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Jean-Marc Kodja
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Stéphanie Bousquet
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ISBN 978-2-89672-798-8
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du
Canada pour nos activités d’édition.
Mot de présentation
Cet outil pédagogique permettra aux élèves d’exercer différents apprentissages qui
doivent être maitrisés en français au premier cycle du secondaire.
Ce document comprend des exercices sur les notions suivantes : les classes de
mots, la phrase, l’orthographe grammaticale, le vocabulaire; des notions d’écriture
ainsi que des exercices de compréhension de textes. À travers ce document, les
élèves appliqueront des connaissances qu’ils ont vues depuis quelques années
déjà, mais qui ne sont pas toujours bien acquises.
Stéphanie Bousquet
?
Le participe passé avec avoir . . . . . . . . 20
Les participes passés . . . . . . . . . . . . . . . . 21
La conjugaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
La conjugaison des verbes
aimer et finir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Les homophones (leur [déterminant],
leur [pronom], leurs) . . . . . . . . . . . . . . . . 25
!
Les homophones (quel, quelle, quels,
,
quelles, qu’elle, qu’elles) . . . . . . . . . . . . . 26
Les homophones :
mélimélo d’homophones . . . . . . . . . . . . . 27
Dis à quelle classe de mots correspondent les mots du tableau et précise s’ils
sont variables ou invariables.
Qu’observes-tu ?
Il existe cinq classes de mots variables : les déterminants, les adjectifs, les noms,
les pronoms et les verbes . Il y a trois classes de mots invariables : les prépositions,
les conjonctions et les adverbes .
Lis la phrase suivante et place dans le tableau les mots qui la constituent en les
identifiant par leur classe. Précise si ces mots sont variables ou invariables.
Lorsque ma mère était jeune, elle pouvait sortir de la cour en vélo sans un casque
protecteur et des gants.
Place les mots du texte dans le tableau selon la classe qui leur correspond.
En fin de semaine, nous organisons une vente-débarras. Tous les résidents de mon
quartier sont cordialement invités à venir dénicher de petits trésors ayant appartenu à ma
famille depuis mon enfance.
Classe Mots
Nom fin, semaine, vente-débarras, résidents, quartier, trésors, famille, enfance
Déterminant une, tous, les, mon, de, ma, mon
Adjectif petits
Pronom nous
Verbe organisons, sont, invités, venir, dénicher, ayant appartenu
Conjonction
Adverbe cordialement
Préposition en, de, de, à, à, depuis
Le nom
Ensuite, pour t’assurer qu’il s’agit bien d’un nom, encadre le déterminant ou les
déterminants qui l’accompagnent. Si le nom n’est pas accompagné d’un
déterminant, ajoutes-en un au-dessus. Si le nom ne nécessite aucun
déterminant, écris zéro (0) au-dessus du nom.
Le hockey
0
Chaque samedi et chaque dimanche, la famille Charbonneau ne se demande pas quoi
un une
faire. À sept heures tapantes, après une semaine chargée de travail et d’école, le réveil sonne
0
afin de lever la petite maisonnée. Un matin, c’est au tour de la mère d’accompagner Patrick,
0
le lendemain, c’est à celui du père d’accompagner son frère Louis. Les deux frères ne réalisent
pas encore la chance qu’ils ont d’être transportés de la sorte par leurs parents, et ce, peu
une des
Cette fin de semaine, c’est différent. Le père et la mère des garçons sont partis en vacances.
0
Les fistons se font donc garder par leur tante Carole, qui n’en a rien à faire qu’ils jouent au
hockey. Elle est très occupée par un dossier qu’elle a ramené du travail et qu’elle doit régler
au plus vite. Alors, en plus de ne pas pratiquer leur sport préféré, ils doivent l’aider dans ses
corvées quotidiennes afin qu’elle puisse respecter son échéancier. Les deux garçons soupirent
Lis le texte suivant et indique au-dessus de chacun des mots en gras s’il s’agit
d’un déterminant (d) ou d’un pronom (p).
(d) (d)
Marilou pratique la course à pied depuis maintenant six mois. Elle a commencé pour le plaisir,
(p) (p)
croyant que cela l’aiderait à améliorer sa condition physique tout en la faisant sortir un peu de
(d) (p) (p)
chez elle. Elle a découvert que ce sport la gardait en forme et la rendait plus joyeuse et
(d) (d)
souriante. Elle ne croyait pas que le simple fait de pratiquer un sport pouvait améliorer à ce
point son humeur ! En effet, depuis qu’elle court, elle a beaucoup plus d’énergie et même plus
(d)
de temps pour vaquer à plusieurs occupations différentes. Tout compte fait, elle aurait dû se
(d) (p)
mettre à ce sport depuis bien longtemps ! Ce sont tous ces bienfaits qu’elle apprécie et qui
(p) (d)
l’encouragent à continuer à courir, même si l’hiver arrive à grands pas !
Fais tes preuves ! Devant quelle classe de mots trouve-t-on les mots en gras ?
N’oublie pas ! On trouve le déterminant devant le nom et le pronom devant
le verbe.
L’antécédent du pronom
1 Les élèves trouvaient la dernière journée très longue, tandis que les enseignantes et
les enseignants, eux, la trouvaient plutôt amusante.
eux : les enseignantes et les enseignants la : la dernière journée
2 Rosie aime tellement les pommes de terre qu’elle en a développé une dépendance.
elle : Rosie en : les pommes de terre
3 Pendant cette courte nuit, nous avons écouté de la musique et nous avons adoré cela.
cela : écouté de la musique
4 Les avions japonais étaient rapides, mais ils ne pouvaient être comparés à ceux des
Américains, qui étaient plus résistants.
ils : les avions japonais ceux : avions
5 On trouve des trésors bien connus dans les braderies et d’autres qui le sont un peu
moins.
d’autres : des trésors le : connus
6 Pour te sauver, il faudra que tu ouvres la fenêtre et que tu l’enjambes assez rapidement.
l’ : la fenêtre
7 Carl m’a appris qu’Agatha Christie a publié plus de quatre-vingts romans et que
quelques-uns seulement lui ont plu.
quelques-uns : romans lui : Carl
8 Reconnaitre les forces et les limites de nos enfants, les encourager et leur permettre de
faire des erreurs favorisent leur développement.
les : nos enfants leur : nos enfants
9 La nutritionniste informe tous les élèves des bienfaits d’une saine alimentation et leur
demande de porter une attention particulière à celle-ci dans leur vie quotidienne.
leur : tous les élèves celle-ci : une saine alimentation
L’adjectif
Récris chaque adjectif dans le tableau. Inscris le nom qu’il précise ainsi que le
genre et le nombre de ce nom.
