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Introduction
Le traitement a pour objectif la remise en forme de l’information sismique enregistrée sur
le terrain de manière à mettre en évidence les caractères géophysiques du sous sol, les
bandes magnétiques du terrain sont expédiées au centre de traitement informatique où elles
sont rejouées ; ces différentes phases sont :
1. DEMULTIPLEXAGE
Il consiste à réarranger les échantillons des signaux sismiques de manière à rassembler
séquentiellement la suite des échantillons correspondant à chaque détecteur dans une même
trace.
2. RE ECHANTILLONNAGE
Changement du pas d’échantillonnage, passé de 2 à 4 ms (gain de temps machine
3. EGALISATION DYNAMIQUE
L’énergie des signaux est très variable en fonction du temps et de la distance émetteur-
récepteur sur tout le profile, cette variation de l’énergie est du à plusieurs facteurs dont on
citera principalement : la divergence géométrique, l’absorption et la transmissivité .
La connaissance pour chaque échantillon du niveau du signal enregistré et de son gain
permet de récupérer l’amplitude vraie des signaux qui parviennent aux détecteurs, ces
signaux sont d’autant plus faibles que les miroirs sont plus profonds.
On essaie parfois de compenser séparément l’atténuation due à la divergence géométrique,
c’est- à dire la diminution d’amplitude due à la répartition de l’énergie sur les fronts en
expansion. Autres causes d’atténuation : si le milieu est homogène à vitesse constante et
sans absorption ; l’amplitude croit proportionnellement à 1/r, r étant la distance parcoure par
l’onde.
A la réception on s’efforcera de contre balancer ces effets par l’application d’une loi de gain
selon la loi de décroissance proposée par Newman g (t) s’écrit :
g t
1 v1 (t )
t v 2 t
Où t : est le temps de propagation
v1 : La vitesse de propagation du son dans la première couche
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Traitement des données sismiques
t
v t v 2 t dt : Vitesse moyenne quadratique au temps t Avec vt vitesse
2 1
t 0
instantanée La vitesse dans le milieu est constante,
g t
1 1
où r est la distance parcoure par l’onde sismique
vt r
On peut également essayer de compenser l’atténuation dûe à l’absorption, c’est à dire
l’atténuation indépendante de l’expansion géométrique des fronts d’onde.
Il faut appliquer au signal sismique une loi de gain dont le spectre varie avec le temps, en
renforçant d’autant plus les hautes fréquences que les réflexions sont plus profondes. Ici
encore cette correction n’est appliquée que dans les cas difficiles.
4. L’EDITION
L’édition indique les différentes opérations faites sur les enregistrements terrain, elle
comporte la mise de ces enregistrements terrain au format de traitement
5. CORRECTION STATIQUE :
Le but des corrections statiques est d’éliminer l'effet de la zone altérée sur le temps de
parcours des ondes sismiques.
L’effet de la zone altérée se résume aux :
variations de la topographie.
variations d’épaisseurs et des vitesses.
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Principe
On fore un trou à une profondeur donnée (quelque dizaines de mètres).On enregistre les
premières arrivées et dans le bureau de computage on pointe ces temps sur un graphe
F(p)=t. Ensuite, nous interprétons ce graphe pour déterminer les vitesses et les épaisseurs de
la WZ.
Mise en œuvre
Après avoir foré le trou, on fait suspendre un câble contenant plusieurs sismogrammes
espacées de 5 mètres. Ce câble est lié à un petit laboratoire d’enregistrement, qui permet
d'enregistrer les temps de parcours aux différents sismogrammes, d’un signal provoqué par
des tirs manuels en utilisant un marteau sur une plaque métallique effectués prés de la
gueule du trou (3 mètres).
- pour avoir un enregistrement chaque 2,5 mètres on fait tirer le câble vers le haut à
distance de 2,5 mètres.
D
O E
Sismogramme
S
Figure 39 : Mise en œuvre de carottage sismique
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Traitement des données sismiques
Temp(ms)
I2
I1
Profondeur (m)
Figure 40 : dromochronique
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Traitement des données sismiques
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Traitement des données sismiques
Le signe ( ) représente la position du DP par rapport à la base de la WZ: (+) le DP est au-
dessus de la base WZ, (-) le DP est de dessous de la base de la WZ.
Figure 42 :position de DP
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5.4.1Correction à l’émetteur
Cpt tEE C WZ C DP
h
Cpt (1 / V ( z) 1 / Vc ) dz ( ZE ZDp ) / Vc
0
D'où :
D'où :
Alors la correction statique totale pour une seule trace, serait la somme de deux termes :
Ctot Cpt (tir ) CR(récep )
(2.5)
Lors du calcul des corrections statiques les erreurs commises sont dues à l’approximation
faite sur le trajet sismique ou à l’imprécision des paramètres de la wz (Vi, hi).
