RABAH Chihab
Bibliographie……………………………………………………………………05
Introduction ……………………………………………………………………08
Chapitre I ………………………………………………………………………10
Chapitre II ……………………………………………………………………...22
L’analyse du corpus.
Conclusion……………………………………………………………………….54
Annexe …………………………………………………………………………. 56
1
Tableau des matières.
Remerciement.
Dédicace.
Sommaire……………………………………………………………………………… 1
Références bibliographiques…………………………………………………………. 5
Introduction ……………………………………………………..…………………… 8
Partie théorique……………………………………………………………..………..
Introduction…………………………………………………………………………... 10
I.1 Le français en Algérie…………………………………………………………….. 10
I.2. Enseignement/apprentissage ……………………………………………………. 12
I.3.l’impact des facteurs sociaux sur l’apprentissage ………………………….….. 15
I.4 Relation apprenant/famille/école/enseignant……………………………………. 16
Conclusion…………………………………………………………………………….. 21
Chapitre II L’influence de l’aspect socioculturel……………………….………….
Introduction…………………………………………………………………………... 22
II.1.Les facteurs influant l’apprentissage au sein de l’établissement…………….. 22
II.2.Les facteurs influant sur l’apprentissage en dehors de l’établissement……… 23
II.3. L’influence des médias sur L’apprentissage………………………………..…. 25
II.3.2.2. l’accessibilité des médias en français ………………………………...……. 25
II.4. La radio comme un outil d’apprentissage …………………………………..... 27
II.5. La télévision……………………………………………………………..………. 27
II.6. La presse écrite………………………………………………………………..… 27
Conclusion………………………………………………………………………..…… 28
Partie Pratique……………………………………………………………..………….
Annexes…………………………………………………………..…………………….
Références bibliographiques :
1 Les ouvrages :
BOUFFARTIQUES,P, De l'école au monde du travail, Editions L'Harmattan,
1janv.1994.
2- DICTIONNAIRES ET ENCYCLOPEDIES :
5
Dubois, Jean, dictionnaire de Linguistique, Paris, Edition Larousse,2002.
JOSETE, Rey, dictionnaire le nouveau petit Robert, Alphabiotique et Analogique de la
langue, Paris, Edition Robert, 2009.
Le Petit Larousse illustré, 2012.
Le Petit Robert, 2011.
-VAN ZANTEN, A, Dictionnaire de l’éducation, Paris, Puf, 2008.
3-Les articles :
www.francas .assos .fr "l'influences des médias sur l'éducation " état des lieux
et enjeux éducatifs" consulté le 03/02/2016.
4-LES Sitographies :
http://fr.wikipedia.org/wiki/L'apprentissage
www.education.gov.fr
www.synonymes.fr
www.archives-ouvertes.fr
6
Liste des abréviations
7
Introduction :
Tout individu possède cette disposition à communiquer, à agir et à
apprendre à parler, à s’exprimer nettement. Cependant cette disposition le permet
de maitriser n’importe quelle langue à condition de savoir s’en servir en fonction
de son contexte social ce qu’on appelle l’aspect socioculturel.
Nous avons trié les étudiants du 1ere année LMD français de la faculté
des lettres et des langues étrangères de l’université Elchikh Alarbi Tebessi en vue
des conditions de notre recherche, de traiter l’impact de leurs milieux
extrascolaire sur leur apprentissage qui prouvent l’hétérogénéité présente dans les
classes.
8
Notre objectif à travers cette étude est de montrer qu’il faut qu’on trouve une
appartenance entre L’apprentissage scolaire et l’aspect socioculturel de l’apprenant pour qu’il
soit enrichi d’un vrai contact avec ce dernier, car L’influence de cet aspect dans le
processus d’enseignement/apprentissage est indéniable.
Pour traiter cette problématique nous avons utilisé des méthodes analytiques en
utilisant un questionnaire dont le but reste toujours de traiter l’influence de l’aspect
socioculturel sur le processus d’enseignement/apprentissage.
Les ouvrages ;
Les dictionnaires
Les sites d’internet ;
Les encyclopédies ;
Les articles universitaires.
Notre travail se compose de trois chapitres dont l’un de ces trois contient la partie
pratique de notre travail (L’analyse du corpus) et les deux autres chapitres se composent la
partie théorique. Le premier chapitre (L’enseignement/apprentissage du FLE en Algérie)
contient des définitions des termes ayants une valeur cruciale dans notre études tels que :
l’enseignement, l’apprentissage et les relations de l’apprenant avec sa famille et son école.
Nous avons aussi consacré le deuxième chapitre pour traiter l’impact du milieu
extrascolaire, interscolaire et des médias sur le processus d’enseignement/apprentissage du
FLE en Algérie.
Ce thème mérite votre agréable attention et de toutes les entités éducatives, et de la
société sans exception, parce que tous les éléments qu’on a mentionné ( le milieu familial.les
médias, le milieu extrascolaire de l’apprenant) et dont ils se composent (ce qu’on a appelé
l’aspect socioculturel de l'apprenant ) peuvent influencer l’apprentissage, même s' ils ne
constituent pas l’unique facteur d’influence, mais ce processus s’impose autant qu’un facteur
influant sur le processus d’enseignement/apprentissage du FLE.
9
Partie
théorique
Chapitre I
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie
Introduction :
Nous allons essayer de décrire les attitudes, les comportements et les interventions
éducatives des parents et leurs influences sur le processus d’enseignement/apprentissage.
10
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie
Des l’indépendance jusqu’à 2004 la nouvelle reforme a intégré le français dans les
classes de 3eme année de l’enseignement primaire au lieu de 1 ere année, l’histoire du français
en Algérie a été mouvementée.