Par une belle journée ensoleillée, la famille Beauchemin se rendait à son chalet estival. Pour
s’y rendre, elle devait emprunter un chemin sinueux de vingt kilomètres. À son arrivée au
chalet, la famille constata que rien n’avait changé. On pouvait entendre le chant mélodieux
des oiseaux, surprendre sur le fait des écureuils trop gourmands ou admirer le paysage
paisible du coucher de soleil sur le lac tranquille. Les enfants, heureux d’être arrivés, se
hâtaient d’entrer dans leur humble demeure afin de vérifier s’ils n’avaient pas reçu la
Un verbe ou un nom ?
Les mots en caractère gras dans les phrases suivantes sont-ils des verbes ?
Détermine-le en indiquant leur sujet. S’il s’agit d’un nom, remplace-le par un
synonyme et démontre-le en inscrivant le déterminant qui l’accompagne.
Compose une phrase avec les verbes à l’infinitif suivants. Attention, ils doivent
être employés comme NOMS.
Compose une phrase avec les noms suivants. Attention, ils doivent être
employés comme VERBES.
L’adverbe
2
2 FFréquemment,
réquemment, j’écoute de la musique en courant.
3 Il
3 Il faut absolument retrouver celui à qui appartient ce portefeuille.
La préposition
1 Ce soir, les Canadiens jouent contre les Maple Leafs. Réponses variables
La conjonction
1 Le
1 Le père et son fils sont venus acheter des jardinières pour garnir la terrasse.
3
3 LLorsque
orsque je serai grand, je serai guéri.
6 Il voulait aller au chalet, mais il avait une formation très importante.
7
7 S
Sii c’est lui qui se présente à la mairie, je ne voterai pas pour lui.
9 Je
9 Je pense, donc je suis.
1 Ma sœur m’a prise dans ses bras quand elle est arrivée. Réponses variables
2 Tous les vêtements étaient en solde, si bien que j’en ai acheté beaucoup !
5 La montre me convient parfaitement, mais elle est beaucoup trop chère.
7 Nous devons nous rencontrer parce que l’enseignante nous l’a demandé.
8 La chambre de Carole est en ordre tandis que celle de sa sœur est
complètement en désordre.
9 Nous désirions souper à l’extérieur alors que les enfants voulaient demeurer à
l’intérieur.
La ph rase de base
3
3 Aujourd’hui,
Aujourd’hui, mes deux frères reviennent de voyage.
4
4 C
Chaque
haque jour, de nombreux passants traversent cette rue achalandée qui me donne de
l’inquiétude.
5 Le groupe d’amies de ma sœur fait de la course à pied tous les soirs.
exclamative
24 Quelle chance elle a de parler quatre langues !
2 As-tu lu ce qui était écrit en gros titres en page couverture du journal ? totale
4 Est-ce que les gens de cette ville sont tous sportifs ? totale
Paul ralentit afin de faire passer la voiture devant lui. Réponses variables
Qui ralentit afin de faire passer la voiture devant lui ?
1 Je
1 Je n’ai jamais entendu parler de cette histoire avant aujourd’hui.
2 Il
2 Il ne faut pas toujours se fier aux apparences.
4 L’autre
4 L’autre personne ne se pose guère de question à propos de ce sujet.
5 Son
5 Son travail ne consiste point à tout faire pour toi !
6
6 P
Personne
ersonne ne s’est douté à quel point elle avait peur pendant le film.
1
« C’est un record de médailles, on jubile ici présentement », s’est exclamée
l’adjointe de la délégation maskoutaine d’haltérophilie.
2 Une jeune fille de treize ans en a remporté trois, dont deux en or. Son entraineur a
mentionné : « Nous ne nous attendions pas à cela pour ses premiers jeux provinciaux. »
3
« Nous avons volé cette victoire à nos adversaires, soutient l’entraineur en chef des
Mousquetaires. Nos joueurs n’ont joué que pendant les cinq dernières minutes de
la partie. »
4
« Je serai le plus jeune boxeur dans ma catégorie », a commenté Maxime, l’athlète
de quinze ans.
Quels sacrifices considères-tu les plus difficiles afin d’atteindre cette performance ?
—
As-tu parfois envie de tout laisser tomber ?
— Ça me déçoit de manquer tous les rendez-vous avec mes amies, j’aimerais tant
pouvoir être avec elles. Mais lorsque je regarde mes trois médailles d’or, je me dis
que cela valait bien la peine !
— Présentement, y a-t-il quelque chose que tu aimerais pouvoir changer dans ta vie ?
La virgule
1
Le panais est un légume méconnu de certains. On peut le cuisiner de la même
façon que les carottes ou le navet, soit réduit en purée, râpé en salade, en frites, en
soupe, en ragout, en trempette et, pourquoi pas, tout simplement cuit à la vapeur
en accompagnement d’un bon repas.
2
Connaissez-vous l’empilage sportif ? Il s’agit d’un sport complet qui permet de
combiner plusieurs compétences et qui possède plusieurs avantages et bienfaits : il
aide à développer les habiletés motrices, améliore la coordination des yeux et des
mains, favorise l’utilisation des deux mains, améliore la concentration et encourage
la persévérance et la pratique.
3
La confiance que nous manifestons envers nos enfants est la base de leur estime
d’eux-mêmes. En tout temps, il est important de reconnaitre leurs forces et leurs
limites, de les encourager, de bien les encadrer, de souligner leurs progrès, de leur
permettre de vivre des relations saines avec autrui afin de les rendre fiers et
heureux.
6.
I 7.
M L 9.
1. P A R R A I N T
É N R
R 3. D O R S A U X
A A I
T U 8. E
2. J A R S 4. S O N 11.
I O 10. C
C 5. S A N G L I E R
E U E
X L
Horizontalement Verticalement
Accorde les verbes ci-dessous avec leur groupe sujet, au mode et au temps
demandés.
4 En entendant le cri de son père, Olivier savait (savoir, imparfait de l’indicatif)
que celui-ci avait attrapé (attraper, plus-que-parfait de l’indicatif) un gros poisson.