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Traitement des données sismiques
5.6.1. DP horizontal
On utilise ce plan horizontal lorsque l’altimétrie où bien la topographie est calme
( pas de changement rapide de l’altimétrie du terrain).
Figure 43 : DP horizontal
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Traitement des données sismiques
5.6.2. DP incline:
Lorsque les altitudes sont croissantes dans une direction déterminée, on utilise le plan
incliné.
Figure 44 : DP incline
5.6.3. DP en escalier
Le plan en escalier est utilisé lorsqu’ on a des variations importantes et brutales de
topographie. Les DP horizontaux en escalier sont choisis suivant la variation du relief. Lors
de la synthèse des résultats de la région, il faut ramener tous les temps à un DP unique (ou
DP régional).
Figure 45 : DP en escalier
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Traitement des données sismiques
6. CORRECTIONS DYNAMIQUES
Les corrections dynamiques sont des corrections géométriques qui corrigent l’obliquité des
trajets des ondes réfléchies. Tout se passe alors comme si l’on tirait et enregistrait aux
mêmes points (trajets verticaux).
L’hyperbole de réflexion devient horizontale. Les réflexions correspondant à différents
émetteurs et récepteurs deviennent en phase. Leur addition donne une trace très « énergique
E R E’ R’
t1 t2
h h
V V
M M
Figure 46 : Principe des corrections dynamiques
7. ANALYSE DE VITESSES
Le principe des analyses de vitesses est de rechercher l’équation de l’hyperbole qui passe,
au mieux à travers les signaux correspondant à une réflexion (primaire ou multiple)
En faisant varier la vitesse V pour un T 0 donné, on obtient plusieurs équations d’hyperboles
et en faisant l’addition (ou corrélation) des traces, la vitesse de correction est celle qui
donne la meilleure corrélation (ou bien une amplitude maximale).
La vitesse d’addition choisie est celle qui optimise l’amplitude de la trace somme (après
correction dynamique) (Figure 47) :
vitesse
s
a. La vitesse instantanée
La vitesse instantanée est définie comme la dérivé de la distance par rapport au temps,par
exemple pour une propagation verticale :
V z
dz
dt
b. vitesse moyenne
Pour une onde qui se propage verticalement c’est la moyenne temporelle de la vitesse
instantanée mesurée dans les forages par les diagraphies acoustiques.
t
Vm V t dt
z 1
t t0
Si le modèle est constitué d’une succession de couches horizontales et ayant chacune une
épaisseur hi et une vitesse Vi alors la vitesse moyenne Vm est donnée ainsi :
n n
V t i i h i
z
Vm i 1
n
i 1
n
t t
t
i i
i 1 i 1
c. Vitesse d’intervalle
Elle correspond à La vitesse réelle de l’onde dans une tranche de terrain donnée :
Vm 2 t 2 Vm1t1
Vi
t 2 t1
On peut déduire la vitesse d’intervalle Vi entre deux réflecteurs en utilisant la formule de
dix :
t2 t1
Si on considère un modèle géologique constitué d’une succession de couches horizontale à
vitesse constantes, on a :
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1
n
2
2
Vi ti
VRMS i 1n
ti
i 1
C’est la vitesse quadratique moyenne qui permet de calculer avec une précision acceptable ;
les valeurs ΔΤ quand on dispose de données de vitesses.
d. Vitesse de stack (vitesse apparente)
Tirée des analyses de vitesses, elle donne la véritable valeur de ΔΤ, mais ne peut être mise
en équation, elle est liée aux trajectoires sismiques, qui nous sont inconnues, elle croit avec
la longueur du dispositif sismique utilisé, en aucun cas, elle ne doit être employée pour la
correction temps-profondeur, qualitativement on peut noter que : Va VRMS VM
e. La vitesse de migration
La vitesse est un paramètre important pour la migration elle doit être déterminée avec soin,
la vitesse de stack est en générale utilisée pour ce procédé, elle est tirée à partir des
analyses de vitesse, elle est surtout liée à la vitesse quadratique moyenne VRMS
VRMS
Vstack
COS
8. MUTE
C’est la mise à zéro des échantillons dans une zone bien détermine, il est utilisé pour
supprimer une partie du signal non utile qui altére le rapport s/b, il est généralement utilise
pour éliminer ou minimiser :
Les premières arrivées réfractées.
Les zones d’étirement provoquées par les corrections dynamiques.
Le cône d’onde aérienne
Le ground-roll très puissant
Les traces bruitées au sens large et les traces mortes (traces non connectées au
labo)
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9. SOMMATIONS
Ce traitement consiste à additionner l’ensemble des traces appartenant à une même point
miroir après les corrections statiques et corrections dynamiques ; l’échantillon à l’instant T
est la
somme algébrique des échantillons correspondants sur les traces appartenant au même point
miroir.
10. FILTRAGES
Il permet à l’atténuation de certains signaux parasites qui ont des caractéristiques
fréquentielles différentes de celles des signaux utiles.
