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CONTROLABILITE EXACTE
PERTURBATIONS E T STABILISATION
DE SYSTÈMES DISTRIBUÉS
\ TO M E 2
PERTURBATIONS
J'
J.-L. LI0NÎ5
MASSON
CONTRÔLABIUTÉ EXACTE
PERTURBATIONS ET STABILISATION
DE SYSTÈMES DISTRIBUÉS
TOME 2
PERTURBATIONS
CHEZ LE MÊME ÉDITEUR
Du même auteur :
CONTRÔLABILITÉ EXACTE, PERTURBATIONS ET STABILISATION DE SYSTÈMES
DISTRIBUÉS, par J.-L. Lions. Tome 1 Contrôlabilité exacte, RMA8, 1988, 548
pages.
MODELLING, ANALYSIS AND CONTROL OF THIN PLATES, par J.E. Lagnese et
J .-L Lions, RMA6, 1988, 184 pages.
ANALYSE MATHÉMATIQUE ET CALCUL NUMÉRIQUE, par R. Dautray et J.-L. Lions
Volume 1 Modèles physiques, 1987, 296 pages.
Volume 2 : L'opérateur de Laplace, 1987, 566 pages.
Volume 3 : Transformations, Sobolev, opérateurs, 1987, 320 pages.
Volume 4 : Méthodes variationnelles, 1988, 360 pages.
Volume 5 : Spectre des opérateurs, 1988, 614 pages.
Volume 6 : Méthodes intégrales et numériques, 1988, 544 pages.
Volume 7 : Évolution Fourier, Laplace, à paraître.
Volume 8 : Évolution : semi-groupe, variationnel, à paraître.
Volume 9 : Évolution numérique, transport, à paraître.
Autres ouvrages :
VIBRATIONS DES SYSTÈMES MÉCANIQUES. Méthodes analytiques et applications,
par M. Roseau, 1984, 492 pages.
TRANSPORT ET RELAXATION DANS LES ÉCOULEMENTS GAZEUX par R. Brun,
Collection Physique Fondamentale et Appliquée, 1986, 209 pages.
FONCTIONNEMENT HORS ADAPTATION DES TURBOMACHINES, par V. Bensimhon,
préface du P' Boudigues, Collection Physique Fondamentale et Appliquée, 1986,176
pages.
MÉCANIQUE DES STRUCTURES par S. Larose. Tome 4. Calcul des structures en
matériaux composites. En collaboration avec J.-J. Barrau, 1987, 288 pages.
Collection Recherches en Mathématiques Appliquées D IU IA I I
Q
sous la direction de P.G. CIARLET et J.-L. LIONS I^ I
œNTRÔLABÊLÊTE EXACTE
PERTURBATIONS ET STABIUSATION
DE SYSTÈMES DISTRIBUÉS
TOM E 2
PE R TU R B A TIO N S
J.-L. LIONS
Professeur au Collège de France
Président du CNES
4. Pénalisation........................................................................................ 52
4.1. Orientation.................................................................................. 52
4.2. Problème pénalisé.................................................................... 52
4.3. Système d'optimalité et R.H.U.M......................................... 57
5. Problèmes ouverts............................................................................ 60
2. Méthode de d ualité........................................................................................... 82
2.1. Principe de la méthode............................................................................ 82
2.2. Passage à la limite.................................................................................... 84
1. Orientation........................................................................................................... 106
1. Orientation............................................................................................ 154
Bibliographie................................................................................................................. 267
Index............................................................................................................................... 273
Introduction
2. Nous entreprenons ici l'étude de ces questions, amorcée dans J.-L. Lions
[ 2].
Naturellement, les réponses vont dépendre de la nature des perturba
tions. On examine donc les diverses « perturbations » qui peuvent affecter
un système distribué, en excluant, pour l'instant, dans ce volume, deux
situations importantes (non encore abordées) :
(i) les cas des sytèmes sto ch a stiq u e s:
(ii) les cas des systèmes n o n e n tiè re m e n t connus. □
On commence par les systè m e s couplés. Beaucoup de systèmes ren
contrés dans la physique ou la mécanique sont « faiblement » couplés —
donnant à la limite des systèmes découplés. Un exem ple est fourni par les
équations de la thermo-élasticité. Ce système est intéressant du point de vue
de la contrôlabilité exacte, car il comporte une partie h y p e rb o liq u e et une
autre partie parabolique. On a vu dans le Vol. 1 que, du point de vue de la
contrôlabilité exacte, le comportement des systèmes hyperboliques et
paraboliques était entièrement différent. Cela conduit à introduire, au
Chap. 1, une variante de H.U.M., la méthode R.H.U.M. pour Reverse (or
Reachability) H.U.M.
INTRODUCTION
( 1) ^ -(- е Д \ — Ay = 0 dans Й x (0 , T)
(3) ^ = V sur X (0 , T) = Z
dv
(il suffit en fait de prendre v à support dans un sous-ensemble convenable
de Z).
On part de
(4) y ( x , 0) = y» (x), ( x , 0) = y’ (x) dans П
¿71
et Гоп veut arriver à
(5) y ( x , T ) = | ^ ( x , T ) = 0 dans П
avec
v^ dS minimum.
i
INTRODUCTION XI
(6) Ay = 0,
dt^
(7) y = V sur Z
de (4) à (5).
Nous avons observé ce phénomène dans J.-L. Lions [7] dont nous
reproduisons la démonstration.
Un autre exemple, donnant lieu à un phénomène de ce type, est donné
à la fin du Chapitre 3. □
On peut avoir également des perturbations dans la manière dont on
agit sur le système — par exemple par des conditions aux limites différen
tes — cela est brièvement examiné au Chapitre 4. On peut également agir
sur des régions différentes de Q (cas des co n trô le s internes). Le contrôle
optimal dépend-il « continûment » de la région sur laquelle on agit ? Ces
questions sont examinées dans des travaux séparés de A. Haraux [1], [2],
[3] et de E. Z uazua [1], [2]. □
On peut ensuite examiner les cas des p e rtu rb a tio n s de dom aines. Cela
peut être le cas des d om ain es p e rfo ré s — et, particulièrement, les domaines
perforés de « petits trous » arrangés de manière périodique —. Dans le cas
sans contrôle, on sait (en général), comment passer à la limite. C'est la
théorie de l'h o m o g é n é isa tio n . Quelle est la situation pour la contrôlabilité
exacte ? Nous donnons au Chapitre 5, des exemples simples. Une théorie
plus complète et plus élaborée sera donnée dans D. Cioranescu [1],
D. Cioranescu et P. D onato [1], D. Cioranescu et J. Saint J ean Paulin [1].
Une autre situation importante est celle des domaines qui « d é g én é
ra n t — par exemple les plaques « minces » donnant, à partir des équations
tridimensionnelles de l'élasticité, les équations des plaques — On renvoie à
P.G. CiARLET [1] pour cela. Qu'en est-il pour la contrôlabilité exacte ? Cette
question semble, techniquement, fort compliquée. Un cas très particulier
est donné au Chapitre 5. □
Restent les p e rtu rb a tio n s dans les c o e fficie n ts . Un exemple particuliè
rement significatif étant celui des coefficients très rapidement oscillants
— conduisant à la théorie de l'homogénéisation —. Il y a, sous des
conditions très générales, la possibilité de contrôler exactement ces
systèmes en un temps fixé (indépendants de la fréquence de l'oscillation).
Mais le contrôle optimal dépend-il continûment de la fréquence ? Il est
probable que cela est vrai dans des topologies faibles correspondant à des
n orm es d ép e n d a n t e lle s-m êm e s de la fréquence. Cela a été abordé dans
J.-L. Lions [2]. Cette question... continue à être abordée au Chapitre 6.
De très nombreux, et intéressants, et difficiles problèmes restent à
résoudre dans ces directions. □
On examine enfin, au Chapitre 7, une question un peu différente, mais
relative aussi à des systèmes perturbés : les matériaux à m ém oire et leur
XII INTRODUCTION
Systèmes couplés
y'i - H-aBy^ = 0 ,
( 1 . 2)
y” + A y« +aCy, = 0 ,
1
(i.3) y^(0) = y^ , yj^(O) = y^ , i=l,2
où les y^, yj^ sont donnes dans des espaces "convenables" (qui seront pré-
ciscs dans la suite).
On peut agir sur le système par des actions sur la frontière 2= F x ]0,T[,
ou sur une partie Z , Plus précisément on dispose de deux fonctions
contrôle v^ :
2 SYSTÈMES COUPLÉS
( l .A ) V, sur Z
1 O
0 sur Z\Z
(1.5) = 0 sur Z
V« sur Z
!Z 2 2 O
3v
0 sur Z\Z
^ la *^ 2 a ^ ^ ^^o^’ ^o »
tels que (1.6) ait lieu, les v^^ étant optimaux au sens ;
2 . 2^
{v^.^} minimise J (v,+v^)dZ
ia 1 r
(1.8) y” - Ay^ = 0
et
(1.9) y'^ - = 0
( 1 . 10)
‘*’*1 “ ^‘*’1 * “ ^*‘*’2 ° °»
(|>2 + + oB*())j^ = 0
i(
(où X = adjoint de X), avec les conditions initiales
Ho
(1.12) <(.j = 0 , 4>2 = 3^ = 0 sur £ . □
Remarque 1.1.
A vrai dire on aura besoin de systèmes du type (1.10) dans le sens rétrogra
de ; mais le système est réversible : on peut changer t en T-t. □
Energie ;
On introduit les notations suivantes
(où = I f^dx)
fi
E(t) = Ej(t) + E2(t),
<|)|,(|)2 e L ^ (iî).
1 2
si <|>j^(t) € Hq CÎÎ), (f)2 (t) € 1Iq (Q), les C désignant des constantes diverses
(indépendantes de a). Donc
ft
(1.17) E(t) < E^ + c a J E(a)da .
0
On en déduit par les procédés standard des équations variationnelles que
le problème (1.10), (1.11), (1.12) ad/net une solution unique^ telle que
Remarque 1.2.
Bien entendu la solution{c[)j^ ,(¡>2) dépend en fait de a ;
(1.19) {<t.^,4.2} =
UN SYSTÈME COUPLÉ RÉVERSIBLE
ф| dans
^la h
( 1 . 20 )
dans
*2a-" h
2a^
( 1. 21)
faible étoile,
Remarque 1.3.
Il résulte de (1.18), (1.20) que
- Аф^ = -a C Ф2
r Эф 2 2 2
(1.25) J (^) dE . c(l.T)[ |1Ф°1| . |ф1к2(й)^
OÙ (|)j^ est supposée connue. On déduit alors des résultats du Vol. 1, Chap. 4,
que
j| ° j| C*<j>2)y^
iîx (0 ,X )
+ A^(|)2 + aB*(J), )y
i '^ 2
fix (0 ,T )
= -« l> i(ü ),y ° ) + (< i> i(0 ),y [)-(< |> ^ (0 ),y °) + (((,2 (0 ),y j) -
dq>i
9<l>, ,
f 3y,
3^ - ] Al>o Dv
UN SYSTÈME COUPLÉ RÉVERSIBLE
|j * (yp^ilCO)) -
(1.29)
Remarque 1.^.
On a en fait davantage :
Remarque 1.5.
Lorsque a -► 0, on a
(1.36) -
T 3 ^ ('^1 ^ ‘*'2 >
k
3<|), 2
j T - t l i <’ ♦ ! > ' • 11 ,)" -
(A<Î)2)^ + 2 (A<t.2)^ + a = 0
UN SYSTÈME COUPLÉ RÉVERSIBLE
Xi
X + —2
+ |c<>i^+ - (V<|)p^ - (A().2)^] +
(1.38)
4 lV(l.jl^ + (A.^2)^ + |j(A<}.2 )" -
3<|), 2
_ ( JSY C ( ^ -)) + (Acî>2) ] + a Zj^ = 0.
J 2
‘-'•3v >
“i (C < 1 . 2 . + B <|>^.<1)2) = 0
rT
) ‘ E (t)d t + Il (A<1.2)^ - I C(g^)+9 (J) 2
(A<|.2)^]=
(1.42) E *(x ° )
3c|). 2 «
ni i-v /AJ
X - a Z + ^ [ (^ ) + (A<|.2) ]
2:(x°)
rT
(1.43, E ( t ) d t < | X| + a |Z| + I (^ ) + (A(|>,)^
0 i:(x°)
(R(x°) = max.mv , x e T(x°)).
10 SYSTÈMES COUPLÉS
Par ailleurs,
On en déduit que
de sorte que
Pour un peu simplifier les calculs, mais ceci n*est pas essentiel, on
majore brutalement le 2ème membre de (1.47) par
Par ailleurs,
R(x°) 9<t>i 2
(1 .4 9 ) (1-Ca) J E ( t ) d t ^ |X| + ( 9^ ) ^ t (A<^2) ' .
0 i:(x°)
UN SYSTÈME COUPLÉ RÉVERSIBLE 11
rT
(1.50) |x| S R^(x°)(2E^+ ca E(t)dt).
0
On déduit de (1.49), (1.50) (les c désignant des constantes diverses
dont on peut obtenir des estimations) que
fT ,T
j E(t)dt = T E^ - a J
0 O. 0
> T E^ - c ai I E(t)dt
rT
(1.52) E(t)dt > E .
1+caT O
0
On en déduit le
12 SYSTÈMES COUPLÉS
T-2R (x°)
(1.55) a ------ ----
O
cT(l+2R^(x“))
(1.56) J > 3 ,
f
J = [ ( ^ ) + (A^2>^] dE .
J . n
Z (x °)
Remarque 1.6.
Voici une autre démonstration du Théorème 1.1, qui est moins constructive
mais plus simple. Elle conduit à un résultat plus général, mais où on doït
prendre également a assez petit»
f 9(1. 2 t
(1.57) J (-^) dE + J dE > c E
E E(x°)
La différence essentielle avec (1.56) est que l ’on prend dans (1.57)
les intégrales sur deux ensembles différents et Z(x°).
On pourra alors J dans le fiéorème 1.2, ci-dessous prendre
V, € et V« € L^(Z(x®)).
1 O Z
UN SYSTÈME COUPLÉ RÉVERSIBLE 13
Démonstration de (1,57)
Soit solution de (1.10), (1.11), (1.12).
On introduit , ¿¡2 = ^2a *
q -A q = - c* , q w = ç j ( 0 ) - 0, = 0 su r z,
2 * ^^2
+ A ^2 = “ B , ^2^^) ^2^^^ ^ ^2 ^ ° ^
^ 2 ^ - n 1 - 9$2
(|)'^ + (|)2 = 0, ((.^(O) = (|i°, (¡>¿(0) = (f)^, <|>2 = - ^ = 0 sur Z .
Alors
+ a , (J>2 = ((>2 + a Ç
Donc
3(|). 9(|)
3^11 2 " Il a ^ i l 2 Il 3^11 2
L^(Z ) L (Z ) L^(Z )
O O O
^^2*' 2 O ” 2 O ” ^ Il ^^2 II 2 o
L‘^(Z(x°)) ^ r(Z(x°)) ^ L^(Z(x°))
9ç,
Ig ^ ll 2 ^ c ||c (1) Il s (par (1.24)) S c .
L^(Z) L^(i)x(0,T))
^^ 2 !! 2 ~ ^ P ^ I q II 2 " ^ •
^ L^(Z) L^(fix(0,T))
1-3^ Il 2 ^ '^01^
L^(Z )
O
2 II L 2 (E(x
, y, o.s
))
^ ^Q2
Remarque 1.7.
1/2
En fait ||A$2 II 2 “ ^ ^02 vraie pour T fixé > 0 quelconque
L (Z(x°))
(cf. Volume 1, Appendice 1), avec, bien sûr, une constante c qui dépend
de T. On a donc encore le Ihêorème 1»1 avec
T > 2R(x°)
3(()j
*0^ = 0 sur ayant la propriété de contrôle géométrique,
(1.58)
Acl)^ = 0 sur E(x°)
et T > 2R(x );
alors
0.
Remarque 1«8.
On montre donc la contrôlabilité exacte seulement pour a assez petit,
Cf. Problème ouvert n® 1 à la fin. □
Remarque 1.9.
On va construire v^^,V2 par H.U.M. On obtient ainsi un couple “optimal"
{vj^^ ’ dont on étudie au n® suivant le comportement lorsque a 0. □
^1 " ^^1 ^ ^
+ h = 0,
0 su r
<l»2 = 0 su r ,
9«^2
A(|)j su r i:(x °),
W °
0 su r
(1.60) AJ(|>°,<|)},<|>2,<Î>2)
(1.61)
3<l>i 2
C (g ^ ) + (A.1>2) ] dZ .
2(x°)
d(J) 2
(1 .6 2 ) Il = ([ t(^ ) + d Z )^/^
F Ox
2:(x )
il résulte de (1.56), (1.57) que (1.62) est une norme et que 1 * espace
de Hilbert correspondant est
O 1 O 1
(1.65) V ‘<>la>^la-‘*’2 a > V = M >-yî>y2>-y2^
qui admet une solution unique dans F. On a donc maintenant une solution
t|>l^,(|>^a^ unique du système (1.10), (1.11), (1.12) correspondant. Alors
si l'on choisit
9(|),
^ la
i:(x°).
la üV
( 1 . 66 )
Remarque 1.10.
On peut maintenant préciser la Remarque 1.9. Le contrôle
contrôle qui minimise
UN SYSTÈME COUPLÉ RÉVERSIBLE 17
(v^+
I(x°)
Remarque 1.11.