5 Afin d’être certaines de ne rien manquer, Isabelle et Nadine avaient établi (établir,
plus-que-parfait de l’indicatif) une liste exhaustive de ce qu’elles auraient
6 Au grand plaisir des propriétaires des lieux, Sébastien aura contribué (contribuer,
futur antérieur de l’indicatif) grandement à l’amélioration de l’aménagement extérieur de
la maison d’été.
7 Je vous demanderai (demander, futur simple de l’indicatif) de lire les instructions
de cet appareil électrique avant de l’utiliser.
9 Les enfants auraient voulu (vouloir, conditionnel passé de l’indicatif) que leurs
cousins restent (rester, présent du subjonctif) avec eux toute la semaine.
2 La semaine pass ée , nous devions promen er le chien de nos amis préfér és .
4 Les lumières sont allum ées et la plupart des gens sont lev és .
5 Il a enlev é sa casquette, ses souliers et son chandail, et il s’est lanc é dans la
piscine.
7 Les enfants ne nous ont rien laiss é à mang er , nous devons nous content er
des miettes.
9 Jérémie veut all er couch er chez son ami, mais il a peur de s’ennuy er .
10 Je vous raconter ai votre histoire lorsque vous ser ez prêts à vous faire bord er .
11 Isabelle veut nous invit er à soup er chez elle samedi soir, mais nous devrons
déclin er son offre.
12 En regardant le ciel étoil é , je me suis mise à rêv er à notre avenir en nous
imaginant avec deux enfants color és .
13 J’ai propos é à Carole de discut er avec Carl afin de régl er ce conflit qui a
assez dur é .
RÈGLE
Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir s’accorde en genre et en nombre avec le
CD du verbe, seulement si ce CD est placé avant le verbe. Si le CD est placé après le
verbe ou s’il n’y a pas de CD dans la phrase, le participe passé est invariable.
Accorde les participes passés employés avec AVOIR dans les phrases suivantes.
1 Les résidentes de la ville ont entrepri s de barricader les maisons qu’elles ont
habit ées jusqu’à ce que l’ordre d’évacuation soit donné.
1 Adepte des bandes dessiné es , Steve collectionne les histoires d’enfants perdu s .
2 Surpris e par un bruit, Carole cherche à en connaitre l’origine.
3 Ce film d’araignées, longtemps attend u , débute enfin.
4 Le confort et le luxe de cette automobile paraissent exagéré s dans la publicité.
5 Les messages envoyé s par téléphone cellulaire ont été intercepté s .
6 Les vœux d’anniversaire devraient être rédigé s à la main.
7 Il abandonna sa saison de hockey, commencé e depuis seulement une semaine.
8 Affolé es , elles criaient à s’en vider les poumons.
9 Claude se promenait sur une route rempli e de roches.
10 Les épiceries et les commerces sont désormais fermé s à Noël et au Nouvel An.
11 Le bruit et la noirceur sont craint s par certains enfants.
12 Le sens de l’humour particulier de ma sœur est tout de même appréci é .
1 La fête des Mères est arrivé e et je n’ai toujours rien trouv é qui plairait à ma
mère !
2 Trop ému e devant une telle reconnaissance, la directrice ne s’est pas adressé e à
son personnel enseignant avant de partir.
3 L’eau contenu e dans ce puits abandonn é est contaminé e .
4 Ces employés seront payé s lorsqu’ils auront accompli leur travail.
5 La rencontre est terminé e depuis bientôt une heure et les gens ne sont toujours pas
parti s .
Éditions « À Reproduire » Internet : www.envolee.com 22
Un peu de tout ─ Français 7
Ce document appartient à Jean-Marc Kodja
Orthographe grammaticale
La conjugaison
Verticalement
1 Il existe plus de 465 espèces de requins, et plusieurs ne sont connues que par leurs
2 Bien qu’on leur attribue une mauvaise réputation, seulement cinq espèces de
requins sont considérées dangereuses pour l’humain.
3 Papa et moi adorons observer les oiseaux qui s’approchent de l’abreuvoir. « Tu peux
leur lancer du pain », me mentionne-t-il.
4 Que leur as-tu demandé à la fin de la partie de soccer ? Ils t’ont répondu de
leur ficher la paix !
6 Les activités proposées au parc de la Gorge leur feront vivre une fin de semaine
excitante !
7 Les enfants feront l’apprentissage du travail sur une miniferme au contact de tous les
animaux. Ils pourront les brosser et leur donner à manger.
8 Lorsqu’ils sont arrivés à leur activité, on leur avait volé leurs places !
Ils n’étaient pas très contents !
9 Après avoir joué dehors dans la neige tout l’après-midi, leurs pieds étaient
complètement glacés.
10 Pour leur première sortie en amoureux, David et Stéphanie sont allés au cinéma.
12 On leur a dit de ne pas oublier leurs mitaines ni leur foulard pour la
sortie scolaire hivernale du mois de février.
2 Il se pourrait bien que l’on sache assez rapidement quelle mouche l’a piqué.
qu’elles
6 À chaque fois passent près de mon casier, il faut que j’échappe quelque chose
et j’aie l’air imbécile !
9 J’ai toujours cru qu’elles étaient mes copines et qu’elles le demeureraient jusqu’à
la fin des temps.
12 Est-ce que tu peux me dire ce qu’elle est venue faire dans ma chambre à coucher ?
Elle n’y a pas accès. De quel droit s’y est-elle introduite ?
14 Karine propose à ses copines le trajet qu’elle a préparé. Aucune d’entre elles
n’interviendra tant qu’elle n’aura pas fini.
15 Quelle merveilleuse idée ton père a eue en louant ce chalet pour l’été !
16 Étant donné qu’elles n’y arriveront pas toutes seules, elles ont demandé de l’aide.
ce, se, ces, ses, c’est, s’est, on, ont, on n’, la, l’a, là, ou, où, leur, leurs
Emploie les bons homophones dans le texte suivant. Choisis parmi ceux
proposés entre parenthèses.
Chaque été, c’est (ces, ses, c’est, s’est) la (la, l’a, là) même chose. Olivier et Simon
ne savent jamais quoi faire, prétextant qu’il n’y a justement rien à faire. « Avec qui peut-
on (on, ont, on n’) jouer ? ». « On n’ (On, Ont, On n’) en fait pas, de sorties
intéressantes ». « Où (Ou, Où) peut- on (on, ont, on n’) aller souper ce (ce, se)
soir ? ». « Ce (Ce, Se) que tu proposes ne me plait pas vraiment… » Les deux
garçons rêvent d’une plage, de soleil, de ces (ces, ses, c’est, s’est) activités
extraordinaires que leurs (leur, leurs) cousins ont (on, ont, on n’) la chance de faire,
eux. Olivier et Simon ne réalisent pas qu’être en congé durant l’été est une chance en soi.
