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Dédicaces
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Remerciements
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Résumé
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Abstract
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Sommaire
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Liste des abréviations
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Introduction
générale
8
Partie
thorique :
L'ENTREPRENARIAT
9
DE QUOI PARLENT-
NOUS ?
Introduction de la
partie théorique :
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Chapitre1 : THEORISATION : ENTREPRISE, ENTREPRENEUR ET ENTREPRENARIAT
Introduction du Chapitre1 :
Ce chapitre comporte trois sections principales : les notions sur l'entreprise, l'entrepreneur et
l'entrepreneuriat.
1-1 définition :
Pour DARBELET M., et LAUGINIE J.-M.9, « l'entreprise peut être appréhendée de plusieurs
manières. Pour l'économiste, elle résulte de l'agencement de facteurs différents : travail, capital,
nature ; pour le sociologue, elle est une distribution de rôles et de statuts ; pour le financier, elle est
une source de profits et d'investissements ; pour le juriste, elle est un contribuable, un instrument
d'expansion économique et le siège de divers conflits sociaux (grèves, revendications diverses) ».
D’après H. TRUCHY, une entreprise est « toute organisation dont l'objet est de pouvoir à la
production, à l'échange ou à la circulation des biens ou des services... C'est l'unité économique dans
laquelle sont groupés et coordonnés les facteurs humains et matériels de l'activité économique
Dans son dictionnaire de gestion, E. Cohen10 considère que l'entreprise est « une organisation
relativement autonome, dotée des ressources humaines, matérielles et financières en vue d'exercer
une activité économique de façon stable et structurée ».
Et pour M. MASOIN, « l'entreprise peut se définir comme une organisation dans laquelle un
entrepreneur affecte, contre revenus, des facteurs de production à la production de biens ou des
services destinés à l'échange, en vue de la réalisation d'un profit.
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1-2-1 L'ENTREPRISE, <<boite noire>> :
Au cours du XIXème siècle, La théorie économique néoclassique considère la firme comme une
« boite noire » c’est un acteur dont les objectifs (maximisation du profits) et les contraintes
(capacités technologique) sont des données. Il n’y a pas d’analyse à l’intérieur de l’entreprise.
L’entreprise est déjà un lieu d’affrontements, de relations de pouvoir, de conflits liés à des intérêts
personnels ou d’opposition aux intérêts collectifs.
Les jeux de pouvoir au sein de l’organisation sont nombreux et difficiles à détecter, la notion même
du pouvoir est complexe. En effet il ne se limite pas à l’influence sur la structure.il existe de multiples
sources de pouvoir : celle, financières et juridiques, portée par les détenteurs du capital, celle dérivée
de la compétence détenue par la technostructure et les dirigeants, celle des salariés identifiés par
leurs syndicats. A cela, il faut ajouter les pouvoirs exercés de l'extérieur, le comportement des
consommateurs en étant une parfaite illustration.
Par l’opération de production, l’entreprise transforme des flux d’entrée (intrants ou inputs) en flux
de sortie (extrants ou outputs). Les intrants peuvent être classés en trois catégories :
- Travail
- Equipements intrants extrants
Production Biens et services
- Consommations intermédiaires
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- Rémunérer les facteurs de productions.
- Payer ses charges sociales et fiscales.
- Réaliser un surplus destiné à assurer son avenir.
Une fois les richesses sont créées, l’entreprise distribue les rémunérations aux agents qui ont
participés à la réalisation de la production. Ainsi :
« Les sociologues se sont surtout intéressés jusqu’à présent au travail et peu à l’entreprise. Cela
commence à changer, car l’entreprise n’est plus seulement regardée comme un lieu de production
(et, pour certains, d’exploitation), mais aussi comme une organisation sociale et une institution
parcourue de conflits d’intérêts.
C’est ce dernier point de vue qui est privilégié dans ce petit livre fort stimulant qui soutient la thèse
que l’entreprise, comme structure sociale, doit des comptes à la société. ‘’la sociologie de
l’entreprise, écrit l’auteur en conclusion, peut (…) tracer les contours d’une entreprise plus inventive
et solidaire, capable de répondre aux demandes d’autonomie et de responsabilité de ses salariés
comme à leurs besoins de sécurité’’. » Sociologie des entreprises, Christian Thuderoz, coll. Repères,
éd. La découverte, 128 p., 49 F
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