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Thème :
SOMMAIRE
Numérotation et abréviation
Liste des figures
Liste des tableaux
Introduction générale………………………………………………………………………(1)
Chapitre I : MODELISATION DE LA MSAP ASSOCIE A SON CONVERTISSEURS
I.1 Introduction……………………………………………………………………………...(3)
I.2 Description de la MSAP ………………………………………………………………...(3)
I.2.1 Aimants permanents…………………………………………………………...(4)
I.2.2 Différents types du rotor……………………………………………………….(6)
I.3 Modélisation de la MSAP ……………………………………………………………….(7)
I.3.1 Equations électriques…………………………………………………………..(7)
I.3.2 Equations magnétiques ………………………………………………………..(8)
I.3.3 Equations mécaniques ………………………………………………………..(9)
SMMAIRE…………………..
SMMAIRE…………………..
Notations et Abréviation……………
Notations et Abréviation
Notations et Abréviation……………
Ce Couple électromagnétique.
Cr Couple résistant.
C e* Couple de référence.
Cn Couple nominal.
Cf Couple de frottement.
Rs La résistance statoriques.
Ld L’inductance sur l’axe d.
Lq L’inductance sur l’axe q.
P Nombre de paires de pôles.
J Moment d’inertie du moteur.
f Coefficient de frottement.
Liste des Figures…………………….
Figure I.6: schéma d’un onduleur de tension triphasé alimentant le stator de la machine….(15)
Figure I.7 : Modèle de la MSAP……………………………….........................................................(18)
Figure I.8 : Résultat de simulation de la MSAP alimenté par un réseau triphasé équilibré………...(20)
Figure I.9 : Résultat de simulation de la MSAP alimenté par un onduleur de tension……………...(21)
Chapitre II
Figure II.2 : Schéma synoptique de la commande DTC ………………………………....................(24)
Figure II.2 : Onduleur de tension alimentant les enroulements du stator de L’MSAP……………...(25)
Figure II.3 : Correspondance entre chaque configuration onduleur et vecteur tension……………..(26)
Figure II.4 : vecteur tension et séquences des niveaux de phase d’un onduleur 2-niveaux dans le plan
( , ). ………………………………... …………………………………………………………….(26)
Figure II.5 : Evolution de l’extrémité de pour négligeable………………………………...(28)
Figure II.6: choix du vecteur de tension……………………………….............................................(29)
Figure II.7 : Correcteur du flux à hystérésis et sélection du vecteur tension………………………..(32)
Figure II.8 Correcteur à hystérésis à trois niveaux pour le contrôle du couple……………………..(33)
Liste des Tableaux………………….
Résumé……………………..
Mots clés : MSAP, Commande Direct du Couple (DTC), Commande DTC Prédictive (PTC)
Abstract: The main concept on this thesis is to apply and compare by numerical
simulation in MATLAB-Simulink two technical strategies of control for a permanent magnet
synchronous machine (PMSM): direct torque control (DTC) and predictive torque control
(PTC). A direct torque control strategy allow to drive the PMSM by choosing an output voltage
vector according to a switching table. The stator flux and the electromagnetic torque are
controlled separately and directly. This technical strategy has the advantage that is simple and
easy, however some disadvantages are also present such us, switching frequency is variable
and can’t be controlled, besides the ripple in the torque and stator flux. The PTC of PMSM is
a strategy that bring an improvement to the classical DTC performance specially the signal
waveform quality.
Keyword: PMSM, Direct Torque Control (DTC), Predictive Torque Control (PTC)
Introduction Générale
Introduction Générale…………………
Introduction générale :
La machine synchrone à aimants permanents (MSAP) est un actionneur électrique très
robuste et présente de faibles moments d'inertie ce qui lui confère une dynamique caractérisée
par de très faibles constantes de temps et permet de concevoir des commandes de vitesse, de
couple ou de position avec une précision et des performances dynamiques très intéressantes.
Le moteur synchrone à aimants permanents reste un bon candidat à cause d'un certain nombre
d'avantages qu'il présente, à savoir pas de pertes au rotor, une grande capacité de surcharge,
une vitesse stable et constante à une fréquence donnée et surtout à cause de son couple
massique élevé comparativement à celui du moteur asynchrone et du moteur synchrone
classique.
Dans les années quatre-vingt, sont apparu les premières commandes directes de couple
(DTC), ce type de commande se démarque dans son approche de ce qui avait été fait auparavant
et constitue une avancée méthodologique dans la commande des machines.
1
Introduction Générale…………………
Donc l’objectif visé par ce travail du mémoire est la commande soit par la technique
DTC classique ou prédictive de la machine synchrone à aimants permanents.