C’est le meilleur cadeau qu’ on (on, ont, on n’) puisse leur (leur, leurs) offrir.
Malgré leurs (leur, leurs) plaintes, ils s’amusent bien. Ils ont (on, ont, on n’)
découvert trois nouveaux terrains de camping. Leurs (leur, leurs) parents ne leur
(leur, leurs) ont (on, ont, on n’) pas demandé de tondre la (la, l’a, là) pelouse ni
d’arracher les mauvaises herbes, ce (ce, se) que doivent faire certains de (leur, leurs)
leurs copains. Ils ont (on, ont, on n’) également visité (leur, leurs) leurs grands-
parents au chalet de pêche, où (ou, où) ils se (ce, se) sont promenés en bateau et
en kayak toute la semaine. Et à la (la, l’a, là) fin de l’été, le voyage ultime, là (la,
l’a, là) où (ou, où) tous les enfants, petits et grands, rêvent d’aller, deviendra réalité : Walt
Disney World ! Non, mais, il y a des enfants beaucoup moins chanceux qu’eux dans la
1 Il n’avait pas réalisé que cette terrible m é p r i s e (erreur) aurait pu lui
couter très cher.
10 Faire partie d’une équipe élite, dans n’importe quel domaine sportif, e x i g e
(demande) une discipline exemplaire.
18 Un géonavigateur ne vaut pas mieux qu’une bonne carte routière pour indiquer le
p a r c o u r s (trajet) à emprunter.
22 Acheter une nouvelle maison ne se fait pas sur un coup de tête : cela exige d’y réfléchir, et
surtout, d’avoir la c e r t i t u d e (conviction) de faire le bon choix !
24
Même si elle doutait d’elle, Rebecca ne peut que
r e c o n n a i t r e (constater) que sa première chanson a
obtenu du succès.
25 Lire est mon passetemps favori; il me permet de rêvasser, d’oublier tous mes
t r a c a s (soucis) et de me réfugier dans un monde secret.
27 Ma famille ne croit pas que la vaccination contre la grippe saisonnière permette de
c h a s s e r (repousser) cette maladie.
Les anglicism es
Salut gang !
Ça feel ? Je m’excuse d’être en retard, j’ai failli canceller. J’ai eu toute une bad luck
tantôt. Marie-Pierre, me donnerais-tu un kleenex s’il te plait ? Merci, tu es swell !
Je vous dis que j’ai eu un avant-midi pas trop hot. Premièrement, ce matin, mon chum a
scrapé le zipper de son coat. Je suis allée avec lui acheter des épingles au dépanneur. Il était
speedé, il avait peur d’être en retard à la job. On en a trouvées. Ça n’a pas réparé son coat,
mais ça l’a refermé en attendant. J’en ai profité pour m’acheter un sac de chips, j’aime
tellement ça… En revenant à la maison, j’ai constaté que le hood de mon char était scratché !
En plus, il était vide de gaz. J’aurais dû le fuller hier soir. J’ai été obligée de caller un taxi
pour venir. J’ai niaisé sous le carport pendant quinze minutes à l’attendre. Un peu plus et je
venais en skate !
Les expressions suivantes sont toutes employées avec le mot « cœur ». Écris ce
qu’elles signifient.
1 Chaque fois que Susie voit Jean, son cœur bat la chamade.
Son cœur bat très fort, bat à tout rompre, car elle est amoureuse. Réponses variables.
3 Dans cette situation difficile, tout le monde est de tout cœur avec Chantale.
Tout le monde se joint à ce que Chantale éprouve. Réponses variables.
4 Ça fait trop longtemps que cela dure, je veux en avoir le cœur net.
Je veux être fixé sur ce qui se passe. Réponses variables.
5 Lorsque j’ai vu cet enfant extrêmement blessé, cela m’a fait mal au cœur.
Cela m’a répugné, cela m’a bouleversé. Réponses variables.
6 Lors d’un spectacle d’humour, il faut se laisser aller et s’en donner à cœur joie.
Il faut donner libre cours à son plaisir. Réponses variables.
8 Avec la qualité de ses services, on voit immédiatement que David met du cœur à
l’ouvrage.
David est enthousiaste dans son travail. Réponses variables.
10 Ils ont bien essayé de faire fonctionner leur relation, mais, comme on le dit si bien : « loin
des yeux, loin du cœur. »
L’éloignement détruit l’affection que deux êtres se portent. Réponses variables.
11 Ma sœur en avait gros sur le cœur lorsqu’elle m’a convoquée pour un entretien.
Ma sœur éprouvait beaucoup de chagrin, était très triste. Réponses variables.
Dans les phrases suivantes, indique si les mots en gras sont employés au sens
propre (p) ou au sens figuré (f). Écris la lettre sur la ligne prévue à cet effet.
2 À force de frapper dans les murs, les garçons ont fait un trou. p
3 En arrivant sur la scène du crime, l’agente est tombée dans les pommes. f
7 Je n’aime pas quand ma mère parvient à lire dans mes pensées. f
8 Les marques sur son cou indiquent que son col est trop petit. p
14 Il faut se secouer et affronter toutes les épreuves qui se trouvent devant nous. f
Compose deux phrases avec les mots proposés : une au sens propre et l’autre
au sens figuré.
1 Fort ou forte : Après une partie de hockey, les joueurs sentent fort.
Cet homme est le plus fort du monde !
Les synonym es
Remplace les mots en gras dans les phrases suivantes par des synonymes.
12
Cet énorme trou dans la chaussée me fait douter de sa solidité.
Ce gigantesque trou dans la chaussée me fait douter de sa solidité. Réponses variables.
Les antonym es
Dans les phrases suivantes, remplace les mots soulignés par un antonyme.
Réponses variables
1 La lune se lève à l’ouest.
La lune se couche à l’est.
