kVA 0,25 à 2 kVA 0,3 à 5 kVA 150 à 1100 150 à 1650 150 à 1650 300 à 1000 75 à 1125
puissance kVA kVA KVA kVA kVA
Insensibilisation
aux coupures oui non oui oui oui oui oui oui
< 5ms
aux coupures oui oui oui oui 10 s à 2 mn oui <2s oui
brèves si volant
d'Inertie
oui si
batteries
aux coupures jusqu'à jusqu'à jusqu'à jusqu'à non oui non oui
longues 30 mn 30 mn 30 mn 30 mn si volant
d'inertie
jusqu'à
30 mn si
batteries
Qualité
alimentation
Régulation oui non oui oui oui oui oui oui
tension mais tension
de sortie
dépend
tension
alimentation
Production énergie non non non oui oui oui oui oui
réactive
(1) En cas de défaut aval, basculement automatique sur le réseau du distributeur afin de bénéficier de
sa puissance de court-circuit (PCC) élevée et faire agir les protections. En cas de défaut lors d'un
fonctionnement en mode dégradé (énergie fournie par les batteries suite à la perte du réseau), le basculement
n'est plus possible, la PCC n'est plus suffisante pour permettre le fonctionnement des dispositifs de
protection ; L'ASI est verrouillée par ses protections internes.
(2) En fonctionnement normal, la PCC est la PCC du réseau. En mode dégradé, le principe de protection est
identique à l'ASI "on-line".
-127 -
ANNEXE 6
CHARGEURS/BATTERIES
6.1 DEFINITION
Les chargeurs/batteries se composent d'un redresseur qui transforme le courant
alternatif du réseau en courant continu, d'un chargeur qui assure la charge régulée
des batteries constituant la réserve d'énergie.
Capacité : C'est la quantité d'électricité, exprimée en Ampères
heures (A.h) que peut débiter une batterie dans des
conditions de température données, de régime de
décharge et de tension finale.
Elle est définie pour un temps de décharge donné.
Elle est exprimée sous la forme CT. L'indice "T"
correspond à la durée de décharge exprimée en
heures.
Exemple : Une batterie de type C10 est une batterie
dont la capacité en A.h est donnée pour un temps de
décharge de 10 heures.
Tension initiale : Tension aux bornes de la batterie après fermeture du
circuit d'utilisation.
Tension finale : Tension aux bornes de la batterie pour laquelle la
décharge est considérée terminée.
Régime de décharge : Valeur du courant débité par la batterie pendant sa
décharge, durant un temps donné sous des conditions
de température et de tension finale.
Autonomie minimum : C'est la durée de fonctionnement minimum de
l'alimentation électrique de secours requise en cas de
perte de l'alimentation normale.
6.2 FONCTIONNEMENT
En fonctionnement normal, le redresseur/chargeur alimente l’équipement concerné
et compense la perte d’énergie de la batterie en maintenant à ses bornes une
tension constante appelée "tension de floating".
En cas de disparition de l’alimentation normale, la batterie fournit l'énergie
nécessaire à l'utilisation jusqu'à ce que la tension atteigne la valeur de la tension
finale. Ensuite, l'utilisation de l’équipement doit être stoppée. Une décharge lente
et profonde de la batterie peut l'endommager irrémédiablement.
Au retour l’alimentation normale, le redresseur/chargeur charge la batterie. Le
courant de charge est limité afin d'éviter de détériorer les éléments constituant la
batterie.
-128 -
Lorsque l’équipement est une installation de sécurité, les blocs chargeurs/
batteries doivent répondre aux exigences de la norme NF S 61 940 relatives aux
Alimentations Electriques de Sécurité (AES).
-129 -
6.4 BATTERIES
TYPES DE BATTERIES
Les batteries utilisées pour les utilisations les plus courantes sont du type :
• Plomb ouvert,
• Plomb étanche,
• Cadmium/Nickel.
COMPARATIF
Durée Dégagement Influence Entretien Implantation
de vie d'hydrogène température
-130 -
ANNEXE 7
COGENERATION
7.1 DÉFINITION
La cogénération est la production simultanée d'énergie électrique et de chaleur à
partir d'une seule centrale.
-131 -
Les schémas ci-dessous montrent l’intérêt énergétique de la cogénération. Les
valeurs indiquées correspondent à un fonctionnement à régime nominal et donnent
un ordre de grandeur des rendements maximum pouvant être atteints.
P er tes
C en tr a le E lectr icité
électr iq u e 5 0 % x 5 5 % =2 7 ,5 %
5 5 %
C o m b u stib le R en d em en t
10 0 % glo b a l
6 8 ,5 %
4 5 %
C h a u d ièr e C h a leu r
9 3 % x 4 5 % =4 1 %
P er tes
C o gén ér a tio n
E lectr icité
2 5 à 4 0 %
C o m b u stib le R en d em en t
10 0 % glo b a l
8 0 % à 8 5 %
C h a leu r
4 5 à 6 0 %
P er tes
-132 -
7.4 COMPARATIF DES DIFFÉRENTS TYPES DE
CENTRALE DE COGENERATION
Les centrales du type conventionnel, dont l'utilisation n'est pas adaptée aux
établissements de santé, n’apparaissent pas dans le tableau comparatif.
-133 -
ANNEXE 8
8.1 DÉFINITION
Le régime de neutre définit le schéma de liaison du neutre et des masses d'une
installation électrique afin d'assurer la protection des personnes et des biens contre
les contacts indirects.
Il est symbolisé, selon la norme NF C 15-100, par deux ou trois lettres dont la
signification est la suivante :
I soit isolation de toutes les parties actives par rapport à la terre, soit liaison
d'un point avec la terre à travers une impédance,
-134 -
8.2 SCHÉMA TT
Dans un schéma TT, le neutre et les masses sont reliés à la terre.
L1
L2
L3
PE
-135 -
Le courant de défaut phase-masse se referme par les prises de terre du neutre
et des masses. Son intensité est inférieure à celle d'un courant de court-circuit
mais peut néanmoins être suffisante pour provoquer l'apparition de tensions
dangereuses.
