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DROIT INTERNATIONAL HUMANITAIRE

LICENCE III
INTRODUCTION

Selon jean Jacque rousseau dans le contrat social, je cite : « la guerre n’est point une relation
d’homme a homme, mais c’est une relation d’état à état dans laquelle les particuliers ne sont
ennemis qu’accidentellement, non point comme personne ni même comme citoyens mais comme
soldat ».

Les textes anciens comme le Mahabharata ou Hammourabi font partis de nombreux code de
conduite, qui avait pour but de règlementer la guerre. La bible et le coran prescrivent des règles
appelons au respect de l’adversaire.

L’absence de règlementation contre les excès de la guerre ne signifie pas qu’il y a absence de
réflexion philosophique ou morale sur la guerre.

En effet dans la république proposait un programme d’harmonisation de la guerre entre les cités
grecques, seulement Cicéron avec sa théorie du jus gentium considérait le recours a la guerre comme
étant irrationnel. Au moyen âge SAINT THOMAS D’AQUIN fonda la doctrine de la guerre justice. De
ce fait la guerre doit être menée dans l’intérêt de la communauté en vu de rétablir l’ordre naturel
voulu par DIEU. SAINT THOMAS D’ACQUIN dans sa somme théologique a défini les conditions
constitutives de la guerre juste (justum bellum).

 D’abord de son point de vu la guerre juste doit être déclarer par le prince et conduite d’une
cause juste et motivée par une intention droite.
 2e condition : la guerre devrait viser à réparer un préjudice.
 3e condition : la guerre doit poursuivre le bien commun.

SAINT AUGUSTIN dans la cité de Dieu qui a vécu de 1225-1274, pense que les guerres justes sont les
guerres qui ne sont faites par ambitions, ni par cruauté mais par l’amour de la paix en vu de réprimer
les méchants et secourir les bons.

Face aux guerre répétitives l’église va instaurer la paix de Dieu, elle comporte des règles visant à
épargner Leclerc, les pèlerins et les hommes de Dieu lors des conflits armés, de même l’église va
instaurer la trêve de Dieu, elle consistait à interdire l’usage des armes pendant le carême et le
dimanche.

La doctrine islamique de la guerre repose sur la notion de la guerre sainte a savoir le Jihad, cette
doctrine distingue le Dar-el-islam qui est le domaine de la paix, ou vit la communauté des croyants du
Dar-el-hard qui est le domaine de la guerre habité par les infidèles qu’il faut soumettre a la loi de
Dieu par le jihad.

A partir du 16e siècle l’apparition du droit des gens va renouveler la réflexion sur la légitimité de la
guerre. Le droit des gens repose sur trois postulats suivants :

 Le recours à la guerre n’a pas besoin de justification divine


 Seuls les états dans l’exercice de leurs souverainetés sont habiletés à y recourir
 La guerre peut être juste des deux cotés

Gentili est le premier juriste à élaborer une réflexion complète sur la guerre en 1598. Dans son
ouvrage de jure belli, il définit la guerre comme une lutte publique réservé a l’état et une lutte juste
menée au nom du droit et ayant une cause divine, naturel ou humaine, il distinguait la guerre
offensive de la guerre défensive, qui elle-même se présente sous trois formes précises selon leur
caractère nécessaire, utile ou honorable.

Apres Gentili, il y a Brotus, il a vécu de 1583-1645, il a écrit de jure belli ac pacis.

Brotus écrit pendant que la guerre de trente ans déchire l'Europe, il considérait que la juste cause qui
autorise l’état à recourir à la guerre de jus ad bellum n’abolit pas le devoir des belligérants de
respecter les lois de la guerre (jus in bello)

Brotus estimait que le droit comme élément intégrateur d’une civilisation pluraliste devrait être
maintenant au cœur même de la guerre.

Enfin Vattel qui a probablement vécu de 1714-1767. Dans son ouvrage intitulé du droit des gens
mettra en exergue le jus in bello en soulignant le nécessite pour les belligérants d’adopter et de
respecter un corps de règle de l’ordre positif pendant les hostilités.

Par exemple : déclaration de guerre, trêve, prisonnier de guerre, statut des espions et ceux au nom
du principe qui partant ou la sévérité n’est pas absolument nécessaire, on doit user de la clémence.

Vattel est un précurseur du droit des armés.

Le principe de l’interdiction des mots superflu sera formulé pour la première fois dans un texte
international qui est la déclaration de saint Pétersbourg de 1868. Le seul but légitime que les états
doivent proposer durant la guerre est l’affaiblissement des forces ennemies stipulait la déclaration
que ce but serait dépassé par l’emploi d’arme qui aggraverait inutilement les souffrances des
hommes mis hors de combat ou qui rendrait leur mort inévitable.

Par ailleurs, la convention concernant les lois et coutumes de guerre adoptée durant la conférence
de la Haye de 1899 à amorcer un processus de codification du droit des conflits armés qui se poursuit
de nos jours. Le règlement de la Haye posait que les belligérants n’ont pas un droit illimité de nuire à
l’ennemi. Des lors, si le but de la guerre ne doit et ne serait être l’anéantissement physique de
l’adversaire de la guerre. Les combattants mis hors de combat (les blessés et les prisonniers) et les
personnes qui ne participent pas directement au combat ne peuvent être attaqué.

A partir de ce principe et en dépit des difficultés de ces conventions, le DIH applicable dans les
conflits armés va s’enrichir de nouvelles règles centrées sur la protection des victimes en tirant des
enseignements des deux guerres mondiales. Entre temps aux usa sera publié en 1863 des
instructions du libère une espèce de code rassemblant des règles de conduite au combat destiné au
combattant de l’union pendant la guerre de cessation.

