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Sommaire
1. Généralités............................................................................................................................................. 2
2. Contexte ................................................................................................................................................ 2
2.1. Projet DKTI IV de la GIZ au Maroc .................................................................................................. 2
2.2. Projet de la commune de Tétouan ................................................................................................ 2
2.3. Etat de lieu général du réseau d’éclairage public de la commune de Tétouan ............................. 3
3. Objet de la consultance ......................................................................................................................... 4
4. Description des tâches et phases de mise en œuvre ............................................................................. 4
4.1. Phase 1 : Lancement de l’étude, étude organisationnelle, et analyse documentaire ................... 4
4.2. Phase 2 : Recensement, diagnostic, base de données, et mesures photométriques .................... 6
4.3. Phase 3 : Elaboration d’un schéma directeur d’investissement pluriannuel ................................. 8
4.4. Phase 4 : Développement de compétences et renforcement de capacités................................... 8
5. Livrables ................................................................................................................................................. 9
6. Durée de réalisation............................................................................................................................... 9
7. Offre....................................................................................................................................................... 9
8. Ethique................................................................................................................................................. 10
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1. Généralités
Ce document définit les termes de référence (TdR) pour un contrat entre la GIZ et le prestataire, pour l’appui
technique à la commune de Tétouan dans le recensement et diagnostic du Réseau d’Eclairage Public (REP)
de la commune.
2. Contexte
2.1. Projet DKTI IV de la GIZ au Maroc
La dynamique de développement du Maroc mise en évidence par les grands chantiers achevés ou en cours
de réalisation dans tous les secteurs économiques et sociaux, notamment en matière d’infrastructures
portuaires et aéroportuaires, d’autoroutes, d’industrie, d’agriculture, de tourisme, de création de nouvelles
villes, entraîne une croissance soutenue de la demande énergétique qui ne pourra être satisfaite que par le
renforcement de l’offre, l’amélioration de l’efficacité énergétique et la maîtrise de la consommation
d’énergie.
L’ambition du Royaume du Maroc est d’assurer une meilleure utilisation de l’énergie dans tous les domaines
d’activité économique et sociale, considérant la nécessité de rationaliser et d’améliorer la consommation
de l’énergie pour répondre aux besoins énergétiques croissants du pays.
La politique d’Efficacité Energétique visant la réduction de la consommation énergétique de 12 % à l’horizon
2020 notamment dans les secteurs clés de développement à savoir le bâtiment, l’industrie et le transport,
s’est concrétisée entre autres par l’adoption de la loi 47-09 en 2009.
Cinq ans après l’avènement de la nouvelle stratégie énergétique, des avancées encourageantes ont donc
été accomplies dans le processus de transition énergétique nationale visant un ancrage plus prononcé des
sources énergétiques « vertes » conjugué à une meilleure efficacité énergétique. Toutefois, d’importants
défis restent à relever afin de surmonter les contraintes et d’assoir, au mieux, un modèle énergétique
efficient, durable et créateur de nouvelles sources de croissance durable.
Depuis 2008 la GIZ appuie ses partenaires marocains dans la mise en œuvre de la stratégie nationale des
Energies Renouvelables, dans le cadre d’un portefeuille qui ne cesse de s’élargir. Les volumes de
financement augmentent, de manière à satisfaire le besoin des partenaires marocains et afin de couvrir les
trois thématiques principales de ce secteur :
En matière d’éclairage public, les collectivités locales supportent des dépenses de consommation d’énergie
qui pèsent lourdement sur leurs budgets de fonctionnement, et sont par conséquent appelées à rationaliser
leur consommation énergétique en adoptant de nouvelles approches de gestion et technologies. Dans cette
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perspective, et dans le cadre de la stratégie du développement durable et de rationalisation de la
consommation énergétique, la commune de Tétouan a décidé de lancer un projet qui consiste à passer de
la gestion directe du service d’éclairage public vers un nouveau mode de gestion qui se base sur un
partenariat Public – Privé, et ce via la création d’une société de développement local (SDL). La commune de
Tétouan a adopté cette vision dans un objectif de professionnaliser la gestion du service de l’éclairage public
et de hisser au rang de ses priorités l’efficacité énergétique. Le prérequis indispensable pour la mise en
œuvre opérationnelle de ce projet est de disposer d’un diagnostic détaillé de son patrimoine d’éclairage
public.