Définition 101
ABLE
1 Qui inspire l’horreur, la répugnance. abominable
ITION
1 Action d’obtenir. acquisition
IBLE
1
Ensemble des textes sacrés du christianisme. Bible
OIRE
1 Ustensile qui permet d’égoutter. passoire
2 Succès. victoire
Les robots domestiques ressemblent aux humains. Ils ont deux bras et deux jambes. Ils ont
des noms. Ils sont très petits, ils mesurent environ 60 centimètres de haut. Ils sont douze fois
moins vite que les humains, ils circulent à
a environ 250 mètres par heure. Ils coutent très cher,
plus de 4000 dollars canadiens. Ils ont une autonomie entre deux et quatre heures. Ils sont
beaux et simples. Ils peuvent parler. Ils peuvent vous entendre. Les chercheurs tentent de
diminuer le prix pour pouvoir en avoir des plus vites et des plus grands.
Bonifie maintenant le texte. Tu peux, par exemple, changer les verbes et les
pronoms et lier deux phrases courtes.
Les robots domestiques ressemblent aux humains, car ils sont munis de deux bras et de deux
jambes et on peut les prénommer. Ces humanoïdes mesurent à peine 60 centimètres de haut et
roulent douze fois moins vite que les humains, c’est-à-dire à environ 250 mètres à l’heure. Par
contre, ils peuvent parler et vous entendre. En plus, ces êtres révolutionnaires vous
charmeront par leur beauté et leur simplicité. Les chercheurs tentent de diminuer le prix assez
élevé d’environ 4000 dollars canadiens, afin d’en inventer de plus rapides et de plus grands.
Réponses variables
La reprise de l’information
Récris les extraits suivants en évitant de répéter les groupes de mots en gras.
Tu peux utiliser un pronom, un mot de la même famille, un synonyme, une
reprise partielle du groupe de mots, un terme générique ou spécifique, etc.
1
Mon cousin Jean-Philippe est en voie de devenir célèbre. Dans notre village natal, tout
le monde connait mon cousin Jean-Philippe. Mon cousin Jean-Philippe a fait ses
études en piano jazz à l’université McGill. Les professeurs de mon cousin Jean-Philippe
ont toujours considéré mon cousin Jean-Philippe comme le meilleur de sa promotion.
Mon cousin Jean-Philippe revient d’une tournée européenne avec le chanteur Garou.
Un jour, tous les artistes s’arracheront mon cousin Jean-Philippe, j’en suis certaine.
Mon cousin Jean-Philippe est en voie de devenir célèbre. Dans notre village natal, tout
le monde le connait. Il a fait ses études en piano jazz à l’université McGill. Les professeurs
Réponses variables
2
« Comme c’est triste », déclara Manon en essuyant ses larmes devant cette fin de film
bouleversante. Manon éteignit le téléviseur et changea de pièce. La jeune sœur de
Manon demeurait figée sur place, se demandant pour quelle raison Manon ne lui disait
rien. Décidément, Manon ne pensait toujours qu’à elle. La sœur de Manon se promit de
ne jamais devenir comme Manon.
« Comme c’est triste », déclara Manon en essuyant ses larmes devant cette fin de film
bouleversante. Elle éteignit le téléviseur et changea de pièce. Sa jeune sœur demeurait figée
sur place, se demandant pour quelle raison cette dernière ne lui disait rien. Décidément,
Manon ne pensait toujours qu’à elle. La plus jeune se promit de ne jamais devenir comme
elle.
Réponses variables
Sylvain se promène dans la maison lorsqu’il voit une voiture verte passer dans la rue. Cette
voiture ressemble étrangement à celle que possède son père. Il s’approche de la fenêtre,
croyant qu’il s’agit de son père. Les deux hommes à l’intérieur du véhicule le fixent
intensément, en faisant de gros yeux. Sylvain détourne rapidement le regard et retourne
vaquer à ses occupations. Une minute plus tard, la voiture repasse, klaxonne et accélère en
faisant crisser les pneus. « Qui est-ce ? » crie du sous-sol Kim, la petite amie de Sylvain. « Je
ne sais pas trop, mais je compte bien le découvrir le plus tôt possible », lui répond Sylvain en
enfilant son manteau. Il attrape ses clés accrochées dans l’entrée et part à toute vitesse à la
suite de ces deux abrutis.
Rédaction au passé
Sylvain se promenait dans la maison lorsqu’il a vu une voiture verte passer dans la rue. Cette
voiture ressemblait étrangement à celle que possédait son père. Il s’approcha donc de la
fenêtre, croyant qu’il s’agissait bien de son père. Les deux hommes à l’intérieur du véhicule le
fixèrent intensément, en faisant de gros yeux. Sylvain détourna rapidement le regard et
retourna vaquer à ses occupations. Une minute plus tard, la voiture repassa, klaxonna et
accéléra en faisant crisser les pneus. « Qui est-ce ? » cria du sous-sol Kim, la petite amie
de Sylvain. « Je ne sais pas trop, mais je compte bien le découvrir le plus tôt possible », lui
répondit Sylvain en enfilant son manteau. Il attrapa ses clés accrochées dans l’entrée et
partit à toute vitesse à la suite de ces deux abrutis.
Il était à peine sept heures du matin, l’humidité (régner) régnait sur la métropole
de Montréal. Mon patron me (convoquer) convoqua à son bureau pour une
rencontre personnelle. Habituellement, j’ (être) étais nerveux dans ce genre de
situation, mais ce jour-là, j’avais la tête ailleurs. Je (penser) pensais à ma rupture
avec Meggie. Sans cesse, j’ (imaginer) imaginais des scénarios entre elle et Jacob,
son nouvel ami. D’un coup sec, je (revenir) revins à la réalité. Gerry, le chef de
police, me (tendre) tendit
la main que je (serrer) serrai
Exercice d’écriture
Introduction
La seconde moitié du 19e siècle fut marquée par tant de découvertes importantes dans tous
les domaines, que les sciences devinrent l’objet d’une popularité sans égale. Après l’invention
de l’électricité, du télégraphe, du téléphone et de la photographie, des chercheurs se
tournèrent vers la retransmission à distance de l’image et du son, c’est-à-dire la télévision. À
travers ce texte, vous découvrirez comment est née la télévision et quel a été son impact dans
la vie des gens.
Compose une conclusion qui correspond aux aspects de cette introduction (avec
une fermeture et une ouverture).
Vous réalisez maintenant encore davantage à quel point la télévision a bouleversé la vie de tous
et toutes. Existera-t-il un jour une technologie qui la transformera encore plus ?
Réponses variables
Conclusion
En somme, vous comprenez désormais à quel point les jeunes atteints d’un cancer ont besoin
d’autrui pour se sentir mieux. Des organismes de la trempe de Sur la pointe des pieds
permettent aux jeunes de se dépasser. En espérant que le cancer ne touche jamais une
personne chère à vos yeux.
