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d’histoire de t d re
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l’habitat
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Sophie Bayenay
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Mon intérêt pour l’habitat intermédiaire s’est prononcé lors de
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la visite de l’opération «la Nérac» située dans le Val d’ Yerres
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de Jacques Bardet. Avant cette visite, je ne connaissais pas
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ce type d’habitat. Sans doute que les étudiants d’un cursus
classique avaient déjà entendu à maintes reprises parler
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d’habitat intermédiaire, mais pour ma part, venant d’un
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cursus ingénieur ce fut la première fois, lors du séminaire.
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pour l’architecture.
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Avant Propos
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Il existe trois catégories d’habitats. Cependant, lorsque
l’on parle d’habitat à une personne lambda et qu’on lui demande
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de citer différents types d’habitats, elle cite spontanément
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l’habitat collectif et l’habitat individuel. Par contre, elle ne
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mentionne pas l’habitat intermédiaire. L’habitat intermédiaire
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est très peu connu par les personnes n’appartenant pas au
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monde de l’architecture ou de l’urbanisme. Le terme d’habitat
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intermédiaire n’est pas entré dans la vulgarisation. Pourtant,
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l’habitat intermédiaire existe depuis maintenant 40 ans, alors
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Avant Propos
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d’aujourd’hui, l’habitat intermédiaire est considéré comme un habitat
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hybride possédant de nombreux avantages : facilité d’appropriation
de l’espace par les usagers, densité de construction correcte, rapport
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avec l’extérieur intéressant.
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Ensuite étant dans un master «Énergie», les enjeux actuels du
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développement durables sont très présent dans la conception du
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projet. Où les questions d’environnement et de cadre de vie doivent
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rimer avec centralité et mixité. L’habitat intermédiaire m’est apparu
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comme une recherche cohérente avec les enjeux d’aujourd’hui.
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Introduction
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Après 40 ans de constructions, l’habitat intermédiaire est
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toujours perçu comme un habitat innovant, incarnant la
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qualité architecturale. Derrière l’habitat intermédiaire apparaît
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un investigateur, le Plan Construction. Depuis la création de
celui-ci en 1971, par Robert Lion, de nombreuses études sur
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le thème de l’habitat intermédiaire ont été réalisées. A travers
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ces études, je me suis rendue compte que le Plan Construction
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Introduction
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fins différentes? Est-ce pour cela que, l’habitat intermédiaire
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a dû évoluer ou est-ce que ce sont les lieux d’implantation
qui ont changé? Mais surtout, pourquoi le Plan Construction
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s’intéresse-t-il toujours à l’habitat intermédiaire? Est-ce que
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l’État voit derrière l’habitat intermédiaire un élément pouvant
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solutionner les enjeux durables, liés aux notions de bien ou
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mieux habiter la ville?
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C’est en partant d’un travail d’historien que je retrace
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l’évolution de l’habitat intermédiaire via le Plan Construction.
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n’intervient plus en tant que forme objet mais en tant que forme
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de Champs sur Marne : 150 logements dont 50lgt/ha 1972 Andrault et Parat 3. Hameau de
fontaine au jardin Quétigny 12 logements dont 8 intermédiaires 31lgt/ha 1982 Atelier J-C
n : 25 logements dont 4 intermédiaire 43lgt/ha 1994 Haton 7. 41 logements sociaux Stains
c Petitdidier et Vincent Prioux
Sommaire
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Le Plan L’Évolution de
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Construction l’usage d’une
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porteur de forme urbain
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l’habitat
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intermédiaire
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l’urbain : une
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De la forme objet
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à la forme urbaine
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Changement des
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finalités sociales
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«CHEZ SOI, DANS Conclusion
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DE L’HABITAT
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INTERMÉDIAIRE?»
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Bibliographie
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logement
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Flexibilité
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des usages: de
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l’intérieur à
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l’extérieur
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de l’habitat
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Intermédiaire
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Le Plan Construction porteur
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Le Plan Construction porteur de l’habitat intermédiaire
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État des lieux
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La définition officielle de l’habitat intermédiaire, apparaît dans
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la circulaire du 9 août 1974.