L1
L2
L3
PE
Rn
If
Rm
Lors d'un défaut phase-masse, la masse se trouve portée à un potentiel par rapport
à la terre de :
Uo
Ud = Rm If avec If = -------------
Rm + Rn
If courant de défaut
Ud potentiel de la masse par rapport à la terre
La protection contre les contacts indirects ne peut généralement être assurée par
les dispositifs de protection contre les surintensités (le courant de défaut est faible
vu le courant de court-circuit et le seuil de réglage de ces dispositifs).
En conséquence, la protection contre les contacts indirects est assurée par des
dispositifs à courant différentiel résiduel DR.
Pour que la sécurité soit assurée, la condition suivante doit être satisfaite :
Rm I ∆n ≤ UL
I ∆n courant différentiel résiduel nominal du dispositif de protection
correspondant
UL tension limite conventionnelle
Nota : Dans les circuits de grande longueur, les courants capacitifs peuvent
entraîner des déclenchements intempestifs des dispositifs à courant différentiel
résiduel. Dans ce cas, il est déconseillé d'utiliser des dispositifs à courant différentiel
résiduel haute sensibilité pour les longueurs supérieures à 300 m.
-136 -
8.3 SCHÉMA TN
Dans un schéma TN, le neutre est relié à la terre et les masses sont reliées au
neutre.
L1 L1
L2 L2
L3 L3
N PEN
PE
-137 -
L1
L2
L3
PE
Schéma TN-S
L1
L2
L3
PEN
Schéma TN-C
Pour que la protection contre les contacts indirects soit assurée, la relation suivante,
entre l'impédance de la boucle en défaut et le courant de fonctionnement du
dispositif de protection, doit être vérifiée :
Zd I a ≤ U o
Nota : Il est rappelé que le schéma TNC ne peut être utilisé que si la section
du PEN (conducteurs de protection et neutre confondus) est au moins égale à
10 mm² pour les conducteurs en cuivre et 16 mm² pour ceux en aluminium.
-138 -
8.4 SCHÉMA IT
Dans un schéma IT, toutes les parties actives sont isolées de la terre ou un point est
relié à la terre par l'intermédiaire d'une impédance (généralement le neutre) et les
masses sont reliées à la terre.
L1
L2
L3
PE
Limiteur de Z
surtension
La distribution du neutre n'est pas interdite en schéma IT, toutefois, elle est
vivement déconseillée.
-139 -
Le schéma IT est un schéma dans lequel le courant résultant d'un seul défaut
phase-masse a une intensité suffisamment faible pour ne pas provoquer l'apparition
d'une tension de contact dangereuse, à condition que le réseau soit peu étendu et
donc que l'impédance des capacités des câbles soit importante.
L1
L2
L3
PE
Limiteur de Z
surtension
Rn
If
Rm
L'intensité du courant de premier défaut est limitée par la somme des résistances
des prises de terre (Rm + Rn) et de l'impédance de mise à la terre du neutre.
Les capacités des deux phases saines présentent une impédance très élevée par
rapport à l'impédance de mise à la terre du neutre (sauf longueurs de câbles très
importantes)
L1
L2
L3
PE
Limiteur de
surtension
Rn
Neutre isolé
-140 -
Le courant de défaut qui affecte la phase L1 se referme par les capacités que
présentent les autres phases par rapport à la terre. La coupure au premier défaut
n'est pas obligatoire si son intensité n'est pas supérieure à :
UL
If ≤
Rm
L2
L3
PE
Limiteur de
Z
surtension
-141 -
DISTRIBUTION DU CONDUCTEUR NEUTRE (COMMENTAIRES
NF C 15-100 : ARTICLE 314.4.)
Si le conducteur neutre est distribué dans une installation IT, un défaut à la terre
l'affectant supprime les avantages attachés aux installations dans lesquelles le
neutre n'est pas relié directement à la terre.
Pour la mise en œuvre de ces dispositions, une étude détaillée est nécessaire.
En raison de continuité de service, les dispositifs différentiels sont à proscrire. Il
convient de prévoir en tête de chaque circuit terminal comportant un conducteur
neutre, un disjoncteur avec relais de protection sur ce conducteur.
-142 -
8.5 CHOIX DU RÉGIME DE NEUTRE
-143 -
Nature du réseau Préconisé Possible Déconseillé
TN
Nature des récepteurs
Circuits de sécurité IT
– Transformateurs HTA/BT
-144 -
• suppression du CPI,
• suppression de l'impédance de mise à la terre,
• suppression des limiteurs de surtension.
– Dispositifs de protection
Lorsque le neutre n'est pas distribué, il n’y a aucun problème de compatibilité.
Dans le cas contraire, le schéma TNC n'est pas compatible. Le neutre en
schéma IT doit être protégé, lorsque le neutre est distribué, alors qu’en schéma
TNC, la coupure du conducteur de protection est interdite. Le changement de
schéma entraînerait le remplacement de tous les dispositifs de protection.
Le schéma compatible pour le changement du schéma IT est le schéma
TNS.
– Distribution
Le schéma IT autorisant des longueurs de canalisations plus faibles qu'en
schéma TN, le changement de schéma n'a aucun impact sur les sections de
celles-ci.
Dans tous les cas, le changement de régime de neutre doit faire l'objet d'une étude
préliminaire.
-145 -
Ces CPI conviennent particulièrement pour les installations à courant alternatif
comportant de nombreux éléments redresseurs et pour les installations à
courant continu.
Les CPI doivent être réglés à une valeur inférieure d'environ 20 % à la résistance
d'isolement de l'ensemble de l'installation.
Pour les CPI appliquant une tension alternative, il n'est pas raisonnable de vouloir
descendre pour une valeur de réglage de 1 000 Ω, ce qui limite la longueur cumulée
de tous les câbles BT d’un réseau à 15 km, selon la nature des câbles.
