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Karmouda Nourelhouda
Encadré par:
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Faculté des Sciences et Techniques - Fès
B.P. 2202 – Route d’Imouzzer – FES
212 (0) 535 60 29 53 Fax : 212 (0) 535 60 82 14
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
W°w|vtvx
Je dédie ce travail à :
Dieu (ALLAH) :
L’Unique, le Tout-Puissant, le Clément et le Miséricordieux.
« Qu’il nous couvre de sa bénédiction ».
AMEN !
Mes parents :
Merci pour vos sacrifices au long de ces années…
Papa : Mon premier Idole merci pour l’amour et la sagesse que tu procure à notre famille, tu
es la lumière qui me guide aux moments les plus obscures de ma vie je t’aime et je te respecte
énormément.
Maman : Ma raison d’exister… la meilleur chose qui m’est arrivé, si je suis en vie, je respire,
je ressens, c’est grâce à toi ; si j’ai l’espoir et l’envie de vivre c’est parce que tu existeras dans
mon petit monde… merci d’être maman.
Je trouverais jamais les mots qui expriment ma reconnaissance pour vos soutiens morals et
matériels.
Ma grand-mère
Qui me comble de ses prières et ne cesse plus de m’informer à quel point elle est fière de moi.
Mes Oncles Jamal et Taoufiq
Vous faites notre fierté, qu’Allah vous protège ainsi que vos chères familles.
Ma Chère grande Famille
Merci pour vos encouragements et vos conseils je vous respects tous…
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
exÅ°Üv|xÅxÇà
J’ai l’honneur de m’adresser à tous ceux qui m’ont aidé afin de réaliser ce travail
Je présente mes vifs remerciements, et mon très fort sentiment de gratitude et de
reconnaissance à Mr.Benabdelhadi Mohammed mon encadrant au sein de la FST Fès. Je lui
remércie d’avoir accepté de diriger mon projet de fin d’étude, ses remarques et ses conseils
efficaces m’ont toujours représenté une boussole dans tout mon parcours universitaire.
J ai l’honneur d’adresser mes sincères remerciements aux membres du jury qui ont accepté de
juger mon travail.
En l’occurrence je remercie infiniment. mon encadrente Mlle. Fathi Dounia Chef service du
département géotechnique, faire partie de son équipe est un immense honneur pour moi.
Le présent travail n'aurait pu être réalisé sans l’aide précieux et innoubliable de Mr. Diki Aziz,
le chef du laboratoir LMBR, sa disponibilité ses conseils ainsi que ses encouragements
resterons à jamais fixés dans ma mémoire, je le remerci infiniment.
Merci à tous les agents LMBR, J’avoue être très touchée par la gentillesse, le bon accueil et le bon
travail dont j’étais témoin durant la période du stage.
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Pression de pré-consolidation.
Pression de gonflement.
Angle de frottement.
Ag Analyse granulométrique.
Ap Argile plastique.
Atp Argile très plastique.
CBR California Bearing Ratio.
Cc Coefficient de compressibilité.
Cg Coefficient de gonflement.
Cis Cisaillement.
Carottage.
Cu Cohésion.
Densité sèche.
Module pressiométrique.
Indice de consistance.
Indice de plasticité.
LCPC Laboratoire centrale des ponts et chaussées.
LMBR Laboratoire méditerranéen du bâtiment et des routes.
Lp Limon plastique.
Ltp Limon très plastique.
Oedomètre.
Pl Pression limite.
PRS Pressiométre Ménard.
Résistance à la compression uniaxiale.
r Coefficient de Person
VBS Valeur bleu de méthylène du sol.
W Teneure en eau.
WL Limite de liquidité.
Wp Limite de plasticité.
UU Cisaillement non consolidé non drainé.
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
1. Définition ___________________________________________________________________ 16
1. Granulométrie _______________________________________________________________ 16
1. Compressibilité : _____________________________________________________________ 17
3. Gonflement-retrait : ___________________________________________________________ 17
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1. Température _________________________________________________________________ 25
2. Précipitation _________________________________________________________________ 25
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V. Limons ______________________________________________________________________ 61
Conclusion générale 71
Bibliographie 73
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Introduction
Le sol est un monde, un milieu complexe, un espace à conquérir ; pour bâtir un monde viable il faut le
connaitre et le maitriser. Au Maroc comme ailleurs, le sol est reconnu par les pouvoirs publics comme
nécessite une étude géotechnique. Dans ce cadre, notre projet consiste à étudier les caractéristiques
géotechniques des faciès lithologiques qui constituent les sols d’assise de la ville de Fès.
bâtiment et des routes. Notre mission va commencer par une étude générale consacrée à la présentation
Nous allons procéder par la suite à l’étude expérimentale qui se déroulera en deux temps, dans un
premier en se basant sur la carte géotechnique nous allons prélever des échantillons représentatifs des
différentes formations. Dans un deuxième temps ces prélèvements feront l’objet d’une série d’essais
géotechniques qui seront adaptés à la nature rhéologique des différents faciès. En effet, pour les faciès
meubles nous effectuerons les analyses granulométriques afin d’identifier leur texture d’une part, et
d’autre part nous déterminerons leurs limites Atterberg en vue de révéler leur type de plasticité et leur
consistance. En outre les analyses rhéologiques que nous allons faire vont nous permettre la
détermination de l’angle de frottement et la cohésion et ceci par le biais des essais de cisaillement. Or
les essais oedométriques vont nous révéler les coefficients de compression et de gonflement ainsi que
taux de la consolidation des faciès étudier. Pour les échantillons durs (rocheux) nous allons mesurer la
densité et la résistance à la compression uniaxiale. Et finalement nous allons exploiter les données des
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Les résultats de nos essais vont être analysés et discutés en mesure de réaliser une comparaison entre
les différents faciès, ce qui va nous permettre une distinction entre les sols d’assises les plus résistants
aux sollicitations, et ceux qui auront besoin éventuellement d’une intervention afin d’amélioré leur
qualité.
A la fin de ce travail les résultats seront exploités par les décideurs lors de l’expansion ou
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
1er Axe
Toute étude dépend étroitement du détail de son cadre général, cet axe est consacré à une
présentation de la société au sein de la quelle notre projet a était réalisé, il renferme également des
généralités sur la géotechnique, ainsi que la délimitation de notre zone d’étude et son contexte
générale.
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Dans le cadre de la réalisation de notre projet de fin d’étude, nous avons effectué notre stage au
sein du laboratoire méditerranéen du bâtiment et des routes, la société qui a mit à notre disposition tout
le matériel et les atouts nécessaires afin d’accomplir l’étude des caractéristiques géotechniques des
facies lithologiques de la ville des Fés.
Ce chapitre est une brève présentation de la société au sein de laquelle nous avons effectué notre stage.
I. Présentation
C’est un organisme agréé par le Ministère de l’Equipement et du Transport sous le N°FE/39, à vacation
de réaliser les prestations d’étude, d’analyse, de contrôle, d’expertise et de conseil dans le domaine du
bâtiment et des travaux publics du secteur public et privés.
Le LMBR dispose des moyens techniques (Matériels et Humaines) hautement sophistiqués afin d’être
en harmonie avec les derniers développent technologiques de la profession et d’être conformes aux
normes internationales et marocaines pour assurer que ces prestations sont de qualité internationales.
Le LMBR travail sur tout le Maroc par la logistique de la mise en place d’une équipe, gérée par un
ingénieur d’Etat qualifié.
Le siège du laboratoire LMBR est une villa en Rez-de-chaussée située au PK 7 sur la RN 8, route
d’Aéroport, et qui s’étend sur une superficie totale de 920m² dont 250m² construite et complètement
aménagé et équipé en locaux pour essais de laboratoire selon les règles de l’art.
III. Organigramme
Organigramme du Laboratoire Méditerranéen de Bâtiment et des Routes L.M.B.R – Fès :
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
I. Concept Géotechnique
1. Définition
La Géotechnique est l'ensemble des activités liées aux applications de la Mécanique des Sols, de la
Mécanique des Roches et de la Géologie de l'ingénieur. La Mécanique des Sols étudie plus
particulièrement le comportement des sols sous leurs aspects résistance et déformation.
A partir des essais de laboratoire de plus en plus perfectionnés, la Mécanique des Sols fournit aux
constructeurs des données nécessaires pour étudier les ouvrages de génie civil et du bâtiment, en vue
d’assurer leur stabilité en fonction des sols (Lérau2006).
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Ces limites d’Atterberg servent de base aux classifications des sols fins.
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Ce chapitre est une présentation générale dans le but de situer la zone dans un contexte régionale
claire. Apres la délimitation de la zone un aperçu géologique, hydrogéologique et climatique, seront
présentées. Ces informations seront exploitées lors de l’étude expérimentale envisagée dans les
chapitres suivants.
I. Présentation de la zone d’étude
La présente étude s’intéresse à la région de la ville de Fès qui appartient à la plaine de Saïss.