Pour atteindre l’objectif de ce mémoire, le travail est organisé autour de trois chapitres
Quant au dernier chapitre, la commande DTC prédictive à état fini sera détaillé, simulé
et comparé à la commande directe du couple.
Enfin ce travail se terminera sur une conclusion générale et des perspectives envisageables
pour pour la poursuite de ce travail.
2
Chapitre I
I.1 Introduction
L'étude de tout système physique nécessite une modélisation, celle-ci nous permet de
simuler le comportement de ce système face à différentes sollicitations et d'appréhender ainsi
les mécanismes régissant son fonctionnement. Historiquement, les servomoteurs utilisant des
moteurs à courant continu ont assuré le fonctionnement de la plupart d'équipements industriels.
Cependant, leur principal défaut reste le collecteur mécanique. C'est pour cette raison qu'on
utilise des moteurs électriques à courant alternatif afin d'éviter cet inconvénient et profiter de
leurs avantages tels que, la flexibilité de variation de vitesse et la stabilité de fonctionnement.
Parmi les moteurs électriques à courant alternatif utilisés dans les entraînements, le moteur
synchrone à aimants permanents (MSAP) reste un bon candidat à cause d'un certain nombre
d'avantages qu'il présente, à savoir pas de pertes au rotor, une grande capacité de surcharge,
une vitesse stable et constante à une fréquence donnée et surtout à cause de son couple
massique élevé comparativement à celui du moteur asynchrone et du moteur synchrone
classique. On peut modéliser le moteur synchrone selon différentes méthodes, en fonction des
objectifs recherchés. On développe dans ce chapitre les modèles suivants :
3
Chapitre I modélisation de la MSAP associé à son convertisseur
Au rotor, les enroulements parcourus par un courant continu (dans le cas de la machine
à rotor bobiné) sont remplacés par des aimants permanents alternants pôles nord et pôles sud.
Le flux inducteur balaye les enroulements statoriques et y induit des forces électromotrices
(fem) alternatives. L’interaction des champs statorique et rotorique donne naissance à un
couple sur l’arbre du moteur et entraine le moteur à la vitesse de synchronisme [MH16]. La
figure I.1 présente une machine synchrone à aimants permanents :
C’est au début des années 30 que sont apparus les premiers aimants permanents appelés
Alnico (alliage à base d’Aluminium-Nickel-Cobalt). Depuis les années 50, ils ont été peu à
peu remplacés par les aimants à base d’héxaferrite.
4
Chapitre I modélisation de la MSAP associé à son convertisseur
Le choix des aimants permanents est essentiel puisqu’ils interviennent beaucoup dans
le couple massique d’un actionneur. Les aimants sont principalement caractérisés par leurs
cycles d’hystérésis et plus particulièrement par la courbe de désaimantation du deuxième
quadrant du plan B-H. Figure. I.2
B
Droite de charge
Br
(BH )max
M Bm
Hcb Hm 0 H
La Figure. I.2 donne les courbes de désaimantation des principaux types d’aimants.
Les AlNiCo sont des alliages à base de fer, d’aluminium et de nickel, avec des additions
de cobalt, cuivre ou de titane. Ils peuvent être isotropes ou anisotropes.
Les ferrites sont des composés d’oxyde de fer, de baryum et de strontium. Ils sont obtenus
par frittage et peuvent être isotropes ou anisotropes.
Les terres rares tels que les Samarium-Cobalt sont beaucoup plus performants et
autorisent une température de fonctionnement élevée (jusqu’à 300°C), mais ils sont très
coûteux en raison notamment de la présence du cobalt dans leur composition.
5
Chapitre I modélisation de la MSAP associé à son convertisseur
6
Chapitre I modélisation de la MSAP associé à son convertisseur
Les figures I.1.b représentent des machines à aimants enterrés. Ces machine sont
caractérisées par une saillance directe, (l’inductance d’axe direct est inférieur à
l’inductance d’axe en quadrature (Ld <Lq ) . par conséquence l’effet de saillance provoque
Le stator est connecté en étoile, avec neutre en l’aie pour annuler la composante
homopolaire di courant.
La saturation est négligée.
La distribution de la F.m.m dans l’entrefer est sinusoïdale.
Les pertes par courants d Foucault et par hystérésis sont négligeables.
Les résistances invariables avec la température.
(I.1)
0 0
, 0 0 , ,
0 0
: Matrice des résistances statoriques.
7
Chapitre I modélisation de la MSAP associé à son convertisseur
(I.2)
Avec :
: Le vecteur de projection du flux de l’aimant permanant sur les trois phases statoriques.
