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Jury :
PROMOTION : IGE 30
ANNEE UNIVERSITAIRE : 2009/2010
Remerciements
Nous remercions tout d’abord, Allah qui nous a donné la
force et le courage de parvenir à élaborer ce modeste travail.
Kheir-eddine
Ma grande mère
Ma mère
Mon père
Toute ma famille
Tous mes amis
Tous ceux dont j’ai de l’estime
Azzedine
Table des matières
Remerciements ...............................................................................................................................ii
Dédicaces..........................................................................................................................................iii
Résumé...............................................................................................................................................v
Tables des matières........................................................................................................................vi
Liste des figures..............................................................................................................................ix
Liste des tableaux.......................................................................................................................... xi
Chapitre I : Etat de l’art des réseaux d’accès et les éléments d’une liaison optique
I.1 Introduction………………………………………………………………………………………. 3
I.2 Définitions et état de l’art……………………………………………………………………….....3
I.2.1 Définition………………………………………………………………………………….....3
I.2.2 Etat de l’art ..................................................................................................................….......3
I.2.2.1 Accès filaire ……………….………………………………………………………........ 3
I.2.2.2 Accès radio………………...…………………………………………………………….5
I.3 Les services et les solutions d’accès large bande………………………………………………….6
I.3.1 Les besoins et les applications sur un réseau d’accès……….……………………………….6
I.3.2 Les solutions large bande …………..……………………..………………………………... 7
I.3.2.1 HFC……………………………………………………………………………………...7
I.3.2.2 xDSL…………………………...………………………………………………………..8
I.4 Les réseaux optiques……………………………………………………………………………….8
I.4.1 Présentation………………………………………..…………………………………………8
I.4.2 Les éléments constituant une liaison optique……...…………………………………………8
a. La fibre optique……………………………………………………………………………..9
b. Les émetteurs optiques…………………………………………………………….………..9
c. Les récepteurs optiques……………………………………………………………………10
d. Les coupleurs/splitters optiques….…...………………….………………………………...10
e. Les amplificateurs optiques……….…...…………………………………………………..11
f. Les modules actifs…………………………………………………………………………12
f.1 Terminal de ligne optique (OLT)…………………….………………………………...12
f.2 Terminal/Unité de Réseau Optique (ONT/ONU)………………………………………12
g. Les connecteurs et les épissures…………………………………………………………...12
g.1 Les connecteurs optiques…………………………….………………………………….13
érisg.2 Les épissures………………………………………….....................................................13
I.5 Conclusion………………………………………….……………………………………………14
Chapitre V : Simulation
V.1 Introduction……………………………………………………………………………………...48
V.2 Présentation du logiciel OPTSIM……………………………………………………………….48
V.3 Simulation……………………………………………………………………………………….48
V.3.1 Présentation………………………………………………………………………………….48
V.3.2 Déroulement de la simulation…………………………………………………………….....49
V.3.2.1 Schéma de la simulation…………………………………………………………….......49
V.3.2.2 Composants de la simulation……………………………………………………………49
V.3.2.3 Paramètres de la simulation……………………………………………………………..50
V.3.3 Résultats et interprétation des graphes……………………………………………………....51
1) Scénario 1 : Variation de la distance pour des débits d’entrée fixes…………………….51
2) Scénario 2 : Variation du débit d’entrée des données pour une distance fixe…………...53
V.3.4 Synthèse et comparaison des résultats………………………………………………………54
V.6 Conclusion et perspectives………………………………………………………………………55
Conclusion générale…………………………………………..………………………………...56
Annexe
A. Les types de la fibre optique
B. Eléments constituants une liaison optique FTTx
C. Exemples d’équipements FTTH chez les abonnés
En effet, avec l'arrivée de la télévision très haut débit (TNT par exemple),
l'augmentation des tailles des photos et vidéos numériques d’une part, et le besoin de partage
de fichiers de tailles importantes et en des temps records, d’autre part, le besoin en bande
passante ne cesse de croitre de jours en jours. Ainsi, le passage à l’optique dans la boucle
locale, connu sous le terme générique FTTx (Fiber To The x) où la "variable" x décrivant le
point d'aboutissement de la fibre optique dans le réseau d'accès, selon une architecture
donnée, répond aux différents besoins en bande passante. Le déploiement de la solution
optique est alors envisagé par plusieurs opérateurs. Dans le monde, la fibre optique apparaît
comme la solution d’accès privilégiée ; les Asiatiques en général et les Coréens en particulier,
sont des leaders mondiaux dans ce domaine.
Notre projet s’inscrit dans cette dynamique. En effet, l’originalité de notre approche
consiste à étudier et analyser un réseau optique passif (PON) en mode TDM (Time Division
Multiplexing) afin de constater ses capacités vis-à-vis des exigences en bande passante et en
coût de déploiement. Notre objectif à travers ce projet est d’élaborer un cahier de charge qui
contient toutes les recommandations et les exigences pour un déploiement du réseau d’accès
optique optimal qui permettrait aux clients finaux de bénéficier de tous les avantages que peut
leur offrir un tel réseau.
Notre travail est organisé en cinq chapitres. Dans le premier chapitre, on spécifiera un
état de l’art des architectures de réseaux d’accès déjà existantes pour souligner les
inconvénients qu’elles présentent, on mettra en évidence l’apport des technologies optiques
dans ce sens et les éléments qui les constituent.
Dans le deuxième chapitre, on justifiera l’utilisation large des réseaux d’accès optiques,
on donnera un aperçu global des différentes architectures FTTx qui sont adoptées suivant les
applications et les services et on parlera des diverses topologies existantes.
Le troisième chapitre sera consacré à l’étude des réseaux d’accès optiques passifs (PON)
qui constituent une référence en matière de réseaux d’accès très haut débit dans la mesure où
ils concilient très forte capacité de transport et minimisation des infrastructures fibres
nécessaires ainsi que pour sa flexibilité et son coût de déploiement. Mais ces architectures
n’offrent pas le débit et le taux de partage exigé et c’est là qu’on va introduire les futurs
réseaux d’accès optiques à savoir les PONs WDM (Wavelengh Division Multiplexing) qui
apparaissent comme solution pour augmenter la bande offerte mais ils restent assez coûteux.
Une architecture hybride de PON TDM/WDM remédiant à ces problèmes sera étudiée.
Enfin, le dernier chapitre est une simulation d’une liaison optique en technologie FTTH
réalisée à l’aide de l'outil Optsim de RSoft ; on développera un modèle contenant les services
Triple-Play pour un réseau EPON, on tira un bilan de cette liaison et les paramètres qui
influent sur cette liaison.
I .1 Introduction
Depuis toujours les réseaux d’accès ne cessent de développer et d’évoluer, du réseau filaire à
l’optique en passant par les réseaux sans fils, les technologies d’accès réseaux ont connu un
développement croissant.
Dans ce chapitre, on donnera un aperçu global des différents réseaux d’accès existant, évaluer
leur importance et dégager une synthèse et une comparaison, on parlera ensuite des solutions
large bande utilisées et on se focalisera sur les réseaux d’accès optiques et les éléments qui les
constituent.
Ce réseau est détaillé encore plus loin dans ce chapitre et dans les chapitres à venir.