Comme on l*a vu plusieurs fois au cours du Vol. 1, à partir du moment
où l'on a un théorème d'unicité, on peut introduire une infinité de
normes conduisant à des résultats de contrôlabilité exacte. Aussi, à par
tir de la Remarque 1.7 - et donc pour T "assez grand" et v "assez petit" -
on peut introduire
1/2
= (Il ^ 1 1 ^ + Il A<|.2ll ^ )
F(G j ,G2) G^ G2
1.6. Découplage
On va démontrer le
Théorème 1.3. On se place dans les conditions du Ihéorème 1.1 et 1.2. Soit
{vj^^,v2^} le contrôle optimal donnant contrôlabilité exacte. Alors y lorsque
a -► 0, on a :
où Vj^ (resp. V 2> (sst le contrôle qui par (1.4) (resp. (1.5)) amène don
né par (1.8) (resp. y^ donné par(i^g)) à l^état d'équilibre à l'instant T,
et qui minimise v^ (resp. v^) dans l'ensemble des contrôles
U yP ) ^ :(x °)
Remarque 1.12.
On a en fait convergence forte dans (1.67) •
En effet, prenant le produit scalaire des 2 membres de (1.65) par
Utilisant (1.61) on en d é d u i t que
^^la ^ 2
[(^) ^ (Ac^2^)']dZ
( t Oa ^ ^ ^a O Oa 1\1
^^l^r^l^l ^2*2" ^2*2^^^^ •
ü
Mais cette expression vaut
2
[<3^) + (A(J.2)^ ldi
E(x°)
Démonstration :
c'est désormais très simple. On prend le produit scalaire des 2 membres
de (1.65) avec •
On utilise (1.61), (1.56). On pose :
(1.68) 8^ . .1 4 1 ^ .
R(x°) / ^ /-AA ^2
a . 71)
S(x®)
3(|).
'la“ ^'*’20
(1.72)
convergent dans L^(Z(x°)) faible.
Remarque 1.-13.
Tout ce qui précède est valable, avec les memes démonstrations, avec
un contrôle V, agissant sur ( Z^ ayant la propriété de contrôle
géométrique) et un contrôle v^ agissant sur Z(x°), cela dans un temps
T > 2R(x°). □
y” - Ay^ + aB y^ = 0,
( 2 . 1)
y'2 + + ac = 0,
ou
20 SYSTÈMES COUPLÉS
On suppose que l'on peut agir uniquement sur le système y^. Plus précisé
ment, on utilise 2:(x°) (avec les notations du n' 1), et on suppose que
0 sur r\i:(x°)
3y2
(2.A) y^ = = 0 sur S .
On se donne
et on suppose que
(2.7) V € L^(Z:(x°)) .
qui vérifie
Remarque 2,1»
Il y a Contrôlabilité Exacte Fartietle en ce sens que l ’on n'impose
aucune condition sur y^{T), y^iT). □
Remarque 2.2.
On peut obtenir des résultats voisins de ceux qui suivent pour le problème
analogue à (2,10) où l'on intervertit les rôles de et de y 2 « □
Remarque 2,3,
Il s'agit d'une variante de la Contrôlabilité élargie que nous avons in
troduite au Vol. 1, Chapitre 7. □
ç” -Aç^ +a B ^2 * 0.
( 2. 11 )
^2 C = 0
avec
(2.13)
Alors
Si l*on pose
on voit que
y'i “ + aB = 0,
(2.16)
.2^
ÿ” + A + a C = 0^
0 sur ^^(x ).
Revenant aux notations Îy^>y2^ > voit que le problème C.E.P. est
équivalent au suivant ; on considère te système (2.1),...,(2.5) avec
y° = = 0. i = l , 2 .
Remarque 2,5.
Si l*on considère le cas a = 0, on obtient un problème de contrôlabilité
exacte pour y^,. Aucun contrôle, ni aucune contrainte, ne sont exercées
sur y 2 • Ü
2.2. Méthode_R^H^U^M^
La méthode R.H.U.M. (Reverse or Reachability liilbert Uniqueness Method)
est générale pour les problèmes posés sous la forme (2.21) (et elle est
indispensable y comme on le verra dans la suite, pour les systèmes irréver
sibles), La terminologie est expliquée par la méthode. On part, en effet,
du problème rétrograde
- A((.j + aC (¡>2 = 0,
(2.22) 9
+ A <l>2 ^I- aB*(|)j^ = 0
^2
où
avec
^2
(2.2A) * 0, (¡>2 = = 0 sur Z .
- A + aB i|»2 “ 0,
(2.26)
ip'2 + + aC = 0,
24 SYSTÈMES COUPLÉS
9(()^
sur E(x ),
^ =
sur L^Cx ),
(2.28)
'*'2 ■ 3 ^ = ° ^
On définit alors
Remarque 2.6.
(2.30) y = . □
1 1 f 9<
O«l?>.
, 2
(2 .32) <!>[}> = (g^-) .
^_ r\
S(x°)
La méthode R.U.U.M. consiste à montrer à partir de là que y est un iso
morphisme. On résout alors l ’équation
On en déduit alors (on a fait exactement ce qu'il fallait pour cela) que
9(|>,
(2.34) ^ y / 0\
''a “ ■ 3v sur ¿(x ),
résout le problème. □
Remarque 2.7.
R.l
La méthode R.H.U.M. donne te contrôle v
qui, parmi 1^ensemble des
C(
contrôles V admissibles, i.e. conduisant à (2.21), minimise
□
E(x°)
Tout revient donc à montrer que pour T assez grand et pour a assez
petit y est un isomorphisme* C*est 1* objet du n® suivant, □
le
Lemme 2.1. Pour T assez grande et pour a assez petit, il existe une
constante 3 > 0 telle que
(2.35) J (^ )
2(x°)
Remarque 2.8.
Les constantes vont être précisées au cours de la démonstration. □
26 SYSTÈMES COUPLÉS
Démonstration
On peut inverser le sens du temps, pour la commodité des calculs.
On considère donc le système (2.22) avec
(2.39)
♦ f II -Î II "»i)" *11(’•»i)" -| f<-^: ) +
“ Il C mV(|)^ = 0.
Mais
l'on a
+ a ||c*(|.2(mV(|)^ + ^ 'f’P 1^ +
(2.42)
J ' °-
Posant
(2.43) = Il C X W ,
♦^2' ^ 1
+ ^2 (|),)
^1
fT
(2.44) J Ej < Jj + lx| + a|z|
0
3((., 2
(2.45) (g^) .
^_ nk
l{y°)
Mais
fT
(2.47) |Z| < c, E dt
dE
(2.48) + a(C*(|)2(t),(l)j(t)) = 0
dE^
(2.49) ^ + a(B (|)j^(t),(|)*(t)) = 0.
Donc
et par conséquent;
rT rT
(2.52) I Ej < + 2R(x °)Eq ^ + (Cj+ R(x°))a I E
0 0
Mais grâce au fait que E^(0) = 0 , on a
rT
(2.53) E^(t) = - a (B il>^(a) ,(p^(a)) do
28 SYSTÈMES COUPLÉS
d *où
rT
(2.55) [ E^ < c^a T I (E,+ E^)da
“2 - “3“ ‘ Jq ^’^1' -^2'
*'o
Donc
rT c .a T rT
(2.56) E. < ----- E.
Jo ^ l-C3aT JQ ^
en supposant que
(2.57) C3 aT < 1 .
Par conséquent,
fT
fi 1
J E dt < --- E
•*0 l-c,aT ■'0
fT a(Cj^+C2R(x )) fT
(2.58)
l “ "i + 2R(x ^)Eq ^ +
l-c^aT
donc
dt > T E q j ^ - C2aT I E dt ^
h 1'
c^aT rT
^ T Ey^ - ------ I E,dt
i
0
V
donc
CONTRÔLABILITÉ EXACTE PARTIELLE SYSTÈME COUPLÉ RÉVERSIBLE 29
c«aT
(2.59) (1+ — ---- ) E. > T E..
1-c^aT
On pose alors
c^aT -1 a(c^+C2R(x ) )
(2.60) - (1+ -) (1- -)T .
1-c^aT 1-c^aT
On a
T lorsque a 0.
on peut trouver tel que, si a <a^, on ait (2.35) avec une constante 3
indépendante de a . □
^ï-
AÇj = - C* (|>2 (<l>2 = <f)_ )
(2.63)
Çj(0) = Ç{(0) = 0, 0 sur Z
^1 =
et
A" = 0,
<^1 -
(2.64)
$i(û) = <l>°, $j(0) = <^1 . (f)j^ = 0 sur Z
30 SYSTÈMES COUPLÉS
Alors
Soit
On a alors
d(|>
(2.65) 1 1 ^111 < r P^/2
î'’ " ■
Mais
9(|).
( 2 . 66 ) üiii
— Il
O
Or
2 II 2 “ ^ ^01
^ L^(ßx(0,T))
9(j)
ll-r^ll . ^ c e 1;(^ pour a assez petit.
L‘^(£o)
2.A . Contrôlabilité_Exacte_Partielle
Par conséquent, dans les conditions du Leinme 2.1 (ou bien ayant la
propriété de contrôlabilité géométrique), il y a contrôlabilité exacte
partielle pour a > 0 assez petit.
On obtient en outre les estimations (2.67) indépendantes de a. □
2.5. Découplage
Il résulte alors de (2.67) et du fait que
l'on a
2 O
Comme — demeure dans un borné de L (Z(x )), on peut passer à la
limite en a. On obtient ainsi
d(|)
(2.69) V sur Z(x^) V dans L^(Z(x^)) faible
a 8v
y\ - Ay^ = 0
Remarque 2.10,
On a en fait convergence forte dans (2.65). On déduit en effet de (2.33)
et (2.32) que
J
^ - n. ^3v ^ “ JJ^ ^ *^10^**^
E(x°)
^ 2
I (z^<(>j- z°((ij)dx = '
n :
E(x°)
Remarque 2.11.
Il y a une différence essentielle entre la contrôlabilité exacte et la con
trôlabilité exacte partielle. Si l*on interrompt l*action à 1*instant T,
i.e. si V = 0 pour t > T, alors, pour T* > T, on n ’aura pas en général
y^(T*) - y J (T*) = 0 . □
(3.1) y” - Ay + aVe =0
30
y'i - ^ “ -3^ “
1
Dans (3.1), (3.2) a désigne un paramètre de couplage, a > 0, cf. par ex,
G. DUVAUT et J.L. LIONS [1] pour une étude de systèmes de ce type, y
compris dans les cas non linéaires. Pour le cas des plaques, la contrôla
bilité exacte est étudiée dans J. LAGNESE et J.L. LIONS [1] .
(3.A) y = V sur
0 sur Z\Z
O
(où V = { V j ,...,v^}).
En revanche, il n'y a pas d'action sur 0. Par exemple
Remarque 3.1.
Il faudra, bien entendu, préciser les espaces, fonctionnels où l'on
considère les solutions. □
34 SYSTÈMES COUPLÉS
Remarque 3.2.
Comme on le vérifie plus loin, mais comme il est à peu près évident à
cause de la présence de l ’opérateur de la chaleur, le système étudié ici
est 'irréversible.
Il est donc impossible d ’utiliser la méthode ll.U.M. (sauf à introduire
dès le départ des espaces très compliqués), puisque cette méthode repose
sur l ’intégration avec des données initiales à t=0 du système adjoint de
(3.1), (3.2).
C ’est pourquoi on va modifier l ’énoncé (3.6) de manière à utiliser R.ll.U.M.
(cf. Remarque 2.4 et n® 2.2). .□
Remarque 3.3.
On introduit donc {ç,o} solution de
+ a Va = 0 ,
(3.7)
a ' - A a + a div ç ’ = 0
(3.9) y = 0, a = 0 sur L .
(3.10) y = y - Ç , 0 - a .
On a donc
y" - Aÿ + a VO = 0,
(3.11)
a ’ - Aa + a div y ’ = 0
SYSTÈME COUPLÉ IRRÉVERSIBLE CONTRÔLABILITÉ EXACTE PARTIELLE 35
avec
- V sur Z
0 sur ,
(3.13)
0 = 0 sur Z .
Revenant donc aux notations (y,6} , te problème que l'on va étudier est
le suivant :
Remarque 3.4«
Le système étudié ici est un cas simplifié du modèle général de la thermo-
elasticité.
Une étude systématique du C.E.P. correspondant reste à faire. Cf. Problème
ouvert n® 4. □
36 SYSTÈMES COUPLÉS
(3.18) t(j(T) = 0 ,
y" - Ay + aVG = 0,
(3.20)
0' - AO + a div y' = 0 ,
avec
et
(3.22)
9j) A J.
0 sur Z\Z
SYSTÈME COUPLÉ IRRÉVERSIBLE. CONTRÔLABILITÉ EXACTE PARTIELLE 37
et enfin
Admettons encore que ce problème soit bien posé. On définit alors l ’opé
rateur y par
Admettant que toutes les intégrations par parties aient un sens (en fait
les solutions faibles de (3.20),...,(3.23) sont définies à partir de ces
formules !), on trouve que
r 2 1/2 .
(3.26) (I (|J) dZ) =||{«f-°,c|) >11
Z ^
O
définit une norme sur les données "initiales " {c|>°,(|)^} , donc définit un
(nouvel) espace de Hilbert G. On en déduira que y est un isomorphisme de
G sur G^, d ’où la résolution de C.E.P. □
Remarque 3.5.
Naturellement toutes les solutions et opérateurs introduits dépendent de
a. En particulier
(3.27) y = y^ .
(|)" - A(|)- a W = 0,
(3.29)
- àijj - a div (j) = 0
(3.31) tj;(0) = 0
et
On suppose que
On va vérifier :
Lemme 3.1. Sous l*hypothèse (3.33), le problème (3.29), ..., (3.32) achnet
une solution umquej qui vérifie
Démonstration
On dérive en t la 2ème équation (3.29). Il vient
I
(3.35) i|;" - Aip -a div (|)’ = 0.
SYSTÈME COUPLÉ IRRÉVERSIBLE. CONTRÔLABILITÉ EXACTE PARTIELLE 39
On a :
|Vfr = E | V f ,
i» l
et on introduit aussi
Multipliant la 1ère équation (3.29) (resp. (3.35)) par <()* (resp. i|^*),
il vient
(3.39) ^ - a(Vtp’,<!>•)= 0,
On pose :
Fq = f- Id iv (i°l^
40 SYSTÈMES COUPLÉS
Alors
Démonstration
On a en effet ;
On résout d*abord
e L^(0,T;(L^(fi))"), e (0,T;L^(Î2))
(K D = (^ '(D = 0, «K D = 0,
(3.47)
(f) = i|; = 0 sur Z .
SYSTÈME COUPLÉ IRRÉVERSIBLE. CONTRÔLABILITÉ EXACTE PARTIELLE 41
Ce problème admet une solution unique. Les propriétés des Lemmes 3.1 et
3.2 restent valables.
On définit alors y,0 par transposition i.e.,
0 e C([0,T]; L'‘(iî)). □
Remarque 3.6.
On peut vérifier (comme au Vol. 1, Chap. 1) que
Orientation
Pour utiliser R.H.U.M., il nous faut maintenant estimer inférieurement
(mv)(-|i) dE ,
•^1 = 2
(3.53) 2(x°)
•^2 =2 J (mv)(|J) dZ
2 (x°)
Avec ces notations, on trouve
Xi+f| (V(j.)" - Ji - J 2
- a II Vij)' mV()i = 0
(3.5A)
+ j I <(>'^+ (v<i))^-
- a I I ViJ»' mV(fi = 0.
On note maintenant que (en multipliant la 1ère équation (3.29) par (() ) :
On introduit
X = (<(i’,mV()) + (îi)q ,
Alors
(3.56) X - aZ + [ E(t)dt - - J
î:(x °)
On pose
SYSTÈME COUPLÉ IRRÉVERSIBLE. CONTRÔLABILITÉ EXACTE PARTIELLE 43
.On f ^ .2
(3 <|i, .
^ r\
E(x")
Alors
de sorte que
. ^ ( E
2-^W 4
Z c \\ (V<|))2 .
Mais F = |div ^ c, E
..2
fT
< E
O
+ -!^(E + F ) + a
2 O O J I0
E dt <
a+ c.a ri
(1 + + a I E dt .
0
Utilisant toutes ces estimations dans (3.58), il vient
rT
(3.63) (l-2aR(x^)) E dt < J + R(x°)(2+a+ c,a^)E
i O
fT
(3.6A) E dt = T E + a (T-t)Vi|;’ (j)' .
O
Mais
'(i>'l s I
(T-t)Vi(;’ + 11 ..2
fT fT
E dt £ [T - -^(l+c a^)ï] E - aT I E
0 ^ ^ ° Jo
On pose :
(3.69) a ^ a
on ait
Remarque 3.7.
On déduit du Théorème 3.1 un résultat d^unicité :
Si (|) et i|; sont solutions de
et
Remarque 3.8.
On sait donc maintenant que la quantité (3.26) avec - Z(x°) et
dans les conditions (3.68), (3.69), définit une norme sur .
On a dans ce cas :
(3,71) G = x(L^(fi))“ .
Remarque 3.9.
Voici une autre démonstration du jhéorème 3.1.
I 1^1'r da ^ E + F
O O
On introduit Ç solution de
Ç” - Aç = Vip*
(|)” - A(() = 0,
on voit que
+ a ç
1/2
W^W 2
L^(I)
^ c 11vr 11L'^(fix(0,T))
2 ^ <=(V V°
lllîll 2 O . ^
L (S(x ))
O,. ■
L (I(x )) L ( H x ))
^ Il 1^11 2 O " “
L^ÎZCx®)) ° °
llii II ^ c
9v '• 2.y. O , , ^ ^ ^0
L (Z(x ))
2
et comme ^ c a E^, on en déduit le Théorème 3.1. □
Remarque 3.10.