« Depuis la fin des années 90, l’échec de cette politique linguistique devient patent
.Ses symptômes sont entre d’autres la baisse de la compétence des apprenants tous nivaux
confondus, le fusionnement des écoles libres professionnalistes, etc.Il fallait donc réagir(en
mai 2000 le président de la République a mis en place une commission nationale chargée de
la reforme du système éducatif du pays).»2 .Dans cette époque l’arabe a pris le dessus et le
statut du français été très ambigu et elle est devenu une langue enseignée dans les écoles
algérienne.
Pour les nouveautés concernant la langue française, il fallait donc attendre la rentrée
2004-2005 : elle réalise un léger retour en se sens, qu’elle est désormais, officiellement la
première langue étrangère alors qu’elle est enseignée dés la troisième année primaire ; c’est
à dire deux années après l’enseignement de l’arabe classique, langue officielle du pays et
que l’anglais ; deuxième langue étrangère, est introduite à partir du cycle moyen »3. A cause
de l’échec de l’arabisation le français a pris sa place à coté de l’arabe autant que la première
langue étrangère enseignée dans les écoles algériennes.
1- Michel QUITOUT, Paysage linguistique et enseignement des français en Maghreb des origines à nos jours,
l’amazigh, l’arabe et le français au Maroc, en Algérie en Tunisie et en Libye, Edition Le Harmattan, Paris, 2007,
p.129.
2- Ibid. p.130.
3- Ibid. p.130
11
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie
Au regard de tout cela, nous pouvons dire, à la suite de D. Caubet que « le français en
tant que langue de l’ancien colonisateur a un statut très ambigu »4 d’une part il attire le
mépris officiel « Il est officiellement considérée comme une langue étrangère au mêmetitre
que l’anglais, mais d’autre part, il est synonyme de réussite sociale et d’accès à la culture et
au monde »5 Donc, au-delà de la décision politique, le français reste, pour les Algériens,
lalangue mondiale de la culture, de la politique et de la modernité. La preuve « se trouvedans
les souhaits que les parents émettent quant à la première langue étrangère qu’ilsdésirent que
leurs enfants apprennent 71,07% pour la langue française, et 28,72% sont favorables pour
l’anglais»6. Il faut reconnaitre que la langue française en Algérie a eu le statut d’une langue
étrangère, mais elle occupe toujours le statut d’une langue seconde au sein de notre société,
dont elle est aujourd’hui, toujours présente, elle est de plus en plus considérée comme un
instrument de communication largement employé à tous les niveaux : social, économique,
éducatif. La puissance coloniale a privé la majorité du peuple algérien à l’éducation française
dans des écoles fondées sur leur système pendant l’occupation coloniale.
I.2Enseignement/apprentissage :
Le processus d’enseignement/apprentissage a eu plusieurs définitions. Ce processus s’étale
dans des différents champs avec des objectifs qui restent restreint à chaque domaine. Dans ce
propos, on a choisi quelques définitions tout en ajoutant les facteurs influant sur le processus
d’apprentissage.
I.2.1 L’enseignement :
4
Michel QUITOUT, op.cit.p.130.
5
Ibid. p.130.
6
Ibid. p.130.
7
Dictionnaire le petit Robert, 2011.p.189.
8
Dictionnaire le petit Larousse, 2012, p.85.
12
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie
Mais dans le champ des langues étrangères, l’enseignement n’est pas seulement comme
une transmission des connaissances ou du savoir, il prend des dimensions particulières
relatives aux particularités de l’objet d’étude et les rapports qu’il peut avoir avec les autres
disciplines et aussi aux caractéristiques propres aux agents impliqués dans le processus.
MARTINEZ P. affirme que : « L’enseignement des langues étrangères ne peut, en effet, être
examiné que comme une forme d’échange communicationnel :Enseigner, c’est mettre en
contact, par le fait même, des systèmes linguistiques et lesvariables de la situation touchent
tant à la psychologie de l’individu parlant qu’a’ unfonctionnement social en générale »9.
L’enseignement d’une langue étrangère se base sur les échanges communicationnels parce
que le fait d’apprendre une langue étrangère c’est apprendre à l’utiliser dans des différents
situations de communication.
9
P.MARTINEZ, La didactique des langues étrangères, PUF, 4 ème édition, Paris, 2004, P 8.
10
J-MARIE DE KETLETE, Théories et méthodes pédagogiques pour enseigner et apprendre, 2 ème édition.2007, P35.
13
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie
I.2.2 L’apprentissage :
Différentes définitions ont été proposées quand à la façon dont l'individu apprend. La
notion est définie dans le dictionnaire de l'éducation comme suit « l'apprentissage est une
modification de la capacité à réaliser une tâche sous l'effet d'une interaction avec
l'environnement» 12. L’apprentissage est une modification rigide des savoirs, savoir-faire ou
savoirs-être qui s’attribue à des expériences et aux différentes situations.
L’apprentissage est défini aussi comme "un ensemble de décisions relatives aux
actions à entreprendre dans le but d'acquérir des savoirs ou des savoir-faire en langue
étrangère»13.Nous comprenons que l’apprentissage est une stratégie d’acquérir des savoirs.
Nous proposons aussi une définition extraite d’un article de R.B Kozman (1991),
Learning with media. Nous l’avons choisie car elle présente en quelques lignes de
nombreuses facettes que nous développerons plus loin : « L’apprentissage peut être vu
comme un processus actif et constructif au travers duquel l’apprenant manipule
stratégiquement les ressources cognitives disponibles de façon à créer de nouvelles
connaissances en extrayant l’information de l’environnement et en l’intégrant dans sa
structure informationnelle déjà présente en mémoire »14. L’apprenant reste un pole très actif
dans la construction de ses savoirs, il fait recours à toutes les ressources cognitives
disponibles a fin de modifier la structure informationnelle.
