Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Département de Mathématiques
Thèse de doctorat
Spécialité : Mathématiques
Intitulé de la thèse :
présentée par :
EL HENDI Hichem
Soutenue le 17-02-2015
Remerciements
* Je tiens à remercier mon directeur de thèse le professeur Terbeche Mekki pour son soutien
inconditionnel, sa patience et ses réflexions pertinentes.
* Je remercie le professeur Djaa Mustapha pour les bons choix de sujets concernant ce
travail, et je le remercie pour sa patience.
* Je suis trés reconnaissant envers le professeur Messirdi Bekkai pour l’intérêt qu ’il a porté
à ce travail, le remerciant aussi pour l’honneur qu ’il m’a fait de présider le jury de cette
thèse.
* Je remercie le professeur Bekkar Mohammed qui m’a honoré en acceptant d’ être exa-
minateur dans ce jury.
* Je tiens aussi à exprimer mes remerciements aux docteurs Ouakkas Seddik et Zoubir
Hanifi pour d’avoir accepté et apprécier mon travail et de m’honorer de leurs présence
au sein du jury.
* Mes vifs remerciements sont également exprimés à l’égard des responsables, personnel et
enseignants de la faculté des sciences de l’université de Oran.
* Je remercie toutes les personnes qui m’ont accompagné durant ce voyage appelé la vie, je
pense très particulièrement à mes chers parents.
Table des matières
Introduction 4
Bibliographie 92
Notations 95
Introduction
∂ 2f ∂ 2f ∂ 2f
+ + ... + = 0,
∂x21 ∂x22 ∂x2n
ce qui s’écrit aussi :
∆f = 0.
Un problème classique concernant les fonctions harmoniques est le problème de Dirichlet :
étant donné une fonction continue définie sur la frontière d’un ouvert, peut-on la prolonger
par une fonction qui soit harmonique en tout point de l’ouvert.
En 1964 J.Eells,J.H.Sampson, L.Lemaire ont étudier les applications harmoniques dans un
cas général sur une variété riemannienne.
Nous allons commencer par de brefs rappels sur les applications harmoniques.
Soient (M, g) et (N, h) deux variétés riemanniennes de dimension n et m respectivement, D
un domaine compact de M et ϕ : (M, g) −→ (N, h) une application de classe C ∞ . On définit
l’énergie de ϕ sur D par : Z
1
E(ϕ, D) = |dϕ|2 vg ,
2 D
où |dϕ| est la norme de Hilbert Schmidt de la différentielle dϕ.
Une application ϕ de (M, g) dans (N, h) est dite harmonique si et seulement si, elle est point
critique de l’énergie. C’est à dire est une solution de l’équation d’Euler -Lagrange
Localement,
De même, les applications bi-harmoniques sont définies comme point critique de la fonction-
nelle bi-énergie
Z
1
E2 (ϕ) = |τ (ϕ)|2 vg ,
2 D
solution de l’équation d’Euler -Lagrange.
N
∂ 2τ σ β ∂ Γσ
∂τ α ∂τ β Nσ 2 β
ϕ N
α ∂ϕ αβ
τ2 (ϕ) = g ij i j
+ 2 j j
Γ αβ +τ α
i j
Γσ
αβ +τ
∂x ∂x ∂x ∂x ∂x ∂x ∂x ∂xj
i
M
∂τ β ∂τ ρ N N ∂τ σ ∂β N ∂ϕα ∂ϕβ N ∂
+ τ α i j Γvαβ Γσvρ − Γkij ( k + τ α k Γσαβ ) − τ v i R σ
◦ϕ ,
∂x ∂x ∂x ∂x ∂x ∂xj βαv ∂y σ
où
N ∂ϕβ ∂ϕδ
τ α = ∆ϕα + g ij Γαβδ .
∂xi ∂xj
Si M = Rn , N = R alors on a
τ2 (ϕ) = ∆(∆ϕ).
L’objectif de ce travail est d’étudier :
Le premier chapitre consiste à rappeler des résultats essentiels des applications harmo-
niques et bi-harmoniques sur une variété riemannienne. En commence par la définition du
champ de tension d’une application entre deux variétés riemanniennes, qui caractérise les
applications harmonique et l’équation d’Euler-Lagrange associée, puis la définition du champ
de bi-tension qui caractérise les applications bi-harmoniques. Le chapitre est illustré par des
exemples d’application bi-harmonique entre deux variétés riemanniennes.
1 1
+ R(u, τ 1 (Xσ ))R(u, ∇∗ Xσ ) ∗ + R(w, τ 2 (Yσ ))R(w, ∇∗ Yσ ) ∗ +∇∗ ∇∗ τ 0 (σ)
2 2
1
+ R(u, ∇∗ Xσ )∇∗ τ 0 (Xσ )R(w, ∇∗ Yσ )∇∗ τ 0 (Yσ ) + R(τ 0 (σ), ∗) ∗ + R(u, ∇∗ ∇∗ Xσ )τ 0 (Xσ )
2
1
+ R(w, ∇∗ ∇∗ Yσ )τ 0 (Yσ ) + R(u, R(τ 0 (Xσ ), ∗)u) ∗ +R(w, R(τ 0 (Yσ ), ∗)w) ∗ +(∇τ 0 (Xσ ) R)(u, ∇∗ Xσ )
2
o0
+ (∇τ 0 (Yσ ) R)(w, ∇∗ Yσ ) ∗ ,
p
pour tout p ∈ T 2 M .
Chapitre 1
Géométrie des applications harmoniques et
bi-harmoniques
où gij sont des fonctions de classe C ∞ sur M . Si (M, g) une variété riemannienne de dimension
m, alors la métrique g induit
• Un isomorphisme
] : Γ(T ∗ M ) −→ Γ(T M )
ω 7−→ ](ω)
pour tout X ∈ Γ(T M ) on a g(](ω), X) = ω(X)
• Une métrique riemannienne g ∗ sur le fibré cotangent T ∗ M , définie par
g ∗ (ω, η) = g ∗ (](ω), ](η)) = g ∗ (ωi dxi , ηj dxj ) = ωi ηj g ij
où g ij représente la matrice inverse de gij
• Une unique connexion ∇M sans torsion et à la métrique parallèle dite de Levi Civita,
vérifiant
∇M M
X Y − ∇Y X = [X, Y ]
X(g(Y, Z)) = g(∇M M
X Y, Z) + g(Y, ∇X Z) ∀X, Y, Z ∈ Γ(T M ).
1.1 Rappels de géométrie riemannienne 8
RM (X, Y )Z = ∇X ∇Y Z − ∇Y ∇X Z − ∇[X,Y ] Z.
• la courbure sectionnelle d’un plan engendré par une famille orthonormée {X, Y }
grad : C ∞ (M ) −→ Γ(T M )
f 7−→ grad f = ]df
Proposition 1.1.1. ( Expression du gradient en coordonneés locales ). Soit (M, g) une variété
riemannienne de dimension m, (U, ϕ) une carte sur M avec les champs de base associées
∂
∂x1
, ..., ∂x∂m , alors pour tout f ∈ C ∞ (M ) on a
m
X ∂f ∂
(grad f )|U = g ij . (1.1)
i,j=1
∂xi ∂xj
m
X ∂
]df = g ij (df )i
i,j=1
∂xj
m
X ∂f ∂
= g ij ,
i,j=1
∂xi ∂xj
2).
3).
est une application C ∞ (M) linéaire (∇X est un tenseur de type (1,1)).
si x ∈ M , alors
(∇X)x : Tx M −→ Tx M (1.3)
v 7−→ (∇v X)x
Définition 1.1.2. Soit (M, g) une variété riemannienne. La divergence d’un champ de vec-
teurs X ∈ Γ(T M ), notée divX est une fonction sur M définie par
En coordoonée locale on a
div X = dxi (∇ ∂ X)
∂xi
∂
= g ij g(∇ ∂ X, ).
∂xi ∂xj
Si (ei ) est une base orthonormée locale sur M on a
m
X
div X = g(∇ei X, ei ).
i=1
Dans la définition de div X nous pouvons également définir la divergence de (1, r)-tenseur T
pour être (0, r)-tenseur
(div T )(X1 , ..., Xr ) = trg (Z 7−→ (∇Z T )(X1 , ..., Xr )) .
Proposition 1.1.2. ( premiére expression de la divergence en coordonneés locales ). Soit
(M, g) une variété riemannienne de dimension m, pour tout X = X i ∂x∂ i ∈ Γ(T M ) on a
m
X ∂X i
div X = ( i + X j Γiij ).
i,j=1
∂x
alors,
m
X
div X = dxi (∇ ∂ X)
∂xi
i=1
m
X ∂
= dxi (∇ ∂ Xj )
i,j=1
∂xi ∂X j
m
X ∂X j ∂ ∂
= dxi ( i j
+ X j Γkij k )
i,j=1
∂x ∂x ∂x
m
X ∂X i
= ( + X j Γiij ).
i,j=1
∂xi
1.1 Rappels de géométrie riemannienne 11
Propriétés 1.1.2. Soit (M, g) une variété riemannienne, pour tous X, Y ∈ Γ(T M ) et f ∈
C ∞ (M ) on a
1. div(X + Y ) = div X + div Y
2. div(f X) = f div X + X(f )
Preuve . On applique directement la définition de la divergence, soit (ei ) une base ortho-
normée locale sur M, on a
1)
div(X + Y ) = g(∇ei (X + Y ), ei )
= g(∇ei X, ei ) + g(∇ei Y, ei )
= div X + div Y ,
2)
div(f X) = g(∇ei f X, ei )
= g(ei (f )X + f ∇ei X, ei )
= ei (f )g(X, ei ) + f g(∇ei X, ei )
= X(f ) + f div X.
4 : C ∞ (M ) −→ C ∞ (M )
f 7−→ 4(f ) = div(grad f )
2.
∂ 2f ∂f
4(f ) = g ij ( − Γkij ). (1.4)
∂xi ∂xj ∂xk
1.1 Rappels de géométrie riemannienne 13
∆(f ) = div(grad f )
∂
= g ij g(∇ ∂ i grad f, j )
∂x ∂x
∂ ∂ ∂
= g ij g(grad f, ) − g(grad f, ∇ ∂ )
∂xi ∂xj ∂xi ∂xj
∂ ∂f ∂
= g ij ( ) − Γ k
ij g(grad f, )
∂xi ∂xj ∂xk
∂ 2f ∂f
= g ij ( i j − Γkij k ).
∂x ∂x ∂x
Exemple 1.1.1. Soit Rm muni du produit scalaire standard g0 , (gij = δij ), alors pour toute
fonction différentiable f sur Rm et X = (X 1 , ..., X m ) un champ de vecteurs sur Rm on a
1.
m
X ∂f ∂
grad f =
i=1
∂xi ∂xi
∂f ∂f
= ( 1
, ..., m ).
∂x ∂x
2.
m
X ∂X i
div X =
i=1
∂xi
∂X 1 ∂X m
= + ... + .
∂x1 ∂xm
3. m
X ∂ 2f
4(f ) = .
i=1
∂x2i
V (x) ∈ Tϕ(x) N, x ∈ M.
Remarque 1.1.1. La relation 1.5 est indépendante du choix de Ṽ . En effet, soient ( ∂x∂ 1 , ..., ∂x∂m )
une base locale de Γ(T M ), ( ∂y∂ 1 , ..., ∂y∂n ) une base locale de Γ(T N ) et (σ1 , ..., σk ) base locale de
Γ(T N ),
pour X = X i ∂i ∈ Γ(T M ), V = V β (σβ ◦ ϕ) ∈ ϕ−1 T N , Ṽ = Ṽ β σβ ∈ Γ(T N ) et x ∈ M on a
(∇ϕX V )x = (∇N
dx ϕ(Xx) Ṽ )ϕ(x)
∂ϕα
= Xxi i
|x (∇N∂α Ṽ β σβ )ϕ(x)
∂x ∂y
α
∂ϕ ∂ Ṽ β
= Xxi i |x { α σβ + Ṽ β Γγαβ σγ }|ϕ(x) ,
∂x ∂y
∇ ∂ σβ = Γγαβ σγ
∂y α
β β α β
Remarquons que Ṽϕ(x) = Vxβ et ∂V | = ∂x∂ i (Ṽ β ◦ ϕ)|x = ∂ϕ
∂xi x
| ∂ Ṽ | , pour tout β = 1, ..., k,
∂xi x ∂y α ϕ(x)
d’où ∂V γ ∂ϕα
(∇ϕX V ) = X i + V β
(Γ γ
αβ ◦ ϕ) (σγ ◦ ϕ) ,
∂xi ∂xi
Exemple 1.1.2. Soient M , N deux variétés différentiables et ϕ : M −→ N une application
de classe C ∞ . Si ∇N est une connexion linéaire sur le fibré tangent (T N, πN , N ), alors
et
Γ(ϕ−1 T N ) = { V : M −→ T N | ∀x ∈ M , Vx ∈ Tϕ(x) N }
Localement pour tout X = X i ∂x∂ i ∈ Γ(T M ) et ϕβ = y β ◦ ϕ, on a
∂ϕβ ∂
dϕ(X) = X i ◦ ϕ ∈ Γ(ϕ−1 T N )
∂xi ∂y β
1.1 Rappels de géométrie riemannienne 15
et
∂ ∂ 2 ϕγ ∂ϕα ∂ϕβ Nγ ∂
∇ϕ∂ dϕ( ) = { + Γαβ ◦ϕ} ◦ϕ
∂xi ∂xj ∂xi ∂xj ∂xi ∂xj ∂y γ
En effet
β
∂ ϕ ∂ϕ ∂
∇ϕ∂ dϕ( j
) = ∇ ∂ j β
◦ϕ
∂xi ∂x ∂xi ∂x ∂y
∂ 2 ϕβ ∂ ∂ϕβ ϕ ∂
= ◦ϕ+ ∇ ∂ ◦ϕ
∂xi ∂xj ∂y β ∂xj ∂xi ∂y β
∂ 2 ϕβ ∂ ∂ϕβ ∂ϕα N ∂
= ◦ϕ+ (∇ ∂α β ) ◦ ϕ
∂xi ∂xj ∂y β ∂xj ∂xi ∂y ∂y
∂ 2 ϕβ ∂ ∂ϕβ ∂ϕα Nγ ∂
= ◦ϕ+ Γαβ ◦ϕ γ ◦ ϕ.