Une fois qu'on a l'unicité, on peut introduire d'autres normes :
IIU°.*‘l|| - |||*I|
C(K) K(Zo)
dZ
Z(x°)
48 S Y S T tM E S COUPLÉS
Démonstration
On reprend le n° 3.2. L'opérateur p * est défini par (3.2A), où
y = dépend de a . On sait maintenant que, dans les conditions
du Théorème, est un isomorphisme de G * (Hq (îî))*^ x (L^(fi))^ sur G'.
Par conséquent, l'équation
(3.73) “ iz^,-z°}
34>
(3.7A) v^ = - - ^ sur 2(x°)
Remarque 3.11.
A vrai dire, nous n'avons pas explicitement démontré que la solution v^
donnée par (3.74) a la propriété de minimisation annoncée. Cela relève
de méthodes analogues à celles du dernier Chapitre du Vol. 1. Pour être
complet, cela est explicité au n® 4 ci-après. □
3.7. Découplage
On peut maintenant faire a 0.
Prenant le produit scalaire de (3.73), avec et utilisant (3.70)
on en déduit que
et que
3<|) 2
(3.76) (jf) dl . c .
E(x°)
SYSTÈME COUPLÉ IRRÉVERSIBLE. CONTRÔLABILITÉ EXACTE PARTIELLE 49
Théorème 3.3. On se place dans les conditions des Théorèmes 3.1. et 3.2.
Alors^ lorsque a 0,
(3.78) y" - Ay « 0,
y(0) = y*(0) = 0,
y - V sur Z(x°),
0 ailleurs,
i.e. avec
Remarque 3.12.
Naturellement le problème (3.78) consiste en fait en n équations des
ondes indépendantes. □
Remarque 3.13.
On a en fait convergence forte dans (3.77), Prenant en effet le produit
scalaire de (3.73), avec utilisant (3.25), on trouve que
50 SYSTÈMES COUPLÉS
( dé 2 ( , 1
j r(x°)
^3^^ “ J '*’a ■
fi 2
I (z^<|i° - z°(|)Sdx = I (|^) dl
I(x°)
d*où le résultat.
0 sur r. \ Z(x°)
0 = w sur E c Z
O
0 sur l\l .
O
sur Z\Z(x°).
SYSTÈME COUPLÉ IRRÉVERSIBLE. CONTRÔLABILITÉ EXACTE PARTIELLE 51
On pose
On vérifie que
{ф°,ф\ф°)>
(3.86)
E(x°)
Ф * 1 <lî> 0" ■
Cela conduit à 1*introduction de la "norme" suivante ;
(3.87) Il {ф°,ф\ф°}||р = (
Il n'est pas évident a priori que (3.87) soit une norme, car le résultat
de la Remarque 3.7 ne s'applique pas ici^ puisque l'on n'a pas la condi
tion i|;(T) “ 0. Cette question semble ouverte, (cf. problèmes ouverts n° 8
et 9). □
Remarque 3.1A.
On peut donner le développement asymptotique en a du contrôle v^ donné
au Théorème 3.2. cf. J.L. LIONS [12] . □
52 SYSTÈMES COUPLÉS
4. PENALISATION
4.1. Orientation
On va démontrer que les contrôles construits dans les n® précédents
par R.H.U.M. minimisent une norme de v dans 1*ensemble des contrôles admis
sibles.
y = V sur E(x°)
0 sur i:\E(x°)
(A.2)
0 = 0 sur Z .
Remarque 4.1.
Les conditions apparaissant d a n s ont un sens. En effet, si l'on pose
y" - Ay + aVO = f
(4.4)
0' - A0+ a div y' = g
(4.5) z° € (L^(n))", e □
Remarque 4.2.
On a le choix des espaces fonctionnels introduits dans la définition de îi?'
On pourrait, par exemple, prendre y*' - Ay + aV0 dans un espace Hilbertien
(ou même de Banach) différent de L . □
Fonctionnelle pénalisée
Pour chaque e > 0, on introduit
oû
(4.7) J (v)
il 5:(x")
dE
Remarque 4.3«
Définissons l'ensemble
(4.11) U 0.
On a construit un élément de ^ . Montrons qu'il y en a une infinité.
On a :
y " - Ay + aVê = 0
(4.15)
0' - A0 + a div y
PÉNALISATION 55
avec
y(T;v) = z° , y ’(T;v) » z^ .
Remarque 4.4.
Si l ’on prend
iv,y,0) = {v,y(v),0(v)} , V € Tl
alors
Remarque 4.5.
Le problème (4.9) a un sens même en dehors du domaine de validité du
Théorème 3.2. Mais il peut alors ne pas y avoir convergence lorsque
G ^ 0. □
Théorème A .1.
On suppose que (A.ll)a lieu. Alors
où U € ^ vérifie
Oyi a J en outre 3
Remarque 4.6.
On verra au n° 4.3 ci-après que u est la solution donnée par R.Il.U.M. de
sorte que (4.19) est la propriété annoncée pour la solution fournie par
R.H.U.M. □
Démonstration
D ’après (4.17), on a :
Il en résulte que
y = y(u),0 = 0(u) .
Par ailleurs.
donc
(4.23)
■''e ° I •
I u^v dL + Il <|>^(ÿ" - Aÿ + aV 0) +
(4.24)
+ I ||) (0'- AO + a div y’) = 0
w
où l'on écrit
it II <(> pour II (j) dxdt et où ÿ,Ô vérifient
ftx(o,T)
58 SYSTÈMES COUPLÉS
O sur E\E(x°)
et
l>g + - 0,
(A.27)
-ip^ - Aip^ - a div 0 dans Í2x (O,T)
(4.29) ip^(T) = 0,
_G ^/ OV
(A. 30) aT" “ ■ Ue S“’' >■
La difficulté est bien entendu dans le passage à la limite pour (p^ et ip^ .
On utilise ici le théorème Z.l, Grâce à (4.29), on est dans les conditions
du Théorème, si l*on suppose T assez grand et a assez petit. On en déduit
que, si l*on pose
alors, lorsque Z 0,
PÉNALISATION 59
U = - sur I(x°),
y" - Ay + aV 0 = 0,
0 ’ - A0 + a div y* = 0 ,
U sur Z(x )
0 sur Z\E(x°),
0=0 sur E ,
y(T) = y'(T) =
5. PROBLEMES OUVERTS
5.1. Dans la situation du n® 1, a-t-on contrôlabilité exacte pour
a > 0 quelconque ?
Noter que la réponse peut dépendre du nombre de contrôles dont on dispose.
Dans le n® 1, on a utilisé seulement 2 contrôles On pourrait utiliser
également
V- sur Z
i O
0 sur Z\Z
5.3. On a vu, dans le cadre de la Remarque 1.6 notamment, que l*on peut
agir sur sur l ’ensemble Z^ ayant la propriété de contrôle géométrique.
Sur la composante y 2 on "doit" agir sur Z(x°). Quels autres ensembles
sont-ils admissibles ?
5.6. A-t-on encore unicité comme dans la Remarque 3.7 lorsque 2(x°)
est remplace par un ensemble ayant la propriété de contrôlabilité géomé
trique (analogue au Problème 5.3. ci-dessus) ?
= 0 sur Z c E
dV O
Z "convenable" dans Z ?
O
G = 0lJ(i2))" X a^(i2))" X Cj
1. UN EXEMPLE HYPERBOLIQUE
1.1. Position du problème
où
( 1. 2) V sur Z c L ,
O
0 sur Z\Z .
O
1.2 . Probl|nie_homogëne_associë
Le problème homogène associé est le suivant : on cherche <f>^ > (|> (on
supprime l'indice "e" lorsqu'il n'y a
On va supposer que
On pose
VÎ £ (H¿(ÍÎ))"
avec (1.5). □
On en déduit aussitôt le
Leinine 1.1. Le problème (1.4), (1.5), (1.6) admet une solution 4) = 4>^ unique^
qui vérifie
et
d*où
Remarque 1.1.
Le terme - — grad div (|)^ est un terme de pénalisatiim.
Il "force" la limite de 4>g.(si elle existe) à vérifier
div (|) * 0 . □
Remarque 1.2.
Supposons que c|)° vérifie
(1.14) div
On introduit
<l>g <l> (resp. <|)^ -*• <ÿ') dans L°°(0, T ;(H^ №))**)
(1.18)
(resp. L“ (0,T;(L^(fi))")),
et
Donc
i.e. (|) e V.
div (|) = 0 ,
(1.25) f vn
Bien entendu П est définie à une constante additivc près. Comme toutes
les dérivées premières de (1.25) sont dans H *(fi), il résulte de (1.25)
et d ’un Lemme de l’A. (cf. E. MAGENES et G. STAMPACCHIA [1] , G. DUVAUT
et J.L. LIONS [1] (Théorème 3.2., Chap. 3)), que
(1.26) П e L^(£î). □
Remarque 1.3.
Des pénalisations du type ci-dessus sont d ’usage courant dans les équations
de Navier-Stokes - cf. J.L. LIONS [6] , R. ТЕМАМ [1] . □
(1.27) e (L^E))" ,
Remarque 1.4.
On n ’obtient pas ici d ’estimations indépendantes de e dans (1.27),
(1.28). □
Démonstration
On introduit h^ € C^(fi), sur Г , et, supprimant l ’indice "e".
UN EXEMPLE HYPERBOLIQUE 67
8(|).
on multiplie (1.4) par hj^
k J ^ 2
On va écrire = E^^+ |div (() | , pour toute quantité de
1*ordre de E . O n obtient
oe
3<(. T f 3h.
1i .*.2
K t)X|^ 0
Sh, f 9hj^ 34)^ 34>j^
1 f M .2 _ 1 ff M
(1.29)
2 2 P h : ^
J k J J
f 9h, 34>.
• a \2 1 ( 2 1
XV 4.) - ^ -^ç-
~h \ I P -(d iv
J 3x
4>) + -
G J
d i v 4> -îi—
3x. 3X|^
d'où
(1.31) f c L ‘(0,T;(L^(fi))").
On résout
0(T) = 0"(T) = 0,
0=0 sur E
(1.34) V c (L^(i2))",
90 1
f (w)cliv 0 - (y°,0(O)) + (y',0(0))
8v c
(1.36) y £ c([o,TJ:(L^(i)))"). □
Remarque 1.5.
On a également
1.4. Estimations__a_priori
On utilise les notations du Chapitre 1. On multiplie (1.4) par
9(|).
k 9x.
Il vient
(4,'mH)J -j ^ ( M ) 2 _ n ||(v^)2
ff 2 1 i ®'*’i
(1.38) +1 W ) -^ 1 9^ '^i
*-£
ff
IJ krK 3^) =^0*
'i
UN EXEMPLE HYPERBOLIQUE 69
1 f
---(div (|)) m, V, V. -r— .
G J ^ ^ ^ k k 1 9v
3(|). 3(|).
Mais V. -;r— = -r—
1 dV dX.
sur ï. , donc on obtient
1
f
- - J (mv) (div (()) .
1 fl _ _ a( d i v 4>)2 + i J (div
(di ({))'
MJ
^ ,s2 n if,,, ,. 2 . 1 ^ . 2
= - J (-^) (d iv (()) “ 2 7 J ‘I’) I (div (j))
..2,
- |V<M^ - 7 (d iv (¡>)^ +
+ |y^|2 ^ 1 _
(1.39)
Î
f mv px3(()v2 . 1 n
J ~ ^r ^ °-
Mais
R(x") f ,a<|>-2 ^ 1
(1.41)
r - \J . n.
+ ’
i:(x°)
(1.42) T(E + 4r |div (|)°|^) ^ lx| + J .
O 2e
70 CONTROLABILITE EXACTE ET PÉNALISA TION
sur Z\E(x ).
on vérifie que (les solutions de (1.44) sont définies de façon que les
intégrations par parties soient valides !) :
UN EXEMPLE HYPERBOLIQUE
71
f 1 Э(^. ^
■ J ^ë 8^
= (en utilisant (1.44))
J r(x®)
<li)'
^9v • i
Mais V. gj - div <|) sur I (car <|i = O sur E ), donc
Théorème 1.1« On suppose T > 2R(x°). Pour y°,y^ donnés quetconques avec
(1.35), on peut trouver v dans (L^(E(x°)))" tel que la solution
correspondante de (1.1), ( 1.2), (1.3) vérifie
Remarque 1.6.
On a donc trouvé T 'indépendant de e tel que l*on ait contrôlabilité exacte
à 1*instant T. □
Remarque 1.7.
On trouve un V = v^ particulier. Il est construit par H.U.M.
On résout d'abord
(1 .4 9 ) A^{(])°,(()^} = { y ' , - y ° )
72 CONTRÔLABILITÉ EXACTE ET PÉNALISATION
d(|)
e
(1.50) V sur Z(x ).
av
r 2
Le contrôle v est celui qui minimise
I v dZ dans l'ensemble de
^ Je (x '')
tous les contrôles v donnant lieu à (1.48). □
1.6. P3ssage_à_la_limite_^lors£[ue_e_;^_^0
On définit
= £'(T) = 0.
On va démontrer le
Théorème 1.2. On Guppooe T fixé > 2R(x°) et on suppose y°,y^ donnés avec
(1.35). Soit la solution fournie par H.U.M. du problème de contrôlabilité
exacte pour y^ à l'instant T . Lorsque e 0 ^ on a :
OÙ y est la solution de
avec
V sur E(x°)
(1.55) y =
0 sur Z\S(x°)
et où
La lirmte v est la solution donnée par H.U.M, pour ( 1.53),...,( 1.56) , i.e.
r 2
V mtmmtse I V dZ dans l *ensemble de tous les contrôles donnant
^ Ov
Eix“)
H e u à (.1.56). □
Remarque 1.8.
D*après la 2ème condition (1.53), on a formellement
I div y = 0
Ü
donc
yv dr * 0 .
Remarque 1.9.
Il faut prendre quelques précautions pour définir la solution de (1.53)
(1.54), (1.55).
On introduit 0 solution de
74 CONTRÔLABILITÉ EXACTE ET PÉNALISATION
clivO = O,
Alors, si l'on multiplie (1.58) par y et que l'on intègre par parties
formellement, il vient
(1.60) JJ yf = L(f)
pourvu de montrer que f L(f) est continue pour une topologie convenable.
Supposons que l'on ait
Alors
0 ,0 ' £ L“ (0 ,т;(н¿(a))") ,
0" £ L” (0,T;(L^(fi))")
donc
et on en déduit que
En outre l’application
(1.65) f {0,tt}
est continue de l ’espace défini par (1.61) dans L°°(0,T; (H^(fi))”)x L*” (0,T;H^ (Î2)/R) <
On en déduit le résultat désiré, en notant (1.57).
Donc
1ère étape :
(1,
On résout (1.49). Prenant le produit scalaire de (1.49) par{(|)°,(|)^} , il
vient, en utilisant (1.47) ;
76 CONTRÔLABILITÉ EXACTE ET PÉNALISATION
f 2 1 2
Six”)
(1.67) = j - y°<(>^) dx S
< c(|v<|.°|2 + ,
1 • 2
(1.73) div (¡)^ demeure dans un borné de L (0,T;L (Q) ).
1 9 -.1
(1.74) T“ ^ I î demeure dans un borné de (L (Z ))
av /G ^'z(x'") °
(j)” “A(|) = -
div (() = 0 ,
(1 .76)
<K0) =<|>° ,
(|) = 0 sur 1
dô
(1 .77) --- -)■ y
X dans (L^(E(x°)))^ faible,
Dv ^
2ème étape :
On va maintenant montrer que
(1.79) X=
9v •
0^ = g sur Z .
Alors, multipliant (1.80) par (|)^ et intégrant par parties, on trouve que
84)
(1.81) I 3:^ g = -(1.^.0^(0)) . (<^;,e;(0)).
Z(x°)
Supposons que
78 CONTRÔLABILITÉ EXACTE ET PÉNALISATION
g = trace sur E de G,
(1.82)
G = fonction régulière dans fi x (0,T), div G * 0
0" - AO = - Va , div 0 = 0 ,
0 = g sur E .
9(|) «
V 0 dans L (E(x°))
donc
ÇiA
On verra que est la trace d'une fonction à divergence nulle.
3ème étape :
On passe maintenant à la limite dans les équations pour , qui est définie
par (1.45) (où (j) - 4^^) •
On définit en fait par transposition. Pour f donnée, assez régulière,
on résout :
0 * 0 sur E .
c
90 f
_^ _ I 1
(1.88) Il f * -J
j:(x °)
^ 3^ ■ r J S(x°)
‘■e ®e
Admettons un instant que
30
(1.89) 1^ dans (L^(E(x°)))” fort,
3v
où 0 est la solution de
(1.91) 0" - AO - f - Va ,
U .M ) I l f t ■ -J I * I? •
S(x° )
CONTROLABILITE EXACTE ET PÉNALISATION
Donc
div \Ij » 0
9(|)
ip = sur E(x°)
3v
0 sur E \z:(x°)
iKT) = i(/'(T) = 0,
et
4ème étape
On fait des hypothèses très fortes sur f, sans essayer d'optimiser. C ’est
cela qui explique la convergence très faible obtenue dans (1.52), puisque
pour V (resp. v) choisi par (1.50) (resp. v * *:^) on a : y = et
e aV G G
y - ijj 9 donc (1.52) correspond à (1.92).