Les conventions internationales destinées à protéger la victime de la guerre seront adoptés a


(Genève en 1949), par la conférence diplomatique initié par le gouvernement suisse. Ce sont les
quatre conventions de Genève portant sur la protection des militaires blessés, malades, naufragés,
convention n1 et n2 ; des prisonniers de la guerre convention n3 et les personnes civiles convention
n4, tous entrées en vigueur le 21 octobre 1950.

Les guerres de décolonisation, l’apparition de nouvelles armes de méthode de combat vont créer le
désir de protéger d’avantage les victimes. Ce sont ces considérations qui domineront la conférence
diplomatique sur la réaffirmation et le développement du DIH applicable dans les conflits armés qui
se tiendra à Genève de 1974 à 197. Cette conférence va adopter le 8 juin 1977, deux protocoles
additionnels.

Le protocole 1 est relatif à la protection de conflits armés internationaux (CAI)


Le protocole additionnel 2 concerne la protection des victimes de conflits armés non internationaux
(CANI)

Le DIH contribue pour ainsi dire dans le cadre du droit international à la protection de la personne
humaine contre les abus de toute sorte consécutive à la guerre.

Le DIH comporte également des dispositions relatives à la protection des biens dont la destruction
est interdite sauf cas d’absolu nécessite militaire.

PREMIERE PARTIE : les caractéristiques Droit international humanitaire

CHAPITRE I  : le caractère spécifique du DIH

On utilise de façon interchangeable les expressions droit international humanitaire, droit des conflits
armés, droit de la guerre. Les expressions droites des conflits armes et droit de la guerre font
référence aux règles d’origine coutumière visant à réduire les moyens de nuire à l’ennemi

Le terme DIH d’origine plus récente s’applique plus précisément à l’ensemble des normes
rassemblées dans les conventions de Genève et dans leurs protocoles additionnels en vue de
protéger toutes les victimes de conflits armés

SECTION I  : identification du DIH 

Le DIH s’identifie comme un démembrement du droit international public qui s’intéresse à la


protection des personnes et des biens lors de conflits armés

Paragraphe I  : définition

Selon une première approche le DIH est un ensemble de règles qui pour des raisons humanitaires
cherche a limité les effets de conflits armés

Il protège les personnes et les biens qui sont ou peuvent être directement affecté par un conflit armé
et interdire au belligérant d’utiliser les méthodes et moyens de guerre de leur choix

Le DIH s’applique dans les situations de conflits armés il est de ce fait à distinguer de discipline
voisine tel que le droit international des droits de l’homme

Paragraphe II : DIH versus DDIDH

Le DIH et le DIDH visent un même objectif à savoir la protection de la personne dont le fondement
réside dans le respect de l’être humain et de sa dignité sans aucune discrimination

Le respect du DIH est l’envers de la préservation des droits fondamentaux de l’individu dans une
situation de conflits armés tandis que les droits humains visent à protéger l’individu en temps de paix
et favoriser son épanouissement. On dit que le DIH se focalise sur les protections fondamentales
communément appelée le noyau dur des droits de l’homme, autrement dit droit à la vie, interdiction
de la torture et des traitements inhumain, prohibition de l’esclavage, garanti judiciaire, respect de la
religion et de la liberté de conscience, protection des enfants et de la vie familiale. (Art 75 pai 1)

La différence que l’on peut établir entre les deux disciplines se trouve dans le fait que d’abord ces
deux branches du droit international ont connu des développement historique distinct, codification
du DIH amorcé à la fin du 19 e siècle sur la base des règles coutumières fort anciennes, codification
plus récente pour les droits humains, ensuite les droits humains consacrent une série de droit
généraux commun à tous les êtres humains alors que le DIH est énoncé sous forme de règles
détaillées que les belligérants sont tenu de respecter . D’autre part un certain nombre de droit
humain ne figure pas dans le DIH faute d’avoir un lien conséquent avec la protection des personnes
contre les dangers spécifiquement encourus lors des conflits armés ; ex : les droits économiques,
sociaux et culturels. Une autre distinction porte sur les mécanismes de contrôle de la mise en œuvre
des instrument internationaux

Enfin le droit des droits humains permet de déroger dans des situations exceptionnelles au droit ne
relevant pas du noyau dur.

PARAGRAPHE III  : jus IN BELLO VERSUS jus AD BELLUM

Le DIH a pour but de limiter les souffrances causées par la guerre tout en assurant la protection et
l’assistance au victime. le DIH tend à règlementer les aspects humanitaires essentiellement, il s’agit
de l’intrusion du droit dans la guerre ( jus in Bello) et non de l’interdiction de la guerre par le DROIT
autrement dit le droit n’interdit pas la guerre, il se distingue du us ad bellum ou droit du recours à la
force ainsi le DIH ne s’intéresse pas à la question de la légalité ou de la légitimité de la guerre ;
toutefois le DIH est une garantie qui a défaut d’empêcher la guerre vise à en limiter les effets des lors
les disposition du DIH s’applique à toutes les parties au conflit indépendamment des motifs qui en
présider au conflit c’est-à-dire qui ne consiste pas é distribuer des torts ou des raisons a l’une ou
l’autre des parties, cela relève du jus ad bellum.