Tant que le réseau ne comporte que des matériels à faible courant de fuite
(transformateur, moteurs...), on peut garder cet ordre de longueur de réseau
électrique. En revanche, si le réseau alimente des équipements électroniques
de fortes capacités entre phases et masse, l'impédance homopolaire diminue, et
impose de limiter sa dimension.
-146 -
8.7 LIMITEUR DE SURTENSION
Le limiteur de surtension assure la protection contre les défauts d'isolement entre la
HTA et la BT. Il permet l'écoulement correct des surtensions à la terre.
DÉFINITION
Le courant différentiel résiduel est défini comme suit dans la norme NF C 15-100 :
Somme algébrique des valeurs instantanées des courants parcourant tous les
conducteurs actifs d'un circuit en un point de l'installation électrique.
UTILISATION
Les dispositifs de protection différentiels ont deux rôles principaux :
– assurer une protection contre les contacts indirects, en général par des
dispositifs différentiels à moyenne sensibilité, 300 mA et au-delà,
– assurer une protection complémentaire contre les contacts directs, par
des dispositifs différentiels haute sensibilité, ne dépassant pas 30 mA.
-147 -
principale.
Ce sont des circuits dont la continuité de service est moins importante (éclairage
extérieur par exemple), ils permettent la mise en œuvre de dispositifs différentiels
à moyenne sensibilité.
Cette protection est requise chaque fois que des matériels sont raccordés aux
installations fixes par des câbles souples fréquemment manipulés, présentant des
risques de rupture du conducteur de protection, ou de détérioration de l'isolation
des conducteurs actifs (cf. norme NF C 15-100). Cette norme exige que les circuits
alimentant des socles de prises de courant, ou les socles eux-mêmes, soient
protégés par des dispositifs différentiels à haute sensibilité (au plus égal à 30 mA).
-148 -
ANNEXE 9
SELECTIVITE
T em p s
P r o tecti o n P r o tectio n
a v a l a m o n t
I cc
C o u r a n t
-149 -
9.2 SELECTIVITE CHRONOMETRIQUE
la sélectivité chronométrique repose sur le décalage temporel des déclenchements
des protections. La temporisation de déclenchement de la protection aval doit
être inférieure à celle de la protection amont. Le déclenchement de la protection
amont est retardé du temps de coupure complet du disjoncteur aval et du temps de
désexcitation du relais de la protection amont (dans la pratique, 150 ms minimum).
T em p s
P r o tectio n
a m o n t
P r o tectio n
a v a l
I cc
C o u r a n t
-150 -
9.3 SELECTIVITE LOGIQUE
la sélectivité logique repose sur un échange d’information logique. Les protections
sollicitées par le même courant de défaut peuvent avoir les mêmes seuils de
déclenchement, en courant et en temps. Tout relais qui voit le courant de défaut
envoi un ordre de blocage au relais de la protection située directement en amont.
Seul le relais qui perçoit le défaut et n'a pas reçu d'ordre de blocage déclenche.
Protection
n° i+1
Disjoncteur
n° i
Protection
n° i
Circuit d'attente logique
Disjoncteur
n° i-1
Protection
n° i-1
Circuit d'attente logique
depuis la protection i-2
-151 -
9.4 ETUDE DE SELECTIVITE
La première étape consiste à rédiger un mémoire récapitulatif des installations et
des besoins, et notamment :
– les caractéristiques du réseau du distributeur : PCC mini et maxi au point de
livraison et réglage des protections au poste source pour les diverses possibilités
d'alimentation du site,
– les caractéristiques des matériels préconisés : cellules, transformateurs,
générateurs homopolaires, condensateurs, etc ...,
– l’implantation des matériels,
– le bilan des puissances,
– l’ordre de priorité pour le délestage et le relestage des installations,
– les besoins et contraintes d'exploitation et de maintenance des installations.
Pour les installations existantes, les caractéristiques seront recherchées dans la
documentation puis complétées par des relevés sur site.
Les calculs sont exécutés selon la méthode décrite dans la norme CEI 909. Ils
peuvent être réalisés manuellement ou par simulation du réseau électrique sur
micro-ordinateur à l'aide d'un logiciel de calcul agréé.
Les résultats des calculs ci-dessus doivent permettre de déterminer pour une
nouvelle installation ou vérifier pour une installation existante :
– l'adaptation des matériels aux courants de défaut (cellules, transformateurs de
courant, câbles, etc.),
– le pouvoir de coupure des appareils,
– le type et la section des câbles en fonction de leur tenue aux échauffements,
– les réglages des protections,
– la sélectivité des protections.
Plan de protection
-152 -
Le plan de protection est une synthèse des éléments nécessaires à la protection
des installations déterminés par l’étude. Il regroupe les caractéristiques des
dispositifs de protection, des capteurs et les valeurs de réglages des protections.
-153 -
ANNEXE 10
-154 -
La zone de couverture des dispositifs de capture existants (structures métalliques,
paratonnerres) sera définie, soit par application du modèle électrogéométrique, soit
par les méthodes simples de la NF C 17-100. Les éventuels points non protégés
seront répertoriés.
Pour les effets indirects, l’étude peut conduire à la mise en place de parafoudres
aux TGBT mais également aux divisionnaires des équipements les plus sensibles.
Un câblage suivant les règles de la CEM (Compatibilité ElectroMagnétique) permet
aussi de se prémunir contre les effets des champs électromagnétiques. Les
installations électriques courant fort et courant faible sont concernées.
-155 -
ANNEXE 11
TABLEAU GENERAL BASSE TENSION
(TGBT)
11.1 L’INDICE DE SERVICE (IS)
L'indice de service détermine le type de tableau de distribution. Il garantit le niveau
de service du tableau pour l’évolution future et pour toute opération ultérieure
d'exploitation et de maintenance.
