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Page de garde

Esprit entrepreneurial chez


les jeunes au Maroc

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Dédicaces

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Remerciements

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Résumé

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Abstract

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Sommaire

6
Liste des abréviations

7
Introduction
générale

8
Partie
thorique :
L'ENTREPRENARIAT
9
DE QUOI PARLENT-
NOUS ?

Introduction de la
partie théorique :

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Chapitre1 : THEORISATION : ENTREPRISE, ENTREPRENEUR ET ENTREPRENARIAT

Introduction du Chapitre1 :

Le premier chapitre de notre travail a pour objectif de présenté le positionnement théorique de


notre recherche dans le champ entrepreneurial, Nous aurons à définir les principaux concepts à
savoir l'entreprise, l'entrepreneur et l’entrepreneuriat, Aussi nous allons fixer les différentes
caractéristiques de l'entrepreneuriat, en analyser les différents types selon certains critères retenus,
en donner les exigences, les moyens de financement, et les contraintes.

Ce chapitre comporte trois sections principales : les notions sur l'entreprise, l'entrepreneur et
l'entrepreneuriat.

Section 1 : notions sur l’entreprise :

1-1 définition :

Dans l’histoire économique on trouve de nombreuse définition de l’entreprise parmi ces


approches de l’entreprise on choisira celle qui montre l’évolution de la notion de l’entreprise qui est
passé d’une entreprise << boite noire >> à une entreprise système.

Selon G. BRESSY et C. KONKUY.2000 : « l’entreprise est une unité économique autonome


disposant de moyens humains et matériels qu’elle combine en vue de produire des biens et services
destinés à la vente ».

Pour DARBELET M., et LAUGINIE J.-M.9, « l'entreprise peut être appréhendée de plusieurs
manières. Pour l'économiste, elle résulte de l'agencement de facteurs différents : travail, capital,
nature ; pour le sociologue, elle est une distribution de rôles et de statuts ; pour le financier, elle est
une source de profits et d'investissements ; pour le juriste, elle est un contribuable, un instrument
d'expansion économique et le siège de divers conflits sociaux (grèves, revendications diverses) ».

D’après H. TRUCHY, une entreprise est « toute organisation dont l'objet est de pouvoir à la
production, à l'échange ou à la circulation des biens ou des services... C'est l'unité économique dans
laquelle sont groupés et coordonnés les facteurs humains et matériels de l'activité économique

Conformément S F. PERROUX, « l'entreprise est une organisation de la production dans laquelle


on combine les prix des divers facteurs de la production apportés des agents distincts du propriétaire
de l'entreprise en vue de vendre un bien ou des services sur le marché pour obtenir par différence
entre deux prix (prix de revient et prix de vente) le plus grand gain monétaire possible ».

Dans son dictionnaire de gestion, E. Cohen10 considère que l'entreprise est « une organisation
relativement autonome, dotée des ressources humaines, matérielles et financières en vue d'exercer
une activité économique de façon stable et structurée ».

Et pour M. MASOIN, « l'entreprise peut se définir comme une organisation dans laquelle un
entrepreneur affecte, contre revenus, des facteurs de production à la production de biens ou des
services destinés à l'échange, en vue de la réalisation d'un profit.

De toute cette multiplicité de regards et cette diversité d'appréhensions, la définition unanime et


unique n'est pas facile à formuler. En l'absence d'une représentation de l'Entreprise qui soit globale,
synthétique et admise par tous, le plus sage est de se contenter des définitions de certains auteurs.

1-2 Les Différentes dimensions de l’entreprise :

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1-2-1 L'ENTREPRISE, <<boite noire>> :

Au cours du XIXème siècle, La théorie économique néoclassique considère la firme comme une
« boite noire » c’est un acteur dont les objectifs (maximisation du profits) et les contraintes
(capacités technologique) sont des données. Il n’y a pas d’analyse à l’intérieur de l’entreprise.

1-2-2 L’ENTREPRISE, système politique :

L’entreprise est déjà un lieu d’affrontements, de relations de pouvoir, de conflits liés à des intérêts
personnels ou d’opposition aux intérêts collectifs.

Les jeux de pouvoir au sein de l’organisation sont nombreux et difficiles à détecter, la notion même
du pouvoir est complexe. En effet il ne se limite pas à l’influence sur la structure.il existe de multiples
sources de pouvoir : celle, financières et juridiques, portée par les détenteurs du capital, celle dérivée
de la compétence détenue par la technostructure et les dirigeants, celle des salariés identifiés par
leurs syndicats. A cela, il faut ajouter les pouvoirs exercés de l'extérieur, le comportement des
consommateurs en étant une parfaite illustration.

1-2-3 L’ENTREPRISE, unité de production et de répartition :

a- L’entreprise en tant qu’unité de production :

Par l’opération de production, l’entreprise transforme des flux d’entrée (intrants ou inputs) en flux
de sortie (extrants ou outputs). Les intrants peuvent être classés en trois catégories :

- Le travail fourni par le personnel de l’entreprise.


- Le capital technique : bâtiments, matériels, etc…
- Les consommations intermédiaires : les matières premières, les produits semi-finis, énergie,
ou les services (publicité, transport, etc.) incorporés au processus de production.

- Travail
- Equipements intrants extrants
Production Biens et services
- Consommations intermédiaires

b- L’entreprise en tant qu’unité de répartition :

La contrepartie de l’activité de production de l’entreprise se traduit par la vente. Le produit de


cette vente doit permettre à l’entreprise de :

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- Rémunérer les facteurs de productions.
- Payer ses charges sociales et fiscales.
- Réaliser un surplus destiné à assurer son avenir.

Une fois les richesses sont créées, l’entreprise distribue les rémunérations aux agents qui ont
participés à la réalisation de la production. Ainsi :

- Les employés perçoivent des salaires.


- L’état, les organismes sociaux reçoivent les impôts et les cotisations sociales.
- Les prêteurs reçoivent des intérêts.
- Les apporteurs de capitaux reçoivent les dividendes.
- L’entreprise garde pour elle les revenus non distribués.

1-2-4 L’ENTREPRISE, organisation sociale :

« Les sociologues se sont surtout intéressés jusqu’à présent au travail et peu à l’entreprise. Cela
commence à changer, car l’entreprise n’est plus seulement regardée comme un lieu de production
(et, pour certains, d’exploitation), mais aussi comme une organisation sociale et une institution
parcourue de conflits d’intérêts.

C’est ce dernier point de vue qui est privilégié dans ce petit livre fort stimulant qui soutient la thèse
que l’entreprise, comme structure sociale, doit des comptes à la société. ‘’la sociologie de
l’entreprise, écrit l’auteur en conclusion, peut (…) tracer les contours d’une entreprise plus inventive
et solidaire, capable de répondre aux demandes d’autonomie et de responsabilité de ses salariés
comme à leurs besoins de sécurité’’. » Sociologie des entreprises, Christian Thuderoz, coll. Repères,
éd. La découverte, 128 p., 49 F

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