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Chapitre III

TRAITEMENT DES DONNES


SISMIQUE

L’objectif de ce chapitre : permette de connaitre les


séquences de traitement de signal avant l’interprétation
géologique des sections sismiques.
Traitement des données sismiques

Introduction
Le traitement a pour objectif la remise en forme de l’information sismique enregistrée sur
le terrain de manière à mettre en évidence les caractères géophysiques du sous sol, les
bandes magnétiques du terrain sont expédiées au centre de traitement informatique où elles
sont rejouées ; ces différentes phases sont :

1. DEMULTIPLEXAGE
Il consiste à réarranger les échantillons des signaux sismiques de manière à rassembler
séquentiellement la suite des échantillons correspondant à chaque détecteur dans une même
trace.

2. RE ECHANTILLONNAGE
Changement du pas d’échantillonnage, passé de 2 à 4 ms (gain de temps machine

3. EGALISATION DYNAMIQUE
L’énergie des signaux est très variable en fonction du temps et de la distance émetteur-
récepteur sur tout le profile, cette variation de l’énergie est du à plusieurs facteurs dont on
citera principalement : la divergence géométrique, l’absorption et la transmissivité .
La connaissance pour chaque échantillon du niveau du signal enregistré et de son gain
permet de récupérer l’amplitude vraie des signaux qui parviennent aux détecteurs, ces
signaux sont d’autant plus faibles que les miroirs sont plus profonds.
On essaie parfois de compenser séparément l’atténuation due à la divergence géométrique,
c’est- à dire la diminution d’amplitude due à la répartition de l’énergie sur les fronts en
expansion. Autres causes d’atténuation : si le milieu est homogène à vitesse constante et
sans absorption ; l’amplitude croit proportionnellement à 1/r, r étant la distance parcoure par
l’onde.
A la réception on s’efforcera de contre balancer ces effets par l’application d’une loi de gain
selon la loi de décroissance proposée par Newman g (t) s’écrit :

g t  
1 v1 (t )
t v 2 t 
Où t : est le temps de propagation
v1 : La vitesse de propagation du son dans la première couche

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t
v t    v 2 t dt : Vitesse moyenne quadratique au temps t Avec vt  vitesse
2 1
t 0
instantanée La vitesse dans le milieu est constante,

g t  
1 1
 où r est la distance parcoure par l’onde sismique
vt  r
On peut également essayer de compenser l’atténuation dûe à l’absorption, c’est à dire
l’atténuation indépendante de l’expansion géométrique des fronts d’onde.
Il faut appliquer au signal sismique une loi de gain dont le spectre varie avec le temps, en
renforçant d’autant plus les hautes fréquences que les réflexions sont plus profondes. Ici
encore cette correction n’est appliquée que dans les cas difficiles.

4. L’EDITION
L’édition indique les différentes opérations faites sur les enregistrements terrain, elle
comporte la mise de ces enregistrements terrain au format de traitement

5. CORRECTION STATIQUE :
Le but des corrections statiques est d’éliminer l'effet de la zone altérée sur le temps de
parcours des ondes sismiques.
L’effet de la zone altérée se résume aux :
 variations de la topographie.
 variations d’épaisseurs et des vitesses.

5.1 La zone altérée


La zone des couches superficielles du sol est caractérisée par une grande variation des
vitesses des ondes sismiques. Elle est connue sous le nom de (zone altérée) ou WZ
(Weathered Zone). Son épaisseur est très variable: plusieurs dizaines de mètres dans le cas
des dunes et moins d'un mètre lorsque des terrains durs affleurent à la surface du sol. Le
signal sismique qu'on recueille lors d'une campagne sismique traverse deux fois cette zone,
il est alors très perturbé.
5.2 Caractéristiques de la zone altérée (wz) :
Elle est caractérisée par :
-de faibles vitesses de propagation des ondes sismiques : 350 v 1600 m /s (Fresnay).
-un grand coefficient d’amortissement (l’amplitude d’une onde qui se propage dans La zone
altérée (wz) décroît rapidement).

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- la présence d’ondes élastiques parasites dues ou non à l’explosion. Celles dues à


l’explosion (ground-roll) se propagent à la surface du sol ou à faible profondeur. Leurs
fréquences sont généralement’ basses (5-20 HZ) et les filtres permettent de les éliminer en
grande partie. Ces ondes parasites du ground-roll sont relativement plus importantes que les
autres quand le tir à lieu à l’intérieur de la zone altérée.

5.3 Etude de la zone altérée


Deux techniques sont alors utilisées: Techniques directes, indirectes
5.3.1. Carottage sismique
Le carottage VT est une méthode directe de détermination des vitesses et l'épaisseur de
couches constituantes la WZ. Il permet en effet de déterminer par un simple calcul les temps
verticaux dans les différentes couches et par simple lecture les vitesses et les épaisseurs.

Principe
On fore un trou à une profondeur donnée (quelque dizaines de mètres).On enregistre les
premières arrivées et dans le bureau de computage on pointe ces temps sur un graphe
F(p)=t. Ensuite, nous interprétons ce graphe pour déterminer les vitesses et les épaisseurs de
la WZ.

Mise en œuvre
Après avoir foré le trou, on fait suspendre un câble contenant plusieurs sismogrammes
espacées de 5 mètres. Ce câble est lié à un petit laboratoire d’enregistrement, qui permet
d'enregistrer les temps de parcours aux différents sismogrammes, d’un signal provoqué par
des tirs manuels en utilisant un marteau sur une plaque métallique effectués prés de la
gueule du trou (3 mètres).
- pour avoir un enregistrement chaque 2,5 mètres on fait tirer le câble vers le haut à
distance de 2,5 mètres.

D
O E

Sismogramme
S
Figure 39 : Mise en œuvre de carottage sismique

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5.3.2 Exploitation des résultats


Dans le bureau on choisit les meilleures arrivées sur les films réceptionnés et on effectue
des opérations suivantes :
- pointage des arrivées premières.
- chronométrage des temps bruts.
- calcul du temps vertical par la formule suivante :
top .p
tv 
(p 2  D 2) 12
tv : le temps vertical recherché.
top : le temps mesuré ou temps réel du parcours SE
P : la profondeur de1ere sismogramme,
D : la distance entre l'emeteur et le centre du trou,
Le temps vertical tv peut être écrit en fonction de P et D.
- construction des dromochroniq ues Tv=f(p)

Temp(ms)

I2
I1

Profondeur (m)

Figure 40 : dromochronique

- A partir de cette dromochronique on peut déterminer les vitesses et les épaisseurs de la


(WZ).
- Pour déterminer la forme de la (WZ) sur tout le profile en reliant entre les différentes
limites des couches pour tous les trous, tout en suivant la forme du relief. la base de la WZ
est généralement horizontale. Les limites des couches sont déterminées par les différents
points de brisures.

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5.3.3 Les corrections statiques:


Comme on l'a déjà dit, la couche superficielle (la WZ) se caractérise par une altération
consécutive à cause des agents atmosphériques.
Ainsi cette zone a des vitesses très faibles, donc des temps de parcours relativement
longs.De plus ses vitesses peuvent étre rapidement variable d'un point à un autre, de même
que les épaisseurs et la topographie de la surface sont très variables.
Par ailleurs cette zone est un siège de filtrage en fréquences, conduisant à des déformations
du signal sismique. Ce qui est un élément perturbateur dans l'appréciation des temps relatifs
aux profondeurs des réflecteurs sur le film sismique.
En effet, les couches superficielles, souvent peu consolidées et ayant des vitesses faibles et
des épaisseurs très aléatoires, s’associent à l'altimétrie de la surface du sol pour perturber les
informations temporelles profondes.
Il est donc évident d'éliminer ces éffets.le procédé est simple et connu sous le nom de
corrections statiques. On choisit un plan de référence (DP). On réporte à ce plan les temps
bruts mesurés comme si sources et récepteurs avaient étés placés à son niveau .
Pour faire les corrections statiques il faut d'abord :
-calculer le temps (vertical) de parcours de l’onde sismique dans la zone altérée.
-éliminer le temps calculé et remplacer la zone qui a arraché par une zone de vitesse Vc
appelée (vitesse de comblement).
Donc on aura besoin des paramètres suivants, reçus à partir de l'étude de la WZ et l'équipe
de Topographique:
- élévation des points de tirs et récepteurs.
- vitesse de propagation dans les différentes couches.
- vitesse de comblement, Vc (vitesse sous la base de la WZ).
- épaisseurs des différentes couches de la WZ.
- élévation de DP, ZDP.

5.4 Principe de calcul des corrections statiques :


En fait il y a deux corrections l’une relative au rayon descendant est appelée Cpt
(correction au point de tir) et l’autre relative au rayon ascendant est appelée Cr (correction
au point récepteur), la somme de deux corrections est appelée la correction totale, (Cst =
Cpt +Cr).
Le calcul des corrections statiques pour les sources et les récepteurs nécessite la
connaissance exacte des altitudes :

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- de l’émetteur et du récepteur.et du plan de référence DP.


Il faut aussi connaître :
- l’épaisseur des différentes couches de la zone altérée h i.
- les vitesses de ces couches Vi.
Et enfin la vitesse dans le terrain consolidé situé sous la base de la zone altérée dite vitesse
de comblement Vc. (la vitesse de comblement est prise constante pour toute l’étude).
D’après la figure (40), on remarque que pour un seul rayon (rayon descendant ou ascendant)
on a deux corrections à faire :- correction WZ :
n
Pour une WZ à ‘n’ couches : Cwz (1/Vi)hi (2.1)
i 1

- correction DP : Cdp   hdp / Vc (2.2)


hdp : est l’épaisseur entre le DP et la base de la WZ.

Figure 41 : Correction statique

Le signe (  ) représente la position du DP par rapport à la base de la WZ: (+) le DP est au-
dessus de la base WZ, (-) le DP est de dessous de la base de la WZ.

Figure 42 :position de DP
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5.4.1Correction à l’émetteur
Cpt   tEE  C WZ  C DP
h
Cpt   (1 / V ( z)  1 / Vc ) dz  ( ZE  ZDp ) / Vc
0

D'où :

Cpt   h / Vo  (ZE  ZDp  h) / Vc (2.3)

5.4.2 Correction au récepteur :


CR   tRR  C WZ  C DP
h
CR    (1 / V ( z)  1 / Vc ) dz  (ZR  ZDP) / VC
0

D'où :

C R   h / Vo  (ZR  ZDP  h) / Vc (2.4)

Alors la correction statique totale pour une seule trace, serait la somme de deux termes :
Ctot  Cpt (tir )  CR(récep )
(2.5)

Lors du calcul des corrections statiques les erreurs commises sont dues à l’approximation
faite sur le trajet sismique ou à l’imprécision des paramètres de la wz (Vi, hi).