Plusieurs résolutions de l’assemblé national des nations unis consacreront une troisième exception la
lutte des peuples dans le cadre du Droit à l’autodétermination

SECTION II  : les sources du DIH

Le DIH comme les autres branches du droit international comporte deux types de sources. Les ources
coutumières et les sources conventionnelles

PARAGRAPHE I : les sources coutumières

Les sources coutumières du DIH procède des coutumes de la guerre, dont certaines puisent leur
origine dans les premières civilisations humaines, c’est la répétition des comportements observés de
bonne foi et respecté par tous ceux qui combattaient qui crée la coutumes humanitaire sur la base
notamment d’une opinio juris sive necessitatis , en ce sens affaire du plateau continentale de la mère
du nord 20 février 1969, également affaire procès des grands criminels de la guerre devant le
tribunal militaire international de Morembert du 14 novembre 1945 au 1 octobre 1946.

Ces règles coutumières seront progressivement codifiées à partir de la deuxième moitié de u 19 e


sicle. Notant que les parties peuvent recourir aux principes généraux du droit en l’absence de normes
conventionnelles précises ou en cas de leur dénonciation, pour protéger les victimes de conflits
armés. Dans ces circonstances les personnes ne sont pas totalement privées de protection car elle
reste sur la sauvegarde et l’empire des principes du droit des gens tels qu’il résulte des usages établis
des principes d’humanité et des exigences de la conscience politique, c’était l’objet de la clause de
Martens reprise dans la convention de la Haye de 1989 et énoncé intégralement dans les
conventions de Genève (art 63 68 142 158)

PARAGRAPHE II  : les sources conventionnelles

Les sources conventionnelles se subdivisent en deux catégories celle régissant la conduite des
hostilités (droit de la haie) et celle régissant la protection des victimes des conflits armés (droit de
Genève). Ces deux branches du droit ont été réuni par les protocoles du 8 juin 1977
a- Le droit de la Haye

Il résulte des conférences de la paix de la Haye de 1899 et de 1907 qui vont codifier le droit
international régissant la conduite des hostilités ou droit de la guerre, il fixe les droits et les
obligations des belligérants dans la conduite des hostilités il limite les choix de moyen de combat.
Ainsi le droit de la Haye pose que : les belligérants n’ont pas un droit illimité quant au choix des
moyens de nuire à l’ennemi art 22 règlement de la haie 1907 « et doivent s’abstenir d’employer des
armes produisant des effets traumatiques excessifs ou frappant sans discrimination » convention de
l’ONU de 1980. Ce dispositif sera complété plus récemment avec l’adoption de deux conventions
prohibant totalement les armes bactériologiques (1972) et les armes chimiques (1973). Le droit de la
Haye énonce les principes généraux relatifs à la guerre terrestre s’appliquant également à la guerre
sur mer.

Le manuel de San REMO, une espèce de code de conduite comble le vide laissé par les protocoles
additionnels de GENEVE dont les aspects humanitaire, technique, juridique et militaire de la question
relative aux armes bactériologique et chimique. On peut également citer la convention de nations
unis sur l’interdiction ou la limitation de certaines armes classiques qui peuvent être considérer
comme frappant sans discriminations ou produisant les effets traumatiques excessifs (1980.) Cette
convention comporte quatre protocoles additionnels, un protocole sur les éclats non localisable, sur
les mines et les pièges, sur les armes incendiaires et sur les lasers aveuglants. Il convient d’ajouter à
cet arsenal la convention d’Ottawa de septembre 1980 relative aux mines anti personnel, de même la
convention sur l’interdiction des techniques de modifications de l’environnement a des fins militaires
ou hostiles (1976).

En ce qui concerne la licéité de l’emploi de l’arme nucléaire, la CIJ a indiqué que l’emploi de l’arme
nucléaire serait généralement contraire aux règles du droit international applicable dans les conflits
armés et spécialement au principe de règle du droit humanitaire cf. avis consultatifs de la CIJ de 1996
dans le recueil de la CIJ par.39 p104.

En définitive l’objectif du droit de la Haye est de limiter les choix de moyen et de méthode de la
guerre

b- Le droit de Genève

Les conventions de Genève et leur protocole additionnel de 1977 et de 2005 constituent les
instruments du droit de Genève les quatre conventions du droit de Genève porte respectivement sur
la protection et le traitement des combattants malades et blessés des armés de terre et de la marine
(convention n1 et n2), des prisonniers de guerre conventions n3 et des personnes civiles
(conventions n4). Les conventions de Genève renferment des dispositions communes relative à leur
champ d’application a la durée de l’application, aux accords spéciaux entre les belligérants, au
contrôle par les puissances protectrices et le CICR, au règlement des différends a la répression des
infractions ainsi qu’au close diplomatique classique (signature, ratification, adhésion, rentré en
vigueur). Deux règles essentielles sont énoncées dans les disposition commune : l’inaliénabilité des
droits et l’interdiction des représailles. En effet les personnes protégées ne peuvent en aucun cas
renoncé partiellement ou totalement au droit que leur assure le protocole 1, droit relatif aux intérêt
civile, aux habitants de territoires occupés, aux étrangers sur le territoire d’une partie au conflit. Le
principe d’inaliénabilité vise le droit qui protège les victimes énoncé dans les conventions et les
protocoles, les représailles , violation du droit en réponse a d’autre violation du droit et pour les
faire cesser sont interdites a l’égard des blessés malades, naufragés, personnels sanitaire , prisonnier
de guerre, personnes civiles, bien civile et culturel, environnement naturel, ouvrage et installation
contenant des forces et substances dangereuses par contre les représailles sont implicitement
admise dans la conduite des hostilités contre les combattants et les objectifs militaire , les protocoles
additionnels aux conventions de Genève, outre le fait qu’ils ont renforcé la protection des victimes
ont contribué a unifié le droit de la Haye et le droit de Genève de sorte qu’en parlera désormais du
DIH applicable dans les conflits armés

La codification du DIH a commencé au 19 e siècle. Ces règles représentent un équilibre entre les
préoccupations humanitaire et les exigences militaires de l’état. Le DIH ce trouve essentiellement
dans les quatre conventions, qui lie aujourd’hui la quasi-totalité des états.