On supposera
f(0) = f'(0) - 0 .
de L (0,T;L^(iî)) .
Donc
30 30*
(1.102) demeurent dans un borné de L~(0,T; (H*^^(fi))’^) .
3v * 3v
30
G 2 n
Donc, en particulier, demeure dans un compact de (L (Z)) . >
30
G 2 I
Par conséquent, on peut supposer que -r— converge fortement dans (L (Z))
30
La limite est nécessairement tt" • On a donc (1.89). □
dV
(1.103) w = - div 0
G G G
on a :
QQ 2 Tl
grad , grad demeurent dans un borné de L (0,T;(L^(fi)) ).
Donc la trace
w + c
1/ 2 ,
demeure dans un compact de L (0,T;H (iî)). Donc
5ëme étape
D'après (1.67), on a
\ 2
lim i(jf) + ^ (div dl
j:(x '')
1.7. Orientation
On va donner, au moins dans son principe, une autre démonstration du
Théorème 1.2 reposant sur la dualité. Cette méthode sera utilisée plusieurs
fois au cours du Chapitre 3. □
2. METHODE DE DUALITE
2.1. PrÎ2£i2Ë_ËË-l§_i!ÎËE!l2i!Ë
On donne le principe de la méthode - qui est générale - sur l’exemple
de la situation du n® 1.
On doit résoudre (1.49).
L'opérateur étant symétrique (A^ « ’ (1*^9) équivaut à la recherche
de
1 il /, 2 vU
(2.1) i n f J^(((i°,(|)'), (|)° e (H¿(£2))", (|)' c ( L ^ ( iî) ) ",
MÉTHODE D E DUALITÉ 83
(2. 2)
~ I “ y°<|)*)dx .
«
Utilisant (1.47), on a :
(2.3)
.Is 1 f
“ 1
J
I r\
7 ■
i:(x ° )
- j (y*<l>‘’ - y°(|)*)dx .
Remarque 2.1.
On a montré, sur d'autres exemples, dans le Vol. 1, Chap. 7, que le problème
ainsi posé est en fait le dual (au sens de la dualité de FENCHEL-ROCKAFELLAR)
du problème
2
(2.4) inf J I dE
i:(x°)
l
pour l'ensemble des contrôles v donnant contrôlabilité exacte. □
Remarque 2.2.
Le problème (2.1), (2.3) admet une solution unique grâce à l^inégalité (1.44)
qui implique (sous l'hypothèse T > 2R(x°))
2.2. Passage_à_la_limite
Soit solution de (2.1), (2.3). On a :
(2.6) ^ " °
On a évidemment
(2.9) ^
OÙ
et
(2.12) d iv
MÉTHODE DE DUALITÉ 85
9
(2.14) demeure dans un borné de (L (Цx°)))^,
ov
On peut alors extraire une sous-suite (|)^ qui converge, dans les topologies
faible étoile correspondantes, vers 0 , solution de
div (() = 0,
d) = 0 sur E.
Mais alors
Considérons maintenant
Soit (|)^ l*état correspondant, solution de (l.A), (1.5), (1.6) pour les
données $°, $ On a évidemment
(2.22) S 5'j.(i°i‘)-
donc
et par conséquent
MÉTHODE DE DUALITÉ 87
(2.26) ^ inf .
fr^(O) A((>|
i^(0) =
3o) = S U r
On introduit l'ouvert
Fig. 1
& = fi U 0) U r .
88 CONTRÔLABILITÉ EXACTE ET PÉNALISATION
coïncide avec
Remarque 3.1.
Il est facile de donner des conditions géométriques suffisantes pour que
l'on puisse trouver g avec (3.3). □
avec
0 sur o o ” X (0,T))\i:(x°). □
Remarque 3.2.
Bien entendu, il faudra vérifier que le problème (3.4),...,(3.7) admet
une solution unique. □
3.2. Pioblème^homogène
On considère d'abord l'équation
(3.8) -0
On pose :
^ 12 ^ 2
ou IfI = I f dx, et l'on pose
donc
Par conséquent, le problème (3.8), (3.9), (3.10) admet une solution unique,
qui vérifie
3.3. PHoblème_non_homogène
Pour résoudre l'équation d'état (3.4),..., (3.7), on aura besoin de la
solution du problème adjoint donné par
(3.16) 0" - M ■ f,
(3.17) f £ L'(0,T;L‘‘(eO)
(3.19) Il yf dx dt = (y',0(O))-(y°,0'(O)) - I
3v
0-x(O,T) î:(x °)
6 = 0
e
0^,0^ demeure dans un borné de C([0,T]; H^COO ^ L^(0O)
(3.20) lorsque G 0
On a par ailleurs
30g 2 O
(3.21) € L (Z(>:)) et demeure dans un borné de cet espace
lorsque e ^ 0.
\ c c’ (0),
(3.22) au voisinage sur 30^ de F(x^),
= 0 dans 0)
3 . 30 90 j|- _ n
9xi^® 3xj^ dx dt - 0
e'xCO.T)
par les propriétés de support de g et h^. On obtient alors (3.21) par
les estimations habituelles. □
(3.23)
Icelle« 2
^ C(l|y^ + lly
^ L (0,T;L^(er)) L^(0) h “ '(O)
+ Il vil 2 O )
L"^a:(x°))
92 CONTRÔLABILITÉ EXACTE ET PÉNALISATION
Remarque 3.3.
En fait, on peut dans (3.20) remplacer L°°(0,T;L^(0)) par C([0,T]; L^(GO). □
Pour résoudre le problème de contrôlabilité exacte, il nous faut des esti
mations a priori supplémentaires, données au n® suivant.
(3 .2 4 ) . - i | f |^ < g ! ! - ) . » ♦ 4xdt
On obtient donc
(<!>',V<|))J + ^ (|)’^-(7(1))^ Î fi ■
(3.25)
f 2O
J =°
(|) dx dt,
(3'x(0,T)
(j) = J (|)d(3CÎ)dt ,
OÔx(0,T)
Mais
~r i 8 ^ifl 8^ ir K
= 4 | g (n .v ) ( |i) 4 II g ^ | _ ( v ^ ) 2 ,
+ ^ | | g (V<^)2 = - f e j -
fff
(<!>'.niV<t.)T +
J'
7 ? 1 2
-(V*) - ^ g (7 (|))^ +
2
f mv .9(}) EÜ(M) = 0.
+ S ) -
el ”J 2 2
(0O'x(O,T))\Z(x^) Z(x")
on en déduit que
où
R(x°),3<|) ^ ,,
(3.30) J =
>
£(x°)
Mais alors
et par conséquent
94 CONTRÔLABILITÉ EXACTE ET PÉNALISATION
3.5. tion_d
On part de <|)^= (|) solution de (3.8), (3.9), (3.10). On introduit ensuite
ip solution de
- F IÎ7 > = °*
i|»(T) = i|;'(T) = 0,
(3.33)
II) = sur Z ( x °)
Théorème 3.1. Soit T donné > 2R(x®). On Guppose que les hypothèses (3.1),
(3.2), (3.3) ont lieu. Alors pour tout y° g L^(fi), H ^(fi), il existe
V = unique tel que si y^ est la solution de (3.4),...,(3.7) on ait
minimisant V dl .
S(x°)
°)
Plus précisément, on résout
PÉNALISATION D 'U N D O M AIN E 95
(3 .3 7 ) = i y ‘ .-y °}
3(|)
(3.38) \ = sut 5;(x°). □
3.6. Passage_à_la_limite
On va démontrer le
ou
V sur E(x°),
(3.42)
0 sur E\E(x°), E * r X (0,T),r = Dfi
et
. . ^ 2
La Itmtte v est le contrôle conduisant à (3.43) et minimisant J v dE
d a n s l ’ e n s e m b l e d e t o u s l e s c o n t r ô l e s d o n n a n t l i e u à (3.43). Z(x°)
96 CONTRÔLABILITÉ EXACTE ET PÉNALISATION
Remarque 3.4.
On voit donc que le domaine 0) "disparaît" à la limite. On a bien affaire
à une "pénalisation de domaine". □
Démonstration
On déduit de (3.37) et de (3.35) que
3<i> 2 f
(3.44) I (g^) dZ - ( y ? “- y®<|)^)dx .
Os •'e'
2(x“)
Utilisant (3.32), on en déduit que, lorsque e 0,
(3.46) gl7(|)°|^ dx S c
Par conséquent.
et
On peut donc extraire une sous-suite, encore notée (|)°,(|)^, telle que
D*après (3.49), on a :
8(|)
(3.53) dans L^CECx^^)) faible,
- A4) = 0,
0 sur r x(0,T).
84) 2 . .
En effet, on déduit de (3.49) que X dans L (E(x°)) faible. Mais
A4>^ “ ^ ^ (0»T), et donc A4)^ A4) dans H *(0,T;L^(fi)) faible.
Mais 4>g. “ 0 sur un voisinage sur F de F(x°) (cf. Figure I). Il en résulte,
d*après la théorie de la régularité des problèmes elliptiques que
Donc
JH ^ dans H"’^(0,T;H^'^^(r(x®)))
dv 8v
d*oÙ (3.53). □
(3.55) Il K^f dx dt - - I dE
8v 8v
e^x(0,T) £(x°)
98 CONTRÔLABILITÉ EXACTE ET PÉNALISATION
OÙ 6 e st la s o l u t i o n de
e
1a 30
1" - A0 dans
e e ~ ë 3x7^® 3x7^ " ^
1 1
(3.56)
e^(0) = 0*(0) = 0, 0 = 0 sur E
e ’ g
ae
dans L^(Z(x°)) fort
av
où 6 est la solution de
0” - AO * f dans fi X (0,T)
0 = 0 sur r x(0,T) .
ao
^ e L^E(x°))
av
et v é r i f i e
ao
Il ’^J.Il L„(0,T;L^(fi))
2 -
et l*on peut extraire une sous-suite telle que
PÉNALISATION D ’UN DOMAINE 99
Pour f €
d(p 30
Il f dx dt
3v 3v
&x(0,T) E(x°)
ip(T) = 11;'(T) = 0,
(3.60)
i|; = U sur L(x°)
3 sur E\I(x°).
I d(j) 2 .
J j y°<l>*)dx = J (y^<|>° - y°<|>bdx =
E(x°)
J r(x°)
Alors
^ » 2
0 demeure dans un borné de L (0,T;L (GO)»
Donc
de sorte que
90 D0* ^
(3.64) demeurent dans un borné de L (0,T;H (Z(x ))).
dV dV
c'est plus qu*il n*en faut pour en conclure que (3.57) a lieu. □
4. PROBLEMES OUVERTS
4.1. La question du comportement du contrôle optimal donnant la contrô
labilité exacte dans des problèmes pénalisés est techniquement compliquée.
y” - Ay = 0
0 sur rXECx”).
PROBLÈMES OUVERTS 101
(4.3) y = e Z.
On a alors
et
0 SUR Z\Z(x )
// -7N
(4.7) = e"t/c V .
On a bien entendu
(4.9) y° = 0.
102 CONTRÔLABILITÉ EXACTE ET PÉNALISATION
On a donc pour z des données initiales non singulières et les termes — z',
l . ^
— z dans (4.4) sont des termes de pénalisation.
Pour donné par (4.7), donc réalisant la contrôlabilité exacte (est-ce
le contrôle H.U.M. pour (4.4), (4.5), (4.6) avec * 0 ? c*est peu proba
ble I) l*état z correspondant tend vers 0 (dans toute topologie raison
nable) , de meme que .
O ^ 1 1 O
y et y - - y
(4.11) dS .
i:(x°)
Cette remarque est tout à fait générale. La recherche des poids appropriés
est certainement liée aux couches limites, mais les "détails techniques"
ne sont pas résolus !
Toujours pour rester dans des exemples d'énoncé très simple, considérons
1*équation d'état pénalisée
(4.12) Az + — z = 0,
G
PROBLÈMES OUVERTS 103
0 sur L\ï.{x^),
- a y2> = 0,
• 7
= sur F.
yi 0
0 sur F\F
Fifi. 2
104 CONTRÔLABILITÉ EXACTE ET PÉNALISATION
- ‘'c - î ■ »
On agit par
( A . 16) ^ ^ ^ (0>T)
à l ’état
{0,0} à l ’instant T .
T > 2R(x°).
(« .1 8 ) y" •
(« .1 9 ) y =
y =
(« .2 0 )
0
j -
PROBLÈMES OUVERTS 105
y(0) = y° e L^(Q)
(4.21)
1 2
y*(0) = y Iq suppose dans L (Îî)
2 _
avec le minimum de
i Z(x^)
^ dL,
1. ORIENTATION
Nous allons étudier dans ce n® l'équation d'état "modèle"
(1.1) y" + eA y - Ay * 0,
(1.2) y"- Ay = 0.
y = 0 sur Z,
(2 . 1 )
V sur Z
9v
0 sur Z\Z
On part de
(2.3) y° e £ II ^(Î2).
On choisit Z par
O ^
(2.5)
Théorème 2.1. On suppose que (2.3), (2.5) ont lieu. On se donne T avec
J Z(x°)
dZ . □
Remarque 2.1.
On a donc contrôlabilité exacte pour un temps T qui est indépendant de e. □
Remarque 2.2.
La question suivante est maintenant de faire e 0. Il n'y a pas de raison
pour que l'on ait convergence de v^ , en tous cas dans L^(Z(x°)), sous la
108 CONTRÔLABILITÉ EXACTE ET PERTURBA TIONS SINGULIÈRES
(2.8) y° e .
On démontrera alors :
Théorème 2.2. On suppose que (2.8) et (2.5) ont lieu. On se donne T avec
(2.6). Soit V. le contrôle optimal {2.1)et soit y l'état correspondant.
Lorsque e ^ 0, on a
OÙ y est solution de
y" - Ay = 0
y = V sur
( 2 . 11 ) 0 sur
O
y(0) == y , y
et vérifie
î:(x °)
Remarque 2.3.
Le comportement de est doublement Q'ingul'iev* Tout d*abord, ce n'est
pas V qui converge mais /g v . Ensuite on obtient pour 1*équation des
^ ^ ^ 8v
ondes le contrôle par Dirichlet et non par une action sur .
8y
Il y a donc un changement de nature : on agit par sur le modèle
Remarque 2.4.
Dans le cadre de la Remarque 2.3, la question suivante est tout à fait
naturelle : on considère le modèle (1.1) et l*on cherche à le contrôler
exactement par
V sur Z
0 sur Z\Z
(2.13)
0 .
8v
Mais ce problème - meme avec e > 0 fixé - est ouvert. Cf. problème ouvert
n® 2 à la fin. □
0 sur Z .
3V
110 CONTRÔLABILITÉ EXACTE ET PERTURBATIONS SINGULIÈRES
On a
Lemme 2.1, Le problème (2.1A) admet une solution unique telle que
On a les estimations
(2.16)
L (0,T;H^(iî))
^ Il 2
L (0,T;L‘^(n))
^
et
Démonstration
On introduit
On a alors
dE^(t)
(2.19) = 0,
dt
donc
(2.21) E^ - |cl(i)V+ .
Le Lemme en résulte. □
ACTION D U TYPE D!RICH LET 111
Démonstration
On introduit des fonctions k=l,...,n telles que
(2.23) sur F
ah.
A . 2 dAcp
((¡)’ hV(f)) + e I
ax, av
V((> V(hV(()) = 0
^ J J I t '°
k
d'où finalement
- [(|)'M c(A<l>)^ - (W ^ ] +
M l
(2 .2 5 )
. aTTa^ ^ aîr^ ^
J J k k
Remarque 2.5.
On obtiendra plus loin des résultats supplémentaires sur /e A(|) i . [
(2.26)
+ 2e I I (A<|))2+ ||(V (|.)2 - e I SH (A<|>)2 - o.
((|)-,n.V(|.)J + S r l I I <|,'2_e(A,j,)2_(V4,)2 ^
- e mv
(A(|))^ = 0.
2
On en déduit que
T E _ + e ||(A ((.)^ - c
oe
I ( | H ) ( a,),)2
(2.28) î: \ I ( x° )
= -X + e (A<())^ .
1 r
£(x°)
(2.2‘
J) + f
OG O ¿
(2 .3 0 ) X = ( ( ! ) ’ , mViJ) + (j))^
ACTION D U TYPE DIRICHLET 113
< 2R(x°)E
oe.
(2.31) (T-2R(x°))E^^ S I dE . [
2(x°)
Remarque 2.6.
On déduit de (2.31) un théorème d'unicité : si <|) vérifie
“ U = 0 sur E
(2.32)
A(j) = 0 sur E(x°)
T > 2R(x )
alors (|) = 0.
\<|.^}|| ^ = e f (A*) 2 dZ ,
F V/ Os
(2.3A)
4)^ *= solution de (2 .1A).
Il résulte du Lemme 2.2 et de (2.31) que, pour T > 2R(x°), la norme définie
2 2
par (2.34) est équivalente à celle de H (Q) x L (iî), autrement dit
Remarque 2.7.
Mais attention ! l ’équivalence entre la norme || {<()°,<|)^}|| et la norme
O 1
Il i<|) ,(1) }|| , , n'est pas uniforme en c. □
H‘ (iî)xL^(iî)
'!'[! + e A i|)^ - = 0,
'Î'j.(T) = i|)^(T) = 0 ,
(2.36)
-"e = °'
3i()
A(|)^ sur E(x°),
3v
sur Z\Ux^) .