11. DECONVOLUTION
Ce traitement désigne donc un filtrage inverse destiné à supprimer les effets d’un autre
filtrage, il est appliqué aux traces sismiques pour pallier aux différents facteurs qui
modifient la forme de l’ondelette émise, il existe plusieurs méthodes de déconvolution,
chaque méthode s’appuie sur un modèle sismique caractérisé par les hypothèses faite sur la
trace.
11.1 Déconvolution avant sommation
La déconvolution avant sommation a pour objet de compenser l’effet de filtrage terrain afin
de restaurer les hautes fréquences atténuées et de comprimer l’impulsion émise par la
source pour la ramener à une impulsion brève à faible nombre d’oscillations.
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Traitement des données sismiques
Pour le calcul et l’application des corrections statiques résiduelles, les hypothèses de base
généralement faites sont :
Les corrections statiques terrain, les corrections dynamiques et les mutes sont
appliqués.
14. MIGRATION
14.1. Définition de la migration :
Dans le cas d’un réflecteur horizontal, la section sismique mettra en relief une image directe
du sous sol, mais dans le cas d’un réflecteur pente la réflexion enregistrée au point de la
surface sera représentée à l’aplomb de ce point alors qu’on réalité elle provient d’un autre
point miroir donc la migration est la procédure qui permet le repositionnement réel des
horizons en (x,z), en partant de leurs positions apparentes en (x,t).
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Traitement des données sismiques
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Traitement des données sismiques
Point diffractant
Hyperbole de diffraction
Si l’onde descendante, atteint un point diffractant l’énergie sera éparpillé dans toutes les
directions et donne naissance à une hyperbole de direction dans la section stack.
14.4.5. L’image d’une faille
Considérons un miroir qui s’interrompe brusquement sur la section stack CDP, ce miroir
semble se poursuivre par une hyperbole de diffraction.
Point diffractant
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VT/2
VT/2 Z
P
P’
P’
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b- Les inconvénients :
Modification des amplitudes relatives des différents évènements.
Etirement ± important des signaux traités.
Bruit de migration au voisinage des marqueurs.
Mauvais résultat quant le S/B est faible.
X
2 2
x 0 0 Équation de la diffraction
2 V 2
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Chapitre IV
SISMIQUE DE PUITS
2-2.Tirs en puits :
Dans ce type, l’émission du signal est fait dans le puits et la réception en surface du sous-sol
Le dispositif de réception est un ensemble des géophones disposés en ligne ou en nappe.
Cette mise en œuvre permet d’obtenir un ensemble de PSO en deux ou en trois dimensions
et en un temps minimal d’occupation de puits, ce qui est déterminant pour l’étude des
réservoirs.
2-3.Tir en surface :
On distingue cinq principales méthodes d’enregistrement PSV :
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Sismique de Puits
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Sismique de Puits
La source occupe des positions variables de telle sorte à préserver le couple émetteur-
récepteur sur la même verticale. (Figure 56)
Hypothèses faites pour le cas d’un PSV zéro offset sont :
- Le sous-sol est constitué de roches homogènes et isotropes.
- Le déport est faible (trajets verticaux).
- Les réflecteurs sont plans et horizontaux.
- On suppose que le puits est vertical.
- L’onde émise en surface atteint les réflecteurs sous une incidence
normale.
- On ne considère que les ondes de compression (ondes P).
D’après ces hypothèses, on peut noter que pour le cas d’un puits vertical, les points miroir
des ondes réfléchies enregistrées par toutes les positions de la sonde seront localisés sur la
verticale de puits.
Offset Offset
Puits Puits Sources
Géophones Géophones
Réflecteur
Cas d’un Puits vertical Cas d’un Puits dévié
Figure II -1 : profil sismique à offset nul
L’utilisation d’un offset important nous conduit à enregistrer les ondes de cisaillement (S),
qu’on peut exploiter pour calculer la vitesse. (Figure 57)
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Sismique de Puits
Offset
Puits Source
Géophones
Zone éclairée
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Sismique de Puits
Puits Offset
Sources
Géophones
Zone éclairée
Figure II -3 : la ballade sismique ( walkaway)
Après avoir effectué le calage du zéro a la table de rotation ou au sol, la mise en œuvre d’un
PSV consiste à faire descendre un géophone (sonde) dans le puits, et placer la source à un
offset donné en surface.
La source sismique peut générer des ondes de compression P ou de cisaillement S.
Les matériels utilisés dans la chaîne d’acquisition :
Un puits.
Un câble et un treuil.
Une source sismique.
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Sismique de Puits
Un système de réception.
Une sonde signature.
Un laboratoire d’enregistrement des données sismiques.
5-1. Le puits
Le puits peut avoir plusieurs milliers de mètres de profondeur. Il peut être parfaitement
cimenté et tubé avec un tubage unique sur toute la hauteur du puits ou non tubé.