La matrice des inductances mutuelle entre les phases statoriques et les aimants dépend de la
positon angulaire électrique du rotor
cos
2
cos
3
4
cos
3
La forme matricielle des inductances statoriques en fonction de la position est donnée comme
suit :
2 2
cos 2 cos 2 cos 2
2 3 2 3
2 2
cos 2 cos 2 cos 2
2 3 3 2
2 2
cos 2 cos 2 cos 2
2 3 2 3
8
Chapitre I modélisation de la MSAP associé à son convertisseur
(I.3)
(I.4)
La résolution numérique de l’équation (I.4) est assez lourde est difficile, pour la
résoudre il est indispensable d’utiliser les transformations de type (Clark, Park, Concoordia).
Avec :
1
√ √
0
Donc : , , ,
9
Chapitre I modélisation de la MSAP associé à son convertisseur
2 4
cos cos cos
3 3
2 2 4
3 3 3
1 1 1
√2 √2 √2
Donc :
, , , ,
cos
La transformation inverse :
cos
10
Chapitre I modélisation de la MSAP associé à son convertisseur
On applique la transformation de Park sur les tensions et les flux statoriques, après les
calculs on obtient :
, , , ,
(I.5)
(I.6)
(I.7)
(I.8)
On remplace les équations des flux (I.7) et (I.8) dans les équations des tensions (I.5) et
(I.6) respectivement, on obtient :
11
Chapitre I modélisation de la MSAP associé à son convertisseur
(I.9)
(I.10)
(I.11)
(I.12)
stator.
enroulements du stator.
On a :
Ω ; Ω
Donc :
(I.13)
12
Chapitre I modélisation de la MSAP associé à son convertisseur
(I.14)
(I.15)
Ω
(I.16)
Pour une modélisation dans le repère fixe, toutes les équations s’écrivent en fonction
des nouvelles variables électriques , et des nouvelles entrées . Ce qui pour une MSAP
à pole saillants on fait les calculs suivants :
cos
Donc :
V V d cos V q sin
V V d sin V q cos
(I.17)
On remplace les thermes Vd et Vq on trouve :
di di q
V cos R s i d Ld d r Lq i q sin R s i q Lq r Ld i d r f
dt dt
(I.18)
di d di q
V sin R s i d Ld r Lq i q cos R s i q Lq r Ld i d r f
dt dt
13
Chapitre I modélisation de la MSAP associé à son convertisseur
i d i cos i sin
(I.19)
i q i sin i cos
V R s 2r sin cos Ld Lq i Ld Lq r sin 2 cos 2 i
V R s r sin 2 Ld Lq i Ld Lq r cos 2 i
1
1
Ld Lq Ld Lq cos 2 Ld Lq sin 2 r f sin .
di di
2 dt 2 dt
(I.21)
V Ld Lq r cos 2 i R s r sin 2 Ld Lq i
1
1
Ld Lq Ld Lq cos 2 Ld Lq sin 2 r f cos .
di di
2 dt 2 dt
Le modèle d’états pour une MSAP à pole saillant se déduit comme suit
V R s r sin 2 Ld Lq Ld Lq r cos 2 i
V
Ld Lq r cos 2 R s r sin 2 Ld Lq i
di
1 Ld Lq Ld Lq cos 2 sin 2 Ld Lq sin
dt r f
2
sin 2 Ld Lq Ld Lq Ld Lq cos 2 di rf cos
dt
(I.22)
14
Chapitre I modélisation de la MSAP associé à son convertisseur
3
Ce P Ld Lq i cos i sin i sin i cos f i sin i cos
2
(I.23)
3 1
2 2
C e P Ld Lq sin 2 i 2 i 2 2i i cos 2 f i sin i cos
(I.24)
Pour une MSAP à pole lisse , le modèle d’état dans ce cas se donne :
di
V R s 0 i L s 0 dt r e sin
V
R s i 0 Ls di r e cos
(I.25)
0
dt
3
Ce P f i sin i cos (I.26)
2
L’onduleur de tension de deux niveaux est un convertisseur statique constitué des éléments
de l’électronique de puissance généralement à transistors ou des thyristors GTO. Les signaux
de commandes appliquées sur les interrupteurs sont d’objectif de construire un vecteur de
tension à appliquer aux enroulements statoriques de la machine. La figure ci-dessous nous
permet de voir plus la construction de l’onduleur de tension.
⁄2 D1 K1 D2 K2 D3 K3
A N
0
B C
Figure I.6: schéma d’un onduleur de tension triphasé alimentant le stator de la machine
15
Chapitre I modélisation de la MSAP associé à son convertisseur
A chaque bras de l’onduleur, nous lui associons une fonction logique de connexion ,
cette fonction décrit l’état de chaque interrupteur, sa valeur vaut 1 si l’interrupteur est fermé et
0 si l’interrupteur est ouvert.