- 11CUQ, Jean Pierre, Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et second, Paris, CLE
international, 2003.p.303.
12
ZANTEN VAN, A, dictionnaire de l'éduction, Paris, Puf.2008.
13
CUQ, Jean Pierre, op.cit, p.303.
14
J-MARIE DE KETLETE, op.cit, p.34.
14
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie
I.3.1Environnement et contexte :
I.3.3 Diversité :
« L’apprentissage est plus efficace lorsqu’on tient compte et que l’on profite des :
15
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie
I.3.4-Différences individuelles :
Les apprenants disposent un bagage différent au niveau des savoirs et des expériences,
des capacités et des stratégies qu’ils peuvent étaler. Ce bagage est en fonction des
expériences antérieures et de son milieu familial.
Au fil de son apprentissage, l’apprenant se trouve dans une situation pleine des
relations qui influencent son développement cognitif :
La famille est un facteur très important dans l’apprentissage car l’apprenant est
influencé carrément par sa famille. Puisque : c’est le premier élément qui influence son
apprentissage, ainsi que la langue qui parle à la maison sera transmise à leurs enfants « Dans
tous les pays qui parlent à la maison une langue public de leurs territoire. Finalement, cette
langue sera transmise à leurs enfants» 16.A cause de l’utilisation de cette langue dans le milieu
familial l’apprenant va forcément l’apprendre à cause de sa disponibilité dans son milieu.
Le niveau intellectuel des parents représente un facteur très efficace dans l’adaptation
de la langue française par les enfants. Selon BOULAHSEN Ali, il suffit au moins que l’un des
deux parents soit instruit pour qu’on puisse voir l’effet positif de son instruction sur sa
descendance et ceci quelque soit le statut socioéconomique et la taille de la famille.
Le niveau intellectif des parents joue un role très important dans l’éducation,
l’élaboration et la formation des enfants. D'une part, les parents les plus diplômés ont une
experience plus approfondie, d'autre part, ils peuvent encourager et aider leurs enfants en cas
de difficulté.
16
Langue française et diversité linguistique, acte de séminaire de Bruxelles, Edition Duculot, 2005, p.83.
16
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie
Dans son étude, GUIBERT Pascal dit : « Les parents cadres moyens et supérieurs
s’estiment compétent»17, ils sont capables d’aider leurs enfants au fil de leurs developpements
cognitif en paralélle avec le processus d’apprentissage, et ils attendent des enseignants la
performance scolaire et la bonne formation.
Ces parents concentrent beaucoup plus sur le suivi quotidien scolaire et la motivation
de leurs enfants avec les moyens de conseils et de les aider en leur donnant l’occasion de
côtoyer les divers milieux socioculturels tels que (les bibliothèques lesmaisons de jeunes, les
salles de cinéma, de jeux, le théâtre, lesétablissements privés, les cybers café ….etc.). , ils
essayent toujours de pousser leurs enfants, pour faired’eux des cadres supérieurs et des
membres actifs dans la société.
Les parents riches qui ne savent ni lire ni écrire aident leurs enfants financièrement par
l’appel d’un enseignant à la maison pour aider leurs enfants à faire leurs devoirs scolaires, à
réviser leurs leçons et à préparer les cours.
Ces parents ont la capacité économique qui leurs permet d’intégrer leurs enfants
dans écoles privés et d’avoir des cours supplémentaires.
17
Pascal GUIBERT, , Initiation aux sciences de l’éducation, Paris, Vuibert, 2006, p.150.
18
- Ibid., p. 149.
17
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie
En dernier lieu viennent les parents de milieu socio familialouvrier, malgré leur
impuissance économique ils continuent à donner desconseils à leurs enfants pour les motiver,
ils les encouragent malgré l’insuffisance demoyens matériels, et des fois, selon Zimmermann
Daniel,« ils ne s’intéressent même pas à leurs enfants et visitent rarement l’école »19. Malgré
que cette catégorie de parents soit consciente que la réussite scolaire est la seul échappatoire
pour leurs enfants pour avoir un niveau supérieur de vie.
Malgré la complémentarité entre les deux,cette relation est relative. Avant la plupart
des familles n’avaient aucune relation avec les écoles de leurs enfants, mais avec le
développement du niveauintellectuel des parents, aujourd’hui elle commence à exister.
La relation famille/ école occupe une place très importante dans le débat publique en
ce qui concerne la délimitation des domaines en tant que « l’école est chargée des problèmes
d’instruction et alors que la famille est responsable des questions d’éducation »20. Malgré
tous les efforts déployés pour offrir à l’apprenant des circonstances favorable à la construction
de son savoir, l’établissement ne répond pas d’une façon satisfaisante à son besoin. Alors le
sphère familial de l’apprenant reste le préscolaire et un facteur majeur dont il a besoin.
En 1999 la semaine des parents à l’école, c’est une volonté politique de rapprocher la
famille de l’école « qui postule que le partenariat famille/école est un gage de réussite de
l’élève »21. Donc, l’école et la famille sont deux institutions qui fonctionnent en parallèle et
d’une façon complémentaires que ce soit au niveau de l’instruction et la formation ou au
niveau de l’éducation à travers une continuité ou un partage des rôles.
19
Daniel ZIMMERMANN, L’échec scolaire n’est pas une fatalité, Paris, Les éditions ESF, 1984, p.89.
20
Ibid, p. 61.