∂xi ∂xj ∂y β j
∂x ∂x i ∂y
e ◦ϕ ,
dϕ(X) = X Ve ◦ ϕ = V f◦ϕ=W
et W
alors,
f ) ◦ ϕ)
X(hϕ (V, W )) = X(h(Ve , W
= X(h(
e Ve , W f )) ◦ ϕ
= h(∇NX
e f e Ne W
e V , W ) ◦ ϕ + h(V , ∇X
f) ◦ ϕ
= hϕ (∇ϕX V, W ) + hϕ (V, ∇ϕX W ) .
[V, W ] ◦ ϕ = dϕ ◦ [X, Y ]
∇N N
V W = ∇W V + [V, W ]
d’où
Définition 1.1.7. Soient (M, g) et (N, h) des variétés riemanniennes. Une application
ϕ : (M, g) −→ (N, h) est dite totalement géodésique si ∇dϕ = 0.
1.1 Rappels de géométrie riemannienne 17
Si ( ∂x∂ i ) (resp ( ∂y∂α )) est une base locale de champs de vecteurs sur M (resp sur N ), on a
ij
∂ϕ M ∂
τ (ϕ) = g ∇ ∂ dϕ( j ) − dϕ(∇ ∂ j
)
∂xi ∂x ∂xi ∂x
g(X, Y )p = hp (Xp , Yp ) ,
est une métrique riemannienne sur M, appelé la métrique induite sur M par h.
Pour tout p ∈ M on a
Tp N = Tp M ⊕ Tp M ⊥ ,
où,
Tp M ⊥ = { v ∈ Tp N | hp (v, w) = 0 , ∀w ∈ Tp M }
∀ v ∈ Tp N ∃ ! v > ∈ Tp M ∃ ! v ⊥ ∈ Tp M ⊥ | v = v> + v⊥ .
B(X, Y ) = (∇N
X̃
Ỹ )⊥ , X, Y ∈ Γ(T M ) ,
H = trace B .
1.1 Rappels de géométrie riemannienne 18
Définition 1.1.9. Une sous variété M d’une variété N est dite minimale si sa courbure
moyenne est nulle (H = 0).
Remarques 1.1.1. .
1) Soit i : M ,→ N l’injection canonique, alors la deuxième forme fondamentale de i coincide
avec la deuxième forme fondamentale de M sur N, c’est à dire
2) Soit N ∈ Γ(T M ⊥ ), on a
g(∇di(X, Y ), N ) = −g(Ỹ , ∇N
X̃
N) X, Y ∈ Γ(T M ) . (1.7)
∇di(X, Y ) = g(∇di(X, Y ), N ) N .
g(∇di(X, Y ), N ) = g((∇N
X̃
Ỹ )⊥ , N )
= g(∇N
X̃
Ỹ , N ) − g((∇N
X̃
Ỹ )> , N )
= g(∇N
X̃
Ỹ , N )
= X̃(g(Ỹ , N )) − g(Ỹ , ∇N
X̃
N).
∂
Si (ϕt (p))t est une courbe sur M , définie au voisinage de 0 ∈ R, telle que X̃p = ϕ (p)|t=0 ,
∂t t
on a
d
X̃p (g(Ỹ , N )) = g(Ỹ , N ) ◦ ϕt (p)|t=0
dt
d
= gϕ (p) (Ỹϕt (p) , Nϕt (p) )|t=0
dt t
d
= hϕ (p) (Yϕt (p) , Nϕt (p) )|t=0
dt t
= 0.
Si {xi }1≤i≤m et {y α }1≤α≤n sont les coordonneés locale autour de x ∈ M et ϕ(x) ∈ N respec-
tivement, alors
∂ϕα ∂ϕβ
|dx ϕ|2 = gxij i |x j |x hαβ (ϕ(x)).
∂x ∂x
L’énergie de l’application ϕ sur un domain compact D dans M est définie par
Z Z
1
E(ϕ, D) = e(ϕ)vg = |dϕ|2 vg .
D 2 D
Une variation de l’application ϕ est une application de classe C ∞ ,
φ : M × (−, ) −→ N , >0
(x, t) 7−→ ϕt (x)
telle que (ϕt ) est une famille des applications de classe C ∞ sur M, et ϕ0 = ϕ. Soit v ∈
Γ(ϕ−1 T N ) définie par
∂
v(x) = ϕt (x)|t=0
∂t
d
= dφ(0, )(x,0) ∈ Tϕ(x) N
dt
Définition 1.2.2. Application harmonique.
Une application ϕ : (M, g) −→ (N, h) de classe C ∞ est dite harmonique si
d
E(ϕt , D)|t=0 = 0,
dt
pour tout domaine compact D dans M et toute variation (ϕt ) á support inclue dans D.
1.2 Applications harmoniques 20
R
et comme D
div ω vg = 0, on obtient
Z
d
E(ϕt , D)|t=0 = − h(v, τ (ϕ))vg
dt D
Exemple 1.2.3. Soit (M, g) une variété riemannienne. Pour toute fonction f : M −→ R et
(ei ) une base orthonormée sur M on a
τ (f ) = trg ∇df
= ∇df (ei , ei )
= ∇fei df (ei ) − df (∇M
ei e i )
= ei (ei (f )) − (∇M
ei ei )(f )
= g(∇ei gradf, ei )
= div(grad f )
= 4(f ) .
Exemple 1.2.5. Soit M =]a, b[ un intervalle sur R. Alors le courbe γ : (a, b) −→ (N n , h) est
harmonique si
d2 γ α N α dγ β dγ δ
+ Γβδ = 0,
dt2 dt dt
donc, γ est harmonique si et seulement si c’est une géodésique.
1.2 Applications harmoniques 22
∂ 1 ∂ 1 ∂
{ e1 = ∂s
, e2 = cos s ∂a
, e3 = sins ∂b
} est une base orthonormée sur S 3 .
∂ 1 ∂
{ f1 = ∂α
, f2 = sinα ∂ψ
} est une base orthonormée sur S 2 .
dφ(e1 ) = α0 ∂α
∂
k ∂
dφ(e2 ) = coss ∂ψ
l ∂
dφ(e3 ) = sins ∂ψ
∇e1 e1 = 0
∂
∇e2 e2 = tans ∂s
∂
∇e3 e3 = −cots ∂s
∂
∇ ∂ ∂α =0
∂α
∂ ∂
∇ ∂
∂ψ
= −sinα cosα ∂α .
∂ψ
2 sinα cosα
∇φe2 dφ(e2 ) = − k cos2 s
∂
∂α
2
∇φe3 dφ(e3 ) = − l sinα cosα ∂
cos2 s ∂α
où α0 = dα
ds
. En remplaçant dans l’expression
3
X
τ (φ) = { ∇φei dφ(ei ) − dφ(∇ei ei ) } ,
i=1
on obtient
00 0 k2 l2 ∂
τ (φ) = α (s) + α (s)(cots − tans) − sinα cosα( 2 + )
cos s sin2 s ∂α
Exemple 1.2.7. Soient N une variété riemannienne et M une sous-variété de N .
Si i : M ,→ N est l’injection canonique, alors la sous-variété M est minimale si et seulement
si i est harmonique. En effet,
∇di = B ,
d’où, τ (i) = H.
1.2 Applications harmoniques 23
Remarque 1.2.1. La composé de deux applications harmoniques n’est pas en générale une
application harmonique. En particulier si φ est harmonique et si ψ et totalement géodésique
c’est à dire (∇dψ = 0), alors ψ ◦ φ est harmonique.
on a,
∂ 2x ∂ 20
τ (ϕ) = ( , )
dx2 dx2
= 0,
et soit l’application,
on a,
τ (ψ) = ∆(ψ)
∂ 2ψ ∂ 2ψ
= + 2
dx2 dy
= 2 − 2 = 0,
alors les deux applications ϕ et ψ sont harmoniques, mais remarquons que la composé,
∂
où v(x) = ϕ (x)|t=0
∂t t
et
est le champ de bi-tension de l’application ϕ. Où, trg (∇ϕ )2 τ (ϕ) = ∇ϕei ∇ϕei τ (ϕ) − ∇ϕ∇M τ (ϕ),
ei ei
N N N
trg R (τ (ϕ), dϕ)dϕ = R (τ (ϕ), dϕ(ei ))dϕ(ei ) et R désigne le tenseur de courbure de la
variété N.
Preuve . Soit {ϕt } une variation de ϕ á support inclue dans un domaine compact D dans
M , on a Z
d 1d
E2 (ϕt , D)|t=0 = h(τ (ϕt ), τ (ϕt )) vg ,
dt 2 dt D
et pour tout (x, t) ∈ M ×] − , [ , on a
1 ∂
h(∇dφ((ei , 0), (ei , 0)), ∇dφ((ei , 0), (ei , 0)))|t=0 = h(∇φ(0, d ) ∇dφ((ei , 0), (ei , 0)), ∇dφ((ei , 0), (ei , 0)))|t=0 ,
2 ∂t dt
et ,
∇φ(0, d ) ∇dφ((ei , 0), (ei , 0)) = ∇φ(0, d ) {∇φ(ei ,0) dφ(ei , 0) − dφ(∇(ei ,0) (ei , 0))}
dt dt
d
= R((0, ), (ei , 0))dφ(ei , 0) + ∇φ(ei ,0) ∇φ(0, d ) dφ(ei , 0)
dt dt
d
+∇φ[(0, d ),(e ,0)] dφ(ei , 0) − ∇φ∇(e ,0) (ei ,0) dφ(0, )
dt i i dt
comme [(0, dtd ), (ei , 0)] = 0 et on pose ∇(ei ,0) (ei , 0) = (∇M
ei ei , 0) = 0 en (x, 0), donc
d d
∇φ(0, d ) ∇dφ((ei , 0), (ei , 0)) = RN (dφ(0, ), dφ(ei , 0))dφ(ei , 0) + ∇φ(ei ,0) ∇φ(ei ,0) dφ(0, ) ,
dt dt dt
1.3 Applications bi-harmoniques 26
d’où,
h(∇φ(0, d ) ∇dφ((ei , 0), (ei , 0)), ∇dφ((ei , 0), (ei , 0)))|t=0 = h(RN (v, dϕ(ei ))dϕ(ei ), τ (ϕ)) + h(∇ϕei ∇ϕei v, τ (ϕ))
dt
si on pose ω(·) = h(∇ϕ· v, τ (ϕ)) et η(·) = h(v, ∇ϕ· τ (ϕ)) deux 1-formes sur M , alors
d’où,
Z
d 1 ∂
E2 (ϕt , D)|t=0 = h(τ (ϕt ), τ (ϕt ))|t=0 vg
dt 2 D ∂t
Z
= {h(trg RN (τ (ϕ), dϕ)dϕ, v) + h(trg (∇ϕ )2 τ (ϕ), v}vg
ZD
= h(τ2 (ϕ), v) vg .
D
Remarque 1.3.1. Soit l’application ϕ : (M, g) −→ (N, h) et (U, xi ), (V, y α ) deux carte locales
en p dans M et en ϕ(p) dans N respectivement. Alors
N
∂ 2τ σ β ∂ Γσ
∂τ α ∂τ β Nσ 2 β
ϕ N
α ∂ϕ αβ
τ2 (ϕ) = g ij + 2 Γ +τ α
Γσ
+τ
∂xi ∂xj ∂xj ∂xj αβ ∂xi ∂xj αβ ∂xi ∂xj
M
∂τ β ∂τ ρ N N ∂τ σ ∂β N ∂ϕα ∂ϕβ N ∂
+ τ α i j Γvαβ Γσvρ − Γkij ( k + τ α k Γσαβ ) − τ v i R σ
◦ϕ ,
∂x ∂x ∂x ∂x ∂x ∂xj βαv ∂y σ
où
α α ∂ϕβ ∂ϕδ
ij
N
τ = ∆ϕ + g Γαβδ
∂xi ∂xj
2) l’application ϕ et bi-harmonique si et seulement si τ (ϕ) ∈ ker Jϕ , où
Jϕ : Γ(ϕ−1 (T N ) −→ Γ(ϕ−1 (T N )
V 7−→ Jϕ (V ) = trg (∇ϕ )2 V + trg RN (V, dϕ)dϕ
1.3 Applications bi-harmoniques 27
T M = {(p, u)|p ∈ M, u ∈ Tp M },
est dit le fibré tangent de M et l’application fibré π : T M −→ M est donnée par π : (p, u) −→
p.
Théorème 2.1.1. Soit M une variété différentielle de dimension m. Alors le fibré tangent
peut être donné par une structure de variété différentielle de dimension 2m.
Remarque 2.1.1. Une conséquence directe de la construction d’un atlas maximal A∗ est que
l’application π : T M −→ M est différentiable. Pour tout point p ∈ M la fibre π −1 (p) est
l’espace tangent Tp M de M au point p. Pour les coordonnées locales (U, x) ∈ A on définit
m
X ∂
x̄ : (p, uk |p ) 7−→ (p, (u1 , ..., um )).
k=1
∂xk
2.2 Relèvement vertical, complet et horizontal au fibré tangent 29
La restriction x̄p = x̄/Tp M : Tp M 7−→ {p} × Rm à l’espace tangent Tp M est donnée par
m
X ∂
x̄ : uk |p 7−→ (u1 , ..., um )
k=1
∂xk
e h ∂f ,
e V =X
Xf
∂xh
d’où
Proposition 2.2.1. Soit X e ∈ Γ(T T M ). Xe est un champ de vecteurs vertical sur TM si et
seulement si relativement à une carte induite (π −1 (U ), xh , y h ) sur TM, les composantes de X
e
vérifient la condition !
Xeh 0
e h̄ = e h̄ , (2.1)
X X
Remarques 2.2.1. on a
•
π : TM → M
v ∈ Tx M 7→ x = π(v)
2.2 Relèvement vertical, complet et horizontal au fibré tangent 30
dv π : Tv (T M ) → Tx M
∂ j ∂ ∂
Z = Z i i |v + Z i
|v 7→ dπ(Z) = Z i i |x
∂x ∂y ∂x
• Nv = Ker(dv π) est un sous espace vectoriel de Tv T M , appelé sous espace vertical.
• Localement Nv est engendré par ( ∂y∂ 1 |v , .., ∂y∂m |v ).
S
• N = v∈T M Nv est un sous fibré vectoriel de T (T M )
• e ∈ Γ(T (T M )) est un champ de vecteurs vertical si et seulement si dπ(X)
X e = 0.
e h ( ∂ ωi )y i + X
X e h̄ ωh = ωh X h ,
∂xh
d’où
e h = 0,
X e h̄ = X h .