Ces conventions ont été compléter par les protocoles additionnels relatif à la protection des victimes
des conflits armés, d’autre textes interdisant l’emploi de certaines armes et tactique militaire ou
protégeant certaines catégories de personnes et de bien ont été édicter. Le DIH d’applique
uniquement aux conflits armés et ne couvre pas les situations de tensions interne ou de trouble
intérieur comme les actes de violences isolés. Le DIH lie toutes les parties en conflit de sorte que les
belligérants sont tenus d’y obtempérer mais il lie également l’état et les groupes qui le combatte ou
qui se combattent dans un conflit interne, cependant le majeur parti des règles du DIH s’applique au
car les dispositions du DIH sont distincts selon qu’il s’agit du CAI ou d’un CANI

Section 3 : le rôle de croix rouge dans la consolidation de DIH

Le point de la croix rouge réside dans la bataille de Solferino de 1859 Henry DUNANT bouleversé par
le spectacle macabre de Solferino lança un appel en vue de créer des organisations de secours au
blesses de guerre. Cet appel se concrétisera en 1863 par la mise en place d’un comité international
de prise en charge de blessés de guerre, c’est ce comité qui deviendra le CICR et qui aura pour
mission de coordonner l’action des sociétés de secours au militaire blessés en création en Europe. En
aout 1874 le gouvernement suisse convoque une conférence diplomatique qui transformera ces dix
résolutions en règles conventionnels que les états sont invités à adoptes pour l’amélioration du sol
des militaires blesses dans les armées en compagne.

Paragraphe I : le mouvement international de la croix rouge et du croissant rouge

Les composants du mouvement des deux croix rouges sont les sociétés nationales, la fédération
internationale ; le CICR et la conférence internationale

a- Les sociétés nationales

Il en existe à peu près une par pays elles agissent comme auxiliaire de pouvoir public dans les
domaines divers qui vont à des secourir en cas de catastrophe a l’assistance médicale et sociale au
plus démunis en passant par la formation des secouristes, pour pouvoir appartenir à ces
mouvements, une société nationale doit être reconnu au préalable par le CICR sur la base des
conditions de reconnaissances, l’une d’elle c’est le fait que l’état soit partie à la convention de
Genève. Par ailleurs la société nationale doit être autonome.

b- La fédération internationale

Elle fut fondée en 1919 en vue de coordonné l’assistance internationale des sociétés nationale aux
victimes de catastrophe naturel ou technologique, son rôle est de promouvoir et d’encourager la
création des sociétés nationale, d’agir en tant qu’organe de liaison et d’étude pour les sociétés
nationales par ailleurs la fédération internationale joue un rôle d’appui aux actions humanitaires des
sociétés nationales en faveur des populations vulnérable.

c- CICR
Fondé en 1863, le CICR est une institution de droit suisse basé à Genève, dont le statut et le mandat
a lui confie par la convention de Genève la différencie de toutes les organisations interne
gouvernementale ayant la même vocation. Le CICR bénéficie en vertu du DIH d’un droit d’initiative
en matière d’assistance et de secours au blesses et malades, au prisonnier de guerre, aux personnes
civiles internées ou déplacés ou habitants en territoire occupé. Son action consiste aussi a diffusé et à
promouvoir le respect du DIH par les parties intéressées, à faire respecter les principes
fondamentaux et à les faire connaitre. Il a la responsabilité de reconnaitre les nouvelles sociétés
nationales, de leur fournir si besoin est une assistance technique, juridique ; de contribuer à la
formation de leur cadre et de soutenir le programme. Sur le terrain le CICR coordonne les actions
internationales de secours de la croix et du croissant rouge dans des situations de conflits armés.
Depuis 1990 le CICR est la seule ONG a disposé de statut d’observateur a l’assemble générale de
nations unis. Le CICR et la fédération internationale siège légalement dans le comite permanent inter
institutionnel des nations unis pour les secours d’urgence présidé par le secrétaire générale adjoint
pour les affaires humanitaires. Le CICR entretient des relations avec les organisations, groupements
régionaux comme le conseil de l’Europe, l’organisation pour la sécurité et la santé en Europe, l’UA,
l’organisation pour la conférence islamique, l’organisation des états américains.

d- La conférence internationale

La conférence internationale de la croix et du croissant rouge est, avec le conseil des délégués et la
commission permanente est l’un des trois organes de mouvements ; peuvent participer à la
conférence internationale les délégations des sociétés nationales, du CICR , de la fédération
internationale et des parties aux conventions de Genève , la conférence se réuni en principe tous les
quatre ans , notant que toutes les composantes du mouvements internationales de la croix et du
croissant rouge sont unis autour de même principes fondamentaux

Paragraphe II : les principes fondamentaux de la croix rouge et du croissant rouge

Le mouvement international de la croix et du croissant rouge est guidé par des principes
fondamentaux proclame en 1965 à vienne en Autriche a l’occasion de la 20 e conférence
internationale. Ces principes sont au cœur de l’idée de la paix tandis que la guerre en constitue la
négation, ces principes son au nombre de sept : humanité ; impartialité ; neutralité ; indépendance ;
volontariat unité et universalité. On peut les classer en deux catégories à savoir les principes,
identitaire et les principes d’actions

a- Les principes identitaires

Ce sont les principes qui constituent l’identité même de la croix rouge et ce dès sa fondation en 1863,
en l’occurrence : l’humanité, l’impartialité, la neutralité et l’indépendance