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«L’Habitat intermédiaire possède à la fois un accès
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individuel, un espace extérieur privatif au moins
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maximale de R+3.»1
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Le Plan Construction porteur de l’habitat intermédiaire
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Depuis plus de 40 ans, l’habitat intermédiaire est
interprété comme la troisième famille d’habitat situé entre
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l’habitat collectif et l’habitat individuel. La revue Architecture
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Française2 en 1975, le définissait comme réunissant les
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qualités de l’individuel et du collectif. La communication
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effectuée autour de cette typologie essaie de rendre l’habitat
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intermédiaire remarquable. On réunit au sein d’une même
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typologie toutes les attentes des usagers et des politiciens. Le
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Plan Construction à travers ses recherches véhicule le même
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Le Plan Construction porteur de l’habitat intermédiaire
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typologie a endossé depuis 40 ans.
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Ma première référence est l’opération emblématique de
Jacques Bardet, «la Nérac». Je pense qu’il est incontournable
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d’évoquer cette opération lorsque l’on souhaite faire un bilan
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de l’habitat intermédiaire. Cette opération réalisée à Boussy-
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Saint-Antoine en 1968, comporte 150 logements implantés
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dans un cadre verdoyant situé à 30 kilomètres de Paris. Cette
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opération est qualifiée d’avant-gardiste. Jacques Bardet réunit
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à travers celle-ci les fondements conceptuels de cette nouvelle
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famille d’habitat. Onze ans avant l’apparition de la circulaire
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Le Plan Construction porteur de l’habitat intermédiaire
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mixer les échelles.
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Ensuite, j’ai choisi deux opérations des années 1980, l’une
de l’AUA (l’Atelier d’urbaniste et d’architecture) avec pour
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architectes Jean Tribel et Georges Loiseau en 1981, intitulé
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«Les terrasses de Malissol», l’autre de l’Atelier Jean-Charles
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Jacques, «La Veuglotte» à Quetigny construite en 1982. Ces
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deux opérations de formes différentes jouent toutes deux sur
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la dissimulation de la densité.
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Ma référence pour la décennie 90, la Résidence Rodin, est
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un exemple de mixité de programmation réalisée en 1994 par
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Le Plan Construction porteur de l’habitat intermédiaire
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L’initiateur d’un mouvement innovant
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Petit historique du Plan construction avant de s’intéresser
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à ses motivations. Le Plan Construction fut créé en 1971 par
l’État. Le premier ministre de l’époque, Jacques Chaban-
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Delmas, le définissait comme un programme interministériel
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de stimulation de la recherche et de l’expérimentation dans
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Le Plan Construction porteur de l’habitat intermédiaire
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récentes comme « Le futur de l’habitat », « Villa urbaine durable,
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ou « Habitat pluriel : densité maîtrisée » traitant de prés ou
de loin la notion d’habitat intermédiaire, témoigne toujours
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de l’intérêt porté par le Plan Construction pour celui-ci. Plus
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concrètement, les ouvrages « L’innovation architecturale dans
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la production du logement social » de Christian Moley en
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1979 3, « Le renouveau de l’habitat intermédiaire » de Frédéric
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Mialet en 2006 4, le Rapport « Habitat intermédiaire en Centre
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Est » en 2008 5 et récemment le rapport « Entre Individuel et
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collectif : l’habitat intermédiaire » 6 en 2010 sont tant d’études
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5Étude du PUCA réalisé par l’équipe Urbitat sarl architecture, L’habitat intermé-
diaire en Centre-Est, mars 2008
6 Barbara Allen, Michel Bonetti (CSTB) & Jean Werlen (Urbitat), Etude du PUCA,
Entre individuel et collectif: l’habitat intermédiaire, juillet 2010
22
Le Plan Construction porteur de l’habitat intermédiaire
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Frédéric Mialet définit l’habitat intermédiaire comme
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de « l’individuel superposé décliné à grande échelle : nombre
de logement plus important, mais maintien du principe
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d’un accès direct à l’ensemble des logements et pour chaque
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appartement un espace extérieur privatif».7 Cette définition
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reprend deux des critères de la définition de la circulaire, la
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dimension verticale n’est pas abordée. La dénomination
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d’individuel superposé va dans ce sens. Cette typologie
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pourtant bien assimilée à de l’habitat intermédiaire n’est plus
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décrite comme de l’habitat collectif ou semi collectif mais
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le sentiment de nouveauté.