5.5. Types de corrections statiques


Il y a deux types des corrections statiques appelées statique terrain (les statiques de base),
et les statiques résiduelles.
Les premières utilisent la connaissance de l’altimétrie et de la constitution des couches
superficielles de sous-sol.
Les corrections statiques résiduelles utilisent la corrélation entre traces le long d’hyperboles
de réflexion. Dans le calcul des résiduelles, on ne peut pas corriger un retard supérieur à la
demi longueur d’onde du signal.

5.5.1. Les corrections statiques de base


La connaissance de l'altitude des sources et des géophones est la base pour les corrections
statiques de base, mais aussi on a besoin de connaitre les éppaisseurs et les vitesses de la
WZ à l’aplomb de ces points et les vitesses dans et sous la WZ.

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5.5.2. Les corrections statiques résiduelles


Les corrections statiques résiduelles s'imposent suite aux imperfections des corrections
statiques primaires. A ces imperfections s'ajoutent les résidus des corrections dynamiques
RNMO. Comme conséquence de ces erreurs, il y a les réflexions qui ne prennent plus une
forme hyperbolique mais plutôt une forme se rapprochant de cette dernière en oscillant
autour d'une réelle hyperbole. Ces imperfections ont pour cause :
 La mauvaise estimation des épaisseurs et des vitesses de la couche altérée.
 Le mauvais pointé des arrivées premières.
 L'inefficacité du mode d'interpolation parfois.
Le but des corrections statiques résiduelles (CSR) est de :
 Optimiser le stack à l'intérieur d'un CDP et ceci par la mise en phase des signaux
avant addition sans pour cela modifier la position des horizons.
 Lisser les horizons supposés être réguliers.
 Améliorer les analyses de vitesses.

5.6 Choix du plan de référence (Datum Plan)


Le DP est un plan référence fictif utilisé pour mettre les points de tirs et de réception sur le
même niveau. D’après les changements des altimétries du terrain on choisit le plan de
référence.
On distingue généralement 03 types de DP :

5.6.1. DP horizontal
On utilise ce plan horizontal lorsque l’altimétrie où bien la topographie est calme
( pas de changement rapide de l’altimétrie du terrain).

Figure 43 : DP horizontal

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5.6.2. DP incline:
Lorsque les altitudes sont croissantes dans une direction déterminée, on utilise le plan
incliné.

Figure 44 : DP incline
5.6.3. DP en escalier
Le plan en escalier est utilisé lorsqu’ on a des variations importantes et brutales de
topographie. Les DP horizontaux en escalier sont choisis suivant la variation du relief. Lors
de la synthèse des résultats de la région, il faut ramener tous les temps à un DP unique (ou
DP régional).

Figure 45 : DP en escalier

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6. CORRECTIONS DYNAMIQUES
Les corrections dynamiques sont des corrections géométriques qui corrigent l’obliquité des
trajets des ondes réfléchies. Tout se passe alors comme si l’on tirait et enregistrait aux
mêmes points (trajets verticaux).
L’hyperbole de réflexion devient horizontale. Les réflexions correspondant à différents
émetteurs et récepteurs deviennent en phase. Leur addition donne une trace très « énergique

E R E’ R’
t1 t2
h h
V V
M M
Figure 46 : Principe des corrections dynamiques

7. ANALYSE DE VITESSES
Le principe des analyses de vitesses est de rechercher l’équation de l’hyperbole qui passe,
au mieux à travers les signaux correspondant à une réflexion (primaire ou multiple)
En faisant varier la vitesse V pour un T 0 donné, on obtient plusieurs équations d’hyperboles
et en faisant l’addition (ou corrélation) des traces, la vitesse de correction est celle qui
donne la meilleure corrélation (ou bien une amplitude maximale).
La vitesse d’addition choisie est celle qui optimise l’amplitude de la trace somme (après
correction dynamique) (Figure 47) :

vitesse
s

Figure 47 : Détermination de la vitesse optimale


pour un réflecteur donné.
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7.1 Les différentes vitesses

a. La vitesse instantanée
La vitesse instantanée est définie comme la dérivé de la distance par rapport au temps,par
exemple pour une propagation verticale :

V z  
dz
dt
b. vitesse moyenne
Pour une onde qui se propage verticalement c’est la moyenne temporelle de la vitesse
instantanée mesurée dans les forages par les diagraphies acoustiques.
t
Vm    V t dt
z 1
t t0
Si le modèle est constitué d’une succession de couches horizontales et ayant chacune une
épaisseur hi et une vitesse Vi alors la vitesse moyenne Vm est donnée ainsi :
n n

V t i i h i
z
Vm  i 1
n
 i 1
n

t t
t
i i
i 1 i 1

c. Vitesse d’intervalle
Elle correspond à La vitesse réelle de l’onde dans une tranche de terrain donnée :

Vm 2 t 2  Vm1t1
Vi 
t 2  t1
On peut déduire la vitesse d’intervalle Vi entre deux réflecteurs en utilisant la formule de
dix :

V 2 RMS 2t2  V 2 RMS1t1


Vi 
2

t2  t1
Si on considère un modèle géologique constitué d’une succession de couches horizontale à
vitesse constantes, on a :

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1
 n
2 

2

 Vi ti 
VRMS   i 1n 
 ti 

 i 1 
C’est la vitesse quadratique moyenne qui permet de calculer avec une précision acceptable ;
les valeurs ΔΤ quand on dispose de données de vitesses.
d. Vitesse de stack (vitesse apparente)
Tirée des analyses de vitesses, elle donne la véritable valeur de ΔΤ, mais ne peut être mise
en équation, elle est liée aux trajectoires sismiques, qui nous sont inconnues, elle croit avec
la longueur du dispositif sismique utilisé, en aucun cas, elle ne doit être employée pour la
correction temps-profondeur, qualitativement on peut noter que : Va  VRMS  VM

e. La vitesse de migration
La vitesse est un paramètre important pour la migration elle doit être déterminée avec soin,
la vitesse de stack est en générale utilisée pour ce procédé, elle est tirée à partir des
analyses de vitesse, elle est surtout liée à la vitesse quadratique moyenne VRMS 

VRMS
Vstack 
COS
8. MUTE
C’est la mise à zéro des échantillons dans une zone bien détermine, il est utilisé pour
supprimer une partie du signal non utile qui altére le rapport s/b, il est généralement utilise
pour éliminer ou minimiser :
 Les premières arrivées réfractées.
 Les zones d’étirement provoquées par les corrections dynamiques.
 Le cône d’onde aérienne
 Le ground-roll très puissant
 Les traces bruitées au sens large et les traces mortes (traces non connectées au
labo)

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9. SOMMATIONS
Ce traitement consiste à additionner l’ensemble des traces appartenant à une même point
miroir après les corrections statiques et corrections dynamiques ; l’échantillon à l’instant T
est la
somme algébrique des échantillons correspondants sur les traces appartenant au même point
miroir.

10. FILTRAGES
Il permet à l’atténuation de certains signaux parasites qui ont des caractéristiques
fréquentielles différentes de celles des signaux utiles.

11. DECONVOLUTION
Ce traitement désigne donc un filtrage inverse destiné à supprimer les effets d’un autre
filtrage, il est appliqué aux traces sismiques pour pallier aux différents facteurs qui
modifient la forme de l’ondelette émise, il existe plusieurs méthodes de déconvolution,
chaque méthode s’appuie sur un modèle sismique caractérisé par les hypothèses faite sur la
trace.
11.1 Déconvolution avant sommation
La déconvolution avant sommation a pour objet de compenser l’effet de filtrage terrain afin
de restaurer les hautes fréquences atténuées et de comprimer l’impulsion émise par la
source pour la ramener à une impulsion brève à faible nombre d’oscillations.

11.2 Déconvolution après sommation


Elle a pour but essentiel d’éliminer les réflexions multiples insuffisamment atténuées par la
sommation en couverture multiple et augmenter le pouvoir de résolution.

12. CORRECTIONS STATIQUES RESIDUELLES


Les corrections statiques résiduelles, réalisées au niveau du centre de traitement ont pour
but de compenser les erreurs des statiques terrains. Ces corrections consistent à additionner
à l’intérieur des points miroirs par la mise en phase des signaux avant addition et cela sans
modifier la position des horizons.
Leur application au niveau d’une séquence de traitement a pour objectif :
 le lissage d’un horizon supposé régulier.
 l’amélioration des analyses de vitesse.
 I’optimisation du stack dans la trace somme.

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Pour le calcul et l’application des corrections statiques résiduelles, les hypothèses de base
généralement faites sont :
 Les corrections statiques terrain, les corrections dynamiques et les mutes sont
appliqués.

13. CORRECTION DE PENDAGE (DMO) :


Elle supprime la dispersion des points miroir sur le réflecteur en collection point milieu
commun. Ainsi, elle rend les vitesses de sommation indépendantes du pendage et de ce fait
résoudre le problème des pendages incompatibles.

14. MIGRATION
14.1. Définition de la migration :
Dans le cas d’un réflecteur horizontal, la section sismique mettra en relief une image directe
du sous sol, mais dans le cas d’un réflecteur pente la réflexion enregistrée au point de la
surface sera représentée à l’aplomb de ce point alors qu’on réalité elle provient d’un autre
point miroir donc la migration est la procédure qui permet le repositionnement réel des
horizons en (x,z), en partant de leurs positions apparentes en (x,t).

14.2. But de la migration :


La migration a pour but, en général de :
 Mettre les événements en leurs vraies positions.
 Focaliser les hyperboles de diffraction à leurs sources.
 Eliminer les distorsions provoquées par les variations latérales de la vitesse.

14 .3. Base des algorithmes de la migration :


Tous les algorithmes de la migration sont basés d’une manière ou d’une autre sur la
résolution de l’équation de propagation de l’onde.

14.4. L’image sismique des principales formes géométriques avant migration :


14.4.1. Image d’une synclinale pincée :
La réflexion en provenance d’un miroir concave (synclinale) la courbure du miroir est plus
forte que celle de front d’onde, les rayons émanant de chacune des positions (II.1) de la
source réfléchie jusqu’à 3 points différents (tous a incidence normale) du miroir concave, la
coupe temps résultante montre une figure complexe de trois courbures du miroir.

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Figure 48 : Modèle géologique

Figure 49 : Section sismique

14.4.2. Image sismique d’anticlinaux :


L’image sismique d’un anticlinal plus élargie, cas des réflecteurs b et c le sommet est
respecté mais les flancs ont des pendages plus faibles.