Située au nord centrale du Maroc, Fès s’étend sur la partie nord orientale de la plaine de Saïss (fig2),
limitée au nord par les rides pré rifaines (J.Tghat 837m et J.Zalagh 900m), au sud par les causses
moyens atlasiques tabulaires, à l’est par la vallée de l’Oued Sebou, et à l’ouest par le plateau de
Meknès (flexure Taoujdat).
Figure 3 : Position de la ville de Fès par rapport à la plaine de Saïss (Google et MNT)
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
La région étudiée (fig3) fait partie d’une vaste dépression allongée suivant une direction E-W,
surplombée des rides prérifaines à l’extrémité septentrionale, et correspond à la partie nord du bassin de
Saïss, et la partie la plus frontale de la chaîne rifaine. De point de vue cartographique, la ville de Fès
représente les coordonnés suivants:
Les abscisses sont comprises entre -5.084782 et -4.916553, tandis que les ordonnées sont compris entre
33.972302 et 34.073602, et l‘altitude moyenne est de l’ordre de 400 m.
D’après le modèle numérique du terrain (M.N.T) utilisé dans le cadre de cette étude (fig3), on constate
que l'altitude de notre zone d’étude, décroît d'une manière générale du sud vers le nord (de 500 à 222m
dans la partie nord-est de la zone).
Figure 4 : carte schématique des limites géologiques de la zone d’étude. (Carte géotechnique Fès 1966 1/1.000.000)
• Le domaine rifain
La chaîne rifaine appartient au système des chaînes alpines de la Méditerranée occidentale, elle se
prolonge vers l’est dans le Tell algérien avec lequel elle forme les Maghrébides (Durant et Delgua1963 ;
Frizon1991). Dans cette chaine, on distingue du nord au sud trois grands domaines: les zones internes ;
les zones externes et les rides sud rifaines.
• Les rides, Zalagh et Tghat
Ce sont des lignes de reliefs à ossature jurassique surplombent les dépôts néogènes du bassin de Saïss.
Elles ont été érigées depuis la fin du Miocène moyen- supérieur jusqu’au Pliocène inférieur (Faugères,
1978).
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Ces rides ont été interprétées comme des écailles de matériel mésozoïque de l’avant rifain, résultant
d’une phase de compression contemporaine de la mise en place de la nappe prérifaine.
• Le sillon sud rifain
Le sillon sud rifain est un large synclinal dans sa partie septentrionale, ou s’étend la plaine de Fès.
C’est un bassin a substratum anté-Miocène qui est formé essentiellement par le Lias calcaire, sur ce
dernier reposent en discordance, une puissante série monotone mio-plio-quaternaire qui débute par des
faciès transgressifs du Miocène moyen-supérieur surmontés par les marnes du Tortono-Messinien, sur
une grande puissance (Faugères, 1978). Au-dessus de ces derniers se déposent les formations fluvio-
lacustres du pliocène supérieur-quaternaire moyen (Ahmamou, 1987).
• La plaine de Fès
Constitue la partie orientale de bassin lacustre de Saïss tout de même la partie septentrionale du sillon
sud rifain. A la suite de la phase compressive N025-030 qui est à l’origine de la surrection des rides sud
rifaines, la mer a été chassée de la plaine de Saïss qui se rattache au continent avec installation d’un
système lacustre.
L’analyse de la déformation des calcaires lacustres sur la bordure nord du bassin du Saïss, note la
présence d’un épisode distensif qui est d’âge Pliocène supérieur (Aït Brahim et Chotin, 1984). Cet
épisode a contribué à l’approfondissement du bassin, suivi de mouvements compressifs Plio-
Quaternaires qui sont responsables de l’exhaussement du Prérif et de son avancement par
chevauchement sur la plaine de Saïss (Ahmamou, 1987).
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
1.1. Le Paléozoïque
Les formations paléozoïques affleurent largement, au Sud de la plaine de Saïss mais par contre nous ne
rencontrons aucun affleurement de celle-ci au niveau de notre zone d’étude qui est la ville de Fès.
1.2. Le Mésozoïque
Les formations mésozoïques affleurent au niveau des extrémités de la plaine de saïss, soit au Moyen Atlas
soit au niveau des rides sud Rifaines.
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
1.2.1. Le Trias
Le Trias repose en discordance sur le socle paléozoïque fissuré, et dont la sédimentation mésozoïque
commence par une série rouge triasique. Cette série comporte deux cycles ; la première comporte des
argilites, siltites, avec parfois des lentilles conglomératiques à la base et le deuxième comporte une
sédimentation argilo évaporitique du Trias supérieur. La série comporte dans sa partie supérieure, une
intercalation de laves basaltiques doleritiques.
La série triasique s’étend en profondeur dans la plaine de Saïss. L’épaisseur de ces couches est variable à
travers tout le secteur étudié.
1.2.2. Le Lias
Les terrains liasiques recouvrent les formations triasiques en couches discordantes. Le Lias affleure très
largement au niveau du causse moyen atlasique au Sud, ainsi qu’au niveau des rides pré rifaines, depuis le
massif de Moulay Driss au Jbel Zalagh au Nord de Fès.
La série liasique du Causse Moyen Atlasique, comporte :
• Un Lias inférieur : composé de dolomies sableuses, dolomies massives et ruiniformes (faciès
Sebkha). Ces formations sont datées du Sinemurien au Lotharingien par les Brachiopodes.
• Un Lias moyen: il s’agit particulièrement de faciès à calcaires micritiques, calcaires à silex et
calcaires marneux d’âge carixien à domérien.
Les formations liasiques s’enfoncent progressivement vers le nord dans la plaine de Saïss à des
profondeurs de plus en plus grandes, avant de se terminer brusquement au niveau du front de la nappe
prérifaine. Ces formations sont affectées par un certain nombre de flexures à grande échelle, ces
flexures sont orientées soit NE-SW, soit NW-SE. (fig6).
1.3. Le Cénozoïque
1.3.1. Le Miocène
Les dépôts miocènes surmontent de manière discordante le Lias. Cette discordance est marquée par
l’absence de dépôts d’âge jurassique moyen à Oligocène. L’épaisseur de la série miocène augmente
progressivement vers le nord pour atteindre les 1000 m dans la bordure nord de la plaine de Saïss, (fig7).
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
1.3.2. Le Pliocène
• Pliocène marin : Il est constitué par des grés jaunes et des sables, le contact de ces dernières
avec les marnes bleues du Tortonien représente le contact entre les terrains aquifères contenant
la nappe phréatique et les terrains imperméables formant le mur de cette nappe.
• Pliocène continental : Il est représenté par les dépôts suivants : les conglomérats et les calcaire
lacustre, (détail dans le chapitre suivant).
1.4. Le Quaternaire
Le quaternaire est représenté par diverses dépôts : basaltes, éboulis, travertins, croûtes calcaires, dépôts
marécageux et alluvions. L’épaisseur de ces dépôts est faible mais variable. Il ne dépasse généralement
pas 100m mais elle peut atteindre 120m dans les zones marécageuses.
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Figure 8 : Diagramme des températures moyennes mensuelles (à gauche); Diagramme des températures moyennes
annuelles (à droite)
2. Précipitation
Les résultats ci-après représentent les précipitations moyennes mensuelles- un régime interannuel et
interannuel -pour la période entre (1968 et 2001), que nous avons eus par le biais de la station de Saïss :
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
3. Diagramme ombrothermique :
Ce diagramme appelé aussi indice xérothermique de Gaussen, sert à exprimer le total mensuel des
précipitations en fonction de la température moyenne mensuelle. Ceci a pour but de définir les mois
secs où le total mensuel des précipitations, exprimé en millimètre, est inférieur au double de la
température moyenne mensuelle en (°C).
La présentation graphique (fig10), montre que l’ombre de l’indice xérothermique s’étend sur six mois
de mai à octobre. Cet ombre est plus vaste au mois de juillet et août. La période humide s’étend de
novembre à avril, avec les mois les plus humides coïncident avec les mois de décembre et janvier.
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
De ce qui précède on peut conclure que notre région se caractérise par un climat semi-aride, Il
s'agit donc d'une zone subdésertique, caractérisée par une saison sèche s'étendant sur la plus grande
partie de l'année et une saison « humide », avec de faibles précipitations qui ne dépassent pas au mois
le pluvieux les 64mm.
Figure 11 : Le réseau hydrographique de la ville de Fés Carte digitalisée à partir des cartes topographiques.
La ville de Fés se caractérise par un réseau hydrographique varié (Oued Fés, Oued Ain Semen, Oued
Boufekrane, Oued El Mehraz…), caractérisé par un faible débit, dont l’organisation spatiale nous
permet de dire qu’il est faiblement ramifié. Mais ceci n’a jamais était un souci Socio-écologique, car la
ville de Fés dispose de plusieurs unités hydrogéologiques recelant deux principales nappes : la nappe
phréatique qui a pour réservoir les formations plio-quaternaires à calcaires lacustre, conglomérats, ainsi
qu’une nappe profonde qui circule dans les calcaires et les calcaires dolomitiques liasiques (Amraoui ;
2005). Ces deux nappes communiquent entre elles par endroits, à travers des flexures.