La téléphonie mobile
Avec les versions successives du GSM (Global System for Mobile Communication) de
deuxième génération, GPRS (Global Packet Radio Service), EDGE (Enhanced Data rate for
GSM Evolution), UMTS (Universal Mobile TélécommunicationSystem) et plus récemment de
4G/LTE (Long Term Evolution).
Selon la situation, certaines technologies s’avèrent plus adaptées sans que pour autant il ne
soit pas judicieux de rechercher les synergies et les complémentarités, suivant les besoins et la
demande, l’une ou l’autre des technologies est alors adoptée.
Applications Volume
I.3.2.1 HFC
L'utilisation d'une combinaison des fibres optiques et du câble coaxial de liaison est connue
comme système fibre-coaxial hybride (HFC). Ce dispositif a été mis en application largement
par des compagnies TV par câble (CATV). Les réseaux de HFC déploient le câble optique de
fibre et le câble coaxial de liaison dans différentes parties d'un réseau d'accès pour porter
le contenu à bande large, tel que la vidéo, les données, la voix, et les dossiers d'Internet.
Généralement, le câble coaxial relie l’utilisateur jusqu’au nœud optique qui rassemble
plusieurs câbles coaxiaux. Les données sont après transmises à travers une fibre optique
jusqu’au fournisseur de service. Cependant, le câble TV est basé sur une architecture de
réseaux partagée où 30Mbps sont partagées par 1000 utilisateurs.
I.3.2.2 xDSL
Les services DSL permettent d’utiliser l’infrastructure déjà mise en place pour les services
téléphoniques. Il y a une variété de technologies haut débit, on parle de xDSL pour désigner
toutes ces technologies. L’évolution de la filière xDSL est une approche permettant de réduire
les problèmes liés à la distance centrale – usager en utilisant des topologies FTTx
intermédiaires où la fibre ne va pas jusqu’à l’usager, plusieurs schémas d’utilisation de la
fibre dans la boucle locale peuvent être envisagés pour offrir les services xDSL, on y
reviendra en détail dans ce chapitre et dans les chapitres à venir.
a. La fibre optique
Une fibre est un guide d'onde cylindrique et diélectrique. Elle est constituée de deux
diélectriques de même axe, le cœur et la gaine, entourés d'une gaine de protection.
La fibre optique présente de nombreux avantages justifiant son introduction dans les systèmes
de transmission avec sa très faible atténuation, et sa petite taille, elle présente aussi l’avantage
d’avoir une grande souplesse et une grande bande utilisable et et pour finir son coût est faible
comparée aux autres supports.
c.1 Le photodétecteur
Le photodétecteur est un composant essentiel dans les communications par fibres optiques.
Son rôle est de détecter le signal optique affaibli et distordu à la sortie de l'extrémité d'une
fibre optique et le convertir en énergie électrique. L’énergie électrique délivrée par le
photodétecteur subit un traitement électronique, en télécommunications optiques, les
détecteurs utilisés sont à base de photodiodes semi-conductrices réalisées à partir de jonctions
polarisées en inverse. Les photodiodes peuvent être classées en deux catégories : celles qui
n’ont aucun gain interne (PN et PIN) et celles qui ont un gain interne (APD).
c.1.1 Photodiode PN
Elles sont réalisées à partir d’une jonction polarisée en inverse. Dans une telle jonction, il
existe une zone déserte (sans porteurs libres) où règne un champ électrique qui s’oppose au
passage des porteurs majoritaires.
les signaux optiques aux clients de la même fibre de conducteur, ils divisent la puissance dans
un signal optique en un certain nombre de différentes branches, dans le cas général, la
division est faite uniformément pour toutes les longueurs d'onde, de sorte que chacune des N
sorties reçoive 1/N de la puissance entrant le dispositif que c’est montré sur la figure I.14.
Un OLT est généralement un châssis rackable 19 " dans lequel sont insérées des cartes
d’interfaces permettant de connecter, d’une part le réseau cœur de l’opérateur côté amont,
d’autre part le réseau d’accès fibres en direction des abonnés, côté aval. Ce châssis est
généralement redondé afin de se prémunir d’éventuelles pannes électriques.
Il permet généralement d’intégrer des cartes d'accès qui peuvent être insérées au fur et à
mesure des besoins. Chacune d’entre elles permet de connecter une ou plusieurs grappes
d'utilisateurs (point à point ou PON), à partir d'un débit de 1 ou 2 Gbit/s selon la technologie.
Une carte contrôleur intégrée dans l’équipement permet de configurer les cartes d’interface et
de gérer le protocole SNMP (Simple Network Managment Protocol) qui est utilisé pour
interroger ou modifier les paramètres relatifs aux cartes d’interface et aux ONT.
Certains châssis possèdent une fonction de commutation (switch) interne qui permet
d’exécuter une première agrégation du débit (pour les châssis existants cette fonction suppose
généralement un niveau de contention non nul).
La Box possède :
un ou plusieurs connecteurs RJ45, une connexion WIFI, une connexion CPL pour le
service de données,
un ou plusieurs connecteurs RJ11 pour le téléphone analogique,
un connecteur coaxial pour la télévision.
Fig I.15 Un connecteur SC et son adaptateur associé Fig I.16 Pigtail, raccord et jarretière SC/APC
Fig I.17 Exemple d’épissures mécaniques pour les réseaux FTTH et outillage de mise en œuvre
I.5 Conclusion
Dans ce chapitre, on a vu que la demande croissante en bande passante et les nouvelles
applications ont conduit à l’apparition de nouvelles technologies d’accès qui répondraient à
ces demandes, elles incluent les systèmes fibre-coaxial hybride (HFC), l’ADSL, les liaisons
radio et les réseaux optiques. Chacune de ces technologies a de points forts et des limites.
On a parlé des éléments qui composent une liaison optique qui sont indispensables pour la
mise en place d’un réseau d’accès optique qui s’est avéré attrayant du fait de son satisfaction
en bande passante et de point de vue porté, l'accès par fibre résidentiel jouera
vraisemblablement un rôle majeur pour la fourniture de multiples services incluant voix,
données et vidéo. Dans les chapitres à venir, on mettra en évidence les différentes
architectures FTTx/FTTH et on se focalisera par la suite sur les réseaux d’accès optique
(PON) pour leur large utilisation.
II.1 Introduction
L’introduction des technologies « fibre optique » dans le réseau d’accès découle d’un certain
nombre d’éléments convergents :
Les technologies traditionnelles (cuivre) atteignent leurs limites liées aux lois de la
physique, alors que les technologies alternatives (radio, satellite, CPL) ne sont que des
solutions d’attente sur des applications ciblées.
Plusieurs architectures FTTx sont adoptées suivant les applications et les services, dans ce
chapitre, on évoquera ces différentes technologies et leurs architectures associées tout en
dégageant une synthèse et une comparaison, et pour finir, on définira les diverses topologies
existantes.
FTTH (Fiber To The Home ou «fibre jusqu’au domicile») : l’abonné est directement
raccordé par fibre optique, on fait parvenir la fibre jusqu’à la maison.