La commune de Tétouan a ainsi fait parvenir au secteur Energie de la GIZ au Maroc une demande d’appui
pour la réalisation d’une étude de recensement et de diagnostic énergétique du réseau d’éclairage public
(REP). Le projet DKTI IV de la GIZ au Maroc a manifesté sa disposition à appuyer la commune de Tétouan
dans la réalisation de cette étude.
Le tableau ci-dessous résume les principales caractéristiques du réseau d’éclairage public de la commune
de Tétouan :
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L’état de lieu général et les échanges avec la commune ont permis de constater plusieurs défis liés à la
gestion du REP de la commune, notamment :
• Une facture énergétique qui pèse lourd sur le budget de fonctionnement communal (10%) ;
• Un taux moyen d’évolution de la taille du réseau d’éclairage public élevé et constant (10% par année
en moyenne) ;
• Un besoin croissant de mobiliser davantage de ressources humaines et financières pour une gestion
optimisée du réseau (état actuel des ratios de gestion : 1 nacelle pour 5000 points lumineux, 1
ressource humaine pour 500 points lumineux) ;
• Et une difficulté à maîtriser la consommation énergétique du réseau.
3. Objet de la consultance
La présente mission de conseil mandatée par la GIZ a pour objectifs de :
Le prestataire est tenu à préparer une présentation pour la réunion de lancement incluant :
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• Définir le périmètre d’action ;
• Définir l’appui logistique éventuellement mobilisable par de la commune pour la facilitation des
travaux sur le terrain (véhicules, ouverture des armoires de commande, autres…)
• Instaurer le comité de suivi du projet et définir les fréquences de ses réunions.
L’objectif de l’étude organisationnelle est de dresser un état des lieux de l’organisation du service de
l’éclairage public au sein de la commune. L’étude organisationnelle doit décrire les éléments suivants :
Sur la base des documents et données fournis par la commune, le prestataire est tenu de produire une
analyse de la consommation énergétique et des coûts d’exploitation du REP de la commune. L’analyse
devrait inclure, à minima, les éléments suivants :
• Evolution de la taille du réseau d’éclairage public sur 5 années en termes de nombre de points
lumineux : tableau + graphique Excel ;
• Evolution de la consommation énergétique en KWh et de la facture énergétique sur 5 années :
tableau + graphique Excel ;
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• Evolution des coûts de maintenance sur 5 années : tableau + graphique Excel ;
• Calcul du coût moyen de la consommation par point lumineux pour chaque année, tracer
l’évolution sur 5 années, et comparaison avec la moyenne nationale ;
• Calcul du coût total moyen par point lumineux (consommation + coût de maintenance) ;
• Evolution du budget d’investissement en éclairage public ;
• Tarifs d’achat du KWh ;
• Formuler des conclusions par rapport à la consommation énergétique du REP de la commune de
Tétouan.
Le prestataire est tenu à effectuer un recensement géolocalisé des composantes du réseau d’éclairage
public de la commune de Tétouan et un diagnostic de leur état et de leur consommation énergétique. Le
prestataire est mené à proposer une fiche de recensement et diagnostic pour validation par la commune
de Tétouan et la GIZ avant de procéder aux travaux sur le terrain. Le recensement géolocalisé et diagnostic
devrait faire ressortir les éléments principaux suivants :
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o Part de chaque type en % du total
• Illuminations festives : type et puissance du motif lumineux.
Le recensement doit être complété par des photos de chaque composante recensée.
Le prestataire est tenu d’effectuer les mesures électriques suivantes au niveau des armoires :
• Mesure de tension
• Mesure de courant
• Puissance appelée
• Facteur de puissance cos Phi
• Harmoniques de tension
• Harmoniques de courant
• Calculer la différence entre les puissances installées et les puissances consommées
Le prestataire est tenu d’interpréter les résultats de mesures obtenues et énumérer les actions de
corrections à mettre en place pour remédier aux anomalies détectées.
Le prestataire est tenu d’intégrer les composantes recensées du REP de la commune de Tétouan dans une
base de données qui répond aux exigences suivantes :
Le prestataire est tenu d’effectuer des mesures photométriques sur un échantillon représentatif et
prioritaire de la commune, choisi en concertation avec la commune.