PREMIER CHIFFRE
Il sert à déterminer les conséquences d'une opération de condamnation
(mécanique) ou de consignation (électrique) sur le tableau :
– IS 1 x x : On accepte que l’opération entraîne l'arrêt complet du tableau,
– IS 2 x x : On accepte que l’opération entraîne uniquement l'arrêt complet de
la seule unité fonctionnelle concernée (ensemble des appareillages liés à un
départ),
– IS 3 x x : On accepte que l’opération entraîne uniquement l'arrêt de la
puissance de la seule unité fonctionnelle concernée, mais autorise des essais
d'automatismes qui permettent de tester l'installation en grandeur réelle avant la
remise en route.
DEUXIEME CHIFFRE
Il sert à déterminer l'aptitude du tableau à répondre à un besoin de maintenance :
– IS x 1 x : On accepte l'arrêt complet du tableau,
– IS x 2 x : On souhaite une interruption limitée à la seule unité fonctionnelle
concernée. La remise en place sera accompagnée d'une intervention sur les
raccordements,
– IS x 3 x : On souhaite une interruption limitée à la seule unité fonctionnelle
concernée. La remise en place se fera sans intervention sur les raccordements.
TROISIEME CHIFFRE
Il sert à déterminer l'aptitude du tableau à répondre à une évolution future :
– IS x x 1 : On accepte l'arrêt complet du tableau.
– IS x x 2 : On souhaite une interruption éventuelle limitée à la seule unité
fonctionnelle concernée. Des réserves d'unités fonctionnelles définies en nombre
et en taille sont prévues,
– IS x x 3 : On souhaite une intervention sans interruption limitée à la seule
unité fonctionnelle concernée. L'évolution est libre, dans les limites imposées par
le constructeur du tableau.
-156 -
11.2 FORME
La forme d'un tableau est le niveau de cloisonnement entre les différents
équipements. La sécurité des intervenants est proportionnelle aux niveaux de
compartimentage.
Forme 2a
Séparation du jeu de barres des
unités fonctionnelles (les bornes
pour conducteurs extérieurs n'ont
pas besoin d'être séparées du jeu
de barres).
Forme 2b
Séparation du jeu de barres des
unités fonctionnelles.
Séparation du jeu de barres
des bornes pour conducteurs
extérieurs.
-157 -
Forme 3a
Séparation du jeu de barres des
unités fonctionnelles (les bornes
pour conducteurs extérieurs n'ont
pas besoin d'être séparées du jeu
de barres).
Séparation des unités
fonctionnelles entre elles.
Forme 3b
Séparation du jeu de barres des
unités fonctionnelles.
Séparation du jeu de barres
des bornes pour conducteurs
extérieurs.
Séparation des unités
fonctionnelles entre elles.
Forme 4a
Séparation du jeu de barres des
unités fonctionnelles.
Séparation des unités
fonctionnelles entre elles,
y compris les bornes pour
conducteurs extérieurs qui dans ce
cas font partie intégrante de l'unité
fonctionnelle.
Forme 4b
Séparation du jeu de barres des
unités fonctionnelles.
Séparation des unités
fonctionnelles entre elles.
Séparation des unités
fonctionnelles des bornes pour
conducteurs extérieurs.
Compartimentage des bornes pour
conducteurs extérieurs.
-158 -
11.3 ENVELOPPES ET DEGRE DE PROTECTION - LE
CODE IP
Le code IP est décrit par la publication 529 de la Commission Électrotechnique
Internationale : IP signifie "International Protection". Ce code définit les degrés de
protection procurés par les enveloppes contre l'approche de parties dangereuses, la
pénétration de corps étrangers, et contre les effets nuisibles de l'eau, au moyen des
chiffres et des lettres décrits ci-dessous.
Ce code normalisé est destiné à être utilisé par les normes de produits.
Les lettres IP du code sont suivies de deux chiffres indépendants et parfois de
lettres. Lorsque le degré de protection correspondant à l'un des chiffres n'est pas
précisé (qu'il ne soit pas nécessaire ou qu'il ne soit pas connu) il est remplacé par
un X.
PREMIER CHIFFRE
Le premier chiffre caractéristique indique simultanément :
– la protection des personnes contre l'accès aux parties dangereuses,
– la protection des matériels contre la pénétration des corps étrangers.
Afin de vérifier la conformité à un premier chiffre, il faut utiliser deux calibres (un
calibre d'accessibilité et un calibre-objet) avec des forces d'application spécifiées
par la norme, ou avec un même calibre, utiliser deux critères de réussite.
Les différents degrés correspondent aux protections suivantes :
– IP 1X : il s'agit d'un grillage ou d'une enveloppe dont la plus grosse ouverture
ne permet pas le passage d'une bille de 50 mm de diamètre. Cela correspond
approximativement au passage de la main,
– IP 2X : le grillage de protection a des mailles plus fines et le diamètre du
calibre objet est de 12,5 mm. De plus, le "doigt d'épreuve articulé" doit rester à
distance suffisante des parties dangereuses,
– IP 3X : l'enveloppe ne doit pas laisser pénétrer les corps étrangers de plus de
2,5 mm de diamètre.
L'essai est fait avec un fil d'acier à l'extrémité ébavurée parce que le maniement
d'une bille de 2,5 mm serait malaisé.
– IP 4X : l'enveloppe ne doit pas laisser pénétrer les corps étrangers de plus de
1 mm de diamètre.
– IP 5X et IP 6X : ces deux degrés correspondent à la protection contre la
pénétration des poussières. IP 5X permet la pénétration de poussières là où elles
ne sont pas nuisibles. l'IP 6X ne tolère aucune pénétration de poussière.
L'essai est fait dans une cabine d'essai, dans laquelle du talc est maintenu en
suspension par un courant d'air. De plus, l'enveloppe est mise en dépression
interne, sauf si la norme particulière du matériel spécifie qu'elle est de catégorie
2, c'est à dire que le fonctionnement normal de l'ensemble sous enveloppe ne
créé pas de dépression interne sensible
L'indication donnée par le premier chiffre implique la conformité du produit à tous les
degrés inférieurs.
-159 -
DEUXIÈME CHIFFRE
Le deuxième chiffre caractéristique du code IP indique le degré de protection contre
les effets nuisibles de la pénétration de l'eau. Les essais sont réalisés avec de l'eau
douce sans agent mouillant.