Dans ce chapitre nous avons présenté brièvement les différentes caractéristiques géologiques de notre
zone d’étude, qui est une région à faible dénivelé, et qui dispose des affleurements de miocène pliocène et
quaternaire ancien et actuel. Notre région se trouve dans une zone à chevale caractérisé par des failles
synsédimentaires et une flexure majeure vue sa situation géologique entre deux grands domaines structuraux,
nous n’avons pas détaillé la lithologie car nous allons consacrer un chapitre tout entier pour décrire les faciès
lithologiques qui affleurent dans notre zone d’étude tout en précisant leur position exacte leurs caractéristiques
généraux, et nous allons étudier leurs caractéristiques géotechniques.
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
2ème Axe
Synthèse du sujet
Dans cet axe nous allons entamer les caractéristiques des faciès lithologiques de la ville de Fès. Cet
axe est subdivisé en deux parties la première est descriptive la deuxième est expérimentale.
On va commencer par une description des faciès ainsi que leurs zonalités ; ensuite nous allons
présenter la méthodologie expérimentale que nous avons suivit, et par le biais des analyses on va
présenter les résultats et les interprétations qui indiquent les caractéristiques géotechniques des
faciès lithologiques de la ville de Fès. On terminera par la proposition des solutions qui permettront
l’amélioration des sols.
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Ce chapitre représente une lecture de la carte géotéchnique simplifiée de la ville de Fès (fig 12),
et ceci dans le cadre de l’identification des faciés lithologiques dominants. Il renférme egalement leurs
caractéristiques morphologiques et générales.
Figure 12 : Carte géotechnique simplifiée de la ville de Fès 1/20000 (Chapon, Humbert 1966).
L’étude des affleurements géologique dans la région de Fès montre que nous avons une dominance des
marnes, conglomérats, calcaires lacustres, limons et tufs, et alluvions (fig12).
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
I. Pays marneux
Cette unité, bien individualisée par son relief de collines et de vallins correspond à l’affleurement du
Miocène marneux, suivant deux types lithologiques distincts, la zone des marnes bleues et la zone des
marnes sableuses.
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Figure 15 : résultats de l’analyse chimique effectuée sur des marnes fraiches et remaniées.
Ces résultats indiquent un pourcentage très similaire des éléments qui constituent aussi bien les marnes
fraiches que les marnes altérées. Les SiO2 et les oxydes sont des marqueurs d’argiles, et les CaO sont
des marqueurs des carbonates bien évidement les pourcentages confirme que ce sont des argiles
carbonatées nommées marnes.
1.1.3. Etude minéralogique
L’analyse aux rayon X de plusieurs échantillons de marnes prélevées dans les carrière de l’oued
Zitoune et Ben-Jelik a décelé les minéraux courants des argiles d’où l’illite, la kaolinite et la
montmorillonite, dominent sur la chlorite. Dans la même carrière de Ben-Jelik les résultats obtenus sur
deux échantillons l’un de marne bleue fraiche, l autre de marne jaune altérée prélevée au sommet,
montrent un accroissement assez net de la montmorillonite sur l’illite, au détriment de la kaolinite (
Delarue , Humbert 1967).
1.2. Morphologie et évaluation des versant
Il existe deux types de versants montrant des caractères extrêmement opposés, le premier représente le
cas général, dont les collines molles et les croupes arrondies sont entaillées de ravins (fig16-1,2), et des
marnes solifluées ou remaniées (fig16-3), les précipitations hivernales engendrent un ruissèlement
assez intense pour développer localement des « bad-lands » au niveau de Oued Jelik.
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Le deuxième type de versant au niveau d’un vaste lambeau à l’Outa-El-Hajaj, au confluent de l’Oued
Sebou et de l’Oued Fès, se manifeste par des marnes solifluées suite à un processus triple
d’érosion creusement des talwegs et ravinement sur leurs bords, mise en mouvement des particules les
unes par rapport aux autres (creeping), solifluxion et glissements de terrain.
1.3. Hydrogéologie
Les terrains marneux sont imperméables. De petites nappes temporaires, alimentées durant la période
des pluies, existent à la partie supérieure des marnes bleues, à leur contact avec les marnes jaunes. Les
puits creusés à la base des versants offrent donc des ressources très limitées.
1.1. Lithologie
Les conglomérats sont tantôt compacts, tantôt tendres et pas assez cimentés. Leurs galets d’origine très
diverse, carbonatés pour la plupart, proviennent surtout du moyen atlas, leurs tailles atteignent jusqu’à
15cm, constituent au moins la moitié de la roche et leurs formes très souvent trapézoïdales ou coniques
traduisent une usure de type fluviatile.( Delarue, Humbert 1967).
La matrice se compose essentiellement de calcaire graveleux et sableux plus ou moins vacuolaire,
contenant parfois des débris de lamellibranches ou d’échinides. Cette matrice cimente les galets et les
graviers qui sont parfois encroutés concentriquement, formant par ailleurs de gros pisolithes à partir
d’un noyau détritique quelconque.
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Dans le secteur des formations mal cimentées beaucoup plus étendu, les conglomérats sont friables et
s’associent localement à des argiles rouges.
1.2. Morphologie et évolution actuelle
L’érosion actuelle présente deux types d‘évolution suivant le pendage des conglomérats pliocène.
Lorsqu’ils sont horizontaux elle ne s’exerce que sur la corniche, facilement attaquée par sapement et
éboulement de blocs. Or lorsque leur pente est faible les versants comportent sous la corniche des
dépôts de galets épars dans un limon argilo-calcaire.
1.3. Hydrogéologie
Les conglomérats, qui surmontent les niveaux imperméables de marnes bleues, constituent une roche-
magasin de 10 à 20m de puissance. Dans le détail, leurs caractéristiques hydrogéologiques sont aussi
capricieuses que la variété des faciès le laisse prévoir. La perméabilité de l’ensemble est faible de
l’ordre de 2,5.10-5m/s ; l’écoulement des eaux y est lent et les débits de la nappe modestes. La
profondeur jusqu’à l’eau qui n’excède jamais 10m est même inférieure à 5m à proximité de la ville de
Fés. Le débit moyen serait 200 l/s d’une eau douce mais légèrement chlorurée. (Delarue , Humbert 1967).
2. Zone calcaire lacustre
Relativement réduite par rapport à la zone des conglomérats, celle des calcaires lacustres n’occupe
qu’une faible superficie dans l’angle sud-ouest de la carte (fig12).
Les affleurements sont localisés de la part et d’autre de l’oued Ain-smen et principalement au bled
Ben-Souda. D’âge pliocène ces calcaires s’ennoient progressivement au nord sous la plaine de l’oued
Fès. Ces calcaires sont exploités pour les moellons et les gravettes.
2.1. Lithologie
Les calcaires lacustres sont, si encore, encroutés à leur sommet et recouverts par les limons superficiels,
le calcaire massif, principal matériau exploité est présent dans la plupart des profils à une faible
profondeur.
2.1.1. Etude pétrographique
Des lames minces effectuées pour une étude pétrographique, ont permis de mettre en évidence la
diversité des caractères pétrographiques des calcaires massifs. Le calcaire de Ben-Souda est finement
granuleux vacuolaire, avec des plages à contours irréguliers de calcite en mosaïque.
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
La figure 19 illustre une dominance des CaO et CO2 des les analyses chimiques des calcaires lacustre,
nous rencontrons également MgO mais avec un pourcentage qui ne dépasse pas les 10%.
2.2. Morphologie et évolution actuelle
L’affleurement de Ben-Souda correspond à l’extrémité orientale des formations de calcaire lacustre de
la plaine du Saïss, à la faveur de la zone de subsidence de l’oued Fès, ces calcaire s’ennoient peu à peu
vers le nord où on les retrouve en sondage vers 10à 15m de profondeur. Les calcaires formant un
plateau entaillé par l’oued Ain-smen, sont recouverts par des épaisseurs de limon très faible, inferieure
à 0.30m.
Figure 20 : 1-Affleurement des calcaires lacustres à Ain-smen, 2-Eprouvettes des carottes calcaire lacustre, 3-
affleurement des calcaires lacustres à Ben-souda.
Au Sud de Ben-Souda, les calcaires rocheux affleurent fréquemment, couverts d’une pellicule de
limon de décalcification.
2.3. Hydrogéologie
Les calcaires lacustres possèdent une perméabilité très importante, et la nappe s’y écoule par
l’intermédiaire d’un réseau de fissures du sud-est vers le nord-ouest avec une pente régulière de 1.5%.
La profondeur de la nappe phréatique est comprise entre 5 et 15m et leurs zone est susceptible de
produire par puits et forages des débits importants. Etant donné la relative profondeur des eaux de la
[34]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
nappe, à l’action de l’évaporation est absente. Les eaux sont douces et présentent 0.2 à 0.5g/l de sels
dissous.
3. Zone du tuf et des limons
Les limites entre les calcaires, le tuf et les conglomérats sont peu distinctes sur le terrain, puisque ces
formations du pliocène passent latéralement les unes aux autres.