À l’issue des mesures photométriques, les principaux éléments suivants doivent ressortir :
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Le prestataire est mené de présenter une note de calcul, bien justifiée, des performances photométriques
des luminaires de style conventionnels existants installées dans les axes principaux de la ville, après leurs
adaptation et transformation en luminaires LED.
Livrable 6 : Carte lumière de la commune de Tétouan et liste des mises en conformité nécessaires
A l’issue des résultats du diagnostic du REP, le prestataire est mené à proposer un schéma directeur
d’investissement en éclairage public chiffré décliné en 3 axes :
Le prestataire est mené à organiser des ateliers de formation au profit de l’équipe d’éclairage public de la
commune de Tétouan pourrait porter sur :
• La mise à jour de la base de données du REP avec proposition de procédures de mise à jour
• L’entretien du REP
• Les contrats de performance énergétique
Les thèmes de formation sont à ajuster et à approfondir selon les besoins qui seront exprimés par la
commune de Tétouan au cours de la réalisation de la présente étude.
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5. Livrables
Ci-dessous un récapitulatif des livrables. Le prestataire est mené à fournir les livrables suivants à l’issue de
chaque phase :
Tous les livrables, intermédiaires et finaux, doivent être bien structurés, rédigés dans un style parfait et
remis en version électronique accessible et éditable pour utilisation libre de la GIZ et la commune de
Tétouan.
Les livrables revêtent un caractère confidentiel et privé. Par conséquent aucune communication ou
publication, quelle que soit sa forme, ne serait autorisée sans l’accord préalable et écrit de la part de la GIZ
et la commune de Tétouan.
6. Durée de réalisation
La durée de réalisation de la présente mission de conseil est estimée de s’étaler sur une période totale de
6 mois maximum à compter du 01.06.18 au 30.11.18. La phase de recensement et diagnostic ne doit pas
dépasser 4 mois maximum à compter de la réunion du lancement du projet. La GIZ et la commune de Tétouan
se réservent le droit d’ajuster après concertation la durée de la mission. Elle sera close quand l’objectif qui
lui est assigné aura été atteint et que la GIZ et la commune de Tétouan auront reçu et validé les versions
finales de tous les livrables.
7. Offre
Le prestataire est mené à fournir :
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• Une offre financière détaillée décrivant le nombre d’H/J ou F/J par étape et phase (Hébergement,
per diem et transport sont à intégrer dans l’offre).
8. Ethique
Le prestataire est lié au secret professionnel pour toutes les questions relatives au personnel et aux affaires
commerciales du bureau et des projets de la GIZ.
Il s'engage à préserver le contenu des documents mis à sa disposition, les informations et les résultats de
sa mission en confiance et également à l'observation de la confidentialité vis-à-vis des tiers.
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Document élaboré conjointement par CoMun et l'IDE-E
pour révision et considération par le Conseil communal de la
Commune urbaine de Chefchaouen
TERMES DE REFERENCE
Annexes
A. Proposition préliminaire des indicateurs et variables pour le diagnostic
La prestation des services A-K pourra ensuite servir de base (i) au développement d’objectifs internes et
publics de performance énergétique de la Commune ; (ii) à l’établissement des termes d’un Contrat de
performance énergétique (CPE) pouvant s’établir entre la CUCh et le futur gestionnaire du REP (p. ex. SDL
Patrimoine/ESCO), ainsi que (iii) au dimensionnement des équipements requis et à la préparation des appels
d’offres pour l’aménagement lumière/le renouvellement du REP relatifs à des zones prioritaires. Ces
prestations feront l’objet d’une consultation ultérieure, complémentaire.