On pose
(2.38)
On définit aussi
On a :
(2.40) A* = A ,
e e*
et
On résout alors
Alors
(2.47) Il f = -e A(|) A0 dE
^G G
Z(x°)
A0 c L^(i;).
e L (0,T;L^(iî))
par (2.47).
On note en outre que
d'où
1/2
(2.50)
ll'l'cll» 2
S c E
oe
□
L (0,T;L^(i)))
i. e.
On peut donc extraire une sous-suite, encore notée > telle que
118 CONTRÔLABILITÉ EXACTE ET PERTURBATIONS SINGULIÈRES
2
Comme /e Aé i , et même /e Ad) • demeure dans un borné de L (Z) ,
^•î:(x °)
on peut supposer que
f -A<() = 0 ,
0 sur Z.
Utilisant (2.47), on a ;
/e IAu° I < c .
Soit u^ la solution de
u" + e A^u -
e e .e
O
(2.64) u^(0)
9u
( 2 . 66 ) u” - Au = f,
u = 0 sur ï. .
On a :
Demonstration
Diaprés (2.67), on peut supposer que
Introduisons
= transformée de Laplace de u^ en t, i.e.
fOO
(2.70) Wg(x,p) = W^(p) =
= ji e u^(t)dt,
U P > 0,
0
u^ éta n t p r o l o n g é e par 0 p o u r t > T.
et par (2.69)
r" - h 2
- /e Aw^i J e~^ y(t)dt dans L (F) faible.
(2 :73) y = +1^ .
On va montrer
11 en résultera que
d'où (2.73). □
2 2 O 1
(e A - Aw^ + P = (F + pu^ + u^, a^)
(2.77)
» - e I Aw^ dr + (Vw^.Va) + P^(w^.a^).
àa
(2.78) - /e H. a|p dans L^(F) fort.
Il reste à vérifier (2.78) où l'on peut supposer que a est aussi régulière
que l'on voudra dans H. C'est alors un résultat standard de couche limite.
Au voisinage de T , ^0 ^^) * (1 - exp - )a + reste d'ordre e , avec
convergence par exemple dans C^(S), d'où résulte (2.78). □
où 0 est solution de
(2.81) 0" - A0 = f
Cela ne suffit pas encore pour démontrer (2.62). Mais admettons un instant
que
1 2
(2.82) pour une classe de fonction f dense dans L (0,T;L (Î2)),
disons pour f c F , on a convergence forte dans (2.80).
(2.83) 1 1 ^ f = - | |i |i dE Vf ci-.
E(x°)
Cela suffît pour conclure. En effet, ip est alors solution des équations
ip" - Ai|^ = 0 ,
iKT) » i|;*(T) = 0,
(2.84)
3 (|>
sur E(x ),
8v
0 sur E\E(x ),
ACTION D U TYPE DIRICHLET 123
Par ailleurs, on a
(<l>^(0),-<l>^(0)} = {y^-y°}
Vérification de (2.82)
Inutile de chercher à économiser les hypothèses sur F , pourvu que F
1 2
soit dense dans L (0,T;L (fi)). On peut donc prendre pour F les fonctions
00
C à support compact dans fi x(0,T).
Dérivant une fois en t l ’équation (2.45), on en déduit que
(2.86) {0 ,0' ,0''} demeure dans un borné de C([0,T]; H^fl) x h 1,(î2) xL^(fi)),
C# w t# U U
£ C (H), r
30.
et que l'on multiplie (2.87) par h — (écrivant 0 au lieu de 0 (t))
K. vX . 0 0
on trouve
([ 3h 3 0 30
+ [2e ~ A0 -T— ?— + eûh A 6^ +
JJ ^ k 0 dx,
(2.89) k
3h, 30 30
. k e e T J _
3x. 3x. 3x, *
J j k
i (f-0")h V0
0 0
dx .
d'où
ACTION D U TYPE DE DIRICHLET MÉTHODE DE DUALITÉ 125
2
(Aü^) dr •>
i ) dr
d*où (2 .88). □
£ 11^(Î2) X L^(i2),
(|)” + e Acî)^ = 0 ,
Remarque 3.1.
On va supposer que
(3.5) y° € L^($2), e
1 —2
Comme on a déjà vu au n® 2, l ’hypothèse "y e H (ÎÎ)" suffit pour donner
un sens au problème précédent pour e > 0 fixé»
L ’hypothèse (3.5) est nécessaire pour passer à la limite en e. □
Remarque 3.2.
Grâce à (4.5) et (2.31), il existe des constantes positives c^^ et
indépendantes de e, telles que
- C2 d(|.M^ + |V(|)°1^)^^^ .
Remarque 3.3.
Le problème (3.1), (3.3) est le problème dual du problème
(3.7) inf
1
2Jf \2 dZ
Z(x")
parmi tous les v tels que l ’on ait (1.1), (2.1), (2 .2), (2.4). □
Remarque 3.4.
Introduisons
2 2
(3.8) K - ensemble convexe fermé (non vide) de H q (î2) x l (îî) <
Le problème
(3.9) inf e K
ACTION D U TYPE DE DIRICHLET. MÉTHODE D E DUALITÉ 127
ou
0 sur Z .
1 2
On minimise J sur 11^ (ii) x l (fi). □
O U
Remarque 3.5.
On déduit les résultats du n® 2 du Théorème précédent.
Démonstration
1ère étape
Il résulte de (3.6) que
(3.14) e |Дф°| s c.
(3.18) X =
On en déduit que
2ème étape
Го îl
On se donne maintenant cp , $ supposées très régulières y ce. que l ’on précisera
montrera (dans la 3ème étape ci-dessous) que, pour ф°, ф^
ci-dessous. On montrera
assez régulièresy on a
Alors
action d u type de dirichlet méthode de dualité 129
Donc
donne
d ’où le Théorème. □
Remarque 3.6.
Il suffit en fait de montrer (3.20) pour t ^(fi) ^(fi). □
130 CONTRÔLABILITÉ EXACTE ET PERTURBATIONS SINGULIÈRES
3ème étape
On suppose (3.2A) et il reste à montrer (3.20). Pour cela, on peut
dériver en t Inéquation par :
- A($^) + e = 0
(3.26)
$ '( 0 ) - , $^(0) = A -e A^ $°
On en déduit que
Par ailleurs
e A^$^ - A$g = -
(3.28)
P 0 sur r
dv
f ^ 2
(3.30) e J (Mg.) dZ converge lorsque c ->■ 0
Z
ce qui, avec (3 .1 7 ), (3.18) montre (3 .2 0 ). □
ACTION MIXTE 131
0 sur j:\i:(x °)
On se donne T avec
(4.6) V € L^(Z(x°)),
O0
(4.7) e (11^(0,T;L^(Z(x°))))’,
Remarque 4,1,
On obtient donc contrôlabilité exacte pour un temps T qui est indépendant
de 0 .
Il est probable que tous les résultats qui suivent sont valables pour
T > 2R(x°). cf. Remarque 4.7. ci-après. □
Remarque 4,2.
On peut prendre des données initiales plus générales que (4.4). Le
Théorème 4.1 reste en effet valable avec
Remarque 4.3.
On va construire v^^ par H.U.M. Par conséquent les v^^ minimisent
(^.10) ,
Z O ■"III''! Il 1 2 O
L^O:(x°)) (H"(0,T;L'‘(r(x°))))’
(A.12) ->• y dans une topologie faible que l'on précisera plus
loin dans le texte^
où
(A. 13) y” - Лу = 0,
0 sur Z\L(x°)
Remarque A.A.
Le résultat est valable avec l ’hypothèse (A.9). On retrouve donc comme
cas limite le même problème que dans le n® 2. Mais le cadre fonctionnel
est différent puisque l ’on peut prendre, dans la situation présente, des
données initiales plus générales. □
Remarque A.5.
On obtiendra également le résultat
Remarque A. 6.
Sous l ’hypothèse (A.A), on sait (Vol. 1, Chap. 1) que l ’on peut trouver v
dans L^(L(x°)) donnant lieu à (A.13),...,(A.16) . C ’est d ’ailleurs dans ce
cadre fonctionnel que l ’on a trouvé au n® 2 le contrôle v.
134 CONTRÔLABILITÉ EXACTE ET PERTURBATIONS SINGULIÈRES
On va supposer
e h J(î)).
On va d'abord vérifier le
Lemme 4.1. On suppose que (4.21) a lieu. Le problème (4.18), (4.19), (4.20)
aârnet alors une solution unique^ qui vérifie
On a les estimations
ACTION MIXTE 135
et
Démonstration
On écrit (|) au lieu de (j)^.
On multiplie (A. 18) par -A(|)'.
On introduit (comparer à (2.18)) ;
On obtient
(4.27) ^E^(t)-0
1.e.
Le Lemme en résulte. □
Montrons maintenant le
2
(4.29) I C(|Î^)^+ (|f*^) ] dl <
Démonstration
On introduit des fonctions h, ^ C'^(iJ), k=l,...,n, choisies plus loin. On
^ 9
multiplie (4.18) par -hVA(|) .= A<|) toujours en écrivant (|) au
k
lieu de (|)^ . On pose ;
136 CONTRÔLABILITÉ EXACTE ET PERTURBATIONS SINGULIÈRES
[ a__
(4.30) “ e I
i hVA(|) + e
J 9x. 9x.
J
(hVA(|)) +
J
il r t “♦)“■»•
Le 2ème terme de (4.30) vaut
Il =
. î ; * ' - s |i^ ■ - ||^ |V *'|" • ||i(d iv h )iw
I
' JT T J
fi d(t>' 9cr/
Il 9x. 9x. 9x,
J J k
- i II (dlvh)|V<^'l2 +
IJ ■^) -
2
y II divh|V(j)' 1^ “ "J II Ah.<()''‘
2 '■3v ^
I 9x. 9x.
J J
iil
9x,
k
-e I X
' hv^3v ’
Il .
k J j k
e I ^ Il y (VA(|))^ +
On obtient alors
(<f',-h7A40j- I -
+ e i <a.v.h,*-^-o.
Si l*on prend
(cela suppose que la frontière est de classe C”^) , on déduit du Lemme 4.1
et de (4.31) l'estimation du Lemme 4.2. □
Un autre choix de dans (4.31) va nous donner le
(A.33)
2 (x°)
Démonstration
On prend = m^^ dans (4.31). Il vient ;
+ e (VAcf.) + j(V<l>' ) = 0.
138 CONTRÔLABILITÉ EXACTE ET PERTURBATIONS SINGULIÈRES
2 9A(|) ^
((|)'>- mVA(|))Q “ I ^ ^ ^
^ ||(V<|)')^-e(VA(|.)^- (A<|.)^
(4.35)
+ e
1 (VA(|))^ = 0 .
on obtient
(4.37)
--X. f
J n
f- . . (fi, J.
£(x°)
Par conséquent
(4.38) TE
oe
^ 1x1 + L
E(x°)
On en déduira (4.33) si l*on montre que
On pose
Or
= (mV<|)',A(|)) - -|((t)',A(|))
donc
d*où (4.4i), □
Remarque 4.7.
On peut conduire les estimations un peu différemment. On déduit de (A.12)
que
|x(t)| ^ r (x ° ) 1v <
1)-||a <|.| + I |a <|)|2 +
Par conséquent
- 2 •
^ L (0,T;L‘^(Q))
140 CONTRÔLABILITÉ EXACTE ET PERTURBATIONS SINGULIÈRES
2 r ... . ..... 2
(4.46) Î>' « 2 ^ 3 dZ .
(^•^7) |U;|| ^ 2
d(P' 2 3A(|)’ 2
(4.48) I
Z
Il résulte de (4.47), (4.48), (4.45) que, dans ces conditions.
^ 2
(4.52) A(|)^ demeure dans un borné de L (0,T;L (iî)),
et donc
(4 .5 4 ) 1|<Î.’ 1.
L (0,T;L (fi))
ACTION MIXTE
2
(4.57) [T-2(R(x°)+6)]E^^ < c(e) [ + e (|^) 3 H
E(x°)
OÙ c(e) peut dépendre de e et dépend de 3 .
P - AK-g = 0 ,
'l'j.(T) = ;(T) = 0 ,
c,
’l' = sur 2 (x°)
av
(4.58)
0 sur E\2:(x°)
l àr; dAé
Aii>e = (— -
T -3v > sur E(x°),
0 sur E\Z(x°),
142 CONTRÔLABILITÉ EXACTE ET PERTURBATIONS SINGULIÈRES
34<|) 2 2 O
Lemme 4.2 que — cL (L) donc c L^(E(x°)).
2 O
On sait également que e L (Z(x°)), La dérivée
^ ” at^9v ^
(4.60) 0'* + e A 0 - A0 * f,
0(0) * 0'(O) = 0,
0 = A0 * 0 sur Z .
Alors
dM 9A0^
ff f ^'•’È
(4 + e ] dE .
9v 9v
E(x°)
11 f .
- 11
9A0
ip^(6”+ e A 0 - A0)
H '''e 3 ^ ^ ^•''e
#9v - J( «P 19v
^
1r 3A((.
9 ^ ^ 1f1 90
(e
1 9v 9v J ^G>
Six'*) Z(x^’)
3A<1.^
9A0 90
” G
9v 9v 9v 9v
ACTION MIXTE 143
8(|)^
Mais on prend au sens (4.59). Donc par definition
i 30 _
J 3v 9v 9v 9v
Z(x°)
?o cl
Soit (|) = (|)^ la solution de (4.18), (4.19), (4.20) pour
On vérifie que
(4.65) <A^{(J)°,(|>^}, =
(4.67) A^=A^.
et d'après (4.33)
144 CONTRÔLABILITÉ EXACTE ET PERTURBATIONS SINGULIÈRES
p msque
J.O I2
(A.69) {(|)°.<|)^)> S CT-(R(x°) + -j|-)][|V(|)^|^+ 1'^+ e|VA(|)°|^J □
O
(A.71) = {y\-y°}
av
— sur 2^(x°) ,
oe
(4.72)
1 K
4.5. Passage_à__la_lImite
Il résulte de (4.71) que
(4.73) * j ^e” •
Ü
Utilisant (4.69) on en déduit que
(4.75) /e |VA(|>^| ^ c.
ACTION MIXTE 145
C 9<|) 2 3A(|) 2
(4.76) [(^) ^ e (^-^) ] dE J (y^<l>° - y°'t'g)dx .
E(x°)
On peut donc extraire une suite telle que
On a en outre
(4.79) /e II VA<|. Il „ n - ^ ’
L (0,T;(L‘^(S2))")
et par (4.76)
r 9(|
d 2
p); Z 9A(1)^ 2
I f , ,
(4.80)
j ^^ ^ * J ‘•’°- y°" ) .
Z(x^)
(|)" - A4) = 0 ,
(|)= 0 sur Z . □
On obtient donc
146 CONTRÔLABILITÉ EXACTE ET PERTURBATIONS SINGULIÈRES
3v
^ ___ e
3v ^
- i ^ ’ 96' dZ
^I r»3v 3v •
2:(x°)
Alors
J,” - Ai|) = 0 ,
l- U sur Z(x°)
0 sur i:\Z(x°)
l|;(T) = t ’(T) = 0,
<P(0) = y°, r w =
Démonstration de (4.84).
de (4,80) que
3<|.'
X
3v 0 »
(4.85)
3A(J)
3v^ " \
à déterminer.
ACTION MIXTE 147
f(0) * f* (0)
30'
G 30'
dans L^(Z(x°)) fort,
3v 3v
(A.87)
3A0^
G ->
/g 0 dans L^(Z(x°)) fort.
3v
Alors
(4.88) X
av □
Alors
Donc
donc
9A0 oo 1/2
Donc ^ demeure dans un borné de L (0,T;H (Î2)) d*où la 2ème propriété
(4.87).
D'après (4.89), on a :
d'où (4.88), □
Remarque 4,8.
On peut utiliser la méthode de dualité. On note que la résolution de (4.71)
équivaut à la recherche de
inf C^^((J)°,(|.S,
(4.94)
S V X H^(i2),
ACTION MIXTE 149
d(t> 2 3A<() 2
(4.95) .i I " <Tv-) ^ -
I -y°4)^)dx
E(x“)
où (|) est maintenant t*état du système donne par (4.18), (4.19), (4.20)
pour toute valeur du contrôle {(|)°,(|>^} •
inf = - inf
L (E(x ))
(4.96)
• î ll " l II \ 2 O ] .
5. PROBLEMKS OUVERTS
5.1. Etude des problèmes analogues à ceux examinés ici lorsque au
lieu d'etre choisi par (1 .2) a la propriété du contrôle géométrique au
sens de l'Appendice de C. BARDOS, G. LEBEAU, et J. RAUCH, Vol. 1.
en supposant
(5.2) Î2 c]R^ ,
avec
{(()°,(^^} e
3<|).
(5.4) d) = = 0
9v
3 2
Donc (() est borné dans L (0,T;L (iî)) et l*on déduit alors de (5.1)
^ 3
- considérée comme linéaire avec 2ème membre (- (|) ) - que
A(|)^| c l "o :)
^ Z
et
9y,
On a étudié ici deux cas ; y^. " 0> ® v sur Z(x ), 0 ailleurs,
5.6. On observera que dans tous les cas étudiés, le problème limite
est toujours celui de la contrôlabilité exacte pour l'équation des ondes
y" - Ay = 0
Peut-on obtenir une action du type Neumann comme cas limite, à partir
de l'équation d'état (1.1) ? Cette question est certainement liée au
Problème précédent n® 5.