Les Tufs et les limons s’étendent largement au sud-sud-est de la ville nouvelle (fig 12) ainsi que sur la
rive nord de l’Oued Fès; l’ouest de Bled El-Gada fait partie de la même zone.
3.1. Lithologie
Sous le terme ambigu de tuf, sont désignées les roches meubles rencontrées dans les puits et les
fondations de la ville nouvelle, ainsi que dans quelques coupes naturelles au sud de Fès.
La formation est souvent plus homogène : c’est le cas à 800m au sud-est ou un puits de 10m qui
présente uniquement le limon sablo-silteux jaunâtre. Le même faciès domine également en ville
nouvelle avec plusieurs mètres d’épaisseur.
3.4. Hydrogéologie :
La nappe phréatique se trouve comprise dans le tuf à 5 ou 10m de la surface. Aux alentours de la gare
et s’allongeant en direction de la ville nouvelle, un petit dôme anticlinal diminue la profondeur du
substratum de marnes bleues et rejette la nappe à sa périphérie.
[35]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
4.1. Lithologie
Le travertin des carrières des Mérinides, roux à la patine mais blanchâtre à la cassure, est une roche
spectaculaire qui est le résultat d’un encroutement calcaire de végétaux à l’aval d’une source. Ils sont
des faciès tantôt pulvérulents tendre et friable, tantôt finement compacts.
Des analyses chimiques partielles (fig23) d’échantillons moyens prélevés en trois points différents
révèlent une composition assez variable, en particulier par la teneur en résidu siliceux qui provient des
grains de quartz issus sans doute des conglomérats ou des limons.
Tandis que les oxydes de Fer représentent une teneur qui ne dépasse pas 11% et qui décroit du Bab-
Guissa au Borj-nord
[36]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
4.3. Hydrogéologie
Les travertins, roches très poreuses, offrent à l’eau souterraine un réseau d’écoulement rapide, les plus
souvent turbulent, en particulier durant la saison des pluies, de brutales venues d’eau peuvent parfois
envahir et menacer d’éboulement des habitations troglodytiques qui s’ouvrent dans les falaises des
anciennes carrières. La zone de travertins est parcourue par un réseau d’écoulement superficiel
provenant de l’oued Fès.
[37]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Alluvions graveleuses à galets, sables et Proviens de l’extrémité orientale de la plaine de Saïss ainsi que des crêtes
limons calcaire du moyen-atlas.
Appartiennent à la terrasse de crue ou en ectrait un matériau plus fins
que les précédents, mais les sablières et les gravières exploitées par les
Limons sablo-argileux gris et les
entreprises de construction sont temporaire en raison de l’importance
alluvions graveleuses du lit majeur
des crues d’hiver qui déplacent des charges solides importantes et
modifient le tracé du fleuve, l’emplacement et la nature des dépôts.
Limons argilo-silteux gris noir de la La terrasse rabienne n’est plus inondable, mais, fréquemment attaquée à
basse terrasse. la base par les eaux de crues, sa superficie tend à se réduire
Ils dominent le lit majeur d’une vingtaine de mètre. La nature
pétrographique des galets est analogue à celle des éléments du
conglomérat pliocène ; très arrondis ils sont cimentés par une matrice
calcaro-sableuse extrant jusqu’à 70% en CaCO3. Le substratum
Poudingues et limons argileux de la marneux sur lequel repose le conglomérat fluviatile est très tendre, c’est
moyennes terrasse pour cette raison que le dépôt de terrasse, même lorsque sa matrice est
restée meuble, s’érode par éboulement de blocs et dessine une corniche.
Malgré son extension réduite, la moyenne terrasse offre des fondations
solides. ( Delarue , Humbert 1967).
Hormis l’hétérogénéité de ces facies sur un échèle locale, ils forment des zones bien
individualisées et bien délimitées, et chaque zone dispose des propriétés mécaniques qui la
caractérisent indépendamment de la zone voisine. Le but de notre étude est d’effectuer une certaine
comparaison entre ces différents faciès du point de vue géotechnique en appliquant les analyses
normalisés suivant une méthode qui sera détaillé dans le chapitre suivant.
[38]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Le présent chapitre est dédié à l’étude expérimentale des caractéristiques géotechniques des
différents faciès de notre zone que nous avons déterminé et délimité. Et ceci en suivant une
méthodologie qui va nous permettre d’avoir des résultats représentatifs et lisibles et facile à exploité
plus tard dans d’autres études.
I. Méthodologie :
La méthodologie qu’on a suit dans notre partie expérimentale repose sur trois étapes : d’abords on a
commencé par une étude de terrain où nous avons extrait les différents échantillons, en revanche la
réussite de cette étape dépend de la représentativité, chose qui nous a poussé à réaliser la tache
soigneusement, en prenant en considération l’hétérogénéité locale des faciès et en utilisant également
des données existantes.
Apres la récupération des échantillons nous avons programmé les analyses qui seront appropriées à
chaque faciès, car notre zone d’étude dispose des marnes, conglomérats, calcaires lacustres, travertins,
limons tufs, etc. En effet Nous avons déterminé pour chaque facies les analyses qui lui seront
approprié en se basant sur leur nature rhéologique :
Tableau 4 : en bleu les analyses effectuées.
/ Ag Ip W 01 Cis
Marnes
Conglomérat
Calcaire lacustre
Travertin
Limons et tufs
[39]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
II. Echantillonnage
Pour chaque faciès, nous avons visité des stations en suivant la carte géotechnique d’une part, et les
projets effectués par le laboratoire pour réaliser des essais in situ d’une autre (fig28).
1.1.3. Principe
C’est un essai de chargement du sol obtenu par expansion d’une cellule cylindrique, l’appareillage
comprend une sonde que l’on introduit dans le sol à une profondeur Zs dans un forage dont les
dimensions et les caractéristiques dépendent du matériel utilisé. La sonde est reliée à un contrôleur.
1.2.2. Appareillage
L’appareillage du sondage carotté se présente comme suite :
Les tiges : Par l’intermédiaire d’un train de tiges, la machine
transmet à l’outil: un effort de poussée vertical et un couple
de rotation. Le train de tige est formé d’éléments de 2 à 3 m
de longueur permettant de descendre à de grandes
profondeurs. La rotation est transmise à une broche
polygonale coulissante entraînant les tiges. La pression
verticale, mécanique ou hydraulique s’exerce sur cette
broche.
Le Carottier : C’est l’élément le plus important car la qualité du sondage et des échantillons dépend en
grande partie de lui. Il en existe de nombreuses sortes. Dans les carottiers simples l’échantillon est en
contact direct avec le tube perforateur. Pour éviter que la carotte ne soit en contact avec la partie
mobile et ne soit détériorée par l’eau de perforation on utilise un carottier double qui possède un tube
intérieur recevant la carotte dès son entrée dans l’appareil. Ils donnent d’excellents résultats pour les
roches homogènes, quelque soit leur dureté. En ce qui concerne les argiles compactes et les terrains
hétérogènes, seuls les carottiers triples donnent satisfaction.
[41]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
La couronne : Elle est composée d’un matériau dur (généralement en diamant); il est très important de
la choisir en fonction du terrain pour éviter une usure prématurée et obtenir un bon rendement. Il est
plus judicieux et avantageux de changer de couronne en cours de forage en fonction des terrains
rencontrés. C'est pour cela qu'il est impératif de connaitre la géologie du terrain avant de commencer à
sonder ou forer. Pour empêcher un échauffement trop important, l’outil doit être refroidi par un fluide
qui est soit de l’eau, soit de l’air. Ce fluide sert également à évacuer jusqu’à l’orifice les débris qui se
forment autour de l’outil de découpage. L’eau a l’inconvénient de désagréger les terrains peu cohérents:
les carottes sont alors remaniées. Pour éviter cela, l’eau est additionnée d’argile (bentonite): les
échantillons ont un meilleur aspect et la désagrégation des roches est moins importante. La circulation
du fluide est assurée dans le train de tiges creux par une pompe ou un compresseur.
2.1. Essais réalisés sur les matériaux meubles
Pour tout matériel meuble la première manipulation à effectué est le quartage, qui est une opération
d’homogénéisation permettant de sélectionner un échantillon représentatif du matériel. Au laboratoire
où nous avons effectué nos essais, le quartage se fait à l’aide d’un séparateur (fig31). Cette opération
n’est pas adaptée aux échantillons compactés.
2.1.1. Granulométrie
Analyse granulométrique par tamisage : Elle consiste à mesurer le poids de matière qui passe au
travers des mailles calibrées d’une toile de tamis. On superpose les tamis par maille décroissante et l’on
mesure le poids de matière retenue sur chaque tamis. Cette opération peut se réaliser à sec ou avec
l’eau, et en vibrant l’ensemble de la colonne de tamis, pour des grains de taille relativement importante.
Lorsque la population des grains comporte quelques éléments très fins, on associe une dépression d’air.
Lorsque la taille des grains est inférieure à 300 micron, il est nécessaire d’opérer sous un flux d’eau (ou
d’alcool pour des produits solubles dans l’eau). Chaque refus est alors séché puis pesé.
