Chronique

Le Japon
pourra-t-il
financer sa
reconstruction ?
Les estimations Hebdomadaire d’information et d’analyse économique N° 95 du 21 au 27 Mars 2011 - Prix: 1.000 Ar
du coût direct
et indirect de
la catastrophe
s’élèvent à au
moins 180 mil-
liards d’euros !

A ctualites
Page 16 250 000
SEMAINE
DU GOÛT
Du 04 au 09 avril 2011

touristes
E conomie
AUTONOMIE
Page 3 en 2011
Un gros défi
FINANCIÈRE
La Grande Ile est-elle
prête à intégrer le pro-
jet africain ?

S ecteurs
MANIFESTATIONS
SUR L’EXPORTA-
Page 4

TION AFRICAINE EN
CHINE
en perspective! Pages 8,9

SOLUTIONS DE VEILLE
La Grande Ile y parti-
cipera

COMMERCE
INTERNATIONAL
Page 4

Le textile déséquilibre
Projets labellisés
la balance commerciale

Garder un oeil vvigilant sur

environnemme surveiller
son environnement,
ses concurrents
concurren nts c’est souvent

E ntreprises
Page 5 Temergie avoir un don d’

SOLUTIO
SOLUTION
ON
ub
d’ubiquité

LOGO RÉACTUALISÉ
DE THB
Se rajeunir tout en
a bien grandi Page 12
DE VEILLE
E:

Recherchhe et acquisition
Recherche
Validationn eet stockage
gardant les bases
historiques de la DEVISES Euro : Ar 2 815,05 / Dollar : Ar 2006,56
marque Analyse ete synthèse
18/03/11 17/03/11 16/03/11 15/03/11 14/03/11
Diffusion
2 815,05 2 802
802,59
59 2 796
796,40
40 2 787
787,86
86 2 786
786,58
58
12,46 6,19 8,54 1,28 33, rue Ratsimilaho
Antaninarenina
2 006,56 2 005,68 2 004,34 2 005,04 2 004,61 Antananarivo 101
0,88 1,34 - 0,7 0,43 Tel. 020 24 800 07
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Page 11
10 Journal de l’Economie - N° 95 du 21 au 27 Mars 2011
Matières premières
Le Robusta monte, le caoutchouc
ne s’inquiète pas de la crise japonaise
Vanille
Des stocks invendus
qui plombent le cours
Le prix de la vanille sur le marché
international reste encore très bas se
situant entre 15 et 22 dollars amé-
ricains sont dus à l’existence de la
qualité importante de stocks inven-
dus lors de la campagne de vanille,
l’année dernière. On commente
également que la décision de l’ Etat
malgache de fixer un prix de 27 dol-
lars américains ont « bouleversé »
les opérateurs en vanille qui ne pour-
raient rapatrier les devises qu’ à 15 à
22 dollars par kilo vendu. Les expor-
tateurs qui n’ont pas pu écouler tou-
te leur production l’ année dernière
sont alors obligés de baisser les prix
et tous les producteurs malgaches
seront contraints de suivre les prix
proposés. Outre le prix de 26.000
Ariary le kilo jugé trop bas pour les
vanilles préparées, la production lo-
cale de vanille a subi une baisse en
raison d’une maladie qui s’attaque
aux plantes et qui ne motivent pas
les paysans à produire mieux. L’an-
née dernière, 1.300 tonnes de vanille
ont été produites contre 2.000 tonnes
en 2009. On s’attend cependant à ce
que le cours de la vanille connaisse
une hausse sensible dans les mois
qui viennent surtout que les prévi-
sionnistes estiment que la Grande Ile
ne pourra par exporter plus de 1300
tonnes pour la prochaine campagne.
Cacao
Marché en baisse
La scène cacaoyère est toujours do-
minée par la violence chez le numéro
un mondial. Mais, « le marché est en
baisse depuis trois semaines », souli-
gne un trader, « car Laurent Gbagbo
faiblit. » Cela suscite l’espoir que le
cacao recommence à sortir de façon
normale, mais tout retournement de
situation ou de sentiment peut faire
regrimper la tonne de fèves de £ 200
sans difficulté. L’absence de l’ori-
gine ivoirienne -ou du moins des vo-
lumes moindres car chacun sait que
les fèves sortent tout de même, ont
conduit les opérateurs à puiser dans
les stocks certifiés des marchés à ter-
me, ce qui soutient aussi les prix. Au
Ghana, les achats ont atteint 713 655
Secteurs
tonnes (t) entre le début de la campa-
gne en octobre dernier et le 3 mars,
selon les chiffres publiés par le Co-
cobod. Ceci représente une hausse de
39,9% par rapport à la même pério-
de l’année dernière. Au Cameroun,
le prix bord champ a baissé de 15%
cette semaine car la campagne tire à
sa fin. A noter que le seul broyeur de
fèves du pays, Sic-Cacaos, filiale de
Barry Callebaut, a acheté 424 t en
février contre 1 218 t en janvier et en
baisse de 30% par rapport à février
2010. Toutefois, l’entreprise aurait
acheté 26 148 t depuis le début de
la campagne 2010/11 qui démarre le
1er août au Cameroun, soit en nette
hausse par rapport aux 16 963 t sur
la même période en 2009/10. Rap-
pelons que l’entreprise vend ses
produits sur le marché régional mais
que son principal acheteur est la cho-
colaterie basée à Douala, Confiserie
Camerounaise (Chococam), filiale
du sud-africain Tiger Brand.
Café
Le Robusta poursuit
sa montée
Le Robusta s’est inscrit en fin de se-
maine à son plus haut en 3 ans sur
des achats d’investisseurs, tandis
que sur le marché du physique les
origines Vietnam se faisaient rares.
La récolte est achevée mais les ex-
portateurs estiment que les prix de-
vraient encore augmenter et atten-
dent pour vendre. Après avoir touché
298 cents la livre à New York, la
livre d’Arabica s’est écroulée jeudi
à 265. Il est difficile d’en saisir les
raisons, souligne un trader : prix trop
elevés, ventes agressives de café
lavé d’Amérique centrale sur le rap-
proché, lassitude des fonds. Quant
au Robusta à Londres, « il s’est mis
jeudi à divaguer avec une prime de $
170 la tonne entre le mai et le juillet,
sans toujours aucune explication car
les stocks de Robusta certifié sont
très élevés. Ce qui est à nouveau un
gros soucis pour les négociants. »
L’activité physique reste très ponc-
tuelle et se limite au strict nécessaire
car les origines du Brésil sont très
chers. Quant aux cafés lavés d’Amé-
rique centrale, il est plus abordable
mais toujours en prime sur le terme.
La situation sur ce marché du café,
Robusta comme Arabica, demeure
donc difficile pour ses acteurs qu’ils
soient acheteurs ou vendeurs. « Il est
toujours aussi compliqué pour les in-
dustriels d’augmenter leurs prix car
la distribution dans son ensemble le
refuse. » Dans les pays producteurs
africains, les prix pour les fèves AA
en Tanzanie, la meilleure qualité, se
sont inscrits en hausse cette semaine,
à $ 350 les 50 kilos contre le précé-
dent record qui avait été de $ 339,80
en janvier.
Sucre
Tendance baissière
Le sucre est demeuré encore ferme
mais serait sur une tendance bais-
sière, la récolte en Thaïlande se pré-
sentant plus importante que prévue.
En outre, l’Inde pourrait prochaine-
ment exporter et on attend une forte
récolte brésilienne 2011/12dans la
principale région centre-sud. Cette
tendance à la baisse devrait réjouir
les opérateurs malgaches de la filière
qui sont « frappés » d’une mesure de
suspension des exportations à cause
d’une hausse sensible du prix de ce
produit sur le marché local.
Thé
Besoin de 50 à 60 000
t supplémentaires…
Pour la troisième semaine consécuti-
ve, les prix du thé aux ventes aux en-
chères du Kenya ont baissé notam-
ment pour les meilleures variétés que
sont les Best BP1 qui sont tombées à
$ 3-3,40 contre $ 3,20-3,60. Mais les
invendus ont été plus faibles qu’au
cours des ventes précédentes. Les
acheteurs d’Egypte, du Pakistan, du
Yémen, du Kazakhstan, de Russie et
d’Iran se sont révélés plus intéressés
tout en demeurant moins actifs que
les Britanniques qui, quant à eux, ont
été très sélectifs dans leurs choix. A
noter que Mcleod Russel, entreprise
cotée en Inde, serait intéressée à
acheter des terres en Afrique pour
développer ses plantations de thé,
selon une information publiée lundi
14 mars dans le Times of London.
Selon son directeur, Aditya Khaitan,
le monde aurait besoin de 50 à 60
000 t supplémentaires chaque année
pour satisfaire la demande croissan-
te. L’Ouganda et le Rwanda seraient
particulièrement convoités. Notons
que le mois dernier, la société avait
annoncé avoir signé un accord avec
Rwanda Development Board et
Rwanda Tea Authority pour le rachat
de 60% d’une entreprise de thé.
Caoutchouc
Il n’y a pas à paniquer
Le séisme au Japon et le tsunami ne
devraient avoir que peu d’impact
sur la demande des industriels en
caoutchouc naturel car les usines des
grands pneumatiquiers comme Brid-
gestone, qui a cinq usines au nord
du pays, ou Michelin n’auraient pas
été endommagées, a annoncé mardi
l’Association des pays producteurs
de caoutchouc naturel. Il n’y aurait
pas eu non plus de dégâts chez Toyo
Tire & Rubber, ni chez Sumitomo
Rubber Industries et Yokohama Ru-
bber. Certes, des usines ont fermé
mais cela serait sans grandes consé-
quences en terme de volumes. Rap-
pelons que le Japon représente 7%
de la demande mondiale en caout-
chouc naturel. Quelques jours avant
le séisme, le groupe international
d’études sur le caoutchouc (IRSG
de son sigle anglais) avait souligné
que la demande mondiale en caout-
chouc naturel et synthétique devrait
augmenter à 26,1 millions de tonnes
(Mt) en 2011 contre 24,4 Mt l’année
dernière. Le caoutchouc naturel de-
vrait augmenter de 4,6% en 2011 et
de 3,8% en 2012, tandis que le syn-
thétique progresserait de 8,6% et de
6,4% ces deux années.
L’organisation avait donc revu à la
hausse ses prévisions qui auparavant
portaient cette demande à 25,5 Mt.
Seul l’avenir permettra de dire quel-
le conséquence aura la catastrophe
au Japon sur cette demande à venir.
Les prix sur les marchés à terme ont
été très perturbés cette semaine, avec
tout d’abord une baisse à l’instar de
l’ensemble des matières premières
tout de suite après le séisme, puis une
reprise, le marché s’inquiétant des
approvisionnements. La Thaïlande,
l’Indonésie et la Malaisie, les trois
plus importants acteurs sur la scène
mondiale du caoutchouc naturel, de-
vaient se réunir d’urgence.
Hebdomadaire d’information et d’analyse économique
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Logo réactualisé de THB
Se rajeunir tout en gardant les bases historiques de la marque
L
Antsa Ramaroson
a THB a depuis
longtemps dépassé
le stade de simple
boisson désalté-
rante. Depuis 1958,
la bière Three Hor-
ses Beer fait partie du quotidien des
Malgaches. Au fil des années, elle
a acquis une notoriété certaine au
sein de la société. Du fin fond de la
brousse aux bistrots les plus animés
des grandes villes de Madagascar, il
ne se passe pas une rencontre entre
amis, membres d’une famille ou col-
lègues de travail qui ne soit arrosée
des “trois chevaux”. Cet engouement
s’explique. Elle constitue même un
« véritable symbole du Fihavanana »
selon les Brasseries Star qui n’a pas
choisi par hasard son slogan “Soa
Ny Fiarahantsika”.
Plus d’un demi-siècle plus tard, les
Piment
Une filière qui ne manque pas de piquant
S
Mbola Ranarivelo
elon les chiffres
les plus récents
(2008/2009), le
prix moyen aux
producteurs varie
pour les piments
de 1.04 à 2.08 USD/ kg selon l’éloi-
gnement des centres de collecte et
la qualité de produit. Les principa-
les contraintes rencontrées par les
entreprises au niveau national sont
le manque d’intrants agricoles (in-
suffisance de production de semen-
ces surtout les gammes améliorées,
système d’approvisionnement des
engrais défaillant), l’inexistence de
mécanismes de financement pour
les producteurs et les exportateurs,
un système de commercialisation
désorganisé entraînant des prix non
attractifs pour les producteurs. A
Madagascar, les régions d’Anjozo-
robe, Fénerive Est, Itasy, Vakinan-
karatra et Lac Alaotra sont les prin-
cipales productrices de piments. Il
n’existe pas des chiffres précis sur la
production de piments exportables
Entreprises/Secteur
Signature historique
de la marque THB,
Soa Ny Fiarahant- trois chevaux sont toujours là et les
sika garde égale- promoteurs de la marque affirment
ment sa place qu’ils sont plus que jamais détermi-
à côté du logo. nés à satisfaire les amateurs de bon-
nes mousses. Et, pour être plus mis
sur la Grande Ile mais on l’estime
entre 75 et 100 tonnes par an. Les
variétés les plus cultivées sont le
piment pili pili et bec d’oiseau. Le
rendement moyen est de 1.2 à 2 T/
Ha de piment sec. A noter qu’il faut
entre 2,5 et 4 kg de fruits mûrs frais
pour avoir 1kg de piments secs.
Dans la région Analanjirofo, la fi-
lière a bénéficié d’une structuration.
On peut distinguer deux systèmes
de culture. La culture villageoise
dont la production est destinée à
l’autoconsommation et à la vente.
Les pieds peuvent être de bonne
présentation quand ils bénéficient
de matière organique apportée par
les déchets ménagers. Le second
système est la culture semi extensi-
ve développée par des micro-entre-
preneurs ruraux. Les plantations ont
des tailles plus importantes, plus de
700 pieds, est sont régulièrement
entretenues. Elles sont constituées
d’une seule variété et la produc-
tion est principalement destinée à
la vente. Les régions Analanjirofo
et Atsinanana produisent environ
Journal de l’Economie - N° 95 du 21 au 27 Mars 2011
en valeur, ils se présentent désormais
sous une autre forme dans le cadre
d’un logo réactualisé. Questionné
sur la raison de cette opération de
réactualisation du logo de la THB, le
21 tonnes de piment à partir de 30
ha de culture. La production a une
vocation à l’export mais les entre-
prises de la filière sont encore loin
de pouvoir assurer le volume exigé.
La dernière à avoir fait un tapage
médiatique de son projet sur ce cré-
neau est le groupe Axius. Mais ap-
paremment, aucune expédition n’a
encore pu être effectuée jusqu’ici.
Notons que cette filière se structure
autour d’un nombre limité d’inter-
venants : producteurs, exportateurs
et quelques intermédiaires (bouti-
quiers, grossistes). Le piment est
pourtant considéré comme un pro-
duit très intéressant au niveau ren-
tabilité car une fois implantés, les
pieds donnent des piments tout au
long de l’année. Cet aspect est par-
ticulièrement intéressant durant la
période de soudure. Cependant, de
nombreux problèmes résident. Le
niveau de production est faible, les
volumes dégagés intéressent encore
peu les exportateurs qui souhaitent
des quantités équivalentes à plu-
sieurs dizaines de tonnes par livrai-
son.
11
chef de produit a déclaré qu’il s’agit
d’une preuve de dynamisme pour
une marque forte qui est à la recher-
che constante d’innovation afin de
conforter sa position de leader sur le
marché.
A l’instar des grandes marques, cette
réactualisation montre ainsi que
THB évolue dans le temps, sans pour
autant perdre ses valeurs fondamen-
tales. “Les logotypes les plus iden-
tifiables et les mieux mémorisables,
sont ceux qui ont fait le choix gra-
phique de formes simples avec des
couleurs tranchées et spécifiques”,
selon Fabrice Peltier, Fondateur de
la Design pack Gallery. La bière
malagasy décide donc de garder les
bases historiques de sa marque. Les
couleurs : rouge, grenat, jaune or ;
les chevaux et la typographie sont
restés les mêmes. Mais, le dessin des
chevaux devient plus simple, dans
un souci de visibilité et de lisibilité.
Désormais, les trois chevaux légen-
daires gagnent en dynamisme et
regardent encore plus vers l’avenir
puisque THB entend toujours antici-
per les besoins des consommateurs
et ceux du marché. Le but avoué de
la Star, à travers ce nouveau logo,
est de donner à la marque phare de
la société une image plus affirmée,
plus forte, sur un marché devenu
concurrentiel.
Signature historique de la marque
THB, Soa Ny Fiarahantsika garde
également sa place à côté du logo.
Le langage
des signes
Le logo réactualisé a été présenté,
le mercredi 16 mars dernier, à l’hô-
tel Carlton. Selon ses représentants,
changer de logo est une preuve de
réactivité. Néanmoins, la « bière
malagasy » a décidé de ne pas pro-
céder à une véritable rupture avec
le passé. Les couleurs, les chevaux
et la typographie sont restés les mê-
mes. Mais le dessin des chevaux de-
vient plus simple, visant la visibilité
et la lisibilité. Rappelons que ces
trois chevaux se tournaient vers la
gauche auparavant. Sur le nouveau
logo, ils se tournent vers la droite.
D’après les présentateurs, cela signi-
fie que THB regarde vers l’avenir et
entend toujours anticiper les besoins
des consommateurs et de ceux du
marché.
12 Vie des entreprises
Journal de l’Economie - N° 95 du 21 au 27 Mars 2011

