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M2-ICOM-CHS-NOTES
Cours pénale internationale : instance juridique qui juge les crimes de guerre
--> Celle-ci a un bilan assez faible étant donné que c'est un principe non obligatoire. La cour n'a pas
les moyens pour assurer un niveau objectif d'équité pour pouvoir poursuivre des Etats pour crimes
de guerre.
Droit coutumier : pas d'écrit appliqué par la société civile, les leaders religieux... (immunité, le
principe de non-refoulement etc.)
• Etats non belligérants : Etats qui ne participent pas à la guerre mais peut faire la guerre
"est en stand by"
• Etats neutre : Etats qui n'ont pas vocation à participer à ce conflit
Jus ad bellum: une expression la�ne qui signifie « droit de faire le guerre » et désigne les condi�ons
dans lesquelles les Etats peuvent avoir recours à la force armée.
• Le jus ad bellum est régi par la Charte des Na�ons Unies et mis en œuvre par des
mécanismes onusiens.
• Jus ad bellum est le droit interna�onal qui régit le recours à la force armée par les Etats et
détermine si l’usage de la force est légal ou non.
• Droit interna�onal qui réglemente le recours à la force armée par les Etats.
• Guerre anticolonialiste
• Guerre contre l’occupation étrangère
• Guerre contre apartheid,
• Mouvement de Libération National (MLN)
La légi�me défense : un concept auquel il est souvent fait référence pour jus�fier l’emploi de la force
en droit interna�onal
Jus in bello: « le droit dans le guerre » en la�n, désigne un ensemble de normes qui régissent la
manière dont les hos�lités doivent être conduites lorsqu’un conflit armé éclate.
DIH : un ensemble de règles pragma�ques élaborées et adoptées par les Etats pour réglementer la
manière de faire la guerre. DIH est là pour préserver les principes élémentaires d’humanité, même
au plus fort des combats.
- Conflit armé non international : Etat contre un groupe armé (Rébellion), ou bien un conflit entre
différents groupes armés
- Conflit armé non international qui peut être internationalisé : Etat(s) et groupe(s) armé(s)
-Conflits asymétriques:
• Récap cours d’avant : Jus contra bellum comporte une contradiction apparente mais en
réalité il n’y en a pas mais on peut en observer une, recours à la force est illicite mais si
on l’utilise, un état est en droit de l’utiliser au sens de la légitime défense.
• Légitime défense préventive, ne peut trouver ce terme dans la charte de l’ONU, n’est
qu’une interprétation (abusive) disant qu’un état peut anticiper une menace.
Ex : Argument rejeté par Cours Internationale de Justice dans l’affaire du Nicaragua.
o US disait que le fait que le Nicaragua soit un état communiste représentait une
menace pour US.
o CIJ :non, libeté des etats à disposé d'eux même, de se doter d’une idéologie.
• Le DIH ne se prononce pas sur la légalité ou l’illégalité d’un conflit armé. En revanche, il
établit des règles claires à respecter en cas de conflit armé.
• DIH n’empêche pas les guerres de se produire, mais il agit ensemble pour limiter les
souffrances et les destruc�ons.
Ces règles figurent notamment dans les Conven�ons de Genève de 1949 et leurs Protocoles
addi�onnels, ainsi que dans le DIH coutumier, et concernent les conflits armés tant interna�onaux
que non interna�onaux.
Elles portent sur des ques�ons allant du traitement des blessés à l’interdic�on des ataques contre
la popula�on civile.
Lorsqu’une guerre éclate, le DIH établit des règles sur la manière dont les hos�lités doivent être
conduites. Ces règles ont été élaborées par les Etats afin de protéger la popula�on civile contre les
effets des combats. Elles définissent notamment quelles cibles peuvent être légi�mement ataquées
et par quels moyens, de façon à préserver un juste équilibre entre nécessité militaire et impéra�fs
humanitaires.
INTERNATIONAL HUMANITARIAN LAW
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DIH s’applique à toutes les par�es à un conflit armé, indépendamment des mo�fs à l’origine du
conflit.
Elles reposent sur trois principes cardinaux qui sont complémentaires et doivent être tous trois
respectés pour qu’une ataque puisse être considérée comme licite.
1. La première Conven�on de Genève protège les soldats (hors de combats) blessés ou malades
sur terre en temps de guerre.
2. La deuxième Conven�on de Genève protège les militaires blessés, malades ou naufragés en
mer en temps de guerre.
3. La troisième Conven�on de Genève s'applique aux prisonniers de guerre.
4. La quatrième Conven�on de Genève protège les civils, notamment en territoire occupé.
L’Ar�cle 3 commun:
L'ar�cle 3 commun aux Conven�ons de Genève de 1949 s'applique en cas de « conflit armé ne
présentant pas un caractère interna�onal et surgissant sur le territoire de l'une des Hautes Par�es
contractantes ».
L'ar�cle 3 exige que toutes les personnes se trouvant aux mains de l'ennemi soient traitées
avec humanité, sans aucune dis�nc�on de caractère défavorable.
Protocol I (conflits armés interna�onaux) expands protec�on for the civilian popula�on as well as
military and civilian medical workers in interna�onal armed conflicts.
Protocol II (conflits armés non interna�onaux) elaborates on protec�ons for vic�ms caught up in
high-intensity internal conflicts such as civil wars.
Protocol III (signe dis�nc�f addi�onnel- cristal rouge): In December 2005, a third Addi�onal
Protocol to the Geneva Conven�ons was adopted that provides for another dis�nc�ve emblem: the
red crystal.
INTERNATIONAL HUMANITARIAN LAW
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Le Statut de la CPI (the Rome Statute of ICC) dis�ngue deux catégories de crimes en temps de
"conflits armés ne présentant pas un caractère interna�onal": a) les viola�ons graves de l'ar�cle 3
commun et b) les autres viola�ons graves des lois et coutumes de la guerre applicables dans ces
situa�ons. Dans les deux cas, le Statut précise le seuil inférieur d'applicabilité des disposi�ons
per�nentes en s�pulant qu'elles ne s'appliquent pas "aux situa�ons de troubles et tensions internes
telles que les émeutes, les actes isolés et sporadiques de violence ou les actes de nature similaire.
Lorsque l'une ou l'autre de ces deux condi�ons n'est pas sa�sfaite, une situa�on de violence sera
éventuellement qualifiée de troubles intérieurs ou tensions internes.