X
pour tout h, h̄ = 1..m.
Propriété 2.2.1.
(X + Y )V = XV + Y V (2.5)
(f X)V = f V XV (2.6)
2.2 Relèvement vertical, complet et horizontal au fibré tangent 31
Remarques 2.2.2. .
• Nv = {XvV ; X ∈ Γ(T M )}
Soient z ∈ Tx M et X ∈ Γ(T M ) tel que Xx = z, on note z V = XzV le relèvement vertical de
z. D’aprés (2.3) cette définition est indépendante du choix de X.
• L’application (x, u) ∈ T M 7→ uV ∈ T(x,u) T M ⊂ T T M est une section de classe C ∞ sur
T M , donc un champ de vecteurs sur T M .
• Soient x ∈ M et v ∈ Tx M , alors L’application z ∈ Tx M → z V ∈ Nv est un isomorphisme
linéaire.
e (X V ) = ω
ω eī X i = 0
pour tout X ∈ Γ(T M ), d’où ∀i = 1..m on a ωeī = 0, i.e.
(e
ωi , ω
eī ) = (e
ωi , 0) ∀i, ī = 1, .., m. (2.7)
Proposition 2.2.3. ωe ∈ Γ(T T M ∗ ) est une 1-forme verticale sur TM si et seulement si ses
composants par rapport à la carte induite (π −1 (U ), xh , y h ) sur TM vérifient la relation (2.7).
Proposition 2.2.4. Si f ∈ C ∞ (M ) est une fonction de classe C ∞ sur M , alors d(f V ) est
une 1-forme verticale sur le fibré TM.
d(f V )(X V ) = X V (f V ) = 0,
pour tout X ∈ Γ(T M )
resp
(gdf )V = g V d(f V ). (2.9)
ω V (X V ) = 0, (2.11)
(ω + θ)V = ω V + θV . (2.12)
(f ω)V = f V ωV . (2.13)
Si (U, xh ) est une carte sur la variété M , alors de la formule (2.7) on obtient
(P ⊗ Q)V = P V ⊗ QV , (2.15)
(R + S)V = RV + S V .
Si F ∈ T11 (M ) est un tenseur de type (1, 1), tel que Fih ∂x∂ h ⊗ dxi relativement à une carte
(U, xi ) sur M , alors, de la relation (2.15) on a
∂
FV = (Fih ⊗ dxi )V
∂xh
∂ V
= (Fih )V )( ) ⊗ (dxi )V
∂xh
∂
= (Fih )V ( ) ⊗ dxi ,
∂yh
d’où F V à pour composante
V 0 0
F : . (2.16)
Fih 0
De même si G ∈ T02 (M ) tel que G = Gij dxi ⊗ dxj et H ∈ T20 tel que H = H ih ∂x∂ i ⊗ ∂x∂ h , alors
V Gij 0
G : . (2.17)
0 0
2.2 Relèvement vertical, complet et horizontal au fibré tangent 33
V 0 0
H : , (2.18)
0 H ih
par rapport à la carte induite (π −1 (U ), xh , y h ) sur TM.
dω V = (dω)V (2.19)
∂ωi j
dω V = dx ∧ dxi
∂xj
1 ∂ωi ∂ωj
= ( − )dxi ⊗ dxj ,
2 ∂xj ∂xi
et
Proposition 2.2.6. Soit F ∈ T11 (M ) un champ de tenseurs de type (1, 1) sur la variété M ,
alors
FV : TM → TTM
(x, u) 7→ F V (x, u) = F(x,u)
V
(uV ) (2.20)
e C) = X
X(f e h ∂ (y i ∂f ) + X
b k ∂ (y i ∂f )
∂xh ∂xi ∂yk ∂xi
2
= Xe h ( ∂ f )y i + Xb k ∂f
∂xh ∂xi ∂xk
= 0
pour tout f ∈ C ∞ (M ), d’où (∀h = 1, .., m) on a X
eh = X
bh = 0
!
eh
X
Si X h désignent les composantes de X par rapport à une carte (U, xi ) sur M et bk
X
les composantes de X C par rapport à la carte induite (π −1 (U ), xh , y h ) sur TM, on a
2
X C (f C ) = Xe i ( ∂ f )y j + X b j ∂f .
∂xi ∂xj ∂xj
∂ ∂f
(Xf )C = y i (X j ).
∂xi ∂xj
∂X i ∂f ∂ 2f
= (y i ) + X j yi( ).
∂xi ∂xj ∂xj ∂xi
XC + Y C = (X + Y )C (2.26)
(f X)C = f CXV + f V XC (2.27)
XCf V = (Xf )V (2.28)
ω V (X C ) = (ω(X))V (2.29)
[X V , Y V ] = 0. (2.30)
[X V , Y C ] = [X, Y ]V . (2.31)
[X C , Y C ] = [X, Y ]C . (2.32)
[X V , Y C ](f C ) = X V (Y C (f C )) − Y C (X V (f C ))
= X V (Y f )C − Y C (Xf )V
= (X(Y f ))V − (Y (Xf ))V
= ([X, Y ]f )V = [X, Y ]V f C ,
2.2 Relèvement vertical, complet et horizontal au fibré tangent 36
Définition 2.2.6. Le relèvement complet d’une 1-forme ω ∈ Γ(T ∗ M ) est l’unique 1-forme
ω C ∈ Γ(T ∗ T M ) telle que
ω C (X C ) = (ω(X))C , (2.34)
pour tout X ∈ Γ(T M ).
Localement si X = X i ∂x∂ i , ω = ωi dxi et ω C = ω
ei dxi + ω
bj dy j , alors
∂X j
ω C (X C ) = ω
ei X i + ω
bj (y i )
∂xi
∂(ωh X h )
(ωX)C = y i
∂xi
∂ωh h ∂X h
= (y i )X + ωh (y i ),
∂xi ∂xi
Proposition 2.2.12. Soit ω une 1-forme de composantes (ωi ) par rapport à une carte (U, xh )
sur M, le relèvement complet ω C a pour composantes
∂ωh
ω C : (∂ωi , ωj ) = (y i , ωj ), (2.35)
∂xi
relativement à la carte induite (π −1 (U ), xh , y k ) sur TM.
2.2 Relèvement vertical, complet et horizontal au fibré tangent 37
(ω + θ)C = ω C + θC , (2.36)
(f ω)C = f C ω V + f V ω C , (2.37)
ω C (X V ) = (ω(X))V . (2.38)
(P ⊗ Q)C = P C ⊗ QV + P V ⊗ QC (2.39)
(P + Q)C = P C + QC . (2.40)
∂
F C = (Fih ⊗ dxi )C
∂xh
∂ V ∂ C ∂ V
= (Fih )C ( ) ⊗ (dxi )V + (Fih )V ( ) ⊗ (dxi )V + (Fih )V ( ) ⊗ (dxi )C ,
∂xh ∂xh ∂xh
GC (X V , Y V ) = 0, (2.43)
GC (X C , Y V ) = (G(X, Y ))V , (2.44)
GC (X C , Y C ) = (G(X, Y ))C . (2.45)
Remarques 2.2.3. .
∂
γ(F ) = Fhk1 ..hp y h1 k
⊗ dxh2 ⊗ ... ⊗ dxhp (2.47)
∂y
Remarques 2.2.4. .
f H = f C − γ(∇f
b ) = 0. (2.49)
∂X i ∂
∇X = ( j + X k Γijk ) i ⊗ dxj
∂x ∂x
∂X i ∂
∇γ X = ( j + X k Γijk )y j i
∂x ∂y
i
∂X ∂
∇
b γX = ( j + X k Γikj )y j i
∂x ∂y
i
∂ ∂X ∂
XC = X i i + yj i i ,
∂x ∂x ∂y
d’où
Proposition 2.2.16. Si X un champ de vecteurs sur TM de composantes (X h ) par rapport
à une carte (U, xh ) sur M, alors le relèvement horizontal X H a pour composantes
H Xh
X = , (2.51)
−X j Γkji y i
et
∂ H ∂ ∂
( ) = − y j Γhij h , (2.52)
∂xi ∂xi ∂y
relativement à la carte induite (π −1 (U ), xh , y h ) sur TM.
Remarque 2.2.5. pour tout X ∈ Γ(T M ) on a dπ ◦ X H = X ◦ π.
Définition 2.2.12. soit v ∈ T M ,
wH = XwH , (2.55)
Tx M → Hv
w = wH
b h + Γ̂hji X
X e j y i = 0, h = 1..m, (2.56)
où X ei ∂i + X
e =X b j ∂j
∂x ∂y
Preuve . on a
.X H f V = (X C − ∇ b γ X)f V
= XCf V − ∇ b γ X)f V = X C f V
= (Xf )V
.X H f C = (X C f V − ∇ b γ X)f C
= X C f C − (∇ b γ X)f C = (Xf )C − γ(df ◦ ∇X)
b
.[X V , Y H ] = [X V , Y C − γ(∇Yb )]
= [X V , Y C ] − [X V , γ(∇Y
b )]
= [X, Y ]V − (∇ b X Y )V
.[X H , Y H ] = [X C − γ(∇X),b Y C − γ(∇Y
b )]
= [X C , Y C ] − [X C , γ(∇Y
b )] + γ[γ(∇X),
b γ(∇Y
b )]
= [X, Y ]C − γ ∇[X,
b Y ] + γ(L(∇X
b − ∇Y
b
= [X, Y ]H − γ R(X,
e Y ).
2.2 Relèvement vertical, complet et horizontal au fibré tangent 41
Expressions Locale. Si (ωi ) désignent les coordonnées de ω ∈ Γ(T ∗ M ) et Γhji les co-
efficients de Christoffel associés à la connexion ∇ relativement à la carte (U, xh ) sur M on
a
ω C : (∂ωi , ωi )
∇γ ω : (y j ∂j ωi − y j Γhji ωh , 0)
b γ ω : (y j ∂j ωi − y j Γhij ωh , 0)
∇
ω H : (y j Γhij ωh , ωi ) (2.58)
Expressions Locale. Si (e ωi , ω
bj ) désignent les composantes de ωe ∈ Γ(T ∗ (T M )) par rap-
port à une carte induite (π −1 (U ), xh , y h ) sur TM, on a pour tout X ∈ Γ(T M )
e (X H ) = ω
ω ei X i − ω
bh y j Γhij X i = 0
d’où
ω eh̄ y j Γhij = 0,
ei − ω i = 1..m. (2.59)
ω H (X V ) = (ω(X))V . (2.60)
ω H (X C ) = ω C (∇γ X). (2.61)
ω H (X H ) = 0. (2.62)
S H = S C − ∇γ S. (2.64)
2.3 Métrique naturelle 42
Définition 2.2.18. D’une manière générale le relèvement horizontal peut être prolonger à
un tenseur quelconque de manière unique tel que pour tout P, Q ∈ Tqp (M ) ,on a
(P ⊗ Q)H = P H ⊗ QV + P V ⊗ QH . (2.65)
(P + Q)H = P H + QH . (2.66)
Expressions Locale.
Proposition 2.2.21. Soit F ∈ T11 (M ) un champ de tenseurs de type (1, 1) sur la variété M ,
alors
FH : TM → TTM
(x, u) 7→ F H (x, u) = F(x,u)
H
(uH ), (2.70)
ḡ(X H , Y V ) = 0
∀X, Y ∈ Γ(T M ).
2.3 Métrique naturelle 43
b X H Y H )(x,u) = (∇X Y )H 1 V
(∇ (x,u) − (Rx (X, Y )u) (2.73)
2
b X H Y V )(x,u) = (∇X Y )V(x,u) + 1 (Rx (u, Y )X)H
(∇
2
b X V Y H )(x,u) = 1
(∇ (Rx (u, X)Y )H
2
b X V Y V )(x,u) = 0.
(∇
Définition 2.3.3. Soient (M, g) une variété riemannienne et F ∈ T11 (M ) un champ de
tenseur de type (1, 1). Alors on définit le champ de vecteurs vertical V F et le champ de
vecteur horizontal HF sur T M par
V F : T M −→ T T M
(x, u) 7−→ (F (u))V
2.3 Métrique naturelle 44
HF : T M −→ T T M
(x, u) 7−→ (F (u))H .
Localement
∂ ∂
V F = y i Fij j
= y i (F ( i ))V (2.74)
∂y ∂x
∂ ∂ ∂
HF = y i Fij j − y i y k Fil Γslk s = y i (F ( i ))H (2.75)
∂x ∂y ∂x
Proposition 2.3.3. Soit (M, g) une variété riemannienne. Si ∇ b désigne la connexion de
Levi-Civita associée à la métrique de Sasaki g , alors pour tout X, Y ∈ Γ(T M ) et F ∈ T11 (M )
S
on a
b X V V F )(x,u) = (F (X))V
(∇ (x,u)
b X V y i (F ( ∂ H
(∇
b X V HF )(x,u) = (∇ )) )(x,u)
∂xi
∂ b X V F ( ∂ )H )(x,u)
= (X V (y i )(F ( i ))H + y i (∇
∂x ∂xi
∂ 1 ∂
= X i (F ( i )H + ui (Rx (u, X)Fx ( i ))H
∂x 2 ∂x
H 1 H
= (F (X)) + (Rx (u, X)Fx (u)) .
2
Et
b X H y k (F ( ∂ H
(∇
b X H HF )(x,u) = (∇ )) )(x,u)
∂xk
∂ b X H F ( ∂ )H )(x,u)
= (X H (y k )(F ( k ))H + y k ∇
∂x ∂xk
∂ ∂ k1 ∂
= −X i uj Γkij (F ( k ))H + uk (∇X F ( k ))H (x,u) − u (Rx (Xx , Fx ( k ))u)V .
∂x ∂x 2 ∂x
Soit U = ui ∂x∂ i un champ de vecteur constant alors
b X H HF )(x,u) = −F (∇X U )H + (∇X F (U ))H − 1 (Rx (Xx , Fx (u))u)V
(∇ (x,u) (x,u)
2
1
= ((∇X F )(U ))H
(x,u) − (Rx (Xx , Fx (u))u)
V
2
1
= (H(∇X F ))(x,u) − (Rx (Xx , Fx (u)))V .