5.9. Voici un ]
d'atteignahilitê
(5.9) ey" + y
avec
(5.10) y( 0) = ;
et
(5.11) y = V
0 sur ï,
et l'on pose
Pour T > 0 quelconque, et pour e assez petit (en fonction du choix de T),
la quantité (5.13) définit une norme, donc un espace G . Il est très
1 2
probable que G = lU(fi) x L (Î2), avec des normes non umformes en c.
'e '0
-(()' - A(|) = 0
(b = 0 sur Z
PROBLÈMES OUVERTS 153
avec la norme
(5 .1 5 ) IU ° I1 = ( j (|î)2 _
ZCx")
L ’espace G est un espace très général^ beaucoup plus grand que H q (îî),
qui contient même des éléments qui ne sont pas des distributions.
1. ORIENTATION
On a étudié, dans le Vol. 1, un certain nombre de situations du type
suivant ; l'état est donné par
(1.1) y” + Ay = 0,
(1.3) ^ ^ ’ j= l,...,m.
lorsque e 0 ?
C'est ce type de questions que nous examinons dans ce chapitre sur des
exemples s imples.
OPÉRATEUR DES ONDES. ACTION DE NEUMANN-DIRICHLET 155
2. 1. P2Si£Î2îî-lH_2I2klË!ï)Ê
On considère 1*équation des ondes
avec la condition
Remarque préliminaire
On sait, d ’après le Vol. 1, chap. 1, que si T est donné assez grand,
disons T > 2R(x°), on peut trouver w e L (E(x°)) tel que si
w sur E(x°)
sur E\E(x°)
alors
z(T) = z'(T) » 0.
8z
V - G TT- + w
G av
156 PERTURBATIONS DES M ODES D 'AC TIO N SUR LES SYSTÈMES
on voit que
y = Z
2 .2 . lème^homogène
On considère 1*équation
avec
(2.4) = 0 sur Z ,
9v
et
On suppose que
avec (2.5).
Si l'on pose
on voit que
(2.9) ^\(t)=0.
E (0) = E = E + -^ (<(>°)^dr,
c oc O 2c
( 2. 10)
(2.11) E (t) = E
e oe
On en déduit le
Lemme 2.1. Le problème (2.3), (2.4), (2.5) acbnety soug l^hypothèse (2.6)
une solution (|)^ unique J qui vérifie
Remarque 2.1.
1/2 1
On prendra garde que n^est pas une norme sur H (Q). C*est la norme
gradient H^(iî)/]R. □
Remarque 2.2.^
Le facteur J (() (¡) dF est facteur de pénalisation, □
Remarque 2.3.
Si l'on fait l'hypothèse
(2.13) e
alors
(2.1A) E E
oe O
(2.16) Il^<l>jl2 ^ •
L^(Z)
On a alors
OÙ
Posons
ou encore
(<|)',mV(|))g + J + (V<fr)2 - i -] +
(|) = 0.
Mais
i>2 _ (y^)2 _ 1
(<t>’,<t')0
(2.22) X + J + TE + <i>^ = 0 ,
oe ^ 1
(2.23) X = ((|)',mV(|) + - ^ ) q .
160 PERTURBATIONS DES MODES D'ACTION SUR LES SYSTÈMES
Alors
..2
^ \ I ^ I ( |i) ^ -
(2.26) n > 2
R(x”)^
(2.27) TE^^S|X1+ 2y
Posons
mu 9
^ + (n-1) j
r
donc
OPÉRATEUR DES ONDES. ACTION DE NEUMANN-DIRICHLET 161
|X(t)l S R(x°) E
oe
8R(x°) ^ J
Par conséquent
(T-2R(x°))E„ + — |4,°|2 2
8R(x°)
(2.31)
Ov 2
S ^ ‘ | (H,2 . B I *2^ (B . îa l l) f ,.2
Z Z Z
^A
Mais c + (() = 0 sur r , donc :
2.3. Agglication_de_H^U^M^
On part de (p^ solution de (2.3), (2.4), (2.5).
On introduit solution de
avec
162 PERTURBATIONS DES MODES D'ACTION SUR LES SYSTÈMES
a<i> 3(t>
II
(2.35) s ^ 2 ^
(2.37) (h '(0,T;L^(D))' .
(2.38) 0" - A0 = f,
0(0) = 0*(O) = 0,
3i)j
1 ^ ^î J
1 r ^'l’e f
IJ 3^ " J
- f 0 ^9V - I J 0 G' ().'
G J 0 ^0
(2.39)
IJ ^
^0f :^J
0 (j)
0 ^0
0* r
G 0
et le 2ème membre de (2.39) définit une forme linéaire continue sur l’es
pace des f avec (2.40). On obtient donc
On peut définir
et l'on a
(2.43) j <)>£ + J
Pour données assez régulières, on pose
Par conséquent
On a donc en particulier
164 PERTURBATIONS DES MODES D'ACTION SUR LES SYSTÈMES
(2 .4 8 ) {y *,-y °} e
(2 .4 9 ) {y *,-y °}
a(|)
(2.50)
e (h ’ ( 0 , T ; L ^ ( D ) ) '
Remarque 2.4.
La solution donnée par (2.50) minimise
jlKll , 2
(h '(0,T;L^(D))'
2.4. Passage_à_la_limite
Prenons le produit scalaire
scala de (2.49) avec
Utilisant (2.43), on obtient
Par ailleurs, d*après les hypothèses faites sur y^, y^ (cf. Remarque 2.5
ci-après),on a
et
et d'après (2.56), on a
OÙ 6 est la s o l u t i o n de
4)" - A4) = 0,
(2.60)
0 sur I , 4>(0) = 4>°> 4>*(0) * 4)^
3(j>
( 2. 61 ) ^ 4-^ dans L*(2) faible
(2. 63) Xj = 0.
On a, par ailleurs.
(2.64) Xo = - lî •
r
( 2. 65) ((1)^,(|)) + (V<|)^,7<(.) = J ^ dr .
r
Sous la forme (2.65), on peut passer à la limite. Il vient
d*oÙ (2.64). □
Passons maintenant à la limite sur ^
Vérifions d ’abord que
1 1 2
(2.70) ^ 0^ , 0^ demeurent dans un borné de L (Z),
D*après (2.69),
00
Comme e ^ ^ ^ , on en déduit que
Par conséquent
00
(2.73) ,1/2 ,
demeure dans un borné de l ”*(0,T;H*'^(F))
à (2.70), (2.71).
D*après (2.70)
(2.75) 0* (()* 0.
rr 1 r r 90 3(|)
(2.77) jJ t f - lira (- ^ J 0^ <p^) - lim(- j 97 -)
e-*-0 e
90 «
TT- dans L (Z) fort
8v
où 0 est la solution de
0" “AO = f,
0*0 sur Z.
^ H
Alors le 2ème membre de (2.77) vaut -
9v 9v
donc
(2.80) |j% f . - I ^ .
ip" - Aij) “ 0,
sur Z
^ Dv
{'f';(o).-<p^(o)} = {y',-y°}
d*où
Théorème 2.2.
On se place dans les conditions du Théorème 2.1 . Alors
(2.84) Ay = 0 ,
d(p 2 f
Es ^ XI «2 r ,
/,1x0 ,o.K
J r
J (y‘<|)”-y“(|>‘)dx = j (|^)
2
1 <ÎT> * )
Q
donc ^ dans L^(Z) fortj<t>!, 0 dans L^(Z) fort.
3v 3v
et on a (2.83). □
« 1/2
(2.86) demeure dans un borné de L (0,T;H (F)).
170 PERTURBATIONS DES MODES D'ACTION SUR LES SYSTÈMES
ae
D'après (2.75) et (2.86), demeure, en particulier, dans un compact
de L^O:), d'oû (2.78). □
Remarque 2.5»
Dans la solution directe (cf. Volume 1, Chap. I) de (2.84), conduisant
à y(T) = y'(T) =0, on peut prendre
Remarque 2.6.
La résolution de Inéquation (2.49) équivaut à la minimisation de
(2 .8 8 ) “ 7 '!'')> - I У°(^')dx
Utilisant (2.43), on a ;
(2.89) J^(4.°,<f.‘) = - 4 - J ^î I )^ dZ -
-J (y*<l'°- y°<|>')dx.
fi
C*est le problème dual du précédent, à partir duquel on peut, comme au
Chapitre 3, passer à la limite. □
Remarque 2.7.
On peut également faire e -^ + «» ou encore, changeant de notations, consi
dérer le contrôle de Inéquation des ondes par
PROBLÈMES OUVERTS 171
(2.90) -^ + a y “ 0 sur 2 .
3. PROBLEMES OUVERTS
3.1. Etude du problème du n® 2 sans l^hypothèse géométrique (2.24).
(3.3) y = 0, - V sur E
(3.5) y = w^, - e Ay + = W|
On définit alors
(3.7)
le ° ^ •
(ii) si l*on agit sur une partie seulement du bord la méthode ci-
dessus n^est plus valable - puisqu'il n'y a aucune raison pour que Ay(v)|j,
soit nul en dehors de Z .
O
La solution "optimale" de (3.5) ne paraît pas évidente. La difficulté
(technique) est que pour résoudre le cas (3.3) on a utilisé (cf. Vol. 1),
les multiplicateurs mV(|) et pour le cas (3.A), on a utilisé -mVAc|) .
Chapitre 5
Dans la cellule
Y = ]0,ir
Y \ or .
On définit alors ;
(1.2) ß = ß \ (u Ö - ) n fi .
t G
La frontière de fi s'écrit
G
(1.3) an^=r^u
174 PERTURBATIONS DES DO M AINES
(1 .4 ) * r\ (u nD , r ^ dQ ,
1.2. Orientation
On va considérer maintenant des problèmes de contrôlabilité exacte
dans il
G
On va considérer des problèmes avec contrôle distribué (cf. Vol. 1, Chap. 6).
On coimenoe par les conditions de Neumann sur S^.
(1 .6)
(1.7)
(1.8)
Remarque 1.1.
Le sens à donner à (1.7) est le suivant. On se donne y°, y^ avec
(1 .1 0 ) y ° e L ^ (fi), e (Îî) .
Remarque 1,2«
La condition (1.9) est donc la condition de Neumann sur x (0,T).
La situation change radicalement si l*on prend la Qondvtion de Diriohlet
sur X (0,T). Cela sera examine au n® suivant. □
(1.12) V e (H^(0,T;L^(fip))'
et dans 1*ensemble (en effet non vide) des v qui vérifient (1 .12), (1.13)
on cherche le contrôle optimal v^ qui minimise
(1.14) 7 IMl
( U \ 0 ,T;L'‘(Î2^)))'
d (|)
= 0 sur X (0,ï).
d\>
176 PERTURBATIONS DES DOMAINES
'l'gCT) = .(»¿(T) = 0,
(1.16)
sur X (0 ,T),
K = °
31<-
sur s X (O.T).
3ÑT ° ° e
L ^équation
(1.18)
Remarque 1.3.
Dans (1.16), la dérivée (|)^ n'est pas prise au sens des distributions.
On définit -(|)^ par
11
i)gX(0 ,T)
(|)^ i(i' dx dt
Remarque 1.4.
Avec la définition précédente, on vérifie que
(1 .2 1 ) <A^{<|)°,<|)^} = jj (<l>p^dx d t
fij.x(0 ,T)
DO M AIN ES PERFORÉS. CONDITIONS D E NEU M ANN 177
(|| (<Pp^ dx
fi^x(0 ,T)
1 2
définit une norme équivalente à la norme de Hq (ÎÎ) x l (fi) . (c fixé) . □
Remarque 1.5.
On peut travailler dans des espaces différents en utilisant le norme
( II <l>£ dx dt)^^^
fi^x(O.T)
(1 .22) Ç = x/e
(1.23)
'I'e- - «Po + c <()i + G 1|.2 + ...
directions
(et conditions analogues pour i/i^)
178 PERTURBATIONS DES DOMAINES
9<(>^ 3
Voyons ce que donne = 0 sur x (0,T). La dérivée est
9v ^0
calculée comme suit :
-1 d a
3v ^ ^ 3^
3
a
9v, âlT
3(()
= 0, X - e iî, Ç € S,t € (0,T),
ac|), d(i>
(1.27) 3^ - v . ( Q ^ = 0.
3<t>2 3(|),
Remarque 1.6.
Des ansatz du type (1.23) ont été utilisés dans J.L. LIONS [10] , [11] .
Ce sont des variantes des ansatz utilisés dans A. BENSOUSSAN, J.L. LIONS
et G. PAPANICOLAOU [1] , eux mêmes variantes d'ansatz introduits par
J. KELLER [1] .
DOMAINES PERFORÉS. CONDITIONS DE NEUM ANN 179
(1.28) -c ^ Af - 2e“^ A ^ - A
Ç xÇ X
-i~ A = . .
xÇ ^ X 9 x , 3 x ,
'1" i
et
(1.32) -Aç = 0,
8(()
Mais d ’après (1.27), on doit avoir — = 0 sur S, et on doit avoir (|)
oVç O
périodique en Ç. Cela joint à (1.29), montre que, pour tout x,t, <p^ est
constante y donc
De même
(1.34)
9^1 9(|)^
J
w. = 0 dans
(1.38) J
w . périodique,
J
3w.
(1.39) = CÇ) sur S.
9(|)
<I>1 = - * <l>]^(x.t)
(1.40)
'l'i = - W j ( Q + <|»j(x,t).
9w. d^4>
A (p
“ ‘*’2 ^ 3 x . 3x, x^<
J k
( 1 . 41 )
9w. d^iji
+ Ip” - A ip
- h h 8x . 9x- 0
J k
DOMAINES PERFORÉS. CONDITIONS DE NEUMANN 181
Hn 3^(p 3(|),
O + V. = 0 .
3v “ \ "j 3x.3x ' "k 3x.
C J k J
f 9(î. 3^(|)
(1.43) V, w. dS
\ *2 « ■ -) sé “5 J ''k dx.dx^
f s " s
On intègre alors (1.41)^ en Ç sur ^ . Posons
a .44) [ dÇ = |0j I .
Alors
3^-(j) 9w 3^<(i
-
J
V,
^
w.
3 « -snl, *
J k
M'^4^ Sît 9x.9x
J k
(1.45)
+ |1^|(<^» - A,|,^) = 0 .
9x.9x,
J ^
Remarque 1.7.
L'opérateur d est l'opérateur homogénéisé, cf. les travaux de
D. CIORANESCU dans la bibliographie. □
182 PERTURBATIONS DES DOMAINES
Remarque 1.8,
L'opérateur ^ est elt'iptique^ cf. par exemple D. CIORANESCU [1] ,
J.L. LIONS [10] .
Remarque I«9.
Les équations (1.47), (1.48) sont donc des équations hyperboliques dans
Q X (0,T). Les conditions aux limites sont
(1.49) 4^0 “ ^o “ ^ ^ ^ *
On définit alors
par
(1.54)
On a :
de sorte que
(1.57) = {y^-y°}
(1.59) V e (H^(0,T;L^(iî)))'
y = 0 sur r X (0,T)
(1.60)
y(0) * y°, y*(0) = y \ Îy°>y^} e L^^(fi) X HLi-1 /
^(fi)
2
(1.62) j||v„ ^
,2
(H‘(0,T;L^(ft)))'
Remarque 1.10.
Les calculs qui précèdent sont formels» Mais ils peuvent être justifiés.
Cf. D. CIORANESCU [1] . □
Remarque 1.11.
O ..1
Le problème dual du problème initial est le suivant. Pour (|) ,c() donnés
2
dans X L (fi), on définit l*état par (1.15) et la fonction coût
(1 .6A) inf
Il dt - I (y%° - y°(()Sdx]
(1.65) fix fi
Le problème
(1.66) II f 1.0 O x In
(<1>q )^î1x dt - J (y^<|)° - y^(|)^)dx]
fix(0,T) fi
Remarque 1.12.
Tout ce qui vient d*être fait s ’applique pour des opérateurs à coefficients
variables et des opérateurs d ’ordre supérieur. □
DOMAINES PERFORÉS. CONDITIONS DE DIRICHLET 185
(2.7) f IM I 1 2 , - °
^ (H^(0 ,T;L^(iîp))'
Remarque 2.1.
2
On a introduit dans (2.1) l'opérateur c A au lieu de A . Ce point est
essentiel pour obtenir des limites ayant un sens.
186 PERTURBATIONS DES DOMAINES
Si l'on introduit
( 2 . 8) 2^(t) = yj.(t/E)
alors
(2.9) Zn - A
Az = e-2 V
G G
Remarque 2.2.
On peut également considérer les cas où
On prendra alors
_ ^2 ^
ip^= 0 sur X (o ,T )
1 2
(2.17) A est un isomorphisme de ) x L (Îî ) = F sur F' .
C U c c c c
(2.19) = 1>c
(|)^(x,Ç,t) = 0 si Ç c S = , X € fi , t e (0,T)
11 faut aussi
( 2 . 21 ) <|)j(x,Ç,t) = 0 si X e r, C e t e (0,T)
i()j(x,Ç,t) = 0
On obtient
4>o - -Oo = °*
( 2 . 22 )
<!.'■ - Aç <|>2 - 2 - A^<D^ = 0
et de même
ib" A, (f) = f
O ^ O O
(2.23)
0
) -
+ ec|)°
e - ‘Î’o
(2.24)
1 1
+ £(!!^
’e ' ‘*’0
(2.25)
*î = 0 si Ç e S,
|)^ périodique en ^
DOMAINES PERFORÉS. CONDITIONS DE DIRICHLET 189
On obtient ainsi
Remarque 2.3.