FTTB (Fiber To The Building ou «fibre jusqu’à l’immeuble ») : la connexion en fibre
optique va du répartiteur jusqu’au pied des immeubles ; un équipement supplémentaire
distribue les flux jusque dans les appartements des internautes,
FTTO (Fiber To The Office ou «fibre jusqu’au bureau») : offre spécialement dédiée
aux entreprises et aux administrations, on fait parvenir la fibre jusqu’au bureau.
FTTC (Fiber To The Curb ou «fibre jusqu’au sous-répartiteur ») : la fibre optique
relie la boucle locale nationale d’un FAI au sous-répartiteur de l’opérateur historique ;
le réseau RTC et xDSL prend alors le relais jusqu’au domicile de l’abonné.
FTTN (Fiber To The Neighborhood) : on fait parvenir la fibre jusqu’au quartier.
II.3.4 Comparaison
Le tableau ci-dessus résume une comparaison des trois architectures :
Paramètre Point à point AON PON
Gestion de chiffrement Pas nécessaire Requise Requise
Gestion de la bande Bande passante non Allocation dynamique de la Allocation
passante partagée sur le bande en fonction des besoins dynamique de la
réseau d’accès des utilisateurs bande en fonction des
besoins des
utilisateurs
L’habitat dispersé Le résidentiels et pour les Le résidentiels et
Zone de desserte et pour les lignes zones forte densité pour les zones forte
spécialisées densité
Distance (kms) 15 15 par segment 20
La densité d’abonnés
La densité d'abonné joue un rôle économique principal pour des fournisseurs confrontés à
choisir la bonne architecture.
- AON peut fonctionner sur de longues distances, il est beaucoup plus économique en
zones à faible densité d'abonnés.
- Dans les zones à forte densité de services d'abonnés, les distances entre les lieux sont
plus courtes et une architecture PON peut être plus économique. Cependant, chaque
OLT supporte jusqu'à 32 abonnés. Lorsque plus de 32 abonnés demandent de service,
un nouveau port OLT de coût élevé doit être ajouté au service d'un abonné unique, ce
qui entraîne un coût très élevé pour que les abonnés supplémentaires soient connectés.
La portée du réseau
La portée maximale du réseau est limitée par le budget de puissance d'un système particulier.
Dans les réseaux point-to-point, il est précisé que le réseau doit avoir une portée de jusqu'à 10
Km. En normes spécifiant les fonctionnalités PON les deux distances 10 et 20 km sont prises
en compte. En expérimentale WDM-PON, la transmission est possible sur des distances
similaires ou au delà.
Le coût
Le coût total de l'infrastructure dépend de plusieurs facteurs tels que le prix des matériaux, la
disponibilité des conduits souterrains ou aériens, la topographie du terrain et les taux de main-
d'œuvre locale.
Fig II.8 Topologie en arbre Fig II.9 Topologie en anneau Fig II.10 Topologie en bus
II.6 Conclusion
Dans ce chapitre, on a vu les différentes technologies FTTx, les avantages et les
inconvénients de chacune d’entre elles de point de vu technique et économique, et à partir de
là on a pu tirer une synthèse qui permettra de bien choisir la technologie à adopter suivant des
critères de choix qui sont la densité d’abonnées, la bande passante, la portée et le coût.
De toutes les technologies abordées, le réseau optique passif (PON) s’est avéré comme un bon
choix pour un déploiement optimal. De ce fait, dans le chapitre à venir on mettra l’accent sur
cette technologie et les différents standards associés.
III.1 Introduction
La demande en bande passante, la contrainte de la portée et les limites technique des
technologies utilisées, autant de facteurs qui ont poussé à l’apparition de la solution optique pour
les réseaux d’accès. Dans les chapitres précédents, on a mis en évidence les différentes
technologies à savoir le point-à-point, l’AON et le PON, ce dernier s’avère le plus adéquat et
son utilisation ne cesse d’augmenter pour sa flexibilité et son coût de déploiement et de
maintenance. Dans ce chapitre on présentera cette technologie et son principe de fonctionnement
et les normes qui sont actuellement utilisées, on citera ensuite les limites enregistrées de ces
dernières, par la suite, on parlera des futures technologies en montrant leurs avantages.
III.2 Présentation
Les technologies PON constituent aujourd’hui une référence en matière de réseaux d’accès très
haut débit dans la mesure où elles concilient très forte capacité de transport et minimisation des
infrastructures fibres nécessaires. Ces technologies utilisent comme infrastructure sous-jacente
des fibres optiques passifs, car les équipements de la partie intermédiaire de ces réseaux sont
inactifs : ils ne sont pas alimentés en électricité et n’embarquent aucune électronique. Ces
réseaux permettent un service d’acheminement de flux bidirectionnels et multimédia à très haut
débit, jusqu’à l'utilisateur final, entreprise ou particulier.
Les réseaux PON ont fait l'objet de procédures de normalisation au niveau international par les
principaux organismes de normalisation : l’ITU (International Telecommunication Union), le
FSAN (Full Service Access Network) et l’IEEE (Institute of Electrical and Electronics
Engineers).
La voie descendante
On utilise une longueur d’onde porteuse de 1,5μm avec transmission de toutes les
données aux différents utilisateurs. Le choix de cette longueur d’onde est dû au
faite qu’elle permet un plus grand débit et un budget en puissance plus efficace.
Les données envoyées par l’OLT sont étiquetées en fonction de leur destinataire.
Tous les ONT reçoivent toutes les données mais seul l’ONT concerné les
retransmet dans le réseau interne de l’abonné. Le débit instantané du PON est
partagé entre tous les abonnés qui reçoivent des données. Si un seul abonné
télécharge, il peut disposer de tout le débit maximum autorisé par le PON (sauf
limitation mise en place par l’opérateur, par choix commercial ou technique vis à
vis de son réseau de collecte).
La voie montante
On utilise une longueur d’onde à 1,3μm avec des débits moins importants et des
équipements moins coûteux (laser Pérot Fabry). Les utilisateurs sont multiplexés
temporellement au niveau du diviseur.
Le coupleur étant passif, et les ONT émettant tous dans la même longueur d’onde,
si les signaux émis par deux ONT parvenaient simultanément au coupleur, ils
ressortiraient sous la forme d’un mélange illisible par l’OLT. On utilise donc un
partage du "temps de parole".
Fig III.3 Trafic descendant dans un PON TDM Fig III.4 Trafic montant dans un PON TDM
Les mécanismes DBA inter-ONU sont basés sur un TDMA statique. Chaque ONU a un
créneau de transmission réservé. Malgré quelques avantages comme la simplicité
d'implémentation ou la qualité de service offerte QoS, cet algorithme de TDMA fixe montre
plusieurs inconvénients dont le principal est la sous-utilisation de la bande passante. En effet,
le TDMA fixe ne regarde pas l'état d'occupation des queues d'une ONU particulier. Dans le
cas où plusieurs ONUs n'ont quasiment rien à transmettre, les créneaux réservés pour eux ne
sont presque pas utilisés.
Cependant, on peut avoir d’autres ONUs qui sont très chargées et qui ont besoin de bande
passante supplémentaire.