Dix projets doivent être labellisés en 2011

Temergie a bien grandi
Spécialisée dans les énergies renouvelables, la maîtrise et le stockage de l’énergie,
l’association Temergie vient de faire labelliser quatre projets locaux par le pôle de
compétitivité métropolitain Capenergies. Six autres pourraient suivre avant fin 2011
avec peut-être des financements à la clef.

T
emergie a fait
aussi bien en deux
mois qu’au cours
des trois années
précédentes. Pré-
sidée par Michel
Dijoux, l’association a été créée
en 2007 afin d’assister le montage
de projets réunionnais innovants
dans trois domaines : les énergies
renouvelables, la maîtrise de la
demande en énergie ainsi que le
stockage de l’énergie. Temergie,
qui regroupe des entreprises, des
laboratoires de recherche, des
organismes de formation, des
associations et des collectivités
(56 membres fondateurs) a fait
labelliser entre 2008 et 2010 qua-
tre projets par Capenenergies, le
pôle de compétitivité de Proven-
ce-Alpes-Côte d’Azur (énergies
non génératrices de gaz à effet de risation de lever le voile sur trois Michel Dijoux, jectif de cette pompe hydraulique jets des « grappes d’entreprises
serre), dont il est le représentant à d’entre elles. Porté par la Saphir Président de : refouler l’eau d’un réseau d’ir- » (cluster) lancé par le ministère
La Réunion. En ce début d’année et DBE, le projet Galatee vise à Temergie rigation jusqu’à des exploitations de l’Aménagement du territoire.
2011, Temergie en est déjà à quatre faire fonctionner un moteur à par- (1er à droite) agricoles dont le raccordement «Jusqu’ici, Temergie a pris ses
labellisations... et a obtenu l’auto- tir d’un chauffe-eau solaire. Ob- par des moyens habituels nécessi- marques. Le cluster atteint à pré-
terait une importante consomma- sent sa vitesse de croisière, confie
tion d’énergie. Le projet Soleka Michel Dijoux. L’objectif est
tombe à pic au moment où la filiè- d’atteindre 10 projets labellisés en
re photovoltaïque est au plus mal 2011 afin de leur permettre de bé-
Opportunités : initié par la société Réuniwatt en néficier de l’accompagnement fi-
de partenariat régional collaboration avec le laboratoire
Piment (physique et ingénierie
nancier dont ils ont besoin. » Outre
des partenariats, être labellisé par
mathématique pour l’énergie et un pôle de compétitivité permet
l’environnement) de l’université, de bénéficier de subventions ma-
Le succès du cluster Temergie montre que des entreprises il vise à faire sauter le plafond de jorées dans le cadre des appels à
de la région COI ont un savoir-faire certain et un avenir 30 % d’énergies intermittentes projets de l’Agence nationale de
dans le domaine du développement énergétique. Et des sur le réseau EDF en proposant la recherche, de répondre à ceux
collaborations régionales afin d’exploiter efficacement ces de nouveaux outils de prédictions du Fonds unique interministériel
acquis comme les projets labellisés est possible et néces- des ressources en énergie solaire ou encore de postuler aux appels
alimentant les modules photovol- à manifestation de l’Ademe dans
saire. Les résultats de l’île de La Réunion dans le domaine
taïques. Enfin, le pôle 3E (Espa- le cadre du grand emprunt (inves-
de la recherche et développement sont aujourd’hui recon- ces bâtis, énergie, environnement tissements d’avenir). Le pôle 3E a
nus. Et les besoins de Madagascar et ses 580 000 km2 de en milieu tropical), qui réunit une déposé un dossier pour ce dernier.
surface dans le domaine de l’énergie sont énormes surtout petite dizaine de partenaires, vise Il attend une réponse mais Mi-
si le pays souhaite développer très rapidement son écono- la structuration de l’activité de chel Dijoux se dit optimiste tout
mie rurale. Pourtant, un succès malgache dans le dévelop- recherche&développement dans comme il croit dur comme fer aux
le domaine du bâtiment en zone résultats de Temergie : «En 2012
pement rural et industriel sera très bénéfique pour toute la
intertropicale. ou en 2013, la première industrie
région surtout que la sécurité alimentaire est devenue une devrait sortir avec les premières
préoccupation commune. Aussi, il est certainement temps Des emplois en créations d’emplois.» Le sec-
que des partenariats innovants soient conclus entre les en- 2012 ou 2013 teur attend avec impatience cette
treprises et les différents acteurs du développement de la bouffée d’oxygène.
région car les opportunités existent. Temergie ne compte pas s’arrêter
en si bon chemin, elle qui vient Cédric BOULLAND
d’être l’une des 41 lauréates (sur Le Quotidien de La Réunion
112 candidates) de l’appel à pro-
 Vie des entreprises 13
Journal de l’Economie - N° 95 du 21 au 27 Mars 2011