21
Pascal GUIBERT, (Op.cit.), p.149.
18
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie
La plupart des apprenants appartenant aux classes sociales fortunées sont conduits à
l’école par leurs parents, ce qui permet à ces parents de rencontrer les professeurs de leurs
enfants, et vérifier le vécu scolaire de leurs enfants en consultants les points suivant:
L’absence de contact permanant entre cette classe sociale de parents et les enseignants
revient aux raisons suivantes :
D’une part, la plupart des parents des apprenants appartenant aux classes sociales les
plus fortunées s’intéressent en argent plus qu’en temps en payant les cours supplémentaires de
leurs enfants pour être sûr de l’amélioration de leur niveau culturel ,éducationnel et
scolaire, d’autre part ces derniers prennent la responsabilité et le devoir de réussir pour garder
le statut social de leurs familles.
Alors que les parents des apprenants qui résident dans les régions rurales ou en
compagne ou bien qui appartiennent aux classes sociales moins fortunées, tiennent compte à
la fois de l’apprentissage adéquat et des résultats après chaque contrôle.
A la campagne il y a une rupture entre les parents d’apprenants et les enseignants à
cause de :
19
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie
Malgré tout cela « les parents d’élèves campagnard s’intéressent aux études de
leurs enfants mais ils s’investissent moins en matière d’aide à lacompréhension des
contenus d’enseignement …mais cela n’est pas leur faute car ils sont presque tous
analphabètes »22. La préoccupation majeure des parents c’est leurs gagne-pain, ils ne
présentent aucune aide pour leurs enfants dans la construction du savoir. Ce qui
importe pour eux c’est uniquement la poursuite des études.
22
BOULAHCEN, Ali, Sociologie de l’éducation, Maroc, Afrique orient, 2002 P. 142
20
CHAPITRE I Enseignement / Apprentissage du FLE en Algérie
Conclusion :
21
Chapitre II
CHAPITRE II Influence de l’aspect socioculturel
Introduction :
Pour acquérir une langue étrangère, l’apprenant a besoin d’un environnement qui
apporte une aide considérable à l’établissement dans sa mission ; en offrant à l’apprenant un
espace culturel qui lui permet de s’adapter avec le milieu scolaire. Tant qu’il est en contacte
spontané avec son environnement ; les comportements de l’apprenant et les interventions
éducatives ainsi que la situation socioculturel peuvent influer la volonté scolaire des
apprenants.
Notre propos portera sur l’influence du milieu socioculturel sur l’apprentissage du
FLE ; nous traiterons les facteurs influant sur l’apprentissage : facteurs scolaires, facteurs
extrascolaires, l’influence des médias et leurs apports au processus d’apprentissage.
Il faut reconnaitre qu’à mesure qu’un pays scolarise davantage d’enfants, les classes
deviennent plus hétérogènes. Dans les pays en développement, la composition sociale des
effectifs et des classes évolue puis qu’un plus grand nombre d’apprenants de la première
génération est scolarisé23.
Bien que scolarisés, un grand nombre d’apprenants quittent les établissements sans
acquérir un minimum de connaissances et ils ne sont même pas préparé à s’intégrer dans le
monde.
« Il faut dans ce domaine procéder à une analyse plus poussée de la situation dans
différents contextes culturels et en tirer des principes et processus pertinents. Il faut veiller
tout particulièrement à cet égard, à comprendre la situation dans des conditions d’urgence et
après un conflit ce qui nécessite des solutions novatrices qui ne se limitent pas à mettre
davantage de moyens au service de l’éducation pour faciliter l’apprentissage»24
23
Renforcer l'apprentissage de l’accès au succès, Rapport de la première réunion d’experts : Définir les domaines
d’action, Paris 26-28 mars 2007, p 22.
24
Ibid. p.24.
22
CHAPITRE II Influence de l’aspect socioculturel
Afin de bien consolider l’apprentissage, on doit mettre l’accent sur le milieu scolaire
et des conditions favorables par exemple : éviter les classes surchargées, mettre en
disposition des matériels didactique conforme a l’apprentissage, la bonne formation des
enseignant, élaborer des programmes en vue des besoins des apprenants.
Le rapport entre la pauvreté et l’apprentissage est bien établi. Il est donc primordial
d’explorer les moyens d’assurer un apprentissage renforcé aux apprenants des milieux
pauvres. Bien que cela ne soit peut-être pas suffisant, il est également important de réfléchir
au type d’éducation capable de collaborer à une réduction de la pauvreté, et qui doit être
accommodé aux besoins des pauvres.
Il faut en particulier :
25
Renforcer l'apprentissage de l’accès au succès, op.cit.p24.
23
CHAPITRE II Influence de l’aspect socioculturel
Ces dernières années, les problèmes associés à l’évaluation des apprenants ont fait
l’objet d’une attention estimable. Des évaluations à grande échelle ont permis de développer
le suivi au niveau du système, mais il faut faire attention lorsque l’on s’efforce d’identifier
quel type d’évaluation participe au renforcement de l’apprentissage.
En mettant extrêmement l’accent sur des tests extérieurs de grande valeur, on risque
d’étouffer les enseignants de jouer un rôle plus important d’évaluateurs et de diminuer
l’intérêt que présentent, pour améliorer les niveaux d’apprentissage, une évaluation et une
rétro-information régulières à l’échelon des différents apprenants et à celui de
l’établissement26.
Média vient du latin medium qui signifie « moyen », dans tous les sens et utilisations
du terme : ésotérique, mathématique et statistique, outil et instrument (la peinture est un
medium de l’art), métaphorique, de communication (la télévision est un medium de
communication, le téléphone aussi). Un média est un moyen de diffusion, de transmission et
de communication d’une information (Information est ici défi nie comme une matière) 27.