Un autre algorithme de DBA centralisé avec "polling cycle" fixe a été proposé. Cet algorithme
a été nommé BGP (Bandwith Guaranteed Polling). Dans cet algorithme, la capacité de la
liaison montante est divisée en un nombre fixe d'unités qu'on appelle unités de bande
passante. Par exemple, dans EPON, la bande passante du lien montant, qui vaut 1.25 Gbps, est
divisée en 1000 unités, chaque unité correspond donc à 12.5 Mbps. Le nombre d'unités
attribuées à une ONU dépend du besoin de cette ONU en termes de délai, de bande passante
ou d'autres paramètres de QoS. Malgré ces mécanismes proposés essayant d’optimiser
l’utilisation de la bande passante, celle-ci reste insuffisante face aux demandes actuelles de
débit. Nous étudions alors une autre solution visant à faire face à ce problème qui est
l’architecture des PONs de nouvelle génération NG-PON (Next Generation PON).
III.4.3.1 A/BPON
Les architectures APONs (ATM Passive Optical Network) ont été initiées en 1995 par
l’ITU/FSAN, standardisées par l’ITU en 1998. Ils utilisent un tramage ATM (Asynchronous
Transfer Mode). On a décidé après d’élargir leur nom à un PON à large bande BPONs
(Broadband PON), on ajouter une longueur d’onde descendante (1540-1560nm) pour la
transmission vidéo (service CATV), ils utilisent plusieurs longueurs d’onde dans le sens
descendant mais une seule longueur d’onde pour le sens montant. Le flux descendant est un
flux continu de débit 155.52 Mbits/s ou 622.08 Mbits/s. La transmission ascendante est de
débit 155 Mb/s.
L’avantage des APONs est qu’ils permettent en quelque sorte la réallocation dynamique en
mode TDM. En effet, vu que la bande offerte est limitée, les ONUs les plus actifs peuvent
envoyer leurs données pendant les times slots des ONUs inactifs. Cependant, pour offrir un
débit moyen de 622.08 Mbits/s par utilisateur pour le sens descendant et 155.52 Mb/s pour le
sens montant, le taux de partage ne doit pas dépasser 1 : 32, c'est-à-dire qu’on ne peut servir
que 32 ONUs dans le cas de FTTH.m
Pour remédier à cette insuffisance, deux autres architectures ont apparu par la suite : le GPON
et le EPON.
III.4.3.2 GPON
Le progrès de la technologie, le besoin en bande passante plus large, en plus de l’insuffisance
de l’ATM, ont poussé à réviser le standard APON et à réfléchir à une autre solution appelée
GPON qui a été standardisée par l’ITU en 2003. L’architecture GPON ne repose plus sur un
tramage ATM mais sur un protocole beaucoup plus simple appelé GFP (Generic Framing
Procedure : Protocole de multiplexage). L’avantage majeur de GPON est qu’il peut supporter
plusieurs services à la fois et permet la transmission des paquets en se basant sur des
protocoles différents (ATM, IP). De plus, en comparaison avec le standard BPON, le GPON
permet une transmission allant jusqu’à 2.48 Gbps dans le sens descendant et 1.244 Gbps dans
le sens montant bien qu’il n’utilise qu’une seule longueur d’onde dans ce sens.
III.4.3.3 EPON
L’architecture Ethernet PON a été standardisée en septembre 2004. Elle est basée sur
l’utilisation de l’Ethernet pour encapsuler et transmettre les données. Comme Ethernet est une
technologie peu coûteuse, omni présente et possède une très large bande passante, EPON
apparaît comme la meilleure solution en ce moment pour délivrer les paquets IP à travers les
PONs.
Dans l’architecture EPON, on a une seule longueur d’onde pour la voix montante et une seule
longueur d’onde pour la voix descendante selon une technique TDM, depuis l’OLT vers les
différentes ONUs, dans des paquets de longueurs variables allant jusqu’à 1.518 octets selon le
protocole IEEE 802.3.
Les fonctions de pont et VLAN compatibles respectivement avec les normes IEEE
802.1D et IEEE 802.1Q
Le choix du EPON
Le choix peut se porter sur le EPON pour diverses raisons :
Les réseaux
Les cœurs de réseaux migrent vers du tout IP
Les switchs et routeurs du réseau d’accès sont basés sur IP
Les services
La téléphonie sur IP et la vidéo sur IP ont atteint un niveau de qualité satisfaisant pour
les opérateurs (exemple NTT)
Les liaisons louées traditionnelles sont remplacées par des liaisons louées Ethernet
Le EPON est en parfaite adéquation avec les réseaux IP/Ethernet sur une architecture
PON avec un niveau de qualité et de fiabilité répondant aux exigences des opérateurs.
Le débat entre les différentes sortes de PON demeure très ouvert, d’autant plus que d’autres
normes prometteuses sont en cours de discussion (PON-DWDM).
Le tableau ci-après montre les plus longues distances de transmission permises pour
différentes classes sous des conditions idéales suivant le type de splitter et les atténuations
causée.
Pour une longueur d'onde de 1550 nm, on considère une atténuation de 0.25 dB/km et pour
une longueur d'onde de 1310 nm, on considère une atténuation de 0.25 dB/km.
Le trafic remontant est émis en utilisant une couleur optique de 1310 nm. Les modems
client n’ont aucun moyen de détecter ce signal optique et par conséquence de lire le trafic
remontant des autres clients.
III.5.1 Le 10GPON
Dans cette norme, les performances des composants optoélectroniques ont été améliorées en
voie descendante comme en montante :
En voie descendante à 1,5μm, le laser DFB est remplacé par un laser à modulateur intégré
pour réduire l’effet chirp et non linéaire de la modulation direct de la diode. En réception,
la diode PIN est remplacée par une diode à avalanche qui présente une meilleure
sensibilité.
En voie montante à 1,3μm, on conserve le laser FP par contre la diode PIN est remplacée
par une à avalanche.
NGPON2 : coexistence non assurée avec GPON ou NGPON1 sur un même arbre
optique
III.5.2 WDM-PON
Le réseau optique passif de multiplexage à répartition en longueurs d'onde (WDM PON) est la
prochaine génération des réseaux d'accès. Ils peuvent offrir la plus grande largeur de bande au
plus peu coûteux.
En principe, l'architecture de WDM PON est semblable à l'architecture du PON. La différence
principale est que les ONUs opèrent différentes longueurs d'onde et par conséquent des taux
de transmission plus hauts peuvent être réalisés.
La solution de PON WDM offre une bande passante beaucoup plus large et tolère un nombre
d’ONUs plus grand sur un PON. En effet, elle offre plusieurs longueurs d’onde sur le même
PON. L’approche classique dans les architectures PONs WDM est d’utiliser des canaux
WDM séparés, de l’OLT à chaque ONU, dans le sens montant et dans le sens descendant,
comme il est indiqué dans la figure.
Dans le sens descendant, les longueurs d’onde sont routées de l’OLT vers les ONUs par un
routeur AWG (Arrayed Waveguide Gratings) qui est déployé au RN (Remote Node), à la
place du diviseur dans les PON TDM.
Le routeur AWG est un élément optique passif avec la propriété spécifique de périodicité du
routage. Ceci offre la possibilité de réutilisation spatiale des longueurs d’onde.