Figure 50 : Image sismique d’un anticlinal

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14.4.3. Image d’un point diffractant (point isolé)

Point diffractant

Hyperbole de diffraction

Figure 51 : Image d’un point diffractant

Si l’onde descendante, atteint un point diffractant l’énergie sera éparpillé dans toutes les
directions et donne naissance à une hyperbole de direction dans la section stack.
14.4.5. L’image d’une faille
Considérons un miroir qui s’interrompe brusquement sur la section stack CDP, ce miroir
semble se poursuivre par une hyperbole de diffraction.

Point diffractant

Hyperbole de diffractions image


d’une faille

Figure 52 : image d’une faille


14.4.5. Les différentes méthodes de la migration :
Il existe plusieurs techniques pour replacer les réflecteurs inclinées dans leurs positions
réelles on mentionne ici quelques méthodes appliquées qui sont basées sur l’équation
d’onde ou sur les techniques de la sommation le long d’hyperbole de diffraction.

14.4.6. La sommation le long des hyperboles de diffraction :


Cette méthode est basée sur le principe de diffraction, ou l’on considère le réflecteur
comme une infinité de points diffraction.

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VT/2

Figure 53 : Front d’onde au temps T/2 dans la migration à vitesse constante


p
Le front d’onde à T/2 est le lieu géométrique de tous les points de réflexions qui peuvent
restituer le signal à la source avec le temps double T. La relation entre X et Z est donnée
pour T constant :
(V.T/2)2 = Z2 + X2 = constant (1)
Cette relation décrit un cercle dans l’espace (X, Z) (réellement un ½ cercle, puisque Z>0
dans ce modèle). h
(S)

VT/2 Z
P
P’
P’

Figure 54 : Courbe de diffraction d’un point P dans un milieu à vitesse


• Selon le principe de Huygens, quand le point S est excité par un front d’onde, il émet de
l’énergie dans toutes les directions. Dans cette illustration donc une partie de l’énergie est
restituée au point S au temps T.
• Si le point S était ailleurs, le long de la surface, alors X et T seraient différents, mais Z
reste constant.

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a- Les avantages de cette méthode :


 Cette méthode est rapide.
 Elle a une grande possibilité de restitutions des forts pendages.
 Elle permet aussi l’amélioration de la cohérence des événements horizontaux.

b- Les inconvénients :
 Modification des amplitudes relatives des différents évènements.
 Etirement ± important des signaux traités.
 Bruit de migration au voisinage des marqueurs.
 Mauvais résultat quant le S/B est faible.

I-2 -La diffraction


C’est un bruit qui se produit en présence d’une discontinuité : faille, biseau, réflecteur
discontinuité….qui irradie l’énergie dans toutes les directions, les diffractions n’obéissent
pas la à la loi de SNELL-DESCARTES.
Le modèle présenté sur la représente l’arrêt d’une faille schématisée par le point D. qui se
comporte comme une nouvelle source sur un enregistrement sismique, le point diffractant
fait apparaître sur diverses trace un alignement de forme hyperbolique appelé figure de
diffraction afin de voir la différence avec une figure de réflexion, nous avons représenté sur
un même enregistrement les deux courbes. La courbure de diffraction est à l’aplomb d’un
point diffractant à la limite d’un niveau réfléchissant et est toujours plus accentuée que celle
de la réflexion à ce niveau.
Les équations de la réflexion et de la diffraction, correspondant au modèle présenté sur la
(figure10), sont données respectivement par :
2
X
x      2 0 Équation de la réflexion
V 

  X   
2 2

x  0      0  Équation de la diffraction
2 V   2 

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Figure 55 : Point diffractant par l’arrêté d’une faille


2h
Avec 0  où T0 représente le temps double vertical nécessaire pour parcourir la couche
V
d’épaisseur h, V la vitesse du milieu supposé homogène et isotrope et X l’offset.
Les diffractions jouent un rôle important en sismique réflexion, elles peuvent être classées
« momentanément » comme signaux utilisé dans la mesure où elles apportent des
informations supplémentaires sur la position des accidents de sub-surface (présence de
faille, biseau, surface de discordance…..)
Ces diffractions, malgré les renseignements qu’elles peuvent fournir, sont considérées
comme des bruits organisés lorsqu’elles masquent des réflexions ou lorsqu’elles risquent
d’être interprétées comme réflexions. Il n’y aucun moyen de les atténuer.
Au traitement, l’addition en couverture multiple présente un certain pouvoir de réjection à
cause de la courbure de l’hyperbole de diffraction comme dans le cas des multiples, la
migration reste cependant le seul moyen pour les atténuer.
Conclusion :
Après toute cette arsenal mathématique de traitement et analyse de signale pour améliorer la
performance de l’image, on aura une section sismique prête d’être interprétable avec une
meilleur résolution (voir figure 56)

Figure 56 : Section sismique prête d’être interprétée

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Chapitre IV

SISMIQUE DE PUITS

L’objectif de ce chapitre : le géologue peut manipuler la


conversion temps profondeur, un seule temps (onde time),
conversion des tops géologie réel aux temps pour faire le
calage des sections sismiques à différentes méthodes (film
synthétique, PSV, profile oblique)
Sismique de Puits

1. GENERALITES SUR LA SISMIQUE DE PUITS


La sismique de puits : cette technique différent des autres par sa mise en œuvre particulière
car elle est réalisée dans un puits. On peut distinguer trois types de sismique de puits : tirs
en surface avec récepteurs dans le puits (Profil Sismique Vertical), tirs en puits avec
récepteur en surface, et tir dans un puits avec récepteur dans un autre puits. La technique
des tirs en surface comprend, le profil sismique vertical zéro offset, le profil sismique
vertical à offset, et la ballade sismique (walkaway).
Le profil sismique vertical (PSV) est une technique de la sismique de puits pour laquelle un
signal est émis à la surface du sol et enregistré par un ou plusieurs géophones situés
successivement à différentes profondeurs dans le puits,
2. LES DIFFERENTES TECHNIQUES DE SISMIQUE DE PUITS
Selon la disposition du couple sources- récepteurs, On distingue trois types de mise en
œuvre de la sismique de puits :
- Tir dans le puits avec récepteurs dans un autre puits.
- Tir dans le puits avec récepteurs en surface (reverse PSV).
- Tir en surface avec récepteurs dans le puits (PSV).

2-1. La sismique de puits à puits


Dans ce cas, l’émission du signal source est faite dans un puits tandis que l‘écoute (la
réception) se fait dans un autre puits adjacent, la propagation des ondes émises est
extrêmement complexe du fait qu’il existe des trajets directes, des réflexions et des
réfractions ainsi que les multiples dans les couches au dessus et au dessous de la source et
du récepteur.
La sismique de puits à puits peut fournir des images des formations entre les puits sous
forme de sections en sismique réflexion. Elle est généralement utilisée dans le domaine
minier ou de génie civil.

2-2.Tirs en puits :
Dans ce type, l’émission du signal est fait dans le puits et la réception en surface du sous-sol
Le dispositif de réception est un ensemble des géophones disposés en ligne ou en nappe.
Cette mise en œuvre permet d’obtenir un ensemble de PSO en deux ou en trois dimensions
et en un temps minimal d’occupation de puits, ce qui est déterminant pour l’étude des
réservoirs.

2-3.Tir en surface :
On distingue cinq principales méthodes d’enregistrement PSV :
67
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Sismique de Puits

- Le PSV à offset nul ou PSV classique.


- Le PSV avec offset ou PSO (profil sismique oblique).
- Le PSV walkaway (ballade sismique ou ensemble de PSO)
- Le PSVwalkaway azimutal.
- Le PSV walkaround.

3. DEFINITION ET PRINCIPE D’UN PROFIL SISMIQUE VERTICAL (PSV)

Le profil sismique vertical (PSV) consiste à émettre un signal à la surface du sol et


enregistrer des arrivées sismiques dans un puits par un géophone situé à différentes
profondeurs. Le PSV sert fondamentalement à enregistrer et analyser l’ensemble du champ
d’ondes sismiques en fonction de la profondeur du sondage.C’est donc l’enregistrement que
l’on obtiendrait en descendant un dispositif sismographique dans un forage profond et en
tirant en surface. Les signaux réfléchis et transmis arrivent au géophone, sont détectés dans
le puits sous forme d’une superposition complexe d’ondes descendantes et ascendantes.

Et parmi les principales applications du profil sismique vertical on cite :


 La corrélation avec la profondeur de la sismique réflexion.
 La mesure des vitesses des ondes P et S
 La prévision des zones compactées
 L’identification des réflexions primaires et multiples
 L’estimation du pendage des réflecteurs
 La localisation des plans de faille
 La corrélation entre les arrivées réfléchies P et S
 L’obtention d’une sismique de détail au voisinage du puits
 L’identification des zones à forte perméabilité et des zones fracturées
 Les mesures d’anisotropie
Le PSV permet également d’accéder à certains paramètres lithologiques comme
l’impédance acoustique, le rapport Vp/Vs qui fournit le cœfficient de poisson et
l’atténuation.

4. LES DIFFERENTES METHODES DE PSV


4-1. Profil sismique à offset nul (PSV zéro offset)
Dans ce type de dispositif. La source est proche de la tête de puits (faible offset), le trajet de
l’onde est plus au moins vertical (faible angle d’incidence), et dans le cas d’un puits dévié.

68
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Sismique de Puits

La source occupe des positions variables de telle sorte à préserver le couple émetteur-
récepteur sur la même verticale. (Figure 56)
Hypothèses faites pour le cas d’un PSV zéro offset sont :
- Le sous-sol est constitué de roches homogènes et isotropes.
- Le déport est faible (trajets verticaux).
- Les réflecteurs sont plans et horizontaux.
- On suppose que le puits est vertical.
- L’onde émise en surface atteint les réflecteurs sous une incidence
normale.
- On ne considère que les ondes de compression (ondes P).
D’après ces hypothèses, on peut noter que pour le cas d’un puits vertical, les points miroir
des ondes réfléchies enregistrées par toutes les positions de la sonde seront localisés sur la
verticale de puits.
Offset Offset
Puits Puits Sources

Géophones Géophones

Réflecteur
Cas d’un Puits vertical Cas d’un Puits dévié
Figure II -1 : profil sismique à offset nul

Figure 57 : Profil sismique à offset nul


4-2. Profil sismique oblique (PSO)
Le profil sismique oblique (PSO) consiste à déporter la source par rapport au puits, le PSO
(offset PSV) est donc un PSV avec un offset plus important, pour que les hypothèses
d’incidence quasi verticale soient vérifiées, un choix sur l’offset sera effectué.