Dans le problème (2.26),...,(2.29) x est un parœnètre. □
Le premier terme du développement dans (2.18) donne
On définit ensuite
L^(ß;W) X
190 PERTURBATIONS DES DOMAINES
On note que
de sorte que
O .lin 2
(2.38) ^ c||
y périodique en Ç
DOMAINES PERFORÉS. CONDITIONS DE DIRICHLET 191
Soit T > 0 fixé. Le contrôle v = <p'' est celui qui^ dans l*espace
1 2 ^
(II (0,T;L {ü ^ ^ ) ) ) * minimise la norme de v et donne lieu à
y(T) « y*(T) = 0 . □
Remarque 2.4.
On peut mettre davantage en évidence le rôle de x de la manière suivante
on résout les équations
k* {a°.ab = {1 ,0 }
(2.40)
{b°.b^> = {(), 1 } .
/O a/ / O 1 ,O O 1 1 ,1 O i f i 1 0-o.
»
(2.41) A {a y + b y, a y + b y } = i y ,-y ) •
a" - Aç a = 0 , Ç , t (î (0 ,T),
a" - A a = a",
a = â =0 si ÇeS,
a et a périodiques en Ç
= a(Ç,t)y^+ b(Ç,t)y°
(2.43)
= â(Ç,t)y^ 6 (Ç,t)y° .
192 PERTURBATIONS DES DOMAINES
^2 2
(2 .A4) V = [— « a(Ç,t) y (x) + — « b(Ç,t) y°(x)] . □
dt dt
Remarque 2.5.
Comme x est un paramètre, on n*a plus le "contrôle" des conditions aux
limites en x. Par conséquent, il y a, en général, des couches limites
en X au voisinage de F x (0,T). Dans les cas elliptiques, sans contrôle,
cf. 0. OLEINIK [1] .
Bien entendu, cette difficulté disparaît si l'on suppose que, par exemple^
r
On a alors (¡>^ 0 si x e r,Ç , t c (0 ,T). □
Remarque 2.6.
Si l'on suppose les y^ assez réguliers, on peut calculer les termes
suivants du développement.
On déduit de (2.22) que
A" A A - 9 « 9b dy^
*1 - V i ^ 3 T1 1
a T ^ ^ 3^T 1a1
T *
<é"
|»1 - A iJ; = t" + 2
2 —g + 2¿ —g
+ g^ ,
^1 1 ^1 1
^ Ç € S, X € iî , t € (0,T),
|)j, périodiques en x.
DOMAINES PERFORÉS. CONDITIONS DE DIRICHLET 193
(2.47) - {0,0}
et ainsi de suite. □
Remarque 2.7.
Les calculs precedents sont formels. Mais ils peuvent être validés.
Nous ne ferons pas cela ici. □
3. DOMAINES MINCES
3.1. Position du problème
Notations
2
On considère un ouvert Îî c ]R et on pose
(3.1) = Q X ]o,e[ ,
x' = {x^,X2 ) 6 ü ,
X = { x p X 2 ,x^} € .
F = dQ
r. = F X ]o,cL
(3.2)
d “ partie du bord
+
= partie du bord = 0. □
(3.3) - Ay = 0 dans ÎÎ
'fl
On définit
On a donc
r^(x°) = r(x°)x ]o ,e [ .
Alors
et
w sur 9^ ^]0,T[ ,
(3.7)
9v
0 sur 9_ x]0,T[ .
(3.8) (|)i
'" - A(|) = 0 dans U X (0 ,T)
e e e
= 0 sur 3^ X ]0,T[ .
(f.e) = I f g
ll-il (|) dx dt
ft^x(0 ,T))
1 -Î r x]0 ,T[
(j) dP dt
e
(¡> dx* dt , I * I dx* .
i ^'1
x]o,T[ 3^
Il vient alors
3(|) , .. 3 <|) + Ü _ ) = 0.
Cm, --- -
*1 3x . k 3x.3x, 3x.
J J k J
196 PERTURBATIONS DES DOMAINES
Cela donne
3.10) +
(3.11)
Mais JJ Ф'^чФФ)^-(Ф',Ф)5 ■
On introduit les quantités
mV .Эфу £ , ,2
(3.14) . 2 ¡ГФ!^ = - X +
2 2
Introduisons
Alors
= |mV(|.|‘ + ^ J mv (j)‘
3.
donc
lmV(|. S r (x °)2|V4>|^ +
On en déduit que
1/2
(3.15) |x(t)| S R(x°)E^^ + |,|,’|( <l>^
2 1/2 , 2
(3 16) |<(,-|( ()) <aE +ec
* oe ' ^. 1
donc
Finalement,
On a le
(3.22) y° e € v; ,
(3.24) e L2(r^(x°)x(0,T)),
(3.25) w € (ll^(0,T;L^3^iîp))' ,
Démonstration
1) On choisit a de façon que T > 2(R(x°)+a).
On déduit alors de (3.20) qu'il existe une constante c > 0 indépendante
de G telle que
2 2
(3 b + d)' > c E
OG
r^(x")x(0 ,T) +
2) On définit (|) par (3.8), (3.9). Puis l'on définit ¡¡J solution de
G ^
D O M AINES MINCES 199
0,
sur r^ (x °) X ]0,T[ ,
8v
0 sur (I’^\r^(x°))x ]0 ,T[
c(4)’^ - O ,) sur X ]o ,T [
3v
0 sur 3 ß X ] o ,T [ .
^ f 2 2
(3.30) {<t)°,<î)^}> = <isr) * * ) *c
r^(x“)x(0 ,T)
1/2
(3.31) = ([ ((|)^+ (J)'^)dx'dt)
17 J
^ r^(x°)x(0 ,T) D^f2^x(o,T)
(3.32) F c X L (S7^) .
Donc
(3.34) “ iy\-y°} •
200 PERTURBATIONS DES DOMAINES
Remarque préliminaire
Nous nous plaçons dans l ’hypothèse (3.23). Désignons par IÇ l ’ensemble
des fonctions {v,w} € L^(r^(x°)x(o,T)) x (H^(0 ,T ; L^(6^i2^))) ’ telles que
(3.26) ait lieu, où désigne la solution de (3.3)(3.A)(3.6)(3.7). On
sait, d ’après le Théorème 3.1, que cet ensemble n*est pas vide.
(3.36) J^(v,w) = 2
1 1 v^dFdt + I lllwllf
r^(x°)x(0 ,T)
'*’e ° ° ’
'l'ë - ûl'e = O •
<l'j.(T) » i|»'^(T) = O,
(3.40)
-1
(3.A1) k(e) □
2 2
(|)" - A'(|) = 0 dans fi x]0,Tr, A' = — , +
° ° 3xj 3x^
= O .
(3.42)
4> = 0 sur r x]0,T[,
3(j)„ „
^ sur r(x°) X ]0,T[,
dV
’"o =
0 sur (r\F(x^)) X ]0,T[
202 PERTURBATIONS DES DOMAINES
(3.43) k(e) □
(3.44) Ç = X
3/e
et l'on posera
=H k .
* -2 2
b" - A b^ - G D b^ = 0,
G G G
* 0 sur ]0,T[,
D a = 0 ,
O *
(3.47) D a. - 0 ,
et
D = 0 ,
(3.48) D = 0 ,
b" - A'b - D b. = 0 .
O O 2
Donc
a^ dÇ = 0
Jf)
Donc
bo = b^(x-.t)
b2 dÇ = 0 .
(3.53) b - A b =0
O O
da
sur ) X ]0,T[,
(3.54) b^ =
-1
(3.55) k(e) o(e).
4. PROBLEMES OUVERTS
4.1. On a considéré aux n® 1 et 2, le cas où est un domaine perforé
avec des trous qui sont, en volume total, du même ordre de grandeur que
le volume de il . D'autres cas ont été étudiés du point de vue de l'homogé
néisation - Cf. D. CIORANESCU et F. MURAT [1] et la Bibliographie de ce
travail. Les démonstrations utilisent de manière essentielle des idées
de L. TARTAR [1] -
On peut se poser la question suivante ; soit une suite d'ouverts tel
que l'o p é ra te u r -A dans a it pour " lim ite " l'o p é ra te u r -A +a dans fi
(a = constante étrange venue d'ailleurs«...). Soit v le contrôle distri-
o ^
bué optimal dans fi pour l'opérateur — « - A. Le contrôle v converge-t-il,
Homogénéisation
1. CONTROLE FRONTIERE
1.1. Coefficients variables
ViJ
aij(x)ÇiÇj > a , a
On pose
3__f 36 V
(1.3) Ac|) =
3x^ ^ij 9xj^
( 1 . 6) y = V sur Z ^ .
O *
0 sur Z\Z
O
Remarque 1.1,
On doit toujours
toujoi prendre T assez grand (dépendant des coefficients
puisqu*il y a vitesse finie de propagation des ondes. □
Remarque 1.2.
Dans la méthode U.U.M., on cherche v qui minimise une norme (convenable),
la plus courante dans 1 *énoncé du problème ci-dessus étant
(1 . 8) v^dE
(pour convenable).
On va voir que pour les problèmes d ’homogénéisation^ il est essentiel
d*introduire des normes équivalentes à (1 .8) mais différentes et variables
selon la fréquence des oscillations dans les coefficients. □
Remarque 1.3.
Si l*on introduit, avec les notations des chapitres précédents, 1*ensemble
Z(x°) et que l*on prend Z^ = Z(x°) alors on peut démontrer une inégalité
du type
On suppose que l'on peut trouver des v € L (Z^) tels que l'on ait (1.4),
...,(1.7) et l^on cherche alors le contrôle "optimal" v qui minimise
( 1 . 12) I i q dZ
V € L^(Z^),
y(T) = y ’(T) = 0,
On considère
(1.19) |- - 1^ .
^ J
py" + Ay = 0,
pp" + Ap = 0,
U sur Z
O
, P = 0 sur ï. ,
0 sur Z\Z
( 1 . 20 ) (
qu 1e sur Z
8v O
y(0) - y°, y'(0) = y^,
y(T) = y'(T) - 0 .
CONTROLE FRONTIÈRE 211
pij)" + Ai|) = 0,
iKT) =i|^'(T) - 0,
( 1 . 21 )
'l'
0 sur T,\L
O
On défïni^t A par
(1.27) < c ,
L (il)
e Z
a . . = a .. ,
ij
p^y” + A y = 0 , A = - — (a^. — ) ,
^z z^z ’ Z 9x. 11 3x/ *
1 J
V sur Z
0 sur Z\Z
soit y^ * état.
• G G
On introduit une famille de poids q = q (x,t), avec
(1.29) k II ^ c,
L~(Z)
Cet ensemble est non vide (par hypothèse). On cherche alors te contrôle
optimal au sens :
minimise
(1.31)
\I . V e'Uç(y°,yh.
On Veut étudier te comportement de lorsque tes coefficients
convergent faiblement.
On va présenter des remarques formelles conduisant à une règle pour le
choix des poids q . □
Pour fixer les idées, on suppose que
P - 0.
ipj-CT) - <|/¿(T) = 0,
(1.34)
=
sur >
où l*on a posé
/ i o r \ 3 g 9
“ij 9 ^ ■
' c* J
214 HOMOGÉNÉISATION
On définit A par
e ^
(1.36) = {p^«|<;(0),-p^t|<^(0)}
(1.37) = { p % ^,-p%°}
On a donc
(1.38)
= I p^(y''(|)° -y°(j)^)dx .
ü
1 2
(1.39)
I
Supposons que l'on ait
(1.41) y° = 0, y^ € L^(i2).
P est p é r i o d i q u e , e L ,
(1.43)
P (0 ^ pQ > 0»
On pose ensuite
G G
(en fait on va considérer les restrictions de p ,a à Q )
Remarque 1.5.
Lorsque G 0, on a donc affaire à des fonctions très rapidement oscil
lantes. On est dans un cas particulier de la situation du n® 1.3. □
Remarque 1.6.
On remontre des situations du type (1.43), (1.44), (1.45) dans l*étude
des matériaux composites ou des matériaux granulés. Cf. Â. BENSOUSSAN -
J.L. LIONS - G. PAPANICOLAOU [1] , E. SANCHEZ-PALENCIA [1], [2] . □
216 HOMOGÉNÉISATION
On introduit Ç * x/c
d -1 a
Appliqué à <()j^(x, Ç,t), devient c . Alors A^ devient
(1.48) A + A,+ A«
O 1 Z
(1.49)
^1 “ ■ 3x7^ “ ’
*2 “ ~ aixT^ ■
(1.51) A^4.„ = 0,
(1.53) (l)^ + + (p — 2
9t
3a.. 0(b
(1.55) A ij O
O n aç. 8x. •
1 J
(1.56) =
O - aç. K O
. 9(|)
(1.57) 4.^ = - 3^ + <l>i(x,t) . □
3
A dÇ = 0
O Z
( 0 , 1)"
donc
218 HOMOGÉNÉISA TION
9^
(1.61)
^ij 9x.9x.
i J
Remarque 1.7.
L*opérateur ^ est l'opérateur homogénéisé des . Les coefficients
sont les coefficients effectifs. □
Remarque 1.8.
Avec les notations du n° 1.3, on a :
Remarque 1.9.
On impose évidemment à <|)^ les conditions initiales et aux limites ;
94)^
On veut maintenant calculer une approximation (formelle) de
9v,
On a, sans approximation
9(|)
A l
e
. 9
On va utiliser la dérivée normale géométrique -r~ . Comme (j) = 0 sur E
oV c
on a :
— £ = V ^ .
9x. j 9v
J
On introduit alors
de sorte que
3((>, - dA
(1.67) ^ ^
et par conséquent
J J
de sorte que
d(tp
9 |) d(p dtp.
(1.69) X-— = V. a. . + V, a. . -rpi- + e(...) .
9v^ 1 ij 3x^ 1 ij 3Çj
220 HOMOGÉNÉISA TION
04> J
(1.70) -^^) + e (...)
3v^ 'i'“ij “ik 3xj
d (|) 3*
et on note que * V. ^
^ dXj J 9v
On introduit donc
3 (x,C ) = V ^ ( x ) V j ( x ) C a ^ j ( Q - a^j^(C) | | - ( C ) 3 ,
(1.71)
3^ = 3 ( x , x / e ) .
8<|) 34)
0.72) + e(...).
(3^)^^ V ^
(1.73) — ^ termes correcteurs.
£
'z ^
(1.74) = (3^)^
G G 2
(on peut, bien entendu, prendre q = k(x,t)(3 ) , k. fixée k > k^> 0) .
i K
c'est l'expression
I dZ
CONTROLE FRONTIÈRE 221
a(|) 86
/T 1
/q V = — + . . .
'e 3v* 3v
3(|)
1 ^'**0
(1.76) , *111,(3) Ç)dÇ .
3v mce) 9v
(0 , 1)^
En effet.
9(1) 9(|)
O O
3v ''i *’ij 3x. - ''i "j '*ij 3v
d*où (1.76). □
On aboutit ainsi à la conjecture suivante :
Les hypothèses : on suppose que les coefficients p, a^^ sont donnes
avec (1.A3), (1 .AA).
On introduit (1*36) et l'opérateur homogénéisé
*nup)
9t"
par (1.59),...,(1.62).
On définit 3(x,Ç) par (1.71), xc F.
On considère alors le contrôle v^ o L (E^) qui minimise
(1.77) y | 3(x , | ) \ ^ dl ,
Z
O
dans l'ensemble des v tels que
P yë " V 0«
V sur E
0 sur E\E
222 HOMOGÉNÉISATION
donne lieu à
îfb(p)y" + <ky “ 0,
V sur Z
0 sur >
donne lieu à
Remarque 1.10.
Pourvu donc d ’introduire des poids convenables^ le contrôle optimal pour
les opérateurs oscillants converge vers le contrôle optimal du problème
homogénéisé, □
CONTROLE FRONTIÈRE 223
Remarque 1.11,
Insistons encore une fois sur le fait que le raisonnement conduisant à
(1.A2) est formel ! En effet, entre autres, les fonctions ne
sont pas quelconques, mais solutions de (1.37). Cet élément du problème
n'a pas été pris en compte. Et de toutes façons, on peut avoir d'autres
choix de poids. Une autre conjecture est donnée dans M.A. AVELLANEDA et
F.H. LIN [A] à partir de très intéressants résultats sur l'homogénéisation
des noyaux de Poisson. Cf. les travaux de ces auteurs mentionnés dans la
Bibliographie. □
Remarque 1.12.
On peut donner un exemple où les calculs explicites sont à peu près
possibles. Cet exemple est dû à M. AVELLANEDA [1] .
On se place dans
fi = ]0,1[ x]0,l[ .
On considère alors
1 — (è L !_•> 1— )
3x^^ ■ 9 X 2 3 X 2
224 HOMOGÉNÉISA TION
4 ,• ixi .
» 0
dq dq -
donc
a dxi
dç^ = a + C, C constante telle qu*il existe une
9^
(1.85)
- ni 7 T “ **22 . 2
3xi dX^
avec
a
a ^ )
n i “ '*’^(ni - ®11 dÇ^^’ ni “ b •
Donc
( 1 . 86)
ni
et de même
‘T d é )
(1.87) q = ---j- .
(n u ^ )
1
e = — r-:— .
entier
Soit (() la nouvelle fonction 4> dans les variables x. , x«. Noter que
-w ^ 9 ^ ^ 9 ^
{î:j,X2 ) parcourt [0,1]'^ lorsque {xj,X2 ) parcourt [0,lD^. Alors
^2 ~ , ^2 „
(1.90) 0 .
D
= {xj = 1} du bord r de fi .