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Le Plan Construction porteur de l’habitat intermédiaire
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L’État est confronté à l’enjeu majeur du renouvellement
urbain. Pour solutionner ce problème, il se tourne sur ses
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acquis en faisant une synthèse des différentes familles
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d’habitats. En se retournant vers le passé, il redécouvre
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l’habitat intermédiaire tant sollicité dans les années 1970. Le
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rapport « Habitat intermédiaire en Centre Est » stipule que
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« l’habitat intermédiaire figure parmi les outils qui peuvent
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ouvrir des pistes nouvelles dans le respect de la trace urbaine,
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de l’adéquation des produits logements aux aspirations
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Le rapport du PUCA9 «Entre individuel et collectif : l’habitat
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actuel.
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8 Etude du PUCA réalisé par l’équipe Urbitat sarl architecture, L’habitat intermé-
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10 Barbara Allen, Michel Bonetti (CSTB) & Jean Werlen (Urbitat), Etude du PUCA,
Entre individuel et collectif: l’habitat intermédiaire, juillet 2010
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Le Plan Construction porteur de l’habitat intermédiaire
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- Un outil de diversification
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Cependant, ce rapport se positionne différemment
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sur l’aspect novateur de l’habitat intermédiaire. Il nuance ces
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propos par rapport aux autres rapports. Il met en avant ce type
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d’habitat non pas parce que c’est quelque chose de nouveau
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mais parce que cet outil pourrait participer à un renouveau de
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l’habitat et de l’urbanisme global. Ainsi, si le Plan Construction
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porte toujours l’habitat intermédiaire ce n’est plus pour des
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raisons de diversification des typologies ou des raisons de
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Photo d’extérieur
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Coupe montrant
l’insertion des
logements intermé-
diaires dans le site
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piéton bordant le parc de la
Courneuve.
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Plans masses de l’opération. Projet situé entre un espace vert et une opération de grand ensemble
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Terre neuve 30 logements intermédiaires, Cédric Petitdidier et Vincent Prioux, Villefranche, 2010
Photo prise du boulevard. Mixité des échelles: entre petit collectif et individuel
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Coupe et Plan masse : Création d’une venelle piétonne reliant un parc public avec le boulevard
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forme urbaine
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L’Évolution de l’usage d’une
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L’évolution de l’usage d’une forme urbaine
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Du périurbain à l’urbain : une diversification
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d’implantation
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La problématique majeure de l’État et du Plan Construction,
dans le début des années 1970, était de trouver des solutions
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alternatives à la forme urbaine des grands ensembles. Un des
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premiers projets d’expérimentation qui prend en compte une
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L’évolution de l’usage d’une forme urbaine
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territoire non urbanisé situé à 30 kilomètres de Paris. On peut
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considérer que ce projet a été construit en zone périurbaine.
Jacques Bardet énonçait que l’habitat intermédiaire était
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un « nouveau type d’habitat de transition dans les zones
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suburbaines, en combinant les avantages techniques de la
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préfabrication, les économies propres au logement collectif
'a s à
et l’indépendance attachée aux maisons individuelles».12 Le
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territoire d’implantation de l’habitat intermédiaire dans les
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années 1970 est explicité de nombreuses fois par les architectes
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construisant ce type d’habitat à l’époque. Tout comme Jacques
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13 ibid.
14 Ibid.
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L’évolution de l’usage d’une forme urbaine
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Le Plan Construction envisage le territoire
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d‘implantation de l’habitat intermédiaire de la même
manière. Dans son ouvrage « L’innovation architecturale
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dans la production de logement social », Christian Moley15
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précise que cette nouvelle typologie est destinée aux zones
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périphériques et aux villes nouvelles. Si l’on effectue un tour
'a s à
d’horizon des opérations réalisées au cours de la décennie
t d re
70. De nombreuses opérations sont apparues dans les villes
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nouvelles. Nous pouvons citer les Pyramides de Champs sur
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Marne de Andrault et Parat, les opérations de Jean-Pierre Watel
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formes urbaines.
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L’évolution de l’usage d’une forme urbaine
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«Entre Individuel et collectif: l’habitat intermédiaire» stipule,
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dans un article figurant dans l’Habitat social en 200917, «...les
exigences du renouvellement urbain : la nécessité impérative
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de renouveler le parc de logements en le diversifiant et le
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besoin de couturer les grands ensembles avec les quartiers
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environnants. Tout cela met en avant cette forme d’habitat. On
'a s à
peut retirer beaucoup d’enseignement des expérimentations
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passées: l’habitat intermédiaire est un outil à recommander
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pour le renouvellement urbain».