- L’humanité est le principe générateur d’où découleront d’autre principe. Par l’humanité en
entend l’effort à prévenir et a léger les souffrances des personnes
- Le principe d’impartialité signifie qu’aucune distinction de race de religion de nationalité de
condition sociale ou d’opinion politique ne saurait être accepté des lors que serait porté
assistance a une victime

Le seul critère de distinction qui devrait prévaloir serait celui fondé sur l’urgence et degré de gravité
de souffrance. Il s’agit-là d’un principe positif de secours indiscriminé dont se prévaut le CICR

- Quant a la neutralité c’est un impératif pour l’efficacité d l’intervention en faveur des


victimes. La neutralité est un moyen et non une fin, elle n’implique ni une indifférence a la
souffrance et à la détresse ni l’acceptation de la guerre comme fatalité. Il s’agit de montrer
aux belligérants le refus du parties pris. La neutralité traduit également le jus ad neutralitem
- Enfin le principe de l’indépendance des organismes de secours humanitaire doit être
préserver. Ce principe constitut une garantie de l’action du CICR dans les conflits armes.
b- Les principes d’actions

L’action du mouvement repose sur le volontariat et appelle l’unité de chacune des composantes et
son ouverture à l’universalité. Le volontariat est donc à l’origine de la croix rouge, en effet les
personnels des croix et croissants rouges sont des volontaires qui acceptent de consacrer une partie
de leur temps à des activités humanitaire. Le volontariat implique le désintéressement mais pas
forcément le bénévolat, le principe d’unité signifie qu’il ne peut y avoir une seule société de la croix
rouge ou du croissant rouge dans un pays

Enfin le mouvement international de croix et croissant rouge est caractérisé également par son
universalité symbolisant de paix, de ce fait toutes les sociétés nationales ont des droits et devoirs
égaux

Chapitre II : le champ d’application du DIH

On peut repréciser la définition du DIH en disant que le DIH est l’ensemble des règles international
d’origine coutumière ou conventionnelle spécifiquement destiné à répondre au problème
humanitaire découlant directement des conflits armés. Ces règles visent à restreindre pour des
raisons humanitaire le droit des parties à un conflit d’utiliser les moyens de guerre de leur choix. Elles
ont pour objectif la protection des personnes et des biens pouvant être affecter par un conflit armé.

Il résulte de ce qui précède que le DIH s’applique aux conflits armés. Le DIH prend en compte cette
réalité complexe de conflit en distinguant deux réalités juridique international, l’une ayant trait pour
conflit armé international (CAI), l’autre au conflit armé non international (CANI)

Section I : le CAI

Les quatre conventions de Genève visent à protéger les victimes de conflits armés internationaux :
malade, blessé, naufragé, prisonnier de guerre, personne civile, membre des services sanitaire des
armés, ainsi que les personnelles des organismes de secours et de protection civile

Paragraphe I : le champ d’application ratione materiae du DIH

Les conventions de Genève de 1949 et leur protocole additionnel de 1977 stipule que leur disposition
s’applique en cas de guerre déclaré ou de tout autre conflit surgissant entre deux ou plusieurs parties
contractantes même si l’état de guerre n’est pas reconnu par l’une d’elle

a- Le CAI classique

Le CAI classique oppose un état a un autre ou des groupes d’état a d’autre groupes d’état. Le champ
d’application des conventions de Genève concerne donc le conflit international au sens classique.
Dès lors l’existence d’un conflit n’est ni tributaire de la notification d’un gouvernement ou de la
reconnaissance ou non d’une partie des états belligérants.

Le protocole n1 va introduire une innovation majeure en élargissant la notion de conflit international


à la guerre de libération national

b- La guerre de libération national


Au terme de l’article 1 p4 protocole n1 les conflits armés dans lesquels les peuples luttent contre la
domination coloniale et l’occupation étrangère et contre le racisme dans l’exercice des droits des
peuples à disposer d’eux même est assimilé a des conflits armés internationaux.

Les résolutions de l’assemblé général des nations unis se sont également traduites par des
revendications précises au plan du DIH. Ainsi la résolution 31 03 du 12 décembre 1973 portant
principe de base concernant le statut juridique des combattants qui luttent contre la domination
coloniale et étrangère et contre les régimes racistes demandait que les combattants de mouvements
de libération national bénéficie des traitements de prisonniers de guerre, le protocole n1 consacre
une définition élargi du conflit armé international qui peut être soit un conflit inter étatique, une
guerre au sens classique, soit un conflit opposant un état et un mouvement de libération national
représentant un peuple en lutte contre la domination coloniale ou étrangère.

Section II : le CANI

Le CANI est encore appelé guerre civile ou conflit intra étatique ou également conflit interne et se
caractérise par un affrontement entre les forces armées régulières d’un état et les groupes armés
rebelle.

On relèvera qu’un CANI peut s’internationaliser lorsque l’état sur le territoire duquel se déroule les
hostilités reconnait aux rebelles la qualité de belligérants. En réalité un conflit armé non international
est dit internationaliser des lors qu’est entreprise une intervention des forces armés étrangère en
faveur d’une des parties ou de chacune d’elle ; cette internationalisation peut contribuer à aggraver
la situation notamment au plan humanitaire et menacer la sécurité au plan national mais aussi
international voilà pourquoi le conflit est dit internationalise et appelle l’application du DIH.
Cependant l’intrusion du DIH dans ce type de conflit ne fut ni aisé ni rapide. En effet les états
refusent en général l’applicabilité des normes minimal humanitaire durant les opérations militaires
sous prétexte de la non-ingérence dans les affaires de l’état. Aujourd’hui encore on se bat au nations
unis pour lever cet obstacle.