Usine minière de Toamasina bres de 38 espèces différentes ont

été plantés sur une superficie de 1,
200 ha. Sur ce chapitre, Ambatovy

ALBI valorise les bois

a fourni en février dernier, 20 000
jeunes plants à la Région Atsinana-
na afin de contribuer à l’atteinte de
l’objectif régional s’inscrivant dans
le cadre du reboisement à grande

D
Mbola Ranarivelo échelle prônée par l’Etat.

ans le cadre du pro- Des « ponts pour

gramme de Amba-
tovy Local Business
Initiative (ALBI), en
matière de recyclage
des matières usagées
du Plant Site, les bois ayant servi à
la phase de construction sont livrés
gratuitement aux deux communes
voisines de l’usine à Toamasina
moyennant un plan d’utilisation pro-
posé par les bénéficiaires. Selon les
règles convenues entre les parties
concernées, à savoir ALBI, le Dé-
partement Environnement du Projet
Ambatovy, et les Communes, ces
bois sont prioritairement destinés à
la confection de mobiliers ou d’in-
frastructure à usage collectif. Ainsi
de juin 2010 à ce jour, les commu-
nes d’Amboditrandroho et de To-
amasina Suburbaine ont bénéficié
de plus de 4600 m3 de bois qui ont
été transformés en armoires, tables,
bancs d’école et d’église, ou utilisés
à la réhabilitation des établissements
scolaires et des édifices religieux.
Réduction
des déchets de papier
et carton grâce
au recyclage
Le Projet Ambatovy a annoncé qu’il
fait de la réutilisation et du recy-
clage sa priorité majeure en matière
de gestion des déchets. Depuis août
2010, le Projet travaille avec la pa-
pèterie PAPMAD à qui il fournit
régulièrement des tonnes de déchets
de papier et de carton.
Notons par ailleurs que Vohitram-
bato qui abrite le site de relocalisa-
tion du Projet Ambatovy a été choisi
par la Commune suburbaine de To-
amasina comme lieu de célébration
de la Journée mondiale de la Femme.
Plusieurs manifestations ont marqué
ladite journée avec le concours actif
du Projet qui a octroyé, entre autres,
3000 plants d’eucalyptus pour un re-
boisement organisé par la commune.
259 employés d’Ambatovy ont aussi
participé à un reboisement à Anta-
nimietrikely, dans la partie sud de
la zone de bail du Projet. 1931 ar-
lémuriens »
Toujours dans le domaine de la
conservation de la nature, sept ponts
suspendus pour lémuriens ont été
érigés dans les forêts entourant le
site minier d’Ambatovy et où sont
recensées pas moins de 13 espèces
de lémuriens. Il s’agit de fournir à
ces derniers des ouvrages leur per-
mettant de franchir temporairement
les routes d’accès dans l’enceinte
de la mine et le long du pipeline
qui traversent les forêts. Cela, afin
de réduire efficacement les impacts
liés à la fragmentation de leur habi-
tat, jusqu’à ce que la réhabilitation
forestière puisse leur permettre de
traverser les routes via la canopée
forestière. Après observations, une
augmentation de la fréquentation des
ponts par six espèces de lémuriens a
été constatée depuis leur construc-
tion en janvier-février 2009. Ce qui
montre également qu’une certaine
période de temps s’avère nécessaire
aux lémuriens pour localiser les nou-
velles structures de franchissement
et pouvoir s’y habituer.

Entreprenariat de les adhérer à cette initiative interna-

tionale d’échanges sur les pratiques de
chacun. Cette année, le CEE – RE (Club
Entrepreneurs Étudiants du Rendez-
vous des Entrepreneurs), le CEE - UCM

L’ISPE à l’œuvre (Club d’Entrepreneurs Étudiants de

Université Catholique de Madagascar),
l’EFAM (Entreprendre au Féminin à
Madagascar), l’ABD Madagascar (Act
for Developing Business Madagascar)
ont participé à ce rendez-vous. Tous les

D
Zo Tsitohaina
epuis 7 années consé-
cutives, l’ISPE (Ins-
titut de stratégie et de
pédagogie en entre-
preneuriat) organise
chaque année, dans le
cadre de la Semaine de la Francophonie,
le « Rendez-vous entrepreneurial de la
Francophonie ». Pour cette année 2011,
la 8e édition de ce rendez-vous a eu lieu
le jeudi 17 mars 2011, au Madagascar
Development Learning Center à Anosy.
Cette manifestation regroupe plusieurs
pays qui se regroupent en 20 plateaux
pour pouvoir discuter via visioconfé-
rence. Son objectif est le développement
de la culture entrepreneuriale et de l’en-
trepreneuriat par l’échange et le partage
des bonnes pratiques développées dans
les différents pays participants. Il est à
rappeler que le « Rendez-vous entrepre-
neurial de la Francophonie » est aussi
l’occasion d’annoncer le récipiendaire
du prix « Jean Marc Leger » décerné au
meilleur projet de diffusion de la culture
entrepreneurial. En mars 2010, ce prix
international a été décroché par le « Ren-
dez-vous des entrepreneurs », une table
ronde initiée par l’A.IFE.M (Anciens de
l’Institut de la Francophonie pour l’En-
trepreneuriat à Madagascar) et l’AUF
(Agence universitaire de la Francopho-
nie) pour le développement de la culture
entrepreneuriale à Madagascar.
L’A.IFE.M et l’INSCAE, contact de
l’ISPE pour l’organisation du « Rendez-
vous Entrepreneurial de la Francopho-
nie » chaque année, se sont rapproché
d’autres organisations s’intéressant au
développement de l’entrepreneuriat afin
participants ont partagé différentes réa-
lisations ou stratégies mises en œuvre et
expérimentées dans leurs milieux res-
pectifs. Le partage et la solidarité sont
à la base de ces Rendez-vous qui sont
essentiellement des lieux de partage et
d’échange autour de pratiques et d’ex-
périences vécues. C’est dans un contexte
d’égal à égal que sont animées ces ren-
contres dans lesquelles on vise à mettre
en commun des pratiques qui doivent
être perçues comme autant de pistes de
travail, de sources d’inspiration, plutôt
que des formules toutes faites à appli-
quer intégralement.
Dans le cadre de la Semaine de la Fran-
cophonie, cette activité internationale
de nature socioéconomique invite à
l’action, à la création de richesse et au
développement endogène des villes, des
régions et des pays, par l’implication des
jeunes et des adultes de ces pays.
14 Technologie
Journal de l’Economie - N° 95 du 21 au 27 Mars 2011

Jeux vidéos
Modéliser le concept de jouabilité
Quelles caractéristiques doit posséder un jeu vidéo pour qu’il soit amusant ? Pourquoi certains jeux vidéo
triomphent et d’autres laissent le joueur insatisfait au point d’être vite abandonnés ? Quelle différence
existe-t-il entre un jeu et une unité didactique multimédia ? Une recherche réalisée au Département de
Langages et de Systèmes Informatiques de l’Université de Grenade, en Espagne, par M. José Luis González
Sánchez, et dirigée par le professeur M. Francisco Luis Gutiérrez Vela, a répondu à toutes ces questions.

C
ar, si les tendances Le travail réalisé à l’UGR a démarré
sont dans le vrai, «les à partir du plus simple: Qu’est-ce
jeux vidéo seront uti- qu’un jeu vidéo, de combien de par-
lisés dès l’enfance ties se compose-t-il, comment s’éta-
jusqu’à la vieillesse. blit un rapport entre ces parties pour
C’est la raison pour commencer à tout construire dessus.
laquelle nous devons savoir quels En définitive, «nous sommes arrivés
standards ils doivent remplir.» à modéliser les jeux vidéo, c’est-à-
dire à créer un modèle de jeu vidéo
D’après les résultats de cette recher- théorique qui nous servira à étudier
che, les scientifiques concluent que n’importe quel aspect se rapportant
«les jeux vidéo ont aussi leurs pro- à lui.»
pres règles afin de se formaliser et
de s’évaluer. Nous croyons qu’avec Les jeux vidéo représentent l’in-
cette étude nous aidons à rendre plus dustrie des loisirs qui génère le plus
connu et standardisé ce qui aupara- d’argent au monde, plus que la musi-
vant était inconnu de tous.» que et le cinéma, par exemple.

iPhone 5
NFC ou pas NFC ?
Les rumeurs se multiplient quant à l’intégration d’un composant NFC dans le prochain iPhone, sans doute
présenté en juin.