26
Renforcer l'apprentissage de l’accès au succès, op.cit.p24.
27
www.francas .assos .fr "l'influences des médias sur l'éducation " état des lieux et enjeux éducatifs" consulté le
03/02/2016 a 16:13
24
CHAPITRE II Influence de l’aspect socioculturel
La relation entre les jeunes et l’internet occupe une place primordiale car ils passent
beaucoup plus de temps avec, dans ses différents supports. Cette navigation s’organise le plus
souvent autour, de la console de jeux portable. Internet y joue un rôle central apparaissant
comme le média des média
La langue française est aujourd’hui, selon QUITOUT Michel, présente dans 52% des
foyers algériens grâce à la parabole qui permet de capter TFI, France2, France3, TV5, M6,
Canal+,…ce qui participe beaucoup à l’acquisition de la langue française.28
Les médias représentent une opportunité pour les apprenants à découvrir de nouvelles
expériences, les avantages des nouveaux médias sont nombreux. On remarque par exemple
que :
Vue que les apprenants trouvent une certaine difficulté de s’exprimer et de s’intégrer
dans la vie réelle, les médias les rendent plus libre à s’exprimer.
28
Michel QUITOUT, (Op.cit.), P.85
25
CHAPITRE II Influence de l’aspect socioculturel
Les médias sont aussi des activeurs de compétences. Par la pratique des jeux vidéo, les
utilisateurs développent les capacités de concentration tant qu’ils ne sont pas utilisés
d’une façon abusive.
ils permettraient également aux jeunes de renforcer leurs qualités d’acquisitions car ils
rendraient les jeunes actifs et motivés ;
Néanmoins, lorsque l’on reconnaît une influence à l’image et aux médias, il faut
aussi admettre qu’ils peuvent troubler la stabilité de leurs jeunes utilisateurs.
L’une des principales menaces de ces nouveaux médias est qu’ils emportent une
sensibilité des frontières entre l’espace privée et l’espace publique, ainsi qu’une diminution du
sphère de l’intime, principalement parce que les jeunes n’ont pas une conscience et agissent
d’une façon étourdie29.
29
www.francas .assos .fr "l'influences des médias sur l'éducation " , op.cit
26
CHAPITRE II Influence de l’aspect socioculturel
La radio était un moyen de communication très important, elle joue son rôle de média
d'accompagnement. Le média radio propose des programmes et des informations variées
(programme de culture d’éducation, d’information …etc)
Alger chaine 3 est la seule chaine d'expression française du groupe de 55 chaines de la
radio Algérienne.
La chaine 3 au cœur de service au mieux ses auditeurs en investissant le terrain pour
répondre au mieux à sa mission de service public : informer, divertir, instruire, faire
apprendre, cultiver, illuminer…etc.
Entre les avantages de la radio, elle est utile pour l'apprentissage du FLE, puisqu’elle
est diffusée en français (oralement).
II.3.7. La télévision :
La télévision est classée parmi les moyens les plus utilisés ayant une grande influence
directe sur l’apprentissage des langues étrangères dans le monde, car il permet d’un contact
avec la direct avec langue. Elle est un moyen idéal pour la communication, et pour
l’apprentissage de la langue française, … Pour la télévision algérienne, le français est diffusé
à travers des films, mais il y a d’autre chaines telles que TV5 qui est à 70 % politique ainsi
que MEDI1 et 2M qui sont deux chaines très riches de programmes en français, ces chaines
aident à l’apprentissage du français.
On peut citer ici tous les moyens qui englobent notamment les journaux quotidiens
par exemple (al Watan, la liberté, le soir, le quotidien …), les publications,…liés à la
diffusion de l’information. On peut les considérer comme des documents authentiques qui
permettent a’ l’apprenant le contact avec la langue réelle .Les journaux peuvent influencer sur
le l’apprentissage de l’individu. Puisque le tirage des journaux a beaucoup des avantages :
informer, apprendre l’expression écrite de FLE,…etc.
27
CHAPITRE II Influence de l’aspect socioculturel
Conclusion :
28
Partie
pratique
Chapitre III
Chapitre III L’analyse Du Corpus
Introduction :
Dans cette partie pratique de notre travail, nous nous basons sur deux outils pour
vérifier, si les hypothèses que nous avons attribuées ont une relation avec les facteurs qui
influencent l’apprentissage du FLE sont fausses ou justes.
Alors ce chapitre, est l’occasion de décrire notre enquête et d’interpréter les résultats.
Notre technique choisie est celle du questionnaire diffusé auprès des étudiants (1ere année
LMD Français, Faculté des lettres et des langues étrangères, Université de Tébessa)
III.1.L’enquête :
Nous allons essayer d’expliquer la méthode qu’on a suivi dans les étapes qui suivent :
III.1.2 Le public :
Nous avons distribué notre questionnaire à 20 étudiants (1ére année) dont l’âge
est entre 18et 23 ans dans la cours de la faculté des lettres et des langues étrangères en
leurs demandant de répondre à notre questionnaire
29
Chapitre III L’analyse Du Corpus
Ce questionnaire a été fait au niveau de la faculté des lettres et des langues étrangères
de l’université Chikh El-Arbi tebessi. Le questionnaire contient 15 questions. Nous avons
utilisés des questions selon un choix personnel dont l’objectif est de voir et traiter l’influence
et l’importance du l’aspect socioculturel sur le processus d’enseignement /apprentissage du
FLE, en se basant sur les réponses données par notre public.
