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RECALDE Elodie

DUCROS Chloé

COMPTE RENDU
DE LA VISITE DE CHANTIER
DE LA RESIDENCE
LARREAN A ANGLET

Lundi 12 octobre 2009

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Sommaire

I - Présentation du chantier
A- Ouvrage

B- Déroulement de la construction

C- Organisation du chantier

II - Principaux matériaux et techniques constructives


employées
A- Grue

B- Chaises d’implantation

C- Fondations

D- Etanchéité des murs de soubassement

E- Bétons et mortiers utilisés

F- Boîtes d’ancrage (Stabox)

G- Murs

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I - Présentation du chantier

A- Ouvrage

Le lundi 12 octobre 2009, les élèves de Première Année de L’ISA BTP ont visité le
chantier de la résidence LARREAN. Il est situé à Anglet, dans le département des
Pyrénées-Atlantiques, à l’adresse : 18, avenue de Maignon.

Le maître d’ouvrage est MINDURRY Promotion, un promoteur immobilier qui fait


construire pour revendre par la suite. Il est à l’initiative de la création de cette
résidence. Il s’agit d’un ouvrage de 2 tranches : la première étant déjà finie et
habitée, nous avons visité la deuxième tranche qui est en cours de construction
(176 logements prévus).

Cette deuxième tranche est constituée de 3 bâtiments (A1, A2 et A3) de 4


niveaux :
- Le premier niveau est un sous-sol aménagé en parking et en locaux sécurisés
pour deux roues
- Le rez-de-chaussée et les 2 autres étages constituent des logements
essentiellement étudiants, des studios et des T2.

Plan général du chantier

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La superficie du chantier est de 8040 m² et la hauteur totale des bâtiments est de
13 mètres.

Ce chantier constitue une construction à lots séparés, c'est-à-dire que chaque


entreprise intervenant dans la réalisation du chantier est responsable de la partie
qu’elle doit réaliser.

B- Déroulement de la construction

Les travaux concernant la deuxième tranche ont débuté en juin 2009. La durée
totale de ces travaux est de 18 mois. Il s’agit principalement des logements
étudiants, donc ils doivent être prêts pour les rentrées scolaires. Ainsi, les dates de
livraison des différents bâtiments de la deuxième tranche sont prévues pour juin
2010, octobre 2010 et juin 2011.

Panneau de chantier

Le jour de la visite, nous avons pu remarquer que le bâtiment A1 est bien avancé :
l’escalier et la plupart des murs et planchers sont réalisés. Concernant les bâtiments
A2 et A3, les fouilles sont terminées et la réalisation des fondations a débuté.
Cependant, à cause des intempéries hivernales qui pourraient provoquer un
ruissellement et donc l’effondrement du talus mitoyen, la construction du bâtiment
A1 a été temporairement interrompue afin de débuter la réalisation des bâtiments
A2 et A3.

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C- Organisation du chantier

Le cabinet d’architecte de cette construction est le groupe GULACSY.

Le bureau de contrôle est VERITAS. Il s’occupe de la vérification de la conformité


des différentes résistances des matériaux.

En-tête du plan d’installation du chantier

Le Gros Œuvre (constituant les murs en maçonnerie, les murs banchés et le


plancher) et les VRD (Voirie et Réseaux Divers) sont assurés par l’entreprise
DUHALDE d’Ustaritz, composée de 13 ouvriers et d’un grutier travaillant sur cet
ouvrage.

Notre interlocuteur, lors de cette visite, est M. Patxi ZAMORA qui occupe le poste de
chef de chantier chez DUHALDE.

Interviennent également des électriciens (au niveau des banches), des plombiers
(qui s’occupent des arrivées et évacuations d’eau au niveau des planchers), des
étancheurs, des plâtriers, des charpentiers, des menuisiers, etc.

Nous notons aussi la présence de la S.P.S. (Sécurité et Protection de la Santé)


chargée de la coordination des activités des différents corps d’état qui
interviennent sur le chantier.

L’encadrement du chantier est assuré par le chef de chantier et le conducteur de


travaux.

Une fois par semaine, le personnel se retrouve dans la salle de réunion située au
sous-sol afin d’établir les consignes à donner aux ouvriers sur les tâches à effectuer,
et de faire le bilan sur l’avancement des travaux et sur d’éventuels problèmes

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rencontrés sur le chantier.

Dans cette salle de réunion, sont exposés les différents plans nécessaires à la
réalisation de la construction :
- le plan d’installation du chantier comportant le cantonnement (réfectoire,
vestiaires, salle de réunion, etc), la zone de stockage, l’accès au chantier, l’aire
de déchargement et la zone de couverture de la grue portée sur rails
(matérialisée par deux cercles)
- les plan béton
- les plan de l’architecte avec différentes coupes (RDC, sous-sol, étages).

Plan d’installation du chantier Plan de l’architecte

II - Principaux matériaux et techniques constructives employées

A- Grue

La grue utilisée sur ce chantier appartient à l’entreprise DUHALDE. Elle est montée
sur un rail de 5 mètres fixé au sol lui permettant ainsi de se déplacer au fil de
l’évolution du chantier.

Flèche

Fût

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La partie verticale de la grue se nomme le fût et la partie horizontale est appelée la
flèche.