Un puits parfaitement cimenté et tubé doit en principe rendre constant le couplage du
géophone de puits avec la formation.
5-2. Le câble
Le câble utilisé généralement est le câble classique à sept conducteurs utilisé par les
diagraphistes. Son rôle consiste à assurer la descente et la remontée de la sonde dans le puits
et à garantir la liaison électrique entre le système de réception et le laboratoire
d’enregistrement. Il permet aussi de mesurer la profondeur de la sonde dans le puits.
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Sismique de Puits
Il doit être couplé à la paroi du puits par un système d’ancrage qui lui permet de capter
fidèlement le mouvement des particules du sous sol dans une bande passante suffisamment
large (figure 59)
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Sismique de Puits
Treuil Laboratoire
Source
Câble
Système de
réception
Puits
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Sismique de Puits
D’où :
Z Vmin
2Fmax
6.2.Choix de l’offset
a. PSV à offset nul
L’offset est choisi de telle sorte que le couple émetteur-récepteur soit sur la même verticale,
c’est à dire l’émetteur placé le plus proche possible de la gueule de puits. Et dans le cas
d’un puits dévié, l’offset est choisi variable de façon à préserver le couple émetteur-
récepteur sur la même verticale.
Pour l’obtention d’une image claire et facile à exploiter ceci nous amène à choisir l’offset D
Zmoy
DH
de la source tel que : 2
Zmoy : est la profondeur moyenne des géophones de puits, pouvant être raisonnablement
Zmoy H
prise égale a la demi-profondeur de l’objectifs ( 2)
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Sismique de Puits
D 3
Le déport sera : 4H
Le choix de l’offset est un point critique de la conception d’une acquisition PSO, un offset
plus important peut faire apparaître sur l’enregistrement des ondes réfractées ou guidées
pouvant ainsi aboutir à des images de qualité médiocre très difficiles à interpréter.
- Onde de compression P
Les particules de la roche oscillent dans la direction de propagation de l’onde sismique,
produisant des zones de compression et de dilatation
- Ondes de cisaillement S
Les particules de la roche oscillent perpendiculairement à la direction de propagation de
l’onde, provoquant un cisaillement du milieu de propagation.
L’onde de cisaillement est composée de :
Onde SV : polarisée verticalement.
Onde SH : polarisée horizontalement.
- Mode de conversion L’arrivée du front d’onde à l’interface qui sépare deux milieux
élastiques, caractérisés par des impédances acoustiques différentes, fait que son énergie se
devise en une partie qui se réfléchie et une autre qui se transmis dans le deuxième milieu.
Dans le cas d’un angle d’incidence important (supérieur à 30°), en plus des réflexions et des
transmissions du signal sismique s’ajoutent, un phénomène appelé conversion des ondes
(figure 61) de la manière suivante :
- Une onde P donne naissance à une onde P et une onde SV.
- Une onde SV donne naissance à une onde SV et P
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Sismique de Puits
Sv Sv
P P Sv Sh Sh
P
P P
Sh
Sv Sv
8.1.1. L’onde directe: Cette onde atteint directement les différentes positions du géophone
par le haut.
8.1.2. Les multiples descendants : Ils sont créés par des marqueurs au dessus du géophone
de puits. Ces multiples atteignent le géophone par le haut sismique situé.
8.2.1. Les réflexions primaires : Elles atteignent la position du géophone après s’être
réfléchies sur les différents horizons du sous-sol. Ces ondes atteignent le géophone par le
bas.
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Sismique de Puits
Ils sont créés par des marqueurs sismiques situés au dessous du géophone de puits. Ces
multiples atteignent le géophone par le bas.
En résumé sur un enregistrement PSV, on rencontre :
. .
Data
Ti Brut
me
NIVEAU 4
NIVEAU 3 D
e
NIVEAU 2 p
t
NIVEAU 1 h
Arrivée directe
Multiple descendant
Reflexion primaire
Multiple montant
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Sismique de Puits
• Donner du mou au
câble
• Ancrage de l’outil
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Sismique de Puits
et donnent naissance aux ondes de tube qui, une fois créées, se propagent dans le puits vers
le haut et vers le bas, perturbant ainsi les enregistrements sismiques
Le PSV de la (figure 66) montre un fort niveau d’ondes de tube notées TW1 à TW6. Les
ondes de surface générées par la source créent un champ d’ondes de tube (TW1) qui se
réfléchit en fond de puits (TW2), et au toit d’une zone poreuse et perméable située à 440 m
de profondeur (TW3). TW3 se réfléchit de nouveau à la surface au contact fluide – air
(TW4). L’onde P descendante pénétrant la zone perméable à 440 m donne naissance à une
onde de tube (TW5) qui se réfléchit en fond de puits (TW6). On peut noter également des
ondes de tube secondaires à vitesse apparente lente dues à l’outil.