D
epuis maintenant
trois ans, l’appro-
che de l’été signifie
également l’arrivée
d’un nouveau modèle
d’iPhone. Et selon toute vraisem-
blance l’iPhone 5 ou 4S devrait
être présenté dans quelques mois.
Tous les limiers de la planète sont
en chasse pour découvrir quelles
seront les caractéristiques essen-
tielles de la nouvelle bestiole. Pour
le processeur, on parle de l’A5
comme l’iPad2, on spécule sur la
taille de l’écran, sur la résolution
des caméras. Toutefois, l’interro-
gation la plus cruciale concerne
l’intégration – ou non – d’une puce
de type Near Field Communication
(NFC) laquelle ouvrirait la voie à
de nouvelles applications et tout
particulièrement le paiement via le
mobile au travers d’un porte-mon-
naie électronique.
Un article de The Independant indi-
quait en début de semaine qu’Ap-
ple avait pris la décision de ne PAS
intégrer de composant NFC car
l’entreprise était préoccupée par
l’absence de standard clair dans
l’industrie. Cette raison évoquée
a surpris beaucoup de monde, nous
y compris, pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, Apple ne se préoccu-
pe pas plus que cela des standards
avant de lancer une innovation
mais cherche plutôt à imposer ses
propres choix comme standards,
parfois de fait. Ensuite, si le NFC
ne fait pas encore l’objet d’un stan-
dard mais de spécifications, il suffit
à Apple et Google se s’accorder sur
des spécifications identiques pour
donner plus qu’un signal fort au
marché, compte tenu de leurs poids
respectifs sur le marché des mobi-
les.
C’est pour cette raison que nous ne
souscrivons pas à l’analyse de no-
tre confrère britannique et pensons
comme d’autres que le prochain
iPhone intégrera un composant de
ce type. Plusieurs personnes im-
pliquées dans le NFC déclarent
d’ailleurs sous couvert d’anony-
mat que de nombreuses discussions
sont actuellement en cours avec
Apple autour de ce sujet. Réponse
dans quelques mois, voire quelques
semaines. Mais, pour nous, la ten-
dance est au oui.
 Océan Indien 15
Journal de l’Economie - N° 95 du 21 au 27 Mars 2011

Comores
Trois jours pour la promotion du made in Comores
L
’expo-vente de cet-
te édition de “Made
in Comoros” verra
le concours d’ar-
tisans, de respon-
sables d’unités de
production et de transformation
ainsi que des gérants d’entrepri-
ses qui offrent des services. La
conduite de la partie opérationnel-
le de la foire a été confiée à la so-
ciété Synercom pour, selon Ahmed
Ali Bazi, président par intérim de
l’Uccia “faire la promotion des
services dans le pays et apporter
du professionnalisme”.
La première foire nationale sur les
produits comoriens a ouvert ses
portes mardi 15 mars dernier au
palais du Peuple. “Made in Co-
moros” (fabriqué aux Comores,
ndlr) s’est tenue du 15 au 17 mars
à l’initiative de l’Union des cham-
bres de commerce, d’industrie et
d’agriculture (Uccia). L’objectif
de l’événement, selon ses orga-
nisateurs, est de “faire connaitre
au public le savoir-faire local“.
“L’Uccia a choisi d’attribuer la
partie opérationnelle de la foire
à la société Synercom pour faire
la promotion des services dans le
pays et apporter du professionna-
lisme”, affirme Ahmed Ali Bazi.
Le président intérimaire de l’Uccia
juge que “cette foire s’inscrit dans
la politique de promotion de l’en-
vironnement et activités écono-
miques. Nous voulons inciter les
gens à produire et consommer lo-
cal au lieu de dépendre des impor-
tations”. Il indique également que
“la production crée une richesse
rience, nous avons décidé de com-
mencer avec une taille modeste et
maitrisable”, fait savoir le prési-
dent Bazi. L’expo-vente de cette
édition de “Made in Comoros” a
vu le concours d’artisans, de res-
ponsables d’unités de production
et de transformation ainsi que des
Ahmed Ali Bazi, gérants d’entreprises qui offrent
président des services.
par intérim
de l’Uccia En plus de l’expo-vente, des dé-
monstrations, des conférences sur
le thème de la foire et des concours
sur la créativité étaient au pro-
gramme. L’évènement pourrait re-
vêtir, dans les prochaines années,
une dimension régionale. “Si cette
dans le pays et il faudrait donc dé- première foire réussit, nous pour-
velopper et diversifier les produits rions mieux nous préparer à expo-
à exporter”. Le thème principal est ser à l’étranger comme nous som-
“la redynamisation du secteur de mes souvent invités”, a déclaré le
la petite industrie et de l’artisanat président de l’Uccia. Sur le plan
dans le cadre du développement national, outre les objectifs com-
national”. merciaux escomptés, “Made in
Comoros” devrait aboutir à la mise
Quarante participants ont ex- en place d’un centre de formation
posé leurs produits au palais de sur ces métiers de production dont
Hamramba pour cette première les Comores ont besoin.
foire. “Il est vrai, le nombre d’ex-
posants est réduit mais c’est voulu. Src: Al Watwan
Comme c’est une première expé-

La Réunion : GHF Futures organise une compéti- valide. Tous les étudiants peuvent par-
ticiper, peu importe leur domaines
d’apprentissage. Les intéressés doivent

tion destinée aux étudiants sur les opérations financières s’enregistrer sur Trade Mogul. Il y aura
une période d’entraînement avant le
concours.

T
rade Mogul Online Tra-
ding Competition, orga-
nisée par GHF Futures
se tiendra du 21 mars au
15 avril. Cette compéti-
tion qui vise les étudiants
mauriciens demande aux participant de
réaliser des opérations financières en
ligne.
La Trade Mogul Online Trading Compe-
tition est un concours sur les opérations
financières. Cette compétition, qui aura
lieu pour la première fois à Maurice, du
21 mars au 15 avril. Elle s’adresse aux
étudiants mauriciens. C’est ce qui res-
sort d’une conférence de presse animée
par des représentants de GHF Futures,
une société spécialisée dans des opéra-
tions financières en ligne, au MCB Cen-
tre à Port-Louis.
La Trade Mogul Online Trading Com-
petition est organisée par GHF Futures,
qui est une joint venture entre GHF
Holdings et MCB Capital Markets. Ce
concours a été présenté hier, jeudi 17
mars aux étudiants de l’Université de
Maurice (UoM). Mais il est également
ouvert à ceux de l’Université de Tech-
nologie de Maurice (UTM), du Centre
d’Etudes de la CCIM, du Charles Telfair
Institute et autres universités locales.
Les participants devront effectuer des
opérations financières (dans un contexte
de simulation en ligne) sur la base des
informations qui leur seront fournies.
Les opérations financières (futures ou
options) auront trait aux marchés du pé-
trole, de l’or, des devises et des actions
ordinaires.
Le trading c’est acheter à prix bas et
revendre à plus cher. L’objectif du
concours est de vulgariser les trading
jobs, auprès des étudiants et du public
en général.
Durant la Trade Mogul Online Trading
Competition, les participants pourront
vivre ce qu’impliquent ces métiers. Ce
sera un test de leurs facultés analyti-
ques, de leurs capacités à prendre des
risques réfléchis et de relever les défis
posés dans le trading sur les marchés
mondiaux.
Les étudiants qui y participeront de-
vront être doués en calcul, avoir une
bonne mémoire, des esprits vifs et ra-
pides et être capables de résoudre des
problèmes complexes.
Pour participer, il faut être un étudiant
mauricien ayant une carte d’identité
Le premier prix est de Rs 50 000 et le
deuxième est de Rs 25 000 et le troi-
sième est de Rs 10 000. Les participants
classés de la 4ème à la 10ème place re-
cevront chacun Rs 5 000.
La Trade Mogul Online Trading Com-
petition se tiendra pendant quatre se-
maines et chaque semaine, le meilleur
participant aura droit à un Ipod Nano.
Les 50 meilleurs auront droit à chacun à
une interview avec GHF Futures à la fin
de leurs études, concernant des perspec-
tives d’emplois dans cette compagnie.
GHF Futures compte faire de Trade
Mogul Online Trading Competition, un
évènement annuel. Pour cette première
édition, il s’attend à 15 000 partici-
pants.
Src: Clicanoo
16 Chronique et culture
Journal de l’Economie - N° 95 du 21 au 27 Mars 2011

Chronique que le PIB japonais. Ces deux rai-

Le Japon pourra-t-il
sons ensemble font que – malgré
son endettement – le Japon arrive
toujours à financer sa dette publi-

financer sa reconstruction ?
que. En plus, il la finance à des taux
d’intérêt très bas, de l’ordre de 1,2
à 1,3%.

L
Par Amid Faljaoui
a question se pose
d’autant plus que
déjà aujourd’hui, les
estimations du coût
direct et indirect de la
catastrophe s’élèvent
à au moins 180 milliards d’euros !
D’où la question, le Japon peut-il
s’en sortir seul ou aura-t-il besoin
de l’aide financière internationale
? Mais aussi étonnant que cela puisse
Comme vous le savez, le Japon est
déjà le pays le plus endetté au mon-
de parmi les pays développés, sa
dette publique équivaut à 226% de
son PIB. Autrement dit, sa dette pu-
blique vaut plus de deux fois la créa-
tion de richesse annuelle du Japon,
cette dette publique a d’ailleurs été
pointée du doigt par des institutions
comme le FMI qui ont demandé au
gouvernement japonais de réduire
au plus vite cette dette.
paraître, malgré cette dette publique
énorme, le Japon pourra financer
tout seul sa reconstruction. Com-
ment est-ce dès lors possible ? Tout
simplement, parce que le Japon ne
dépend pas des investisseurs étran-
gers pour financer sa dette publique
: 95% de ses dettes sont détenues
par des Japonais, et plus de la moi-
tié de cette dette publique est aux
mains des banques japonaises.
De plus, le stock d’épargne des
japonais est considérable. Cette
épargne est deux fois plus élevée
Il ne faut pas non plus oublier que
la banque centrale du Japon dis-
pose d’un énorme matelas, à savoir
ses réserves de change qui sont de
l’ordre de 1000 milliards de dollars.
C’est ce trésor de guerre qui lui per-
met d’assurer la liquidité des ban-
que et sans doute demain d’acheter
les obligations que l’Etat japonais
va émettre pour financer la recons-
truction des régions sinistrées. Cet
autofinancement du Japon est pro-
bablement la seule bonne nouvelle
de cette horrible tragédie.

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l’Océan Indien à 48.000 Ar

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Relever les « talents régionaux »