En fonction de l’étendue de l’expertise des prestataires potentiels, certains services listés (A-K) peuvent faire
l’objet d’une consultation spécifique, individuellement ou en étant regroupés. Une proposition préliminaire
des indicateurs et variables à considérer par le prestataire pour la mise en œuvre du diagnostic est présentée
en Annexe A de ces TdR et concerne les huit (8) thématiques suivantes :
1. Niveau de service de l’éclairage public
2. Qualité d’éclairement (Performance photométrique mesurée d’un échantillon de points lumineux et de voiries)
3. Etat des lieux des composantes du réseau (points lumineux, armoires de commande/ coffrets)
4. Performance énergétique
5. Performance financière
6. Qualité de la maintenance
7. Performance environnementale
8. Sécurité et satisfaction de la population
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2. Introduction
Située dans la région administrative de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, la Commune urbaine de Chefchaouen
est la seule commune urbaine de la province du même nom. Avec une affluence d’entre 70 000 et 95 000
touristes nationaux et internationaux par an, et consciente de ses atouts ainsi que des défis qu’elle doit relever
en matière d’urbanisme et de modernisation de ses services, la CUCh a ciblé le développement d’un éco-
tourisme de plus en plus structuré et conscient. Les services associés au développement de la ville sont
importants, et la CUCh ne cesse de chercher des solutions lui permettant d’en optimiser la qualité, tout en
améliorant la qualité de vie du citoyen.
La Commune a en effet marqué un engagement remarquable ces dernières années en matière de
développement énergétique durable. En avril 2010, le Conseil municipal a proclamé la ville comme « ville
écologique ». En 2013, elle s’est jointe aux Communes urbaines d’Agadir et d’Oujda pour participer à la phase
pilote de Jiha Tinou (2012-2014), stratégie territoriale de l’Agence nationale pour le développement des énergies
renouvelables et de l’efficacité énergétique (ADEREE). Depuis 2013, la ville adhère au Réseau marocain de la maîtrise de
l’énergie (REMME) et abrite le siège de l’Association marocaine des éco-villes (AMEV).
En 2013-2014, bénéficiant de l’appui fourni dans le cadre de la phase pilote de Jiha Tinou, la Commune a saisi
l’occasion de la révision à mi-parcours de son Plan communal de développement (PCD) pour formuler les
implications énergétiques des projets y étant inscrits et pour identifier les mesures de maîtrise de l’énergie
pouvant en découler. Cette action a constitué un premier exercice concret de la Commune dans la
préparation de son futur PCD 2017-2023 qui devra intégrer, de manière systématique et transversale, des
considérations énergétiques durables.
En 2015, Chefchaouen a rejoint les 12 villes du Sud de la Méditerranée pour la mise en œuvre du programme
européen « Projets de démonstration d’énergie durable en milieu urbain » (SUDEP-South)1 visant l’appui des
villes à la mise en œuvre de projets en matière de développement énergétique territorial durable. Dans le
cadre de sa participation à ce projet, la Commune réalise actuellement une analyse de ses données
énergétiques et patrimoniales parallèlement aux travaux liés à la mise à jour de la gestion du REP et de son
renouvellement.
Nombre de compteurs 43
Nombre de coffrets 48
Nombre d’horloges 47
Puissance installée (kW) 511
Nombre de points lumineux 3 311
Nombre de points lumineux Medina 600
Consommation moyenne en kWh 1 921 561
Source : CUCh 2015.
Comme de nombreuses communes au Maroc, Chefchaouen est confrontée au phénomène d’extension des
zones urbaines, notamment depuis l’intégration récente de quartiers périphériques au sein du territoire.
Egalement, la ville a identifié des zones prioritaires, comme l’ancienne médina, qui présentent un fort besoin
de modernisation permettant d’améliorer le confort de vie de ses habitants et de valoriser son patrimoine
architectural et historique. Dans ce contexte et avec l’accompagnement des acteurs locaux de la société civile
et le secteur privé, ainsi que de ses partenaires institutionnels, la Commune a décidé de poursuivre une
approche intégrée de la modernisation et de la gestion de son réseau d’éclairage public avec comme objectif
d’assurer un éclairement juste, durable et de qualité à moindre coût.
Le tableau 3.2 présente les impacts attendus de l’engagement de la Commune urbaine de Chefchaouen pour la
modernisation de l’éclairage public.
Tableau 3.2 L’éclairage public dans une perspective de développement durable communal
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4. Description des services à rendre par le prestataire et des activités associées
Les services à rendre par le prestataire et les activités associées sont les suivants :
A. Le prestataire devra conduire un processus de consultation et de concertation avec les
associations et les représentants du secteur privé (notamment touristique) dans la ville de
Chefchaouen pour identifier les priorités de la population locale, et considérant les indicateurs
de la thématique 8 de l’Annexe A « Sécurité et satisfaction de la population ».