La portée maximale de la grue est de 55 mètres. La masse maximale des charges


que peut porter une grue est différente si nous nous trouvons près de son fût ou en
bout de flèche. Près du fût, la grue peut porter jusqu’à 4 tonnes alors qu’en bout de
flèche, la charge totale ne peut excéder 1,7 tonnes.

La grue est essentiellement utilisée pour la mise en place des prédalles et pour le
coulage du béton banché. Lorsqu’elle est inutilisée, la grue est placée en
« girouette » pour minimiser la prise au vent.

B- Chaises d’implantation

Une chaise d’implantation est un outil de topographie qui permet l’établissement


des fondations. Elle est placée en retrait de la zone à bâtir pour ne pas que les
différents intervenants la déplacent. Elle est constituée de deux barres de métal
(appelées montants) plantées dans le sol et d’une planche de bois (appelée
traverse).

Tachéomèt

Traverse
Chaise
Montant d’implantati

Principe d’implantation grâce aux chaises :


- Positionner deux chaises d’implantation de part et d’autre de l’emplacement
du mur à implanter
- Planter un clou sur la tranche supérieure de la traverse des deux chaises
- Tendre un fil de chaise à chaise
- Répéter l’opération pour un mur sécant. L’intersection des deux fils donne le
point à implanter.

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Exemple :

Chaise

Point à
implanter Bâtiment

Chaise

Chaises

C- Fondations

Le sol de la deuxième tranche étant de qualité médiocre, il était peu intéressant


de creuser pour chercher le bon sol en profondeur. Il était donc préférable de
réaliser un radier, c'est-à-dire une unique semelle sous l’ensemble de l’ouvrage qui
permet une surface continue d’appui et donc de diminuer la pression sur la surface
du sol.

Ce radier a une épaisseur de 40 centimètres. Il porte un hérisson drainant,


comportant des nervures en béton armé. Le hérisson est constitué de grosses
pierres concassées sous laquelle on place un géotextile qui permet de filtrer l’eau
de ruissellement.

Plastique
protégeant la
surface de
construction
de
Hérisson l’effondremen

Nervure (en
béton armé)

Lors de notre visite, nous notons que les fondations sont protégées de tout
éboulement de terre par un plastique placé sur le talus mitoyen.

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D- Etanchéité des murs de soubassement

Afin d’éviter les entrées d’eau au sein de la construction, un enduit bitumineux et


une membrane drainante sont réalisés sur les murs. Nous pouvons également
mettre en place un joint en caoutchouc entre deux murs permettant ainsi d’éviter
la désolidarisation de ces murs. En effet, ils travaillent différemment l’un de l’autre,
ils peuvent donc provoquer des fissures qu’il faut à tout prix éviter.
Nous mettons ensuite un drain en PVC qui est perforé en partie haute, ce qui
permet une bonne évacuation de l’eau.
Joint en
caoutchouc
Enduit bitumineux

Ecran de
drainage

Drain

Géotextile

Drain plastique alvéolé

E- Bétons et mortiers utilisés

Pour les murs en maçonnerie, nous utilisons du mortier fabriqué sur place.
Concernant les planchers et les murs banchés, le béton utilisé est livré par camion
toupie directement sur le chantier.
Le béton cellulaire est utilisé dans cette construction pour les réservations des
planchers. Ce matériau coûte plus cher que le polystyrène habituellement utilisé,
mais possède les mêmes propriétés mécaniques que le béton ordinaire.

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Béton cellulaire pour les réservations

F- Boîtes d’ancrage (Stabox)

Une boite d’ancrage est constituée d’un boitier en plastique renfermant des
armatures en acier. Elle a pour rôle d’assurer les liaisons mécaniques entre les
éléments et la bonne reprise du bétonnage entre deux murs : elle remplace le
chainage d’angle.

Boîte d’ancrage =
Stabox

M. Patxi ZAMORA

Elle est positionnée dans les banches avant le bétonnage, puis les armatures sont
redressées lors du coulage du béton du mur de refend.

G- Murs

Sur ce chantier, les murs arrondis sont réalisés en parpaings et les éléments saillants,
tels que les avancées de façades, sont préfabriqués en béton armé. Les autres
murs sont banchés.

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Réalisation des murs banchés :
- Mise en place des talonnettes en PVC, qui donnent l’épaisseur du mur
- Stabilisation de la banche : réglage de la verticalité des banches à l’aide
d’étais combinés et ajustement des banches à l’aide de pieds de biche
- Pulvérisation de l’huile de décoffrage sur les banches afin d’éviter
l’adhérence entre le béton et la banche
- Positionnement des mannequins
- Mise en place des armatures, des calles d’enrobage et des boites d’ancrage
- Mise en place des entretoises et tiges d’artéon permettant la liaison entre les
deux banches et donc le maintien de l’épaisseur du mur à bancher
- Bétonnage
- Vibration du béton afin de garantir une bonne homogénéité du béton, c'est-
à-dire le fluidifier et évacuer les éventuelles bulles d’air contenues dans le béton
- Réalisation du décoffrage. Nous enlevons les entretoises et les tiges d’artéon.
Il apparait alors des trous qui sont laissés provisoirement et/ou rebouchés par la
suite.

Banches Pied de biche

Talonnette Cale Tige Entretoise


d’enroba d’artéon
ge
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