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L
’événement a été fondé en 2006
dans le but de mettre en valeur
la richesse et la diversité musi-
cale de la zone Océan Indien.
Organisé en biennale (Sélection
du lauréat les années impaires
et Développement du lauréat au travers de
festivals partenaires les années paires), il a
pour vocation de révéler les artistes de la zone
Océan Indien. Ses objectifs principaux por-
tent sur la promotion des écritures musicales
de l’Océan Indien, le développement, pour les
lauréats, d’une carrière à l’international et la
diffusion des œuvres et des artistes lauréats.
Lors de la première édition, les organisateurs
ont, parmi 95 candidats, retenu trois finalistes
: Menwar (Réunion), Mikéa (Madagascar) et
Maalesh (Comores), ce dernier emportant ce
prix pour sa première édition.
La deuxième édition a vu la candidature de
135 artistes. Les trois finalistes - Fabrice Le-
gros (Réunion), Mami Bastah (Madagascar)
et Jimmy (Mayotte) - se sont « opposés » à
l’Alliance française d’Antananarivo et Mami
Bastah, artiste malgache d’Antsirabe l’a em-
porté, à la plus grande fierté du public venu
nombreux le soutenir et l’applaudir. Suite à
deux résidences artistiques d’une semaine à la
Réunion et en France, Mami Bastah a débuté
une tournée internationale dans de grands fes-
tivals partenaires comme Babel Med Music
(Marseille - France), Sakifo (Saint Pierre - La
Réunion), Musiques métisses (Angoulême -
France), Timitar (Agadir - Maroc)… La finale
du 3ème Prix Musiques de l’Océan indien se
déroulera à Chiconi (Mayotte) dans le cadre
du Festival Milatsika.
Mamy Bastah
Auteur, compositeur et interprète, Mami Bas-
tah, de son vrai nom RANAIVO Maminirina
Ramiandraharisoa, est né en 1962 à Antana-
narivo. Il réside à Antsirabe dans la région
Vakinankaratra. Adepte du Folksong, parolier
hors pair, il écrit des textes ayant pour thè-
mes l’amour et le quotidien. Autodidacte, il a
commencé à jouer de l’harmonica à l’âge de
9 ans et s’est initié à la guitare à l’âge de 12
ans. 1982 : membre du groupe Remy, groupe
très populaire à Madagascar. 2000 : décide de
faire cavalier seul et devient Mami Bastah.
2005 : participe aux Rencontres Francopho-
nes Voix du Sud organisées à l’Alliance Fran-
çaise d’Antsirabe. 2009 : s’entoure de jeunes
musiciens d’Antsirabe avec qui il se produit
actuellement.
Mami Bastah porte haut son identité musi-
Oui, je m’abonne à 48.000 Ar pour 52 numéros
Adresse de reception Mode de paiement
de l’abonnement par cheque
ci-joint a l’ordre
de Consilio Sarl
Nom : .....................................................
ci joint
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Prénom : ................................................
Date : ...............................
Adresse : ...............................................
Tel. ..........................................................
Email: .....................................................
Signature obligatoire
cale. Il fait revivre le « Tandonaka », un genre
presque oublié de chanson traditionnelle vil-
lageoise, propre à la région Vakinankaratra.
Après des années d’efforts et de recherches,
Mami décide de promouvoir ce style musical
et de le remettre au goût du jour en le moder-
nisant à l’aide d’instruments actuels. Le Tan-
donaka : au XIXème siècle, il était pratiqué
lors de fêtes familiales et chanté a capella par
un groupe de jeunes battant le rythme en ta-
pant des mains. Des groupes se livraient à une
véritable compétition.
2 Actualités
Journal de l’Economie - N° 95 du 21 au 27 Mars 2011

Crise au Japon
Les impacts possibles sur l’économie malgache
T
Zo Tsitohaina
andis que le Japon ac-
cuse le coup de la dou-
ble catastrophe qui l’a
frappé avec le tremble-
ment de terre suivi d’un
tsunami et la crise qui
a touché en conséquence ses réacteurs
nucléaires, il semble peu probable que
cet événement donne un coup d’arrêt à
la reprise économique mondiale. Il est
donc probable que les impacts sur l’éco-
nomie malgache des conséquences de
la catastrophe sur l’économie mondiale
soient importants. En effet, le Japon,
contrairement à d’autres pays asiatique,
n’est pas depuis des années un moteur de
la croissance mondiale, ce qui atténuera
vraisemblablement les conséquences de
ce sinistre sur les Etats-Unis, l’Asie et le
reste du monde. «Il faudrait probable-
ment deux séismes de plus, et il faudrait
qu’ils aient lieu dans la baie de Tokyo,
pour entraîner ce genre de conséquences
mondiales», estime James F. Smith, éco-
nomiste en chef de Parsec Financial. Il
n’y a aucun doute cependant sur le fait
que cette situation ait eu un impact sur
le court terme.
planteuses et roues semeuses pour BV-
Lac, broyeurs et batteuses pour la JICA.
Certes, les observateurs estiment qu’il
y a peu de risque que les Japonais sup-
priment ou baissent sensiblement leur
aide en faveur de Madagascar à cause
de ce malheureux événement. Toutefois,
certains proposent d’attendre que soit
dressé le bilan définitif de la catastrophe
sur l’économie de ce pays avant de se
prononcer. En effet le Japon aura besoin
de plusieurs centaines de milliards de
le FOFIFA sur des variétés de riz et des leil levant sans oublier les formations dollars pour se reconstruire et le fait que
méthodes de lutte biologique contre les comme celle qui aide les techniciens son économie soit déjà en déclin avant
maladies des cultures (utilisation d’ex- de vulgarisation sur la riziculture et les le séisme pourrait l’amener à être beau-
traits de plantes) ont également pu être agriculteurs à la fabrication et à l’utili- coup moins généreux vis-à-vis des petits
menés grâce au soutien du pays du so- sation de petit outillage agricole : cannes pays comme Madagascar.
Entreprises, institutions publiques et privées, orga-
nismes, pour être sûr que vos appels d’offres, vos
communiqués et vos petites annonces soient vus et
lus par les opérateurs économiques, les décideurs,
les cadres privés et publics du pays,
le Journal de l’Economie
se propose d’être votre support.
Hebdomadaire d’information et d’analyse économique

Au plan financier, les actions américai-

nes ont plongé de près de 300 points en
début de séance mardi, avant de rebon-
dir légèrement. Dans le même temps, le Appels d’offres et communiqués :
Nikkei japonais a subi un courant ven-
deur provoquant les pertes les plus for- - Noir et blanc
tes qu’il ait connu en deux jours depuis
une quarantaine d’années. Le Nikkei a Format 1 : (1/8) 8x12cm ........... 70.000 ArTTC
marqué mercredi un rebond de près de Format 2 : (1/4) 12,5x16,5cm ........ 120.000 ArTTC
6 points, qui ne suffit pas cependant à
compenser les pertes du début de la se-
Format 3 : (1/2) 16,25x25,25cm ...... 200.000 ArTTC
maine. Ce courant vendeur s’inscrit dans Format 4 : (1/1) 24,5x34cm ........... 350.000 ArTTC
le contexte d’incertitudes des investis-
seurs sur l’issue de la crise du réacteur
nucléaire au Japon. Il est peu probable
Petites annonces :
que ces revers économiques aient des - Noir et blanc
conséquences majeures à l’étranger,
néanmoins l’économiste monde du grou- Format 1 : (1/64) 4x4cm .................. 12.000 ArTTC
pe Economic Outlook, Bernard Baumo-
hl, fait valoir que la troisième économie Format 2 : (1/32) 8x4cm .................. 22.500 ArTTC
mondiale pourrait pour sa part y perdre Format 3 : (1/24) 12x4cm .................. 35.000 ArTTC
0,2 % de croissance cette année. Format 4 : (1/16) 8x8cm .................. 45.000 ArTTC
Relations
Format 5 : (1/8) 12x8cm .................. 70.000 ArTTC
malgacho-nippones

Cependant, Madagascar entretient des

Contact :
relations économiques avec le Japon.
Ce dernier lui octroie chaque année des Tel: 020 24 800 07 | 034 19 925 73
financements notamment pour moderni- journaldeleconomie@gmail.com
ser ses infrastructures. Au Lac Alaotra
(région Alaotra-Mangoro), des program-
33, rue Ratsimilaho Antaninarenina
mes de développement agricole et rural
(en face du parking du pergola)
sont soutenus par la JICA. A Toamasina,
le Japon s’est engagé à moderniser le ANTANANARIVO | MADAGASCAR
premier port du pays. Les programmes
de recherche agronomique financée avec
 Actualités 3
Journal de l’Economie - N° 95 du 21 au 27 Mars 2011

Semaine du goût
Du 04 au 09 avril 2011
L
Zo Tsitohaina
es promoteurs de cet
événement à la fois
culturel et économi-
que souhaitent faire
découvrir à tous et
promouvoir le gout des produits
traditionnels de Madagascar et
des artisans qui les fabriquent. Le
gout mérite donc de retrouver sa
place et la semaine qui lui est dé-
diée veut encourager les événe-
ments en valorisant le plaisir de
« bien manger et la convivialité
autour de la table ». Cette pre-
mière édition de la Semaine du
Gout se passera dans Tana. Hôtel
Consulting Madagascar, Market
Place et l’Agence Epure sont les
principaux organisateurs de cette
manifestation.
En France, la Semaine du Goût
existe depuis 21 ans, en 2009
plus de 1 300 Ateliers du Goût
ont permis de rassembler petits
et grands, curieux et gourmands,
pour partager un moment convi-
vial de plaisir et de découverte.
En Suisse, ce fut en 2001 que la
Semaine du Goût lança sa pre-
mière édition avec 150 événe-
ments. Elle propose à présent
plus de 1400 événements au ni-
veau national. La Semaine du
Goût existe également en Belgi-
que, Hollande, Allemagne, Nor-
vège, Italie, Monaco, Angleterre,
Australie, Guadeloupe.
La Semaine du Gout s’articule
autour de 4 axes. Premièrement,
il y a la Restauration : des menus
et des activités sont programmés
dans les restaurants membres de
la FHORM. Deuxièmement, il y
a le volet commercial : le Mar-
ché du Goût qui se tiendra sur 3
jours au hall de la Gare permet-
tra de proposer des produits à un
tarif préférentiel. Troisièmement,
les organisateurs valorisent l’as-
pect culturel : participation de
l’Alliance Française, concours
de nouvelles, exposition de pho-
tos…
Enfin, quatrièmement, le côté pé-
dagogique : des visites des Chefs
dans les écoles et lycées (français
et homologués) sont prévues Des
sorties scolaires sont également
au programme pour découvrir
différents sites tels que les cuisi-
nes professionnelles, les ateliers
de fabricants agro-alimentaire...