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Le tournant de l’usage de l’habitat intermédiaire est clairement
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existant.
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L’évolution de l’usage d’une forme urbaine
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des villes moyennes qu’il importe de conforter, les secteurs
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Va
dépréciés des grandes agglomérations (présence de grandes
cités), certains faubourgs qui mutent difficilement. »19
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L’habitat intermédiaire a changé de territoire des villes
e
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nouvelles des années 1970, il est aujourd’hui préconisé pour
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des espaces en mutation ou des espaces intermédiaire. L’état
'a s à
le perçoit comme l’outil du renouvellement urbain.
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Le Plan Construction a changé son interprétation vis à
dr rrit
vis de l’implantation de ce type d’habitat.
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construction.
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18 ibid., p 53
19 ibid., p 53
43
L’évolution de l’usage d’une forme urbaine
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architectes Cédric Petitdidier et Vincent Prioux. Ils ont réalisés
llé
Va
30 logements à Villefranche sur un site pouvant être qualifié
de dent creuse. Ce projet relie le boulevard au centre ville
-
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via un jardin public situé au fond de la parcelle. Cette venelle
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piétonne permet de créer un espace de qualité très recherché
eu Ma
par les usagers.
'a s à
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L’habitat intermédiaire n’est pas seulement développé
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dans les quartiers neuf comme peut le pratiquer l’urbaniste
dr rrit
Jean Pierre Pranlas Descours, qui déclarait dans le numéro
au te
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L’évolution de l’usage d’une forme urbaine
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De la forme objet à la forme urbaine
-
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Dans son rapport de mars 2008, le PUCA énonçait que :
r rn
«l’Habitat intermédiaire pouvait être utilisé indépendamment
eu Ma
de sa forme, de sa position urbaine, de la structure du bâti»21.
'a s à
Est-ce que les opérations réalisées depuis le début des années
t d re
1970 confirment ces dires ? Est ce que l’habitat intermédiaire
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dr rrit
est considéré comme une forme « objet » ?
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s’emboîte, se superpose.
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L’évolution de l’usage d’une forme urbaine
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cheminement piéton menant du logement à la voiture sont les
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Va
seuls lieux communs à l’ensemble de l’opération où peuvent
se croiser les résidents. La notion «d’architecture urbaine»22,
-
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comme le soulignait Christian Moley dans son étude bilan sur
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l’habitat intermédiaire en 1978, n’a pas été prise en compte
eu Ma
dans cette opération. Les lieux d’échange sont réduits à leur
'a s à
minimum et non intégrés au bâti. Il y a une mise à distance.
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Dans l’opération des pyramides à Champ sur Marne,
dr rrit
les architectes ont utilisé la forme pyramidale comme forme
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22 op. cit., p 41
46
L’évolution de l’usage d’une forme urbaine
e
période des grands ensembles. Cependant, en créant ce type
llé
Va
d’habitat assimilable à une forme «objet», les architectes de
l’époque ont recréé une autre forme d’habitat ne prenant
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pas en compte les formes urbaines. Cette démarche a abouti
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à l’architecture proliférante, avec par exemple les pyramides
eu Ma
d’Evry.
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Pyramides Evry
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issu Andrault - Parat architectes, Marc Gaillard, Paris : Dunod, 1981, p49
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précédentes.
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L’évolution de l’usage d’une forme urbaine
e
de diversifier le paysage urbain. Cette diversification est
llé
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assurée par la superposition progressive des volumes.