A1. Le prestataire devra également conduire des entretiens semi-dirigés avec les membres de l’équipe
communale directement associés au service de l’éclairage public, tels que le Vice-président en
charge de l’éclairage public, le Secrétaire général et les services d’EP, afin de comprendre les
perspectives d’évolution à moyen terme (à l’horizon de 10 ans), et les considérations prioritaires.
Ces facteurs vont informer la définition de l’échantillon de points lumineux, voiries,
monuments/espaces publics, pour la prise de mesures in situ (voir service D), et le plan de
travail pour la mise en œuvre du diagnostic qui sera développé par le prestataire.
B2. Le prestataire devra réviser la proposition des indicateurs et variables pour le diagnostic
(Annexe A), faire des propositions d’ajouts/modifications et les soumettre pour validation. Le
cadre validé des indicateurs et variables servira comme base pour la planification du diagnostic,
l’organisation du travail de terrain, et le contenu des livrables attendus. Les données récoltées
et les livrables du diagnostic vont refléter exactement le cadre validé.
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C. Mise à jour (2013–2015) de l’inventaire physique, technique et sécuritaire (état actuel/vétusté)
des composantes du REP (armoires de commande/coffrets, point lumineux, compteurs,
câbles, alimentation électrique), et des consommations (kWh) associées.
C1. Le prestataire est chargé de réaliser un inventaire détaillé de l’ensemble des armoires/ coffrets et
des équipements qu’ils comprennent, y compris les compteurs, en se basant sur le cadre validé
d’indicateurs de variables et de la « fiche type » à développer pour chaque armoire/ coffret et les
sorties. Le prestataire devra réviser les résultats de l’inventaire/ audit conduit en 2010-2011 et
présenté des résultats mis à jour et complétés pour chaque armoire/ coffret.
C2. Le prestataire est chargé de prendre des mesures physiques et électriques exactes et précises in situ
(voir Annexe A) pour différents éléments contenus dans les armoires, ainsi que des mesures
d’isolement des conducteurs souterrains du REP. Préalablement au début du travail de terrain, le
prestataire fournira une Note Méthodologique en précisant le protocole, le processus et
équipements à utiliser pour les mesures, la récolte des données et les calculs à effectuer pour les
indicateurs. Dans le rapport présentant les résultats du travail de terrain, le prestataire expliquera
les mesures faites in situ et leurs limites d’interprétation (marge de précision, considérations sur
l’exactitude et facteurs potentiellement perturbateurs).
C3. En tant que partie intégrante de la présentation des résultats de l’inventaire réalisé, le prestataire
est chargé de fournir des « fiches » détaillées pour chaque armoire/coffret et pour chaque « type »
de candélabre et luminaires du REP. Ces fiches devront contenir une image numérique, des
informations descriptives, les résultats des mesures prises in situ, ainsi que toute autre information
pertinente. Le prestataire proposera un modèle pour la « fiche » qui devra être approuvée avant le
début de la collecte des données sur le terrain.
2 Les normes marocaines actuelles relatives aux exigences du réseau d’éclairage public et aux niveaux d’éclairement à maintenir
reprennent textuellement les quatre (4) normes européennes EN 13201-1/2004, -2, -3, et -4.
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D4. Les mesures sur le terrain seront préparées, planifiées et prises avec la participation des agents de
l’équipe communale désignés expressément pour le faire.
D5. La présentation des résultats de la prise des mesures incluront des courbes isolux pour les secteurs
de voiries/points lumineux pertinents, les images numérisées, les informations des équipements
obtenus par les fournisseurs (CRI, etc.), et les valeurs pour les indicateurs comme le critère
d’efficacité énergétique d’éclairage public de voiries (SLEEC, Street Lighting Energy Efficiency
Criterion), exprimé en W/m2 · lux, et l’efficacité lumineuse (lm/W), entre autres. Les résultats
feront également état de la concordance des équipements et appareillages (p. ex. la variation de
tension des lampes iodures métalliques (IM), les ballasts électroniques (non-adaptés) utilisés avec
les lampes sodium haute pression (SHP), etc.). La façon dont les données ont été obtenues devra
être indiquée clairement (mesurées, relevées sur catalogue du fournisseur, estimées, ou « à dire
d’expert »).