Programme Marché du goût

de la semaine du goût
- Dans plus de 20 restaurants à An-
tananarivo, des menus spéciaux et offres
spéciales du 4 au 9 avril 2011
- Dans les écoles françaises et homo-
loguées, visite de Chefs dans les classes
- Des activités à l’Alliance française
de Tana
- Un concours de nouvelles/essai pour
les écrivains en herbe
- Soirée de lancement style café théâ-
tre à la salle de l’Horloge au Café de la Gare
le 4 avril 2011
- Soirée de clôture gastronomique
avec 5 grands chefs au Carlton avec le Ro-
tary Club le 9 avril 2011
- Des cours de cuisines dans les restos
de Tana
- Des activités et dégustations chez les
partenaires
avec les participants
suivants :
Ils ont dit...
« L’une des premières choses que les
• Star colons ont effectuée a été la mise en
• Sopromer place d’un service topographique. Ils ont
ainsi procédé à l’immatriculation des
• Royal Spirits
meilleures terres de la Grande Ile qui
• Avitech sont actuellement bornées et titrées à leur
• Codal nom. Ce cas est fréquent à Morondava et
• Cinagra Soavinandriana ».
• Soredim Landy Razafindrakoto, coordonna-
• Bongou teur de Ezaka ho fampandrosoana
• Eoah any Ambanivohitra (EFA), ou Ef-
• Floribis fort pour le développement rural.
• Arche de Noe
• Bernadette De Lavernette « La déclaration des marchandises dans
ces 36 conteneurs n’a pas été effectuée
• Fhorm
dans l’enceinte du port (de Mahajanga).
• Tsiro Et elles ne sont pas encore mises en
• Caramiel conteneur. Nous venons de les constater
• Cite dans ces dépôts. Après vérification, on
• Fruits secs a constaté que les produits déclarés ne
Holy RAZAFINDRALAMBO sont pas conformes aux caractéristiques
définis par l’agrément et dans l’autorisa-
• Patchwork Création
tion. Ils concernent surtout les dimensions
• Ferme d’Ivato et la taille ainsi que la qualité en tant que
• SIB produits finis »
Hery Rajaonarimampianina,
Ministre des Finances et du Budget
4 Journal de l’Economie - N° 95 du 21 au 27 Mars 2011
Autonomie financière
La Grande Ile est-elle prête
à intégrer le projet africain ?
A
Mbola Ranarivelo
partir de l’année
prochaine, le Fonds
monétaire africain
(FMA) devrait
être mis en œuvre.
Les ministres de
l’Economie et des Finances des
pays africains en ont convenu en
décembre dernier à Yaoundé. Le
continent africain va donc se doter
d’une institution financière inter-
nationale supplémentaire, devant
accélérer le processus de créa-
tion du marché commun africain.
Les argentiers des différents pays
ont adopté le Protocole relatif au
Fonds monétaire africain (FMA).
Relativement au planning de sa
constitution effective, les minis-
tres de l’économie et des finances
examineront les statuts du FMA
en mars 2011 et détermineront les
quotes–parts des pays membres.
Mais auparavant, le protocole sera
remis aux chefs d’Etat et de gou-
vernement pour son adoption dé-
finitive. Mais comme Madagascar
n’est pas encore « en bon terme »
avec ceux qui font actuellement
l’avenir du continent, il n’est pas
pour l’instant partie prenante dans
ce processus difficile. Trop diffi-
Manifestations sur l’exportation africaine en Chine
La Grande Ile y participera
M
Mbola Ranarivelo
adagascar sera pré-
sente aux mani-
festations sur l’ex-
portation africaine
organisées à Yiwu
dans la province
orientale du Zhejiang à compter du
mois d’avril jusqu’à la fin de l’année
2011, apprend-on jeudi du ministère
du Commerce de la transition mal-
gache.
En effet, tous les opérateurs éco-
nomiques malgaches intéressés et
Economie
cile et peu engageant selon même
certains analystes économiques
malgaches. Enfin, il est ressorti
de la réunion des ministres une re-
commandation aux pays membres,
pour choisir des 8 « sources inno-
vantes » de financement de l’UA,
celles qui leur conviendraient le
mieux. Elles seraient constituées,
entre autres, d’un prélèvement
de 0,5 % sur les biens importés,
0,2 % sur les polices d’assurance,
0,5 % sur les principaux produits
d’importation et 0,5 % sur les ex-
portations d’hydrocarbures.
Aucune institution
basée dans la COI
Cette décision de création du
FMA est perçue par nombre d’ob- de la politique macro-économique différents acteurs économiques à
servateurs comme une étape vers de l’Afrique, devrait garantir au débattre d’abord sur la meilleure
l’autonomie monétaire de l’Afri- continent une croissance pérenne. politique économique et financiè-
que. Pour mémoire, le FMA, dont On remarquera qu’aucune institu- re pour Madagascar avant de s’en-
le siège est à Yaoundé, fait partie tion prévue dans ce projet d’auto- gager dans des projets régionaux
des 3 institutions financières dont nomie financière n’est prévue être dont les tenants et aboutissants
la création est prévue par l’Acte implantée dans notre région. Un sont toujours flous. Notons que
constitutif de l’UA. Les 2 autres constat qui pourrait dissuader da- les projets d’intégration économi-
sont la Banque centrale africaine, vantage les décideurs malgaches que de la Sadc lancé il y plus de
qui sera basée au Nigeria, et la de jouer le jeu bien que certains 10 ans n’ont toujours pas abouti
Banque africaine d’investisse- affirment que le projet n’est pas jusqu’à maintenant et quelques
ments qu’abritera la Libye. Parmi mauvais en soi. D’ailleurs, les pays membres semblent même ne
ses missions, le FMA sera chargé événements politiques qui ont se- plus y croire pour différentes rai-
de faire des études sur l’évolution coué la Grande Ile vont inciter les sons.
oeuvrant dans les exportations des par l’organisateur, les participants
divers produits vont pouvoir exposer s’occuperont toutefois des frais cor-
les spécificités du pays, sur un stand respondant à cet événement dont le
de 100m² avec ceux des 49 pays afri- transport de séjour et de transport,
cains hôtes de la Chine . les frais d’installation ainsi que l’ex-
pédition des produits.
Ainsi, afin de promouvoir les expor-
tations africaines, le gouvernement L’année dernière, Madagascar a déjà
chinois, à l’issu de la quatrième participé à l’exposition universelle
réunion ministérielle du Forum de de Shanghai 2010 qui s’est déroulée
coopération Chine-Afrique en 2009, du 1er mai au 31 octobre, où la gran-
a proposé de mettre en place un Cen- de île a eu l’opportunité de présenter
tre d’exposition et de vente des pro- ses valeurs socioculturelles, ses res-
duits africains basé à Yiwu. sources humaines et ses potentialités
économiques.
A part les stands donnés gratuitement Source : Xinhua