2
2.4 Harmonicité d’une section X : (M, g) −→ (T M, g S ) 45
Proposition 2.3.4. Soit (M, g) une variété riemannienne. Si R̂ désigne le tenseur de cour-
bure de la métrique de Sasaki g S sur T M , associé à g, alors pour tous X, Y, Z ∈ Γ(T M ) on
a
b(x,u) (X V , Y V )Z V
1.R = 0 (2.76)
b(x,u) (X V , Y V )Z H = [R(X, Y )Z + 1 R(u, X)(R(u, Y )Z) − 1 R(u, Y )(R(u, X)Z)]H
2.R x
4 4
b(x,u) (X H , Y V )Z V = −[ 1 R(Y, Z)X + 1 R(u, Y )(R(u, Z)X)]H
3.R x
2 4
b(x,u) (X H , Y V )Z H = [ 1 R(R(u, Y )Z, X)u + 1 R(X, Z)Y ]V + 1 [(∇X R)(u, Y )Z]H
4.R x x
4 2 2
b(x,u) (X H , Y H )Z V = [R(X, Y )Z + 1 R(R(u, Z)Y, X)u − 1 R(R(u, Z)X, Y )u]V
5.R x
4 4
1
+ [(∇X R)(u, Z)Y − (∇Y R)(u, Z)X]H x
2
b(x,u) (X H , Y H )Z H = 1 [(∇Z R)(X, Y )u]V
6.R x
2
1
+[R(X, Y )Z + R(u, R(Z, Y )u)X
4
1 1
+ R(u, R(X, Z)u)Y + R(u, R(X, Y )u)Z]H x
4 2
où (x, u) ∈ T M tel que π(u) = x.
(Voir [18])
Théorème 2.3.1. Soit (M, g) une variété riemannienne, (T M, g S ) le fibré tangent associé
muni de la métrique de Sasaki. Alors (M, g) est plate si et seulement si (T M, g S ) est plate.
Preuve . de la proposition 2.3.4 on a, (R = 0) ⇒ (R
b = 0), de plus
b(p,0) (X H , Y H )Z H = 0
Rp (X, Y )Z = R
Lemme 2.4.1. Soient (M, g) une variété riemannienne et (T M, g S ) le fibré tangent muni de
la métrique de Sasaki et X, Y ∈ Γ(T M ) deux champs de vecteurs sur M , si x un point de M
tel que Xx = u alors on a
h
dx X(Yx ) = Y(x,u) + (∇Y X)v(x,u) .
Preuve .Soient (U, xi ) une carte locale sur M et (π −1 (U ), xi , y j ) la carte induite sur T M ,
si Xx = X i (x) ∂x∂ i |x et Yx = Y i (x) ∂x∂ i |x , alors
∂ ∂X k ∂
dx X(Yx ) = Y i (x) i
|(x,X x ) + Y i
(x) i
(x) k |(x,Xx ) ,
∂x ∂x ∂y
ainsi la partie horizontale est donnée par
∂ ∂
(dx X(Yx ))h = Y i (x) i
|(x,Xx ) − Y i (x)X j (x)Γkij (x) k |(x,Xx )
∂x ∂y
h
= Y(x,Xx ) ,
∂X k ∂
(dx X(Yx ))v = {Y i (x) i
(x) + Y i (x)X j (x)Γkij (x)} k |(x,Xx )
∂x ∂y
v
= (∇Y X)(x,Xx ) .
2.4 Harmonicité d’une section X : (M, g) −→ (T M, g S ) 47
où ∇2 X = ∇∇X − ∇∇ X.
Preuve . On a par définition de champs de tension
Si {ei }m M
i=1 est une base orthonormée sur M tel que (∇ei ei )x = 0, x ∈ M alors
m
X
τ (X) = {∇X M
ei dX(ei ) − dX(∇ei ei )}
i=1
Xm
τ (X) = ( ∇X
ei dX(ei ))
i=1
m
X
= ∇X H V
ei (ei + (∇ei X) )
i=1
Xm
= ∇TdX(e
M
i)
(eH V
i + (∇ei X) )
i=1
m
X
= ∇TeHM+(∇e X )V [eH V
i + (∇ei X ) ]
i i
i=1
Xm
= {∇TeHM eH TM V TM H TM V
i + ∇eH (∇ei X ) + ∇(∇e X )V (ei ) + ∇(∇e X )V (∇ei X ) },
i i i i
i=1
D’où :
τ (X) = (trg R(X, ∇∗ X)∗)H + (trg ∇2 X)V
Corollaire 2.4.1. Si X ∈ Γ(T M ) est un champ de vecteurs parallèle (i.e ∇X = 0), alors X
est une section harmonique.
X : R2 −→ T R2
1 2
(x, y) 7−→ (X(x,y) , X(x,y) )
on obtient
considérons le champ de vecteurs X = f (y)V , où f (y) est une fonction différentiable dépend
uniquement de la variable y. En appliquant la proposition 2.4.1 on obtient
y 2 f 00 − (n − 2)yf 0 − (n − 1)f = 0,
ϕ : R × M −→ Tx M
(t, x) 7−→ ϕt (x) = (t + 1)Xx ,
est une variation de X à support compact, en appliquent la formule (2.78) à la section (1+t)X,
on obtient
∂
0 = E(ϕt )|t=0
∂t
∂
= E((t + 1)X)|t=0
∂t Z
∂ m
= [ vol(M ) + |∇(t + 1)X|2 v M ]t=0
∂t 2 M
Z
∂ 2
= [(t + 1) |∇X|2 v M ]t=0
∂t M
Z
∂ 2
= [(t + 1) ]t=0 |∇X|2 v M .
∂t M
Z
= 2 |∇X|2 v M
M
On déduit ∇X = 0 ∀X ∈ Γ(T M ).
En général si M est une variété non compacte, alors le théorème (2.4.2) n’est pas vérifié
2.5 Bi-harmonicité d’une section X : (M, g) −→ (T M, g S ) 50
Contre Exemple 2.4.1. M = Rn est une variété plate et non compacte, soit le champ de
vecteurs
X : Rn −→ T Rn ,
1 n
x = (x1 , ..., xn ) 7−→ Xx = (Xx , ..., Xx )
on a n
X ∂ 2X 1 ∂ 2X n
τ (X) = ( 2
, ..., 2
),
i=1
∂x i ∂x i
Z
1
E2 (Xt ) = |τ (Xt )|2gs vg
2
Z Z
1 h 2 1
= |τ (Xt )|g vg + |τ v (Xt )|2g vg
2 2
(1 + t)4 (1 + t)2
Z Z
h 2
= |τ (Xt )|g vg + |τ v (Xt )|2g vg
2 2
Alors
Z Z
d 1 h 2 1
E2 (Xt )|t=0 = |τ (Xt )|g vg + |τ v (Xt )|2g vg
dt 2 2
Z
1
= |τ (X)|2gs vg .
2
D’où
d
E2 (Xt )|t=0 = 0 ⇔ τ (X) = 0.
dt
Corollaire 2.5.1. Soient (M, g) une variété riemannienne compacte et X ∈ Γ(T M ), alors
X est bi-harmonique pour la métrique de Sasaki sur T M si et seulement si X est parallèle.
2.5 Bi-harmonicité d’une section X : (M, g) −→ (T M, g S ) 51
Lemme 2.5.1. Soient (M, g) une variété riemannienne et (T M, g S ) le fibré tangent associé
muni de la métrique de Sasaki. Si
X : (M, g) −→ (T M, g S )
JX (τ h (X)H ) = 0.
τ2 (X) = JX (τ v (X))
n oV n
2 v
= trg ∇ (τ (X)) + trg R(u, ∇∗ τ v (X)) ∗
(x,u)
1 oH
+ R(τ v (X), ∇∗ X) ∗ + R(u, τ v (X))R(u, ∇∗ X) ∗ ,
2 (x,u)
où τ v (X) = trg ∇2 X.
Soient x ∈ M , {ei }mi=1 une base orthonormèe sur M et Ei ∈ Γ(T M ) tels que (∇ei ei )x = 0 et
Ei (x) = ei . Si Fi = 21 R(∗, τ v (X))Ei ), alors pour un point u ∈ Tx M on a
m n
X o
2 v
trg ∇ (τ (X))V(x,u) = ∇X ∇X
ei ei (τ v
(X))V
(x, u)
i=1
m n
X 1 o
= ∇TeHM+(∇e V
v Vv
(∇ei τ (X)) + R(u, τ (X))ei )H
i i X) 2
i=1
Xm n o
= ∇TeHM+(∇e X)V (∇ei τ v (X))V + F h
i i (x,u)
i=1
Xm n o
= ∇TeHM (∇ei τ v (X))V + ∇TeHM F h + ∇T(∇Me X)V F h ,
i i i (x,u)
i=1
m n
2 v
X
V v 1 v
oV
trg ∇ (τ (X)) (x) = (∇ei ∇ei τ (X))(x,u) − Rx (ei , R(u, τ (X))ei )u
i=1
4
m
X n1 1 1
+ (Rx (u, ∇ei τ v (X))ei + (∇ei R(u, τ v (X))ei ) + R(τ v (X), ∇∗ u) ∗
i=1
2 2 2
1 1 oH
+ Rx (u, ∇ei X)R(u, τ v (X))ei + Rx (∇ei X, τ v (X))ei
4 2
m n
X
TM
trg (R (τ (X), dX)dX = RT M ((τ v (X))V , eH H
i )ei + R
TM
((τ v (X))V , (∇ei X)V )eH
i
i=1
o
+ RT M ((τ v (X))V , eH
i )(∇ ei X) V
+ R TM
((τ v
(X))V
, (∇ ei X)V
)(∇ei X)V
.
D’où
n oV n 1
τ2 (X) = trg ∇2 (τ v (X)) + R(u, ∇ei τ v (X))ei
2
1 oH
+ ∇ei R(u, τ v (X))ei + R(u, τ v (X))R(u, ∇ei X)ei − (∇ei R)(u, τ v (X))ei ,
2
comme
∇ei R(u, τ v (X))ei = (∇ei R)(u, τ v (X))ei + R(∇ei u, τ v (X))ei + R(u, ∇ei τ v (X))ei ,
alors
n oV n
2 v
τ2 (X) = T rg ∇ (τ (X)) + R(u, ∇ei τ v (X))ei
v 1 v
oH
+ R(τ (X), ∇ei X)ei + R(u, τ (X))R(u, ∇ei X)ei .
2
Lemme 2.5.2. Soient (M, g) une variété riemannienne et (T M, g S ) le fibré tangent associé
muni de la métrique de Sasaki. Si
X : (M, g) −→ (T M, g S )
2.5 Bi-harmonicité d’une section X : (M, g) −→ (T M, g S ) 53
JX (τ v (X)V ) = 0.
Alors pour un point (x, u) ∈ T M le champs de bi-tension de X est donnée par :
n 1 oV
τ2 (X) = trg 2R(τ h (X), ∗)∇∗ X − R(∗, ∇∗ τ h (X))u + R(R(u, ∇∗ )∗, τ h (X))u
2 (x,u)
n 1
+ trg ∇∗ ∇∗ τ h (X) + R(u, ∇∗ X)∇∗ τ h (X) + R(u, ∇∗ ∇∗ X)τ h (X)
2
oH
h h
+ R(u, R(τ (X), ∗)u) ∗ +R(τ (X), ∗) ∗ +(∇τ h (X) R)(u, ∇∗ X) ∗ ,
(x,u)
Soient x ∈ M et {ei }m
i=1 une base orthonormèe dans M tels que (∇ei ei )x = 0, Si
1
Fi = R(ei , τ h (X))∗), (2.80)
2
Et
1
Gi = R(∗, ∇ei X)τ h (X)). (2.81)
2
Alors pour un point u ∈ Tx M on a
m n
X o
2 h
trg ∇ (τ (X))H
(x,u) = ∇X X h
ei ∇ei (τ (X))
H
(x,u)
i=1
Xm n o
h H
= ∇eHi +(∇ei X)V (∇ei (τ (X)) − V Fi + HGi
b .
(x,u)
i=1
Théorème 2.5.2. Soient (M, g) une variété riemannienne et (T M, g S ) le fibré tangent as-
socié muni de la métrique de Sasaki, et X : (M, g) −→ (T M, g S ) un champ de vecteurs alors
le champ bi-tension de X est donné par
n
τ2 (X)(x,u) = trg ∇2 (τ v (X)) + 2R(τ h (X), ∗)∇∗ X − R(∗, ∇∗ τ h (X))u
1 oV
+ R(R(u, ∇∗ )∗, τ h (X))u
2 (x,u)
n 1
+ trg R(u, ∇∗ τ v (X)) ∗ +R(τ v (X), ∇∗ X) ∗ + R(u, τ v (X))R(u, ∇∗ X) ∗
2
1
+ ∇∗ ∇∗ τ h (X) + R(u, ∇∗ X)∇∗ τ h (X) + R(u, ∇∗ ∇∗ X)τ h (X)
2
oH
+ R(u, R(τ h (X), ∗)u) ∗ +R(τ h (X), ∗) ∗ +(∇τ h (X) R)(u, ∇∗ X) ∗ ,
(x,u)
Théorème 2.5.3. Soient (M, g) une variété riemannienne et (T M, g S ) le fibré tangent as-
socié muni de la métrique de Sasaki. Un champ de vecteurs X : (M, g) −→ (T M, g S ) est
bi-harmonique si et seulement si les conditions suivantes sont vérifiées
n
2 v h h 1 h
o
0 = trg ∇ (τ (X)) + 2R(τ (X), ∗)∇∗ X − R(∗, ∇∗ τ (X))u + R(R(u, ∇∗ )∗, τ (X))u
2 x
et
n 1
0 = trg R(u, ∇∗ τ v (X)) ∗ +R(τ v (X), ∇∗ X) ∗ + R(u, τ v (X))R(u, ∇∗ X) ∗
2
1
+ ∇∗ ∇∗ τ h (X) + R(u, ∇∗ X)∇∗ τ h (X) + R(u, ∇∗ ∇∗ X)τ h (X)
2 o
h h
+ R(u, R(τ (X), ∗)u) ∗ +R(τ (X), ∗) ∗ +(∇τ h (X) R)(u, ∇∗ X) ∗
x
Exemple 2.5.1. Soit (M = R2 , g) une variété riemannienne avec les coordonnées carté-
siennes (x, y) muni de la métrique euclidienne g. La forme générale d’un champ de vecteurs
X de R2 est
∂ ∂
X = f (x, y) + g(x, y) ,
∂x ∂y
∂
où f, g sont des fonctions différentiables de R2 et , ∂
∂x ∂y
sont les champs de vecteurs de base
de R2 . On obtient
∂ ∂
τ v (X) = (fxx + fyy ) + (gxx + gyy ) ,
∂x ∂y
2
où fx = ∂f
∂x
, fxx = ∂∂xf2 . En utilisant le théorème 2.5.2,on déduit que le champ vecteurs X est
bi-harmonique si et seulement si trg ∇2 (τ v (X)) = 0, ou de façon équivalente
fxxxx + 2fxxyy + fyyyy = 0
(2.85)
gxxxx + 2gxxyy + gyyyy = 0.
