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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la


Recherche Scientifique

UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU


FACULTE DE GENIE DE LA CONSTRUCTION
DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL
LMD LICENCE ACADEMIQUE

Compte-rendu du TP de

Nivellement indirect
« Par rayonnement »

 REDIGE PAR  :
 Hammad Anis.
 Hammouche Idir.

 GROUPE  : B1.
 L’ANNEE D’ETUDE : 2014/2015.
PLANNING DU TP  :

1. Introduction.
1.1. Lexique Topographique.

2. But Du Tp.

3. Matériel Utilisé.
3.1. Le Théodolite.

3.2. Le Trépied.

3.3. La Mire.

4. Mode Opératoire.

5. Interprétation Des Résultats.

6. Conclusion.

1. Introduction  :
En s’inspirant du reflet linguistique, la topographie est un terme qui abrite le
dictionnaire antique de l’empire grec, imprimant  :
(topo=lieu et graphein=dessiner).

C’est une filière scientifique autodidactique, sans contraintes qui administre une
plage importante de taches, tout en respectant une chronologie d’exécution,
partant de la détection insitu des mesures diverses à une expression
cartographique ou planificatrice des reliefs naturels ou carrément artificiels
perceptibles sur le terrain.

Son objectif, est d’établir un constat spécifique à base de symboles, qui résument
la topologie de la parcelle sur un feuillet optimisé à une échelle donnée, et par
référence à l’allure gauche de la surface des mers prolongée sous continents
figurant le nom du géoïde porteur du niveau zéro des altitudes.

Cette pratique confie au topographe une aptitude d’intervention dans les projets
d’aménagement, identification des limites, évaluation des propriétés immobilières,
réalisation des cartes ou plans (parcellaires, cotés, profils).

Par analyse historique, la topographie est fondée sur un appui géomatique


(résumant  : la géodésie, photogrammétrie, cartographie, télédétection…)
marquant l’évolution mathématique de la forme terrestre. Cette dernière
s’intéresse aux mêmes quantités, à un degré affiné sous une touche artistique
aboutissant à des figures plus explicites.
La topographie est aussi une discipline polymodale renfermant sur la planimétrie
(qui focalise ses études sur les distances et les angles horizontaux captés sur des
points fixés à l’édifice en question avec un appareillage spécial) et l’altimétrie ou
le nivellement.

Le nivellement se qualifie comme étant l’ensemble des opérations qui tendent à


déterminer les altitudes et les dénivelées des points caractéristiques, en
s’articulant sur une altitude connue, à l’empreinte d’une multitude de chemins,
dénombrant : le nivellement géométrique, trigonométrique, barométrique…etc.

Le nivellement indirect par rayonnement qui évoque l’objet de notre tp, est une
technique très épineuse par analogie au nivellement direct, médiocre sur le plan
d’exactitude, avantageuse sur les visées lointaines, couramment utilisée dans les
terrains à caractère irrégulier, grâce à son défi au complexe géométrique. Son
principe consiste à déduire la dénivelée entre la station et le point visé, par le
billet d’une mesure oblique de distance au moyen d’un (théodolite, tachéomètre
…) accompagnée de l’angle zénithal et azimutal, puis matérialiser cette
expérience en introduisant l’ensemble dans un formalisme mathématique
trigonométrique, afin de ressortir avec une enveloppe balayant l’aire de
l’enceinte polygonale formée à l’ensemble des points choisis.

L’intérêt de cette manœuvre est la rapidité d’exécution, mais l’obstacle des


résultats entachés d’erreurs affecte la perfection du contrôle et engendre la
transition vers d’autres modèles plus élaborés (la visée assistée par satellite).

1.1. Lexique topographique  :


Les précisions sémantiques ci-après facilitent l’infiltration dans le vif du TP :

 Altimétrie  : partie de la topographie qui a pour finalité la mesure de


l’altitude des différents points d’une surface.

 Cadastre : inventaire descriptif et évaluatif des parcelles de terrain et


des immeubles bâtis. Il s’agit d’un document à caractère fiscal qui à
vocation à définir l’assiette des impôts fonciers et qui ne peut valoir
titre de propriété.

 Cahier des charges de lotissement  : document contractuel facultatif


qui définit les droits et obligations des propriétaires de lots. Il ne peut
contenir de règles de construction et son contenu ne peut être
contraire au droit de l’urbanisme.