Commerce international
Le textile déséquilibre la balance commerciale
Dans le secteur textile, le niveau des exportations peine à retrouver son lustre d’il y
a quelques années. Et pourtant, les importations risquent d’augmenter sensiblement
puisque le pays poursuit sa politique d’ouverture vers des pays où l’industrie textile est
reconnue pour sa grande capacité offensive en matière d’exportation. Dernièrement,
un protocole d’accord a été signé entre l’administration douanière de Madagascar et
celle de la Thaïlande.
A
Antsa Ramaroson
près la suspension
de Madagascar de
l’AGOA (Africa
Growth and Op-
portunity Act), les
exportateurs de pro-
duits textiles de la Grande-île ont dé-
cidé de miser davantage sur le mar-
ché européen. Notons, par exemple,
pour le groupe Textile Mada, que
80% de ses produits sont destinées
pour la France. Vers la fin de l’année
dernière, il a commencé à conquérir
le marché des autres pays de l’Eu-
rope. Néanmoins, l’AGOA avait
permis à Madagascar de se faire une
petite place sur le marché du textile
américain. En effet, Madagascar a
encore exporté en 2009 aux Etats-
Unis des produits textiles pour une
valeur de 212 millions USD. En
2010, ce chiffre a diminué jusqu’à
55 millions USD, soit une baisse de
74,3%. D’après les données du ser-
vice des douanes, cette année 2011
ne sera pas mieux que 2010. En ef-
fet, en matière de textile et habille-
ment, le pays n’a pu exporter que 1,7
millions USD en janvier 2011, alors
que janvier 2009 a permis de réaliser
10,7 millions USD d’exportation.
Devancé de loin par
l’île Maurice
Les Etats-Unis n’ont pas cherché
loin. En effet, s’ils ont importé
Concombre de mer en milieu naturel
Le nouveau projet sur le feu
L
Mbola Ranarivelo
Madagascar serait
le premier four-
nisseur mondial
de concombre de
mer issu de ferme
d’ élevage pendant
toute l’ année si dans les autres pays,
ce n’ est que saisonnier. La promo-
Secteurs
La majorité des moins de produits textiles de Ma-
produits importés dagascar et ils ont commandé plus à
de la Thaïlande l’île Maurice. Les exportations de ce
sont des produits
textiles dernier vers les Etats-Unis ont aug-
menté de 18,2% entre 2009 et 2010.
Il faut remarquer qu’en 2009, l’île
Maurice exportait près de 102 mil-
lions USD de produits textiles vers
les Etats-Unis, soit moins de la moi-
tié de ce que Madagascar y exportait
à la même période. En 2010, les rô-
les se sont inversés car Madagascar
n’exportait que près de 55 millions
USD, soit moins de la moitié des
120 millions USD que l’île Maurice
a réussi à exporter sur la même pé-
riode.
Journal de l’Economie - N° 95 du 21 au 27 Mars 2011
Importations
favorisées
Pour ce qui est de son marché lo-
cal des habillements, Madagascar
dépend beaucoup des importations.
D’après les opérateurs du secteur, les
produits importés ont bien meilleur
rapport qualité-prix. Tout le monde
sait en effet que les produits textiles
en provenance des pays de l’Asie
sont à très bas prix. Actuellement, les
statistiques montrent que la Chine
domine largement le marché mal-
gache. Ces produits chinois risquent
pourtant d’être dépassés, du moins
en valeur à l’exportation, par les
produits thaïlandais. Le protocole de
tion de l’élevage de concombre de
mer en milieu naturel est l’objectif
du projet d’appui aux communautés
de pêcheurs de Tuléar (PACP), dans
le sud de la grande île, a indiqué son
coordonnateur, le Dr Collin Ratsi-
risija lors de la finalisation de leur
programme d’action récemment. En
effet, la mise en place de débarcadè-
res et la construction de bassins d’
élevage de concombre de mer afin
de produire près de 200.000 juvé-
niles de trépang par an, est prévue
dans ce programme contre 90.000
juvéniles dans l’ état actuel.
Une centaine d’enclos seront mis
en place en mer et qui seront gérés
par les communautés des pêcheurs,
5
coopération signé avec la Thaïlande
visant à favoriser le commerce entre
les deux pays et à se partager les in-
formations devrait dans un premier
temps, selon les analystes, booster
surtout les exportations de vêtements
et de chaussures made in Thaïlande
vers l’île. Pur Vola Razafindramian-
dra, directeur général des Douanes
malgaches, les échanges de données
entre les deux parties signataires
permettront surtout de lutter contre
les trafics de devises, de pierres pré-
cieuses et de produits de la faune
et de la flore. Pour sa part, Prasong
Pootaneat, directeur général des ser-
vices des douanes de la Thaïlande a
exprime sa volonté de renforcer la
relation de son département avec les
responsables malgaches. « Souhai-
tons que cette signature rendra notre
relation plus forte et plus bénéfique
», a déclaré Prasong Pootaneat.
Le textile
de la Thaïlande
va s’imposer
Vola Razafindramiandra n’a pas
manqué de souligner que la majorité
des produits importés de la Thaïlan-
de sont des produits textiles. Il a
également ajouté que la valeur de
ces importations est estimée à 100
milliards d’Ariary pour l’année der-
nière. « Il est évident que l’augmen-
tation de cette valeur est envisagée
pour cette année 2011 car le com-
merce sera favorisé », a –t-il conclu.
continue le coordonnateur de PACP.
De plus, un financement des travaux
d’ extension de l’écloserie et du bas-
sin de pré-grossissement ainsi que
le laboratoire utilisés pour les re-
cherches scientifiques a été fait. En
parallèle avec ces travaux, les Or-
ganisations Non Gouvernementales
(ONG) Transmad et Blue Venture se
chargeront encore de l’encadrement
technique des pêcheurs qui gèrent
leur propre élevage de concombre de
mer en milieu naturel. Cette promo-
tion de l’ élevage des concombres de
mer en milieu naturel est la consé-
quence de la réussite des recherches
entamées par l’ Institut halieutique
et des sciences marines de Tuléar
(IHSM).
6 Secteurs
Journal de l’Economie - N° 95 du 21 au 27 Mars 2011
Pisciculture
Un marché plein de promesse mais…
O
Ranjohanison Rija
n constate actuel-
lement une baisse
considérable des
produits de la pêche
à la fois au niveau
mondial, national
ou encore régional. Pourtant pour
Madagascar, l’aquaculture a tou-
jours été considérée comme un des
secteurs porteurs pour le pays. Pour
sa contribution à la rentrée de devi-
ses, par les exportations de crevettes
d’élevage et d’algues ainsi que pour
sa participation à l’amélioration des
revenus des pisciculteurs paysans ou
particuliers, à l’apport en poissons
pour le marché local et à l’emploi
qu’elle génère. Dans le cadre de l’ap-
pui aux petites et micro-entreprises,
jeudi dernier, au Cite Ambatonakan-
ga s’est tenue une conférence-débat
sur la pisciculture en cage.
Dans une ambiance de partage de
Sécurité alimentaire
Le FID au premier rang
U
Zo Tsitohaina
ne opération pilote a
été effectuée par le
FID et qui a donné
des résultats probants
en matière de sécurité
alimentaire. D’après
leur bilan, 972 microprojets en protec-
tion sociale ont été réalisés en 15 mois et
près de 232 000 personnes ont travaillé
dans le cadre des microprojets. Aussi,
un protocole d’accord entre le minis-
tère malgache de la Santé et le Fonds
d’intervention pour le développement
(FID) concernant la sécurité alimen-
taire, financée par la Banque mondiale,
à raison de 12 millions de dollars, a été
signé la semaine dernière. Dans le cadre
de la mise en œuvre des microprojets de
protection sociale, un accord visant à
créer des emplois temporaires à travers
des chantiers de protection sociale en
argent contre travail (ACT) a été jugé
nécessaire dont la réalisation se fera
dans les différents districts sanitaires du
pays. Face à la conjoncture actuelle, ces
projets vont contribuer à l’amélioration
des conditions de vie de la population
défavorisée afin qu’elle puisse subvenir
à leurs besoins quotidiens.
technique et de connaissances, la
conférence a été axée sur les pers-
pectives, les problèmes ainsi que les
recommandations des profession-
nels de cette filière. Les conditions
tels que l’impact environnemental
immédiat et à long terme, les condi-
tions nécessaires pour la bonne ges-
tion d’un établissement opérant dans
ce domaine ou encore les diverses
A l’instar des autres acteurs interve-
nant en sécurisation alimentaire dans le
Grand Sud où une grande partie de la
population souffre de disette chronique,
le FID qui est présent depuis un an, in-
tensifie ses actions en cette période de
soudure, nonobstant la réponse aux
dégâts occasionnés par les dernières
démarches administratives à suivre
pour pouvoir exercer ont été discu-
tés. Cette séance a vu la participa-
tion d’un représentant du Ministère
concerné, Razafindrazaka Tony et
un pisciculteur professionnel ayant
fait l’expérience d’un établissement
fructueux Razakarisoa Eugène, pis-
ciculteur dans l’Itasy. Deux sujets
ont pris le pas sur les autres : les
crues. Le FID intervient également dans
les bas-quartiers urbains notamment
à Antananarivo-Ville où des ménages
vulnérables doivent faire face à de nom-
bre risques liés à la dégradation de leurs
situations socioéconomiques surtout en
terme de revenus, et partant en terme
alimentaire.
problèmes que rencontre de la filière
et le côté administratif. Le marché
est jugé comme étant encore vaste
et très ouvert devrait inciter plus
d’investissements. Mais force est de
constater qu’il soit encore un marché
à risque, ce qui ne permet aux agen-
ces de microfinance de le financer.
L’aquaculture présente des avan-
tages très pratiques, le besoin d’un
minimum d’espace, une forte pro-
duction dans le cas d’une bonne ex-
ploitation, les poissons sont à l’abri
de possibles prédateurs et enfin il
est possible d’élever plusieurs espè-
ces en même temps. Mais quelques
difficultés sont aussi identifiées :
une demande élevée en oxygène et
un besoin d’un libre écoulement des
eaux, des risques de maladies causés
par l’alimentation ou la pollution,
des vols, etc… Associé à la rizipisci-
culture, les poissons les plus élevés
sont la carpe (Cyprinus carpio) de
variété royale. Ils ont une croissance
rapide et une adaptation facile au
biotope rizière. Ils sont très appré-
ciés des consommateurs. Ensuite
viennent le Cyprin doré ou « Tron-
drogasy « (Carassius auratus ) et le
tilapia (Tilapia ). Selon les experts
de la filière, trois points doivent être
pris en compte sérieusement dans la
filière pour que cette dernière puisse
se développer comme il faut. En pre-
mier lieux, il la cherté des matériels
comme les filets spéciaux qui à la
fois combinent praticité et solidité
qui sont de surcroit souvent à impor-
ter de l’étranger. Ensuite, il y a les
difficultés rencontrées pour la régu-
larisation des papiers administratifs.
Nombreux, lors de la conférence, se
sont plaints de la durée d’attente trop
longue de la réception des papiers
autorisant une exploitation légale en
pisciculture, sans oublier que les dé-
marches sont nombreuses.
Enfin, malgré la mise en place de
la Stratégie Nationale pour le Dé-
veloppement de l’Aquaculture en
2010, les impacts ne se font pas
encore sentir. Les « zones particu-
lières » où les projets d’aquaculture
ont réussi sont encore peu. On peut
juste citer Manambato et Itasy. Ce
qui empêcherait la réussite de cette
stratégie serait selon les acteurs de
la filière, le manque de savoir faire
et de moyens, en cela, une formation
sur les rouages de l’aquaculture et
de la pisciculture serait primordiale
avant tout souhait de lever une ex-
ploitation.
 Secteurs
Journal de l’Economie - N° 95 du 21 au 27 Mars 2011
7

Transport aérien
Le pétrole cher inquiète les compagnies
Avec les soulèvements politiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ayant fait ex-
ploser le prix du brut à plus de 100 dollars, les prévisions de décembre de l’IATA ont eu
pour base le prix du baril qui se situait encore aux environ de 84 dollars. Cette année,
l’aviation internationale ne manquera pas d’être affectée par la crise géopolitique du
pétrole. Une nouvelle qui n’enchantera pas le secteur touristique.

A
Ranjohanison Rija
ir Madagascar a
annoncé que sa si-
tuation financière
s’améliore et qu’el-
le compte accélérer
son redressement
avec la relance du tourisme. De leur
côté les opérateurs touristiques se
sont félicitées de l’embellie consta-
tée chez la compagnie aérienne na-
tionale car cela devrait se traduire
par un soutien plus actif en faveur
du tourisme. Les autres compagnies
comme CorsairFly ont aussi fait
savoir qu’elles comptent se ren-
forcer sur le marché en multipliant
leur nombre de fréquences. Mais la
flambée du prix du pétrole risque de
changer la donne. Sur le plan interna-
tional, l’IATA revoit ses bénéfices à
la baisse par rapport à leur prévision
annuelle faite en décembre 2010. La
prévision annonçait 9,1 milliards de
dollars, elles seraient réévaluées à
8,6 milliards de dollars actuellement,
du coup leur chiffre d’affaires aussi a
été réévalué à moins de 600 milliards cédemment. Quant à la demande en en Afrique du Nord n’étant qu’un lointaines comme Madagascar ont
de dollars. En 2010, l’IATA a fait un fret, elle devrait augmenter de 6,1% des problèmes actuels, les impacts du toujours souffert de la hausse des prix
bénéfice net de 16 milliards de dol- (contre 5,5% attendus). Malheureu- Tsunami au Japon représentent enco- du baril et que l’Europe demeure son
lars. Représentant plus de 230 com- sement ces progressions, ne seront re de gros nuages en suspens. A noter premier pourvoyeur de touristes.
pagnies à travers le monde dont Air toutefois pas à même de compenser enfin que les destinations touristiques
Madagascar, l’association fait cor- la hausse des coûts.
respondre ces chiffres à la prévision

des changements des prix pétroliers.
Dans ce sens, l’association anticipe
une augmentation des coûts des
compagnies aériennes ainsi qu’une
note de carburant atteignant les 166
milliard de dollars. Rappelons qu’en
1998, la flambée du prix du pétrole
avait déjà failli emporter la compa-
gnie aérienne nationale malgache.
La répercussion de cette augmen-
tation sur le prix des billets semble
inévitable, néanmoins cette décision
dépendra des compagnies et non de
l’IATA. Selon les experts du secteur,
cette éventualité n’influera pas énor-
TERRAIN
L’Europe,
grande perdante
Avec l’augmentation des prix, l’asso-
ciation a relevé sa moyenne de réfé-
1HA A TALATA VOLONONDRY
rence pour 2011 à 96 dollars le baril 45 minutes du centre ville
soit approximativement une hausse
de 20% par an. N’épargnant aucun
Bonne situation
transporteur dans le monde, les seuls Titré et borné
qui auront le moins à craindre sont
surement ceux d’Asie-Pacifique.
Contacter : 034 39 733 06
Avec leur marge opérationnelle de
4.6%, qui est extrêmement plus élevé Le meilleur outil
que la moyenne. Les transporteurs de défense individuelle au monde !
d’Amérique du Nord eux, selon les Autorisation ministérielle N° 1690/PM/INT/SG/DAPMOSP/SASE
SE
IS
estimations des experts du domaine Le Guardian Angel immobilise instantanément votre agresseur
N
SU

mément sur la demande de la clien- devraient atteindre 3.2 milliards de Sécurité à 4 m. de distance, en moins d‛une seconde, et pour 30 mn minimum FA
BRI
CA
TI
O

tèle, celle-ci étant soutenue par une
croissance mondiale dynamique de
3,1%. On voit même dans cela une
augmentation possible du flux de
dollars de bénéfice. L’Europe par
contre, aura plus de mal, avec une
chute de leur profit d’environ 65%
par rapport à 2010 cela causé par
Le Guardian Angel est 8 fois plus rapide q‛un spray lacrymogène classique. Il
Rapidité propulse à 145 km/h sa substance contre vents ou pluies, et permet d‛atteindre
le(s) agresseur(s), même protégé(s) d‛une cagoule !
Aucune fuite possible contrairement aux sprays classiques, le Guardian Angel est
Fiabilité garanti et offre une position de tir instinctive avec prise en main ultra- rapide.