Exemple 2.5.2. On considère le groupe de Heisenberg. Ceci est défini comme étant le groupe
constitué de tous les 3 × 3 matrices triangulaires supérieures réelles de la forme
1 x y
A= 0 1 z
0 0 1
2.5 Bi-harmonicité d’une section X : (M, g) −→ (T M, g S ) 56
1
trg ∇2 (τ v (X)) = τ v (ge1 ) + gτ v (e1 ) = (f 0000 − f 00 + f )e1 ,
4
1 1
τ h (X) = f 2 (− R(e3 , e1 )e2 − R(e2 , e1 )e3 ) = 0,
2 2
v
n g(x)
trg R(X, ∇∗ τ (X))∗ = trg R(f (x)e1 , − (e3 − e2 ) ∗ +R(f (x)e1 , e1 (g(x))e1 ) ∗
2 o
+ +R(f (x)e1 , e2 (g(x))e2 ) ∗ +R(f (x)e1 , e3 (g(x))e3 ) ∗ = 0
n
trg R(τ v (X), ∇∗ X)∗ = trg R(g(x)e1 , e1 (f (x))e1 ) ∗ +R(g(x)e1 , e2 (f (x))e1 ) ∗
f (x) o
+ R(g(x)e1 , e3 (f (x))e1 ) ∗ +R(g(x)e1 , − (e2 − e3 )) ∗
2
= 0
2.5 Bi-harmonicité d’une section X : (M, g) −→ (T M, g S ) 57
1 v
n1 o
trg R(X, τ (X))R(X, ∇∗ X)∗ = trg R(f (x)e1 , g(x)e1 )R(X, ∇∗ X) ∗ = 0.
2 2
On en déduit que le champ de vecteurs X est bi-harmonique si et seulement si trg ∇2 (τ v (X)) =
0, où équivalente
1
f 0000 − f 00 + f = 0. (2.89)
4
La solution générale de l’équation du quatrième ordre homogène 2.88 est
x x
√ √ − √x − √x
f (x) = c1 e 2 + c2 xe 2 + c3 e 2 + c4 xe 2 .
Où c1 , c2 , c3 et c4 sont
x
des constantes réelles. Nous concluons facilement que les champs de
√ − √x
vecteurs X = [c1 e 2 + c3 e 2 ]e1 , c1 , c3 ∈ R sont harmoniques et aussi des champs de vecteurs
x
√ − √x
bi-harmoniques. Au contraire, les champs de vecteurs X = x[c2 e 2 +c4 e 2 ]e1 , c2 , c4 ∈ R sont
bi-harmoniques non harmoniques de le groupe de Heisenberg. z
√ − √z
Suivant le même procédé, les champs de vecteurs X = z(c2 e 2 + c4 e 2 ), c2 , c4 ∈ R sont aussi
des champs de vecteurs biharmoniques non harmoniques de le groupe de Heisenberg.
Chapitre 3
Géométrie du fibré tangent d’ordre 2 et
bi-harmonicité
f ◦ γ1 v f ◦ γ2 ∀f ∈ C ∞ (M ).
La relation v est aussi une relation d’équivalence dans S(M
e ).
2
Notons j (γ) la classe d’équivalence de γ dans S(M
e )/ v.
Définition 3.1.1. On appelle j 2 (γ) un 2-tangent ou 2-jet à M en x ∈ M définie par γ si
γ(0) = x.
Lemme 3.1.1. Soit γ ∈ S(M e ), alors il existe 1 > 0 et γ 0 ∈ S(M ) tels que γ est définie sur
0
(−1 , 1 ) et γ(t) = γ (t) pour t < 1 .
Preuve .Si γ ∈ S(M
e ) alors ∃ > 0 tel que γ est définie de (−, ) ∈ M , soit la fonction
∞
g ∈ C (M ) définie par
t t ≤ 2
g(t) =
0 t > 23
posons
2
= 1 et γ 0 = γ ◦ g alors γ(t) = γ 0 (t) pour t < 1 .
3.1 Le fibré tangent d’ordre 2 59
Remarque 3.1.1. Pour tout 2-tangent j 2 (γ) il existe γ 0 ∈ S(M ) telle que j 2 (γ) = j 2 (γ 0 ).
π 2 : T 2 M −→ M
j 2 γ 7−→ π 2 (j 2 γ) = γ(0) = x.
Lemme 3.1.2. Soit (U, xi ) une carte dans M pour x ∈ M ,et soient γ1 , γ2 ∈ S(M ) tels que
γ1 (0) = γ2 (0) = x. Alors γ1 v γ2 si est seulement si xi ◦ γ1 v xi ◦ γ2 pour i = 1, 2.
xi ◦ γ1 v xi ◦ γ2 pour tout i.
dj (f ◦ γ1 ) dj (f ◦ γ2 )
Réciproquement, prouvons que f ◦γ1 v f ◦γ2 i.e |t=0 = |t=0 , j = 0, 1, 2.
dtj dtj
pour j = 0 on a bien γ1 (0) = γ2 (0).
Définissons la fonction g : U −→ Rn par g(x) = (x1 (x), ..., xn (x)) pour x ∈ U . Alors la
fonction F = f ◦ g −1 ∈ C ∞ (g(U )) et on a f (x) = F (x1 (x), ..., xn (x)) pour x ∈ U , qui nous
donne f (γ1 (t)) = F (x1 (γ1 (t)), ..., xn (γ1 (t)), alors
n
d(f ◦ γ1 ) X dF d(xi ◦ γ1 )
= |g(γ1 (t)) . (3.1)
dt i=1
dxi dt
Donc n
h d(f ◦ γ ) i dF h d(x ◦ γ ) i
1
X i 1
= |g(γ1 (t)) .
dt t=0
i=1
dxi dt t=0
de la même manière on a
h d(f ◦ γ ) i n h d(x ◦ γ ) i
2
X dF i 2
= |g(γ2 (t)) .
dt t=0
i=1
dx i dt t=0
qui donne
h d(f ◦ γ ) i h d(f ◦ γ ) i
1 2
= ,
dt t=0 dt t=0
et de même manière en dérivant 3.1 à t = 0
h d2 (f ◦ γ ) i h d2 (f ◦ γ ) i
1 2
2
= 2
.
dt t=0 dt t=0
D’ou f ◦ γ1 v f ◦ γ2 .
3.1 Le fibré tangent d’ordre 2 60
(λ) 2 1 dλ
f (j γ) = (f ◦ γ)|t=0 pour λ = 1, 2, (3.3)
λ dλ t
pour tout j 2 γ ∈ T 2 M .
f C = f (2) . (3.4)
Où
1 d
f (2) (j 2 γ) = (f ◦ γ)|t=0 ,
2 d2 t
pour tout j 2 γ ∈ T 2 M .
∂f ∂ 2f
= ∂i f, = ∂i1 ,i2 f.
∂xi ∂xi1 ∂xi2
Alors l’expression local de f C est donnée par
La famille des fonction f C joue un rôle très important dans la caractérisation des champs
de vecteurs sur T 2 M comme le montre la proposition suivante :
e C ) = Ye (f C ) pour toute f ∈ C ∞ (M ),
e Ye ∈ Γ(T 2 M ). Si X(f
Proposition 3.2.2. soient X,
alors X
e = Ye .
Preuve .De la linéarité des champs de vecteurs, il suffit de montrer que si X(f e C) = 0
alors X
e = 0.
Soit Xe ∈ Γ(T 2 M ) avec les coordonnées locales (X e 1, X
eh , X e 2 ) par rapport à la carte induite
h h
2 −1 1 2 2
((π ) (U ), xi , yi , yi ) dans T M .
+ e (ci1 i2 ∂hi2 f y 1
X 1
+ ci1 i2 ∂i1 h f yi11 ) + e 2 (ci1 ∂h f )
X
h i2 h
= 0.
X e1 = X
eh = X e 2 = 0,
h h
d’où X
e = 0.
(f + g)C = f C + g C
X 2
C
(f g) = f (j) g (2−j) .
j=0
Remarque
3.2.2. Si Xh sont les composantes de X par rapport à la carte (U, xi ) dans M , et
Xh
e
si Xh sont les composantes de X C par rapport à la carte induite ((π 2 )−1 (U ), xi , yi1 , yi2 )
e1
e2
X h
3.2 Relèvement complet et horizontal au fibré tangent d’ordre 2 63
dans T 2 M .
Alors de 3.4 et 3.5 on obtient
1
f C = ∂i1 f yi21 + ∂i1 i2 f yi11 yi12 .
2
Et
eh (∂hi1 f y 2 + 1 ∂hi1 i2 f y 1 y 1 ) + X
(Xf )C = X e 1 (∂hi1 f y 1 ) + X
e 2 (∂h f )
i1 i1 i2 h i1 h
2
eh ((∂h f )(2) ) + X
= X e 1 ((∂h f )(1) ) + X
e 2 ((∂h f ))
h h
X2
= Xe j (∂h f )(2−j) .
h
j=0
Xh
(1)
X C : Xh pour h = 1...n,
(2)
Xh
Et
2
X
X λf C = e j (∂h f )(2−j)
X (3.7)
h
j=0
Les formules 3.6,3.7 assurent l’existence, l’unicité découle directement de la proposition 3.2.2.
3.2 Relèvement complet et horizontal au fibré tangent d’ordre 2 64
Pour 0 ≤ λ ≤ 2 on a
∂ λ ∂ ∂
( ) = (2−λ)
= 1−λ (3.8)
∂xi ∂xi ∂yi
∂ λ C ∂f (λ)
( ) f = ( ) (3.9)
∂xi ∂xi
Proposition 3.2.5. Soient f ∈ C ∞ (M ) et X, Y ∈ Γ(T M ) alors
2
X
C
(f X) = f (j) X (2−j)
j=0
C
(X + Y ) = XC + Y C
ω̃(X C ) = θ̃(X C ).
Si ωi sont les composantes de ω dans M et (ω̃, ω̃i1 , ω̃i2 ), i = 1..n les composantes de ω C par
rapport à la carte induite ((π 2 )−1 (U ), xi , yi1 , yi2 ) dans T 2 M , alors de 3.8 on a
2
X (2)
C C
ω (X ) = ω̃ij Xi ,
j=0
2
X
C C (2)
(ωX) = (ωi Xi ) = (ωi Xi ) = (ωi )(j) (Xi )(2−j) ,
j=0
Proposition 3.2.7. Soit ω une 1-forme de composantes ωi par rapport à la carte (U, xh )
dans M . Le relèvement complet ω C de ω a pour composantes
(2) (1)
ω C : (ωi , ωi , ωi )
De la proposition 2.2.12 on a
(dxi )C = dyi2 (3.10)
par rapport à la carte induite ((π 2 )−1 (U ), xi , yi1 , yi2 ) dans T 2 M .
Définition 3.2.6. Soit ω une 1-forme dans M .on définit le λ-relèvement de ω noté ω λ de M
au fibré T 2 M par
ω λ (X C ) = (ω(X))λ
pour tout X ∈ Γ(T M ).
Si ωi sont les composantes de ω par rapport à la carte (U, xi ) dans M , (ωi , ωi1 , ωi2 ) sont les
composantes de ω λ par rapport à la carte induite ((π 2 )−1 (U ), xi , yi1 , yi2 ) dans T 2 M .
et de plus
λ
X (j)
λ
ω (X ) = C
Xh ω −λ−j .
j=0
Proposition 3.2.8. Soit ω une 1-forme de composantes ωi par à la carte (U, xh ) dans M .
Le λ-relèvement ω λ de ω a pour composantes
(2) (1)
ω λ : (ωi , ωi , ω, 0, 0, 0), pour i = 1..n
Et on a
(λ)
(dxi )λ = dxi ,
par rapport à la carte induite ((π 2 )−1 (U ), xi , yi1 , yi2 ) dans T 2 M .
(f ω)C (X C ) = (f ωX)C )
= (f ωX)(2) )
X2
= f (j) (ωi Xi )(2−j)
j=0
j
2 X
X (k) (2−j−k)
= f (j) ωi Xi
j=0 k=0
2
X
= ( f (j) ω (2−j) )(X C ).
j=0
Preuve .Donnons la preuve pour Se1 , Se2 ∈ T0p (T 2 M ) et preuve reste la même pour Te1 , Te2 ∈
T1p (T 2 M ).De
la linéarité des champs des tenseurs il suffit de prouver que si
e C , X 0C ) = 0 alors
S(X Se = 0.
On a 1 2
1 2 (j) 0(j)
Se = Seji1 ,ji 2 dxji1 ⊗ dxji2 ; X C : (Xh ); X 0C : (Xh )
avec X, X 0 ∈ Γ(T M ); j1 , j2 , j = 0, 1, 2.
D’où on a
e C , X 0C ) = Sei1 i2 dxj1 ⊗ dxj2 (X (j) , X 0(j) )
S(X j1 j2 i1 i2 h h
i i (j 1 ) (j 2 )
= Se 1 2 X X j1 j2 i1 i2
0(1) i1 i2 (1) 0
= Sei1 i2 Xi1 Xi02 + Se01
i1 i2
Xi1 Xi2 + Se10 X i1 X i2
0(2) (2) i1 i2 (1) 0(1)
i1 i2
+ Se02 Xi1 X + Se20 i2
i1 i2
X Xi0 + Se11i1 X X
2 i1 i2
i1 i2 (1) 0(2) i1 i2 (2) 0(1) i1 i2 (2) 0(2)
+ Se12 Xi1 Xi2 + Se21 Xi1 Xi2 + Se22 Xi1 Xi2
= 0
pour touts Xi1 , Xi01 , ∂h Xi1 , ∂h Xi02 , ∂hk Xi1 , ∂kh Xi02 . qui nous donnent
i1 ,i2 i1 ,i2 i1 ,i2 i1 ,i2 i1 ,i2 i1 ,i2
Sei1 ,i2 = Se01 = Se10 = Se11 = Se12 = Se21 = Se22 =0
D’où Se = 0.