Une source émettant dans différentes longueurs d’onde est utilisée coté AWG. Dans le sens
montant, l’OLT utilise un démultiplexeur WDM qui partage les signaux des différentes
ONUs. Chaque ONU est équipée avec un émetteur et un récepteur pour recevoir et
transmettre dans sa propre longueur d’onde.
Cette approche crée une liaison point à point entre le CO (Central Office) et l’ONU qui est
différente de la topologie point à multipoints dans les réseaux PON TDM classiques. Ainsi
une ONU peut transmettre à un débit égal à la capacité d’une longueur d’onde. Mieux aussi,
on peut utiliser des longueurs d’onde de capacités différentes pour différents services
demandant des bandes passantes variables.
qui vont partager dynamiquement le même ensemble de longueurs d’onde en mode WDMA et
à l’intérieur de chaque PON, plusieurs ONUs vont partager un ensemble de longueurs d’onde
en mode TDMA.
L’allocation des longueurs d’onde pour la voie montante (US :UP Stream) et la voie
descendante (DS : Down Stream) est normalisée comme la montre la figure ci-après :
III.8 Conclusion
Dans ce chapitre, on a justifié la nécessité de déployer la technologie optique. On a montré
que l’architecture des PONs est une bonne solution pour introduire cette technologie. Nous
avons présenté plusieurs exemples d’architectures PONs TDM tels que les BPONs, les
GPONs ou encore les EPONs. Mais ces architectures n’offrent pas le débit et le taux de
partage exigé. Les PONs WDM apparaissent comme solution pour augmenter la bande offerte
mais ils restent assez coûteux. Une architecture hybride de PON TDM/WDM peut remédier à
ces problèmes.
Dans le chapitre suivant, on parlera du déploiement de la fibre optique jusqu’à l’abonnée en
utilisant les réseaux PON.
IV.1 Introduction
Depuis plusieurs années, le très haut débit rencontre un succès considérable au plan mondial,
qui se traduit, fin 2008, par un nombre d’abonnés dépassant les 50 millions.
La généralisation des solutions d’accès haut débit s’accompagne d’innovations en termes de
services et d’une demande toujours plus forte sur les débits proposés. Désormais, opérateurs
et fournisseurs de services anticipent sur les besoins futurs et commencent à s’impliquer dans
le déploiement d’infrastructures à très haut débit.
Dans ce chapitre, on mettra le point sur l’état de l’art du déploiement de la FTTx dans le
monde et en Algérie et les services Triple-Play, ensuite on établira un cahier des charges du
déploiement contenant l’aspect technique et socio-économique, on terminera par une étude
d’un cas réel du déploiement en Algérie.
Fig IV.1 : Le taux de pénétration de la fibre optique dans les foyers à travers le monde
Au Japon, le taux de pénétration de la fibre dans les foyers est de 27%, les fournisseurs
d’accès affirment désormais que le coût mensuel du FTTH est moins cher que celui de
l’ADSL.
En Chine, avec l’amélioration des infrastructures pour les Jeux Olympique 2008 de Pékin, le
développement de la fibre optique a pris également un coup de fouet, en effet on estime que le
nombre d’abonnés va passer de 150 000 en 2006 à 36 millions en 2011. Mais il s’agit
principalement de Hong Kong dont le taux de pénétration est de 32%, c’est le deuxième plus
haut taux à travers le monde.
IV.3 Le triple-play
Le service « triple play » est constitué d'un accès internet dont la bande passante de 50Mb/s
voir 100 Mbits/s est symétrique. Ce service s'adapte aux contraintes imposées par les services
avec lesquels il doit coexister.
Dans l'architecture PON, les composantes de l'offre triple play, (voix, vidéo et data) devront
être traitées dans cet ordre avec une priorité décroissante. Comme le montre la figure IV.2, on
dispose de trois couches pour les services triple play; une couche d’accès comportant les
équipements de la technologie FTTx, une couche de distribution (pour l’agrégation)
comportant un commutateur et un BRAS et une couche cœur du réseau pour la convergence
des services.
On peut avoir besoin d’une carte à puce au niveau du STB pour l’authentification des chaînes
payantes.
La diffusion de chaînes de télévision via des flux IP se fait à l’aide de la technologie
multicast. Auparavant, le flux en réponse à une requête IGMP (Internet Group Management
Protocol) d’adhésion à un groupe multicast est reçue par tous les usagers qui partagent le lien
optique ce qui posait un problème de confidentialité et de bande passante. Une mise à jour
logicielle des équipements avec l'ajout de l'IGMP Snooping a apporté une amélioration
sensible ainsi les équipements du PON sont capables d'interpréter les requêtes IGMP et de
filtrer les flux multicast non demandés par un client, ce mode de fonctionnement nécessite
l'utilisation d'un VLAN dédié aux flux Multicast.
(1) L’usager 1 envoie une requête IGMP marquée par l’LLID (Logical Link Identifier) de
l’OLT.
(2) La requête arrive au niveau de l’OLT.
(3) La requête arrive au service vidéo demandé.
(4) Le service répond à la requête par une réponse IGMP en mode multicast marquée par
l’LLID de l’ONU concerné.
(5) Le flux est reçu par tous les usagers mais filtré au niveau des ONUs non-concernés en se
basant sur le VLAN.
(6) L’ONU concerné reçoit la requête d’adhésion.
Fig IV.4 : Mise en évidence de la priorité du flux vidéo sur le flux data.
Le schéma ci-dessous illustre les étapes de configuration des services triple play :
Premier ports d'escale de la fibre : les placards techniques des immeubles (généralement
situés dans les caves) ou des rues dans les zones pavillonnaires. On utilise principalement les
infrastructures réseaux existantes pour tirer la fibre jusqu'aux immeubles. Pour raccorder le
domicile des abonnés, les techniciens doivent faire passer la fibre depuis le point de
raccordement immeuble jusqu'à l'étage, à travers la colonne montante de l'immeuble sur un
point de branchement PB. La fibre est alors acheminer chez le client sur un point optique.
Reste ensuite à trouver un chemin dans les murs, à travers les gaines existantes, pour
raccorder la pièce où doit arriver la fibre. L’ONT est placé en bout de réseau chez le client.
Pour bénéficier du très haut débit, le client a besoin des équipements suivants : une prise
optique, un boîtier fibre optique qui assure la conversion des signaux optiques en signaux
électriques de type Ethernet(ONT), et modem fibre optique, reliée au boîtier par un câble
Ethernet. Sans oublier un décodeur TV.
A l’issue de la phase de raccordement, un plan de câblage détaillé est ressorti avec une fiche
récapitulative des boitiers de raccordement optiques et de l’étiquetage des matériels et
repérage des câbles de branchement.
Fig IV.11 : Répartition typique des coûts de déploiement d’un réseau FTTH
IV.4.7.1 Exploitation
La fonction d’exploitation est une tâche qui va regrouper plusieurs activités. Les principales
missions d’exploitation sont :
La fourniture de circuits : création, modification et suppression d’un circuit.
Les calculs de bilans : calcul du bilan optique en tenant compte des valeurs
d’affaiblissement des équipements et les pertes d’insertion des splitters.