L’habitat intermédiaire intervient ponctuellement dans
-
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cette opération, on ne fabrique pas une opération complète
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d’habitat intermédiaire. Cette idée «d’intervention ponctuelle »
eu Ma
est présentée dans les derniers rapports du PUCA comme
'a s à
la bonne utilisation de l’habitat intermédiaire. Le rapport
t d re
«Habitat intermédiaire en Centre Est» mené par le PUCA en
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mars 200824, le stipule clairement : «L’habitat intermédiaire
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est essentiellement un outil de diversification urbaine: dans
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23 op. cit., p 18
24 op. cit., p 24
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L’évolution de l’usage d’une forme urbaine
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outil urbain polyvalent. Ceci est du à la non stigmatisation de
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l’habitat intermédiaire dans une forme spécifique. Même si les
M.G.J sont synonymes d’habitat intermédiaire. Inversement,
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l’habitat intermédiaire n’est pas réduit au M.G.J. En plus,
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de sa multitude de forme, l’habitat intermédiaire peut être
eu Ma
de tailles et de hauteurs différentes en fonction de son site
'a s à
d’implantation. Cette spécificité de ce type d’habitat permet
t d re
de le considérer comme un habitat urbanisant même quand
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il est utilisé à petite échelle. L’étude «Entre individuel et
dr rrit
collectif : l’habitat intermédiaire»25 stipule qu’on utilise pas
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25 op. cit., p 26
26 Ibid
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L’évolution de l’usage d’une forme urbaine
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d’une architecture objet à une architecture urbanisante ?
llé
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Jean Werlen en 2009 dans Habitat et Société n°53
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caractérisait l’habitat intermédiaire comme «une
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architecture urbanisante».27
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En regardant le nombre de logements pour une
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opération et l’interaction avec son environnement pour
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un projet des années 1970 et réciproquement un projet
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d’aujourd’hui, on constate qu’aujourd’hui le nombre de
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est plus réduit. Cela signifie que l’on n’utilise plus l’habitat
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27 op. cit., p 42
50
L’évolution de l’usage d’une forme urbaine
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où il se servait de cette nouvelle forme d’habiter pour créer
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une mixité de typologie. Jean Pierre Watel peut être considéré
comme un précurseur.
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De plus dans les enjeux actuels de densification du
eu Ma
territoire, l’habitat intermédiaire permet de densifier la ville en
'a s à
comblant les espaces vides, apportant la continuité du tissu
t d re
existant.
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Jean-Pierre Pranlas Descours dans le numéro hors série
dr rrit
logement AMC28 répond lors d’une interview à la question:
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28 op. cit., p 44
51
L’évolution de l’usage d’une forme urbaine
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Fins sociales
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La politique de la ville a changé depuis les années 1970 :
'a s à
densification du tissu urbain, insertion des quartiers
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périphériques, diversité des types de logement pour une
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ville plus conviviale et mixité sociale. Mais est-ce que les
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29 www.observatoire-de-la-ville.com/scripts/downloadFile.aspx?...
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L’évolution de l’usage d’une forme urbaine
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la dimension collective de l’habitat. Cependant, l’habitat
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individuel dans le parc de logement social ne représente que
15,6%30. Ainsi, on constate que depuis la dénonciation du mal
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logement des grands ensembles, très peu de propositions
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nouvelles ont été proposées aux locataires sociaux. L’image
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de la maison individuelle comme signe de réussite sociale est
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toujours très présente.
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«La mixité des formes va souvent de pair avec la mixité
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sociale». 31Jean Louis Violeau
au te
is es
30 Barbara Allen, Michel Bonetti (CSTB) & Jean Werlen (Urbitat), Etude du PUCA,
Entre individuel et collectif: l’habitat intermédiaire, juillet 2010, p 15
54
L’évolution de l’usage d’une forme urbaine
e
Le traitement du seuil, le cheminement de l’espace public
llé
Va
à l’espace privé est soigneusement traité et identifié. Les
éléments comme l’escalier extérieur, les jardinets, les haies
-
-la
sont des dispositifs «socio-spatiaux» permettant d’aménager
e
r rn
et de qualifier les espaces urbains. L’habitat intermédiaire
eu Ma
permet d’éviter la construction et l’usage de certains espaces
'a s à
communs peu appréciés comme les halls, les ascenseurs ou
t d re
les cages d’escaliers.
ut
oi oi
dr rrit
Mais est-ce que l’habitat intermédiaire est en mesure de
au te
32 op. cit., p 44
33 op. cit., p 44
34 op. cit., p 44
55
L’évolution de l’usage d’une forme urbaine
e
seules, de personnes âgées ou de jeunes couples ne voulant
llé
Va
pas investir, tout de suite, dans une maison individuelle.