Sur on a = 1, V 2 » 0 et donc
226 HOMOGÉNÉISATION
a^(l) ^
■ b^x^) ^*1 ■
3<|)g 1
3v ,e 8x,
A b 1
e
ce qui devient, dans les variables x
dé
a
Supposons (|)^ calculé à partir du système d *optimalité.
Le contrôle optimal sur est
1
^ (3^)'
et
3e Ve = --
1
3e
^'*’e
—
3v^
de sorte que
3 ^ v ^ = b"0in,(i) ^ d'où
3e V
e
=
®‘*’e
-- .
dXj^
(1.91) - If- .
H ^ ^ 1 __ l_
Mais donne, lorsque G 0,
^*1 ^*1 U (-^) a(x^/e)
9xj^ 3x^
de sorte que l*on obtient bien (1.91). □
2. CONTROLE DISTRIBUE
2.1. Position du problème et énoncé du résultat princi£al
On considère 1*opérateur donné par
On introduit
(2.7) ^(y^,y^) ¥ 0 .
( 2 . 8) v^dx dt
2
Qx(0,T)
O 1^
dans lA(y°,y ).
On veut étudier le comportement de lorsque G -►
Remarque 2.1.
Par rapport à la situation du n® 1, on a pris « 1.
Mais on pourrait aussi bien traiter le cas du n® 1, par les memes méthodes. D
On va démontrer le
+ tfb y = V,
y = 0 sur Z
vérifie
Remarque 2.2.
Tout ce qui va être dit est valable avec d*autres conditions aux limites
que la condition de Dirichlct. □
Remarque 2.3.
Méthode et résultat s ’étendent aux systèmes d'ordre supérieur. □
Remarque 2,4.
On peut considérer des questions analogues (avec contrôle distribué dans
X (0,T)) dans des ouverts perforés (fi^ x (0,T)) (comme au chapitre 5
Nous renvoyons pour cela aux travaux de D. CIORANESCU mentionnés dans la
bibliographie. □
Remarque 2.5.
Bien entendu, la situation où l'on peut agir sur le système en tous ses
points (i.e. sur ü) n'est pas réaliste.
Il est plus réaliste de considérer la question suivante : soit U) un
sous-ensemble de et soit 1^ sa fonction caractéristique.
On suppose que l'on peut agir sur w. Autrement dit, l'état est donné par
(2-12) yë+A^y^ V 1
= 0 sur L .
OÙ
Donc
et
CONTROLE DISTRIBUÉ
231
C = constante indépendante de z
et par consequent
.T
( 2 . 20 ) |(|)’ l^dts c T(|(|)^ 1^ + lV(j>°|^). □
0
vérifions l^inégalité inverse :
rT rT
I (<|)’,(q4>) *)dt + I ^ a^((|))dt = 0
0 0
i. e.
Donc
rT
Y(| q dt)(|((.* 1^ + a^(^°)) > |( q dt)[|<|)l |^+ |V())°1^] ,
d'où (2.21).
Démonstration
Soit Xç- solution dans H q (îî) de
(2.26)
Introduisons 0 = 0 ^ par
(2.27) 6
■r
= (Ko)do + X,.
CONTROLE DISTRIBUÉ 233
On a :
0" + л^е =0
(2.28)
0(0) = Xj-. 0'(O) = Ф , 0 = 0 sur E .
Mais
d'où le résultat. □
j)" + A Ф - 0,
о sur I ,
Ф* + A Ф = - Ф ,
ее ^e *
= О sur Z
On définit par
On a :
(2 .33) dt
fT
(2.34) Il (<|)°,<|)^}|| = (|
( |(j.^|^ dt)^''^
F
^ O
et d*après (2.33)
On résout alors
fT
(2.38)
1 1*.
dt (y % ° - y°<|)£)dx
(2.39)
2 2
D*aprcs (2.38), (j)^ demeure dans un borné de L (0,T;L (Îî)).
On peut donc supposer que
0" + A e = 0, 0 = 0 sur L ,
e e e * e *
Par conséquent
Donc d) = 0 * vérifie
G
ou
Ip" + ¿Slp ” ^ »
(2.49)
iKT) = i(;*(T) = 0, = 0 sur Z
et
Or
3. PROBLEMES OUVERTS
3.1. Bien entendu, le problème ouvert le plus naturel est de démontrer
(ou infirmer ...) la conjecture énoncée au n® 1.4.
OÙ k = 1,.
1
On part de yg.j^(0) = yj^ = yj^ : on suppose = 0 sur Z
k = l,...,q. On veut arriver à
Systèmes à mémoire
1. UN EXEMPLE
1.1. Position du groblème
On va considérer un système dont Inéquation d^itat est donnée par
(1.3) y = 0 sur L
h. =
(1.4) 8v V sur une partie du bord Z,
0 sur Z\Z
,1
(1.5) VS fini, K € ir((0,S) X (0,S)) et
K(t,t) € L~(0,S/2).
UN EXEMPLE 239
Remarque 1.1,
On a besoin d'un peu moins que (1.5). Il suffit en fait que la formule
dt
I ,a)f(a)da = K(t,t)f(t) +
K(t,( I (t,o)f(t,a)f(a)da
0 0
2
ait un sens pour toute fonction f e L (0,S) VS fini, où
K(t,0) = K(T-0,T-t) dans (0,T)x(0,T) et avec K(t,t) € L sur tout
intervalle fini. □
Remarque 1.2.
Si a = 0, on retrouve des problèmes étudiés dans le Volume 1. □
Remarque 1.3.
Le m o d è l e (1.1) est u n e v a r i a n t e d e s m o d è l e s d e l ' é l a s t i c i t é av e c
m é m o i r e - en fait, d a n s le c as p r é s e n t , avec une mémoire dite "longue” -
Cf. G. DUVAUT et J.L. LIONS [1] . □
Remarque 1.4.
On peut considérer des questions analogues avec d'autres conditions
aux limites. Cf. aussi les problèmes ouverts à la fin du chapitre. □
Remarque 1.5.
Si K 6 ((0,S)x(0,S)), alors K(t,t) e H^^^(0,S/2) ce qui entraîne
K(t,t) € L^(0,S/2) Vp fini, mais n'entraîne pas K(t,t) e L°°(0,S/2)
qu'il faut donc rajouter dans l'hypothèse (1.5). □
On va utiliser la méthode R.H.U.M. introduite au chapitre 1, n® 2.
On va d'abord obtenir des estimations a priori pour le problème homogène
associé. □
( 1 . 6) P” + A (p - a A K(|) = 0
où l'on a posé
240 SYSTÈMES A MÉMOIRE
(1.9) “ lî “ ° ^ •
Le résultat essentiel est donné par le Lemme suivant, qui sera ensuite
amélioré dans le Lemme 1.1. bis :
Lemme 1.1. On 'Lntrodu'it Z(x^), R(x°) comme dans les chapitres antérieurs.
On se donne T fixé avec
(1.10) T > ,
O
(1.11) a < a
Remarque 1.6.
En fait on utilisera le Lemme 2.1 après changement de t en T-t et de K
en K (cf. Remarque 1.1). (Cela n*affecte pas 1*hypothèse (1.5)). □
Remarque 1.7.
Le Lemme 1.1 implique un théorème d'unicité :
Si c|) vérifie (1.6) avec
<t> = 1^ = 0 sur E ,
alors
Remarque 1.8.
Quel que soit T > 0, il existe une constante c(T) telle que
(1.13) I 5 c(T)[|A(|)°|^+
rx(0,T)
Remarque 1.9.
Une fois en possession du Théorème d ’unicité, on peut définir la norme
On définit alors
F = F(G)
r^(t) = (VK(Kt),V(|)(t)),
rj(t) = (Vkj.(|)(t),V<t.(t)),
(1.18)
Kt-I>(t) “ I If (t,a) ((.(o)do ,
= (K(t,t)V<|)(t),V.|)(t)).
dE
(1.19) a(VK(|),V((>') * 0.
Mais
dr
O d
^ = ■j^(VK(i,,V(|>) = (7K4),7(1)’) + (VK|.<}.,V((.) + (K(t,t)V(|)(t),V<Kt))
= (VK((),V<|)’) + r^(t) +
donc
UN EXEMPLE 243
Démonstration de (I.IA)
Il suffit ici de majorer très brutalement (1.22). On a en effet, pour
t S T, T fini fixé quelconque^
ft ft
I I (r^(a) + r 2(o)da| < c I E(o)do ,
0 ^ n
ir^(t) I < c |V<Kt)|(| E(a)da)
< — E(t) + c J
r0 E(a)da
1
E(t) < Y E(t) + E^ + c
r
I E(a)da
Remarque 1.10.
Ce type de résultat est bien connu - cf. des résultats plus généraux dans
J.L. LIONS [4] . □
Pour démontrer le Lemme 1.1, il faut conduire les estimations avec plus
de soin. On pose ;
244 SYSTÈMES À MÉMOIRE
t .
(1.23) M^(t) = (| K^(t.a)da)^''^, M^(t)
Alors
1/2
S V |A<Kt)| ( 2E(t)dt)
donc
De même
T
(1.26) |r^(t)| < ^ M^(t) E(t)^''^( I E(t)dt)^^^
d'où
(1 .2 8 ) N ^(T ) = -^ (J M ^(t)^dt)^^^, i= 0 ,l
O 0
et l*on a :
UN EXEMPLE 245
fT rT
I
(1.29)
r0
J |r.(t)|clt < N^(T) E(L)dt, 1=0,1.
Comme
on a
c 2c
(1.31) |r2(t)| s -J- |A(|)(t)|2 s -i- E(t),
M (T)^ fT
(1.33) |r^(T;| < E(T) + I E dt
^o 0
de sorte que (1.33), (1.31) et (1.29) avec i=l, donnent, en supposant
a < 1,
r rT
I
(1.35)
Î Edt = T E
O
+ a ( T - t ) ( r ^ + t 2) d t - a r (t)dt S
O
s: T E^ - a î l ( j r j 1+ I r ^ h d t - a
2c rT
S T E -
O
aT(Nl^(T) + — ^ )J E dt - a N^(T) E dt .
246 SYSTÈMES À MÉMOIRE
On pose :
2c
1
(1.36) P.(T) = N (T) + T(N.(T) + — - ) .
2 O \ ^2
O
Alors (1.35) donne :
i. e.
f.T
X . (H^)„ J ,^dt + 2 j E dt
0 0
(( t
n'V/.j,s2
(1.41) - a AK(|) mV(j) - ■^(A(|)) =
_ . r».
f rav
m r ,
“ i E(x")
ou
(1.43)
1 (A(^)
E(x°)
dE
que
E dt ^ |xl + J + |r^| dt +
(1.44) 0
a II IAK(|)I|ra7<(i| .
Mais
R(x°)
(1.45) |||AK())| |mV(j)| lAK(|)| |A(j)| ^
alors
fT
2 E dt (E + E(T)) + J +
A O ^
Jq
^ (utilisant (1.34)) ^
s ^ (1 + y ^ ) E + J + a P3 (T,a) [ E dt
n J_
/n-2
(1.47) P 3 (T,a) = (Py * \ R(x”))N^(T) + X ^ f f ^ P i ( T )
Donc
2-a T^{T,a)
(1.50) P^(T.a) =
(T)
P^(T,a) 2 si a 0,
donc
Le lenune en résulte. □
Démonstration
Soit <|> * <|>Uf-
« la solution de (1.6), (1.8), (1.9). On peut décomposer (|>QJ
sous la forme
+ aç
C(0) = ç'(0) “ 0, ç » 0
3v
(donc Ç dépend de a) et où
250 SYSTÈMES A MÉMOIRE
r + A (|> = 0,
On a :
1/2
||Aç|| < c||AK4> Il . ^ c E
L (I) L ( 0 , T ; L ‘^ (i î) )
Alors
1/2
M il , „ s ||A $ || , - c aE
O
L^(r(x°)) L^(E(x°))
Il ^*11 2 O ^
L^(Z(x°)) °
0 sur Z
av
On résout ensuite
iKO) « i|;'(0) - 0,
0 sur Z ,
(1.53)
- A((> sur Z(x°),
av
sur Z\Z(x ).
252 SYSTÈMES Á MÉMOIRE
Remarque 1.11.
On résout (1.53) par transposition. Plus précisément, on part de 0
solution de
36
0 = 0 sur Z
3^ “ °
1 2
où f est donnée dans L (0,T;L (fi)).
On définit alors ip par
(1.55) ^ ‘ A0|ï dl
Ov
I(x“)
= 1 A6 A()> dE
E(x°)
On va en déduire le
(1.60) V e L^a;(x°))
(1.62) IJ dE
E(x°)
dans l'ensemble des v qui donnent lieu à (1.61).
Démonstration
On résout
(1.63)
(♦“.♦¡,1 < kJ«î) X L ^ ( 0 ) ,
(1.64) ~ "
(1.66) y” + A y = 0,
y = 0 sur Z ,
( 1 .68 )
V sur Z(x°),
Iz
8v
0 sur Z\Z(x°).
Démonstration
Soient 4 les solutions de (1.51), (1.53) correspondants à
Prenant le produit scalaire de (1.63) avec
(1.57), on a :
(1.69) (A(|)^)^ dS
Î)
i.012 . 12
(1.70)
On a alors
,2
(t>” + A"(|) = 0,
On a aussi
Mais
(1.76)
En effet
A^<() = -
Jt
K(o,t)A4)^(a)da ;
et donc
256 SYSTÈMES A MÉMOIRE
d*üù (1.76).
On note ensuite que est définie par (1.55), i.e.
® =If =° ^•
Alors (1.79) montre que
A0 A(() dZ .
11- -
K x “)
On en déduit que
l|;" + tsTi^ = 0,
|(z%°-z°(|)^)dx = i (A(j))^ dZ
n ^Z(x°)
ce qui, joint à (1.75) donne la convergence forte.
On a donc démontré le Théorème, sous réserve de la vérification de (1.80). □
Vérification de (1.80).
On dérive (1.54) en t. Il vient
)"' + 0* = f* +a g ,
a a *
f 1 “ (a ,t)A 6 (a )d a
8a"
0^(T) = 0^(T) = 0,
80’
0» = ^ = 0 sur Z
a
Donc lorsque a 0,
Par ailleurs,
Donc
OO ^/ 2
(1.88) A0 I est borné dans L (0,T;H'^^ (F)).
a|y
2. PROBLEMES OUVERTS
2.1. Les résultats du n^ 1 s'étendent au cas où l'on considère les
conditions aux limites
0 sur i:\z:(x°)
0 sur î:\z:(x °)
(2.3) y” - Ay - a a| K(t,a)y(o) = 0,
PROBLÈMES OUVERTS 259
(2.4) V sur Z c E ,
O ’
0 sur Z\E
Si l*on suppose K assez régulière on peut vérifier que (2.3), (2.4), (2.5)
2
admet une solution unique, pour v e L U^^), telle que
si - E(x”) ,
0 < a < a ,
* *
où ô est la solution de
260 SYSTÈMES Á MÉMOIRE
et
alors on peut montrer (2.9) si a est assez petit* A vrai dire on peut
remplacer Z(x°) par tel que
ft
(p” - A4>- a A I K(t,a)<Ka)da » o dans Q xJo,TÎ. ,
Z comme en (2.1A).
O
Alors <P- 0. .
Un tel résultat est-il vrai V a sous des hypothèses générales sur K ? □
PROBLÈMES OUVERTS 261
y = 0 sur Z ,
(2.17)
sur I
h.
9v
sur Z\I
2.5. Tout aussi nombreux sont les problèmes ouverts dans la théorie
de l’élasticité avec mémoire courte.
On peut par exemple, considérer le modèle
(2.19) y * V sur E ,
O*
0 sur E\E
0
Peut-on trouver, pour T > 0 donné (assez grand ?) une fonction V - par
exemple dans L (E^), pour un convenable - telle que l'on ait (2.7),
et pour des z°,z^ dans des espaces fonctionnels convenables ?
(Le problème (2.18), (2.19), (2.20) admet une solution unique, toujours
définie par transposition).
A-t-on un résultat d ’unicité du type suivant : supposons que
(() = 0 sur E,
( 2 . 21 )
= 0 sur E , E convenable,
dV O* O
2.6. La situation devient beaucoup plus facile si l'on prend des contrâtes
distribués,
Par exemple, si l'on considère
y" - aAy' - Ay = V,
( 2 .2 2 ) y(0) = y'(0) = 0,
y = 0 sur E ,
PROBLÈMES OUVERTS 263
ve (H^(0,T;L^(n)))’ .
On utilisera R.H.U.M.
Une autre méthode, basée sur 1*analyse harmonique, est due à
G. LEUGERING [2] . □
i|> = = 0 sur Z.
O 2 1 2
Le problème admet une solution unique ; si c|) c H q (ÎÎ) , ([) e L^(fi), alors
et, si a > 0,
est une norm ey par exemple sur S ) (fi) x S ) (fi). (On peut cette fois ap
pliquer Holmgren). Mais quel est 1*espace F obtenu en complétant
o3 (fi) xi^(fi) pour cette norme ?
(2.30) F <=
2
j C(4(}))^+(|^) ] dr ), alors
r^x(0 ,T)
(2.31) ÎP" ’ CF'
(2.32) {z^-z°}cÎ'' .
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IMPRIMERIE LOUIS-JEAN
av. d’Embrun 05002-GAP
Dépôt légal 374 - juillet 1988
W%WÎÊi A Collection R echerches en M a th é m a tiq u e s A p p liq u é e s
lÜIVIM sous la direction de P.G. C IA R L E T et J.-L . L IO N S