Les mesures de circuits : elle comprend la mesure de rétrodiffusion par un
réflectomètre optique et la mesure d’insertion bidirectionnelle.
IV.4.7.2 Maintenance
La fonction maintenance va s’appuyer sur les règles d’exploitation définies au préalable, elle
comprend :
1. La maintenance préventive
Elle a pour but d’anticiper d’éventuelles dégradations du réseau, elle peut se faire soit par un
contrôle visuel des éléments du réseau, soit à partir d’un système de supervision qui analyse le
réseau en temps réel.
2. La maintenance curative
Dès la détection d’un incident, un processus de traçabilité doit être mis en place :
analyse du défaut,
intervention sur site,
remise en état et validation.
IV.5 Etude d’un cas réel du déploiement en Algérie
En Algérie, l’opérateur historique Algérie Télécom s’est lancé dans le déploiement du réseau
FTTx dans le cadre de e-Algérie 2013, de nombreuses plateformes ont été crées en partenariat
avec des opérateurs étrangers (ZTE et Huawai) comme phase expérimentale.
Au cours de notre stage au niveau du centre FTTx d’Algérie Télécom à Alger (Bir Mourad
Rais), on a eu l’occasion d’étudier un cas d’architecture de déploiement de la fibre dans la cité
Mokhtar Zerhouni (commune de Mohammadia) à Alger. La technologie utilisée est active en
terminaison FTTB (Fibre To The Bulding) où la fibre va jusqu’au pied du bâtiment, des
équipements spécifiques (switchs, IAD…) assurent le relais jusqu’à l’abonné. Il s’agit d’une
offre Tripe-Play comportant la voix sur IP (VoIP, avec un débit de 1Mbits/s), accès internet
(Data, avec un débit de 5Mbits/s) et TV sur IP (IPTV, avec un débit de 3Mbits/s) avec 60
chaînes de satellite variées en définition Standard SD. Le nombre d’abonnés desservis
avoisinent le 1000.
Au niveau du centre, dans la partie Core, on trouve des switch de niveau 3 (catalyst 6500),
assurant le routage et la commutation des services. Le service Data est relié directement au
réseau RMS (Réseau Multi-Services) d’Algérie Télécom qui se trouve au niveau de la ville de
Kouba, quant au service VoIP, il passe à travers une passerelle spécifique au réseau RTCP, il
est aussi relié au réseau de données. Le service vidéo est créer au niveau du centre avec des
antennes paraboliques pour assurer la capture des chaînes satellitaires, ces chaînes passent
ensuite à travers des encodeurs et un switch pour finir au switch Core, on peut trouver des
modules supplémentaires pour le cryptage des chaînes payantes.
Les services passent par une série de switchs de couche 3 et 2 jusqu'à arriver au switch
catalyst 3400 qui se trouve au niveau des bâtiments et auquel sont reliés 24 abonnés, on
dispose d’une quarantaine de switch au niveau de cette cité.
Au niveau de la centrale, on trouve un OLT indispensable pour une technologie FTTx.
Au niveau de l’abonné, on trouve un IAD (Integrated Access Device) également appelé "neuf-
box", son rôle est d'aiguiller les différents flux, il peut aussi intégrer un modem (port "DSL'
qui n'est pas utilisé). L’IAD contient quatre (04) interfaces Ethernet dont une est réservée
pour la sortie, les trois (03) autres pour les trois services à sa voir, data (relié au PC), VoIP
(relié à l’IP Phone) et TV (relié à l’IPTV STB : Set-top-box). L’IAD peut aussi disposer d’un
lien pour un téléphone classique (Câble RJ11) et d’une interface Wi-Fi.
A partir des opérations pilotes, un aperçu global du réseau est alors tiré, le type d’organisation
à mettre en place est évalué ainsi que les moyens techniques à utiliser et le coût.
Le projet du FTTx en Algérie est une expérience, car pour généraliser ce système, il faudra
d’abord convaincre le gouvernement d’autant plus que le coût des équipements et du
déploiement est très onéreux. L'objectif est important, il faut alors donner le temps nécessaire
pour voir le réseau d’accès optique se déployer en Algérie.
IV.6 Conclusion
Le déploiement de la fibre optique a connu un succès bouleversant dans le monde, le nombre
d’abonnés ne cesse d’augmenter et d’ici l’horizon 2015, on prévoit que le réseau d’accès
optique sera la technologie dominante. L’offre la plus intéressante actuellement est le Triple-
Play contenant la voix, le data et la vidéo. Pour assurer un déploiement optimal, un cahier des
charges est mis en place contenant des recommandations vis-à-vis de l’étude préalable et de
l’aspect économique de la faisabilité ainsi que l’exploitation et la maintenance. En Algérie, les
réseaux d’accès optiques sont encore en phase d’expérimentation.
V.1 Introduction
Dans les chapitres précédents, on a mis en évidence les différentes technologies PON, dans ce
chapitre on développera un modèle de simulation pour un réseau EPON typique en utilisant
l'outil d'Optsim de RSoft, ce modèle prend en charge l'analyse des différents paramètres
caractéristiques importants, à savoir:
1) le bilan de liaison pour les pertes d’atténuation, d’épissures acceptables, et des splitters,
2) la caractérisation des performances de la liaison basée sur les données (BER) ou la qualité
du signal vidéo,
Afin d’analyser ces différents paramètres on fera varier la distance de la liaison et le débit
binaire entrant.
Grâce à des techniques de simulation les plus modernes, une interface utilisateurs graphique
facile à utiliser, OptSim offre une précision inégalée et une convivialité performante.
Le logiciel a été commercialisé depuis 1998, il est utilisé par les plus grands ingénieurs dans
les milieux universitaires et les organisations industrielles dans le monde entier.
V.3 Simulation
V.3.1 Présentation
Dans la simulation, nous avons considéré chacun des services de « Triple Play » : voix,
données, et vidéo. La voix peut être représentée comme un service VoIP (voix sur IP,
protocole à commutation de paquets), qui gagne en popularité en tant qu'alternative au
traditionnel RTCP (réseau téléphonique commuté public) avec POTS (service téléphonique) à
la fin du client.
Le volet Internet haute vitesse est représentée par des liaisons de données différentes, avec
1,25 à 10 Gbit/s de bande passante en aval.
Pour le service vidéo, on a considéré un canal du format numérique (Modulation d’amplitude
en quadrature QAM). Dans un tel canal, plusieurs programmes vidéo compressés en MPEG-2
peuvent être multiplexés sur un seul canal contrairement à l’analogique. Le service numérique
a besoin d’un terminal de réception à savoir le STB (set-top box) qui présente l’avantage de
crypter les programmes et la facilité d’utilisation.
La composante vidéo est représentée comme une sous-porteuse 16-QAM multiplexé.
Afin d'optimiser la bande passante dans un PON, la transmission par fibre optique utilise une
technique WDM (CWDM) avec des composantes données et voix de longueurs d'onde dans la
gamme 1480-1500 nm, et une composante vidéo dans la gamme 1550 - 1560 nm.
OLT
- Un émetteur de la voix et des
données constitué d’une source de
données (PRBS generator), un codeur
NRZ, diode Laser pour une longueur
d’onde de 1498 nm, modulateur
mach-zehnder et un outil de mesure.