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8 Dossier
Journal de l’Economie - N° 95 du 21 au 27 Mars 2011

250 000 touristes

en 2011
Un gros défi
en perspective !
conséquences sur la demande tou-
ristique mondiale. Rappelons tou-
tefois que la Grande Ile de l’Océan
Indien peut désormais compter sur
le concept régional des « îles Vanille
» pour mieux séduire les touristes
internationaux. Ce concept propose
à la clientèle touristique un « pack
» comprenant la visite de plusieurs
îles de la région. Toutefois, il néces-
site selon les analystes, pour ren-
contrer le succès, une simplification
des formalités de visa pour les pays
concernés. Or, un projet de la Com-
munauté pour le développement du
sud de l’Afrique (Sadc), dont sont
membres Madagascar, Maurice et
l’Afrique (Retosa), elle a fait savoir
que cette démarche ne suffira pas. Il
faudrait, à son avis, l’associer à une
politique de transports aériens favo-
rable au tourisme. Le Retosa propose
d’établir des lignes aériennes moins
chères, afin de rendre la région plus
compétitive dans l’industrie touristi-
que.
A noter que Madagascar compte ac-
tuellement une vingtaine d’Offices
Régionaux de Tourisme affiliés à
l’Office National. Les découpages
peuvent coïncider avec les Régions
administratives mais ce n’est point
une règle : certains haut-lieux du

A
fin d’atteindre les
objectifs fixés,
notamment d’ac-
cueillir 250 000
touristes en 2011,
l’Office National
du Tourisme Malgache (ONTM) et
ses partenaires visent cette année
une présence active de la Grande-île
dans les divers évènements et sa-
lons professionnels internationaux.
Cette promotion s’achèvera par une
participation à l’un des plus grands
salons du tourisme du monde, le
World Travel Market de Londres, du
7 au 10 novembre prochain. D’après
le représentant de l’ONTM, ce pro-
gramme de promotion de la desti-
nation Madagascar fera bénéficier
tous les acteurs du secteur qui sou-
haitent faire de 2011, une vraie an-
née de relance. D’autant plus que les
promoteurs s’attendent à ce que les
opérateurs participent beaucoup à sa
réalisation. De janvier à novembre
2011, six grands salons profession-
nels leurs permettront de se faire
connaitre, de rassurer et surtout de
vendre.
Se remettre de
la « catastrophe »
Attirer 250 000 touristes cette an-
née constitue un défi de taille car les
tous les « ingrédients » ne sont pas
encore réunis pour garantir le suc-
cès. Le budget de promotion reste
maigre et doit être compensé par
beaucoup de volonté de la part des
responsables de la promotion de la
destination Madagascar. Plusieurs
professionnels du secteur ne se sont
pas encore remis de la catastrophe
de 2009 et n’ont pas les moyens
de contribuer à « l’effort national »
pour redresser le tourisme. Notons
que l’industrie touristique n’a encore
jusqu’ici bénéficié d’aide pécuniaire
de l’Etat pour se relancer. Heureu-
sement qu’il y a des projets comme
celui du CapDev qui vise à financer
les entreprises du secteur membres
des groupements sélectionnés par
le projet. Mais il faut savoir aussi
que le budget du programme est li-
mité. La conjoncture économique
mondiale laisse également planer
des doutes qui pourraient avoir des
les Seychelles, prévoit justement la Tourisme comme Nosy Be ou Sainte
mise en place d’un visa unique pour Marie ont leurs propres Offices,
cette organisation internationale. d’autres peuvent se créer suivant les
Cela pourrait constituer un premier mêmes critères de Promotion...Ces
pas vers l’attractivité des îles Vanille, offices régionaux n’ont toujours pas
à qui il ne resterait d’autres formali- les moyens d’être représentés dans
tés que pour les départements fran- les rendez-vous internationaux du
çais de Mayotte et de La Réunion, tourisme malgré les efforts de l’Offi-
et pour les Comores. Mais le projet ce national pour faciliter les démar-
de groupement régional accuse du ches. Certains souffrent de l’immo-
retard. Quant à l’Organisation pour bilisme de ses membres.
le tourisme régional dans le sud de
Marché touristique chinois
Offensive lancée
Le tourisme chinois s’avère aussi être un marché intéressant. De ce fait, le
ministère du Tourisme et de l’Artisanat a évoqué il y a quelques mois dans
le cadre de la présentation du plan de redynamisation de la Maison de touris-
me malgache en Chine que l’objectif est d’attirer 130.000 touristes chinois.
Nombreux sont aussi les tour-opérateurs qui accompagnent l’État dans cette
entreprise. L’entrée des opérateurs chinois comme la société Sogecoa dans
la gestion hôtelière de grande envergure comme l’Hôtel Paon d’Or composé
de 54 villas 5 étoiles, qui vient d’être inauguré montre l’engouement pour
le secteur.
 Dossier 9
Journal de l’Economie - N° 95 du 21 au 27 Mars 2011

Promotion touristique en ligne « Le Monde à Paris »

Projet de refonte du site de l’ONTM Une dizaine d’opérateurs
D malgaches au rendez-vous
ans le cadre de sa
mission pour la pro-
motion de la des-
tination Madagas-
car sur les marchés
extérieurs, l’Office
National du Tourisme de Madagascar
(ONTM) recrute un prestataire pour
concevoir et mettre en œuvre la refonte
de son site web www.madagascar-tou-
risme.com. Les objectifs de la mission
sont de concevoir, développer et mettre
en ligne deux parties distinctes « pro-
fessionnel » et « grand public » pour le
site web et de concevoir, développer et solide expérience dans le domaine de le plus efficace pur séduire les touristes
mettre en ligne un design attrayant, des la conception et la mise en ligne de internationaux. Dans de nombreux pays
interfaces interactifs, ludiques et dyna- site web s’adressant à un public profes- les promoteurs de destination et les en-
miques pour chaque type d’utilisateurs. sionnel et non-professionnel, disposer treprises investissent des centaines de
Mais l’ONTM souhaite aussi optimiser d’une forte équipe technique et être af- milliers voire des millions d’euros pour Du 17 au 20 mars 2011 dernier, le Salon Le Monde à
la gestion des newsletters, du backof- filiés à un prestataire basé à Madagas- disposer de plateformes web capable Paris s’est tenu au Parc des Expositions de la Porte de
fice ainsi que le référencement de son car ou disposer d’une représentation à de satisfaire les exigences des touristes Versailles, à Paris. Véritable plate-forme d’informations
site. L’ONTM invite les prestataires de Madagascar. Les prestataires retenus à aussi bien au niveau esthétique que sur et de rencontres avec les principaux acteurs du tourisme,
toutes origines, intéressées par la réa- l’issue de la présélection recevront ulté- le plan fonctionnel. A Madagascar, on le Mondial du Tourisme constitue l’un des temps forts
lisation de ces prestations, à lui adres- rieurement une lettre d’invitation à sou- n’échappe pas à ce phénomène et les in- de l’année. Madagascar, à travers l’Office National du
ser au plus tard ce mardi 22 mars 2011 missionner, accompagnée d’un dossier vestissements web cumulés du secteur Tourisme mené par son Présient du Conseil d’Adminis-
une lettre de manifestation d’intérêt d’appel d’offres restreint. tourisme a décuplé ces 7 dernières an- tration Joël Randriamandranto et le Directeur Exécutif
faisant état de leur souhait d’être pré- nées si auparavant, on se contentait des Vola Raveloson, y a été représenté par une délégation
sélectionné. Pour être présélectionnés, Notons que le web est devenu depuis « petits sites faits maison ». forte de 10 participants dont Madagascar Discovery
les prestataires devront justifier d’une maintenant plusieurs années le terrain Agency, Jacaranda De Madagascar, Madasmiles, Cvo-
mad et six offices régionaux du tourisme.

Les « Îles Vanille » à ITB Berlin 2011

L’Océan Indien à l’honneur
U
n parfum des Mascareignes a flotté,
hier, sur le pavillon de l’île Maurice à
l’ITB à Berlin, lors de la présentation
officielle du concept « Iles Vanille ».
Au stand de Maurice, un cocktail a été
organisé conjointement par les Offices du Tourisme des
îles de l’Océan Indien : l’ONTM (Madagascar), la MTPA
(Maurice), l’IRT (La Réunion) et le STB (Seychelles).
Un évènement qui a permis aux invités de découvrir ce
concept touristique novateur qui met en commun les
attraits et les ressources des îles Maurice, La Réunion,
Madagascar et les Seychelles. Avant le cocktail, le re-
présentant de chaque île s’est succédé pour manifester
leur confiance dans ce projet. Selon Joël RANDRIA-
MANDRANTO, Président de l’ONTM, ce projet abou-
tira à des produits touristiques combinés entre les îles de
l’Océan Indien.
Ce cocktail de présentation a réuni environ 150 agents
de voyage sur l’Europe de l’Est et des représentants de
la presse spécialisée et généraliste allemande. Il a été
animé par un groupe folklorique malagasy et réunion-
nais ainsi que des danseuses mauriciennes.
Chaque île a vanté les charmes touristiques des îles de
l’océan Indien et mis en lumière les axes de coopération
entre les îles. Par ailleurs, des programmes de commer-
cialisation et de promotion commune seront engagés
dans les mois à venir. Afin de faire découvrir les stands
des « îles Vanille » aux invités, des pôles de cocktails ont
été placés dans chaque stand.
Le lendemain, les représentants des « Îles Vanilles »
ont invité les tours opérateurs allemands comme TUI,
Dertour, Thomas Cook, Meier’s Weltreisen, Trauminsel
Reisen, Explorer Fernreisen, Islands4more, reiseAgen-
tur brandner et L’Evasion Tours … autour d’un petit-
déjeuner de travail afin de présenter le concept et de dis-
cuter du projet, des ventes et des stratégies marketing à
adopter.
Les premières actions communes ont été définies, en
l’occurrence:
• la mise en exécution d’un package Iles Vanilles
avec la collaboration des lignes aériennes desser-
vant la région: Air Mauritius, Air Seychelles, Air
Madagascar, Air Austral, Air France et Corsairfly.
• Voyage de découverte/ voyages de presse réu-
nissant deux ou trois îles au mois d’avril 2011
• Roadshow des Iles Vanilles dans 3 ou 4 grandes
villes d’Allemagne au mois de mai 2011
• Mise en place d’un site web Iles Vanilles et
d’une académie de formation agents de comptoir
Les tours opérateurs présents ont exprimé un vif
intérêt pour ce « branding » et comptent soutenir
d’ores et déjà ce développement majeur en consa-
crant des pages dédiées aux Iles Vanilles.
Source : Office National du Tourisme de Madagascar