III.1.5L’objectif de la recherche :
Pour tout ce qu'a été dit, notre recherche vise les objectifs suivants :
30
Chapitre III L’analyse Du Corpus
Les questions (1) et (2) sont des questions directes qui cherchent a distinguer
le sexe et l’âge de l’étudiant questionné.
Les questions (3), (4), (5) et (6) sont des questions qui correspondent à des
réponses qui s’appuient sur une représentation générale de la situation familiale
de l'apprenant. Certes, les réponses ont une relation directe avec les
informations provenant du monde du sujet.
Les questions (7) et (8) renvoient aux avis des apprenants vis-à-vis la langue
française ;leurs degrés de maitrise de cette langue et les moyens qu’ils utilisent
pour entrer en contact avec la langue française en dehors de l’école même
l'image de leurs milieux familiaux et tout ce qui l'entoure comme les
éléments d'aide pour l'apprentissage de la langue française. La réponse à ces
questions ne nécessite pas que l'étudiant soit à l'aise ou en situation de
réflexion, en effet c'est le caractère dominant de nos questions posées.
La question (9) s’appuie sur le contact avec les médias et le rôle que cette
dernière joue dans l’apprentissage du FLE et la relation entre les médias et
l’étudiant du FLE.
31
Chapitre III L’analyse Du Corpus
16
14
12
10
Série1
8
0
féminin masculin
32
Chapitre III L’analyse Du Corpus
Nous remarquons que la plus part des étudiants questionnés sont des filles, parce que
la majorité des étudiants du département français sont des filles. Nous avons posé cette
question pour voir le pourcentage que chaque sexe présent dans nos échantillons.
La deuxième question a été posée pour savoir l’âge des étudiants questionnés :
4 Série1
0
18ans 19ans 20ans Plus que 20
ans
33
Chapitre III L’analyse Du Corpus
Nous remarquons que la majorité des étudiants sont à l’âge de 18 ans, c’est le cas
général pour les étudiants du 1ere année.
Il y a aussi d’autres étudiants dont l’âge est entre 19et 23ans. Ce sont des redoublants ou bien
des candidats libres qui ont eu leurs baccalauréats tardivement.
Nous remarquons que dans notre corpus la plupart des étudiants sont d’origine
urbaine .Nous avons posé cette question pour signaler si le facteur géographique
influencer l’apprentissage du FLE chez les étudiants du 1ére année ou non.
urbaine
rurale
En se basant sur les résultats récoltés, on constate que les étudiants d’origines urbaines
ont l’avantage de continuer leurs études jusqu'à’ l’université par rapport aux autres d’origines
rurales.
34
Chapitre III L’analyse Du Corpus
fonctionnaire
enseignant
chomeur
d'autre
A la suite de la quatrième question nous avons trouvé que la plupart des étudiants ont choisi le
terme « fonctionnaire » pour identifier la fonction de leurs pères ce qui signifie qu’ils ne
savent pas peut être le nom de la fonction de ce dernier en français par ailleurs il y a ceux qui
ont répondu par un enseignant du français et commerçant ou bien chômeur.
35
Chapitre III L’analyse Du Corpus
Pour les mêmes raisons citées dans la question précédente, nous avons proposé cette
question. Mais on a trouvé que la plupart des réponses sont une femme au foyer, bien sur on a
trouvé d’autre comme enseignante et secrétaire …etc. le schéma suivant présente les
résultats que nous avons trouvés :
12
10
6 Série1
0
femme au enseignante secrétaire d'autre
foyer
Nous avons remarqués qu’il est rare de trouver un étudiant avec des parents
fonctionnaires mais c’est le cas pour certains étudiants d’avoir de tels parents.
36
Chapitre III L’analyse Du Corpus
Nous avons choisi cette question pour montrer l’influence du niveau intellectuel des
parents sur le processus d’apprentissage du FLE. Le schéma suivant présente les résultats
qu’on trouvé :
Question 06
études secondaires
études
30%
primaires
10%
Autre
75%
analphabétes études supérieures
études 10% 45%
coraniques
5%
Nous avons constaté, que la plupart des étudiants ont des parents instruits (ont faits
des études secondaires). Cet élément indique que le niveau d'instruction des parents des
apprenant est très important pour former un bon apprenant sur tous les niveaux, puisqu'il s'agit
d'une famille instruite et bien formée. Cela dénote aussi que le niveau d'instruction des parents
peut faciliter l'apprentissage de la langue française pour la raison qu'ils aident leurs enfants en
se communiquant avec eux.
37
Chapitre III L’analyse Du Corpus
Nous avons posé cette question pour avoir leurs évaluations de leurs niveaux
le schéma suivant nous présente les résultats que nous avons trouvé :
12
10
6 Série1
0
bon moyen faible
Nous remarquons que la majorité des étudiants ont un bon niveau ou bien moyen et
que la majorité des étudiants qui ont donné la remarque faible pour eux même sont des
garçons. Ceux qui ont un niveau bon ou moyen en la langue française sont les étudiants qui
ont des parents : cultivés ou enseignants de français et d’origines urbaines.
38
Chapitre III L’analyse Du Corpus
D’après les résultats ; on a trouvés que la majorité des étudiants ne parlent pas le
français et aussi ne l’utilisent pas en dehors de l’université. Ils utilisent seulement des mots
simples et faciles de français dans leurs communications quotidiennes.
12
10
Série1
6
0
oui non
39
Chapitre III L’analyse Du Corpus
Si oui comment :
d-Autre ………………………………………………….
Pour savoir comment les étudiants entrent en contact avec la langue française en
dehors de l’université les résultats étaient comme suit :
Autre
25%
Elle représente un
moyen
d’instruction ?