L'interprétation des essais pour ce chiffre peut être délicate puisque l'eau peut
pénétrer dans l'enveloppe si elle ne provoque pas d'effets nuisibles.
LETTRE ADDITIONNELLE
Dans certains cas, la protection contre l'accès aux parties dangereuses procurée
par l'enveloppe est meilleure que celle indiquée par le premier chiffre (qui indique
aussi la protection contre la pénétration des corps étrangers). Par exemple,
lorsqu’une ouverture de l'enveloppe est masquée par une chicane ou un repli de
tôle, cette protection peut être caractérisée par une lettre additionnelle aux deux
chiffres. Elle permet d'avoir des ouvertures propices aux dissipations thermiques
tout en gardant le degré requis de protection des personnes.
-160 -
Elle a l'une des significations suivantes :
– IP XXA n'a pas d'application concrète puisque l'essai pour la lettre A
correspond à celui du premier chiffre 1.
– IP XXB signifie que des corps étrangers de diamètre supérieur à 12,5 mm
peuvent pénétrer dans l'enveloppe, mais que le doigt d'épreuve ne pénètre
pas de plus de 80 mm, donc pas au-delà de sa garde de 50 x 20 mm et reste à
distance suffisante des parties dangereuses.
– IP XXC peut laisser pénétrer des corps étrangers de diamètre supérieur à
2,5 mm, mais un fil d'acier de ce diamètre et de 100 mm de long reste à distance
suffisante des parties dangereuses.
– IP XXD : essai identique au degré précèdent, mais pour un diamètre de 1 mm.
La lettre additionnelle est aussi utilisée lorsque seule la protection des personnes
est recherchée.
LETTRE SUPPLÉMENTAIRE
Les lettres M et S sont utilisées pour les machines tournantes afin de signifier
qu'elles sont essayées avec le rotor Mobile ou Stationnaire.
-161 -
ANNEXE 12
MAINTENANCE
1ER NIVEAU
"Actions simples nécessaires à l'exploitation et réalisées sur des éléments
facilement accessibles en toute sécurité à l'aide d'équipements de soutien intégrés
au bien.
Ce sont par exemple, les réglages et contrôles ou inspections nécessaires
à l'exploitation, les opérations élémentaires de maintenance préventives, le
remplacement de consommables ou d'accessoires, etc.
Ce type d'opération peut être effectué par l'exploitant du bien avec, le cas
échéant, les équipements de soutien intégrés au bien, et à l'aide des instructions
d'utilisation."
2ÈME NIVEAU
"Actions qui nécessitent des procédures simples et/ou des équipements de soutien
(intégrés au bien ou extérieurs) d'utilisation ou de mise en œuvre simples.
Ce sont par exemple, les contrôles de performances, certains réglages, les
réparations par échange standard de sous-ensemble (remplacement aisé).
Ce type d'actions de maintenance peut être effectué par un personnel habilité avec
les procédures détaillées et les équipements de soutien définis dans les instructions
de maintenance."
3ÈME NIVEAU
"Actions qui nécessitent des procédures complexes et/ou des équipements
de soutien (intégrés au bien ou extérieurs) d'utilisation ou de mise en œuvre
complexes.
Ce sont par exemple les réglages généraux, les réalignements, les opérations
de maintenance systématique délicates, les réparations par échanges de
sous ensembles et/ou de composants.
Ce type d'opération de maintenance peut être effectué par un technicien qualifié,
à l'aide des procédures détaillées et des équipements de soutien prévus dans les
instructions de maintenance."
-162 -
4 ÈME NIVEAU
5ÈME NIVEAU
"Opérations dont les procédures impliquent un savoir-faire, faisant appel à des
techniques ou technologies particulières, des processus et/ou des équipements de
soutien industriel.
Par définition, ce type d'actions de maintenance (rénovation, reconstruction,
etc.) est effectué par le constructeur, ou par une société spécialisée, avec
des équipements de soutien définis par le constructeur et donc proches de la
fabrication."
-163 -
12.2.2 Transformateurs
Cette maintenance est de niveau 4. Elle peut être réalisée, soit par le constructeur,
soit par une entreprise dont le personnel est formé à cet effet et qui possède le
matériel adéquat.
Tous les cinq ans pour les transformateurs respirants et tous les dix ans pour les
transformateurs à remplissage intégral ou total, il convient de faire l’analyse du
diélectrique (valeurs de la tension disruptive, de la teneur en eau, acidité, coloration)
et des gaz dissous dans le diélectrique afin de détecter un éventuel défaut latent et
d'en définir la nature.
Cette maintenance est de niveau 5. Elle doit être réalisée par une entreprise
spécialisée.
Moteur
– vérification des différents niveaux d'huile et de liquide de refroidissement,
– contrôle de la température et pression de fonctionnement,
– vérification de l'étanchéité des circuits (huile, carburant, liquide
refroidissement, échappement),
– contrôle de l'étanchéité de la pompe à eau,
– vérification des serrages de la boulonnerie apparente,
– contrôle du système d'injection et des culbuteurs,
– contrôle des sécurités et des systèmes de commande,
– graissage éventuel complémentaire,
– analyse et vidange, si nécessaire, de l'huile moteur,
– contrôle du préchauffage,
– contrôle et/ou remplacement des filtres (air, huile, carburant, liquide de
refroidissement),
– contrôle et graissage des clapets d'échappement,
– contrôle des plots anti-vibratiles et de suspension,
– contrôle visuel des faisceaux aéro-réfrigérants,
– contrôle visuel de l'état des Durits et courroies,
– contrôle visuel de l'accouplement.
-164 -
Alternateur
– graissage suivant spécifications fabricant,
– vérification du serrage des connexions,
– contrôle de l'état et du cheminement des câblages de puissance,
– contrôle des diodes,
– contrôle du bon état général des roulements,
– contrôle de la tension,
– vérification de l'isolement.