Ainsi, ces catégories de personnes cherchent un logement
-
-la
convivial, en rapport avec la nature et proche des commodités
e
r rn
d’usages (commerce de proximité, transports publics). L’enjeu
eu Ma
majeur pour ces personnes est la capacité qu’offre l’habitat
'a s à
intermédiaire à pouvoir individualiser les espaces de vie.
t d re
ut
oi oi
La convivialité est un argument phare des opérations
dr rrit
de petite taille comme celle de l’habitat intermédiaire. Ce
au te
35 op. cit., p 24
36 op. cit., p 44
56
L’évolution de l’usage d’une forme urbaine
e
D’Architectures en 2009, «la mixité des formes va souvent de
llé
Va
paire avec la mixité sociale».37
-
-la
Finalement, le bailleur social trouverait grand intérêt
e
r rn
à se tourner vers cette famille d’habitat. La non satisfaction
eu Ma
du locataire dans l’habitat collectif le pousse à changer
'a s à
fréquemment de logement, ce qui le contraint à un turn over
t d re
important. En diversifiant son parc de logements, qui est très
ut
oi oi
uniforme, si l’on considère que 85% des logements sont du
dr rrit
collectif, il fidélisera plus facilement ses locataires. De plus, ce
au te
demain.
t s ille
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37 op. cit., p 54
57
30
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Axionométrie d’un plot
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29
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Photo d’un plot de l’opération «la Nérac»
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Photo de la terrasse d’un logement 32
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Plan du R+2
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Plan du R+1
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Plan du RdC
34
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37
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39
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Photos de la terrasse et de la
cage d’escalier
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38 41
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Photo de la terrasse
'a s à
Plan R+1
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Photo de l’entrée
Plan RdC
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42 Photo d’extérieur : 43
emboitement des maisons
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Photo de l’allée piétonne
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47
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Plan du RdC
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Photos d’intérieur
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48
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Distribution verticale de la Vue sur les jardins RdC
t d re
Photos du filtre d’entrée de la
typologie sud
ut
typologie nord
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49
Terre neuve 30 logements intermédiaires, Cédric Petitdidier et Vincent Prioux, Villefranche, 2010
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«CHEZ SOI, DANS DE L’HABITAT
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69
«Chez soi, dans de l’habitat intermédiaire?»
e
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Va
-
-la
Habitabilité
e
r rn
eu Ma
La notion d’habitabilité devient très importante dans notre
'a s à
société d’aujourd’hui. La société s’individualise de plus en
plus. Avec l’exode rural, nous avons perdu les rapports de
t d re
ut
oi oi
voisinage que l’on avait dans les campagnes. Ni les grands
dr rrit
ensembles, ni les marées pavillonnaires n’ont réussi à recréer
au te
est si présente que 87% des français aspirent à vivre dans cette
typologie d’habitat. Ainsi, beaucoup de réalisations d’habitat
intermédiaire, dans les années 1970 essaient par leur forme de
dissimuler leurs proportions pour ne par être catalogué, par
l’usager à de l’habitat collectif. Par exemple, le jeu d’imbrication
71
«Chez soi, dans de l’habitat intermédiaire?»
e
J-C Jacques. L’imbrication des volumes, ayant une toiture à
llé
Va
deux pans donne l’impression d’une succession de maisons
individuelles car l’image traditionnelle de la maison est
-
-la
assimilée à la maison à deux pans. La perception de la densité
e
r rn
n’est pas perceptible, alors que paradoxalement, elle est plus
eu Ma
élevée qu’une opération d’habitat collectif classique (grand
'a s à
ensemble). Cette forme d’habitat est un outil d’aménagement
t d re
efficace sans pour autant, perdre la notion de bien habiter.
ut
oi oi
dr rrit
«Dans l’habitat intermédiaire superposé, on peut sortir
au te
38 Barbara Allen, Michel Bonetti (CSTB) & Jean Werlen (Urbitat), Etude du PUCA,
Entre individuel et collectif: l’habitat intermédiaire, juillet 2010, p 53
39 op. cit., p 40
72
«Chez soi, dans de l’habitat intermédiaire?»