Paragraphe I : l’article 3 commun

Le principe de la non-ingérence dans les affaires intérieurs exprimé dans le chapitre 2 par.7 de la
charte des nations unis entravait toute tentative d’intervention pour limiter la violence et les
destructions que génèrent ce type de conflit, par ailleurs la question de l’applicabilité des
conventions de Genève au conflit interne est souvent controversé parce que les états sont retissant à
reconnaitre la qualité des combattants des rebelles qui préfèrent qualifier de terroriste ou de
subversif mais les 4 conventions de Genève dans leur art3 commun dégage certains principes et
règles fondamentaux à respecter dans les CANI, ces conventions posent sous un angle purement
humanitaire que tous conflits armés quel que soit sa nature exige le respect d’un standard de règle
visant à alléger les souffrance et à assister les victimes . Ainsi l’art 3 commun prévoit le droit au
traitement humain dans tous les cas de conflits ne présentant pas un caractère international et
surgissant sur le territoire de l’une ou l’autre partie contractante, cet article 3 commun, a permis de
dégager certaine règle fondamentale que les parties sont tenues de respecter, se sont :

- L’interdiction des atteintes à la vie et à l’intégrité physique et les prises d’otages


- Les condamnations et les exécutions sommaire
- Il prévoit en outre que les blessés et malades seront recueillis et soigner et que le CICR puisse
offrir ses services aux partie, ces règles fondamentales en valeur de norme coutumière et
représente un minimum auquel les belligérants ne devraient jamais déroger
Paragraphe II : le protocole n2

Le protocole additionnel aux conventions de Genève n2 présente l’avantage de définir le conflit armé
non international. En vertu de l’article 1 par. 1 est réputé conflit armé non international, tout conflit
surgissant sur le territoire d’un état entre ses forces armés et les forces armés dissidente ou des
groupes organisés qui sur la conduite d’un commandant responsable exerce sur une partie de son
territoire un contrôle tel qui leur permet de mener des opérations militaires continu et concerté.
Pour ménager la susceptibilité des états le protocole n2 indique qu’aucune disposition du protocole
ne sera évoqué pour porter atteinte a la souveraineté ni au droit de l’état pour maintenir l’ordre,
l’unité nationale et l’intégrité du territoire ou ne serait justifié une intervention directe ou indirecte
dans les affaires intérieures de la partie sur le territoire duquel se conflit se produit.

Le protocole 2 comporte un ensemble de règle plus strict de celle énoncé par l’article 3 commun en
ce qui concerne la protection des individus ou groupe d’individu ne prenant pas ou plus par
activement aux hostilités. Bien plus il interdit d’attaquer la population civile de l’affamé de détruire
les viens indispensables à la survie de celle-ci, de donner un ordre de déplacer une population qui ne
soit pas motivé par la sécurité des personnes déplacer ou pour des raisons militaires impératives. il
reste que malgré l’adoption du protocole 2 les règles humanitaire régissant les conflits internes sont
beaucoup moins élaborer que celle destiné aux conflits internationaux c’est ainsi que l’institut
international de droit humanitaire de SAN RENO a suggérer de remédier a cette situation, en
proposant que soit reconnue 5 principes ou règles humanitaire relatives a la conduite des hostilités
dans les conflits internes, il s’agit :

- De l’obligation de distinguer les combattants des personnes civiles d’où l’interdiction des
attaques mener sans discrimination
- De l’immunité de la population civile qui interdit de diriger les attaques contre elle en tant
que telle ou contre des personnes civiles
- De l’interdictions des mots superflus en l’occurrence de moyen aggravants le mal
- De l’interdiction de la perfidie qui interdit de tuer blesser ou capturer un adversaire en
abusant de sa bonne foi
- De l’obligation de respecter et de protéger les personnelles sanitaires et religieux ainsi que
les unités et les moyens de transports sanitaire

Deux principales conditions existent aujourd’hui quant à l’application des normes du DIH aux conflits
armés à savoir

- L’état concerné doit être partie au protocole 2


- Le seuil d’intensité requis pour l’application dudit protocole doit être atteint

Section III : les troubles et tensions interne

Les troubles et tensions internes ne sont pas reconnus comme conflit armé parce qu’ils se
caractérisent par les aspects sporadiques et isolés des violences et des émeutes. Les troubles et
tension interne peuvent revêtir des formes variables allant de l’émeute à l’affrontement des groupes
plus ou moins organisés avec les forces de sécurité pourvu que cela ne dégénère pas en lutte
ouverte.

La plupart des troubles et tensions interne qui parfois s’accompagne d’acte de violence posant de
nombreuse victime lors des affrontements inter ethnique, s’apparente à un conflit armé non
international en termes d’intensité et de duré, par ex : les affrontements du Kenya.
Dans les situations de troubles et de tensions interne ne présentant pas le caractère d’un conflit
armé c’est le DIDH et le droit interne qui sont invoqués

Les situations dans ce cas doivent être apprécier parallèlement au protocole n1 qui prévoit en son
article 75 une véritable convention en miniature des droit fondamentaux.