Analyses granulométrique par Sédimentométrie : Elle s’effectue Par tamisage pour les grains de
diamètre supérieur à 80µm (annexe 6). Par Sédimentométrie pour les grains plus fins. L’essai consiste à
laisser une suspension de sol se déposer au fond d’une éprouvette pleine d’eau. Plus les grains sont fins,
plus la vitesse de décantation est lente conformément à la loi de Navier Stokes sur la vitesse de chute de
billes sphériques dans l’eau.
La mesure de la densité de suspension à des intervalles de temps variables permet de calculer la
proportion des grains de chaque diamètre ( Plumelle 2002) .
[42]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Figure 33: 1-casagrande, 2- lavage de l’échantillon, 3- étalement de l’échantillon, 4-WL et Wp prêtent à mesuré leur
teneur en eau.
b. Mode opératoire
La préparation de l’échantillon consiste après quartage à le mettre en étuve à 105°c afin de faciliter son
lavage. Par la suite on fait le passer à travers un tamis de 400µm sous l’eau, et on récupère le passant
qui contient la fraction fine qui nous intéresse. Cette dernière sera remise à nouveau sous l’étuve après
décantation.
Pour la limite de liquidité WL : On fait sortir l’échantillon de l’étuve et on le sature avec de l’eau,
ensuite on l’étale plusieurs fois sur une plaque de marbre afin d’éliminer les bulles d’air, par la suite on
remplit la coupelle de casa grande, et on commence à exercer des chocs jusqu’à ce que les deux flancs
de l’échantillon se réunissent puis on mesure sa teneur en eau. On refait cette manipulation jusqu’à ce
qu’on obtiens des points de chocs entre 15 et 20, 20 et 25, 25 et 30, 30 et 35.
Pour la limite de plasticité Wp : Par contre pour déterminer la limite de plasticité on utilise le même
échantillon mais en suivant une autre méthode. Celle-ci consiste à faire des petits cylindres de 3mm de
diamètre divisés en 3 tronçon de 10cm de longueur, sont caractérisés par une très faible teneur en eau
(car on a séché l’échantillon à l’aide d’un séchoir), jusqu’à l’apparition d’une micro fissuration.
[43]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Finalement on pèse chaque cylindre afin de déterminer sa teneur en eau. Cette opération est faite deux
fois, et on déduit la limite de plasticité en calculant la moyenne des deux résultats.
2.1.3. Essai de valeur de bleu de méthylène
a. Principe
La détermination de la valeur au bleu de méthylène d’un sol (V.B.S.) a pour but de mesurer la quantité
et l’activité argileuse d’un sol par dosage de la quantité de bleu de méthylène pouvant s’adsorber sur la
prise d’essai. Cette valeur est rapportée par proportionnalité directe à la fraction 0/50 mm du sol.
b. Mode opératoire
On prépare trois prises d’essais de la fraction 0/5m de masse.
La première prise d’essai sert à la détermination de la V.B.S. La deuxième servira à la mesure de la
teneur en eau. Quant à la troisième, elle est conservée en prévision au cas où l’essai devrait être
renouvelé.
On introduit la première prise d’essai dans un bécher de 3000 ml. On ajoute 500 ml d’eau distillée.
Cette solution est homogénéisée par agitation mécanique pendant 5 minutes à 700 tours par minute.
Grâce au dispositif de dosage, on injecte 5 à 10 ml de bleu de méthylène dans la solution en agitation,
au bout d’une minute, on procède à l’essai à la tâche. Pour ce faire on prélève à l’aide d’une baguette
en verre une goutte de la solution et on la dépose sur un papier filtre
La tâche ainsi formée se compose d’un dépôt central de matériau coloré bleu sombre entouré d’une
zone humide incolore.
On procède à des injections successives, par paliers de 5 à 10 ml, avec prélèvements comme indiqué ci-
avant jusqu’à ce qu’apparaisse une auréole bleu clair dans la zone périphérique de la zone humide de la
tâche.
2.2. Essais rhéologique
2.2.1. Essai de compressibilité par paliers à l’odomètre :
a. Principe :
L’essai consiste à faire subir un échantillon cylindrique de sol intact ; placé dans une cellule
cylindrique rigide (fig34) ; des contraintes verticales uniformes constantes jusqu’à la stabilisation des
déformations.
b. Objectif :
L’essai permet de déterminer les caractéristiques suivantes : les coefficients de compressibilité et de
gonflement et les pressions de pré consolidation et celui de gonflement.
[44]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
c. Mode opératoire :
Apres prélèvement soit par carottier ou par bloc, on fait extraire un échantillon homogène intact à l’aide
d’une trousse coupante en métal, qui va être mise par la suite
dans une cellule oedométrique, immergé dans l’eau et sur
laquelle sera exécrée une pression en ajoutant des Kg
successivement, le levier de l’odomètre permet la
multiplication de la contrainte. Ceci se fait selon un cycle de
chargement et de déchargement, en notant parallèlement le
taux de tassement ou de gonflement de l’échantillon soumit à
cette force.
b. Mode opératoire
Apres prélèvement soit par carottier convenable ou par bloc, on fait extraire un échantillon homogène
intact à l’aide d’une trousse coupante en métal, cette trousse sera mise par la suite dans la boîte de
cisaillement et elle sera retirée pour laisser rien l’échantillon dans le boîtier. Apres, les demis-boites
commencent à se déplacer en exécrant une force (qui doit changer d’une phase à une autre) mais avec
une vitesse constante. En refait cette manipulation pour la deuxième force sur le deuxième échantillon,
et la troisième force sur le troisième échantillon du même sol.
[45]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
[46]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Apres avoir effectué les analyses nécessaires, ce chapitre présente les caractéristiques
géotechniques des différents facies lithologiques sur lesquels nous avons travaillé, ainsi qu’une
comparaison qui nous a permis de distinguer les sols d’assises les plus sécurisés et les plus résistants.
I. Marnes
Nous avons effectués les Analyses, sur 15 échantillons de chaque type des marnes que nous
avons rencontré lors de l’échantillonnage, et qui changent de couleur en fonction de la profondeur. En
effet sur une profondeur qui est faible (ne dépasse pas 1.5m en générale) nous rencontrons des marnes
jaunâtres, plus profondément des marnes brunes à grises et finalement les marnes bleues qui ne se
rencontrent qu’aux régions à fort ravinement ou aux carrières d’une profondeur qui dépasse souvent les
6 à 7 m.
1. Analyses physiques
Entre autre, les résultats des analyses physiques figurent dans le tableau suivant (tab5) :
Tableau 5 : Résultats des analyses physiques des marnes.
Granulométrie Limite
Tamisage % Sédimentométrie % Atterberg
<0.08 <2 <50 Argile Limon Sable Ip Wl IC VBS w% type Texture
Marne Jaune 98 100 100 54 43 3 32 51 1,36 7,1 7 Atp Argilo-limono
Marne grise 87 99 100 37 59 4 23 41 0,99 3,1 18 Ap limono-Argilo-fins
Marne Brune 95 100 100 44 51 4 28 54 1,22 6,1 20 Atp Argilo-limono
Marne Bleue 83 99 100 35 41 24 20 37 1,59 2,6 5 Ap limono-argilo
1.1. Granulométrie
Nous avons effectué des analyses granulométriques par tamisage, qui montrent que la fraction
granulométrique dominante correspond à celle inférieure de 0.080mm; chose qui ne nous permet pas
l’identification de la texture de nos échantillons. En revanche on a effectué la Sédimentométrie.
Les résultats des analyses sédimentométriques ont révélé une certaine variété à l’échèle micrométrique,
ce qui fait que chaque type de marne possède une texture qui le caractérise.
[47]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Pour les marnes jaunâtres les argiles représentent la fraction granulométrique dominante avec un
pourcentage de 53% ; pour les limons 43% et finalement les sables fins ne dépassent pas 3%.
Concernant les marnes grisâtres ; on a eu 37% pour les argiles ; 59% pour les limons et 4% pour les
sables fins ; donc pour cet échantillon c’est plutôt les limons qui dominent visiblement au détriment des
argiles ; mais la fraction des sables demeure clairement très faible, chose qui est identique aux résultats
des marnes brunes ; qui possèdent la même distribution des classes granulométriques, sauf une légère
augmentation de taux des argiles qui ont arrivé à 43%, les limons 51% et les sables ne dépassent
toujours pas les 4%. Cependant, les marnes bleues ; les plus profondes ; nous avons aperçue une claire
différence de la distribution des classes granulométriques. En effet et contrairement aux trois autres
types, les marne bleues disposent un pourcentage des sables fins assez élevé qui a affranchi le seuil de
24%, pour cet échantillon ce sont les limons qui dominent à 41%, suivit des argiles à 35%.