Fig V.2 Emetteur de voix/données
Réseau de distribution
La longueur totale de la fibre est d’environ 20 kilomètres
initialement (on la fera varier par la suite dans cette
simulation). Une fibre monomode G.652 est utilisée, on
tient compte des effets physiques de la fibre.
ONT
Win = 25 dB
BER = 1*10-40
BER = 4*10-3
D = 15KM
Au niveau de l’ONT, le spectre optique du signal
relevé du Probe1 est comme suit :
BER = 1*10-40
D = 20KM
Au niveau de l’ONT, le spectre optique du signal
relevé du Probe1 est comme suit :
2) Scénario 2 : Variation du débit d’entrée des données pour une distance fixe
G = 622.5Mbits/s
Q = 14.95 dB
BER = 1.14*10-8
G =1.25Gbits/s
Q = 36.33 dB
BER = 1*10-40
G = 2.48Gbits/s
Les résultats des simulations pour le scénario 1 sont portés sur le tableau ci-dessous :
Qualité du signal
Distance (Km) Atténuation Voix & Donnés Vidéo
(Win-Wout) (dB) Q (dB) BER Q (dB) BER
10 20 40 10-40 8.42 4*10-3
15 25 38.78 10-40 6.02 2.27*10-2
-40
20 30 36.33 10 6.02 2.27*10-2
Note:
La valeur maximum du facteur Q est estimée à 40 dB.
L’atténuation
Plus on augmente en distance plus l’atténuation augmente ceci est dû aux pertes causées par la
fibre qui augmentent avec la portée de la distance.
Pour une distance de 10Km et avec un partage 1 : 16 (classe A), l’atténuation est
estimée à 20dB,
l’atténuation vaut 25dB pour la distance 15Km (classe B),
l’atténuation vaut 30dB pour la distance 20Km (classe B).
Les deux (02) premières valeurs de l’atténuation sont bien dans la marge spécifiée par l’ITU-
T Recommendation G.984.2 (voir III.4.4), quant à la dernière, elle n’est pas dans cette marge
ce qui explique le fait que la distance maximum autorisée pour les EPON est de 20Km.
Les résultats des simulations pour le scénario 2 sont portés sur le tableau ci-dessous :
Diagramme de l’œil
Débit (Gbits/s)
Q (dB) BER
0.6 14.95 1.14*10-8
1.25 36.33 10-40
2.48 8.24 4.91*10-3
Le facteur de qualité Q et le taux d’erreur BER pour le service voix et données varient en
fonction du débit d’entrée. Ainsi, pour un débit de 1.25 Gbits/s, le facteur de qualité et le taux
d’erreur sont optimaux et avoisinent les maximums d’où la nature du digramme de l’œil dont
l’ouverture est bonne, le signal lui est de bonne qualité, du part et d’autre de ce débit la valeur
du facteur de qualité diminue et le BER augmente, la transmission ne peut pas se faire pour
ces deux derniers débit. Ceci peut être expliqué par le fait que la technologie EPON est
utilisée au alentour du débit de 1.25Gbits/s, de part et d’autre de ce débit, on est dans une
autre technologie avec des équipements non adaptés et des configurations différentes. Dans ce
cas, nous devrons changer les paramètres de l'équipement d'utilisateur, en particulier la bande
passante du filtre électrique.
Remarque :
La variation du nombre d’abonnés n’influe pas sur la puissance et la qualité du signal reçu, on
avait réalisé une simulation avec 32 ONTs ; il n’y avait pas de changement. On peut expliquer
ceci par le fait que la technologie PON TDM est une technologie qui utilise un partage
statique de la bande passante ainsi tous les abonnés reçoivent la même qualité du signal et
aussi le même niveau de puissance quelque soit le nombre d’abonnés qui partagent la liaison,
on avait mis en évidence cet inconvénient dans le chapitre et on avait vu que les PONs
utilisent un TDMA statique (l’algorithme DBA n’est pas configuré dans les simulations qu’on
a faites), le nombre maximum qu’on peut atteindre pour une configuration en EPON est 64
(normalisé).
Les résultats d'analyse obtenus en faisant varier la distance de la liaison et le débit binaire
entrant, peuvent être utilisés pour optimiser les performances de la conception du système
appliqué dont le type et la longueur maximum de la fibre et d’où la nécessité de modifier
certains des composants optiques (par exemple, coupleurs, splitters) et le débit binaire des
liaisons numériques selon le BER nécessaire.
L’architecture mise en œuvre dans cette simulation est considérée comme un exemple,
d’autres étapes sont nécessaires pour passer aux futures générations de PON, en plus du
scénario et de l’architecture correspondant, des équipements spécifiques doivent être ajoutés
comme le routeur AWG ou des lasers plus performants, il faut aussi mettre en place un
protocole pour une liaison DWDM.
Au vu de la recherche que nous avons effectuée, nous pouvons estimer que les
technologies FTTx sont des technologies d’avenir intéressantes pour tous les fournisseurs
d’accès Internet mondiaux, elles constituent un énorme progrès pour les réseaux d’accès et
elles sont appelées désormais à combler dans les années à venir, les limites des réseaux sur
paires de cuivre à cause de l’émergence de nouveaux services toujours aussi demandeur en
bande passante.
Comme nous l’avons vu, les réseaux optiques passifs (PON TDM) présentent
plusieurs avantages dont le coût de déploiement et la flexibilité du service qui font basculer la
balance en leur faveur. Néanmoins, plusieurs inconvénients sont à signaler à savoir la
difficulté de gestion, la nécessité de la sécurité des données et le partage statique de la bande
passante. Pour faire face à ces problèmes, on a proposé un algorithme assurant l’allocation
dynamique de la bande passante qui est le DBA (Dynamic Bandwith Allocation), mais ceci
reste insuffisant face aux demandes actuelles de débit. Nous avons alors étudié une autre
technologie afin d’optimiser l’utilisation de la bande passante qui est la technologie PON
WDM, l’avènement de ces technologies devrait permettre d’augmenter non seulement la
capacité des réseaux mais aussi leur portée.