Figure 67 : Exemple de PSV avec ondes de tube (document : Gaz de France Ŕ IFP).
Les procédures généralement utilisées sur le terrain pour l’atténuation des ondes de tube
sont :
1. Augmenter l’offset : En effet, quand l’offset est grand, l’amplitude de l’onde de surface
à l’arrivée au puits est faible.
2. Atténuer les ondes de surface arrivant à la tête de puits : Pour cela une technique
consiste à abaisser le niveau de la colonne de boue de façon à ce que l’amplitude des
ondes de surface soit la plus faible possible. (Figure 67)
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Sismique de Puits
2
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Sismique de Puits
le rapport signal sur bruit en fonction de la profondeur, ce qui permet de régler ainsi les
paramètres d’acquisition. Ces cotes seront reprises à la remontée pour contrôler le calage en
profondeur.
Pour éviter le phénomène d’alliasing spatial, la distance verticale Z entre deux points de
mesure (échantillonnage spatial) doit être choisie comme suit :
V min
Z
F max
Où Vmin est la plus petite vitesse de propagation des ondes sismiques et Fmax la fréquence la
plus haute susceptible d’être enregistrée.
Solution
On peut concevoir un filtre de la configuration de ce signal en choisissant une onde standard
de ce même signal. Pour cela le filtre transforme la forme du signal observé sur le détecteur
de control en onde standard. On applique ensuite ce filtre à l’enregistrement du trou.
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Sismique de Puits
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Chapitre V
INTERPRETATION DES
DONNES SISMIQUES
B/ Le carottage sismique
Il permet de convertir les profondeurs P lues sur la fiche stratigraphique, en temps T, grâce
à la courbe T=f(P), cela est considéré comme l’outil principal offrant un accès aux sections
sismiques. Il comporte d’autres courbes telles que :
- La vitesse moyenne en fonction de la profondeur.
- La vitesse d’intervalle en fonction de la profondeur.
- La vitesse quadratique moyenne en fonction de la profondeur.
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Interprétation Sismique
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Interprétation Sismique
3.Convertir ces profondeurs en temps simple (TS) à partir de la courbe du carottage T=f (P).
4.Ramener les temps simples bruts au plan de référence de la section sismique par laquelle
passe ce puits d’altitude ZDPS. Cela en effectuant une correction statique CS à l’aide des
formules suivantes :
CS =( ZDPS - ZDPC)/ VC
TSC = TS + CS
Avec :
TSC : temps simple corrigé.
TS : temps simple brut.
VC : vitesse de comblement (vitesse du premier compact rencontré après la zone altérée).
CS : correction statique.
ZDPC : altitude du plan de référence du carottage sismique.
ZDPS : altitude du plan de référence de la section sismique.
5.Multiplier les temps simple corrigé par deux, vu que les temps sur la section sismique sont
des temps doubles (TD).
6.Reporter ces temps doubles sur la section sismique au niveau du puits pour chaque
horizon.
4 CORRELATION ET IDENTIFICATION DES FAILLES
Elle consiste à suivre le réflecteur correspondant à un horizon donné. Sur l’ensemble des
sections sismiques de la région d’étude, pour cela on prend en considération certains critères
qui sont :
- La continuité des réflecteurs.
- Le caractère de la réflexion.
La corrélation s’effectue sur les sections sismiques, en contrôlant maille par maille et
croisement par croisement. On reporte ensuite sur le plan de position les différentes failles
rencontrées en mentionnant leur nature, inverse ou normale ainsi que les points hauts et les
points bas. Ceci nous aidera à distinguer les zones hautes des zones basses.
Dans tout le bassin d’Illizi, plus particulièrement dans le permis Alrar sud, le toit des grés
de l’Ordovicien est caractérisé par un fort contraste d’impédance acoustique, représenté par
un bon réflecteur sismique ceci facilite en général la corrélation, malgré quelques difficultés
rencontrées dans les zones fracturées, de part et d’autres des failles majeures.
Par contre, le toit du réservoir F6 a été plus ou moins difficile à suivre. Ceci est dû au
problème de la résolution sismique vertical qui diminue à cause de la diminution de
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Interprétation Sismique
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Interprétation Sismique
Rejet
de faille
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Interprétation Sismique
5 CHRONOMETRAGE
C’est une lecture des temps doubles au niveau de chaque horizon. Le chronométrage
manuel est réalisé à l’aide d’une règle graduée adéquate aux sections sismiques et cela afin
de réaliser une carte en isochrones.
6 ETABLISSEMENT DES CARTES
Le tracer des cartes en isovaleurs est l’aboutissement des opérations de corrélation et de
chronométrage, après élimination des décalages aux croisements, ce dernier consiste à
joindre les points en isovaleurs (en temps, en vitesse ou en profondeur, respectivement pour
les cartes isochrones, isovitesses et isobathes).
