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de l’écrire également en tête de page


ESSAI 1 (Obligatoire)
Répondre en français. En 350 mots.
« Présentez et soutenez votre position sur le régime politique qui serait le
mieux adapté pour Madagascar ».
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ESSAI 2 (Obligatoire)
Attention : Choisissez un parmi les trois sujets
Sujet 1
« Analysez cet article et effectuez une projection sur Madagascar » (en
français, en 350 mots)
Article publié par Le Journal Libération le 31 mars 2020

https://www.liberation.fr/planete/2020/03/31/face-au-coronavirus-on-observe-une-absence-totale-de-
leadership-americain_1783673

Au lieu de protéger les Etats-Unis, la stratégie de repli prônée par Donald Trump a aggravé l'épidémie et mis
en lumière l'affaiblissement de la démocratie américaine, estime le politologue Matthew Kavanagh.

Professeur à l’université de Georgetown à Washington, Matthew Kavanagh travaille à l’intersection de trois


thématiques : la santé mondiale, la politique et le droit. Il considère que l’application de la doctrine «America
First» à la pandémie de Covid-19 a empêché toute coopération internationale efficace, et rendu les Etats-Unis
particulièrement vulnérables.

Cette pandémie constitue un test pour la communauté internationale, comme pour les gouvernements
nationaux. Comment analysez-vous leur réaction ?

Les scientifiques et les experts de l’OMS répètent depuis des années qu’une pandémie de cette nature finirait
par arriver. Et pourtant, le monde a donné le sentiment d’être largement pris au dépourvu et d’ignorer les
procédures existantes. Lorsque l’OMS a revu en profondeur ses standards en 2005, avec l’adoption du nouveau
Règlement sanitaire international (RSI), le seul instrument international contraignant en matière de sécurité
sanitaire, l’accent a été mis sur le besoin de transparence et sur la nécessité de coopérer et d’éviter des
réponses isolées. L’OMS recommande par exemple clairement de ne pas mettre en place d’interdiction
généralisée de voyager, de ne pas fermer les frontières, car ces mesures sont inefficaces. Elles n’empêchent
pas la transmission du virus et compliquent la coopération et les échanges. Pourtant, dans cette crise du
coronavirus, on observe, à de rares exceptions, une descente vers l’isolationnisme. Ce manque criant de
coopération mondiale attise la pandémie au lieu de la combattre.

Que dire du rôle spécifique des Etats-Unis ?

Au cours des dernières décennies, les Etats-Unis ont très souvent joué un rôle crucial dans les crises sanitaires,
à la fois en termes d’aide et de coordination. L’épidémie d’Ebola en 2014 est un bon exemple. Alors que l’OMS
peinait depuis des mois à galvaniser une réponse internationale, les Etats-Unis se sont engagés et ont joué un
rôle de catalyseur, mobilisant les dirigeants du monde entier à l’ONU. En mettant son pouvoir politique
derrière les organisations internationales, en utilisant la puissance de sa diplomatie pour rassembler,
Washington peut créer une réponse forte et coordonnée. A l’inverse, on observe dans la crise actuelle une
absence totale de leadership américain. Ce repli des Etats-Unis laisse un trou béant que personne n’est en
mesure de combler.

Ce recul est-il la conséquence de la doctrine «America First» de Donald Trump ?

Plusieurs éléments entrent en jeu. L’un est bien sûr cette doctrine «America First» poussée à l’extrême, avec
une obsession permanente des frontières, de la menace étrangère. Un autre est l’affrontement avec la Chine
qui a caractérisé cette administration depuis ses débuts, et se traduit notamment par une violente guerre
commerciale. Peu après le début de l’épidémie, fin janvier, le secrétaire au Commerce de Trump a estimé que
le coronavirus permettrait d’accélérer le retour d’emplois aux Etats-Unis. Quelle erreur d’analyse tragique ! Au
lieu de chercher à coopérer avec Pékin, Washington a persisté dans sa stratégie d’affrontement. La semaine
dernière, les chefs de la diplomatie du G7 n’ont pas pu s’entendre sur un communiqué commun parce que le
secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo exigeait que le texte parle de «virus de Wuhan». Cette bataille stérile
entre les deux principaux membres du Conseil de sécurité de l’ONU ruine tous les efforts de coopération
internationale.

Dans quelle mesure la stratégie de la Maison Blanche explique-t-elle l’évolution de l’épidémie aux Etats-
Unis ?

Cette stratégie a eu des conséquences extrêmement négatives pour notre pays. Au lieu de consacrer les
premières semaines de l’épidémie, dont on sait qu’elles sont cruciales, à lancer un programme de dépistage
massif et à s’approvisionner en matériel de protection, l’administration a préféré mettre l’accent sur le besoin
de se barricader. D’abord avec la Chine puis avec l’Europe, alors que les experts savaient qu’il n’y avait aucun
moyen d’empêcher le virus de se propager aux Etats-Unis. Résultat, fin février, l’épidémie s’était massivement
répandue dans le pays. On en paie aujourd’hui les conséquences médicales, mais aussi en termes
d’approvisionnement. Faute d’avoir anticipé, on se retrouve avec des gouverneurs en concurrence entre eux
pour obtenir des masques, des gants, des respirateurs… Le temps perdu était précieux, et il n’est pas
rattrapable.

L’élection présidentielle doit avoir lieu en novembre. En quoi ce contexte électoral a-t-il influencé la réponse
de Donald Trump ?