L’utilisation d’un offset important nous conduit à enregistrer les ondes de cisaillement (S),
qu’on peut exploiter pour calculer la vitesse. (Figure 57)

69
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Sismique de Puits

Offset

Puits Source

Géophones

Zone éclairée

Figur eI I -2 : profil s ismique oblique (PSO)

Figure 58 : Profil sismique oblique (PSO)


On note ces importantes applications
 pouvoir de résolution latérale: les points miroirs couvrent une zone d’extension
latérale égale à la demi-distance, puits-émetteur.
 permet un enregistrement d’onde P et S.
 étude d’anisotropie de vitesse à l’aide de la composante horizontale détectée.
 connaissance des événements sous le fond du puits.
 détail sur le plan de fluctuation et l’estimation/ou caractérisation du réservoir

4-3.Profil sismique à offset variable (walkaway)


La ballade sismique ou le walkaway est un ensemble de PSO ou de PSV à offset. La source
occupe plusieurs positions correspondant à des déports croissants par rapport à la tête de
puits. (Figure 58) Dans la mise en œuvre d’une ballade sismique le nombre de géophone
est généralement réduit par rapport à celui utilisé en PSV à offset nul (Classique).
Les résultats du profil sismique à offset variable sont deux sections (onde P et S) en
couverture multiple caractérisée par une haute résolution (très bon rapport signal / bruit).

70
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Sismique de Puits

Puits Offset
Sources

Géophones

Zone éclairée
Figure II -3 : la ballade sismique ( walkaway)

Figure 59 : Profil sismique à offset variable (walkaway)


Applications du walkaway :

 détermination des pendages.


 Localisation des failles.
 Etude stratigraphique des réservoirs.
 Prédiction des réflecteurs situés en dessous du puits.

4.4. Le PSV walkaway azimutal


C’est un PSV walkaway dans lequel on fait varier l’angle azimutal tout autour du puits.
4.5. Le PSV walkaround
C’est un PSV à offset fixe tout autour du puits.

5. MISE EN ŒUVRE ET MATERIEL D’ACQUISITION

Après avoir effectué le calage du zéro a la table de rotation ou au sol, la mise en œuvre d’un
PSV consiste à faire descendre un géophone (sonde) dans le puits, et placer la source à un
offset donné en surface.
La source sismique peut générer des ondes de compression P ou de cisaillement S.
Les matériels utilisés dans la chaîne d’acquisition :
 Un puits.
 Un câble et un treuil.
 Une source sismique.

71
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Sismique de Puits

 Un système de réception.
 Une sonde signature.
 Un laboratoire d’enregistrement des données sismiques.

5-1. Le puits
Le puits peut avoir plusieurs milliers de mètres de profondeur. Il peut être parfaitement
cimenté et tubé avec un tubage unique sur toute la hauteur du puits ou non tubé.
Un puits parfaitement cimenté et tubé doit en principe rendre constant le couplage du
géophone de puits avec la formation.

5-2. Le câble
Le câble utilisé généralement est le câble classique à sept conducteurs utilisé par les
diagraphistes. Son rôle consiste à assurer la descente et la remontée de la sonde dans le puits
et à garantir la liaison électrique entre le système de réception et le laboratoire
d’enregistrement. Il permet aussi de mesurer la profondeur de la sonde dans le puits.

5-3.La source sismique


Etant donné que le but du PSV est le calage de la sismique de surface, Dans le cas où il
n’est pas possible d’utiliser la même source, d’autres sources sismiques peuvent alors être
utilisées, à savoir la dynamite, l’air gun , le water gun , la chute de poids, le vibrateur….etc.
Les sources utilisées lors de l’enregistrement PSV doivent avoir les caractéristiques
suivantes :
 Emettre une énergie suffisante pour avoir un bon rapport signal sur bruit au niveau de
l’objectif géologique le plus profond.
 Doit avoir un spectre large et plat pour obtenir une bonne résolution verticale.
 Source ponctuelle pour avoir une bonne résolution et la même signature pour tous les
tirs.
 Une signature avec un premier départ propre pour obtenir un pointé précis du temps de
la première arrivée.
 Cycle de tir court pour pouvoir sommer plusieurs tirs en une même cote en minimisant
le temps d’immobilisation de la sonde à une cote donnée.

5-4.Le système de réception


Le système de réception peut être un géophone ou un hydrophone. Il doit être conçu pour
minimiser les effets des ondes de tube et assurer le meilleur couplage avec la formation.

72
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Sismique de Puits

Il doit être couplé à la paroi du puits par un système d’ancrage qui lui permet de capter
fidèlement le mouvement des particules du sous sol dans une bande passante suffisamment
large (figure 59)

Inclinomètre Module Module


d’encrage électronique

Module Module Patins Connecteur


hydrophone géophone d’encrage Schlumberger

Figure 60 : Système de réception

5-5.La sonde signature


Une sonde signature est ancrée à un coté fixe dans un puits peu profond foré a proximité du
puits où se fait l’enregistrement. Cette sonde sert à enregistrer la signature de la source à
chaque tir de façon à évaluer la répétitivité de la source, à compenser les dispersions de TB
(Time Break) et caler les amplitudes. La sonde peut être remplacée par trois géophones
monocomposantes, un vertical et deux autres horizontaux maintenus sous forme
trirectangulaire au voisinage de l’émission.

5-6. Le laboratoire d’enregistrement des données sismiques


Le laboratoire d’enregistrement doit avoir des performances comparables à celles du
laboratoire utilisé en sismique de surface.
Il doit avoir une grande dynamique d’enregistrement et permettre des pas d’échantillonnage
en temps fins (inférieur à 1ms), tout en évitant le phénomène d’alliasing.

73
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Sismique de Puits

Treuil Laboratoire
Source

Câble

Système de
réception
Puits

Figure 61 : Mise en œuvre d’un PSV


6. CHOIX DES PARAMETRES

6.1.choix du pas d’échantillonnage


Le pas d’échantillonnage que ce soit en temps ou en profondeur doit être choisi de manière
à éviter le phénomène d’aliasing. Et ceci afin de respecter le théorème d’échantillonnage.
a.Echantillonnage temporel
Pour un bon choix de pas d’échantillonnage en temps. La relation suivante doit être
vérifiée :
1
t  (2 échantillons/période)
2 Fmax
On peut diminuer le pas d’échantillonnage :
1
t  (4 échantillons/période)
4 Fmax
 t : pas d’échantillonnage temporel.
Fmax : Fréquence maximale du signal.

b. Echantillonnage en profondeur : (spatial)

74
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Sismique de Puits

Pour le pas d’échantillonnage spatial, la distance minimale  Z entre deux niveaux


d’enregistrement consécutifs doit être choisi en respectant le théorème d’échantillonnage.
 min Vmin
Z  avec min 
2 Fmax

D’où :

 Z  Vmin
2Fmax

 Z : pas d’échantillonnage spatial.


Vmin : La Vitesse minimale entre deux côtes consécutives.
 min : La longueur d’onde
Fmax : Fréquence maximale du signal

6.2.Choix de l’offset
a. PSV à offset nul
L’offset est choisi de telle sorte que le couple émetteur-récepteur soit sur la même verticale,
c’est à dire l’émetteur placé le plus proche possible de la gueule de puits. Et dans le cas
d’un puits dévié, l’offset est choisi variable de façon à préserver le couple émetteur-
récepteur sur la même verticale.

b. Profil Sismique Oblique :(PSO)


Par l’utilisation d’une modélisation par lancer de rayons au préalable d’une étude, on peut
être sûr que la source et le récepteur seront dans leurs meilleures positions et que les
données enregistrées seront utiles pour atteindre les objectifs entrevus. La modélisation est
conçue à partir des données géophysiques disponibles; soniques, premières arrivées de PSV
zéro offset, sections sismiques, cartes structurale,
En théorie, il n’y a aucune limitation au choix du déport de la source.
En pratique, le déport de la source est pris en fonction de l’objectif géologique à atteindre
de telle sorte que l’angle de propagation de l’onde incidence soit inférieur à 30°.

Pour l’obtention d’une image claire et facile à exploiter ceci nous amène à choisir l’offset D
Zmoy
DH
de la source tel que : 2

Zmoy : est la profondeur moyenne des géophones de puits, pouvant être raisonnablement

Zmoy  H
prise égale a la demi-profondeur de l’objectifs ( 2)

75
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Sismique de Puits

D 3
Le déport sera : 4H

Le choix de l’offset est un point critique de la conception d’une acquisition PSO, un offset
plus important peut faire apparaître sur l’enregistrement des ondes réfractées ou guidées
pouvant ainsi aboutir à des images de qualité médiocre très difficiles à interpréter.

7. LES DIFFERENTS TYPES D’ONDES ENREGISTREES


Un enregistrement de sismique de puits comprend deux types d’ondes :
 Les ondes de volume.
 Les bruits (les ondes de câble et les ondes de tube).

7-1) Les ondes de volume


L’étude des ondes de volume peut être faite en utilisant les temps de parcours. L’étude de
ces temps de parcours d’une onde émise à la surface, et enregistrée par un géophone placé
dans le puits, met en évidence des évènements principaux.
Les mêmes évènements seront enregistrés en ondes de compression P et en ondes de
cisaillement S. à part l’onde directe qui est une onde P seulement.

- Onde de compression P
Les particules de la roche oscillent dans la direction de propagation de l’onde sismique,
produisant des zones de compression et de dilatation

- Ondes de cisaillement S
Les particules de la roche oscillent perpendiculairement à la direction de propagation de
l’onde, provoquant un cisaillement du milieu de propagation.
L’onde de cisaillement est composée de :
Onde SV : polarisée verticalement.
Onde SH : polarisée horizontalement.
- Mode de conversion L’arrivée du front d’onde à l’interface qui sépare deux milieux
élastiques, caractérisés par des impédances acoustiques différentes, fait que son énergie se
devise en une partie qui se réfléchie et une autre qui se transmis dans le deuxième milieu.
Dans le cas d’un angle d’incidence important (supérieur à 30°), en plus des réflexions et des
transmissions du signal sismique s’ajoutent, un phénomène appelé conversion des ondes
(figure 61) de la manière suivante :
- Une onde P donne naissance à une onde P et une onde SV.
- Une onde SV donne naissance à une onde SV et P

76
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Sismique de Puits

- Une onde SH donne naissance à une onde SH

Sv Sv
P P Sv Sh Sh
P

P P
Sh
Sv Sv

Figure 62 : mode de conversion


8. LES EVENEMENTS ENREGISTRES EN SISMIQUE DE PUITS
L’étude des temps de parcours d’une onde émise à la surface du sol, et captée par un
géophone de puits situé à différentes profondeurs, met en évidence les principaux
événements, on considère un modèle géologique tabulaire composé de deux couches planes
horizontales surmontant un substratum infini.
Le puits est supposé foré verticalement et la direction de propagation des ondes est
perpendiculaire aux couches.
On enregistre les mêmes événements en ondes P et en onde S, sauf l’onde directe qui est
seulement en onde P. (Figure 63)

8.1. Les ondes descendantes

8.1.1. L’onde directe: Cette onde atteint directement les différentes positions du géophone
par le haut.

8.1.2. Les multiples descendants : Ils sont créés par des marqueurs au dessus du géophone
de puits. Ces multiples atteignent le géophone par le haut sismique situé.