Définition 3.2.7. Le relèvement complet peut être prolonger à un tenseur quelconque de
manière unique tel que pour tout P, Q ∈ Tpq (M ), on a
2
X
C
(P ⊗ Q) = P (j) ⊗ Q(2−j)
j=0
C
(P + Q) = P C + QC
Si F ∈ T11 (M ) tel que localement F = Fih ∂x∂ h ⊗ dxi alors
2
C ∂ X h(j) ∂
F = (Fih ⊗ dxi )C = Fi ( ⊗ dxi )(2−j)
∂xh j=0
∂x h
2−j
2 X
X h(j) ∂ k
= Fi ( ) ⊗ (dxi )2−j−k .
j=0 k=0
∂xh
Définition 3.2.8. Soit le champ de tenseurs F ∈ T11 (M ). Pour toute carte (U, xi ) on définit
le champ de vecteurs γF ∈ Γ(T M ) par
∂ ∂
γF = Fih yi1 1
, où F = Fih ⊗ dxi
∂yh ∂xh
Remarque 3.2.3. Si F ∈ T11 (M ) alors γF (f C ) ∈ T00 (T 2 M ) et de plus pour toute carte (U, xi )
dans M on a :
∂ 1
γF (f C ) = Fih yi1 1
(yi11 yi12 )∂i1 i2 f + yi21 ∂i1 f )
∂yh 2
1
= ∂i1 i2 f (Fii yi1 yi12 Fii2 yi11 yi1 ).
(2) ∂
[X C , γF ] = γ(LX F ) − γF (Xh ) (3.11)
∂yh2
Preuve . On a
∂ (1) ∂ (2) ∂
X C = Xh + Xh 1
+ Xh
∂xh ∂yh ∂yh2
[X C , γF ] = X C γF − γF X C
∂F j ∂ (1) ∂ ∂Xh ∂
= Xh yi1 i 1
+ Xi Fij 1 − yi1 Fij
∂xh ∂yj ∂yj ∂xj ∂yh1
(2)
1 j ∂Xh ∂
− yi Fi
∂yj1 ∂yh2
j
1 ∂Fi ∂ (1) ∂ ∂Xh ∂
γ(LX F ) = Xh yi 1
+ Xi Fij 1 − yi1 Fij
∂xh ∂yj ∂yj ∂xj ∂yh1
qui donne
(2) ∂
[X C , γF ] = γ(LX F ) − γF (Xh )
∂yh2
X H = X C − ∇γ X.
Où ∇γ X = γ(∇X).
supposons que X h sont les composantes de X et Γkij les symboles de christoffel associés à
∇ par rapport à la carte (U, xh ) dans M on a
(1) (2)
X C : (Xh , Xh , Xh )
3.3 Le fibré tangent d’ordre 2 sur une variété riemannienne 69
et
∂
∇X = (∂i Xh ) − Γhji Xi ) ⊗ dxj
| {z } ∂xh
∇j X h
∂
∇γ X = yi1 ∇j X h
∂yh1
d’où on a :
(2)
X H : (Xh , −yj1 Γhji Xi , Xh )
par rapport à la carte induite ((π 2 )−1 (U ), xi , yi1 , yi2 ) dans T 2 M .
Localement on a
∂ H ∂ ∂
( i
) = i
− yj1 Γhji 1 (3.12)
∂x ∂x ∂yh
par rapport à la carte induite ((π 2 )−1 (U ), xi , yi1 , yi2 ) dans T 2 M .
Proposition 3.2.12. On a pour tout X, Y ∈ Γ(T M )
(2) ∂
[X C , Y H ] = [X, Y ]C − γLX (∇Y ) + ∇γ Y (Xh )
∂yh2
par rapport à la carte induite ((π 2 )−1 (U ), xi , yi1 , yi2 ) dans T 2 M .
Preuve .En tenant compte de 3.11 et de 3.12 la proposition découle facilement.
et en coordonnées locales
S : (xi , y i , z i ) 7−→ (xi , y i , z i + y j y k Γijk ). (3.13)
Soit T M ⊕ T M la somme de Whitney de T M alors le difféomorphisme
S : Tx2 M −→ Tx M ⊕ Tx M
définit dans tout fibré Tx2 M l’application Sx .
Preuve .Soit la carte (U, xi ) sur M , on a la carte induite (U, xi , y i ) et (U, xi , y i , z i ) sur
T M et T 2 M respectivement alors on a l’application i : (xi , y i ) 7−→ (xi , 0, y i ) est un homo-
morphisme injectif. Il suffit de montrer que l’application i est bien définie.
Soit (U, ϕ), (V, ψ) deux cartes locales sur M pour tout vecteur j01 f ∈ T M on note
Z t
˜ −1
f (t) = ϕ ( ϕ ◦ f (s)ds − tϕ ◦ f (0) + ϕ ◦ f (0))
Z0 t
fˆ(t) = ψ −1 ( ψ ◦ f (s)ds − tψ ◦ f (0) + ψ ◦ f (0))
0
On obtient
ϕ ◦ f˜(0) = ϕ ◦ f (0)
= ϕ ◦ fˆ(0)
d
(ϕ ◦ f˜)(0) = 0
dt
d
= (ϕ ◦ fˆ)(0)
dt
d2 d
2
(ϕ ◦ f˜)(0) = (ϕ ◦ f˜)(0)
dt dt
d2
= (ϕ ◦ fˆ)(0)
dt2
3.3 Le fibré tangent d’ordre 2 sur une variété riemannienne 71
Remarque 3.3.1. Le difféomorphisme S détermine une structure d’un fibré vectoriel sur
T 2 M pour lequel S est un isomorphisme de fibré vectoriel, et i : T M −→ T 2 M est un
homomorphisme injectif de fibré vectoriel.
Définition 3.3.1. Soient (M, g) une variété riemannienne et T 2 M le fibré tangent d’ordre 2
doté de la structure vectoriel induite par le difféomorphisme S. Pour toute section σ ∈ Γ(T 2 M )
nous définissons deux champs de vecteurs sur M par :
X σ = P1 ◦ S ◦ σ
Yσ = P2 ◦ S ◦ σ, (3.15)
où P1 et P2 désigne la première et la seconde projection de T M ⊕ T M sur T M .
Remarque 3.3.2. On peut facilement vérifier que toutes les sections σ, $ ∈ Γ(T 2 M ) et
α ∈ R nous avons
Xασ+$ = αXσ + X$
Yασ+$ = αYσ + Y$
d’après la remarque 3.3.1 et 3.3.2 On peut définir une connexion sur Γ(T 2 M ).
Définition 3.3.2. Soient (M, g) une variété riemannienne et T 2 M le fibré tangent d’ordre 2
doté de la structure vectoriel induite par le difféomorphisme S. Nous définissons une connexion
sur Γ(T 2 M ) par
b : Γ(T M ) × Γ(T 2 M ) −→ Γ(T 2 M )
∇
b Z σ = S −1 ((∇Z Xσ , ∇Z Yσ )),
(Z, σ) 7−→ ∇ (3.16)
où ∇ est la connexion de Levi-Civita sur M .
De la formule 3.13 et définition 3.16, il s’ensuit
Proposition 3.3.2. Si (U, xi ) est une carte locale sur M et (σ i , σ̄ i ) sont les composants de
la section σ ∈ Γ(T 2 M ) alors
∂
Xσ = σ i
∂xi
∂
Yσ = (σ̄ k + σ i σ j Γkij )
.
∂xk
D’après le théorème 3.3.1 et la remarque 3.3.2, nous avons
Proposition 3.3.3. Soient (M, g) une variété riemannienne et T 2 M le fibré tangent d’ordre
2 alors l’application
J : Γ(T M ) −→ Γ(T 2 M )
Z = S −1 (Z, 0) (3.17)
est un homomorphisme injectif de fibrés vectoriels.
3.3 Le fibré tangent d’ordre 2 sur une variété riemannienne 72
Localement si (U, xi ) est une carte locale sur M et (U, xi , y i ) et (U, xi , y i , z i ) sont les cartes
induites de T M et T 2 M respectivement, alors on obtient
X 0 = S∗−1 (X H , X H )
X 1 = S∗−1 (X V , 0)
X 2 = S∗−1 (0, X V ) (3.19)
Localement
∂ 0 ∂ ∂ ∂
= − Γki − Aki k
∂xi ∂xi ∂yk ∂z
∂ 1 ∂ ∂
= i
− 2Γki k (3.20)
∂xi ∂y ∂z
∂ 2 ∂
=
∂xi ∂z i
où
∂Γktr
y h Γkih = Γki ; Aki = z h Γkih + y t y r ( + Γkih Γhtr − Γktl Γlir − Γklt Γlir )
∂xi
Remarque 3.3.3. De 3.19 on obtient
∂ 0 ∂ H ∂ H
= S∗−1 (( ) ,( ) )
∂xi ∂xi ∂xi
∂ 1 ∂ V
= S∗−1 (( ) , 0)
∂xi ∂xi
∂ 2 ∂ V
= S∗−1 (0, ( ) )
∂xi ∂xi
Théorème 3.3.2. Soient (M, g) une variété riemannienne et R le tenseur de courbure, alors
pour tout X, Y ∈ Γ(T M ) et p ∈ T 2 M on a
1. [X 0 , Y 0 ]p = [X, Y ]0p − (R(X, Y )u)1 − (R(X, Y )w)2
2. [X 0 , Y i ]p = (∇X Y )i
3. [X i , Y j ]p = 0
où (u, w) = S(p) et i, j = 1, 2.
∂ 0 ∂ 0 ∂ n
1) ( ) ,( ) = yh1 Rjih
k
+ yh1 yr1 (∇j Rihr
k k
+ ∇i Rhjr
∂xi ∂xi ∂yk1
k
m k k m k m
∂Rjir 2 k
o ∂
+ Rijr Γmh + Rimh Γjr + Rmjh Γir + + yh Rjih
∂xh ∂yk2
∂ 1 ∂ 2
= yh1 Rjih
k
( ) + (yh1 yr1 Γlhr + yl2 )Rjilk
( )
∂xi ∂xi
∂Γkjh ∂Γkih
∂ 0 ∂ 1 k ∂ 1
n
k k
2) ( ) ,( ) = Γij 1 + yh Rjih + Rihj + + − Γklh Γlij
∂xi ∂xi ∂yk ∂xi ∂xj
o ∂
k l
− Γlj Γih
∂yk2
∂ 1
= Γkij ( )
∂xi
∂ 0 ∂ 2 ∂ ∂ 2
( ) ,( ) = Γkij 2 = Γkij ( )
∂xi ∂xi ∂yk ∂xi
∂ 1 ∂ 1 ∂
3) ( ) ,( ) = 2(Γkij − Γkji ) 2 = 0
∂xi ∂xi ∂yk
∂ 1 ∂ 2 ∂ 2 ∂ 2
( ) ,( ) = ( ) ,( ) =0
∂xi ∂xi ∂xi ∂xi
Définition 3.3.4. Soit (M, g) une variété riemannienne. Pour toute section σ ∈ Γ(T 2 M ) on
définit le relèvement vertical de σ par
Remarque 3.3.4. De la définition 3.3.1 et les formules 3.14,3.17,3.19 et 3.21, pour tout
σ ∈ Γ(T 2 M ) et Z ∈ Γ(T M ) on obtient
• σ V = Xσ1 + Yσ2
b Z σ)V = (∇Z Xσ )1 + (∇Z Yσ )2
• (∇
• Z 1 = J(Z)V
• Z 2 = i(Z)V
pour tout champs de vecteurs X, Y ∈ Γ(T M ) et i, j = 0, ..., 2 où g̃ est la métrique définie par
1 s H H
g̃(X H , Y H ) = g (X , Y )
2
g̃(X H , Y V ) = g s (X H , Y V )
g̃(X V , Y V ) = g s (X V , Y V )
Théorème 3.3.4. Soit (M, g) une variété riemannienne. Si ∇ e désigne la connexion de Levi-
D
Civita associée à la métrique diagonale g , alors
1. (∇e X 0 Y 0 )p = (∇X Y )0 − 1 (R(X, Y )u)1 − 1 (R(X, Y )w)2 ,
2 2
e X 0 Y 1 )p = (∇X Y )1 + 1 (R(u, Y )X)0 ,
2. (∇ 2
2g D (∇
e X i Y j , Z k ) = X i g D (Y j , Z k ) + Y j g D (Z k , X i ) − Z k g D (X i , Y j )
− g D (X i , [Y j , Z k ]) + g D (Y j , [Z k , X i ]) + g D (Z k , [X i , Y j ])
on obtient
1
g D (∇
e X 0 Y 0 , Z) = g D (∇
e X 0 Y 0 , Z 0 ) + g D (∇
e X 0 Y 0 , Z 1 ) + g D (∇e X0 Y 0, Z 2)
1 1
= g(∇X Y, Z) − g D ((R(X, Y )u)1 , Z 1 ) − g D ((R(X, Y )w)2 , Z 2 )
2 2
1 1
= g D ((∇X Y )0 , Z 0 ) − g D ((R(X, Y )u)1 , Z 1 ) − g D ((R(X, Y )w)2 , Z 2 )
2 2
1 1
= g D ((∇X Y )0 − (R(X, Y )u)1 − (R(X, Y )w)2 , Z).
2 2
D’ou
e X 0 Y 0 )p = (∇X Y )0 − 1 (R(X, Y )u)1 − 1 (R(X, Y )w)2 .
(∇
2 2
3.3 Le fibré tangent d’ordre 2 sur une variété riemannienne 75
2g D (∇
e X0 Y 1, Z 0) = −g D ((R(Z, X)u)1 , Y 1 )
= −g(R(Z, X)u, Y )
= −g(R(u, Y )Z, X)
= g(R(u, Y )X, Z)
= g D ((R(u, Y )X)0 , Z 0 ),
2g D (∇
e X 0 Y 1 , Z 1 ) = X 0 (g D (Y 1 , Z 1 )) − g D (Y 1 , (∇X Z)1 ) + g D (Z 1 , (∇X Y )1 )
= X(g(Y, Z)) − g(Y, (∇X Z)) + g(Z, (∇X Y ))
= 2g(Z, ∇X Y ) = 2g D (Z 1 , (∇X Y )1 ),
2g D (∇
e X 0 Y 1 , Z 2 ) = 0.