e
mais isole totalement l’habitant d’une vie sociale et l’éloigne
llé
Va
des activités de la ville. L’habitat intermédiaire a une démarche
différente. Outre, la densité plus élevée que ce type d’habitat
-
-la
propose et les illusions qu’il peut dégager, son véritable plus est
e
r rn
la diversité des espaces qu’il crée. Comme vu précédemment,
eu Ma
la notion de seuil est primordiale dans l’appropriation d’un
'a s à
logement. Un seuil pour tous est la distinction majeure avec
t d re
l’habitat collectif. La forme pyramidale joue avec cela. Les plans
ut
oi oi
de l’opération des Pyramides de Champs sur Marne, nous révèle
dr rrit
qu’il y a deux dispositifs de distribution verticale, l’une se situe
au te
73
«Chez soi, dans de l’habitat intermédiaire?»
e
d’accéder à l’appartement (pour les appartements en bandes
llé
Va
situés au nord de la parcelle). Dans ce projet, les espaces
-
extérieurs peuvent être assimilés à des loggias-coursives. Ces
-la
dernières ont pour fonction d’être des espaces multi-usages: à
e
r rn
la fois hall d’entrée, jardin d’hiver, extension des chambres et
eu Ma
du séjour, et filtre visuel. Ces espaces sont à la fois des espaces
'a s à
intermédiaires et des espaces de vies.
t d re
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74
«Chez soi, dans de l’habitat intermédiaire?»
e
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-Va
-la
Flexibilité des usages: de l’intérieur à
e
r rn
l’extérieur
eu Ma
'a s à
Le thème de la flexibilité n’est pas une préoccupation nouvelle.
Des les années 1930, ce thème fut abordé dans les maisons
t d re
ut
oi oi
« gadgets ». Il réapparaît à la fin des années 1960. Georges
dr rrit
Maurios dans une interview publiée par le Plan Construction
au te
75
«Chez soi, dans de l’habitat intermédiaire?»
Procédé flexible
116 logements au Val-d'Yerres -
Georges Maurios
e
llé
- Va
Issu d’un rapport du Plan Construction
-la
www.rue-albert.net/boulo/IMG/pdf/frise.pdf
e
r rn
eu Ma
En parallèle, une approche plus nuancée se développe,
intitulée : la flexibilité partielle. La flexibilité partielle travaille
'a s à
sur les interactions entre les différents espaces. Un des
t d re
ut
éléments les plus représentatif ressortant de cette recherche
oi oi
dr rrit
est le plan en L. L’opération des Pyramides de Champs sur
au te
en avant.
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76
«Chez soi, dans de l’habitat intermédiaire?»
e
logements des grands ensembles, l’habitat intermédiaire ne
llé
Va
doit pas recréer le sentiment de promiscuité tant décrié dans
le logement collectif.
-
e -la
r rn
L’opération des Pyramides respecte la définition
eu Ma
officielle de l’habitat intermédiaire (¼ du logement est de
'a s à
l’espace extérieur). Pour cela les appartements viennent
t d re
s’implanter dans une trame cubique de 5.8 m de coté.
ut
oi oi
L’appartement est composé de 3 cubes pleins pour un cube
dr rrit
vide. Il prend une configuration en L. Si l’on superpose les
au te
77
«Chez soi, dans de l’habitat intermédiaire?»
e
de jouer à l’air libre, que de prendre un repas en famille au le
llé
Va
soleil, à l’abri de regards indiscrets. C’est-à-dire, tout ce que l’on
peut effectuer à la campagne à l’abri des regards des voisins.
-
-la
Cet espace simplifie la relation dedans dehors. On accède à
e
r rn
l’extérieur sans sortir de chez soi.
eu Ma
'a s à
En lien avec la notion de flexibilité, un second critère
t d re
est souvent mis en avant dans les pavillons : le double accès au
ut
oi oi
logement : l’un depuis la rue principale, l’autre depuis le jardin.
dr rrit
Ici, le même principe a été utilisé, un accès s’effectue depuis
au te
été soigneusement étudié pour éviter d’avoir des vues sur les
t s ille
privatif.
L’opération de l’Atelier du Pont à Stains utilise les deux
interactions. Les typologies en duplex sont distribuées une
fois par l’espace extérieur, une fois par l’espace intérieur.
78
«Chez soi, dans de l’habitat intermédiaire?»
e
ensemble construit.
