Demandé par :
Réalisé par :
Mehdi BOUAITA
Année universitaire : 2010/2011
Sommaire
Introduction
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Conclusion
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Introduction :
La norme ISO 14001 est la plus utilisée des normes de la série des normes ISO
14000 qui concernent le management environnemental.
La contribution des normes est très souvent imperceptible dans notre quotidien,
leur importance se manifeste surtout lorsque celles-ci font défaut, tant en termes
de fiabilité du produit, de sa dangerosité ou des mauvaises conditions d’hygiène
et de sécurité dans notre environnement de travail, mais aussi des impacts
environnementaux que peuvent avoir nos activités.
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I. Qu’est que l’ISO 14001 ?
La norme1 ISO 14001 est une norme internationale qui s'applique à tous
les types d'organisations (entreprises industrielles, de services,
collectivités, etc.) quelles que soient leurs tailles et leurs activités. La
norme ISO 14001 concerne le management environnemental. Elle a
été réalisée par l’Organisation Internationale de Normalisation,
ou International Organization for Standardization, d’où ISO.
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Il s’agit d’une meilleure manière d’effectuer une tâche ou de produire un produit. Elle
est établie par un organisme de normalisation et est étudiée/acceptée par consensus
entre les parties intéressées.
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II. Historique de la norme ISO 14001 :
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III. Principes de base de la norme ISO 14001
B. Principes de base
1. La traçabilité :
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où il peut aller chercher l’information et quel rôle il joue dans chaque
activité.
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Renforcer la responsabilité écologique propre de l’entreprise
Réaliser une politique d’information ouverte sur la protection de
l’environnement.
A- Vecteur d'image :
a. Outil de dialogue :
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des consommations et des rejets-déchets, une amélioration de l'image de
l'entreprise une motivation particulière du personnel (souvent plus facile
qu'avec l'assurance qualité)...
ETAPES ACTIONS
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1 Réaliser un état des lieux concernant toutes les activités
pouvant avoir un impact sur l’environnement et la législation :
analyse environnementale = identifier toutes les exigences
de la législation (eau, air, déchets, bruit…), ainsi que
détermination des aspects environnementaux significatifs
(matrice de pondération entre sensibilité du milieu et gravité
de l’aspect constaté),
A. Analyse environnementale
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sol, les déchets produits dans le cadre des différentes activités et enfin les
nuisances (dont le bruit et les odeurs). De plus, l’analyse portera sur des
conditions normales de fonctionnement et les situations d’urgence
pouvant survenir. Il s’agit donc d’un état des lieux initial à l’issue duquel
on connaîtra exactement l’influence de la société sur les milieux locaux
(pour chaque site du périmètre de certification). Cette étape prend du
temps. Il faut procéder à des analyses précises et obtenir un maximum de
résultats quantitatifs dans tous les domaines nécessaires. Ces résultats
devront être examinés par rapport à ce que les lois environnementales
exigent. Les dossiers de demande d’autorisation seront utiles pour cette
analyse, notamment les études d’impacts et études de dangers. Toutefois,
il ne faut pas confondre les différents types de documents. Si l’étude
d’impact est un document réglementaire présenté au public et aux
autorités, l’analyse environnementale est un document interne qui
s’efforce d’évaluer au mieux les impacts réels ou potentiels des activités
dans un sens très large. Par exemple, les consommations d’énergie ne
sont pas abordées dans les études d’impact alors qu’il faudra les détailler
et les quantifier dans l’analyse environnementale.
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B. Politique environnementale
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Objectif Cibles
Ces objectifs et cibles devront être assortis d’un calendrier précisant les
délais à respecter pour les atteindre et de critères internes pour le suivi
des actions menées. Dans cette étape, la conformité aux lois jouera un
rôle primordial. La plupart des objectifs seront établis sur cette base, étant
donné que les lois environnementales fixent déjà des valeurs limites dans
la majeure partie des domaines. Un programme commun comportant des
objectifs et des cibles particulières à chaque site pourra être mis en
œuvre. Toutefois, pour plus de lisibilité, un programme différent pourra
être élaboré pour chaque site. Ce choix devra être fait par la direction.
NOTE : L’entreprise peut être certifiée même si, dans un premier temps,
elle n’est pas conforme aux exigences légales. Mais elle doit alors :
décrire la non-conformité,
donner un délai pour y remédier,
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D. Mise en œuvre et fonctionnement, contrôles
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(communication) et la capacité de gérer les accidents (préparation et
réponse aux situations d’urgence).