8.2. Les ondes montantes

8.2.1. Les réflexions primaires : Elles atteignent la position du géophone après s’être
réfléchies sur les différents horizons du sous-sol. Ces ondes atteignent le géophone par le
bas.

8.2.2. Les multiples montants

77
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Sismique de Puits

Ils sont créés par des marqueurs sismiques situés au dessous du géophone de puits. Ces
multiples atteignent le géophone par le bas.
En résumé sur un enregistrement PSV, on rencontre :

a- Les événements montants


Ils regroupent les ondes réfléchies primaires et les multiples montants. Ils sont caractérisés
par des vitesses apparentes négatives. (Figure 62)

b-Les événements descendants

. .

Data
Ti Brut
me
NIVEAU 4

NIVEAU 3 D
e
NIVEAU 2 p
t
NIVEAU 1 h

Arrivée directe
Multiple descendant
Reflexion primaire
Multiple montant

Figure 63 : Différents types d’ondes enregistrés


Ils contiennent les arrivées directes et l’ensemble des multiples descendants. Ces
événements sont caractérisés par des vitesses apparentes positives. Ces événements étant
caractérisés par des vitesses apparentes de signe opposé. (Figure 64)

Onde directe Multiple descendant Multiple descendant

Figure 64: Evénements descendants.

78
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Sismique de Puits

Onde réfléchie primaire Multiple montant Multiple montant


Figure 65: Evénements montants

9. LES DIFFERENTS BRUITS DE LA SISMIQUE DE PUITS


Il existe deux types d’ondes considérés comme des bruits dans l’enregistrement de la
sismique de puits.
9.1. Les ondes de câble
Ce sont des ondes qui sont provoquées par les vibrations du câble et générées par le vent, le
bruit des engins donne naissance à une onde qui excite le géophone de puits et provoque un
fort niveau de bruit sur le PSV.
L’onde de câble se propage avec une vitesse allant de 2500m/s jusqu'à 3500m/s, elle devient
très gênante dans le cas des puits à faibles profondeurs, forés dans des zones où la vitesse de
propagation de l’onde sismique est faible.
L’atténuation de ce type d’onde consiste à donner du mou au câble. (Figure 65)

• Donner du mou au
câble
• Ancrage de l’outil

Figure 66 : les ondes de câble


9.2. Les ondes de boue
Les ondes de surface sont la source principale des ondes de tube. Ces ondes de surface
générées par la source excitent (vibrent) la colonne de boue lorsqu’elles atteignent le puits,

79
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Sismique de Puits

et donnent naissance aux ondes de tube qui, une fois créées, se propagent dans le puits vers
le haut et vers le bas, perturbant ainsi les enregistrements sismiques
Le PSV de la (figure 66) montre un fort niveau d’ondes de tube notées TW1 à TW6. Les
ondes de surface générées par la source créent un champ d’ondes de tube (TW1) qui se
réfléchit en fond de puits (TW2), et au toit d’une zone poreuse et perméable située à 440 m
de profondeur (TW3). TW3 se réfléchit de nouveau à la surface au contact fluide – air
(TW4). L’onde P descendante pénétrant la zone perméable à 440 m donne naissance à une
onde de tube (TW5) qui se réfléchit en fond de puits (TW6). On peut noter également des
ondes de tube secondaires à vitesse apparente lente dues à l’outil.

Figure 67 : Exemple de PSV avec ondes de tube (document : Gaz de France Ŕ IFP).

Les procédures généralement utilisées sur le terrain pour l’atténuation des ondes de tube
sont :
1. Augmenter l’offset : En effet, quand l’offset est grand, l’amplitude de l’onde de surface
à l’arrivée au puits est faible.
2. Atténuer les ondes de surface arrivant à la tête de puits : Pour cela une technique
consiste à abaisser le niveau de la colonne de boue de façon à ce que l’amplitude des
ondes de surface soit la plus faible possible. (Figure 67)
80
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Sismique de Puits

3. Empêcher le transfert de l'énergie des ondes de surface à la colonne de boue. Pour


détourner les ondes de surface du puits, on creuse entre la source et le puits une tranché
et on éloigne la source d’une distance égale à la demi longueur d’onde fondamentale des
ondes de surface. (Figure 67)

Lors du traitement, on peut utiliser un filtrage en fréquence ou un filtrage dans le domaine


F-K pour atténuer les ondes de tube.


2

(2) Atténuation de l’onde de boue. (1) Atténuation de l’onde de tube en


abaissant la colonne de boue.

Figure 68: Techniques de réduction de l’onde de boue

9.3. Déroulement d’une opération de PSV


L’opération PSV à une cote donnée consiste à :
1. Effectuer le calage du zéro à la table de rotation ou à la surface du sol.
2. Contrôler la profondeur à laquelle se trouve la sonde.
3. Ancrer la sonde.
4. Donner du mou au câble.
5. Emettre le signal en surface et faire les mesures sismiques.
6. Tendre le câble.
7. Désancrer la sonde.
8. Positionner la sonde à la cote suivante et refaire les étapes précédentes.
Pour évaluer les variations de couplage et le rapport signal sur bruit, cette opération doit être
faite plusieurs fois à la même cote.
Elle doit être faite à quelques cotes à la descente de l’outil et en fond de puits pour évaluer

81
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Sismique de Puits

le rapport signal sur bruit en fonction de la profondeur, ce qui permet de régler ainsi les
paramètres d’acquisition. Ces cotes seront reprises à la remontée pour contrôler le calage en
profondeur.
Pour éviter le phénomène d’alliasing spatial, la distance verticale Z entre deux points de
mesure (échantillonnage spatial) doit être choisie comme suit :
V min
Z 
F max
Où Vmin est la plus petite vitesse de propagation des ondes sismiques et Fmax la fréquence la
plus haute susceptible d’être enregistrée.

10. PROBLEMES RENCONTRES DANS L’ETABLISSEMENT DU PSV ET LEURS


SOLUTIONS

10.1. Variation de la forme du signal de la source


Rencontré généralement lors de l’utilisation d’une source explosive dont les variations sont
dues au non répétitivité de la source explosive.
Il est rare de pouvoir reproduire plus de 10 ou 12 fois une même forme de signal d’une
charge explosive. Donc les réflexions n’auront pas la même forme d’onde sur les séries de
traces adjacentes. La qualité des données de vitesses filtrées correspondant à ces réflexions
sera détériorée, et on ne pourra rien déduire de ces variations en ce qui concerne les
propriétés physiques du milieu.

Solution
On peut concevoir un filtre de la configuration de ce signal en choisissant une onde standard
de ce même signal. Pour cela le filtre transforme la forme du signal observé sur le détecteur
de control en onde standard. On applique ensuite ce filtre à l’enregistrement du trou.

10.2) Les bruits


Le film PSV présente des bruits liés aux conditions d’enregistrement qui sont appelés bruits
de tube et qui sont des ondes d’interface qui se propagent dans la colonne de boue, on peut
rencontrer deux types de bruits :
- « Casing Break » Ils se propagent dans le tubage en acier
- Bruits existant entre le trou et la roche
Solution
Pour atténuer ces bruits on augmente l’offset pour que les ondes rencontrent le puits sur un
parcours horizontal.

82
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Sismique de Puits

10.3) Faiblesse du signal


L’amplitude du signal à enregistrer des positions profondes est très influée par les
phénomènes causant du bruit, tel que la divergence sphérique, l’absorption, la transmission
et la WZ.
Pour remédier à cela deux techniques sont utilisées :
- Sommation de plusieurs enregistrements de tirs à chaque niveau.
- Utilisation synchronisée de plusieurs sources de surface d’une manière à renforcer le
signal.
10-4) Réflexions multiples et leurs séparations
L’identification des multiples et de leur origine aide à l’interprétation. L’utilisation des
techniques spéciales de déconvolution permet la séparation entre multiples à périodes
différentes et à origines différentes.
La déconvolution des données PSV est appliquée pour récupérer les hautes fréquences
absorbées par la WZ et améliorer la résolution de la réflexion primaire.La séparation des
ondes montantes et descendantes étant possible et la période du multiple associé a chaque
réflexion étant connu, un opérateur peut être calculé pour effacer trace après trace ce
multiple de l’enregistrement PSV. Celui ci ne montrera que les réflexions primaires.
Le PSV déconvolué amoindri (atténue) les multiples et la corrélation sera plus précise.
10.5) Les avantages d’un PSV
Les avantages de PSV zéro offset :
 Le PSV zéro offset permet de donner une trace sismique qui, directement comparable à la
section sismique de surface passant sur le puits.
 L’absence du problème d’obliquité par ce que la direction de propagation des ondes est
verticale.
 Une bonne résolution verticale, du fait que l’enregistrement s’effectue à une grande
profondeur et le rayon de l’onde sismique traverse la zone qu’une seule fois
Les avantages de PSV à offset :
 Dans le PSV à offset le problème de l’onde de tube ne se pose pas, car l’offset est
important.
 Permet d’éteindre une haute résolution en matière de description des réservoirs.
 Permet de détecter les zones peu accidentées qu’on ne peut pas voir par la sismique de
surface, Vise avec une grande précision les zones à étudier à cause de son pouvoir de
résolution élevé.

83
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Chapitre V

INTERPRETATION DES
DONNES SISMIQUES

L’objectif de ce chapitre : à la fin de ce chapitre, le


géologue doit être capable de caler les sections sismiques
avec les films synthétiques et d’interpréter les sections
sismiques ainsi que l’établissement des différentes cartes.
Interprétation Sismique

1 PRESENTATION DES DONNEES UTILISEES


Dans une étude d’interprétation sismique, il est nécessaire de disposer des documents
suivants :
- Un plan de position.
- Les données des puits qui sont constituées des éléments suivants :
a/ Les fiches stratigraphiques.
b/ Les carottages sismiques.
c/ Les profils sismiques verticaux (VSP).
- Les sections sismiques.

1.1 Le plan de position


C’est un plan sur lequel figure :
- L’échelle utilisée
- Les profils sismiques et leur dénomination par année de réalisation.
- Les sites de forage existants et leur dénomination.
- Les coordonnées métriques (UTM) et géographiques de la région, (en degrés, minutes et
secondes). Le cas de Hessi Messoud ( Nord Sahhra 29)
1.2 Les données des puits
Elles sont représentées par les fiches stratigraphiques des différents puits, ainsi que les
carottages sismiques ou profils sismiques verticaux (VSP) correspondant à ces puits.

