 La revue de littérature :

1) Le modèle à niveaux de performance de Guest :

Guest recommande de construire trois théories pour comprendre la relation entre les pratiques
de GRH et la performance des entreprises. Il part du constat que les études réalisées sur la
relation entre ces deux concepts étaient disparates et donc ne sont pas cumulables à cause de
leur hétérogénéité, Dans son modèle de lien entre la GRH et la performance financière, Guest
souligne qu'il est primordial d'admettre que toute amélioration de la performance financière
passe nécessairement par les ressources humaines de l'organisation.

2) Le modèle multi niveaux d'Ostroff et Bowen :

Le modèle développé par Ostroff et Bowen suggère que les systèmes de pratiques de GRH
exercent un effet à la fois direct et indirect sur la performance de l'organisation, les systèmes de
pratiques de GRH permettent d'influencer les attitudes et les comportements individuels tels
que la satisfaction, l'engagement et le roulement du personnel. Ces attitudes et comportements
vont conduire à une amélioration de la performance individuelle qui va contribuer à accroître la
performance globale de l'organisation.

3) Le modèle à liens multiples de Paul et Anantharaman :

Anantharaman et Paul suggèrent que les pratiques de GRH influencent les différents indicateurs
de la performance opérationnelle (la rétention des employés, la productivité des employés, la
qualité des produits, le délai de livraison ainsi que le coût opérationnel) à travers quatre
variables intermédiaires : les compétences des employés, le travail d'équipe, l'engagement
organisationnel, et l'orientation clients.

Pour conclure on peut dire que les apports de ces recherches réussissent globalement à confirmer
le lien supposé existant entre les systèmes de travail mis en place et l'efficacité de l'organisation,
quelle que soit la méthode adoptée. De ce fait, la GRH s'avère, d'après cette large revue de
littérature, de plus en plus une composante stratégique pour l’entreprise. Mais, malgré cette
richesse dans les apports, il reste encore difficile de statuer de manière définitive sur la relation
GRH-Performance.

 Position épistémologique :
En ce qui concerne la position épistémologique je vais opter une approche hypothético-
déductive qui consiste à émettre des hypothèses, à recueillir des données, puis à tester les
résultats obtenus pour réfuter ou confirmer les hypothèses

 Les hypothèses :
Hypothèse 1: La pratique du contrôle de gestion sociale est positivement liée à l'amélioration
de la performance des entreprises marocaines.
Hypothèse 2: Existe-il un lien significatif entre les facteurs de contingence( organisationnelle
et comportementale) et l'amélioration de performance au sein de l’E/SE X ?
Hypothèse 3 : l’entreprise X qui utilise d’avantage de pratiques de contrôle de gestion
sociale, connaitra une amélioration de ses résultats sociaux et par conséquent de sa
performance.
  Méthode de recherche :
Concernant la méthode de recherche on va opter pour une approche quantitative des différents
variables qui peuvent explique la relation entre le CGS et la performance de l’E/SE/
Logiciels qui seront utilisés : Excel et SPSS

Bibliographie :

- Bollecker M, Naro .G.(2014) « Le contrôle de gestion aujourd’hui, débat, controverses et perspective »,

Magnard- Vuibert, page 189.

- Oved G.( 1961) , « Problèmes du développement économique au Maroc, Tiers-Monde », tome 2

n°7.pp. 355-398

- Quarrote S.(2014) , « Impact des pratiques de GRH sur la performance organisationnelle : Cas des
entreprises marocaines. », Thèse de doctorat en Sciences Economiques et de Gestion, faculté des
Sciences Juridiques Economiques et Sociales-Oujda,Maroc

- Sidi Ahmed Elbaqqaly, « L’apport du contrôle de gestion sociale à la performance des entreprises »,
thèse de doctorat en sciences de gestion-2017, page 109