D’ou
2g D (∇
e X0 Y 2, Z 0) = −g D ((R(Z, X)w)2 , Y 2 )
= −g(R(Z, X)w, Y )
= −g(R(w, Y )Z, X)
= g(R(w, Y )X, Z)
= g D ((R(w, Y )X)0 , Z 0 ),
2g D (∇
e X 0 Y 2 , Z 1 ) = 0,
2g D (∇
e X 0 Y 2 , Z 2 ) = X 0 (g D (Y 2 , Z 2 )) − g D (Y 2 , (∇X Z)2 ) + g D (Z 2 , (∇X Y )2 )
= X(g(Y, Z)) − g(Y, (∇X Z)) + g(Z, (∇X Y ))
= 2g(Z, ∇X Y ) = 2g D (Z 2 , (∇X Y )2 ).
D’ou
2g D (∇
e X 1 Y 0 , Z 0 ) = g D (X 1 , (R(Y, Z)u)1 )
= g(X, (R(Y, Z)u))
= g(R(u, X)Y, Z)
2g D (∇
e X 1 Y 0 , Z 1 ) = Y 0 g D (Z 1 , X 1 ) − g D (Z 1 , (∇Y X)1 ) − g D (X 1 , (∇Y Z)1 )
= Y g(Z, X) − g(Z, (∇Y X)) − g(X, (∇Y Z)) = 0,
2g D (∇
e X 1 Y 0 , Z 2 ) = 0.
D’ou
e X 1 Y 0 )p = 1 (Rx (u, X)Y )0 .
(∇
2
5
2g D (∇
e X 2 Y 0 , Z 0 ) = g D (X 2 , (R(Y, Z)w)2 )
= g(X, (R(Y, Z)w))
= g(R(w, X)Y, Z)
2g D (∇
e X 2 Y 0 , Z 1 ) = 0,
2g D (∇
e X 2 Y 0 , Z 2 ) = 0.
D’ou
e X 2 Y 0 )p = 1 (Rx (w, X)Y )0 .
(∇
2
6
2g D (∇
e X i Y j , Z 0 ) = −Z 0 g D (X i , Y j ) + g D (Y j , (∇Z X)i ) + g D (X i , (∇Z Y )j )
= −Zg(X, Y ) + g(Y, (∇Z X)) + g(X, (∇Z Y )) = 0,
e X i Y j , Z 1 ) = X i g D (Y j , Z 1 ) + Y j g D (Z 1 , X i ) − Z 1 g D (X i , Y j )
2g D (∇
= X i g(Y, Z) + Y j g(Z, X) − Z 1 g(X, Y ) = 0,
2g D (∇
e X i Y j , Z 2 ) = 0.
D’ou
e X i Y j )p = 0.
(∇
3.3 Le fibré tangent d’ordre 2 sur une variété riemannienne 77
F 0 = S∗−1 (HF, HF )
F 1 = S∗−1 (V F, 0)
F 2 = S∗−1 (0, V F )
Localement
∂ ∂ ∂
F 0 = y i Fij j
− y i Fil Γsl s − y i Fil Asl s
∂x ∂y ∂z
∂
= y i (F ( i ))0
∂x
j ∂ ∂
F1 = y i Fi j − 2y i Fil Γsl s
∂y ∂z
∂
= y i (F ( i ))1
∂x
j ∂
F2 = y i Fi j
∂z
∂
= y i (F ( i ))2 .
∂x
Lemme 3.3.1. Soient (M, g) une variété riemannienne et F ∈ T11 (M ) un champ de tenseurs
de type (1, 1), alors on obtient
e X i F j )p = F (X)j
1. (∇ i, j = 1, 2,
p
e X 1 F )p = F (X)0p + 1 (R(u, X)F (u))0p ,
2. (∇ 0
2
e X 2 F 0 )p = F (X)0p + 1 (R(w, X)F (w))0p ,
3. (∇ 2
e X 0 F 0 )p = (∇X F )0 − 1 (R(Xx , Fx (u))u)1 − 1 (R(Xx , Fx (w))w)2 .
4. (∇ p 2 2
e X 0 F 1 )p = (∇X F )1p + 1 (R(u, Fx (u))Xx )0 ,
5. (∇ 2
e X 0 F 2 )p = (∇X F )2 + 1 (R(w, Fx (w))Xx )0
6. (∇ p 2
pour tout p ∈ T 2 M , i, j = 1, 2 et X ∈ Γ(T M ).
e X 1 y i F ( ∂ )1 = X 1 (y i )F ( ∂ )1
e X1 F 1 = ∇
∇
∂xi ∂xi
∂
= X i (F ( i ))1 = (F (X))1 .
∂x
e X1 F 2, ∇
Faire une même démonstration pour ∇ e X2 F 1, ∇
e X2 F 2.
3.3 Le fibré tangent d’ordre 2 sur une variété riemannienne 78
2.
e X 1 F 0 )(x,u,w) = (∇
e X 1 y i (F ( ∂ 0
(∇ ))
∂xi (x,u,w)
∂ e X 1 F ( ∂ )0 )(x,u,w)
= (X 1 (y i )(F ( i ))0 + y i ∇
∂x ∂xi
∂ 1 ∂
= X i (F ( i ))0 + ui (Rx (u, X)Fx ( i ))0
∂x 2 ∂x
1
= ((F (X))0 + (Rx (u, X)Fx (u))0 ,
2
3.
e X 2 F 0 )(x,u,w) = (∇
e X 2 y i (F ( ∂ 0
(∇ ))
∂xi (x,u,w)
∂ e X 1 F ( ∂ )0 )(x,u,w)
= (X 2 (y i )(F ( i ))0 + y i ∇
∂x ∂xi
∂ 1 ∂
= X i (F ( i ))0 + wi (Rx (w, X)Fx ( i ))0
∂x 2 ∂x
1
= ((F (X))0 + (Rx (w, X)Fx (w))0 ,
2
4.
e X 0 F 0 )(x,u,w) = (∇
e X 0 y k (F ( ∂ 0
(∇ )) )(x,u,w)
∂xk
∂ e X 0 (F ( ∂ ))0(x,u,w)
= X 0 (y k )(F ( k ))0 + y k ∇
∂x ∂xk
∂ ∂ 1 ∂
= −X i Γki (F ( k ))0 + uk (∇X F ( k ))0(x,u,w) − uk (Rx (Xx , Fx ( k ))u)1
∂x ∂x 2 ∂x
1 ∂
− uk (Rx (Xx , Fx ( k ))w)2
2 ∂x
1 1
= (∇X F )(x,u,w) − (Rx (Xx , Fx (u))u)1 − (Rx (Xx , Fx (w))w)2
2 2
5. De même, on obtient
6.
e X 0 F 2 )(x,u,w) = X 0 (y k )(F ( ∂ 2 ke ∂ 2
(∇ )) + y ∇ X 0F ( ) )(x,u,w)
∂xk ∂xk
1
= (∇X F )2(x,u,w) + (Rx (w, Fx (w))Xx )0
2
.
3.3 Le fibré tangent d’ordre 2 sur une variété riemannienne 79
Proposition 3.3.4. Soit (M, g) une variété riemannienne. Si R e désigne le tenseur de cour-
D 2
bure associée de la métrique diagonale g sur T M . Alors on a
e 1 , Y 2 )Z i = R(X
1)R(X e 1 , Y 1 )Z i = R(X
e 2 , Y 2 )Z i = 0
e 1 , Y 1 )Z 0 = R(X, Y )Z + 1 R(u, X)R(u, Y )Z + 1 R(w, X)R(w, Y )Z
2)R(X
4 4
1 1 0
− R(u, Y )R(u, X)Z) − R(w, Y )R(w, X)Z)
4 4
i 2 0
1 1
3)R(X
e , Y )Z = R(X, Y )Z + R(u, X)R(u, Y )Z + R(w, X)R(w, Y )Z
4 4
1 1 0
− R(u, Y )R(u, X)Z − R(w, Y )R(w, X)Z
4 4
1 1 1 0
i 0 j
4)R(X , Y )Z =
e R(Y, Z)X + R(u, Y )R(u, X)Z + R(w, Y )R(w, X)Z
2 4 4
1 1 1 i
i 0 0
5)R(X , Y )Z = − R(u, Y )Z, X)u + R(w, Y )Z, X)w + R(X, Z)Y
e
4 4 2
1 0
+ (∇X R)(u, Y )Z + (∇X R)(w, Y )Z
2
e 0 , Y 0 )Z i = R(X, Y )Z + 1 R(R(u, Z)Y, X)u + 1 R(R(w, Z)Y, X)w
6)R(X
4 4
1 1 i
− R(R(u, Z)X, Y )u − R(R(w, Z)X, Y )w
4 4
1 0
+ (∇X R)(u, Z)Y + (∇X R)(w, Z)Y − (∇Y R)(u, Z)X − (∇Y R)(w, Z)X
2
e 0 , Y 0 )Z 0 = R(X, Y )Z + 1 R(u, R(Z, Y )u)X + 1 R(w, R(Z, Y )w)X
7)R(X
4 4
1 1 1
+ R(u, R(X, Z)u)Y + R(w, R(X, Z)w)Y + R(u, R(X, Y )u)Z
4 4 2
1 0 1 1 1 2
+ + R(w, R(X, Y )w)Z + ∇Z R)(X, Y )u + ∇Z R)(X, Y )w .
2 2 2
pour ξ = (p, u, w) ∈ T 2 M ,i, j = 1, 2 et X, Y, Z ∈ Γ(T M ).
Preuve .
1 Le résultat découle immédiatement de théorème 3.3.4 et le lemme 3.3.1.
e 1 , Y 1 )Z 0 = R(Z
R(X e 0 , Y 1 )X 1 − R(Z
e 0 , X 1 )Y 1
ce qui donne
e 1 , Y 1 )Z 0 =
n 1 1 1 o0
R(X − R(Y, X)Z − R(u, Y )R(u, X)Z − R(w, Y )R(w, X)Z
2 4 4
n1 1 1 o0
+ R(X, Y )Z + R(u, X)R(u, Y )Z + R(w, X)R(w, Y )Z
2 4 4
3 En utilisant 4 et le 1er identité de Bianchi nous obtenons
e i , Y 2 )Z 0 = R(Z
R(X e 0 , Y 2 )X i − R(Z
e 0 , X i )Y 2
ce qui donne
e i , Y 2 )Z 0 =
n1 1 1 o0
R(X − R(Y, X)Z − R(u, Y )R(u, X)Z − R(w, Y )R(w, X)Z
2 4 4
n1 1 1 o0
+ R(X, Y )Z + R(u, X)R(u, Y )Z + R(w, X)R(w, Y )Z
2 4 4
5 Soit F1 , F2 : T M −→ T M les endomorphismes bundle donné par
1
F1 (u) = R(u, Y )Z
2
1
F1 (w) = R(w, Y )Z
2
1
F2 (u) = − R(X, Z)u
2
1
F2 (w) = − R(X, Z)w
2
3.3 Le fibré tangent d’ordre 2 sur une variété riemannienne 81
1 1
= (∇Y F1 (u) + ∇Y F1 (w))0 − (R(Y, F1 (u))u − R(Y, F1 (w))w)i − (R(u, X)∇Y Z)0
2 2
1 1
− (R(w, X)∇Y Z)0 − (F2 (Y ))i − (R(u, ∇Y X)Z − R(w, ∇Y X)Z)0
2 2
n1 1 1 oi
= R(R(u, X)Z, Y )u + R(R(w, X)Z, Y )w + R(Y, Z)X
4 4 2
1
+ ((∇Y R)(u, X)Z + (∇Y R)(w, X)Z)0 .
2
En utilise
Et
(∇Y R)(w, X)Z = ∇Y (R(w, X)Z) − R(u, ∇Y X)Z − R(w, X)∇Y Z.
6 En appliquent la partie (4) et 1er identité de Bianchi on obtient
e 0 , Y 0 )Z i = R(X
R(X e 0 , Z i )Y 0 − R(Y
e 0 , Z i )X 0
ce qui donne
e 0 , Y 0 )Z i = ∇
R(X e Y 0Zi − ∇
e X0 ∇ e X0 Z i − ∇
e Y 0∇ e [X 0 ,Y 0 ] Z i
1 1 1 1
= R(R(u, Z)Y, X)u + R(R(w, Z)Y, X)w − R(R(u, Z)X, Y )u − R(R(w, Z)X,
4 4 4 4
1 i 1 1
+ (R(X, Y )Z − R(Y, X)Z + (∇X R)(u, Z)Y )0 + (∇X R)(w, Z)Y )0
2 2 2
1 1
− (∇Y R)(u, Z)X)0 − (∇Y R)(w, Z)X)0
2 2
d’où le résultat.
3.3 Le fibré tangent d’ordre 2 sur une variété riemannienne 82
7
e 0 , Y 0 )Z 0 = ∇
R(X e Y 0Z0 − ∇
e X0 ∇ e X0 Z 0 − ∇
e Y 0∇ e [X 0 ,Y 0 ] Z 0
e X 0 (∇Y Z)0 − 1 (R(Y, Z)u)1 − 1 (R(Y, Z)w)2
n o
= ∇
2 2
e Y 0 (∇X Z)0 − (R(X, Z)u)1 − 1 (R(X, Z)w)2
1
n o
− ∇
2 2
− ∇[X,Y ]0 Z + ∇(R(X,Y )u)1 Z + ∇(R(X,Y )w)2 Z 0
e 0 e 0 e
1 1 1
= (∇X ∇Y Z)0 − (R(X, ∇Y Z)u)1 − (R(X, ∇Y Z)w)2 − (∇X R(Y, Z)u)1
2 2 2
1 1 1
− (∇X R(Y, Z)w)2 − (R(u, R(Y, Z)u)X)0 − (R(w, R(Y, Z)u)X)0 − (∇Y ∇X Z)0
2 4 4
1 1 1 1
+ R(Y, ∇X Z)u)1 + R(Y, ∇X Z)w)2 + (∇Y R(X, Z)u)1 + (∇Y R(X, Z)w)2
2 2 2 2
1 1 1
+ (R(u, R(X, Z)u)Y )0 + (R(w, R(X, Z)w)Y )0 − (∇[X,Y ] Z)0 + (R([X, Y ], Z)u)1
4 4 2
1 1 1
+ (R([X, Y ], Z)w)2 + (R(u, R(X, Y )u)Z)0 + (R(w, R(X, Y )w)Z)0
2 2 2
1 1 1
= ((∇Z R)(X, Y )u)1 + ((∇Z R)(X, Y )w)2 + (R(X, Y )Z)0 + (R(u, R(Z, Y )u)X)0
2 2 4
1 1 1
+ (R(w, R(Z, Y )w)X)0 + (R(u, R(X, Z)u)Y )0 + (R(w, R(X, Z)w)Y )0
4 4 4
1 1
+ (R(u, R(X, Y )u)Z)0 + (R(w, R(X, Y )w)Z)0 .
