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A Yazd, Bam,
Inde
ET DÉMESURE
NOCES, KITSCH
Des paysages
VOIR LE MONDE AUTREMENT
DE LA
ESPAGNOL
Les conseils
AU ROYAUME
NOUVEAU
GASTRONOMIE
de nos reporters
PAYS BASQUE
millénaire
Un patrimoine
CAHIER PRATIQUE IRAN
DE PERSÉPOLIS À INSTAGRAM
L’IRAN
vers demain
Xinjiang
MADE IN CHINA
Une société tournée
La mosquée Agha
Bozorg de Kashan,
ville oasis sur la route
de la soie, au sud de
Téhéran, est coiffée
par un des plus grands
dômes en brique
du pays. Elle abrite,
au rez-de-chaussée,
L’IR
DOSSIER
DIRIGÉ
PAR CYRIL
GUINET
P. 78 P. 90
62 GEO Abonnez-vous sur geomag.club
AN
À YAZD, LE FEU DE ZARATHOUSTRA
BRÛLE TOUJOURS
P. 96
AVEC SES DÉSERTS ET
SES FORÊTS VERDOYANTES,
SES PALAIS ET SES CITÉS
D’ARGILE, CE PAYS EST ATTACHÉ
À LA SPLENDEUR DE LA PERSE
ET TOURNÉ VERS DEMAIN.
GUIDE PRATIQUE : SUR LES TRACES
DE NOS REPORTERS
P. 109
GEO 63
EN COUVERTURE | L’Iran
DES RUINES DE PERSÉPOLIS, VINGT�CINQ SIÈCLES NOUS CONTEMPLENT
Colonnes, fragments de murs,
têtes de chevaux sculptées…
Il ne subsiste aujourd’hui
que 5 % du vaste complexe
palatin érigé au VI siècle
avant notre ère sur une
terrasse monumentale au
pied de la montagne Kuh-e
Rahmat, à environ 60 km au
nord-est de la ville de Chiraz.
Dans les années 1960 et 1970
s’y organisait un célèbre
festival, à l’initiative du chah
Mohammad Reza Pahlavi.
GEO 65
Günter Gräfenhain / Sime / Photononstop
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EN COUVERTURE | L’Iran
À ISPAHAN, CINQUANTE NUANCES DE TURQUOISE DÉFIENT L’AZUR DU CIEL
L’élégante mosquée du Chah,
aux célèbres faïences bleues
et aux proportions parfaites,
dresse sa coupole et ses
minarets du XVII siècle dans
le ciel d’Ispahan. Sous le
dôme se trouve une dalle
noire possédant une
caractéristique particulière :
les mots que l’on prononce
debout à cet endroit sont
répétés sept fois par l’écho.
Frédéric Soreau / Photononstop
68 GEO
EN COUVERTURE | L’Iran
AU SON DU TAMBOUR, LES VALEUREUX PAHLAVAN RIVALISENT DE FORCE
Réunis dans l’arène d’un
zurkhaneh («maison de la
force»), ces athlètes, appelés
pahlavan, se lancent en
musique dans une série de
pompes, une des épreuves
du varzesh-e pahlavani
(«sport des héros»). Cet
entraînement physique – des
lutteurs notamment – requiert
puissance, adresse, mais
aussi courage et abnégation.
EN COUVERTURE | L’Iran
Parpix / ABC / Andia.fr
70 GEO
UN DÉCOR DE WESTERN ? NON, LE DÉSERT LE PLUS BRÛLANT AU MONDE
Le vent, qui souffle environ
120 jours par an sur le grand
désert salé du Dacht-e Lout,
dans le sud-est du pays,
a sculpté ces formations
rocheuses appelées kalout.
En 2017, une expédition
iranienne y a relevé la
température au sol la plus
élevée jamais enregistrée à la
surface de la Terre, soit 78 °C.
EN COUVERTURE | L’Iran
72 GEO
EN COUVERTURE | L’Iran
À CHIRAZ, UNE SYMPHONIE DE MOSAÏQUES ATTEND LES PÈLERINS
L’éclairage de nuit fait briller
de mille feux le dôme de
la superbe Shah Cheragh
(«roi de la lumière»). Ce haut
lieu de pèlerinage couvert
de mosaïques se compose
d’une mosquée et d’un
mausolée abritant le tombeau,
ceint de grilles d’argent
massif, d’Amir Ahmad et
de Mir Muhammad, deux
frères chiites persécutés et
tués au IX siècle à Chiraz
sur ordre du califat sunnite.