F. Analyse de l’éclairage privé situé au niveau des espaces publics (échantillonnage, p. ex.
l’ancienne médina).
F1. Le prestataire devra identifier l’échantillon approprié des zones prioritaires, telles que l’ancienne
médina et les rues piétonnes, en consultant les équipes de la CUCh et les représentants des
associations locales et du secteur privé. Il devra fournir un protocole succinct des mesures et
observations à prendre in situ.
F2. En se basant sur l’échantillon et le protocole approuvés, le prestataire devra conduire les visites de
terrain pour prendre des mesures et formulé des observations en étant accompagné d’agents
communaux. Les résultats seront présentés en tant que partie intégrante du rapport global et
seront analysés en combinaison avec d’autres éléments du diagnostic.
G. Mise à jour de la géolocalisation des éléments du REP et de leur contexte d’usage (voiries,
espaces publics, bâtiments, monuments, autres), sous format numérisé exploitable.
G1. Le prestataire effectuera la mise à jour du géo-référencement (coordonnées x,y) de l’ensemble des
équipements du réseau d’éclairage public (armoires/coffrets, postes/compteurs, luminaires, etc.).
G2. Le prestataire est également chargé de l’actualisation du géo-référencement (coordonnées x,y et
polygones/shapefiles) des éléments de contexte liés à l’usage du REP, tels que la voirie, les espaces
publics et les structures (bâtiments, monuments, écoles, parkings, etc.) pour connaitre le contexte
d’usage d’éclairage public.
H. Traitement et structuration des données récoltées (et numérisées) et intégration d’une base de
données validée et exploitable.
H1. En suivant les méthodes admises dans le domaine, le prestataire fournira un guide de codage qui
devra être approuvé pour toutes les données collectées dans le diagnostic.
H2. Le prestataire devra fournir une brève note technique décrivant le processus du codage, de la
saisie des données, de la vérification et validation des données, ainsi que les logiciels et
plateforme(s) qui seront utilisées. La base de données devra être validée.
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I. Importation des données sur une plateforme SIG convenue avec la CUCh et ses partenaires.
I1. Le prestataire devra proposer la plateforme de référence à utiliser pour l’importation de la base de
données validée. Cela devra inclure la cartographie qui sera utilisée et la plateforme logicielle
recommandée en considérant les priorités et les besoins de la Commune, actuels et à l’horizon de
10 ans. En fonction des propositions techniques et financières des prestataires potentiels, la
CUCh se réserve le droit d’octroyer ce service séparément.
6. Livrables et calendrier
Au cours d’une période de quatre (4) mois, le prestataire est chargé de fournir les livrables suivants avec un
calendrier indicatif pour guider le développement d’un plan de travail qui sera proposé par le prestataire au
commencement des activités :
7. Rémunération et paiements
Les propositions soumises en réponse à l’appel d’offres seront évaluées en se basant sur la qualité technique
et la démonstration de la capacité du potentiel prestataire à fournir des services et livrables de qualité dans les
délais déterminés et l’enveloppe budgétaire disponible. Les paiements seront effectués selon le planning
suivant :
25% au moment de la signature du contrat ;
50% avec les livrables I à IV approuvés; et
25% avec les livrables V à VII approuvés.
Unités
cd Candela (unité d’intensité lumineuse) dans une direction donnée (symbole I)
E Eclairement (densité de flux lumineux tombant sur une surface, lm/m2, exprimé en lux - L)
I Symbol de candela (cd)
J Facteur d’uniformité d’éclairement (rapport de l’éclairement minimal à l’éclairement moyen, E min/Emoy)
K Kelvin (unité de température – des couleurs)
KVA Kilovoltampère (unité de puissance éclectique apparente – armoire)
kWh Kilowattheure (unité d’énergie)
L lux
Lvis Luminance visuelle (exprimée en candelas par mètre carré, cd/m 2)
lm Lumen (flux lumineux émis avec une intensité lumineuse de 1 candela)
lx Lux (unité d’éclairement, lumen/m2)
W Watt (unité de puissance)
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Annexe A. Proposition d’indicateurs et de variables pour le diagnostic d’éclairage public
(Fichier séparé pour le processus de commentaires et révision)