1, é
(I.27)
0, é
Les tensions des nœuds A, B, C par rapport au point neutre N sont données par :
(I.28)
(I.29)
On peut déduire les tensions simples à partir les tensions composées comme suit :
(I.30)
Donc l’expression des tensions simple de l’onduleur sous forme matricielle se déduit à
partir les équations
2 1 1
1 2 1 (I.31)
1 1 2
Donc :
16
Chapitre I modélisation de la MSAP associé à son convertisseur
Avec :
2 1 1
1 2 1
1 1 2
V d r I q Lq R s I d Ld sI d
(I.32)
V q r I d Ld r f R s I q Lq sI q
Donc :
Id 1
V I L R L S
d r q q s d
(I.33)
Iq 1
V d r I d Ld r f R s Lq S
A partir du système d’équation (I.33) on peut établir le schéma block suivant [MH16]:
17
Chapitre I modélisation de la MSAP associé à son convertisseur
1
1 isd
Vds Ld .s+Rs
isq
Lq
isd
Ld wr
P
Vqs
1
2 isq
Lq .s+Rs
phif
isd
Ld -Lq
P Ce
1
isq phif wr
J.s+F
Cr
3
Remarque
Les résultats présentés ci-dessous ne sont que des tests théoriques pour valider le
modèle de la machine.
18
Chapitre I modélisation de la MSAP associé à son convertisseur
Les résultats de simulation présentés dans la figureI.8 pour une machine en démarrage
directe, alimentée par un réseau (230/400V et 50Hz). Un démarrage à vide est effectué jusqu'à
l'instant t= 0.3s, dans cet instant on applique un couple de charge de Cr = Cn , ensuite on
D’après la figure I.8 a, on constate que la vitesse prend des pics très importants puis
elle se stabilise à sa valeur nominale de (105 rad/s). L’application du couple de charge fait
perturber la vitesse de rotation sans toucher à sa valeur finale ce qui montre le grand avantage
de robustesse de la MSAP vis -à –vis l’application du couple.
Concernant les courant (figure c et d) direct et en quadrature, ils sont caractérisés par
des pics assez importants, ensuite ils se stabilisent à leurs valeurs permanentes. Ces pics
s’expliquent par une faible f.c.e.m liée à la valeur de la vitesse au démarrage. Pour l’instant
qui dépend à l’application de la charge, les deux courants présentent des régimes transitoires
où le courant id diminue et se stabilise par contre le courant iq augmente.
19
Chapitre I modélisation de la MSAP associé à son convertisseur
300 200
Ce
Cr
250
150
200
100
150
50
Couple [Nm ]
V ites s e [rd/s ]
100
50 0
0
-50
-50
-100
-100
-150 -150
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
b
Temps [s] Temps [s]
a
200 200
isa
id
iq 150
150
100 100
50 50
Courant [A]
Courant[A]
0 0
-50 -50
-100 -100
-150 -150
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
c
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
d
Temps [s] Temps [s]
Figure I.8 : Résultat de simulation de la MSAP alimenté par un réseau triphasé équilibré
20
Chapitre I modélisation de la MSAP associé à son convertisseur
250 120
a’ 100
b’ Ce
Cr
200
80
150
60
40
100
V ites s e [rd/s ]
Couple [Nm ]
20
50
0
0 -20
-40
-50
-60
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -80
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Temps [s]
Temps [s]
c’
150 150 d’
id isa
iq 50
0
100 100
-50
50 50
Courant [A]
Courant[A ]
0 0
-50 -50
-100 -100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Temps [s] Temps [s]
21
Chapitre I modélisation de la MSAP associé à son convertisseur
I.10 Conclusion
Dans ce premier chapitre, nous avons commencé par présenter une étude théorique de
la MSAP tout en développant sa structure, son principe de fonctionnement ainsi que son
modèle mathématique associée à son convertisseur. Le modèle dégagé est obtenu suite à une
transformation triphasée –biphasée dans deux repères l’un fixe et l’autre tournant à la vitesse
du rotor. Une validation par simulation du modèle tournant a été faite dans les deux cas sans
et avec onduleur.
22
Chapitre II
II.1 Introduction
La commande DTC est une méthode produite par Depenbrock en 1987, elle basé sur
l’orientation du flux statorique, a été développée par des chercheurs allemands et japonais en 1971
pour l’employer dans le contrôle du couple des servomoteurs de puissance élevée. Ce type de
commande a été présenté comme une alternatif à la commande vectorielle par orientation du flux
rotorique qui présente l’inconvénient majeur d’être relativement sensible à la variation des
paramètres de la machine [BEL].
Dans ce qui suit, nous développons le principe du contrôle direct du flux statorique et du
couple électromagnétique de la machine. Pour cette stratégie de commande, nous expliquons le
principe de réglage du flux et du couple électromagnétique se basant sur le modèle discret de
l’onduleur de tension à deux niveaux et en utilisant les vecteurs de tension désirées [NAB].