GEO 75
BAM, CITADELLE D’ARGILE ET DE PAILLE, A RETROUVÉ SA SUPERBE
Gigantesque cité forteresse
au mur d’enceinte hérissé de
67 tours de guet, Bam a été
construite au V siècle av. JC,
en adobe (de l’argile mêlée
à de l’eau et de la paille),
dans le sud-est du pays.
Dévasté par un séisme en
2003, le site, magnifiquement
restauré par des experts
internationaux, est à
nouveau accessible au public.
Eric Lafforgue / GettyImages
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EN COUVERTURE | L’Iran
EN COUVERTURE | L’Iran
l’Azerbaïdjan occidental
ont reculé de plusieurs
centaines de mètres,
laissant ce navire échoué,
rongé par la rouille.
propriétés curatives,
en particulier pour
les affections cutanées
et rhumatismales.
80 GEO
EN COUVERTURE | L’Iran
rocheux, refuges
pour les oiseaux.
Aujourd’hui, flamants,
pélicans et ibis ont fui.
82 GEO
EN COUVERTURE | L’Iran
L’activité touristique
du lac se maintient avec
de rares baigneurs
Fatemi Hossein / Panos - Rea
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EN COUVERTURE | L’Iran
Tel un château de
sable géant surgissant
du désert se dresse
la forteresse de Sar
Yazd, à 35 km de la ville.
Construite au VII siècle,
Bruno Barbier / AKG Images
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EN COUVERTURE | L’Iran
Dans le sanctuaire
de Chak Chak rougeoient
les braises d’un feu qui
ne doit jamais mourir. Les
trois lumières, en arrière-
plan, symbolisent le
Bertrand Rieger / hemis.fr
100 GEO
EN COUVERTURE | L’Iran
GEO 107
EN COUVERTURE | L’Iran Bakou
AZERBAÏDJAN
ARMÉNIE
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Ardabil
Tabriz Caspienne
TURQUIE Lac ARDABIL
d’Ourmia
AZERBAÏDJAN
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KURDISTAN
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Khorramabad ISPAHAN
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NAQSH-E ROSTAM 15
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PERSÉPOLIS 16
KOWEÏT Z
a Chiraz
Immense pays de montagnes Koweït g
et de déserts, l’Iran est riche r
de deux façades maritimes et de BOUCHEHR o
s
nombreux sites archéologiques,
palais et mosquées, dont certains
Golfe
protégés par l’Unesco. Cette
nation de 88 millions d’habitants Persique
SIRAF 11
vit depuis 1979 sous une stricte
loi religieuse. Les visiteurs y sont
bienvenus, à condition de se
ARABIE
conformer aux règles d’usage
(bras et jambes couverts, SAOUDITE
BAHREÏN
foulard pour les femmes, pas de
contact physique en public, etc).
Q ATA R
T U R K M É N I S TA N
Achgabat
3
CIMETIÈRE DE KHALED NABI
GOLESTAN
KHORASSAN
DU NORD
Gorgan
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Sabzevar Mechhed
Shahroud
Nishapur
KHORASSAN
RAZAVI
SEMNAN Torbat-e
Kashmar Heydarieh
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Dasht-e Kavi
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DU SUD
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100 km
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ARABES UNIS
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d’ Oman
OMAN GEO 113
GETTY IMAGES
La pequeña mezquita
Sheikh Lotf Allah u oratorio
del Shah (1616) es una de
las obras maestras de la
arquitectura persa islámica.
Irán
EL SUBLIME
ESPLENDOR
DE ISFAHÁN
El arte islámico, con el sentido del ritmo innato en los pueblos
nómadas y el espíritu geométrico que parece revestir los templos
de luz cristalizada, muestra en Isfahán sus mayores tesoros.
PATRICIA ALMARCEGUI, ESCRITORA. AUTORA DE CONOCER IRÁN
EL PALACIO
CHEHEL SOTÚN
Las pinturas murales de
este edificio construido por
el sha Abbas I en el siglo XVII
resultan extraordinarias.