Dans notre province, on connait divers organismes qui viennent en aide aux gens malades. Un
en particulier mise sur le dépassement de soi des jeunes cancéreux. Il s’agit de l’organisme Sur
la pointe des pieds. Dans ce texte, vous découvrirez l’univers de cet organisme et vous
comprendrez pourquoi il mérite d’être connu.
Réponses variables
August est un jeune garçon de dix ans qui n’est jamais allé au collège. Pour quelle raison ?
Parce qu’il est né avec une malformation faciale, due à un problème génétique, qui nécessitait
plusieurs interventions chirurgicales. Malgré toutes ces interventions, August n’en demeure
pas moins très différent des autres enfants. C’est en sixième année qu’il effectue son entrée à
l’école, au collège Beecher. On l’accompagne durant toute une année dans sa dure réalité,
celle où il doit affronter chaque jour le regard de tous les gens qui le croisent, jeunes comme
adultes. On rencontre également son entourage, qui a à accompagner et soutenir August,
malgré tout ce que cette réalité implique.
À lire ce résumé, on pourrait croire qu’il s’agit d’un roman rempli de tristesse, d’injustice,
d’inégalité, d’intolérance, d’intimidation. Certes, il y en a un peu. Mais ce que l’on retient
surtout, c’est la beauté de l’histoire, des personnages et des émotions transmises partout dans
le roman. Le roman Wonder, le premier de l’auteure, est tiré d’une histoire qu’elle a vécue. Le
jour où elle a rencontré un enfant semblable à son héros, après la réaction qu’elle a eue en le
voyant, et en se désolant d’avoir fui cet enfant, elle savait qu’elle tenait là son histoire.
Malgré certains passages difficiles, ce roman convient à tous et à toutes, jeunes et moins
jeunes. Il leur permettra de réaliser la portée de certaines paroles et les amènera à réfléchir
devant la différence, quelle qu’elle soit.
PALACIO, R.J., Wonder, Éditons Alfred A. Knopf, New York, 2012, 315 p.
1
Wonder
1
Après avoir lu le compte rendu critique de la lectrice secrète, crois-tu qu’elle a apprécié le
roman ou non ? Justifie ta réponse en donnant trois indices tirés du texte.
Oui, elle a aimé le roman. Indices : C’est la beauté de l’histoire, des personnages et des
émotions transmises partout dans le roman. D’où toute la beauté de ce roman. Jusqu’au
lecteur qui se voit transformé.
2
D’après le compte rendu, plusieurs narrateurs racontent l’histoire. Qui pourrait raconter
cette histoire, selon toi ? Donne trois personnages possibles et une raison pour laquelle il
le ferait.
Réponses variables. Les parents d’August, pour raconter ce qu’ils vivent. Des amis
d’August, pour parler de ses qualités. Des ennemis d’August, qui ne comprennent pas qu’il
faut regarder au-delà des apparences.
3
Le roman est écrit à la première personne. Crois-tu que s’il était écrit à la troisième
personne, l’impact chez le lecteur ou la lectrice serait le même ? Pourquoi ?
Réponses variables. Non, car cela ne permet pas autant de se mettre dans la peau du
personnage.
4
Quelle réaction aurais-tu si tu rencontrais un enfant dont le visage est déformé comme
celui d’August ? Te lierais-tu d’amitié avec un enfant différent ? Réponds en faisant
référence au texte.
Réponses variables.
5
Après avoir lu le compte rendu critique, as-tu envie de lire le roman « Wonder » de
R. J. Palacio ? Pourquoi ? Donne deux raisons différentes.
Réponses variables.
Récit policier
La fille à papa
La température de son corps était à son paroxysme lorsqu’il mit le pied dans son entrée de
cour en pavé uni. « J’ai accompli un temps record, ce matin », dit-il en regardant sa montre.
L’enquêteur aux homicides adorait débuter ainsi sa journée. Courir dix kilomètres à travers son
quartier le gardait en forme, le réveillait comme il le fallait et, surtout, le laissait réfléchir à sa
guise à l’enquête en cours. Aujourd’hui, 15 juillet, il avait pu réfléchir à ses vacances qui
approchaient à grands pas, puisque aucune enquête ne le tourmentait. « C’est surement
mauvais signe à quelques jours de mon long congé… », se dit Carl tout en se versant un grand
verre d’eau, qu’il avala d’un trait.
Son téléphone cellulaire cracha alors les premières notes de sa chanson favorite du moment,
du chanteur Sherlock Ice. Cette sonnerie annonçait un appel de sa lieutenante, Josée Vaudry.
« Enquêteur Longchamp à l’écoute », répondit-il en jurant intérieurement.
— Longchamp, désolée de vous appeler alors que vous n’êtes pas encore en service, mais j’ai
pensé que vous aimeriez être mis au courant de la découverte que nous avons faite la nuit
dernière, derrière l’école secondaire de votre fille.
— Puisque nous avons retrouvé le corps sans vie de l’ex-petit ami de votre fille Justine,
justement. Justine est-elle avec vous, en ce moment ?
— J’aimerais que vous veniez nous rejoindre afin d’identifier l’écriture de votre fille. Nous
avons retrouvé une feuille de papier, signée J, dans la main du jeune homme en question, et
cela me ferait bien plaisir que vous me disiez qu’il ne s’agit pas de sa signature.
Il raccrocha promptement. Dans quel bourbier sa fille s’était-elle encore plongée ? Il s’habilla
en vitesse, prit ses clés et monta dans son véhicule aussi vite qu’il le put. Il arriva au poste
environ trois minutes plus tard, tout essoufflé. Il se rua vers le bureau de sa patronne qui
l’attendait en faisant les cent pas. Elle lui montra le bout de papier chiffonné sans même le
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Compréhension de texte
La fille à papa
Je ne t’aurais jamais cru capable d’autant de cruauté. Tu n’en as pas fini avec moi.
J’aurai ta peau, mon pote. J
L’expression du visage de Carl changea brusquement, mais il se reprit avant que sa lieutenante
puisse s’en apercevoir. J’aurai ta peau, mon pote était une des répliques préférées de sa fille
depuis qu’elle avait lu le roman portant ce titre de son auteur favori, à l’école, l’année dernière.