A/ Les fiches stratigraphiques


La fiche stratigraphique est un document propre pour chaque puits, elle comporte une
description détaillée de sa lithologie, suivie des côtes de chaque formation traversée. Cela
nous permet de lire directement la profondeur des horizons qui nous intéressent.

B/ Le carottage sismique
Il permet de convertir les profondeurs P lues sur la fiche stratigraphique, en temps T, grâce
à la courbe T=f(P), cela est considéré comme l’outil principal offrant un accès aux sections
sismiques. Il comporte d’autres courbes telles que :
- La vitesse moyenne en fonction de la profondeur.
- La vitesse d’intervalle en fonction de la profondeur.
- La vitesse quadratique moyenne en fonction de la profondeur.

84
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Interprétation Sismique

C/ Le profil sismique vertical « VSP »


C’est un outil de calage très performant, il correspond à une portion de profil sismique
obtenue à partir d’un enregistrement sismique vertical, à l’intérieur du puit et qui permet le
calage directement à partir de cette portion de sismique. Ce type de documents comporte
également un listing de données nécessaires pour le calage ainsi que pour la conversion des
temps en profondeur. Il s’agit de :
- Rapport des « Check Shots »
- Rapport du Sonic
- Rapport des vitesses
- Rapport des temps en fonction de la profondeur
- Rapport des profondeurs en fonction du temps.

1.3 Les sections sismiques


Pour le géophysicien interpréteur, la section sismique est le document de base permettant
d’effectuer la corrélation des horizons dans le but de réaliser des cartes en isovaleurs.
En d’autres termes, c’est une coupe temps, qui est le reflet plus où moins fidèle de la
géologie du sous-sol, d’où vient l’importance de la qualité des sections sismiques pour les
étapes à venir.
En général, la qualité des sections sismiques utilisées pour cette étude est de moyenne
qualité.

2 CHOIX DES HORIZONS


Le choix des horizons corrélés est défini à partir des objectifs pétroliers de la région et de la
qualité de la réponse sismique.
Par exemple, les horizons à cartographier choisis sont ;
Objectifs
Caractère
Continuité
3 CALAGE DES HORIZONS
Pour faire le calage des horizons, on utilise selon la disponibilité, le carottage d’un puits ou
le VSP, en suivant les étapes suivantes :
1.Déterminer les profondeurs relatives à chaque horizon à partir de la fiche stratigraphique,
ces profondeurs sont relevées généralement par rapport au niveau de la table de rotation,
d’altitude Zt.
2.Ramener ces profondeurs au plan de référence du carottage sismique d’altitude Z DPC.

85
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Interprétation Sismique

3.Convertir ces profondeurs en temps simple (TS) à partir de la courbe du carottage T=f (P).
4.Ramener les temps simples bruts au plan de référence de la section sismique par laquelle
passe ce puits d’altitude ZDPS. Cela en effectuant une correction statique CS à l’aide des
formules suivantes :
CS =( ZDPS - ZDPC)/ VC
TSC = TS + CS
Avec :
TSC : temps simple corrigé.
TS : temps simple brut.
VC : vitesse de comblement (vitesse du premier compact rencontré après la zone altérée).
CS : correction statique.
ZDPC : altitude du plan de référence du carottage sismique.
ZDPS : altitude du plan de référence de la section sismique.
5.Multiplier les temps simple corrigé par deux, vu que les temps sur la section sismique sont
des temps doubles (TD).
6.Reporter ces temps doubles sur la section sismique au niveau du puits pour chaque
horizon.
4 CORRELATION ET IDENTIFICATION DES FAILLES
Elle consiste à suivre le réflecteur correspondant à un horizon donné. Sur l’ensemble des
sections sismiques de la région d’étude, pour cela on prend en considération certains critères
qui sont :
- La continuité des réflecteurs.
- Le caractère de la réflexion.
La corrélation s’effectue sur les sections sismiques, en contrôlant maille par maille et
croisement par croisement. On reporte ensuite sur le plan de position les différentes failles
rencontrées en mentionnant leur nature, inverse ou normale ainsi que les points hauts et les
points bas. Ceci nous aidera à distinguer les zones hautes des zones basses.
Dans tout le bassin d’Illizi, plus particulièrement dans le permis Alrar sud, le toit des grés
de l’Ordovicien est caractérisé par un fort contraste d’impédance acoustique, représenté par
un bon réflecteur sismique ceci facilite en général la corrélation, malgré quelques difficultés
rencontrées dans les zones fracturées, de part et d’autres des failles majeures.
Par contre, le toit du réservoir F6 a été plus ou moins difficile à suivre. Ceci est dû au
problème de la résolution sismique vertical qui diminue à cause de la diminution de

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AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Interprétation Sismique

l’épaisseur du F6. Les problèmes de changement de faciès et la complexité du modèle


structural, associés à ceux liés au traitement, peuvent générer aussi la disparition du
caractère et rendre la corrélation assez délicate, voire difficile.
Par ailleurs, le toit du dévonien F4 se caractérise par une faible amplitude voire même une
absence de réflexion par endroit ; Ceci par manque de variation verticale de lithologie ou
par présence d’une couche mince d’épaisseur inférieure à la limite de la détection sismique.
On identifie les failles par
 La chute et la dégradation du caractère sismique.
 La rupture brusque et momentanée de la continuité des réflexions.

Figure 69 : Identification de failles et calcul du rejet


Dans la figure ci-dessus le rejet est en (ms) 30 ms Temps double

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Interprétation Sismique

T est en temps simple donc Ts=15ms


Pour avoir ce même rejet en (m) on utilise la formule suivante :
P= V. T, Avec : P : profondeur en (m), V : vitesse moyenne (m/s), T : temps simple (s)
Vmoy a l’ordo = 2993m/s
Dans ce cas le rejet est de : P= 2993m/s. 0,015s = 45m
Le rejet décrit le mouvement relatif survenu entre le mur et le toit d’une faille. Dans le cas
de failles normales et inverses il est commun de s’intéresser à la composante verticale du
mouvement. Le rejet vertical se calcule d’après la mesure du rejet horizontal et la
connaissance du pendage des formations géologiques déplacées par la faille

Rejet
de faille

Figure.70 : Faille normal Figure.71 : Faille inverse

figure.72 : Calcul des différents rejets


Pour calculer le rejet vertical (rv) :
rv= rejet horizontal (rh) × tan (pendage de la strate θ)
Pour calculer le rejet dans le sens du plan de faille (f) :
f= rejet vertical (rv)/ sin (pendage de la faille)
Pour calculer la compression ou l’étirement du terrain (e) :
e= rejet vertical (rv) / tan (pendage de la faille Ф)

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AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Interprétation Sismique

5 CHRONOMETRAGE
C’est une lecture des temps doubles au niveau de chaque horizon. Le chronométrage
manuel est réalisé à l’aide d’une règle graduée adéquate aux sections sismiques et cela afin
de réaliser une carte en isochrones.
6 ETABLISSEMENT DES CARTES
Le tracer des cartes en isovaleurs est l’aboutissement des opérations de corrélation et de
chronométrage, après élimination des décalages aux croisements, ce dernier consiste à
joindre les points en isovaleurs (en temps, en vitesse ou en profondeur, respectivement pour
les cartes isochrones, isovitesses et isobathes).
Par la suite le tracé des cartes (contouring) se fait sur station de travail, en utilisant d’abord
le logiciel d’interprétation sismique« PETREL» Ensuite, on est passé au logiciel de tracé
de cartes (SURFER)
A- Carte en isochrones :
Ces cartes sont la retranscription directe des sections sismiques sur un plan en deux
dimensions. Elles donnent la profondeur en temps double de chaque horizon par rapport au
plan de référence (DP) qui est dans notre cas à +500m.
Pour réaliser ces cartes on a effectué les étapes suivantes :
 importer le data chronométrés vers la station« IESX» sous un format spécifique
donnant le nom de la ligne sismique, le numéro du point vibrateur et la profondeur en temps
double lue sur la section sismique.
 recorréler les lignes sismiques en se basant sur l’interprétation manuelle qui a été
importée sur «IESX».
 reporter et redessiner le réseau de failles pour chaque horizon.
 corriger les misties (croisement ratés) par valeurs moyennées en utilisant la fonction
Misties de la station «IESX».
Après toutes ces étapes, on passe ensuite au logiciel de tracer «CPS 3». A l’aide de ce
logiciel on effectue les opérations suivantes :
 création d’un environnement de calcul (modeling) et choix du même environnement
pour la présentation (display),
 création d’une grille de calcul (Grid) pour chaque horizon. Le soft utilise la méthode
d’interpolation Convergent pour la création de cette grille,
 lissage des courbes en utilisant la fonction Smooth,

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AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Interprétation Sismique

 génération des courbes et application du dégradé de couleurs. Le pas choisi entre les
courbes est de 10 ms en temps double,
 application du réseau de failles adéquat sur la carte,
 sauvegarder les cartes obtenues.
B- Carte en isovitesses :
Ces cartes montrent la variation de la vitesse moyenne de chaque horizon dans la région
d’étude, obtenues en utilisant les données des puits.
1-à partir des fiches stratigraphiques, on prélève les profondeurs des horizons par rapport à
l’altitude de la table de rotation (Zt)
2-On ramène ces profondeurs au DP de la sismique selon la formule :
P/DP= P/Tr- ( ATr-ADP )
ATr : altitude de la table de rotation,
ADP : altitude du plan de référence de la sismique (ADP=+500m)
P/DP : la profondeur de l’horizon par rapport au DP.
P/Tr : la profondeur de l’horizon par rapport à la table de rotation.
3-on relève, sur les sections sismiques, à l’aplomb de chaque puits les profondeurs en temps
doubles correspondant à chaque horizon. Ces temps doubles sont donnés par rapport au DP.
4-on calcule les vitesses moyennes pour le toit des objectifs choisis, tout en veillant à faire
les conversions nécessaires, grâce a la formule suivante:

Vm= (P/DP*2000)/Td
Vm : la vitesse moyenne exprimée en m/s
Td : le temps double exprimé en milliseconde (ms)
P/ DP : la profondeur par rapport au DP exprimée en m.
5- une fois ces vitesses calculées manuellement, il faut importer les valeurs aux puits sur
«CPS 3» en introduisant les coordonnées géographiques de chaque puits, et la valeur de la
vitesse moyenne correspondante pour chaque horizon,
6- lancer la génération de courbes en isovitesses avec une équidistance de 10 m / s.
Les carte ainsi obtenues sont exprimées par rapport au DP de la sismique (ADP=+500m).
C- Carte en isobathes :
1er méthode :
Elles donnent l’image structurale en profondeur au toit des objectifs choisis. Pour leur
réalisation on a multiplié les valeurs des temps simple par les vitesses moyennes
correspondant à chaque intersection d’une isochrone avec une isovitesses. Sur le logiciel