Partie II : l’objet du droit international humanitaire

L’une des règles fondamentales du DIH indique que le but de la guerre n’est pas l’anéantissement de
l’ennemi. Les combattants mis hors de combat et les personnes ne participant ou plus aux hostilités
ne doivent pas faire objet d’attaque, elles seront protégées, traités et soignés avec humanité

La protection permet d’assurer la sécurité des personnes et des biens

Chapitre I : la protection des personnes

Elle comprend trois volés, la protection le traitement et les soins ou l’assistance. La référence au
traitement vise à prévenir les tortures, les viols et les actes de violence ainsi que les atteintes a la
dignité des personnes protégées. Quant au terme de secoure et de soin il se rapporte non seulement
à la prise en charge des blessés et malades sans discrimination ce qui constitut d’ailleurs le deuxième
volet mais aussi à l’assistance que nécessiterait les victimes ce qui constitue le troisième volet

La protection des personnes porte aussi bien sur les combattants que les populations civiles

Section I : la protection des combattants

Il existe deux conventions de Genève n1 et n2 qui forme la base légale de la protection de leur
protection. La nécessité de respecter et soigner les blessés ennemis durant les combats remonte à
l’antiquité, on peut citer à cet égard le geste de PYRRCHUS roi des Pire vainqueur des romains à
Héraclée en 280 avant JC

Pendant la révolution française un décret de la convention du 24 mai 1789 stipulait  : le traitement


obligatoire des soldats nationaux et ennemis

L’adoption de la convention de Genève de 1864 va consacrer pour la première fois un accord


international relatif aux deux principe s fondamentaux devant régir le comportement des belligérants
à l’égard des blessés et malades, d’abord les militaires recueillis blesses seront soignés de mem que
les malades sans tenir compte de leur nationalité, ensuit les ambulances et les hôpitaux militaires,
ainsi que le personnel et les matériels sanitaire ne pourront faire l’objet d’attaque et ne pourront
être empêcher d’accomplir leur mission

Paragraphe I : l’inviolabilité des blessés malades et naufragés

Cette inviolabilité repose sur un cadre juridique qui détermine les obligations des belligérants

a- Le cadre juridique

La convention de 1864 fut révisée en 1906 et en 1929 pour tenir compte des expériences acquises
pendant les guerres, la dernière révision date de l’après deuxième guerre mondiale avec l’adoption
du 12 aout 1949 des 2 premières conventions concernant l’une l’amélioration du sort des blessés et
malades dans les forces armées en compagne (Cg1) et l’autre pour l’amélioration du sort des blesses
malades et naufragés des forces armes sur mer (CG2)

Le protocole 1 de 1949 établira ensuite un régime homogène pour toute catégories des blessés
malade naufrages qu’ils soit civile ou militaire,
Le protocole additionnel 2 relatif à la protection des victimes des CANI a prévu des dispositions
concernant les blessés, malades, naufragés similaires à celle définit dans les convention1 et 2 et dans
le protocole additionnel 1

Ces instruments juridiques définissent les devoirs des belligérants en matière de traitement et de
soins des blesses malades et naufrages

La protection assurée par les CG1 et 2 est complété par celle des convention 3 et 4 selon que les
blesses malades et naufrages sont des prisonniers de guerre ou des personnes civiles tomber aux
mains de l’ennemi

Deux conditions sont toutes fois nécessaire pour bénéficier de la protection, la première est de
cesser les combats en déposants les armes, la seconde est de s’abstenir de tout acte hostilités

 Définition des personnes protégés

Les conventions de Genève ne définissent pas les termes des personnes malades blesses et naufragés
susceptible d’être protéger, le protocole n1 va combler cette lacune en introduisant une définition
des personnes protèges ainsi les blesses malades s’entendent des personnes civiles ou militaire qui
en raison d’un traumatisme, d’une maladie ou d’autre incapacité ou trouble physique ou mentaux
ont besoin de soin médicaux et qui s’abstiennent d’acte d’hostilité art.8 par. A du protocole 1

Par naufrages en entend les personnes militaires ou civile se trouvant dans une situation périeuse en
mère ou en d’autres eaux par suite de l’infortune qui frappe le navire ou l’aéronef les transportant

b- Les obligations des belligérants

Respecté, protégé et soigné constitue la des obligations très précises pour les belligérants dans
l’entreprise des protections des blessé, malades ou naufrages. Les conventions n1 et n2 et le
protocole n1 proclame que «  tous les blessés malades et naufragés a quel que partie qu’ils
appartiennent seront protégés et respectés » art. 15CG1 18CG2 et 15p ces notions signifient qu’il est
interdit d’attaquer les blesses, malades ou naufrages de les maltraiter ou de leur nuire de quel que
manière que ce soit, tel que les achevés ou les exterminés, les soumettre à la torture ou effectuer sur
eux des expériences biologiques ou les exposés à des risques de contagiant ou d’infection créer à cet
effet .

D’une manier générale l’objectif est de s’assurer que les blesses malades naufragés seront protégés
des injustices et des dangers liés aux hostilités ainsi que des atteintes à leur intégrité physique ou
morale. Notant que le respect est également du au mort, car les conventions de Genève invitent les
parties à rechercher et recueillir les morts et à empêcher qu’il ne soit dépouillé ; a l’obligation
négative de ne point maltraité les victimes s’ajoutent un devoir celui de leur assurer des soins
médicaux que requiert leur état, toute discrimination fondée sur le sexe, la race la religion la
nationalité l’opinion ou autre est strictement prohibé e

Enfin il est fait obligation aux parties d’enregistrer tous les éléments dont elle dispose propre à
identifier les victimes, les malades, les morts, les blesses tomber dans leur pouvoir

Paragraphe II : l’immunité des biens et des personnelles sanitaire

Pour le DIH les personnelles et les services sanitaires à quel que partie qu’ils appartiennent doit être
protéger contre les effets des hostilités afin de leur permettre de remplir leur mission, c’est la raison
pour laquelle il bénéficie d’une immunité symboliser par l’emblème de la croix rouge, du croissant
rouge ou du cristal rouge
a- Le rôle protecteur de l’emblème

L’emblème fut retenu des 1865 comme signe distinctif d’organisme et société de secours au
combattant blessés et malades, les conventions de Genève de 1949 indiquent que les emblèmes de
croissant rouge croix rouge figureront sur les bâtiments les installations véhicule sanitaire et sur les
religieux art 38,39 cg1 art 18 p1.