1- Structure et responsabilité
les rôles, responsabilités et autorités doivent être définis,
documentés et communiqués.
la direction doit fournir les ressources (humaines, technologiques et
financières) indispensables à la mise en oeuvre et à la maîtrise du
système
3- Communication
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4- Documentation du système de management
5- Maîtrise de la documentation
l'organisme doit établir et maintenir des procédures pour maîtriser
(localiser, examiner, réviser, valider, mettre à disposition, mettre à
jour, identifier, archiver) l'ensemble des documents requis par la
norme,
des processus de responsabilités doivent être établis et tenus à jour
pour la création et la modification des différents types de
documents.
Il est important que tout soit décrit et que chacun des collaborateurs à
quel que niveau que ce soit ait la possibilité de s’exprimer par écrit sur ce
qu’il fait ou ce qu’il a remarqué dans n’importe quel domaine. Toutefois,
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des communications orales peuvent aussi être prises en compte dans le
cadre d’activités exercées par des entreprises de petite taille. Cette étape
donnera lieu à l’essentiel de la documentation. La gestion de la
documentation impliquera la maîtrise de son élaboration, sa diffusion, sa
mise à jour, son classement, sa disponibilité et son archivage. Certains
documents peuvent être communs à plusieurs sites (manuel décrivant le
fonctionnement du SME, procédures générales détaillant sa mise en
œuvre). D’autres seront spécifiques à chaque site ou activité (consignes
d’exploitation, de dépotage, de contrôle,…). Une évaluation régulière de la
conformité aux exigences légales devra être réalisée. Les non-conformités
devront être détectées. Une procédure décrira comment les actions
correctives seront menées. Les résultats des contrôles pourront être
communiqués au personnel.
1- Audits Internes
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par un phénomène d’inertie, si le SME n’est pas suivi, il perd vite de
son efficacité ;
Pour cela, un contrôle spécifique est requis. Il s’agira d’un audit interne
dont les principales fonctions seront d’apprécier l’efficacité du SME, d’en
découvrir les éventuels points faibles et de les corriger. Ces audits devront
être planifiés. Ils pourront être menés par un prestataire extérieur (ATE
Dev peut réaliser ces audits, même si il a assisté la mise en place du SME,
les personnes chargées de cette mise en place d'une part et de l'audit
d'autre part étant distinctes) mais aussi par un membre du personnel de
l’entreprise qui aura été formé et qui fera preuve d’objectivité par rapport
aux activités auditées (qui ne sera pas impliqué dans les activités
auditées). Un calendrier unique d’audits internes sera rédigé.
2- Revues de direction
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délais précis. Elle déterminera également les mesures qui permettront de
remédier aux non-conformités. Ensuite, elle mettra à jour son analyse
environnementale (qui, rappelons le, est la première étape du processus
de mise en place du SME). Ce qui bouclera le processus d’amélioration
continue.
AB CERTIFICATION (France)
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BVQI France (France)
ECOPASS (France)
FONDONORMA (Venezuela)
LRQA (France)
SGS-ICS (France)
UTAC (France)
Les compétences requises pour être, auditeur ISO 14001 sont du même
ordre que celles qui sont requises pour un vérificateur SMEA4 (Système
communautaire de Management Environnemental et d'Audit)
Année 1 :
Audit complet (durée : 2 à 3 jours*)
Années 2 et 3 :
Audits de suivi (procédure légère, durée : 1 jour*)
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Système communautaire de Management Environnemental et d'Audit c’est la
dénomination règlement éco-audit, et est en fait l'appellation abrégée du "règlement
européen permettant la participation volontaire des entreprises du secteur industriel à un
système communautaire de management environnemental et d'audit" visant la
promotion des améliorations constantes des résultats en matière d'environnement.
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À partir de l'année 4 :
Nouvel audit complet et reprise du cycle sur 3 ans.
Conclusion
Enfin, il faut savoir que le certificat ISO 14001 "promesse" que l'organisme
possède une politique environnementale qui l'engage à réduire son impact
sur l'environnement, mais il ne garantie aucunement que l'organisme
n'impacte pas l'environnement.
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Bibliographie :
Webographie :
http://www.prorecyclage.com/reglementation/normes.html
http://www.axess-qualite.fr/iso-14001.html
http://itil.fr/ISO/IEC-14001/presentation-iso-14001.html
http://nathalie.diaz.pagesperso-
orange.fr/html/iso14001/14001index.html
http://www.atedev.fr/articles-174-principes-de-base-de-la-norme-iso-
14001.html
http://www.atedev.fr/articles-175-methodologie-de-mise-en-place-de-
la-norme-iso-14001.html
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http://www.actu-
environnement.com/ae/dossiers/iso14000/iso_glossaire.php4#sme
http://www.epicardie.net/fichiers/etudes/sites_ISO_14001_picardie_2
005.pdf
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