2 2
Dans la dernière étape, en utilise la 2me identité de Bianchi
Et
(∇X R)(Y, Z)w + (∇Y R)(Z, X)w + (∇Z R)(X, Y )w = 0
e(p,0,0) (X 0 , Y 0 )Z 0
Rp (X, Y )Z = R
pour tout X, Y, Z ∈ Γ(T M ), d’ou (R
e = 0) ⇒ R = 0.
3.4 Harmonicité d’une section σ : (M, g) −→ (T 2 M, g D ) 83
Lemme 3.4.2. Soient (M, g) une variété riemannienne et (T M, g D ) le fibré tangent d’ordre
2 associé muni de la métrique diagonale, et σ ∈ Γ(T 2 M ). Alors la densité d’énergie associée
à σ est
n 1 b 2
e(σ) = + k∇σk ,
2 2
b 2 = trg g(∇Xσ , ∇Xσ ) + trg g(∇Yσ , ∇Yσ ).
où k∇σk
Preuve .Soit (e1 , ..., en ) une base orthonormée sur M , alors
n
1X D
e(σ) = g (dσ(ei ), dσ(ei ))
2 i=1
En utilisant la formule 3.23 et la remarque 3.3.4 on obtient
n n
1X D 0 0 1X D b
e(σ) = g (ei , ei ) + g ((∇ei σ)V , (∇
b e σ)V )
i
2 i=1 2 i=1
n 1 b 2
= + k∇σk .
2 2
traceg (∇2 Xσ ) = 0,
traceg (∇2 Yσ ) = 0,
traceg {R(Xσ , ∇∗ Xσ )∗ + R(Yσ , ∇∗ Yσ )∗} = 0.
Preuve . Si σ est parallèle, d’après Corollaire 3.4.2, on en déduit que σ est harmonique.
Inversement soit σt une variation à support compact de σ définit par σt = (1 + t)σ du lemme
3.4.2 on obtient
n (t + 1)2 b 2
e(σt ) = + k∇σk .
2 2
Si σ est une point critique de la fonctionnelle d’énergie on obtient
d
0 = E(σt )|t=0 ,
Zdt
= b 2 dvgD ,
k∇σk
M
d’où k∇σk
b = 0.
3.5 Bi-harmonicité d’une section σ : (M, g) −→ (T 2 M, g D ) 85
Xσ = 0, Yσ = (−y, x) et ∇Yσ = 0,
Où
Alors
Z Z Z
1 2 1 0 2 1
E2 (σt ) = |τ (σt )|gD vg = |τ̄ (σt )|gD vg + |τ̄ V (σt )|2gD vg
2 2 2
(1 + t)4 (1 + t)2
Z Z
0 2
= |τ̄ (σ)|gD vg + |τ̄ V (σ)|2gD vg
2 2
étant donné que la section σ est bi-harmonique, alors pour la variation σt , on obtient
Z Z
d
0 = E2 (σt )|t=0 = 2 |τ̄ (σ)|gD vg + |τ̄ V (σ)|2gD vg .
0 2
dt
D’où
τ̄ 0 (σ) = 0 et τ̄ V (σ) = 0, alors τ (σ) = 0.
Dans le cas où M n’est pas compacte, la caractérisation des sections bi-harmoniques exige
que les deux lemmes suivants.
Lemme 3.5.1. Soient (M, g) une variété riemannienne et (T 2 M, g D ) le fibré tangent d’ordre
2 associé muni de la métrique diagonale. Si σ ∈ Γ(T 2 M ) est une section lisse, alors le tenseur
de Jacobi Jσ (τ V (σ)) est donné par
n oV
Jσ (τ̄ V (σ)) = traceg ∇2 (τ V (σ))
n
+ traceg (R(u, ∇∗ τ 1 (Xσ )) ∗ +R(w, ∇∗ τ 2 (Yσ )) ∗ +R(τ V (σ), ∇∗ σ) ∗
1 1 1 2
o0
+ R(u, τ (Xσ ))R(u, ∇∗ Xσ ) ∗ + R(w, τ (Yσ ))R(w, ∇∗ Yσ ) ∗ .
2 2
Preuve .Soient p ∈ T 2 M et {ei }m i=1 une base orthonormé sur M tels que (∇ei ei )x = 0. Si
l’on note Fi (x, u, w) = 2 R(u, τ (Xσ ))ei + 12 R(w, τ 2 (Yσ ))ei ,alors on obtient
1 1
e σe τ̄ V (σ)p = (∇
∇ e σ0 1 +(∇ 2 ((τ 1 (Xσ ))1 + (τ 2 (Yσ ))2 )p
i e +(∇e
i i Xσ ) e i Yσ )
1
= (∇ei (τ V (σ)))Vp + (R(u, τ 1 (Xσ ))ei + R(w, τ 2 (Yσ ))ei )0
2
= (∇ei (τ V (σ)))Vp + (Fi (x, u, w))0 ,
d’où
m n
X o
e 2 τ̄ V (σ)p =
traceg ∇ ∇ e σ (τ̄ V (σ))
eσ ∇
ei ei
p
i=1
Xm n o
= e σ0
∇ 1 +(∇ 2
V V
(∇ei (τ (σ)) + (Fi ) 0
e +(∇e
i i Xσ ) e i Yσ )
p
i=1
Xm n
= e e0 (∇e τ 1 (Xσ ))1 + ∇
∇ e e0 (∇e τ 1 (Yσ ))2
i i i i
i=1
o
e e0 Fi0 + ∇
+ ∇ e (∇ X )1 Fi0 + ∇
e (∇ Y )1 Fi0 .
i ei σ ei σ
p
3.5 Bi-harmonicité d’une section σ : (M, g) −→ (T 2 M, g D ) 87
Lemme 3.5.2. Soient (M, g) une variété riemannienne et (T 2 M, g D ) le fibré tangent d’ordre
2 associé muni de la métrique diagonale. Si σ ∈ Γ(T 2 M ) est une section lisse, alors le tenseur
de Jacobi Jσ (τ 0 (σ)) est donné par
Jσ (τ̄ 0 (σ))p
n 1 o1
= traceg 2R(τ 0 (Xσ ), ∗)∇∗ Xσ − R(∗, ∇∗ τ 0 (Xσ ))u + R(R(u, ∇∗ Xσ )∗, τ 0 (Xσ ))u
2
n 1 o2
+ traceg traceg 2R(τ 0 (Yσ ), ∗)∇∗ Yσ − R(∗, ∇∗ τ 0 (Yσ ))w + R(R(w, ∇∗ Yσ )∗, τ 0 (Yσ ))w
n 2
+ traceg ∇∗ ∇∗ τ (σ) + R(u, ∇∗ Xσ )∇∗ τ (Xσ ) + R(w, ∇∗ Yσ )∇∗ τ 0 (Yσ )
0 0
1 1
+ R(u, ∇∗ ∇∗ Xσ )τ 0 (Xσ ) + R(w, ∇∗ ∇∗ Yσ )τ 0 (Yσ ) + R(u, R(τ 0 (Xσ ), ∗)u) ∗
2 2
+ R(w, R(τ (Yσ ), ∗)w) ∗ +R(τ 0 (σ), ∗) ∗ +(∇τ 0 (Xσ ) R)(u, ∇∗ Xσ ) ∗
0
o0
+ (∇τ 0 (Yσ ) R)(w, ∇∗ Yσ ) ∗ ,
1 1
− (R(ei , GX (u))u)1 − (R(ei , GY (w))w)2
2 2
+ (GX (∇ei Xσ )) + (GY (∇ei Yσ ))0
0
1 0 1 0
o0
+ (R(u, ∇ei Xσ )GX (u)) + (R(w, ∇ei Yσ )GY (w)) .
2 2 p
1 1
+ R(u, τ 1 (Xσ ))R(u, ∇∗ Xσ ) ∗ + R(w, τ 2 (Yσ ))R(w, ∇∗ Yσ ) ∗ +∇∗ ∇∗ τ 0 (σ)
2 2
1
+ R(u, ∇∗ Xσ )∇∗ τ 0 (Xσ )R(w, ∇∗ Yσ )∇∗ τ 0 (Yσ ) + R(τ 0 (σ), ∗) ∗ + R(u, ∇∗ ∇∗ Xσ )τ 0 (Xσ )
2
1
+ R(w, ∇∗ ∇∗ Yσ )τ 0 (Yσ ) + R(u, R(τ 0 (Xσ ), ∗)u) ∗ +R(w, R(τ 0 (Yσ ), ∗)w) ∗ +(∇τ 0 (Xσ ) R)(u, ∇∗ Xσ )
2
o0
+ (∇τ 0 (Yσ ) R)(w, ∇∗ Yσ ) ∗ .
p
pour tout p ∈ T 2 M .
Preuve ..
La preuve découle immédiatement de le lemme 3.5.1 et le lemme 3.5.2.
3.5 Bi-harmonicité d’une section σ : (M, g) −→ (T 2 M, g D ) 91
n
2 1 0 0 1 0
o
0 = traceg ∇ τ (Xσ ) + 2R(τ (Xσ , ∗)∇∗ Xσ − R(∗, ∇∗ τ (Xσ ))u + R(R(u, ∇∗ Xσ )∗, τ (Xσ ))u
2 p
n 1 o
0 = traceg ∇2 τ 2 (Yσ ) + 2R(τ 0 (Yσ ), ∗)∇∗ Yσ − R(∗, ∇∗ τ 0 (Yσ ))w + R(R(w, ∇∗ Yσ )∗, τ 0 (Yσ ))w
2 p
n
0 = traceg R(u, ∇∗ τ 1 (Xσ )) ∗ +R(w, ∇∗ τ 2 (Yσ )) ∗ +R(τ 1 (Xσ ), ∇∗ Xσ ) ∗ R(τ 2 (Yσ ), ∇∗ Yσ ) ∗
1 1
+ R(u, τ 1 (Xσ ))R(u, ∇∗ Xσ ) ∗ + R(w, τ 2 (Yσ ))R(w, ∇∗ Yσ ) ∗ +∇∗ ∇∗ τ 0 (σ)
2 2
1
+ R(u, ∇∗ Xσ )∇∗ τ 0 (Xσ )R(w, ∇∗ Yσ )∇∗ τ 0 (Yσ ) + R(τ 0 (σ), ∗) ∗ + R(u, ∇∗ ∇∗ Xσ )τ 0 (Xσ )
2
1
+ R(w, ∇∗ ∇∗ Yσ )τ 0 (Yσ ) + R(u, R(τ 0 (Xσ ), ∗)u) ∗ +R(w, R(τ 0 (Yσ ), ∗)w) ∗ +(∇τ 0 (Xσ ) R)(u, ∇∗ Xσ ) ∗
2 o
+ (∇τ 0 (Yσ ) R)(w, ∇∗ Yσ ) ∗
p
pour tout p ∈ T 2 M .
Exemple 3.5.1. Soit (M = R2 , δ) une variété riemannienne avec les coordonnées carté-
siennes (x, y) muni de la métrique euclidienne δ et σ : (x, y) ∈ R2 −→ (x, y, f (x, y), g(x), 0, 0) ∈
T 2 R2 telles que f ∈ C ∞ (R2 ), g ∈ C ∞ (R). On obtient
∂ ∂
τ 1 (Xσ ) = (fxx + fyy ) + g 00 (x) , τ 2 (Yσ ) = 0
∂x ∂y
2
Où fx = ∂f ∂x
, fxx = ∂∂xf2 . En utilisant le théorème 3.5.3, on en déduit que σ est bi-harmonique
si et seulement si trg ∇2 (τ 1 (Xσ )) = 0, ou de façon équivalente
fxxxx + 2fxxyy + fyyyy = 0
(3.38)
g 0000 (x) =0
f (x, y) = x2 − y 2
g(x) = ax2 + bx + c, (a, b, c) ∈ R.
Bibliographie
[16] Jiang G.Y., Harmonic maps and their first and second variational formulas, Chinese Ann.
Math. Ser. A 7 (1986),pp. 389-402.
[17] Jerzy J. and Konderak J.J., On the harmonic vector fields, Publication Matemàtiques,
Vol 36(1992), pp.217-288.
[18] Kappos E., Natural Metrics On Tangent Bundles, Master thesis 2001.
[19] Kobayashi S. and Nomizu K., Foundation of Differential Geometry, vol.I,II.Intersciense
,New York-London 1963.
[20] Konderak J.J., On the harmonic vector fields, Publications Mathématiques 36 (1992),
pp.217-288.
[21] Kowalski O., Curvature of the induced Riemannian metric on the tangent bundle of a
Riemannian manifold, J. Reine Angew. Math. 250 (1971), pp.124-129.
[22] Musso E. and Tricerri F., Riemannian metrics on tangent bundles ,Ann.Mat.Purz
Appl.(4), 150(1988), pp.1-10.
[23] Morimoto A., Liftings of tensors fields and connections to tangent bundles of Higher
order, Nogoya Math. Jour.,40 (1970),pp.99-120.
[24] Miron R., The geometry of higher order hamilton spaces, arXiv : 1003.2501 mathDG,
2010.
[25] Nouhaud O., Applications harmoniques d’une variété riemannienne dans son fibré tan-
gent. Généralisation, C. R. Acad. Sci. Paris Sér. A-B 284 (1977), A815-A818.
[26] Oniciuc C., Nonlinear connections on tangent bundle and harmonicity, Ital. J. Pure Appl,
6 (1999), pp.109-122 .
[27] Ouakkas S., Biharmonic maps, conformal deformations and the Hopf maps, Differential
Geometry and its Applications,26 (2008), pp.495-502.
[28] Oproiu V., On the harmonic maps between tangent bundles, Rend. Sem. Mat, 47 (1989),
pp.47-55.
[29] Svensson M., Polynomyial Harmonic Morphisms ,Examensarbete 20 poäng Lunds Uni-
versitet Novembre 1998, pp.5-25.
[30] Salimov A.A., Gezer A. and Akbulut K., Geodesics of Sasakian metrics on tensor bundles.
Mediterr. J. Math. 6, no.2(2009), pp.135-147.
[31] Wiegmink G., Total bending of vector fields on Riemannian manifolds, Math. Ann.
303(1995), pp.325-344.
[32] Yano K. and Ishihara S., Tangent and Cotangent Bundles ( Marecel Dekker.Inc. New
York 1973).
Notations