Armoires groupes
– dépoussiérage des composants à l'intérieur des armoires,
– contrôle du bon fonctionnement des sécurités et organes de commande ou
télécommande,
– contrôle du bon fonctionnement des circuits des auxiliaires,
– contrôle des connexions,
– contrôle des circuits de puissance,
– contrôle des appareils de mesure,
– contrôle des pôles des contacteurs principaux,
– contrôle et réglage des dispositifs de couplage.
Batteries de démarrage
– contrôle des batteries, désulfatage et graissage des bornes,
– vérification charge batteries,
– contrôle du débit des chargeurs,
– mesure de U et I,
– vérification des seuils d'alarmes et des reports à distance.
Air comprimé
– purge des circuits,
– vidange de l'huile des compresseurs suivant spécifications du constructeur,
– contrôle des courroies d'entraînement,
– contrôle de l'étanchéité des bouteilles d'air,
– contrôle des pressions.
-165 -
Refroidissement
– graissage pompes si nécessaires,
– contrôle delta T°C refroidisseur,
– dépoussiérage.
Combustible
– vérification absence de fuite,
– vérification du niveau carburant,
– contrôle des injecteurs,
– contrôle des tuyauteries et raccords,
– vérification du bon fonctionnement des pompes électriques et de la pompe
manuelle,
– purge des sédiments des réservoirs.
12.2.4 TGBT
Cette maintenance est de niveau 3. Elle doit être réalisée par une entreprise ou le
personnel de l’établissement ayant une bonne connaissance des tableaux BT.
-166 -
12.3.5 Sources auxiliaires
12.3.6 Onduleur
La maintenance préventive des onduleurs est de niveaux 3, et doit être réalisée, par
une entreprise ou le personnel de l’établissement ayant une bonne connaissance de
ces équipements.
-167 -
ANNEXE 13
ESSAIS PERIODIQUES
-168 -
Périodicité : 1 an.
Essais des manœuvres manuelles "ouvert-fermé" des interrupteurs d'arrivées
du réseau du distributeur.
Ils doivent être réalisés par le distributeur. S'ils sont réalisés lors de l'essai
d'ensemble en automatique (voir paragraphe ‘’Essais d’ensemble’’), ils n'engendrent
pas de perturbation supplémentaire.
Périodicité : 1 an.
Essais des protections internes : relais à maximum d'intensité, relais
homopolaires, DGPT2.
Ils nécessitent l'accès aux transformateurs pour simuler un courant de défaut. Ils
entraînent l'ouverture de la cellule HTA et créent des perturbations sur une partie
des installations.
Périodicité : 1 an.
Essais des protections générales HTA (C 13-100 et guide technique de la
distribution d’électricité).
Ces essais réalisés par le distributeur, nécessitent l'accès aux transformateurs pour
simuler un courant de défaut. Ils entraînent l'ouverture du disjoncteur général HTA.
Lorsqu’ils sont réalisés lors des essais d'ensemble en semi-automatique, ils
n'engendrent pas de perturbation supplémentaire, la référence tension du réseau
du distributeur est nécessaire pour l'essai des protections définies dans le guide
technique de la distribution électrique (chapitre B61-4).
Périodicité : 1 an.
Vérification du bon fonctionnement des répétiteurs de position des organes
de coupure.
Cet essai consiste à vérifier que lors de la manœuvre qu'un organe de coupure,
les répétiteurs de positions reflètent bien son état (signalisation, reports d’alarmes,
G .T.C…).
Ils doivent être réalisés pendant les essais de manœuvre et n'engendrent donc pas
de perturbation supplémentaire.
Périodicité : 1 an.
-169 -
Essai du(s) groupe(s) en mode semi-automatique. Il est réalisé en simulant
la perte de réseau du distributeur (en ouvrant le disjoncteur général HTA, ou en
déconnectant la bobine manque tension par exemple). Il permet de vérifier les
automatismes de démarrage et de basculement, le(s) groupe(s) démarre(nt) et
assure l’alimentation des installations prioritaires, le réseau du distributeur étant
toujours sous tension. En cas de dysfonctionnement, l'essai peut être interrompu
rapidement.
Cet essai entraîne des perturbations limitées pour les installations prioritaires
(temps de basculement) et une coupure des installations non secourues.
Périodicité : 2 semaines.
Essai du(s) groupe(s) en mode automatique. Il est réalisé en coupant le réseau
du distributeur. Cette coupure réalisée par le distributeur, permet de vérifier les
automatismes dans leur intégralité. L'interruption de l'essai demande quelques
minutes, il est donc important de bien le programmer.
Cet essai entraîne des perturbations limitées pour les installations prioritaires
(temps de basculement) et une coupure des installations non secourues.
Périodicité : 1 an.
-170 -
EXEMPLE DE FICHE D’ANALYSE DE RISQUE
-171 -
13.5 EXEMPLE DE FICHE D'ESSAI
BATTERIES ET CHARGEURS 48 V - C 13-100
DÉROULEMENT DE L'ESSAI
Attendre 4 heures que la batterie testée soit rechargée avant de permuter les
batteries pour essais.
Matériel nécessaire :
– batterie en réserve + cordons de raccordement rapide,
– résistance de décharge + cordons de raccordement rapide,
– appareils de mesure (I et U batteries).
Périodicité : 1 an
-172 -
ANNEXE 14
ASPECTS REGLEMENTAIRES ET
NORMATIFS
14.1 REGLEMENTATION
Européenne Française
Règlement Loi
Loi adoptée par le conseil de l'Europe Texte général voté par le parlement non
ou la Commission européenne. Elle applicable sans modalités d'application.
s'applique immédiatement sans nécessité
d'une législation nationale.
Décision Décret
Prise par le conseil de l'Europe. Elle Décisions prises par le gouvernement
s'applique immédiatement sans nécessité qui donne des orientations et définit des
d'une législation nationale. objectifs. Elles peuvent être prises en
application d'une loi.
Recommandation Arrêté
Peut être formulée par le conseil de l'Europe Texte émis par une autorité politique
ou la Commission européenne mais sans ou administrative qui fixe les modalités
obligation d'application d'application d'un décret.