Elle la sortait à toutes les sauces : lorsqu’elle était en colère contre son personnage préféré
dans son émission de télévision fétiche, lorsque son père la menaçait de la priver de sortie si
elle ne terminait pas son assiette de pâtes, lorsqu’elle n’arrivait pas à résoudre un problème de
mathématique et qu’elle s’y acharnait… Tout le temps, pour ainsi dire. Mais jamais
sérieusement… Alors qu’il réfléchissait, sa patronne l’observait attentivement.
— Je n’en sais rien… Elle écrit presque exclusivement sur son ordinateur, nous communiquons
la plupart du temps par textos, même pour les tâches les plus banales ! Je croyais ainsi
économiser du papier… Enfin. Cette écriture ronde, je crois que toutes les adolescentes de
quinze ans l’emploient ! Apprennent-elles toutes à écrire avec le même enseignant ? hurla-t-il
en frappant le poing contre le cadrage de la porte du bureau de la lieutenante.
— Je comprends votre sentiment de colère, mais calmez-vous. Cela ne sert à rien de vous
emporter aussi rapidement. Il s’agit probablement d’une terrible coïncidence et nous allons
tout faire pour prouver que ce n’est pas Justine qui…
— Recommençons depuis le début. Justine est chez sa mère depuis trois jours ? Lui avez-vous
parlé depuis son départ ?
— Seulement des textos avant de dormir. Comme chaque fois qu’elle est chez sa mère.
— Avait-elle une belle relation avec son ex-petit copain ? Pour quelle raison se sont-ils quittés ?
La fille à papa
— Elle n’avait pas confiance en lui, il lui mentait constamment, il était de trois ans son ainé...
Pouvez-vous me dire de quelle façon le jeune homme est mort ?
— Les multiples traumatismes dont il souffrait nous portent à croire qu’il s’agit d’une chute
faite à partir du toit. Et nous croyons également qu’il n’était pas seul, puisque autour de son
corps, nous avons retrouvé les empreintes des souliers d’une autre personne. Les souliers
sont de pointure 37 et de marque Pobs. Votre fille chausse-t-elle du 37 ?
— Oui, répondit Carl quelque peu abasourdi. Et avant que vous ne me le demandiez, elle
possède des Pobs. Cela dit, comme environ toutes les jeunes filles de sa classe.
— Bon, je crois que vous devriez retourner vous reposer chez vous. Nous nous occupons du
dossier, revenez plus tard et nous en parlerons à tête reposée.
— D’accord, je tenterai de me calmer un peu afin d’y voir un peu plus clair.
Il quitta le poste de police en tentant de garder son calme. Il devait se rendre chez son
ex-femme, Macha, afin de discuter avec Justine à propos de la nuit dernière. Elle ne lui avait
pas envoyé son texto habituel avant de se coucher, hier soir.
Une dizaine de minutes plus tard, il se tenait sur le paillasson de la porte d’entrée de son
ancienne résidence. La porte s’ouvrit avant même qu’il ait frappé. « PAPA ! J’ai fait une chose
terrible, hier soir ! » hurla Justine en se jetant dans les bras de son père. Il la fit taire avant
même d’avoir refermé la porte. Il ne la laissa pas parler, lui mentionna qu’il s’occuperait de
tout : qu’elle n’aurait pas à parler à la police, qu’il le ferait pour elle. Elle n’aurait pas à té-
moigner dans un procès, à l’âge qu’elle avait, on pouvait demander qu’elle n’ait pas à le faire.
Il ne la regardait même pas, et son cerveau tournait à vive allure. S’il l’avait regardée, il aurait
aussi pu voir que sa patronne l’avait suivi et qu’elle l’écoutait déblatérer toutes ces paroles.
C’est ainsi qu’elle le surprit tandis qu’il poussait la porte qu’il n’avait pas pris la peine de
fermer.
— Inspecteur Longchamp, désolée de vous avoir suivi à votre insu et de vous avoir surpris ainsi
dans votre long soliloque, mais je venais vous annoncer une bonne nouvelle. Par contre,
pouvez-vous m’expliquer ce que vous étiez en train de raconter à votre fille ?
La fille à papa
— Papa, je ne comprends rien à tout ce que tu viens de me dire ! Tu ne m’as pas laissé parler !
— Quoi, ma chérie ? Lieutenante Vaudry, vous m’avez suivi ? fit-il en les regardant tour à tour et
en se demandant de quelle façon il s’y prendrait pour se sortir de ce pétrin.
— Nous avons reçu un appel de la sécurité de l’école. Il semblerait qu’un gardien faisait son
tour hier soir, et qu’il a vu ce qui s’était passé. Vincent Pinchaud, ton ex-petit ami, dit Josée
Vaudry en regardant Justine, se trouvait sur le toit de ton école secondaire, car il jouait à un jeu
virtuel avec ses copains. En fait, il tentait de reproduire une séquence d’un jeu avec lequel il
s’amusait. Malheureusement pour lui, il est tombé, et cette chute lui a été fatale. Le gardien,
qui est en fait une gardienne, a eu tellement peur d’être accusée de négligence qu’elle n’a pas
mentionné cette chute. Elle a écrit ce bout de papier afin de faire croire à un homicide et a
quitté les lieux en se carapatant.
— Mais ma chérie, qu’as-tu fait de si horrible, hier soir ? murmura Carl en regardant tristement
sa fille.
— Je ne croyais pas te mettre ainsi dans tous tes états… Je n’ai que visionné la dernière
émission de la série DVD que tu aimes tant... Comme j’avais promis de t’attendre, je croyais
que tu serais fâché contre moi. Et comme j’ai tendance à être un peu trop expressive, j’en ai
mis un peu lorsque je t’ai vu…
Pour avoir tenté de camoufler des indices, et d’avoir ainsi ralenti l’enquête, l’inspecteur
chevronné fut suspendu. On étudiera son dossier et il pourra jusqu’à perdre son emploi pour
avoir voulu protéger sa fille.
La fille à papa
1
Quelle expression démontre que le personnage principal n’est pas de bonne humeur,
dans la situation initiale ?
Répondit-il en jurant intérieurement.
2
Nomme les prénom et nom du personnage principal.
Carl Longchamp.
3
Quel est l’élément déclencheur de ce récit ?
La mort de Vincent Pinchaud, ex-petit ami de Justine.
4
Combien de jours a duré l’enquête ?
Une seule journée.
5
Quel âge a l’ex-petit ami de Justine ?
Il a dix-huit ans.