Ces résultats nous permettent de déterminer la texture de nos échantillons en effectuant la projection
des points sur le triangle de la texture ;
[48]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Apres avoir effectué la projection, il s’est avéré qu’en générale les quatre échantillons se retrouvent
dans la même texture argileuse. Mais avec une variation de sous-texture, on trouve que les marnes
jaunâtres ainsi que les marnes brunes ont une sous-texture argilo-limoneuse. Les marnes grises
possèdent une sous-texture limono-argileux fins, et finalement les marnes bleues ont une sous-texture
qui tend vers l’équilibre, c’est une texture limono-argileuse.
1.2. Limite Atterberg
Par la méthode de casagrande on a déterminé l’Indice de plasticité. La moyenne des résultats obtenus,
et révèle que les IP des marnes jaunes ont une moyenne de 32 présentant ainsi l’indice le plus élevé,
suivit par les marnes brunes à 28 après la marnes grises à 23 et finalement les marnes bleues à 20
(fig40). Afin d’obtenir une classification « LCPC », on se base sur l’IP et la limite de liquidité 78 en
effectuant une projection des points obtenus sur le diagramme de classification (fig40) qui indiquera
par la suite le type de plasticité des échantillons.
[49]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Et donc la combinaison entre la 78 et Ip nous a permis la classification, effectivement pour les marnes
jaunes et les brunes sont des argiles très plastiques ; contrairement aux marnes bleues et grises qui sont
des argiles peu plastiques.
On peut également dériver l’indice de consistance de nos échantillons à partir d’une combinaison entre
les données des limites d’atterberg et la teneur d’eau initial, et ceci selon la relation empirique
suivante :
9: ;
Et donc les résultats étaient les suivants :
Seules les marnes bleues représentent des difficultés d’extraction vue leur qui dépasse les 1,5.
1.3. Valeur de Bleu de méthylène
Cet essai nous a permis la confirmation de l’activité des argiles qui était révélée lors des essais
précédents,
Donc effectivement les valeurs de bleu de méthylène ont confirmé les analyses qui précédent. Nous
avons trouvé que les marnes jaunes et brunes sont des argileux car leurs valeurs sont respectivement de
7,1 et 6,1. Mais pour les marnes bleues et grises c’est des valeurs respectivement 2,6 et 3,1 et donc de
plasticité moyenne.
[50]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
2. Analyses rhéologiques
Le tableau suivant résume des résultats des essais mécaniques :
Tableau 6: Résultats des analyses rhéologiques.
[51]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
La marne jaune présente une Pl qui varie entre 0.2 et 0.7526, avec un 34 qui varie entre 0.9 et
3.36526. En effet le rapport 34/2 est entre 4.5 et 48MPa, ceci nous indique la classification de ce
substratum, quand le rapport 34/2 est inferieur à 5526, cette argile est dite sous-consolider ou
remanié.
Concernant les marnes bleues l’essai pressiométrique indique une variation de la Pl entre 1.4 et 4526,
or pour l’34 bascule entre 22.5 et 114.8526. Et donc 34/2 présente des valeurs entre 17.5 et 28.7
526 et donc une fois ce rapport dépasse 15Mpa les marnes sont dites sur-consolidées.
Après avoir effectué et présenter les résultats, on peut conclure que les quatre échantillons des
marnes on une texture argileuse, d’où les marnes jaunes et brunes sont des argiles de types très
plastiques selon la classification « LCPC », contrairement aux marnes bleues et grises qui on une
plasticité relativement modérée. Et ceci est en relation avec la profondeur de ces échantillons. Les
marnes jaunes et brunes sont les plus exposés aux variations saisonnières sous un climat semi-aride de
la région, ce qui provoque l’altération des particules et l’augmentation de taux des argiles, et c’est la
raison également pour la quelle ce types d’argile remanié dispose d’une concentration en
montmorillonites au détriment des kaolinites.
[52]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Et effectivement pour les quatre types, l’angle de frottement est très faible car d’autant il est plus élevé
le sol est dit frottant. Un sol plastique ou comportant une forte quantité d’argile est peu frottant et donc
les quatre types des marnes présentent une faible résistance du cisaillement.
Sous fondation en générale les marnes se comportent comme des sols purement cohérents avec leurs
valeurs qui varient entre 0.50 et1.3 Kg/cm2
D’autre part les marnes bleues sont les plus consistantes et également elles sont sur-consolidées, donc
elles n’auront qu’un tassement faible ou même négligeable, d’où ils représentent un très bon sol
d’assise surtout que leur Cg est très faible voir négligeable et leur compressibilité est moyenne.
Les marnes grises sont classées deuxièmes, car elles sont normalement consolidées. En effet toute
surcharge de fondation va certainement engendrer un tassement, ce dernier dépend également de Cc, or
ce type de marne est moyennement compressible et le Cg n’a pas affranchit le seuil de 0.04 donc ne
représente aucun risque de gonflement.
Les marnes brunes et jaunes disposent des propriétés communes, et elles sont classées à la fin de cette
liste car elles représentent des sols d’assises sous-consolidés prêtent à un énorme tassement à n’importe
quel moment et même sous leur propre poids, surtout que le Cg touche bien le seuil des 0.04, malgré
qu’elles sont moyennement compressibles, ces deux types représentent la forme remanié des marnes et
qui sont considérés inconstructibles sauf à traitement particulier.
En revanche quelques règles de construction doivent être respectées, pour les bâtiments lourds qui
comportent souvent des caves ou des sous-sols ils doivent être ancrés obligatoirement dans une
profondeur raisonnable, évitant ainsi les zones humides de transition avec les formations meuble
superficielle. Le danger réside par contre dans les efforts parasites provoqués par le gonflement, et la
meilleur règle à proposé est de conseiller une souplesse d’ensemble qui pourra être obtenue en
multipliant les joints de dilatation qui découpe à la fois le bâtiment et la fondation.
On peut également diminuer le gonflement par une stabilisation qui peut se faire soit en injectant des
solutions salines qui ont montré leur efficacité dans la réduction du gonflement, ou bien en procédant à
la substitution d’une partie de l’argile par du sable, du ciment, de la chaux et la combinaison du ciment
et de la chaux.
[53]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
II. Conglomérats
Comme nous avons précisé au chapitre de description des facies, les conglomérats sont tantôt dures
tantôt meubles ou tendre, (ciment friables). Et donc sur les deux types des analyses bien adapté ont
étaient effectuer.
Pour les conglomérats durs on a effectué des mesures de densité et de l’écrasement dites qui est
également la résistance à la rupture sous un poids qui dépasse le poids admissible.
Ces analyses ont été effectuées sur neufs échantillons provenant de plusieurs stations. En contre partie
pour les conglomérats « tendre » 3 échantillons de différentes stations ont été choisit pour des analyses
granulométriques, et on va conclure par un essai pressiométrique.
Les résultats sont les suivants :
Ces résultats nous indiquent que la valeur maximale de la résistance à la compression unis axiale des
neuf échantillons, est de l’ordre de 24.2 (526) soit à 247.79 (DAE/ 42), avec une moyenne de 22,35
526 (227.90DAE/ 42), en outre les valeurs de la densité de ces conglomérats du pliocène varient entre
2.45 au 2,57 avec une valeur moyenne de 2,5 qui est une densité assez élevée.
On souhaite savoir si la densité sèche influence la résistance à la compression uniaxiale, et pour se faire
nous allons chercher si ces deux paramètres sont liés l’un à l autre et si elle existe une certaine
corrélation entre les deux. En effet elle existe une méthode statistique qui va nous permettre de trancher
c’est la méthode du coefficient de Pearson (r) qui dépend de la covariance entre les deux variables et
l’écart-type de chaque-une, selon la relation suivante :
[54]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
HI!J, L%
G
M!I6G J%!I6GL%
Or après avoir effectué le calcule il s’est avéré que G 0,33, pourtant lorsque 0.5 - G - 1 6
corrélation est dire forte, et lorsque 0 - G - 0.5 , elle est dite faible ; donc pour ce cas il s’agit d’une
corrélation faible ce qui fait que la résistance et la densité pour ce cas sont indépendantes l’une de
l’autre.
2. Conglomérats peu cimentés
2.1. Analyses physiques
Nous avons réalisé trois prélèvements des conglomérats peu cimentées de trois régions différentes qui
sont, Doukarats, Ville nouvelle, et Hypodrome (tab9) :
Tableau 9 Résultats des analyses physiques des conglomérats mal cimentés.
La figure 44 illustre des courbes granulométriques cumulatives des trois stations d’échantillonnages. En
générale les trois prélèvements représentent des portions proches et une classification granulométrique
semblable.
Pour Doukarat 50% des diamètres sont considérés comme une fraction grossière dont 15% sont
supérieurs à des graviers. Concernant la ville nouvelle 60% sont supérieure à des sables, dont 19,5%
sont supérieures à des graviers.
Et finalement le prélèvement de l’Hypodrome indique une dominance de la fraction grossière, en effet
61% des grains ont un diamètre supérieur à celui des sables, dont 26% sont supérieur à des graviers.