Par la suite le tracé des cartes (contouring) se fait sur station de travail, en utilisant d’abord
le logiciel d’interprétation sismique« PETREL» Ensuite, on est passé au logiciel de tracé
de cartes (SURFER)
A- Carte en isochrones :
Ces cartes sont la retranscription directe des sections sismiques sur un plan en deux
dimensions. Elles donnent la profondeur en temps double de chaque horizon par rapport au
plan de référence (DP) qui est dans notre cas à +500m.
Pour réaliser ces cartes on a effectué les étapes suivantes :
importer le data chronométrés vers la station« IESX» sous un format spécifique
donnant le nom de la ligne sismique, le numéro du point vibrateur et la profondeur en temps
double lue sur la section sismique.
recorréler les lignes sismiques en se basant sur l’interprétation manuelle qui a été
importée sur «IESX».
reporter et redessiner le réseau de failles pour chaque horizon.
corriger les misties (croisement ratés) par valeurs moyennées en utilisant la fonction
Misties de la station «IESX».
Après toutes ces étapes, on passe ensuite au logiciel de tracer «CPS 3». A l’aide de ce
logiciel on effectue les opérations suivantes :
création d’un environnement de calcul (modeling) et choix du même environnement
pour la présentation (display),
création d’une grille de calcul (Grid) pour chaque horizon. Le soft utilise la méthode
d’interpolation Convergent pour la création de cette grille,
lissage des courbes en utilisant la fonction Smooth,
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Interprétation Sismique
génération des courbes et application du dégradé de couleurs. Le pas choisi entre les
courbes est de 10 ms en temps double,
application du réseau de failles adéquat sur la carte,
sauvegarder les cartes obtenues.
B- Carte en isovitesses :
Ces cartes montrent la variation de la vitesse moyenne de chaque horizon dans la région
d’étude, obtenues en utilisant les données des puits.
1-à partir des fiches stratigraphiques, on prélève les profondeurs des horizons par rapport à
l’altitude de la table de rotation (Zt)
2-On ramène ces profondeurs au DP de la sismique selon la formule :
P/DP= P/Tr- ( ATr-ADP )
ATr : altitude de la table de rotation,
ADP : altitude du plan de référence de la sismique (ADP=+500m)
P/DP : la profondeur de l’horizon par rapport au DP.
P/Tr : la profondeur de l’horizon par rapport à la table de rotation.
3-on relève, sur les sections sismiques, à l’aplomb de chaque puits les profondeurs en temps
doubles correspondant à chaque horizon. Ces temps doubles sont donnés par rapport au DP.
4-on calcule les vitesses moyennes pour le toit des objectifs choisis, tout en veillant à faire
les conversions nécessaires, grâce a la formule suivante:
Vm= (P/DP*2000)/Td
Vm : la vitesse moyenne exprimée en m/s
Td : le temps double exprimé en milliseconde (ms)
P/ DP : la profondeur par rapport au DP exprimée en m.
5- une fois ces vitesses calculées manuellement, il faut importer les valeurs aux puits sur
«CPS 3» en introduisant les coordonnées géographiques de chaque puits, et la valeur de la
vitesse moyenne correspondante pour chaque horizon,
6- lancer la génération de courbes en isovitesses avec une équidistance de 10 m / s.
Les carte ainsi obtenues sont exprimées par rapport au DP de la sismique (ADP=+500m).
C- Carte en isobathes :
1er méthode :
Elles donnent l’image structurale en profondeur au toit des objectifs choisis. Pour leur
réalisation on a multiplié les valeurs des temps simple par les vitesses moyennes
correspondant à chaque intersection d’une isochrone avec une isovitesses. Sur le logiciel
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Interprétation Sismique
«IESX», ceci se fait en utilisant la fonction « Gridding -Grid fonctions multiples ». Cette
fonction permet de multiplier la grille des isochrones par celle des isovitesses pour chaque
marqueur, pour obtenir une grille des isobathes.
Les cartes ainsi obtenues seront exprimées en mètres et référencées par rapport au
DP = + 500.
2eme méthode :
Cette méthode est basée sur l’établissement d’une loi de vitesse reliant les temps doubles
aux profondeurs en utilisant les données des puits, ceci afin de convertir les cartes en
isochrones directement en cartes en isobathes, sans passer par les cartes en isovitesses.
Les étapes entreprises pour la réalisation des cartes sont :
1-relever les profondeurs des marqueurs par rapport au DP, en chaque puits, sur les fiches
stratigraphiques,
2-relever leurs temps doubles correspondants, sur les emplacements des puits dans les
sections sismiques,
3-introduire ces données sur « Microsoft Excel » pour construire un nuage de points
donnant les profondeurs en fonction des temps doubles pour chaque horizon,
4-faire passer par ces points une droite de tendance.
5-ainsi l’équation de cette droite sera la loi de vitesse qui servira pour la conversion des
temps doubles en profondeurs.