6
Identifie qui parle dans le dialogue suivant.
— Inspecteur Longchamp, désolée de vous avoir suivi à votre insu et de vous avoir surpris
ainsi dans votre long soliloque, mais je venais vous annoncer une bonne nouvelle. Par
contre, pouvez-vous m’expliquer ce que vous étiez en train de raconter à votre fille ?
Josée Vaudry
— Papa, je ne comprends rien à tout ce que tu viens de me dire ! Tu ne m’as pas laissé
parler !
Justine
— Quoi, ma chérie ? Lieutenant Vaudry, vous m’avez suivi ? fit-il en les regardant tour à
tour en se demandant de quelle façon il s’y prendrait pour se sortir de ce pétrin.
Carl Longchamp, le personnage principal
La fille à papa
7
Classe les descriptions des personnages dans le tableau en insérant les lettres aux
endroits appropriés.
Vincent Pinchaud
b h
8
En te référant au texte, trouve ce que remplacent les pronoms suivants. Ils sont soulignés
dans le texte.
Lui : Justine
Le : parler à la police
Les : Lieutenante Josée Vaudry et Justine
9
Trouve un synonyme aux mots suivants. Ils sont en italique dans le texte.
apogée, maximum
paroxysme :
soliloque : discours, plaidoyer
se carapatant : s’enfuyant
chevronné : expérimenté
10
Explique dans tes mots l’expression « à toutes les sauces » employée dans le texte.
De toutes les façons, à toutes occasions.
11
Quelle est la situation finale de ce récit ?
L’inspecteur Carl Longchamp a été suspendu et risque de perdre son emploi pour avoir
voulu protéger sa fille.
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Compréhension de texte
Récit fantastique
La mauvaise idée
Vingt-et-un aout 1995, date que je n’oublierai jamais. Ce soir-là, comme tous les samedis,
Tina et moi passions la soirée au parc. Souvent, nous y rejoignions Raphaël, Boris et Maude.
C’était une des dernières soirées d’été, et une brise chaude nous caressait le visage. Alors que
Tina se rapprochait subtilement de Boris, elle demanda : « Que faisons-nous ? Il s’agit de notre
dernière rencontre avant que nous partions tous dans nos collèges respectifs. Nous devrions
faire quelque chose qui restera gravé dans nos mémoires toute notre vie. » Maude se
retourna vers moi et dit : « Tu te rappelles, Sophie, la vieille maison inhabitée près du
cimetière ? On allait y jouer souvent l’été dernier. Nous pourrions y retourner et jouer au ouija
tous ensemble. » « Quelle excellente idée ! » s’exclama alors Raph. Si j’avais su…
Nous avons accompagné Maude chez elle afin qu’elle puisse prendre son jeu, puis nous nous
sommes dirigés vers la maison abandonnée. Raphaël fut le plus courageux et ouvrit la porte
de la maison. On entendit alors un grincement effroyable, qui nous glaça le sang. La maison
empestait la moisissure, mais nous sommes tout de même descendus à la cave, braves gens
que nous étions. Seule une table circulaire au centre de la pièce la décorait. Au coin des murs
pendaient des toiles d’araignées, et une atmosphère bizarre régnait. Maude déposa alors le
jeu sur la table et tout le monde s’installa autour. Elle fut la première à poser une question. «
Esprits, vais-je mourir bientôt ? » La poignée se dirigea alors à vive allure vers le OUI. Au
même moment, on entendit des bruits de pas au deuxième. « Croyez-vous qu’il y a quelqu’un
en haut ? » murmurai-je en tressaillant. Les pas semblaient de plus en plus près de nous et ils
résonnaient de plus en plus fort. À ce moment, nous avons vu une porte de placard et nous
avons tenté de nous cacher. En l’ouvrant, nous avons aperçu la scène la plus ignoble de notre
vie. Des dizaines de membres humains arrachés de leur corps s’étendaient à nos pieds. Nous
avons poussé un cri terrifiant qui aurait pu alerter les voisins, s’il y en avait eus. Tout à coup,
une force invisible souleva Maude du sol. La peur que nous avons vue dans ses yeux était
indescriptible. Son corps se secoua de spasmes et elle se débattait contre son ennemi, vio-
lemment, les yeux injectés de sang. Pendant ce temps, Tina, Raphaël, Boris et moi tentions
tant bien que mal de demeurer cachés sous la table, paralysés par la crainte et l’horreur. N’en
pouvant plus de voir Maude souffrir ainsi, Boris sortit de notre cachette afin de lui porter
secours. Toutefois, l’esprit maléfique s’empara également de Boris et lui réserva le même sort
qu’à Maude. On ne revit plus jamais Boris ni Maude. Tina, Raphaël et moi nous sommes jurés
de ne jamais raconter cette terrible histoire à qui que ce soit, même sous la torture. Je peux
vous promettre que je ne jouerai plus jamais à ce jeu maudit…
*
Ouija : planche de jeu en bois qu’on utilise pour appeler un esprit lors d’une séance de spiritisme.
La mauvaise idée
1
Détermine le schéma narratif du texte La mauvaise idée en le séparant à l’aide de barres
obliques, directement dans le texte. (situation initiale, élément perturbateur, déroule-
ment, dénouement, situation finale)
2
Trouve deux éléments dans le texte qui prouvent que ce texte constitue bel et bien un
récit fantastique.
Un personnage nous fait douter de la réalité, c’est inexpliqué.
Le dénouement est flou, ambigu et épouvantable.
3
Identifie le type de narrateur du texte.
Narrateur interne, personnage principal, texte écrit à la première personne du singulier.
4
Nomme le personnage qui raconte l’histoire.
Sophie.
5
Repère cinq mots ou groupe de mots faisant partie du champ lexical du mot PEUR.
effroyable, glaça le sang, tressaillant, terrorisant, terrifiante, ignoble, crainte, horreur
6
Écris la phrase du texte qui annonce que l’histoire tournera mal.
Si j’avais su…
7
Qui est l’ennemi de Maude dans le récit ?
La force invisible, l’esprit maléfique.
8
Le personnage principal arrive-t-il à régler le problème ? Démontre-le à l’aide d’un extrait
du texte.
Non, il ne le règle pas puisque ses deux amis disparaissent à jamais.
« On ne revit plus jamais Boris ni Maude. »
9
Selon toi, quelle est la morale de cette histoire, s’il y en a une ?
Réponses diverses du genre : Qu’il ne faut pas jouer au ouija…