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Va
-
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81
Conclusion
e
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Va
-
-la
Les critères définissant l’appellation «habitat intermédiaire»
e
r rn
n’ont pas été modifiés depuis son apparition, dans la circulaire
eu Ma
du 9 août 1974. Cependant, le Plan Construction, après 40
'a s à
ans de réalisations, porte encore cette typologie comme un
habitat innovant. Mon interrogation a été de comprendre,
t d re
ut
oi oi
comment une même typologie peut, 40 ans après sa création,
dr rrit
être encore définit comme novatrice et répondre à des enjeux
au te
politiques différents?
is es
m d
83
Conclusion
e
Cependant, les concepts et les attentes des usagers restent
llé
Va
les mêmes. Les habitants aspirent toujours à vivre dans du
logement individuel. Cette fois si, on n’individualise plus le
-
-la
collectif, mais on collective l’individuel.
e
r rn
eu Ma
L’habitat intermédiaire est apparu dans les années
'a s à
1970 comme un habitat de qualité. Un habitat réunissant les
t d re
critères d’habitabilité qui sont: l’appropriation du logement, le
ut
oi oi
sentiment de chez soi et le rapport avec la nature. Aujourd’hui
dr rrit
encore, ces critères sont mis en avant et ont un retour
au te
d’expérience positif.
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84
Conclusion
e
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Va
-
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e -la
- Va
llé
e
87
Bibliographie
Ouvrage
e
llé
Va
Farraut François, Paoli Jean-François, Ricordeau
-
-la
Christian. L’habitat intermédiaire. IDRASS, Paris, 1978, 142 p.
e
r rn
eu Ma
Mialet Frédéric. Le renouveau de l’habitat intermédiaire.
'a s à
CERTU/PUCA, 2006, 391 p.
t d re
ut
oi oi
Moley Christian. L’innovation architecturale dans la
dr rrit
production de logement social. Plan construction, 1979,190 p.
au te
is es
mars 2008, 70 p.
ct
te
juillet 2010, 92 p.
e
ol
Ec
Périodique
88
Bibliographie
e
«Logement en bande», Le moniteur AMC, n°69, mars 1996
llé
Va
«L’habitat intermédiaire plébiscité - ‘Envie d’y vivre’. Jean
-
-la
Werlen, ‘architecturbaniste’ - étude.», Habitat et Société, n°53.
e
r rn
mars 2009, p. 51-56
eu Ma
'a s à
«Logements PSLA à Villefranche-sur-Saône», D’Architectures,
t d re
n°185, octobre 2009, p. 64-69
ut
oi oi
dr rrit
«Individuels... mais urbain», D’Architectures, n°187, déc 2009,
au te
p. 39-45
is es
m d
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Ressource internet
um e
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D ure
www.rue-albert.net/boulo/IMG/pdf/frise.pdf
ct
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89
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Iconographie
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'a s à
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91
Iconographie
1 http://archiguide.free.fr/PH/FRA/IDF/BoussyLogNeracBa.jpg
2http://archiguide.free.fr/PH/FRA/IDF/psLogPyramidesAnPa.jpg
e
3 google earth
llé
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4 Urbitat sarl architecture. L’habitat intermédiaire en Centre-Est: Fiche
-
-la
de cas. mars 2008, p. 94
e
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5 google earth
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6 Urbitat sarl architecture. L’habitat intermédiaire en Centre-Est: Fiche
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de cas. mars 2008, p.24 oi oi
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octobre 2009, p. 64
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p. 44
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e
13 Google earth
92
Iconographie
e
16 Urbitat sarl architecture. L’habitat intermédiaire en Centre-
llé
Va
Est: Fiche de cas. mars 2008, 118 p.
-
-la
17, 18 Google Earth
e
r rn
eu Ma
19 Urbitat sarl architecture. L’habitat intermédiaire en Centre-
'a s à
Est: Fiche de cas. mars 2008, p. 1
t d re
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20 google earth oi oi
dr rrit
au te
juin 1975, p. 45
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35 google earth
93
Iconographie
e
llé
Va
38, 39, 40, 41 Urbitat sarl architecture. L’habitat intermédiaire
en Centre-Est: Fiche de cas. mars 2008, p. 64-68
-
e -la
r rn
42 et 43 Urbitat sarl architecture. L’habitat intermédiaire en
eu Ma
Centre-Est: Fiche de cas. mars 2008, p. 93-95
'a s à
t d re
44 et 45 Urbitat sarl architecture. L’habitat intermédiaire en
ut
oi oi
Centre-Est: Fiche de cas. mars 2008, p. 23-25
dr rrit
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94