Depuis le protocole n1 des nouvelles règles relatives a l’identification des unités et transport
sanitaires fondé sur l’utilisation des signaux lumineux et radio, des radars, des codes et signaux
universellement reconnue ont été incorporé dans la reconnaissance de l’emblème

b- La protection des services sanitaires

Elle sous-entend que les activités de soins et les unités et transport sanitaire ne feront pas l’objet
d’attaque ou ne seront pas empêcher de fonctionner. Les unités sanitaires sont constituées par les
hôpitaux civile ou militaire ainsi que par d’autre installations qui servent à l’approvisionnement des
médicaments à la formation des services de santé qu’il soit fixe mobile permanent ou temporaire

Les transports sanitaires s’entendent des transports assurés par terre par eau des blessés malades
naufragés, des personnelles sanitaires étrangers et nationaux et du matériel en cas de suspicion
d’acte nuisible la protection du aux unités sanitaire ne cesse qu’après somation fixant un délai
raisonnable qui serait demeuré sans effet

Rappelant que l’armé d’occupation ne peut réquisitionner les unités sanitaires civile que si ces
moyens indispensables au besoin de la population ce qui n’est pas le cas pour les transports sanitaire
dont on distingue trois catégories c’est ainsi que les véhicules sanitaires terrestre peuvent être
capturé

Alors que les transports sanitaires par eau tel que les navires hôpitaux ne peuvent faire l’objet
d’attaque ou de capture

Quant aux aéronefs sanitaires ils seront protégés s’ils respectent la procédure de situation en
véhicule par exemple le plan de vol convenu entre les parties

c- La protection des personnelles sanitaire

Ne sont pas considéré comme combattant les personnelles sanitaire qui bénéficie d’une protection
spéciale, ces personnelles comprennent les personnelles sanitaires civil ou militaire charger de
soigner les blessés et malade de l’armé, les personnelles des sociétés de croix et de croissant rouge
et de secours, les personnelles administratifs des établissement sanitaires et enfin le personnelle
religieux.

Ces personnelles sanitaire identifier sont autorisés à porter des armes pour leur propre securité et
celle des blesses et malade.

En aucun cas le personnelle sanitaire ne peut être astreint à un travail étranger à sa fonction
médicale

Section II : les prisonniers de guerre (PG)

Le traité de Moustere de 1848 qui mis fin à la guerre de 30 ans constitua un précèdent pour l’époque
en ce qu’il prévoyait en son article 43 la libération des prisonniers de guerre sans réserve ni contre
rançon.
Notant que le code de liberté de 1863 destiné à l’armée américaine stipulait « le PG est le prisonnier
du gouvernement et non celui du capteur » ce code soulignait que « le PG recevrait une nourriture
saine et abondante autant que possible et sera traité avec humanité »

En 1929 est adopté la convention relative au traitement des prisonniers de guerre qui était destiné à
compléter les règles élaborées par la conférence de ^paix de la haie. Cette convention a été
abandonner au profit de la troisième convention de Genève de 1949 qui comporte un statut de
protection renforcé des combattants capturés. Le protocole d en1 de 1977 viendra compléter la
troisième convention de Genève pour corriger certaine disposition jugée insatisfaisante a la lumière
de la pratique

Paragraphe I : le statut de PG

Le principe général est que tout membre des forces armées d’une partie au conflit est un combattant
et tout combattant capturé par la partie adverse est un PG

Le statut de prisonnier de guerre ne bénéficie pas à tous les acteurs qui se trouvent sur le champ de
bataille certains en effet en son exclus

a- Les bénéficiaires du statut

Il va de soit que les bénéficiaires sont des combattants capturés, le règlement de la Haie de 1967
indique en son article premier que « les lois, les droits et les devoirs de guerre ne s’appliquent pas
seulement aux forces armées mais également aux milices et au corps de volontaire réunissant les
conditions suivantes :

- Avoir un signe distinctif et fixe et reconnaissable a distance


- Avoir à leur tête une personnes responsables pour ces subordonnées
- Porter les armes ouvertement
- Se conformer dans leurs opérations au lois et coutume de la guerre

La troisième convention reprend cette définition et précise « les milices et de corps de volontaires
doivent relever de l’une des parties belligérantes »

Le protocole I de 1967 à simplifier la situation en précisant que les forces armées se composent de
toutes les forces, tous les groupes et touts unités armées et organisées qui sont placées sur un
commandement responsable de la conduite de ses subordonnés devant cette partie même si celle-ci
est représenté par un gouvernement ou une autorité non reconnue par une partie adverse  ; ces
forces armées doivent être soumise au DIH. Le statut de combattant confère à son bénéficiaire le
droit de participer aux hostilités et par conséquent de tuer ou de détruire les biens sans être tenu
pour responsable si ce n’est des violations du DIH pour lesquelles sa responsabilité pénale peut être
engagé

b- Les exclus du statut

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