Directive Circulaire
Loi de l'Union Européenne qui définit des Texte émis par une autorité politique ou
objectifs mais dont l'application obligatoire administrative en complément d'un décret
nécessite l'adoption d'une législation ou d'un arrêté afin de préciser ou de
nationale par chaque état membre afin de commenter certains points de ceux-ci.
définir les moyens à mettre en œuvre pour
respecter ces objectifs
-173 -
14.2 NORMES
Ensemble de règles de références établies par des groupements
professionnels. Elles concernent les produits, les biens et les services.
Nature Type
-174 -
L'application d'une norme, quelle soit homologuée ou non, n'est pas
obligatoire. Cependant, en cas d'incident, les normes contribuent à délimiter
les responsabilités.
rendue obligatoire
-175 -
14.3 REGLEMENTATION ET TEXTES NORMATIFS
APPLICABLES AUX INSTALLATIONS ELECTRIQUES DES
ETABLISSEMENTS DE SANTE
14.3.1 Service public de l’électricité
– loi n° 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au
développement du service public de l’électricité,
– décret n° 2000-456 du 29 mai 2000 relatif à l’éligibilité des consommateurs
d’électricité et portant application de l’article 22 de la loi précitée,
– décret n° 2000-877 du 7 septembre 2000 relatif à l’autorisation d’exploiter les
installations de production d’électricité,
– arrêté du 05 juillet 1990 fixant les consignes générales de délestages sur les
réseaux électriques (distributeurs),
-176 -
– arrêté du 14 avril 1995 relatif aux conditions techniques de raccordement au
réseau public des installations autonomes de production électrique,
– arrêté du 21 juillet 1997 relatif aux conditions techniques de raccordement au
réseau public des installations de production autonome d’énergie électrique de
moins de 1 MW,
– arrêté du 3 juin 1998 relatif aux conditions techniques de raccordement au
réseau public HTA des installations de production autonome d’énergie électrique
de puissance installée supérieure à 1 MW.
14.3.5 Environnement
– loi N°96-1236 du 30 décembre 1996 sur l'air et l'utilisation rationnelle de
l'énergie,
– décret N°74-415 du 13 mai 1974 relatif au contrôle des émissions polluantes
dans l'atmosphère et à certaines utilisations de l'énergie thermique,
– décret N°77-1133 du 21 septembre 1977 pris pour l'application de la loi N°76-
663 du 19 juillet 1976 relative aux installations classées pour la protection de
l'environnement, complété et modifié,
– décret n° 91-482 du 15 mai 1991 relatif au régime d'autorisation applicable
aux centrales thermiques produisant de l'énergie électrique et utilisant
exclusivement ou principalement des combustibles pétroliers,
– arrêté du 10 décembre 1975 relatif à la limitation du niveau sonore des bruits
aériens émis par les groupes électrogènes de puissance,
– arrêté du 29 août 1985 relatif aux bruits aériens émis dans l'environnement
par les installations classées pour la protection de l'environnement,
– arrêté du 2 janvier 1986 relatif à la limitation du niveau sonore des bruits
aériens émis par les groupes électrogènes de puissance,
– arrêté du 28 Janvier 1993 concernant la protection contre la foudre de
certaines installations classées,
– arrêté du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans
l'environnement par les installations classées pour la protection de
l'environnement,
– arrêté du 25 juillet 1997, relatif aux prescriptions générales applicables
aux installations classées pour la protection de l'environnement soumises à
déclaration sous la rubrique N°2910 (Combustion),
-177 -
– arrêté du 10 août 1998 modifiant l'arrêté du 25 juillet 1997, relatif aux
prescriptions générales applicables aux installations classées pour la
protection de l'environnement soumises à déclaration sous la rubrique N°2910
(Combustion),
– circulaire n° 93-17 du 28 Janvier 1993 relative à la protection de certaines
installations classées contre les effets de la foudre.
14.3.6 Normes
– Installations HTA
-178 -
14.3.7 Compatibilité électromagnétique
Les règles applicables aux émetteurs hertziens de forte puissance sont décrites
dans la norme EN 55011. La terminologie utilisée pour ces appareils est ISM :
appareils Industriels Scientifiques et Médicaux. La gamme de fréquence concernée
s’étend de 9 kHz à 400 GHz.
Plus généralement, les normes de la série CEI 1000-x-x sont applicables dans toute
installation électrique.
14.3.9 Maintenance
-179 -
14.3.11 Equipements contenant des PCB
– lettre circulaire DRT n° 86-4 du 4 mars 1986 (ministère du travail) relative aux
risques présentés par le pyralène et ses produits de décomposition,
-180 -
ANNEXE 15
INSTRUCTIONS GÉNÉRALES DE
SECURITÉ D'ORDRE ÉLECTRIQUE
Le chapitre 2 et le chapitre 3 de la publication UTE C 18-510 indiquent certaines
définitions importantes en matière de responsabilité :
Cette définition est plus particulièrement adaptée aux réseaux ou aux ouvrages de
production publics, ou aux installations étendues.
Le chargé d'exploitation peut être autorisé par l'employeur à déléguer tout ou partie
de ses prérogatives :
• soit à un autre agent d'exploitation,
• soit à une entreprise intervenante chargée d'exécuter des travaux..."
-181 -
HABILITATION
La nature de l'habilitation est symbolisée par des lettres majuscules et des indices
numériques :
– la première lettre indique le domaine de tension, B pour la Basse tension et la
très Basse tension et H pour la Haute tension,
– la seconde lettre précise la nature des opérations qu’une personne peut
réaliser :
• R (uniquement pour la BT) indique que le titulaire peut procéder à des
interventions de dépannage ou de raccordement, à des mesurages, essais ou
vérifications,
• C indique que le titulaire peut procéder à des consignations. Il prend les
mesures de sécurité correspondantes,
• T indique que le titulaire peut travailler sous tension,
• N indique que le titulaire peut effectuer des travaux de nettoyage sous
tension,
• V indique que le titulaire peut travailler au voisinage.