Les équations obtenues sont sous la forme suivante :
P= xTd - y
Td : temps en (ms)
P : profondeur en (m)
x, y : des constantes
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Interprétation Sismique
Détermination des
Continuité profondeurs des horizons
à carter
Exploitation « PSV » et
« CS » pour la calibration
sur la ligne sismique
Corrélation
Identification des failles
EVALUATION DU PROSPECT
(PROSPECTION STRATEGIQUE)
Etablissement des cartes d’iso richesse de la matière organique dans la roche mère et voir
les zones potentielles de générer les hydrocarbures
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Evaluation du prospect
1.3.Carte de température
Etablissement des cartes de température maximale dans le bassin pour voir les zone ou
atteints les degré de maturation de la matière organique par la cartographie du substratum
on détermine les intrusions magmatiques qui sont responsables de la sources de la chaleurs
avec le gradient Géothermique
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Evaluation du prospect
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Evaluation du prospect
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Evaluation du prospect
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Evaluation du prospect
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Evaluation du prospect
Sur chantier on fait l’interprétation quick look des résultats obtenues en temps réel, et les
résultats de diagraphies Wireline, le log si les résultats encourageantes on continue les
opérations plus poussés, si les résultats négatives on s’arrête de gaspiller de l’argent
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Evaluation du prospect
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Evaluation du prospect
aliments pour les besoins d'alimentation, maisons et vélos pour les besoins de logement et
de déplacement, ainsi que les machines et les équipements qui permettent de satisfaire nos
besoins...
- soit à des services pour répondre à nos besoins en services: financiers (banques,
assurances..) services d'instruction et de formation (école, centre de formation...), service de
santé (dispensaire, médecin, hôpital...), services de transports, services de réparation et
d'entretien, services de loisirs, etc...
Le commerce est l'un des services les plus importants car il permet la rencontre des biens
produits et de la demande concernant ces biens.
Dans certains pays en développement, l'activité économique porte encore principalement
sur les biens matériels, pour la satisfaction des besoins élémentaires tels que l'autosuffisance
alimentaire par exemple. On parle alors d'économie à dominante agricole ou du premier
secteur; cependant le commerce joue un rôle de plus en plus important et dynamique.
Il faut aussi savoir que si l'économie se définit comme la part des activités des hommes
visant à la satisfaction de leurs besoins matériels, le champs de l'économie couvre en fait
toutes les activités humaines,
2.2. Qu'est-ce que l'économie de pétrolier ( domaine de géologie/ forage)
1. Evaluer un projet dans des entreprises productrices ou consommatrices d'énergie, et
dans les collectivités locales (fiabilité d’une opération de forage. (le cou et le prix de
revient en fonction des données, et le marché de pétrole mondial)
2. Manipuler les instruments financiers utilisés dans le secteur énergétique
3. Connaître la réglementation en matière énergétique et environnementale
4. Gérer un service énergie d'une collectivité locale
5. Réaliser un bilan énergétique et suivre la tarification énergétique
6. Négocier des contrats de fluides énergétiques
7.Gestion de projets : étude de la rentabilité des projets énergétiques (amont, aval…),
Conclusion
La combinaison de toutes les résultats : de rapport fin forage, les résultats de test de puits,
l’interprétation des diagraphies, les résultats de laboratoire des échantillons, ……… on
établit un plan de développement de réservoir, le choix de l’implantation des futurs puits
afin de ne pas répéter les même problèmes rencontrés dans le premier puits, surtout les tops
géologiques, et afin d’assurer une meilleure reconnaissance de sous-sol, et un
développement optimale du champ.
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CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
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Pour ce faire, ils étudient le relief et accordent une attention toute particulière aux indices de
pétrole et de bitume qui peuvent apporter des informations utiles sur la probabilité
d'accumulation de pétrole en profondeur. Ces observations s'accompagnent d'analyses
géochimiques des couches ayant pu jouer le rôle de roche mère, ainsi que de petits sondages
de reconnaissance.
Lorsque le relief est accidenté ou que la surface du sol est masquée par la végétation,
les géologues ont de plus en plus recours à la télédétection pour dresser les cartes
géologiques. Des clichés sont pris d'un avion ou d'un satellite pour pouvoir être analysés par
la suite. On travaille avec des longueurs d'onde différentes de celles de la lumière visible, ce
qui permet d'éliminer l'image de la végétation sur les prises de vue et de définir les grands
traits de l'architecture du bassin.
La carte géologique réalisée, les géologues ne peuvent pas visualiser les endroits contenant
du pétrole, mais peuvent repérer des roches pouvant potentiellement être des roches-mères.
Pour confirmer leurs hypothèses, il faut prélever et analyser la roche. Après avoir été
broyées, les roches prélevées sont brûlées pour doser le gaz carbonique émis, représentant le
carbone organique piégé dans l'échantillon. Pour être une roche-mère potentielle, il en faut
au minimum 1%.