 Echelle : rapport entre une longueur réelle et sa représentation sur


le plan ou la carte.

 Géo référencement  : positionnement tridimensionnel par rapport à


un système légal d’un point, d’une borne ou d’un repère.

 Grade  : unité de mesure angulaire retenue en géodésie et en


topographie (ex  : 100 grade = 90°).

 Lever  : établissement d’un plan, d’une carte, à partir de données de


terrain. Opération de mesures locales d’un ensemble de points
permettant de décrire, en s’appuyant sur des points de canevas, des
objets géographiques.
 Station de lever  : position matérialisée, repérée et calculée du
théodolite à partir de laquelle sont levés tous les points nécessaires
par rayonnement.

 Station totale  : c’est un appareil moderne doté de systèmes


enregistreurs des angles et des distances et de menus offrant de
nombreuses possibilités.

 Tachéomètre  : instrument proche du théodolite avec possibilité de la


mesure directe des distances.

 Axe de visée, axe de collimation : ligne passant par les foyers de


l’objectif d’une lunette et le point de mesure en correspondance avec le
réticule.

 Basculement : la lunette du théodolite est tournée de 200 gr autour


de l’axe horizontal pour éliminer les erreurs instrumentales.

 Calage et mise en station : opération effectuée par l’opérateur pour


amener l’axe vertical de l’appareil à l’aplomb d’un repère sur le sol.

 Correction : valeur algébrique à ajouter à une valeur observée ou


calculée pour éliminer les erreurs systématiques connues.

 Croisée du réticule : croix dessinée sur le réticule représentant un


point de l’axe de visée.

 Fils stadimétriques : lignes horizontales marquées symétriquement


sur la croisée du réticule. Elles sont utilisées pour déterminer les
distances à partir d’une échelle graduée placée sur la station.
 Hauteur de l’appareil : distance verticale entre l’axe horizontal de
l’appareil et celle de la station.

 Implantation : établissement de repères et de lignes définissant la


position et le niveau des éléments de l’ouvrage à construire.

 Repères : points dont on connaît les coordonnées.

 Tolérance : variation admissible pour une dimension.

 Gisement : c’est l’angle horizontal que fait une direction avec le Nord
Lambert (sens des Y croissant) : il se compte à partir de la partie
positive de l’axe des Y, dans le sens des aiguilles d’une montre de 0 à
400 grades ou de 0 à 360°. Il est constant le long d’une direction.

 Azimut : c’est l’angle horizontal formé par une direction quelconque


avec une autre direction prise comme référence : il se compte à partir
de la direction de référence dans le sens des aiguilles d’une montre de
0 à 400 grades ou de 0 à 360°. Il n’est pas constant le long d’une
direction.

 Les angles verticaux ou zénithaux : se sont les angles mesurés entre


la verticale de la station (le zénith) et la direction d’une autre station.

 L’angle nadiral  : c’est L’angle opposé à celui du zénith.

 Carnet de nivellement : c’est un tableau ou s’inscrivent les


différentes informations acquises sur les points considérés lors d’un
nivellement.

2. But du TP  :
Le TP vise à divulguer le secret enfoui de la progression indirecte par
rayonnement, en alliant la vigilance du maniement avec la promptitude de
l’exécution, mettant en scène le relevé d’informations géométriques de quatre
points choisis librement sur un polygone fictif par rapport au point stationné
de coordonnées connues. A l’usage d’une technique de visée par théodolite et
lecture sur mire et enfin obtention du résultat (altitudes, surfaces) au moyen
d’un processus matheux qui joue sur le critère des visées afin de les convertir en
tableaux aisés à l’exploitation.

3. Matériel utilisé  :

3.1. Le théodolite  :

Sur une plateforme historique, le théodolite prend ses racines de l’étymologie


latine notant (theos = dieu et delos = visible).

C’est un appareil qui a vu le jour de puis (1571) à la main de l’anglais (Thomas


Digges) et désignant un outil d’arpentage en (1704).

Au fil des temps et avec les progrès techniques et informatique, permettant


ainsi à ce dernier une nouvelle version plus raffinée.

Le théodolite est désormais, un organisme de géodésie complété d’une option


optique, mesurant les angles zénithaux et azimutaux afin d’aboutir à un calcul
de distance et surfaces.

Cet appareil est aussi serviable pour les autres domaines citant : l’astronomie,
l’archéologie…etc.

 Illustration  :
 Eclimètre

(XIX éme siècle).