[55]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Module
Pression limite //Q Classification
pressiométrique
Conglomérat 1.84<Pl<2.65 27< <42 14.67< /Pl<15.84 Gravier
mal cimenté
Le tableau 10 indique que les conglomérats tendres disposent un rapport 34/2 qui varie entre 14.67
et 15.84 et qui est relative à une résistance moyenne et le calcules montres que la contrainte verticale
ultime est de l’ordre de 21,9DAE/ 42.
Pour conclure les conglomérats forment deux types de sols d’assises le tendre (mal cimenté) et le dure
(cimenté), ils s’étalent sur une large surface dans notre zone d’étude. Or les conglomérats durs
représentent une assise rigide indéformable, ils disposent également une très forte résistance à la
compression qui est égale à une moyenne de 227.9Kg/cm2, et donc représente un très bon sol d’assise
indéformable et résistant aux fondations les plus lourdes
Les conglomérats mal cimentés présentent des résistances mécaniques moyennes avec une contrainte
verticale ultime de 21,9Kg/cm2.
[56]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Ces résultats nous indiquent la valeur maximale de la résistance à la compression unis axiale des ces
quinze échantillons, qui est de l’ordre de 32.18 (526) soit à 328,68(DAE/ 42), avec une moyenne de
16.90 526 (172,33DAE/ 42). En outre les valeurs de la densité de ces calcaires varient entre 2,20 au
2,66 avec une valeur moyenne de 2,54.
On souhaite savoir si la densité sèche influence la résistance à la compression uniaxiale, Or après avoir
effectué le calcule il s’est avéré que G 0,75, entre autre lorsque 0.5 - G - 1 6 corrélation est dite
forte, et lorsque 0 - G - 0.5 , elle est dite faible ; donc pour ce cas il s’agit d’une corrélation forte ce
qui fait que la résistance et la densité pour ce cas ne sont pas indépendantes l’une de l’autre mais liés,
et effectivement la présentation graphique (fig45) révèle également le même résultat car nous
remarquons que la résistance à la compression augmente parallèlement à la densité.
Finalement comme indiqué dans la partie géologique, les propriétés des calcaires évoluent
latéralement de façon sensible et les caractéristiques ne sont pas toujours aussi favorables que dans les
zones actuellement exploitées. Mais la résistance à la compression et la densité de cette roche qui est
évidement tendre à la surface indiquent qu’elle constitue un horizon extrêmement stable et intéressant
pour la fondation des constructions lourdes.
[57]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
IV. Travertins
Les travertins présentent normalement des unités homogènes rocheuses mais uniquement à
certaine profondeur, au-dessus de cette profondeur nous rencontrons des formes détritiques, telle que
des sables travertineux et des grés travertineux
Les analyses que nous avons effectuées ont concernés les deux formes des travertins.
En effet nous avons effectué des analyses physiques. Or la nature rhéologique de nos échantillons ne
nous permet pas la réalisation des essais rhéologiques usuels, donc nous avons procédé à l’essai de la
résistance à la compression uniaxiale, qui nous a permis la détermination de la portance des sous-sols
travertineux.
1. Analyses physiques
Tableau 12 : Résultats des analyses physiques des travertins
1.1. Granulométrie
Nous avons effectué des analyses granulométriques par tamisage sur les 3 échantillons que nous avons
et les résultats sont présentés sous forme de la figure suivante
La figure 46 illustre les courbes granulométriques cumulatives des trois types détritiques de travertin.
Nous remarquons que les sables jaunâtres et brunâtres présentent des résultats homologues dont la
classe granulométrique limitée entre 0.08mm et 2 mm est la dominante avec un pourcentage de (39.9%)
et (42.1%) respectivement. Contrairement à la courbe de grés travertineux, dans ce cas la classe
dominante est celle entre 2mm et 50mm avec un pourcentage de (78,2).
[58]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
2. Essais rhéologiques
Apres avoir effectué les analyses physiques, nous n’avons pas eus la possibilité d’effectuer les analyses
rhéologiques car la nature des échantillons que nous avons ne nous permets pas la réalisation des essais
usuels.
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Ces résultats nous indiquent la valeur maximale de la résistance à la compression unis axiale de ces
neuf échantillons, qui est de l’ordre de 13,6 (526) soit à 138,68(DAE/ 42), avec une moyenne de 8,74
526 (89,12DAE/ 42). En outre les valeurs de la densité de ces travertins varient entre 2.43 au 2.15 avec
une valeur moyenne de 2,18.
On souhaite savoir si la densité sèche influence la résistance à la compression uniaxiale, et pour se faire
nous allons chercher si ces deux paramètres sont liés l’un à l’autre et si elle existe une certaine
corrélation entre les deux. Or après avoir effectué le calcule il s’est avéré que G 0,87, entre autre
lorsque 0.5 - G - 1 6 corrélation est dire forte, et lorsque 0 - G - 0.5 , elle est dite faible ; donc
pour ce cas il s’agit d’une corrélation très forte ce qui fait que la résistance et la densité pour ce cas ne
sont pas indépendantes l’une de l’autre mais liés, et effectivement la présentation graphique (fig48)
révèle également ce résultat car nous remarquons que la résistance à la compression augmente
parallèlement à la densité.
Certes souvent à la surface et à une profondeur assez faible les travertins se présentent sous une
forme détritique mais stable, et ceci est dû à la dominance de la fraction grossière et à l’indice de
plasticité qui est très faibles. À l’absence des argiles les sols d’assises ne représentent aucun risque de
gonflement. Par contre quelque fois les travertins branchiforme représentent des risques de tassement
sous le poids des constructions, et dans ce cas il fourra effectuer et suivre des techniques de
renforcement a titre d’exemple un pompage du bêton armé.
En outre si le sol d’assise choisi a l’aspect rocheux des travertins, dans ce cas aucun problème ne se
pose au sujet des fondations, il faut pourtant signaler que dans la zone où les travertins affleurent, il est
fréquent de rencontrer d’anciennes carrières remblayées avec des débris meubles. Il est donc nécessaire
de reconnaitre soigneusement le sol et dans certaines zones de prévoir des puits assez profonds pour
traverser les apports récents et atteindre le bon substratum.
[60]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
V. Limons
1. Analyses Physiques
Tableau 14 : Résultats des Analyses physiques des limons
1.1. Granulométrie
Selon les résultats l’analyses granulométrique par tamisage que nous qui figurent dans le tableau 12, il
s’est avéré que la fraction granulométrique dominante varie d’un échantillon à un autre.
Pour le limon graveleux le tamisage a indiqué que la fraction dominante avec 65% est celle entre
0.08mm à 2mm. Pour le limon sableux également le même résultat c’est la fraction entre 2mm et
0.08mm qui domine avec 41%. Contrairement aux deux derniers types, le limon tufacé à une
dominance des particules inferieures à 0.08mm avec un pourcentage de 64%. Pour le limon marneux
on a une dominance absolue, car 98% des particules sont inférieures à 0.08mm.
Or concernant les particules qui sont inférieures à 80µm, on a procédé aux analyses granulométriques
par Sédimentométrie et ses résultats ont révélé une certaine variété à l’échèle micrométrique :
La figure 49 illustre le résultat de la Sédimentométrie effectué sur les échantillons de limons que nous
avons prélevés.
Pour le limon graveleux, c’est la fraction sable fin qui domine avec 47% et ceci au détriment des
limons (36%) et des argiles (17%).
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Pour le limon sableux, les limons et les sables fins disposent des valeurs très voisines respectivement
(50%) et (46%), alors que les argiles n’ont qu’un pourcentage qu’on peut le considéré négligeable
(4%). En ce qui concerne le limon tufacé, nous avons une dominance remarquable des limons avec un
pourcentage de (54%), suivit des sables fins (37%), et pour cet échantillon, les argiles sont également
considéré négligeables (9%). Et finalement le limon marneux, indique le pourcentage le plus élevé des
limons (75%) et des argiles (21%) au détriment de sables fins (4%).
Ces résultats nous permettent de déminer la texture de nos échantillons en effectuant la projection des
points sur le triangle de la texture :
Apres avoir effectué la projection (fig50), il s’est avéré qu’en générale trois échantillons se retrouvent
dans la même texture limoneuse, sauf l’échantillon de limons graveleux qui a une texture équilibrée et
une sous texture « limoneux ». Mais elle existe une variation de sous-texture, on trouve que le limon
sableux ainsi que le limon tufacé ont une sous texture « limoneux fins », contrairement au limon
marneux il a tendance à s’approché aux argiles et donc il a une sous-texture « limoneux-fins-argileux ».
Les trois types sont consistants et présentent des problèmes d’extraction, car ils ont des qui
dépassent arrivent jusqu’à 2.
[63]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Pour le limon tufacé et marneux ont respectivement des valeurs de 2.6 et 5 et donc sont classés sol
limoneux de plasticité moyenne. Et finalement on peut déduire que la valeur de bleu de méthylène a
confirmé les résultats précédents.
[64]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Les tufs présentent une Pl qui varie entre 1.12 et 2.76526, avec un 34 qui varie entre 19.5 et 50526.
En effet le rapport 34/2 est entre 17.4 et 18.3MPa, ceci nous indique la classification de ce
substratum, qui est fortement consolidé.