NICK POTTER
LA GRAN PLAZA
La Masjed-e Shah (mezquita
del Shah), dedicada al
doceavo imán o «imán ocul-
to», es uno de los atractivos
de la plaza Naghsh-i-Jahan.
JOSÈ FUSTE RAGA / AGE FOTOSTOCK
L
a arquitectura persa islámica parece escapar al influjo de la gravedad.
En la mezquita del Shah, se pasa directamente de un espacio cubierto y
completo en sí mismo a otro a la intemperie. Pero nunca hay sensación
de encierro y el escenario arquitectónico que nos rodea es siempre perfecto.
Isfahán es una de las ciudades más comerciantes más hábiles, que es explorar Jubareh o el barrio judío
bellas e interesantes del mundo y conservadora, que ama la familia y en la parte antigua, pasear por los
su plaza Naghsh-i Jahan, una de las que posee las mejores facultades de pequeños callejones con restos de
más humanas que conozco. Pro- ingeniería y arquitectura del país. más de 15 sinagogas, y ver los mina-
bablemente, porque fue la capital retes Sarban y Chihil Dukhtaran,
del imperio selyúcida y safávida o Lo primero que hay que hacer es que muestran los trabajos esplén-
porque tiene edificios musulma- ir a la plaza central. Hay que verla didos de ladrillo de los selyúcidas.
nes, cristianos, judíos y zoroastris- varias veces, al menos con la luz y La proximidad de la mezquita del
tas. Da igual, lo que importa es que, la actividad de la mañana, la tarde y ¯
viernes (Masjed-e Jameh), a la que
una vez que se ve, se intentará vol- la noche; sus mezquitas y palacio ya se puede ir andando, habla de la
ver. De Isfahán dicen que tiene los se visitarán más adelante. Después, simbiosis de las comunidades mu-
SHUTTERSTOCK
Decoraciones para
el Año Nuevo persa
(21 de marzo).
LA PLAZA NAGHSH-I-JAHAN
También llamada Plaza del Imán (Meidan Emam), es una de las más
grandes del mundo. La construyó Abbas I para tener al lado de su
palacio Alí Kapu lo esencial de la ciudad: centros religiosos, comer-
ciales y zonas verdes. En la plaza, se visitan los monumentos, se
compra en el bazar inolvidable pero, sobre todo, se acude para ver
cómo viven los isfahaníes. Para ello se atraviesa el centro y se pasea
rodeando la infinidad de parterres. El mejor momento es el viernes
por la noche, día festivo. Las familias y jóvenes van de pícnic a cenar
y a disfrutar del ambiente y los jardines. Un paseo entonces, entre
los cascabeles de los caballos, el reflejo del agua y las invitaciones
a compartir cena con los isfahaníes, no se olvidará jamás.
sulmanas y judías en Isfahán. Esta que de delante–, sino por los fres- mezquitas, paseos y jardines del
mezquita es la más antigua de Irán cos del interior. Los visitantes se esplendor isfahaní, para la recep-
y una visita imprescindible –sirvió suelen fijar en los superiores, que ción de dignatarios y embajadores.
como modelo para varias mezqui- son también magníficos, pero hay Jolfa, o el barrio armenio, es otro
tas posteriores de Asia Central–. que reparar en los inferiores, he- de los atractivos de la ciudad, una
Verla con detalle la convierte en un chos con la misma pericia y técni- de las zonas más ricas y con mayor
excelente museo al aire libre con el ca que las miniaturas orientales. ambiente. Hay quien dice «que to-
que conocer y diferenciar los valo- Los colores planos, la perspectiva do puede pasar en Jolfa». Resulta
res selyúcidas y safávidas. incierta de las figuras y paisajes, UZ
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las narraciones que cuentan y que A
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El palacio Chehel Sotún o de las se siguen con tanta facilidad son TURQU A
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Cuarenta Columnas es un tesoro. iguales al estilo de uno de los mi-
Teherán
No solo por sus esbeltas columnas niaturistas más conocidos, el tam-
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de madera –que no son cuarenta, bién safávida, Reza Abbasi. Chehel Isfahán
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número que simboliza la cantidad Sotún fue mandado construir por KUWA I T Á
más grande en Persia, sino dobles el gran sha Abbas I, artífice de la G
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PAKISTÁN
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o triples al reflejarse en el estan- mayoría de los palacios, puentes,
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LA GRAN
MEZQUITA
UN PARAÍSO
ARQUITECTÓNICO
La mezquita Jāmeh o gran mezquita
de Isfahán es la más importante de Irán.
