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UNIVERSITÉ OVIDIUS DE CONSTANȚA

Faculté de Droit et Sciences Administratives

MALALA YOUSAFZAÏ –
inlassable militante des droits
des femmes

Coordonateur:
Prof. univ. dr. Cristina TAMAȘ
Étudiant:
Iordache (Racoviță) Iulia

Constanța
2020

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Malala Yousafzaï, de retour pour la première fois dans son Pakistan natal, cinq ans
après avoir réchappé à une attaque des talibans, est la plus jeune lauréate d'un prix Nobel et
une militante obstinée des droits des femmes.

L'histoire de cette jeune fille de 20 ans originaire de la verdoyante vallée de Swat,


dans le nord-ouest du Pakistan, laisse peu de monde indifférent tant en Occident où elle est
célébrée que chez elle où son image est plus brouillée.
Le 9 octobre 2012, des islamistes font irruption dans son bus scolaire à la sortie des
classes. L'un d'eux demande: «qui est Malala?». Puis il lui tire une balle dans la tête.
Le projectile ressort par la nuque. Entre la vie et la mort, l'adolescente est évacuée
dans un hôpital de Birmingham, au Royaume-Uni, où elle reprend conscience six jours plus
tard.
Elle vit depuis au Royaume-Uni avec sa famille et a été admise cette année dans la
prestigieuse université d'Oxford.
«J'étais terrifiée. La seule chose que je savais, c'est qu'Allah m'avait bénie en
m'accordant une nouvelle vie», a raconté l'adolescente dans son autobiographie «Moi,
Malala», un best-seller international en partie boudé dans son Pakistan natal.
Depuis son départ du Pakistan, elle a pris une toute autre dimension, n'hésitant pas
malgré son jeune âge à exhorter les dirigeants des plus grandes puissances mondiales à
«envoyer des livres, pas des armes!» dans les pays pauvres au nom des «enfants sans voix»,
dont elle se veut la porte-voix.
Long voile traditionnel tombant sur ses cheveux bruns, joues rondes et teint hâlé,
regard franc et lumineux, Malala a commencé son combat en 2007, lorsque les talibans
imposent leur loi sanglante dans sa vallée de Swat, autrefois paisible région touristique des
contreforts de l'Himalaya.
Du haut de ses 11 ans, Malala, fille d'un directeur d'école qui exerce sur elle une
énorme influence et d'une mère illettrée, alimente un blog sur le site de la BBC en ourdou, la
langue nationale. Sous le pseudonyme de Gul Makai, elle y décrit le climat de peur régnant
dans sa vallée.
Le nom de cette gamine pleine de sang-froid, amoureuse des livres et du savoir,
commence à circuler à Swat, puis dans le reste du pays lorsqu'elle remporte un prix national
pour la paix.
- «Agent des Etats-Unis» -

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Les talibans, délogés de sa vallée par l'armée en 2009, décident alors d'éliminer celle
qu'ils accusent de véhiculer «la propagande occidentale». L'attaque aura l'effet inverse: elle
choque au Pakistan, et encore plus à l'étranger, notamment en Occident où elle devient du
jour au lendemain une star.
Portrait exposé à la National Gallery de Londres, autobiographie au lancement
planétaire, conférences internationales, rencontres avec des chefs d'Etat: Malala est désormais
une icône mondiale qui profite de ces tribunes prestigieuses pour faire passer ses messages
humanistes.
Et si la presse pakistanaise a salué dans une rare unanimité son prix Nobel de la paix,
remporté ex-aequo avec l'Indien Kailash Satyarthi, militant contre l'esclavage des enfants qui
ravage le sous-continent, son hyper-médiatisation ne plaît pas à tous.
Au Pakistan, les cercles islamistes et une partie importante de l'opinion publique
voient en elle un «agent des Etats-Unis» ou «de l'Occident» créé de toutes pièces pour
corrompre la jeunesse locale et propager une culture anti-islamique.
La jeune fille, chez qui l'attaque a laissé une légère paralysie faciale, leur répond que
«la plume est plus forte que l'épée» et qu'elle ne ressent «aucune haine envers le taliban» qui
l'a attaquée.
Malala dit rêver de devenir un jour femme politique au Pakistan. Lors d'un discours à
l'ONU à l'été 2013, elle portait un châle ayant appartenu à la «martyre» Benazir Bhutto, la
seule femme à avoir été Premier ministre du «pays des purs», assassinée fin 2007 peu de
temps après son retour d'exil.

Moi, Malala, je lutte pour l'éducation et je


résiste aux talibans
Le resumé de livre Moi, Malala:
"Élevée par des parents éclairés dans un Pakistan en pleine transformation, Malala
Yousafzai a toujours été encouragée à défendre ses opinions. Son père, en créant sa propre
école et en s’opposant ouvertement aux talibans, lui a montré la voie. Il a instillé en elle la
soif d’apprendre, le désir de résister au traitement des femmes dans son pays. Ce jour-là, le 9
octobre 2012, Malala rentre de l’école lorsque, soudain, le bus scolaire s’arrête. Deux
hommes armés lui tirent dessus. Son crime ? Avoir osé prétendre aux mêmes droits que les
garçons, et avoir dénoncé les talibans qui incendient les écoles et interdisent aux jeunes filles
le droit à l’éducation. Pendant dix jours, Malala reste entre la vie et la mort. Mais malgré

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l’exil, les menaces, les mois de rééducation, Malala est, plus que jamais, résolue à lutter pour
ses convictions. Voici son histoire. Et voici son combat. ".

« Je veux raconter mon histoire, mais ce sera aussi l'histoire des 61 millions d'enfants
non scolarisés. Je veux qu'elle participe au mouvement qui donnera à chaque garçon et
à chaque fille le droit d'aller à l'école. C'est un droit élémentaire pour eux »

Bibliographie
 YOUSAFZAI Malala, LAMB Christina, Eu sînt Malala, Editura Polirom, 2014

Sitographie
 https://www.la-croix.com/Monde/Malala-inlassable-militante-droits-femmes-2018-
03-29-1300927646

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