25%
Elle représente un
moyen
d’accessibilité aux
médias ?
38%
40
Chapitre III L’analyse Du Corpus
Le but de cette question c’est savoir si les étudiants sont intéressés par le français
en dehors de l’université ou bien non :
Titre du graphique
35%
oui
non
65%
On a remarqué que la majorité des étudiants n’not pas de contact avec la langue
française en dehors de l’université.
41
Chapitre III L’analyse Du Corpus
a- De l’internet
b-De la radio
c -De la music
d-De la télévision
D’autres……………………………………………………………………
…...
8
6
4
2
0
Série1
Série1
42
Chapitre III L’analyse Du Corpus
Nous avons posé cette question pour savoir le statut de la langue française
dans le milieu familial de l’étudiant
5%
20%
Toujours
des fois
Jamais
75%
43
Chapitre III L’analyse Du Corpus
Oui Non
Les Résultats
oui non
45%
55%
44
Chapitre III L’analyse Du Corpus
5 Série1
0
oui non
Nous avons remarqué que la plupart des étudiants considèrent ceux qui parlent
couramment le français comme une source de motivation pour eux
Nous avons posé la question suivante dans l’objectif de savoir les facteurs que les
étudiants pensent qu’ils influencent leur apprentissage :
45
Chapitre III L’analyse Du Corpus
14
12
10
8
6
4
2 Série1
0
a- A’ l’intérieur de l’université
b- A’ l’extérieur de l’université
Les réponses étaient comme suit :
46
Chapitre III L’analyse Du Corpus
16
14
12
10
8
6 Série1
4
2
0
a- A’ l’intérieur de
l’université a- A’ l’extérieur de
l’université
La plupart des étudiants pensent que les facteurs qui influencent leur apprentissage se
trouvent a’ l’extérieur de l’université.
A la suite de cette question nous avons leur demandé des justifications :
-Justifiez votre réponse?
…………………………………………………………………………………………
……………………………………
Nous avons eu pas mal de réponses et l’une des réponses qui nous a intéressé c’est la
réponse suivante :
- Parce que la faute n’est pas sanctionnée en dehors de l’école et parce que si
j’utilise les médias pour apprendre je vais apprendre en s’amusant.
Enfin nous avons posé cette question pour connaitre l’objectif ou bien l’utilité de
l’apprentissage du FLE pour les étudiants
47
Chapitre III L’analyse Du Corpus
b- Avoir un diplôme.
10
9
8
7
6
5
Série1
4
3
2
1
0
Atteindre un Avoir un Enrichir votre Pour avoir un
niveau diplôme niveau travail.
supérieur culturel.
48
Chapitre III L’analyse Du Corpus
D’après les réponses qu’on a eu on a constaté que la plupart des étudiants sont des
filles c’est généralement le cas quand on se trouve dans la faculté des langues .La plupart des
étudiants des langues sont des filles parce que les filles aiment les langues et elle veut
l’apprendre.
Nous remarquons que dans notre corpus la plupart des étudiants sont d’origine
urbaine.
3. L’interprétation de la 3eme question : Nous remarquons que l’âge n’est pas un facteur
influant sur l’apprentissage du FLE parce que on a trouvé parmi les 20 étudiants enquêtés que
l’âge des étudiants n’est pas constant mais il est limité entre 18 et 23 ans.
Nous avons constaté que le statut social des parents a une grande influence sur
l’apprentissage de leurs enfants parce que les parents instruis aident leurs enfants par les
soutiens matériels et qu’ils sont toujours présents pour aider leurs enfants au fil de leur cursus
scolaire. Par contre les parents non-fonctionnaires ne peuvent pas donner le coup de main à
leurs enfants dans le cas de besoin et l’absence de leurs contacts avec l’école et l’enseignant à
cause de leurs préoccupations quotidiennes.
Nous avons remarqué que les étudiants ayant des parents cultivés ont un grand
avantage par rapport aux autres qui n’ont pas des parents cultivés (ayant un niveau
d’instructions supérieur ou bien secondaire). Ce qui présente une grande motivation pour leurs
enfants, ainsi que leurs utilisations quotidiennes du français influence l’apprentissage de leurs
enfants et nous voulons attirer l’attention sur le point suivant :
49
Chapitre III L’analyse Du Corpus
Nous avons remarqué que la majorité des étudiants ayant des parents cultivés
ont un bon niveau ou un niveau moyen en français selon leurs évaluations
personnelles.
Par contre les étudiants ayant des parents analphabètes et non-fonctionnaires
(chômeurs) ont un niveau faible cela revient à l’absence totale de l’utilisation du
français dans leur milieu familial.
On a trouvé des différentes réponses mais la plupart des réponses sont les suivantes :
-choix zéro
-envi personnel
Ici on constate le rôle et l’influence des parents sur leurs enfants, les parents cultivés
discutent généralement avec leurs enfants et ils leurs choisissent leur spécialité par ailleurs des
telles discussions n’intéressent pas les parents analphabètes et leurs enfants trouvent des
difficultés dans le choix des spécialités, cela signifie le choix zéro aussi que l’envie
personnelle vient de l’entourage familial de l’étudiant et que les parents sont l’élément
principale dans ce dernier.