Fue fundada en el siglo VIII por la tribu
Banu Taym siguiendo el estilo abasí.
Tras el incendio del siglo XII se recons-
truyó y se convirtió en la más venerada
de la ciudad hasta que Abbas erigió la
Masjed-e Shah. Es el primer edificio
islámico que adaptó el diseño de un
patio con cuatro iwanes propio de los
palacios sasánidas a la arquitectura
islámica de carácter religioso. El patio Último rezo del día
de 2500 m2 es el corazón de 17.000 en la mezquita Jāmeh.
m2 de espacios edificados. En su inte-
rior están representados todos los
estilos arquitectónicos y decorativos
significativos de la época medieval
persa, tan ricos y diversos y con una
técnica de construcción tan depurada
que ha servido como modelo para la
arquitectura persa en general. Merece
una visita larga y detenida con un guía.
EL GRAN BAZAR
habitual pasear por sus escapara- Es uno de los mayores de Irán,
tes, elegir un restaurante, pararse y mucho menos turístico que
en cualquiera de sus cafés cosmo- el de Estambul. En su mayor
parte se construyó en el siglo
politas donde se reúnen los estu- XVII. Comunica la plaza Naghsh-
diantes para discutir sobre Proust i-Jahan con la mezquita Jāmeh.
o el cine iraní. La mejor hora es al Posee una docena de accesos.
ponerse el sol y por la noche. El principal es el portal Qeysa-
rieh, en la Plaza Naghsh-i Jahan.
Pero antes se habrá visitado la ca-
tedral de Vank y el museo arme-
nio. Construido en 1871, el museo Dicen que muchos isfahaníes aún
presenta un recorrido por varios no se han recuperado de la depre-
de los objetos más significativos sión de ver su lecho vacío. El agua
de la historia de los armenios en reflejaba los puentes y ahora se ha
la ciudad desde principios del si- perdido el espíritu de sus arquitec-
glo xvii, cuando Abbas I funda el turas. El Zayandeh nace a 4000 m
barrio de Jolfa. Destacan los ves- de altura y es uno de los ríos más
tidos tradicionales, pero sobre grandes del país. De los 400 km que
todo la colección de documentos tiene, siete recorrían la ciudad y
visuales y textuales sobre la masa- atravesaban once puentes de nom-
cre armenia de 1915. bres mágicos y formas diversas.
Más adelante, habrá que cruzar el
río Zayandeh para volver a la plaza Y, por fin, llega el momento de
central. Está seco desde 2009 de- centrarse en los monumentos
bido a la sequía que sufre el país y de la plaza Naghsh-i Jahan. Pri-
al desvío de sus aguas para regar mero la mezquita Masjed-e Shah.
campos de cultivo. No hace mucho, Sus mosaicos azul, azul turquesa,
ANNA FEVRALEVA / SHUTTERSTOCK
cuando había agua, era el lugar pre- blanco, negro, amarillo, verde y
ferido al caer el sol y para el paseo. marrón destacan por encima de
LOS PUENTES
DE ISFAHÁN
Once puentes atraviesan el río Zayan-
deh. Los más conocidos son el Khaju
y el Sio Se Pol. Con sus represas, per-
mitían controlar el flujo de agua de
campos y jardines y regular el consumo.
Pero lo más extraordinario es que su
finalidad también era fomentar el
entretenimiento público y el ocio.
El Sio Se Pol tiene 33 arcos y dos
niveles. Los arcos forman pabellones
para disfrutar de la sombra y las vistas.
El Khaju presenta dos niveles. En el
inferior se alternan los nichos abiertos
y los pilones para guarecerse del sol;
el superior tiene un pasadizo amura-
llado alineado con una arcada de nichos
dobles y un pabellón octogonal que
mira hacia el río. Hay que verlos ilumi-
nados y atravesarlos para conocer y
compartir la animación de los isfahaníes.
Al caer el sol, en el piso inferior del
Khaju los hombres cantan y las arcadas
de piedra se llenan de música.