 Théodolite

(Moderne).
*Nomenclature  :

1. Poignée de transport.

2. Viseur optique avec point de centrage.

3. Vis de blocage de la lunette.

4. Oculaire de la lunette.

5. Vis de fin basculement de la lunette.

6. Vis de blocage du pivotement.

7. Embase amovible.

8. Plomb optique.

9. Bouton du micromètre optique.

10. Bague de mise au point.

11. Microscope de lecture.

12. Bouton commutateur de lecture du cercle.

13. Nivelle torique.

14. Vis de fin pivotement de l’alidade.

15. Nivelle sphérique.

Architecture
mécanique du
théodolite
 Principe de fonctionnement.

3.2. Le trépied  :
C’est un dispositif mécanique à base de (hêtre, pin, fibre de verre, ou
aluminium), optimisé à une hauteur comprise entre (166 et 180cm), sous un
poids moyennant l’intervalle (4.5 à 7.4 kg).

Destiné à la portée du théodolite sur un bâti parfaitement horizontal, infiniment


rigide et résistant (assuré par la norme ISO).

Les différents ajustements de hauteur, peuvent être apportés sur ce dernier car
il est doté de rotules au dessous du plateau, et un système coulissant à mi-pieds
limité par un bridge à verrouillage rapide ou parfois une vis de blocage.

 Illustration  :

3.3. La mire  :
Stadia en topographie est une règle graduée, généralement de cm en cm,
mesurant environ 10 cm de large et peut aller à 2, 3 voire 4 mètres
lorsqu’elle est dépliée.

Chaque division centimétrique est peinte alternativement en rouge (ou noir) et


en blanc, groupées à la suite par cinq centimètres.

Tous les dix centimètres, un chiffre est marqué en raison de localiser les
différentes hauteurs étudiées.

La numérotation peut être :


À l’endroit, pour les appareils dits à lecture droite.
À l’envers, pour les appareils dits à lecture inversée.

Lors du nivellement, la mire est toujours tenue verticale et de façon stable sur
les points, guidée par une nivelle sphérique.

 Illustration  :
4. Mode opératoire  :
La mise en station du théodolite doit être faite par une très bonne agilité et
précision, tout en respectant la hiérarchie des étapes suivantes  :

1. Se positionner tout d’abord sur le terrain concerné par l’étude (exactement


au point de station).

2. Mettre à la disposition le matériel  : théodolite, trépied, mire (2m).


3. desserrer les trois vis des pieds télescopiques de façon à ce qu'ils coulissent
librement.

4. jouer simultanément et par une appréciation visuelle sur la


hauteur et l’horizontalité de la platine du trépied
conformément à la taille du manipulateur et l’allure de la
parcelle, puis actualiser la position en serrant à nouveau les vis.

5. Placer le théodolite sur la platine et serrer la vis à pompe afin de le


stabiliser puis, débloquer l’alidade.
6. S’assurer de la coïncidence de l’oculaire à la hauteur des yeux.
7. En faisant objet du plomb optique et le trépied, positionner parfaitement
l’appareil à l’aplomb du repère
stationnaire au sol.

8. Au moyen des pieds coulissants du trépied, centrer sensiblement la bulle de


la nivelle sphérique en manipulant les bridges de blocage.

9. Par
suite, opter au calage de la nivelle torique au billet des vis calantes à la tète
de chaque pied, en agissant simultanément et dans un sens opposé sur ses
dernières.

10. Ajuster la netteté du réticule (pour avoir les traits visibles et noirs) et celle
de l’image (pour obtenir une bonne lecture) en agissant respectivement sur
la vis localisée à loculaire et la bague de mise au point, (après le
positionnement arbitraire de la mire).
11. Placer la mire sur le point (A) d’une manière parfaitement verticale
(manœuvre guidé par la nivelle sphérique).

12. En se situant à cercle gauche, Visualiser cette dernière à travers le viseur,


puis par le réticule dans le but de constater la valeur des fils (fss, fsi) et
carrément les angles (zénithal, azimutal) apportant un supplément de
lumière au moyen du miroir latéral si c’est nécessaire.

13.
13.
13.
13.
13.
13.
13.
13. Refaire l’opération à partir de
la même station (effectuer un nivellement indirect par rayonnement),
respectivement sur les autres points (B), (C), (D), en portant la cueillette
d’informations sur un carnet de nivellement.

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