90
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Interprétation Sismique

«IESX», ceci se fait en utilisant la fonction « Gridding -Grid fonctions multiples ». Cette
fonction permet de multiplier la grille des isochrones par celle des isovitesses pour chaque
marqueur, pour obtenir une grille des isobathes.
Les cartes ainsi obtenues seront exprimées en mètres et référencées par rapport au
DP = + 500.
2eme méthode :
Cette méthode est basée sur l’établissement d’une loi de vitesse reliant les temps doubles
aux profondeurs en utilisant les données des puits, ceci afin de convertir les cartes en
isochrones directement en cartes en isobathes, sans passer par les cartes en isovitesses.
Les étapes entreprises pour la réalisation des cartes sont :
1-relever les profondeurs des marqueurs par rapport au DP, en chaque puits, sur les fiches
stratigraphiques,
2-relever leurs temps doubles correspondants, sur les emplacements des puits dans les
sections sismiques,
3-introduire ces données sur « Microsoft Excel » pour construire un nuage de points
donnant les profondeurs en fonction des temps doubles pour chaque horizon,
4-faire passer par ces points une droite de tendance.
5-ainsi l’équation de cette droite sera la loi de vitesse qui servira pour la conversion des
temps doubles en profondeurs.
Les équations obtenues sont sous la forme suivante :
P= xTd - y
Td : temps en (ms)
P : profondeur en (m)
x, y : des constantes

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Interprétation Sismique

Collecte des données (puits et


sismique)

Analyse des donnés


Objectifs

Caractère Choix des horizons

Détermination des
Continuité profondeurs des horizons
à carter

Calage Conversion temps


Profondeur

Exploitation « PSV » et
« CS » pour la calibration
sur la ligne sismique

Suivi des horizons calés

Corrélation
Identification des failles

Relevé des temps doubles

Chronométrage Report des temps sur un


plan de position
Positionnement des
failles décelées

Correction des erreurs


Réalisation des aux croisements
cartes
Tracé des cartes en
isovaleurs :(temps-
vitesse, profondeur-
épaisseur
Figure 73 : Séquence d’exploitation des données de la sismique
réflexion
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Chapitre VI

EVALUATION DU PROSPECT
(PROSPECTION STRATEGIQUE)

L’objectif de ce chapitre : à la fin de chapitre ; le géologue


doit être capable à évaluer les potentialités de prospect, les
risques géologiques probables et de prendre la décision
pour l’exécution d’une opération pour forer le premier puits
d’exploration avec des notions économiques de rentabilité
Evaluation du prospect

CHAPITRE VI : EVALUATION DU PROSPECT


(PROSPECTION STRATEGIQUE)

1.SUPERPOSITION DES DIFFERENTES CARTES


1.1.Carte en isobathes
Etablissement des cartes d’isobathe aux toits et aux murs des objectifs géologiques, pour le
voir comment la structure est déterminé les fermetures sismiques re présentent des dômes
favorables d’installer des pièges qui sont l’objectifs de recherche,

Figure 74. Exemple d’une carte isobathe

1.2.Carte d’iso richesses

Etablissement des cartes d’iso richesse de la matière organique dans la roche mère et voir
les zones potentielles de générer les hydrocarbures

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AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Evaluation du prospect

Figure 75. Exemple d’une carte isorichesse

1.3.Carte de température

Etablissement des cartes de température maximale dans le bassin pour voir les zone ou
atteints les degré de maturation de la matière organique par la cartographie du substratum
on détermine les intrusions magmatiques qui sont responsables de la sources de la chaleurs
avec le gradient Géothermique

Figure 76. Exemple d’une carte de température

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AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Evaluation du prospect

1.4.Carte d’iso pâques de la roche mère

Cartographie de la roche mère et voir l’évolution de son l’épaisseur dans le bassin et la


quantité des hydrocarbures qui peut générer

Figure 77. Exemple d’une carte iso pâque de la roche mère


1.5.Zone kitchen (la cuisine)

La superposition des cartes d’isobathes, d’isopaques et de la température maximale, on


ressortir les zones kitchens qui favorisent la génération des hydrocarbures et estimer la
quantité généré.
1.6.Carte de migration

A partir de la carte structurale régionale, et le régime tectonique du bassin , la classification


, on estime les chemins de migration des hydrocarbures de la roches mères vers les pièges,

Figure 78. Exemple d’une carte de migration des hydrocarbures

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AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Evaluation du prospect

1.7.Carte de prospect (fermeture sismique)


A la fin on superpose toutes les cartes pour avoir une carte de prospect qui probable un
système pétrolier se manifeste dedans.

Figure 79. Exemple d’une carte de prospect

2. EVALUATION DES RISQUES GEOLOGIQUES


Malgré la présence de tous les composants du système pétrolier, il reste toujours les risques
quand doit prendre en considération avant de prendre la décision de forer le premier puits
d’exploration.
 La présence ou l’absence des du facies réservoir et la porosité
 Etanchéité de la roche couverture
 Mécanisme des pièges
 Le degré de la maturation de roche mère, et son volume
 La migration effective, Timing, et rétention après accumulation
 Probabilités de trouver le gaz ou l’huile.

96
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Evaluation du prospect

Figure 80.Evaluation des risques géologiques

3. PRENDRE LA DECISION DE FORER LE PREMIER PUITS D’EXPLORATION


3.1. Identification des objectifs (Target)
Suite à la combinaison des résultats de terrain, de laboratoire, et la corrélation avec les
champs voisins et la cartographie de sub surface, on va identifier l’objectif géologique sur
les sections sismiques et on identifie la profondeur du réservoir et sur la carte isobathe du
toit de réservoir on donne les coordonnées XY du premier puits d’exploration qui doit
trouver au sommet de la fermeture sismique,

Figure 81 : Section sismique prévisionnelle

97
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Evaluation du prospect

3.2. Proposition du programme de forage


On propose un programme de forage fiable et optimale avec, combien de phase, on donne
une simulation programme prévisionnelle pour atteindre l’objectif géologique. Il faut avoir
les notions de l’économie évaluation du cout de forage, voir la rentabilité et la faisabilité.

Figure 82 : •Proposition du programme de forage

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AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Evaluation du prospect

3.3. Supervision de l’opération du forage (récolte de toutes les données)


Voir les cours de Forage et mudllogging.

Figure 83 : Surveillance des paramètres de forage

4. INTERPRETATION DES RESULTATS DU PREMIER PUITS


D’EXPLORATION
4.1. Interprétation quick look

Sur chantier on fait l’interprétation quick look des résultats obtenues en temps réel, et les
résultats de diagraphies Wireline, le log si les résultats encourageantes on continue les
opérations plus poussés, si les résultats négatives on s’arrête de gaspiller de l’argent

Figure 84 : Interprétation quick look

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AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Evaluation du prospect

4.2. Interprétation sur les plans : géologie, structurale, géochimie, paléontologie


sédimentologie,
1. Les résultats obtenue pendent et lors de forage, infirmer ou confirmer les hypothèses
engagés en premier temps, sur le plan structurale, il faut une interprétation
structurale sur carottes, et l’imagerie pour voir le régime tectonique et de
fracturation du réservoir, (la fracturation de la carotte, (reflètes la pression de
confinement)
2. Une étude sédimentologique pour voir le mode de dépôt du réservoir, pour avoir une
idée orientation des futurs puits de développement,
3. Les données géochimiques obtenues pendent le forage donnent une évaluation du
qualité de réservoir ( système de gaz ratio)
4. Etablissement une étude biostratigraphie du carotte pour ressortir le mode de dépôt,
5. Interprétation pétrographique, la diagenèse du réservoir, la fracturation estimation de
la porosité primaire et secondaire,
6. Voir l’épaisseur utile de réservoir une interprétation quick look des résultats Faire
une évaluation sur la typologie de fluide de réservoir, ( test de puits, DST) des essais
de puits, pour voir la productivité de réservoir.
7. A la fin il faut établir un rapport bien détaillé de tous les paramètres de forage
master log, les diagraphies instantanées, Wireline, … avec la combinaison de travail
de laboratoire, analyse de carotte description, les résultats de puits, pour préparer un
plan de développement de réservoir, la délinéation du réservoir
8. -La détermination qualitative et quantitative des constituants majeurs et mineurs
ainsi que les différents ciments ;
9. -La détermination de la granulométrie par estimation du grain le plus fréquent (-
L'appréciation de la morpho-scopie des grains ;
10. -Les types de contact entre les grains ;
11. -La caractérisation du réseau poreux, L'identification des phénomènes diagénétiques

5. NOTIONS DUR L’ECONOMIE PETROLIERE


2.1. Qu'est-ce que l'économie?
L'économie est une part importante de l'activité humaine; c'est la part des activités que les
hommes consacrent à la satisfaction de leurs besoins matériels. Le mot économie désigne
aussi la science qui analyse et explique cette activité, définit les lois et guide les hommes
appelés à prendre des décisions, c'est à dire à faire des choix. - soit à des biens réels:

100
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Evaluation du prospect

aliments pour les besoins d'alimentation, maisons et vélos pour les besoins de logement et
de déplacement, ainsi que les machines et les équipements qui permettent de satisfaire nos
besoins...
- soit à des services pour répondre à nos besoins en services: financiers (banques,
assurances..) services d'instruction et de formation (école, centre de formation...), service de
santé (dispensaire, médecin, hôpital...), services de transports, services de réparation et
d'entretien, services de loisirs, etc...
Le commerce est l'un des services les plus importants car il permet la rencontre des biens
produits et de la demande concernant ces biens.
Dans certains pays en développement, l'activité économique porte encore principalement
sur les biens matériels, pour la satisfaction des besoins élémentaires tels que l'autosuffisance
alimentaire par exemple. On parle alors d'économie à dominante agricole ou du premier
secteur; cependant le commerce joue un rôle de plus en plus important et dynamique.
Il faut aussi savoir que si l'économie se définit comme la part des activités des hommes
visant à la satisfaction de leurs besoins matériels, le champs de l'économie couvre en fait
toutes les activités humaines,
2.2. Qu'est-ce que l'économie de pétrolier ( domaine de géologie/ forage)
1. Evaluer un projet dans des entreprises productrices ou consommatrices d'énergie, et
dans les collectivités locales (fiabilité d’une opération de forage. (le cou et le prix de
revient en fonction des données, et le marché de pétrole mondial)
2. Manipuler les instruments financiers utilisés dans le secteur énergétique
3. Connaître la réglementation en matière énergétique et environnementale
4. Gérer un service énergie d'une collectivité locale
5. Réaliser un bilan énergétique et suivre la tarification énergétique
6. Négocier des contrats de fluides énergétiques
7.Gestion de projets : étude de la rentabilité des projets énergétiques (amont, aval…),
Conclusion
La combinaison de toutes les résultats : de rapport fin forage, les résultats de test de puits,
l’interprétation des diagraphies, les résultats de laboratoire des échantillons, ……… on
établit un plan de développement de réservoir, le choix de l’implantation des futurs puits
afin de ne pas répéter les même problèmes rencontrés dans le premier puits, surtout les tops
géologiques, et afin d’assurer une meilleure reconnaissance de sous-sol, et un
développement optimale du champ.