Le principe de la commande DTC est de choisir des vecteurs tensions pour attaquer
l’onduleur, ces derniers sont déterminer selon les erreurs obtenues de la différence entre la
référence et la valeur réel du couple et du flux. Les erreurs sont comparées dans des régulateurs
d’hystérésis. Finalement, les vecteurs de tensions se sélectionnent par une table pré calculée
[MMS].
23
Chapitre II Commande DTC de la MSAP
Onduleur
Uc MSAP
de tension
∗
Sa Sb Sc
ia ib Va Vb
Bloc de
Bloc de modulation Transformation de Park
∗ régulation
Position du
d d
Bloc d’estimation
24
Chapitre II Commande DTC de la MSAP
Plusieurs tables de vérité définissant les états des interrupteurs de l’onduleur, sont présentés
sous diverses formes [MH16].A partir de la structure de l'onduleur et son principe, nous constatons
qu'il existe huit combinaisons possibles de (C1, C2, C3). A partir de ces combinaisons nous
déterminons six séquences de tension active (V1...V6) délivrées par l'onduleur pour alimenter le
stator de la machine, et deux séquences de tension nulle (V0 et V7) [NAB].
⁄2
A N
0
B C
⁄2 ̅ ̅ ̅
MSAP
Remarque : les tension VAN , VBN ,VCN sont les tensions statoriques de la MSAP Vsa Vsb Vsc
respectivement.
La table de vérité d’un onduleur de tension à deux niveaux est donnée comme suit :
V0 0 0 0 0 0 0 0
25
Chapitre II Commande DTC de la MSAP
L’ensemble des vecteurs de tensions délivrées par un onduleur à 2-niveaux ainsi que les séquences
de niveaux de phase correspondantes sont représentées dans la Figure.II.4.
Figure II.4 : vecteur tension et séquences des niveaux de phase d’un onduleur 2-niveaux dans le
plan ( , ).
26
Chapitre II Commande DTC de la MSAP
(II.1)
est le vecteur de tension simple à la sortie de l’onduleur qui dépend de l’état des
interrupteurs.
(II.2)
(II.3)
(II.4)
Dans le cas ou on applique un vecteur de tension non nul dans un intervalle de temps [0,
Ts], le terme R s Is peut être négligeable (Vs >>Rs Is ) on aura :
(II.5)
∆ (II.6)
27
Chapitre II Commande DTC de la MSAP
t=Te
∆
t=0
En choisissant une séquence approchée du vecteur sur des intervalles de temps successifs
de durée Te , on peut donc faire suivre à l’extrémité du vecteur la trajectoire désirée. Il est alors
possible de fonctionner avec un module du flux pratiquement constant. Pour cela, il suffit de
faire suivre à l’extrémité de une trajectoire presque circulaire, si la période Te est très faible
devant la période de rotation du flux statorique [MH16] [BEL].
Remarque
Dans le cas de la MSAP, le flux statorique continue à changer même lorsque le vecteur de
tension nul est appliqué parce que les aimants permanents tournent avec le rotor. Par conséquence
l’application des vecteurs de tension nuls est à proscrire pour contrôler le flux statorique. En
d’autres termes, le flux statorique doit être toujours en mouvement par rapport au flux rotorique
[MH16].
Le couple électromagnétique est proportionnel au produit vectoriel entre les vecteurs des
flux statorque et rotorique de la façon suivante [MH16]:
Tel que :
Avec :
28
Chapitre II Commande DTC de la MSAP
Le couple dépend donc de l’amplitude des deux vecteurs et leur position relative. Si l’on
parvient à contrôler parfaitement le flux (à partir de ) en module et en position on peut donc
contrôler son amplitude, et le couple électromagnétique.
Lorsque le vecteur flux se trouve dans la zone numérotée i, les deux vecteurs et ont
la composante de flux la plus importante. En plus, leur effet sur le couple dépend de la position du
vecteur flux dans la zone. Ainsi ils ne sont jamais appliqués. Le contrôle du flux et du couple est
assuré en sélectionnant un des quatre vecteurs non nuls ou un des deux vecteur nuls. Le rôle du
vecteur tension sélectionné est décrit dans la figure :
↓ ↑ ↑ ↑
3 2 ,
↓ ↓ ↑ ↓
4 1
5 6
29
Chapitre II Commande DTC de la MSAP
Lorsque le flux se trouve dans une zone i, le contrôle du flux et du couple peut être assuré en
sélectionnant l’un des huit vecteurs tensions suivants :
L’amplitude du flux statorique est estimée à partir de ces composantes suivant les axes
, , à partir de l’équation suivante :
̅ (II.8)
(II. 9)
(II.10)
30
Chapitre II Commande DTC de la MSAP
(II.11)
(II.12)
| | (II.13)
La zone ou bien le secteur dans lequel se situe le vecteur est déterminé a partir des
composantes et . L’angle entre le référentiel statorique et le vecteur est égal à :
(II.14)
On peut estimer le couple Ce une fois les composantes de flux sont obtenues, sa formule
est donné :
(II.15)
Ce type de correcteur est de but de maintenir l’extrémité du vecteur dans une couronne circulaire
comme le montre la figure (II.7). la sortie du correcteur est représenté par une variable booléenne (Cflx) ,
indique directement si l’amplitude du flux doit être augmenté (Cflx=1) ou diminuée (Cflx=0) de façon
à maintenir :
| ∗ | ∆
Avec :
∗
: La consigne de flux.
