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Contrainte d’installation

 Les gaz médicaux

Définition : Les gaz à usage médical sont des produits de santé, parmi lesquels on distingue
principalement :

des médicaments : -l'oxygène médical -le protoxyde d'azote-le mélange protoxyde d'azote oxygène
médicinal 50/50. -le monoxyde d'azote médicinal.

Contraintes d'installation

Cheminement des canalisations:

-Quelle que soit la nature du gaz qu'elles véhiculent, les canalisations apparentes situées à moins de
1,60 mètre du sol doivent être protégées contre les chocs par un fourreau acier ou par un profilé
métallique.

-Les prises de distribution des gaz médicaux sont interdites dans les circulations horizontales
communes.

-Les canalisations peuvent être posées :

- soit en applique sur les murs, les cloisons ou les éléments de construction ;

- soit dans une gaine avec façade démontable, saillante ou affleurant la paroi finie..

Parcours extérieurs aux bâtiments:

-Dans le cas où elles transitent dans un caniveau, ce dernier doit : être réservé aux gaz médicaux ;
être non rempli de sable ; posséder une mise à l'air libre à une extrémité au moins.

-Le parcours extérieur aux bâtiments de canalisations de gaz médicaux reliant une centrale à un
bâtiment ou des bâtiments entre eux est soit enterré, soit aérien

Vannes de sectionnement:

-Si le réseau de distribution dessert plusieurs bâtiments, une vanne de sectionnement doit

être placée à l'entrée de chaque bâtiment.

-chaque zone protégée doit disposer d'une vanne de sectionnement.

-Les vannes de sectionnement doivent être facilement accessibles, protégées contre les

manipulations intempestives et munies d'un repère d'identification.

Traversées: -Le passage de toute canalisation dans le volume d'une cage d'escalier, qu'il soit
encloisonné ou à l'air libre, ou dans une cage d'ascenseur, est interdit.

-Les canalisations d'oxygène et de protoxyde d'azote ne peuvent transiter dans un comble que si ce
dernier est ventilé sur l'extérieur sur la base d'au moins 1/100 de sa surface.
SCANNER
Définition : Le scanner, aussi appelé tomodensitométrie, est un examen qui donne des images en
coupe d'un organe. Il a pour objectif de donner plus de précisions sur les résultats d'une radiographie
ou d'une échographie, comme la localisation et l'étendue d'une lésion sur un organe ou un tissu.

Principe de fonctionnement :

1- Les RX sont produits par un générateur X ou tube à RX. In chauffe une cathode elle émet des
électrons qui sont accélères par une haute tension électrique.
2- Le tube à RX et le détecteur tournent simultanément autour du patient. Cela permet
d’obtenir une image 3D.

LA TOMODENSITOMÉTRIEREPOSE SUR DEUX PRINCIPES :

- La mesure de l’atténuation d’un faisceau de rayon X par un corps et le calcul de son coefficient
d’absorption donc de sa densité radiologique
- La reconstitution d’une image del’objet à partir de ses différentesprojections

Le génie d’Hounsfield fut d’appliquer en 1969 ces deux principes à la radiologie, avec l’aide d’un outil
informatique.

Contrainte d’installation :

Site d'installation

Le site d'installation du scanner sera composé de deux salles tomodensitomètre et salle de contrôle

La salle d'examen dont la superficie minimale doit être de l'ordre de 32.36 m2 est composée

principalement de :

- Une table du patient

- Un portique

- L'unité de distribution d'énergie

- Une armoire de rangement

- Une commande de déconnexion principale

- Un injecteur de produit

- Un moniteur

La salle de contrôle dont la superficie minimale doit être de l'ordre de 9.42 m2 quant à elle , est
composée principalement de :

- Un poste de travail intelligent

- Un comptoir avec des armoires basses

- Des consoles et moniteurs pour les opérateurs


Spécifications du sol et des fenêtres

L'installation nécessite un plancher fini dans les salles et dont la surface sous le portique ou le
(Gantry) doit être de niveau. Ainsi, la tolérance de planéité de la surface du sol sur laquelle
reposeront le portique et la table doit être de l'ordre de 6 mm sur une distance de 3048 mm. Le
revêtement du sol doit être d'un diamètre de 102mm.

Exigences de blindage

Le blindage est examiné par un physicien qui tient en compte :

- Les niveaux de rayonnement dispersé dans la salle


- L'emplacement de l'équipement
- Les matériaux utilisés pour la construction des murs, des planchers, des plafonds, des portes et
des fenêtres
- La taille de la pièce ainsi que l'emplacement de l'équipement dans la pièce par rapport à la taille
de la pièce

SALLE D'ANGIOGRAPHIE
L'angiographie est un examen radiologique qui permet d'étudier les vaisseaux sanguins non visibles
sur des radiographies classiques. Elle a pour but de détecter des troubles de la vascularisation. Elle
peut aussi être prescrite avant une intervention pour repérer de façon précise le trajet des vaisseaux
sanguins. L'angiographie est un examen invasif, comportant des risques et il n'est réalisé qu'en
dernier recours, lorsqu'un traitement médical n'est plus suffisant.