Après avoir repéré un terrain favorable depuis la surface, il faut maintenant voir si la
structure du sous-sol l'est aussi. C'est alors au tour des géophysiciens de faire des études
pour imager le sous-sol.
Pour localiser les pièges potentiels, on fait tout d'abord appel à une sorte
"d’échographie du sous-sol" : la sismique réflexion, permettant de donner une image du
sous-sol malheureusement floue donc pas fiable à 100%. D'autres études
géophysiques sont également menées avant forage afin d'essayer de confirmer la présence
d'hydrocarbures.
Enfin, il faut établir une synthèse des études de toutes ces données, en essayant de
ne rien oublier dans le raisonnement conduisant à affirmer qu'il y a de grandes chances de
trouver du pétrole ou du gaz à tel ou tel endroit.
La sismique réflexion, une véritable “méthode miracle”, s’est développée à partir
des années 1930, afin de localiser plus efficacement de nouveaux gisements de pétrole
prometteurs.
Les mesures de la gravimétrie ou de la variation du champ magnétique sont d'autres
techniques, complémentaires à la sismique, qui permettent de déterminer la géométrie du
sous-sol. La gravimétrie permet en particulier de modéliser les densités des couches. Nous
ne nous étendrons pas sur ces études dans ce TPE.
Vérification des hypothèses :A la fin des études sur une zone, géologues et
géophysiciens ont réalisé la carte géologique, ont établi l'imagerie 2D, 3D voir même 4D du
sous-sol, et ont défini un certain nombre de prospects. Pour chaque prospect, ils ont calculé
une fourchette de réserves potentielles (celles-ci ne peuvent pas être calculées
précisément) de pétrole et de gaz. Les réserves représentent la part de l’accumulation que
l'on va pouvoir extraire et ramener à la surface pour l’exploiter.
Actuellement, une campagne de prospection sur six est un succès : parmi six puits forés à
titre exploratoire, un seul est déclaré productif et peut servir à l'extraction de pétrole. Les
autres n'en contiennent pas ou trop peu pour être rentables aux vues du prix du baril.
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Un forage à titre exploratoire peut être réalisé : on creuse un puits pour vérifier s'il y a du
pétrole. Les installations mises en place sont temporaires et donc moins complètes que
pour un forage d'extraction, mais les mêmes méthodes sont utilisées.
Etant donné le coût très important de la réalisation d'un tel forage (au minimum 3 à 4
millions d’euros à terre et 20 à 60 millions d’euros en mer, voir plus de 100 millions d’euros
pour des forages très profonds ou dans des conditions difficiles), les compagnies pétrolières
pèsent bien le pour et le contre avant de prendre la décision de forer !
Après avoir mené différentes études géologiques et géophysiques, les experts ont
déterminé l'emplacement théorique d'un piège à pétrole, le prospect. Afin de confirmer les
théories, il faut à présent forer, c'est-à-dire percer en profondeur, afin de confirmer la
présence d'hydrocarbures
Avant d'implanter les installations de forage très coûteuses, il faut d'abord déterminer
l'endroit idéal où s'effectuera le forage. Pour ce faire, les installations sont implantées en
fonction de la topographie du terrain et des précieuses informations recueillies lors de
l'exploration. Dans le cas du forage vertical terrestre que nous étudierons, les installations se
situent directement au-dessus du gisement, à la verticale de l'épaisseur maximale de la
poche supposée contenir des hydrocarbures
La boue remontant à la surface est analysée par les géologues, à la recherche de
traces d'hydrocarbures. Lorsque les géologues pensent que le forage traverse un réservoir,
ils peuvent ordonner un carottage. Le train de tiges est alors remonté et l'outil de forage est
remplacé par un carottier. Le dispositif est redescendu et on fore à nouveau, mais cette fois
sans broyer la roche : le carottier découpe un cylindre de roche qui est conservé dans
l'outil. Dès que le carottier est plein, celui-ci est remonté à la surface. On en retire alors
une carotte de plusieurs mètres, qui n'est autre que l'échantillon cylindrique de roche
découpé.
Cette carotte est très utile : elle fournit des informations indispensables sur la
nature de la roche, l'inclinaison des couches, sa structure, sa perméabilité, porosité etc. Les
géologues peuvent alors déterminer si elle contient des hydrocarbures.
Les spécialistes procèdent également à d'autres tests : les diagraphies. Une sonde
électronique est descendue dans le puits et mesure précisément les paramètres physiques de
la roche traversée. Les mesures sont traitées par des ordinateurs, puis analysées par des
Ingénieurs spécialisés.
Lorsque le forage est un succès, il faut encore forer plusieurs puits pour bien
connaître le gisement. Si celui-ci s'avère prometteur, on peut alors envisager
une exploitation, correspondant à une production de pétrole.
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REFERENCES
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