31
Chapitre II Commande DTC de la MSAP
Sens de rotation
3 2 ∗
1
4 1
0 | ∗ | ∆
5 6
Le correcteur de couple a pour but de maintenir le couple dans les limites admissibles
définies comme suit :
∗
∆
Avec :
∗
: La consigne du couple.
Le correcteur à deux niveaux est utilisé dans le cas du contrôle du couple dans un seul sens
de rotation. Ce correcteur est identique à celui utilisé pour le contrôle du module de flux. Ainsi,
seuls les vecteurs et et les vecteurs nuls peuvent être sélectionnés pour faire évoluer le
vecteur flux. Par conséquence, la diminution du couple est uniquement réalisée par la sélection des
vecteurs nuls [MH16] [BEL].
32
Chapitre II Commande DTC de la MSAP
Remarque [MH16]:
Le correcteur à trois niveaux permet de controler le moteur dans les deux sens de rotation,
soit pour un couple positif, soit pour un couple positif ou négatif. La sortie du correcteur est
présentée par la variable booléeenne Ccpl.
La figure (II.8) induque directement si l'amplitude du couple doit être augmentée en valeur
absolue 1 , pour une consigne positive et 1 , pour une consigne négative, ou
diminuée 0 . En effet, pour déterminer la valeur du couple, on applique le vecteurs qui
permet une décoissance du couple électromagnétique.
∗
0 ∆
33
Chapitre II Commande DTC de la MSAP
Les tableaux ci-dessous résument de façon générale les séquences de tension actives à
appliquer pour augmenter ou diminuer le module du flux statorique et le couple électromagnétique
en fonction du secteur :
↑ , , , , , , , , , , , ,
↓ , , , , , , , , , , , ,
↑ , , , , , ,
↓ , , , , , ,
34
Chapitre II Commande DTC de la MSAP
Onduleur
Uc MSAP
de tension
Sa Sb Sc ia ib Va Vb
Transformation de Park
Table de commutation
5 6
∗ + - | |
k 1 2 k 1 2
s s
∗
+ - Estimation du couple
électromagnétique
35
Chapitre II Commande DTC de la MSAP
Les tests ont été faits dans les conditions et les rglages suivants :
Sur un temps de simulation de 0.6 s , les allures des grandeurs visualisées sont regroupées
dans la figure II.9
150 18
a
ref 16
b Ce
Ce ref
14
12
100
10
V itesse [rd/s]
Couple [Nm]
8
3.5
6 3
0.5
50 2.5
4 0 0.46 0.48 0.5
2 -0.5
0.170.180.19 0.2 0.21
0 -2
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
Temps [s] Temps [s]
36
Chapitre II Commande DTC de la MSAP
c
25
d
0.3
isalfa
20 isbeta
0.2
15
10 0.1
Courant [A]
Flux [rad]
0
0
20
0.4
-5 10 -0.1
0.2
0
-10 0
-10 -0.2
-0.2 s alfa
-15
-20
0.26 0.28 0.3 0.32 0.34 -0.4 s beta
-20 0.29 0.3 0.31 0.32
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
Temps [s] Temps [s]
200
15
e isa
f Vsa
150
10
100
5
50
C ou rant [A ]
t e n s io n [A ]
0
0
-5 -50
200
-10 10 -100
100
0 -150 0
-15
-10 -100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 -200
Temps [s] 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
Temps [s] -200
0 29 0 3 0 31 0 32 0.04 0.06 0.08
0.26 0.3
0.24 0.2
0.22 0.1
flux s tatorique [W b]
s beta [Wb]
0.2 0
0.18 -0.1
0.16 -0.2
j h
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 -0.2 -0.1 0 0.1 0.2 0.3
Temps [s] s alfa [Wb]
37
Chapitre II Commande DTC de la MSAP
i teta
Position [rad] 5
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
Temps [s]
Notons que le couple électromagnétique est plein d’ondulations causée par la fréquence
de commutation des interrupteurs de l’onduleur qui est variable due à la présence des comparateurs
d’hystérésis.