– l'indice numérique :
• 0 pour un non électricien habilité. Cette personne peut accéder sans
surveillance aux locaux réservés aux électriciens et effectuer ou diriger des
travaux d'ordre non électrique dans l'environnement des pièces nues sous
tension du domaine de tension de son habilitation,
• 1 pour un exécutant électricien. Il agit toujours sur instructions verbales ou
écrites et veille à sa propre sécurité. Il peut exécuter des travaux et des
manœuvres,
• 2 pour un chargé de travaux. Cette personne assure la direction effective
de travaux d'ordre électrique et prend les mesures pour assurer sa propre
sécurité et celle du personnel placé sous ses ordres.
Locaux d'accès réservés aux électriciens (art. 2.5.7 et 9.4 UTE C18510)
Sous le vocable "locaux d'accès réservés aux électriciens", il faut considérer tout
volume ordinairement enfermé dans une enceinte quelconque et pouvant contenir
des pièces nues sous tension, dont le degré de protection est inférieur à :
– IP 2X en BTA et B,
– IP 3X en HTA.
Nota : le degré de protection IP d'un matériel électrique est indiqué sur la plaque
signalétique de celui-ci, ou sur sa notice descriptive.
-182 -
Ces "locaux" doivent normalement être maintenus fermés et leurs accès sont limités
aux personnes suivantes :
– habilitées nommément désignées,
– non habilitées mais informées des consignes à respecter vis-à-vis des risques
électriques et placées sous la surveillance constante d'une personne habilitée.
Il faut être habilité pour effectuer les manœuvres d'exploitation d'appareils situés
dans des locaux accessibles exclusivement aux électriciens, ou ne possédant pas
un niveau de protection au moins égal à IP 2X en BT et IP 3X en HTA.
Les manœuvres des appareils assurant la fonction de coupure d'urgence pour des
raisons évidentes de sécurité (incendie, électrisation, etc.) doivent être effectuées
par toute personne présente sur les lieux.
Les opérations comprennent les travaux hors tension ou sous tension, les
interventions, les manœuvres, les mesurages, les essais, les vérifications et les
opérations particulières à certains ouvrages effectués sur les ouvrages électriques
ou au voisinage de pièces nues sous tension.
Généralités (art. 6.5.1) : Le travail est dit effectué au voisinage lorsque le personnel
est amené à évoluer dans la zone 2 (zone de voisinage), en 20 kV la zone 2 est
comprise entre 0,60 m et 2 m,
-183 -
– Habilitation H1 minimum et être autorisé à travailler au voisinage de pièces
nues du domaine haute tension,
– Établissement d'une consigne de sécurité portée à la connaissance des
exécutants.
– Surveillance permanente par une personne désignée et habilitée H.
La présence de deux personnes désignées et habilitées est nécessaire pour
effectuer des travaux dans ce type de local. Une personne seule peut effectuer
les rondes de surveillance car il ne s'agit pas de travaux conformément à l'article
6-1 vu ci-dessus.
-184 -
ANNEXE 16
DOCUMENTATION MINIMUM
-185 -
Pour les automates programmables
– fiche des caractéristiques,
– programmation.
-186 -
L’élaboration de ce guide a été assurée par la
Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins
Sous-direction de la qualité et du fonctionnement des établissement
de santé
Bureau de l’ingénierie et des techniques hospitalières (E4)
Jean-Pierre COLL et Jean-Claude LECOCQ
Avec la participation de :
Jean-Pierre RICHARD
Fédération Hospitalière de France
Philippe OTGE
Directeur général adjoint – CHU de Toulouse, représentant la conférence des
Directeurs Généraux des CHU
Albert DEBETZ
Directeur – CH de Pithiviers, représentant la conférence des Directeurs de Centres
Hospitaliers
Patrice LORSON
Directeur – Hôpital de Houdan, représentant l’association Nationale des Hôpitaux
Locaux
Geneviève LEFEBVRE
Directrice de service central – Hôpital Esquirol à Limoges, représentant l’Association
des Directeurs des Etablissements Psychiatriques
Fabienne PIQUANT-MAHDI
Fédération des Etablissements d’Hospitalisation et d’Assistance Privés
Sophie BORDIER
Union Hospitalière Privée
François MEILLIER
Fédération Intersyndicale des Etablissements d’Hospitalisation Privée et Syndicat
National des Cliniques de Neuropsychiatrie privées
Monsieur GASPAIS
Directeur – maison de retraite de Pierrefitte, représentant le Syndicat national
des cliniques de convalescence, régime, repos et établissements d’accueil pour
personnes âgées
Jean-Louis AURY
Ingénieur en chef – CHU de Tours
Denis BERARD
Ingénieur en chef - CHU de Clermont-Ferrand
-187 -
Jean-jacques BOIGE
Ingénieur subdivisionnaire - CHU de Clermont-Ferrand
Yves LECOMTE
Ingénieur en chef - CHU de Poitiers
Hubert DESTRE
Ingénieur en chef - CHU de Caen
Bruno ROSSETTI
Directeur de la maintenance, de l’urbanisme et de l’environnement – CHU de Lille
LoÏc BARDOU
Adjoint technique - CHU de Rennes
Melle BROCAS
Ingénieur au STEEG - Ministère de l’économie, des finances et de l’industrie
Maurice JAMBON
Direction des relations de travail - bureau CT5 - Ministère de l’emploi et de la
solidarité
Ghislaine REISS
Chef du service électrique – Laboratoire central Préfecture de Police de Paris
Jean-Paul RICETTI
Laboratoire central Préfecture de Police de Paris
Jean-Paul HORSON
Assistant technique – EDF-GDF Services
Monsieur PELLETAN
SOCOTEC, représentant de COPREC-AT
Philippe AUPETIT
GAPAVE, représentant de COPREC-AT
Michel KOUTMATZOFF
Fédération nationale de l’équipement électrique
Thierry BUCHIN
UTE
-188 -