Principe de fonctionnement :

Un cathéter est introduit dans le vaisseau pour injecter le produit de contraste qui se mélange au
sang.

Durant l'injection du produit iodé, des rayons X vont être produits sous la table d'examen et
traversent le corps.

Son principe consiste à rendre visibles les vaisseaux artériels ou veineux.


Contrainte d’installation

Pour l'amplificateur de brillance

-Protection anti rayons X du personnel et de l’environnement : tablier plombé, paravent plombé,


cloisons et portes plombées ou d’épaisseur équivalente à 2 mm de plomb.

-Réseau électrique avec mise à la terre indispensable : alimentation 220 ou 380 V / (selon le
modèle).

Pour l'éclairage

-Réseau électrique avec mise à la terre indispensable : alimentation 110 ou 220V ou 240 V / 50 à 60
Hz.

-Alimentation et protection électrique selon les recommandations des constructeurs, propres à


chaque modèle.

-Il est nécessaire de disposer de renforts nécessaires au plafond ou sur les murs pour supporter le
poids de l'équipement, lorsqu'il s'agit d'un modèle plafonnier ou mural.

Eclairage operatoire :

 DEFINITION :

Un éclairage opératoire est constitué d'un bras articulé dont une extrémité sera fixée (mur
ou plafond) ou mobile et dont l'autre extrémité portera une coupole également orientable,
constituée d'un certain nombre de lampes.

 Utilisation principale :

Eclairer le champ opératoire, tout en évitant les zones d’ombre (instruments, mains

et tête de l’opérateur) par une lumière inondant le champ selon un angle spatial le plus

large possible.

Mettre en évidence les contrastes du champ opératoire concerné, de manière aussi

nette que possible.

 Domaines d’application :
Bloc Opératoire
Bloc Obstétrique
9Service d’Urgences
 Principe de fonctionnement

Contraintes d'installation :

 Réseau électrique avec mise à la terre indispensable : alimentation 110 ou 220V ou

240 V / 50 à 60 Hz.

 Alimentation et protection électrique selon les recommandations des constructeurs,

propres à chaque modèle. Ces recommandations sont indiquées sur le manuel

d'utilisation.

 Il est nécessaire de disposer de renforts nécessaires au plafond ou sur les murs pour

supporter le poids de l'équipement, lorsqu'il s'agit d'un modèle plafonnier ou mural.

 L’éclairage opératoire ne doit pas perturber le système de ventilation de la salle

d’opération.

 La disposition des scialytiques doit être fonction de la position de la table d’opération

et du type de chirurgie, et ne pas entrer en incompatibilité avec les positions des autres

bras plafonniers (ceux qui fournissent une alimentation en gaz, électricité,... et

constituent un support pour des équipements divers).


Accélérateur linéaire :

Principe de fonctionnement :
Contrainte d’installation :
Pacs

Le développement de l’imagerie numérique d’une part, et les progrès technologiques d’autre part à
l’origine d’une explosion du nombre et du poids des images, rend leur gestion nécessaire par un outil
informatique dénommé PACS (Picture archiving and communication system).

Les PACS sont des systèmes (matériels et logiciels) qui permettent de traiter et d’interpréter des
images médicales numériques acquises par les modalités (radiographie, échographie, scanner, IRM,
…) de les stocker, de les indexer en les associant à un patient et à un examen et de les diffuser.

Problématique du pacs

Le problème de la gestion des images représente donc une spécificité toute particulière qu’il faut
intégrer au cadre général des systèmes d’information de santé.Dans ce cadre, les PACS ont deux
potentialités majeures

🡺 S’intégrer au DMP

🡺 Construction d’une politique ambitieuse de téléradiologie

Contraintes d’installation

Contraintes environnementaux du PACS

Les PACS sont une condition nécessaire de la disparition du film argentique, dont l’impact
environnemental, lié essentiellement à la nature des effluents de produits de traitement.
Un système de traitement et de diffusion de l’imagerie médicale urbanisé à l’ échelle du territoire et
assurant l’archivage long terme, contribue en outre à la réduction du nombre de CD et DVD
distribués aux patients et des surfaces d’archivage d’examens

Contraintes réglementaires et normatives

La vérification de la conformité du réseau et de tous ses composants à de nombreuses normes


réglementaires (HL7. DICOM)

La gestion des flux de données entrants supplémentaires tout en prenant en charge les toutes
dernières technologies.

Assurer la transmission d’images de diagnostic à tout moment, en tout lieu

Alimentation électrique : Les PACS nécessitent un courant monophasé AC de 120,

208 ou 230 VAC de moins de 10 KVA

Composants additionnels de l’infrastructure :

Systèmes de refroidissement de précision ; Systèmes de gestion ; Services techniques ; Systèmes de


sécurité physique et de protection contre les incendies

Contraintes financière

Contraintes volumique

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