Sur la figure II.8.e, on observe l’évolution temporelle du courant statorique qui présente
une allure sinusoïdale de valeur max presque12 . L’application du couple de charge provoque
une demande de courant, comme le montre la figure. On observe aussi que la forme du courant est
bruité ou plein d’harmonique d’un 2.46%. Cette situation est argumentée par l’influence
des comparateurs à hystérésis et la variation de la fréquence de commutation.
38
Chapitre II Commande DTC de la MSAP
Pour la tension statorique (la figure II.8.f), elle a une forme hachuré n’est pas similaire à
la sinusoïde à cause de l’absence de la modulante dans cette commande (DTC)
Quant aux flux et au courants suivant les deux axes ( , ), sont en quadratures.
II.11 Conclusion
Dans ce chapitre, les principales notions de base de la commande directe du couple (DTC)
ont été abordées. Un choix convenable du vecteur tension à partir des informations sur les erreurs
de couple et celui du flux permettra d’effectuer un contrôle découplé de la MSAP.
Les tests effectués nous ont permis de conclure que l’inconvénient principal de la DTC est la
présence des correcteurs à hystérésis qui engendre des oscillations importants au niveau des
grandeurs contrôlées (flux et couple) suite à la non -constance de la fréquence de commutation.
39
Chapitre III
III.1 Introduction
Pendant les dernières décennies, deux stratégies de commande pour les moteurs
électriques ont dominées comme des applications industrielles à haute performance :
commande par orientation du flux (Field Oriented Control) et la commande directe du couple
(DTC), leur comportement est bien défini surtout dans les conditions transitoires.
Dans ce chapitre une nouvelle méthode à haute qualité de contrôle pour les moteurs
électriques sera présentée, cette dernière est basée sur la commande prédictive.
Cette idée est appliquée sur les convertisseurs de puissance dans les années quatre-vingt. Le
concept du control est basé sur le calcul du comportement futur du système dans le but
d’utiliser ces informations dans le calcul des valeurs optimales des variables actuelles.
L’exécution de l’algorithme de la commande prédictive se fait en trois étapes : l’estimation des
variables qui ne sont pas mesurables, ensuite la prédiction du comportement future du système
et l’optimisation des entrées selon la référence donnée. La commande prédictive a plusieurs
avantages, elle a une très bonne dynamique du couple électromagnétique.
Dans cette dernière partie on va appliquer la commande prédictive à la DTC sur une
MSAP utilisant un onduleur à deux niveaux [RAL].
F C e* C ek 1 K 1 e* ek 1
u sk V 1 ,V 2 ,...,V 5 ,V 6 (III.1)
40
Chapitre III Commande DTC prédictive de la MSAP
Ou C e* et sont les valeurs de référence de couple et de flux respectivement, et sont des valeurs
Cn
K1 (III.2)
sn
V 1 ,V 2 ,...,V 5 ,V 6 Les six vecteurs non nuls de l’espace de tension et peuvent être générés par
l’onduleur.
Selon le modèle (I.25) pour une MSAP à pole lisse, la prédiction des courants du stator
au moment d’échantillonnage est exprimée sous la forme suivante :
1 sin k V T
I sk1 I sk R s I sk
Ls f s s s
(III.3)
1 cos k V T
I k 1
I k
R s I sk
Ls
s s f s s s
Ts : la période d’échantillonnage
L’amplitude du flux statorique est obtenue à partir de ses composants suivant les axes
,
sk 1
k 1 2
s
k 1 2
s
41
Chapitre III Commande DTC prédictive de la MSAP
3
C ek 1 p sk1I sk1 sk1I sk1 (III.5)
2
On répète ces étapes à chaque pas d’échantillonnage, en tenant compte des nouvelles
mesures. Le contrôle en boucle fermée est obtenu grâce à la rétroaction des mesures utilisées
pour la prédiction et la décision de mesures prises pour réduire la valeur de la fonction de cout.
Mesure I sk V s k
J=1
Min(F) j=1,2,……6
C ek s
k
Estimation Sélection du vecteur tension
Prédiction sk 1 C ek 1
, ,
j=6
42
Chapitre III Commande DTC prédictive de la MSAP
Le shéma block de la DTC prédictive est représenté dans la figure , les entrées du
système sont la référence et la valeur estimé du couple et du flux. En évaluant les effets de
chaque vecteuur de tension lorsqu’il est appliqué à la machine. Le vecteur tension qui minimise
la différence entre la valeur référence et la valeur prédite est séléctionné, puis il est généré par
l’onduleur.