50
Chapitre III L’analyse Du Corpus
La plupart des étudiants n’entrent pas en contact avec la langue française en dehors de
l’université surtout les garçons, la raison est évidente c’est bien l’absence de l’utilisation du
français dans leurs sociétés, malgré tout ceci il y en a ceux qui restent en contact avec la
langue française en dehors l’université, en utilisant les médias ,la music et l’internet comme
des supports qui leurs permettent de garder le contact avec la langue qu’ ils apprennent dans
un entourage néant l’utilisation du français. On a aussi constaté que les étudiants des parents
cultivés et fonctionnaires restent beaucoup plus en contact avec le français que les autres
Nous avons posé cette question pour connaitre le point de vue de l’étudiant sur les
facteurs influant sur son apprentissage et de savoir ou ils se trouvent (a’ l’intérieur de
l’université ou bien à l’extérieur de l’université) , la plupart des étudiants pensent que les
facteurs qui influencent leur apprentissage se trouvent à l’exterieur de l’université par
exemple :
-Les médias
-L’internet
-leurs parents
11-L’interprétation de la 15eme question :
51
Chapitre III L’analyse Du Corpus
Conclusion :
Avec cette enquête nous avons essayé de montrer la valeur du milieu socioculturel sur
l’apprentissage du français chez les étudiants du 1ere année LMD français.
Le choix d’échantillons nous a beaucoup aidé à effectuer notre travail dans les bonnes
conditions. Nous avons utilisés des méthodes analytiques et descriptives pour collecter les
informations.
Dans ce chapitre nous avons essayé de consolider les hypothèses émises au début de
notre recherche .Nous nous sommes appuyé sur l’observation et sur un questionnaire
distribué aux étudiants 1ere année LMD .Les résultats qu’on a eu nous étaient utiles pour
prouver l’influence de l’aspect socioculturel sur le processus d’enseignement/apprentissage.
Au fils de notre travail de recherche et d’après l’enquête que nous avons menée
auprès des apprenants, nous avons conclu que l’apprentissage du FLE est influencé par
plusieurs facteurs :
Le milieu familial des apprenants et la relation entre la famille et l’apprenant jouent un rôle
crucial et très important dans le cursus scolaire de l’apprenant et s’imposent comme l’un des
facteurs les lus influant sur le processus d’enseignement /apprentissage de FLE.
Le niveau culturel des parents, joue un rôle très important. On a constaté que Les parents
cultivés utilisent le français dans leurs communications ce qui permet d’une présence
permanente de cette dernière dans le milieu familial des apparents. les parents cultivés
s’engagent de temps en temps avec leurs enfants des discussions familiales en français. Ces
discussions aident les apprenants à exercer la langue dans un milieu où la faute n’est pas
sanctionnée, contrairement des apprenants ayant des parents cultivés, les apprenants avec des
parents analphabètes l’apprenant se trouve dans un milieu non-cultivé plein de problèmes
économiques et l’école sera son seul terrain pour exercer sa langue et apprendre mais
l’exercice de la langue au sein de l’école n’est pas suffisant pour apprendre parce que c’est
l’exercice de langue au sein de la société et au sein de la famille qui permet d’apprendre la
langue de communication.
52
Chapitre III L’analyse Du Corpus
En fin, nous avons conclu que l’aspect socioculturel (relation aux structures sociales et
à la culture qui contribue à les caractériser) influence le processus
d’enseignement/apprentissage du FLE.
53
Conclusion :
Par la suite, nous avons affirmé nos hypothèses qui considèrent l’aspect
socioculturel de l’apprenant comme l’un des facteurs les plus influant sur
l’apprentissage du FLE, car nous avons trouvé que le milieu extrascolaire a un
impact positif sur l’apprentissage de l’apprenant car il lui permet de rester en
contact avec la langue dont il apprend en dehors de l’école ce qu’il lui permet de
se développer et d’améliorer son niveau intellectuel.
Nous avons aussi trouvé que l’apprenant se trouve dans une situation
complémentaire avec son école et son entourage et il est l’élément qui relie les
deux milieux. Cette situation est pleine de relations :
Relation : apprenant/école ;
Relation : famille/apprenant ;
Relation : enseignant /apprenant.
54
Nous avons devisé notre modeste travail sur deux parties l’une théorique et
l’autre pratique, concernant la partie théorique qui contient deux chapitres nous
avons présenté les définitions des notions de base de notre étude et puis nous
avons essayé de trouvé les éléments qui se composent ce qu’on a appelé l’aspect
socioculturel dans le deuxième chapitre.
Espérons que les suggestions que nous avons posé vont et traiter l’un des problèmes
pédagogiques de l’apprenant.
55
Annexe
Questionnaire destiné aux étudiants :
Dans le cadre d’une recherche que nous menons pour traiter l’influence de l’aspect
socioculturel sur l’apprentissage de FLE, nous vous remercions de bien vouloir répondre à ces
questions.
1- Sexe ?
a- Masculin
b- Féminin
2- Age
3- L’origine :
a-Urbaine
b-Rurale
…………………………………………………
a-analphabètes
b-études coraniques
c-études primaire
d-études secondaire
e- études supérieures
a-Bon
b-Moyen
c-Faible
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………….…
9-Etes-vous en contact avec la langue françaises en dehors de
l’université ?
Oui Non
Si oui comment :
d-Autre ………………………………………………….
Oui non
a- De l’internet
b-De la radio
c -De la music
d-De la télévision
f- D’autres……………………………………………………………………………...
11- Les discussions familiales se font-elle en français ?
a- Toujours
b- Des fois
c- Jamais
12-Dans votre entourage familiale et sociale, y a t-ils ceux qui maitrisent la langue française ?
Oui Non
13- Quels sont les facteurs qui influencent votre apprentissage du français ?
a-……………………………………………………………
b-……………………………………………………………..
c………………………………………………………………
d-……………………………………………………………
a- A’ l’intérieur de l’université
b- A’ l’extérieur de l’université
-Justifiez votre réponse?
…………………………………………………………………………………………
……………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………………………
b- Avoir un diplôme.
Merci.