101
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE

L’exploration des hydrocarbures c’est un domaine multidisciplinaire, dans ce présent


documents on a résumé les principaux étapes qui doit le géologue les savoir, des travaux à
grand échelle, petite échelle, toutes les scénarios possible, évaluation de prospect, des
risques géologies, existe et probables, prendre la décision finale pour donner les
Coordonnés XYZ du premier puits d’exploration,
Et l’interprétation des résultats du premier puits, qui sont la base pour faire un
programme et plan de développement du réservoir, qui suie ce module (Caractérisation et
développement du réservoirs, pétrolier,, à l’issu de ce module l’étudiant peut familiariser
entre les discipline de la géoscience géologie et géophysique,.
Avoir des notions sur l’économie pour optimiser l’opération de forage, et l’interprétation
quick look des data récolté. Faire toutes les scénarios possible sur l’évènement affecté le
bassin, et rassembler les résultats des disciplines pour voir le système pétrolier comme se
fonctionne,
Aux débuts de l’exploration pétrolière, la prospection était très aléatoire. Sauf quand
le pétrole affleurait à la surface, les puits étaient généralement forés sur la base de vagues
présomptions, et les résultats étaient bien souvent décevants. Edwin Laurentine Drake
connu comme le "Colonel Drake" est le premier à forer un puits dans le but précis de
trouver du pétrole. Le 27 août 1859, il fait jaillir du pétrole à Titusville, en Pennsylvanie.

On se contentait alors de forer les pièges visibles en surface, mais on s’est très vite rendu
compte que cela ne suffisait plus... Or, beaucoup de structures sont masquées par des dépôts
de sédiments, et il est impossible de localiser à l'œil nu les nombreux pièges situés sous la
mer...
De nos jours, pour trouver le pétrole brut sous la surface de la Terre, les géologues doivent
tout d'abord d'intéresser aux bassins sédimentaires dans lesquels le pétrole et le gaz ont pu
se former. Il y a de nombreux bassins sédimentaires à la surface de la terre : on en trouve
bien sûr en mer, mais également sur les continents, dans des zones autrefois recouvertes par
la mer.
Les géologues connaissent dors-et-déjà l'emplacement des bassins prolifiques,
zones riches en gaz/pétrole ainsi que les zones moins riches, voir stériles.
Ces bassins sédimentaires sont plus ou moins explorés : ceux connus depuis longtemps ont
déjà fait l’objet de nombreux forages et ont très peu de chances de recéler de nouveaux
gisements super-géants ou même de grande taille : on parle alors d'exploration mature.
C’est le cas par exemple de la mer du Nord, où les compagnies pétrolières cherchent à se
positionner sur des régions encore peu matures, espérant découvrir de gros volumes
d’hydrocarbures exploitables.
Il reste néanmoins du travail d’exploration à faire même dans ces zones matures où
l'on recherche des gisements plus petits ou plus subtils (plus difficiles à voir ou imaginer).
On peut aussi forer à côté de gisements déjà découverts
Dès lors que les géologues ont repéré une zone exploitable, ils s'interrogent quant à
la configuration du sous-sol et des types de roches présentes : ils vont alors tenter de dresser
une carte géologique du sous-sol.

102
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Pour ce faire, ils étudient le relief et accordent une attention toute particulière aux indices de
pétrole et de bitume qui peuvent apporter des informations utiles sur la probabilité
d'accumulation de pétrole en profondeur. Ces observations s'accompagnent d'analyses
géochimiques des couches ayant pu jouer le rôle de roche mère, ainsi que de petits sondages
de reconnaissance.
Lorsque le relief est accidenté ou que la surface du sol est masquée par la végétation,
les géologues ont de plus en plus recours à la télédétection pour dresser les cartes
géologiques. Des clichés sont pris d'un avion ou d'un satellite pour pouvoir être analysés par
la suite. On travaille avec des longueurs d'onde différentes de celles de la lumière visible, ce
qui permet d'éliminer l'image de la végétation sur les prises de vue et de définir les grands
traits de l'architecture du bassin.
La carte géologique réalisée, les géologues ne peuvent pas visualiser les endroits contenant
du pétrole, mais peuvent repérer des roches pouvant potentiellement être des roches-mères.
Pour confirmer leurs hypothèses, il faut prélever et analyser la roche. Après avoir été
broyées, les roches prélevées sont brûlées pour doser le gaz carbonique émis, représentant le
carbone organique piégé dans l'échantillon. Pour être une roche-mère potentielle, il en faut
au minimum 1%.
Après avoir repéré un terrain favorable depuis la surface, il faut maintenant voir si la
structure du sous-sol l'est aussi. C'est alors au tour des géophysiciens de faire des études
pour imager le sous-sol.
Pour localiser les pièges potentiels, on fait tout d'abord appel à une sorte
"d’échographie du sous-sol" : la sismique réflexion, permettant de donner une image du
sous-sol malheureusement floue donc pas fiable à 100%. D'autres études
géophysiques sont également menées avant forage afin d'essayer de confirmer la présence
d'hydrocarbures.
Enfin, il faut établir une synthèse des études de toutes ces données, en essayant de
ne rien oublier dans le raisonnement conduisant à affirmer qu'il y a de grandes chances de
trouver du pétrole ou du gaz à tel ou tel endroit.
La sismique réflexion, une véritable “méthode miracle”, s’est développée à partir
des années 1930, afin de localiser plus efficacement de nouveaux gisements de pétrole
prometteurs.
Les mesures de la gravimétrie ou de la variation du champ magnétique sont d'autres
techniques, complémentaires à la sismique, qui permettent de déterminer la géométrie du
sous-sol. La gravimétrie permet en particulier de modéliser les densités des couches. Nous
ne nous étendrons pas sur ces études dans ce TPE.
Vérification des hypothèses :A la fin des études sur une zone, géologues et
géophysiciens ont réalisé la carte géologique, ont établi l'imagerie 2D, 3D voir même 4D du
sous-sol, et ont défini un certain nombre de prospects. Pour chaque prospect, ils ont calculé
une fourchette de réserves potentielles (celles-ci ne peuvent pas être calculées
précisément) de pétrole et de gaz. Les réserves représentent la part de l’accumulation que
l'on va pouvoir extraire et ramener à la surface pour l’exploiter.
Actuellement, une campagne de prospection sur six est un succès : parmi six puits forés à
titre exploratoire, un seul est déclaré productif et peut servir à l'extraction de pétrole. Les
autres n'en contiennent pas ou trop peu pour être rentables aux vues du prix du baril.

103
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Un forage à titre exploratoire peut être réalisé : on creuse un puits pour vérifier s'il y a du
pétrole. Les installations mises en place sont temporaires et donc moins complètes que
pour un forage d'extraction, mais les mêmes méthodes sont utilisées.
Etant donné le coût très important de la réalisation d'un tel forage (au minimum 3 à 4
millions d’euros à terre et 20 à 60 millions d’euros en mer, voir plus de 100 millions d’euros
pour des forages très profonds ou dans des conditions difficiles), les compagnies pétrolières
pèsent bien le pour et le contre avant de prendre la décision de forer !
Après avoir mené différentes études géologiques et géophysiques, les experts ont
déterminé l'emplacement théorique d'un piège à pétrole, le prospect. Afin de confirmer les
théories, il faut à présent forer, c'est-à-dire percer en profondeur, afin de confirmer la
présence d'hydrocarbures
Avant d'implanter les installations de forage très coûteuses, il faut d'abord déterminer
l'endroit idéal où s'effectuera le forage. Pour ce faire, les installations sont implantées en
fonction de la topographie du terrain et des précieuses informations recueillies lors de
l'exploration. Dans le cas du forage vertical terrestre que nous étudierons, les installations se
situent directement au-dessus du gisement, à la verticale de l'épaisseur maximale de la
poche supposée contenir des hydrocarbures
La boue remontant à la surface est analysée par les géologues, à la recherche de
traces d'hydrocarbures. Lorsque les géologues pensent que le forage traverse un réservoir,
ils peuvent ordonner un carottage. Le train de tiges est alors remonté et l'outil de forage est
remplacé par un carottier. Le dispositif est redescendu et on fore à nouveau, mais cette fois
sans broyer la roche : le carottier découpe un cylindre de roche qui est conservé dans
l'outil. Dès que le carottier est plein, celui-ci est remonté à la surface. On en retire alors
une carotte de plusieurs mètres, qui n'est autre que l'échantillon cylindrique de roche
découpé.
Cette carotte est très utile : elle fournit des informations indispensables sur la
nature de la roche, l'inclinaison des couches, sa structure, sa perméabilité, porosité etc. Les
géologues peuvent alors déterminer si elle contient des hydrocarbures.
Les spécialistes procèdent également à d'autres tests : les diagraphies. Une sonde
électronique est descendue dans le puits et mesure précisément les paramètres physiques de
la roche traversée. Les mesures sont traitées par des ordinateurs, puis analysées par des
Ingénieurs spécialisés.
Lorsque le forage est un succès, il faut encore forer plusieurs puits pour bien
connaître le gisement. Si celui-ci s'avère prometteur, on peut alors envisager
une exploitation, correspondant à une production de pétrole.

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AMEUR ZAIMECHE Ouafi
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. AIT BELKACEM Samir (2008), Interprétation sismique au toit de l’ordovicien et du
dévonien f4 et f6 de la région de Ouan Taradjelli (bassin d’Illizi), mémoire d’ingénieur d’état
en géophysique, faculté des hydrocarbures et de la chimie université M’hamed Bougara –
Boumerdes
2. BADDARI .K AND DJEDDI. MK .Physique de la terre. Office des publications
universitaires (Alger) 07- 2009
3. BENHAMA. Abdelouahab, Traitement et sismiques de puits, IAP Boumerdes, Novembre
2015.
4. Basin Analysis: Principles and Application to Petroleum Play Assessment Philip A. Allen†
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5. Cours online de géophysique de l’Université de Lausanne – Sismique de puits – J-L. Mari
6. DJEDDI Mabrouk: Sismique de Puits : Carottage sismique et sismosondage chapitre II
.13pp, 09 figures, 03 tableaux. Laboratoire de Physique de la Terre, Université M’Hamed
Bougara Boumerdes
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mémoire d’ingénieur d’état en géophysique, faculté des hydrocarbures et de la chimie
université M’hamed Bougara – Boumerdes .

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