Uc MSAP
ia ib Va Vb
S a Sb Sc
Transformation de Park
Minimisation de la
foncition de cout
ec e Prédiction du
∗ -
sk 1 courant et flux 0
+
k 1 k 1
sk1 sk1 i s i s
∗
+ -
Prédiction du couple
k 1
C e
43
Chapitre III Commande DTC prédictive de la MSAP
140 18
a 120
ref 16 b Ce
Ce ref
14
100
12
10
Vitesse [rd/s]
80
Couple [Nm]
8 3.2
60
6
0.2 3
0.1
40 4
0 0.5 0.52
2 -0.1
20 0.18 0.2
0
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 -2
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
Temps [s]
Temps [s]
25 20 0.3
20
c isalfa
isbeta
d s alfa
0
s beta
0.2
15
-20
0.26 0.28 0.3 0.32 0.34
10 0.1
flu x s ta to riq u e [W b ]
C o u ra n t [A ]
5
0
0
-5 -0.1 0.2
0
-10
-0.2 -0.2
-15 0.26 0.28 0.3 0.32 0.34
0.26 0.3
0.252
0.24 0.2
0.25
0.22 0.1
0.3 0.35 0.4
s
flux statorique
s beta [Wb]
s ref
0.2 0
0.18 -0.1
0.16 -0.2
j h
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 -0.2 -0.1 0 0.1 0.2 0.3
Temps [s] s alfa [Wb]
44
Chapitre III Commande DTC prédictive de la MSAP
15 200
e isa
150
f Vsa
10
100
5
50
Courant [A ]
tens ion [V ]
0 20 0
0 -50
-5 200
-20
0.29 0.3 0.31 0.32 -100
0
-10
-150
-200
0.29 0.3 0.31 0.32
-15 -200
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
Temps [s] Temps [s]
i teta
5
P osition [rad]
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
Temps [s]
Pour la figure III.3.a, on constate que la vitesse évolue de la même manière que le cas de la
commande DTC.
Le couple électromagnétique, qui est illustré par la figure III.3.b, suit parfaitement sa
référence et présente peu d’oscillation comparativement au couple dans le cas de la
45
Chapitre III Commande DTC prédictive de la MSAP
commande DTC classique. Cet avantage est justifié par à l’absence des comparateurs à
hystérésis
Sur la courbe de la figure II.8.e, on peut voir l’évolution du courant statorique qui
présente une allure sinusoïdale avec peu de fluctuations comparativement au courant de la
commande DTC. Ce jugement peut être justifié par le THD du courant pour chaque
commande ou la PTC montre sa supériorité ( 0.23 %).
Pour la comparaison des tensions d’une phase statorique, aucune différence constatée (la
figurreIII.3.f).
Concernant la figure III.3.j, on remarque que le module du flux statorique estimé évolue
autour de sa référence dans une bande de largeur très étroite que celle de la DTC.
La présentation du flux dans le plan complexe (figure III.3.h) montre que le flux statorique
démarre du point (0,0) puis tourne dans le sens trigonométrique pour suivre un cercle de rayon
fixé par la consigne
III.8 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons exposé la théorie, le principe ainsi que la validation par
simulation de la commande DTC prédictive.
La simulation comparative entre la DTC prédictive, avec une boucle de vitesse à base
d’un régulateur PI et la DTC classique nous a permis de montrer l’efficacité de la DTC
prédictive quand elle est associée à la DTC classique.
Il a été montré que la commande DTC prédictive apporte des meilleures performances
concernant la dynamique jugé rapide, la réduction des ondulations au niveau couple et du flux
et l’amélioration de la forme du courant.
46
Conclusion générale
Conclusion Générale…………………………
47
Annexe……………………………
ANNEXE
Annexe……………………………
Tous résultats sont obtenues par simulation numérique sous environnement MATLAB-
Simulink, utilisant la méthode de Runge-Kutta 4
Les paramètres du moteur synchrone sont donnés dans le tableau suivant :
Paramètres valeurs
Fréquence 50 Hz
Puissance 1500 Wat
Tension d’Alimentation 220/380 V
Nombre de paires de pôles 3
Résistance statorique 1.4 Ω
Inductance longitudinale Ld 6.6e-3 H
Inductance transversale Lq 5.8e-3 H
Flux d’aimant 0.154 web
Coefficient de frottement 0.00038 N.m.s/rad
Inertie 0.00176 Kg.m2
Vitesse de rotation nominale 105 rad/s
Références bibliographiques……………………….
Références bibliographiques
Références bibliographiques……………………….
[MMS] Merzoug Med salah,’ Etude comparative des performances d’un DTC et d’un
FOC d’une Machine synchrone à aimants permanents (MSAP)’, Thèse
Magister, Université de de Batna
[RAL] R. Kennel,’ High Performance Speed Control Methods for Electrical Machines: An
Assessment’, Universidad T´ecnica Federico Santa Mar´ıa, Valpara´ıso, Chile