A
AON Active Optical Network
APC Angle-Polished Connector
APON ATM Passive Optical Network
ATA Analog Telephone Adapter
ATM Asynchronous Transfer Mode
AWG Arrayed Waveguide Gratings
B
BGP Bandwith Guaranteed Polling
BPON Broadband PON
C
CATV Cable Television
CSE Curb Switch Ethernet
CWDM Coarse Wavelength Data Multiplexing
D
DBA Dynamic Bandwith Allocation
DHCP Dynamic Host Configuration Protocol
DWDM Dense Wavelength Data Multiplexing
E
EDFA Erbium-Doped Fiber Amplifier
EPON Ethernet PON
F
FC Fiber Connector
FTTB Fiber To The Building
FTTC Fiber To The Curb
FTTH Fiber To The Home
FTTLA Fiber To T he Last Amplifier
FTTN Fiber To The Neighborhood
FTTO Fiber To The Office
G
GFP Generic Framing Procedure
H
HFC Hybrid Fiber Coax
I
IDATE Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe
IEEE Institute of Electrical and Electronics Engineers
IGMP Internet Group Managment Protocol
Liste des abréviations
L
LC Lucent Connector
LLID Logical Link Identifier
N
NG-PON Next Generation PON
NRO Nœud de Raccordement Optique
O
OLT Optical Line Terminal
ONT Optical Network Terminal
ONU Optical Network Unit
P
PC Straight-Polished Connector
PLC Planar Lighwave Circuit
PON Passive Optical Network
PSTN Public Switch Telephone Network
PVR Personal Video Recording
R
RNIS Réseau Numérique à Intégration de Services
S
SIP Session Initiation Protocol
SNMP Simple Network Management Protocol
STB Set Top Box
T
TDMA Time-Division Multiple Access
TNT Télévision Numérique Terrestre
TVHD Television High Defenition
V
VOD Vidéo à la demande
VoIP Voice over IP
W
WDMA WDM Access
WDM PON Wavelength-division multiplexing PON
Bibliographie
[1] Gerd Keiser, “FTTX Concepts and Applications”, A John Wiley & Sons, Inc,
PUBLICATION, 2006
[2] Josep Prat, “Next-Generation FTTH Passive Optical Networks”, Springer, 2008
[3] Paul E. Green, Jr, “FIBER TO THE HOME The New Empowerment”, A John Wiley &
Sons, Inc, PUBLICATION, 2006
[4] Chinlon Lin, “Broadband Optical Access Networks and Fiber-to-the-Home”, A John
Wiley & Sons Ltd, 2006
[5] « L’intervention des collectivités territoriales dans les communications électroniques,
Points de repère sur le déploiement du très haut débit», Autorité de Régulation des
Communications électroniques et des Postes, Mai 2008
[6] Cepheid Consulting, « LA COURSE A LA FIBRE : État des lieux et enjeux», LIVRE
BLANC, février 2008
[7] « Etude de piquetage du FTTH à l'échelle intercommunale », CETE, Mars 2010
[8] “FTTx Solution White Paper” , ZTE, www.zte.com.cn, 2010
[9] Jani Saheb Shaik & N R Patil, “FTTH deployment options for telecom Operators”,
Sterlite ®, 2006
[10] “Occam and FTTx white paper”, Occam Networks, Inc, 2005
[11] Mounir SARNI, Nicolas CLEMENTZ, Benoît HILT & Pascal LORENZ,
« Expérimentation de service Triple Play sur un réseau optique passif ».
[12] L’Association des métiers et Expertises pour le Très Haut Débit, « Développement des
réseaux à très haut débit », Cercle de Réflexion et d’Etude pour le Développement de
l’Optique, Guide de mise en place de réseaux fibres optiques FTTH, Juillet 2007.
[13] Sophie PAUTONNIER & Eric LAVILLONNIERE “Les systèmes PON”, Mitsubishi
Electric Research Centre Europe Communications Division, Jeudi de la fibre 03 décembre
2009
[14] UGO BIAGI & DRAGAN MILETIC, « La Fibre Optique jusqu’à l’abonné », mémoire
d’expert en systèmes et réseaux informatiques, ECOLE SUPERIEUR DE GENIE
INFORMATIQUE, Paris, Septembre 2007
[15] Boujelbène Sameh, « Allocation dynamique des longueurs d’onde dans un réseau
d’accès optique », PFE d’Ingénieur, SUPCOM Tunis, 2006
[16] FASLA Med El-habib & BEKKI Karim, «Etude des technologies FTTH pour les
services à large bande sur réseau d’accès tout optique », PFE IGE29, INTTIC, Juin 2009
[17] CHEKHAR Abdelkader & MOKFI Djalal « Evolution des Réseaux D’accès », PFE
IGE27, ITO, Juin 2007
[18] http://www.strategiestm.com/DT-07-Les-reseaux-d-acces-de-type.html
[19] http://www.strategiestm.com/spip.php?page=print&id_article=216
[20] http://fr.wiktionary.org/wiki/r%C3%A9seau_d%E2%80%99acc%C3%A8s
Annexe
Caractéristiques
Cartes d’interface PON :
1 Port 1000BASE-PX20 basé sur IEEE802.3ah
Portée maximale de transmission : 20km
Jusqu’à16 cartes interfaces par OLT
Jusqu’à32 ONT par carte d’interface
Jusqu’à512 ONT par OLT
Interface 1000 base-T pour le lien montant
Fonctions VLAN basées sur IEEE802.1Q
Contrôle de priorités basé sur IEEE 802.1p
Fonctions Proxy
Annexe
Autres spécifications :
Châssis 19”
Alimentation: 48V DC
Consommation: 360W max.
Dimensions externes: 437 L x 177 H x 405 P (mm)
Poids: 20kg
Température d’utilisation: 0~40 ºC
Humidité tolérée: 20~80%
Redondance des unités de ventilation et d’alimentation
Caractéristiques
Fonctions :
Support des fonctions de pont définies dans IEEE802.1d
Support de différents niveaux de qualité de service
Support de IGMP
Autres spécifications :
Alimentation externe 220V (50Hz)
Consommation: 7W max. (y compris l’adaptateur AC externe)
Dimensions externes: 150 H x 42 L x 135 P (mm)
Température de fonctionnement: 0~40 ºC
Humidité tolérée: 30~80%
A poser ou à fixer au mur
Annexe
Fig C.1 ONT d’Orange de Face Fig C.2 ONT d’Orange de derrière
Les réseaux d’accès optiques viennent palier le manque de flexibilité et les limites
enregistrés par les technologies xDSL notamment la portée, on parle alors du très haut débit.
Le passage à l’optique dans la boucle locale, connu sous le terme générique FTTx, répond aux
différents besoins en bande passante et de portée.
Le réseau optique passif (PON) est une référence en matière de réseaux d’accès très haut
débit. On trouve plusieur types de PON utilisant le multiplexage en temps (TDM) tels que les
BPONs, les GPONs ou encore les EPONs. Ces technologies sont très performantes,
néanmoins, plusieurs inconvénients sont à signaler à savoir la difficulté de gestion, la
nécessité de la sécurité des données et le partage statique de la bande passante. Pour faire face
à ces problèmes, un algorithme DBA (Dynamic Bandwith Allocation) est proposé mais ceci
reste insuffisant, des futures technologies accès sont alors introduites, elles utilisent le
multiplexage en longueur d’onde (PON WDM), ces technlogie présentent l’inconvénient
d’être assez coûteuses. Une architecture hybride de PON TDM/WDM est à étudier.
Les technologies FTTx constituent un énorme progrès pour les réseaux d’accès et elles
sont appelées désormais à combler dans les années à venir, les limites des réseaux sur paires
de cuivre à cause de l’émergence de nouveaux services toujours aussi demandeur en bande
passante.
Relever ce challenge est d’autant plus important qu’il doit permettre de faire face à une
forte évolution des besoins Internet avec en particulier le développement très rapide des
réseaux sociaux ou communautaires et de la télévision haute définition.
Mots clés
PON, APON, BPON, GPON, PON TDM, PON WDM, FTTH, FTTx, réseau optique, fibre
optique, Triple-Play, cahier de charge, DBA