Concernant les limons graveleux l’essai pressiométrique indique une variation de la Pl entre 2.1 et
2.4526, or pour l’34 bascule entre 18.69 et 28.8526. 34/2 Présente des valeurs entre 8.9 et 12
526 et donc ce substratum est normalement consolidé.
En résumant, tous les échantillons de la zone des limons et des tufs on une texture limoneuse à
équilibré, avec un faible indice de plasticité. Or la faible teneur des argiles écarte largement le risque de
gonflement. Les essais mécaniques ont confirmé les essais physiques, qui montrent que les limons
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
sableux ont la plus grande résistance au cisaillement avec l’angle de frottement les plus élevés, alors
que les deux autres substratums sont relativement moins résistants. Sous fondation les limons tufacé et
marneux se comportent comme des sols assez cohérent leur cohésion qui varient entre 0.50 et 1.7
Kgf/cm2, seul les limons sableux qui présente des risques de cohérence.
D’ailleurs Cg des trois types est considéré très faible et ne représente aucun risque de gonflement
même à la présence des nappes saisonnières. D’autre part les limons tufacés et marneux sont
moyennement compressibles et Sur-consolidés qui ne présentent qu’un risque négligeable de
tassement.
En revanche malgré que le limons sableux sont normalement consolidés, et que ceci engendre un
tassement qui dépend du Cc, du faite que ce substratum est faiblement compressible va
automatiquement diminuer le risque de tassement.
Les tufs demeurent des sols qui sont fortement consolidé et présente un faible négligeable tassement.
En point de vue fondation les sols limoneux procurent de solides assises à un grand nombre de bâtiment
légers. De risque réside toujours dans la présence à faible profondeur d’une couche argileuse ou
gonflante. Il est donc nécessaire de fonder à une distance relativement faible de la surface, et assuré un
certain ancrage ou semelle de fondation.
Selon notre étude Tous les faciès rocheux représentent une très bonne résistance à la rupture,
notamment les conglomérats durs qui touchent le plafond avec (227.9DAE/ 42%.
[66]
Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Au premier rang des bonnes formations meubles, on trouve les marnes bleues ainsi que les limons
marneux et tufacés ; car hormis leur faible résistance au cisaillement, ils disposent des caractéristiques
favorables grâce à leur cohésion assez élevée, et leur faible risque de tassement (sur-consolidation et
compressibilité moyenne). D’autre part, les marnes bleues sont de texture argileuse et à plasticité
moyenne, alors que les limons marneux ont une plasticité élevée et les limons tufacés sont à plasticité
faible.
Le deuxième rang est partagé entre les marnes grises et les limons sableux qui disposent, malgré leur
faible cohésion, d’une bonne résistance au cisaillement vue la valeur élevée de leur angle de frottement.
Ils sont normalement consolidés et leur faible coefficient de compressibilité diminue le risque du
tassement sous leurs propres poids. En outre leur faible teneur en argile écarte le risque de gonflement
en effet ils représentent un faible coefficient de gonflement. En ce qui concerne les marnes grises peu
plastique à texture argileuse, elles disposent les mêmes propriétés de la résistance au tassement, tandis
qu’elles sont favorisées par une forte cohésion mais ceci est au détriment de l’angle de frottement
chose qui engendre une faible résistance au cisaillement.
A la fin de cette liste on trouve les marnes jaunes et brunes qui disposent des propriétés communes,
elles représentent une texture argileuse à forte plasticité, hormis leurs forte cohésion ces marnes on une
faible résistance au cisaillement, en plus ces marnes sont considérée des sols d’assises sous-consolidés
prêtent à un tassement important à n’importe quel moment et même sous leur propre poids de terre, et
malgré qu’elles sont moyennement compressibles, ces deux types représentent la forme remaniée riche
en montmorillonites et des illites, elles sont considérés inconstructibles sauf à traitement particulier.
• accélérer la vitesse de tassement. Le sol traité est ainsi rendu constructible plus rapidement sans
redouter, à moyen ou à long terme, des tassements absolus et différentiels importants ;
• augmenter la résistance au cisaillement. Cette augmentation améliore la capacité portante des sols.
Les méthodes d'amélioration des sols fins, font toutes appel à des techniques permettant de réduire
l'indice des vides, avec diminution du volume d'eau interstitiel des sols partiellement ou
complètement saturés.
1.1. Pré-chargement seul
Cette technique consiste à placer sur le terrain une charge égale à la charge définitive Pf, augmentée
éventuellement d'une surcharge Ps, qui assure tout ou partie des effets suivants :
• Produire un rapide développement des tassements de consolidation primaire,
• Provoquer rapidement l'apparition et le développement des tassements de compression secondaire,
• Augmenter la cohésion non drainée du sol.
1.2. Pré chargement par le vide (Consolidation atmosphérique)
Cette technique (fig54), simple dans son principe, consiste à disposer sur le sol une membrane étanche
et ensuite à créer le vide par pompage sous la membrane. La pression atmosphérique est ainsi utilisée
comme une surcharge équivalente à un remblai de 4,5 m d’épaisseur ou 10 m d'eau. Elle permet de
réaliser pendant moins de 6 mois la pré-consolidation des terrains fortement compressibles
(Reiffsteck2009).
interstitielle de l’anode (pôle+) vers la cathode (pôle -). Appelée également électro drainage, cette
manifestation de l’électro-osmose provoque les effets suivants :
• La diminution globale de la teneur en eau, ce qui accélère la consolidation et l’augmentation de
cohésion non drainée du sol.
• L’augmentation locale de la teneur en eau à la cathode qui peut être utilisée pour réduire le
frottement négatif sur des fondations profondes.
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Finalement, nous ne sommes sensé effectué une correction de sol que dans le cas où nous
sommes obligé à l’utilisé, souvent nous trouvons des solutions alternative qui consista à éviter la
fondation sur une assise pareille, sur tout que le coût de l’amélioration est assez élevé.
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Conclusion
Le présent mémoire avait pour objectif, l’étude des différentes caractéristiques géotechniques des faciès
lithologiques formant les sols d’assise de la ville de Fès. Notre zone d’étude s’étend sur la partie nord
orientale de la plaine de Saïss. Elle dispose d’un climat semi-aride où le mois le plus froid est Janvier,
le plus pluvieux est Décembre, tandis que le mois le plus chaud est Aout.
Les formations dominantes sont les marnes du Miocène ; les conglomérats et les calcaires du Pliocène;
les travertins les limons et tufs du Plio-villafranchien. L’étude géotechnique de ces faciès révèle les
résultats suivants :
Tous nos échantillons de marnes ont une texture argileuse, les marnes jaunes et brunes sont plutôt très
plastiques par rapport au marnes bleues et grises qui disposent une plasticité relativement modérée; et
malgré leur cohésion assez élevée, nos marnes représentent une faible résistance au cisaillement.
D’autre part les marnes bleues ne présentent aucun risque de tassement elles constituant ainsi un très
bon sol d’assise. Les marnes grises sont classées deuxièmes car toute surcharge de fondation va
certainement provoquer leur tassement. Tandis que les marnes brunes et jaunes disposent des propriétés
communes, et elles sont classées à la fin de cette liste, vue qu’elles représentent des sols d’assises sous-
consolidés prêtent à tassement important à n’importe quel moment et même sous leur propre poids, ces
deux types représentent la forme remaniée, et elles sont considérées inconstructibles sauf à traitement
particulier.
Concernant les faciès rocheux les conglomérats, les calcaires lacustres ainsi que les travertins ont tous
révélé une bonne résistance à la rupture, mais avec des valeurs différentes.
Finalement, hormis les limons marneux qui sont très plastiques, les limons sableux et les tufacés sont
faiblement plastiques. Par ailleurs les limons sableux présentent une bonne résistance au cisaillement et
un moyen risque de tassement, contrairement aux limons tufacés et marneux qui sont relativement
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
moins résistants au cisaillement, mais sous fondation ils se comportent comme des sols assez cohérents
Pour conclure, les Conglomérats représentent donc les sols d’assise les plus résistant pourtant les
marnes jaunes et brunes sont des sols inconstructibles, et nécessitent une intervention afin de les
améliorer, pour cela on propose le pré-chargement par les différentes méthodes actuelles soit à vide
(atmosphérique) ou même à l’électro-osmose. Toutefois, on peut renforcer ce type des sols par les
A la fin de ce travail il nous semble utile de proposer des perspectives qui visent l’approfondissement et
actuel de la ville tout en effectuant un couplage entre les données actuelles et carte géotechnique, car
lors d’un projet d’aménagement, tout constructeur doit prendre en compte la nature des formations
constituant le substratum du site où il est prévu de réaliser cet aménagement. Cette prise en compte
permet d’adapter le projet au site envisagé, et de définir le système de fondation de l’ouvrage avec le
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Etude des Caractéristiques géotechniques des faciès lithologiques de la ville de Fès
Bibliographie
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PAILLIER C. 2006 : Travaux pratiques de géotechnique, IUT St Pierre – Département génie civile
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Annexes
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