Il a eu un impact énorme. La réponse initiale des gouvernements américains et chinois offre d’ailleurs des
similarités surprenantes. Dans les deux cas, des gens ont eu peur de dire aux plus hauts dirigeants à quel point
la situation était inquiétante. En Chine, par peur des représailles, et aux Etats-Unis, pour ne pas froisser le
Président. Parmi les sujets clés de la campagne de Donald Trump, il y a son bras de fer commercial avec la
Chine, son obsession xénophobe du danger extérieur, des murs et des frontières, et la bonne santé de
l’économie américaine. Sans surprise, toutes les premières déclarations de Trump suivaient donc une double
logique : minimiser la menace sur les Etats-Unis et leur économie, tout en insistant sur la nécessité de bloquer
ce «virus chinois» à l’extérieur. Dans un tel contexte, il était très difficile pour des membres du gouvernement
ou des agences fédérales d’attirer l’attention du Président sur une épidémie susceptible de représenter une
grave menace sur l’économie et la santé publique. Il a fallu attendre la semaine dernière pour que Donald
Trump en prenne enfin la mesure. C’était déjà trop tard.

Ces similitudes entre la Chine et les Etats-Unis dans la réponse initiale doivent-elles inquiéter sur l’état la
démocratie américaine ?

Les chercheurs en science politique soulignent depuis un certain temps que les institutions démocratiques aux
Etats-Unis s’affaiblissent. La réponse à l’épidémie de coronavirus en est la preuve la plus flagrante. Les
institutions et les valeurs qui devraient être au cœur de notre démocratie – une presse libre, les droits de
l’homme, la transparence, une gouvernance partagée – ont été sapées par cette administration. On le constate
quand des agences du gouvernement fédéral, composée de hauts fonctionnaires extrêmement compétents,
redoutent de dire la vérité, de peur de contrarier le président. Exactement comme en Chine. Cela en dit long
sur le délabrement de notre démocratie.
Sujet 2
Assignment: Kere and Geopolitics. Comment. (in english, in 350 words)
64,000 Children in Southern Madagascar Will Benefit from U.S. Government Assistance to Combat
Malnutrition

Source: By U.S. Embassy Antananarivo | 20 October, 2020 | Topics: News, Press Releases

$2.5 million will fund UNICEF and World Food Programme activities through the current lean season

ANTANANARIVO — As food insecurity in southern Madagascar becomes more severe, the United States
Government, through the United States Agency for International Development (USAID), has provided $2.5
million to UNICEF and the World Food Programme (WFP) to provide treatment for children under five years of
age who are suffering from moderate and severe acute malnutrition.

An analysis conducted in April 2020 projected that over 119,000 Malagasy children will be affected by
moderate acute malnutrition and over 19,000 other children will be affected by severe acute malnutrition in six
districts of the south this year. Malnutrition is associated with at least 44% of deaths among children under the
age of five in Madagascar.

“We are deeply alarmed by the drought-induced malnutrition that is threatening lives in the south of
Madagascar,” said U.S. Ambassador Michael P. Pelletier. “With this assistance, 64,000 malnutrition- affected
children will be able to receive life-saving treatment.” Both UNICEF and WFP are using the funding to purchase
locally produced, specialized, energy-dense food products that are packed full of micronutrients and designed
to help children under five years of age quickly gain weight.

The U.S Government has provided UNICEF $1 million to treat severe acute malnutrition in eight districts;
Ampanihy, Bekily, Betioky Sud, Beloha, Tsihombe, Amboasary, Ambovombe, and Taolagnaro. Children with
severe acute malnutrition are at great risk of death or long-term health effects. UNICEF provides Ready-to-Use
Therapeutic Food, or RUTF, a specialized nutritional supplement that is only distributed under the care of
trained health care workers. Any child whose nutritional status still worsens while on the RUTF treatment will
be referred to the closest hospital for additional care and treatment.

In a parallel effort, the U.S. Government has provided WFP with $1.5 million to treat moderate acute
malnutrition. This diagnosis is a lower, but still serious level of malnutrition. Children at this stage receive
Ready-to-Use Supplementary Food (RUSF), a high-calorie nutritional product packed with vitamins and
minerals. WFP is using the funding to maintain an existing moderate acute malnutrition treatment program in
the districts of Amboasary, Ambovombe, Ampanihy, and Bekily. Under this program, children from 6 to 59
months are actively screened to determine their nutritional health. Children identified as needing additional
care receive treatment until their nutritional health recovers.
Sujet 3 :
« Fakafakao ny momba ity raharaha ity sy ny fifandraisany amin’ny politika sy
fifandraisana iraisam-pirenena ». (valiana amin’ny teny malagasy, amin’ny
voan-teny 350 isa)

Notsoahina tamin’ny pejy :

https://web.facebook.com/photo?fbid=10223092156402449&set=a.1468016870548

« FANAMBARAN’NY FIKAMBANANA « AMIS DU PATRIMOINE DE MADAGASCAR (APM) » - « ARON’NY


HAREMBAKO-PIRENENA MALAGASY » MOMBAN’I MANJAKAMIADANA SY NY ROVAN’ANTANANARIVO

Manoloana ireo fanehoan-kevitra isan-karazany momba ny asa fanamboarana sy fanarenana ny


Rovan’Antananarivo, izay toa miendrika fihatsiana mihitsy indraindray eo amin’ny tambazotra sosialy, dia tsy
hangina ny fikambanana Aron'ny harembako-Pirenena Malagasy (Amis du Patrimoine de Madagascar, APM),
amin’ny maha mpisehatra ny fiarahamonim-pirenena azy, misahana indrindra ny fameloma-maso sy ny
fitandroana ary ny fiarovana ny harembakoka.

Nidera ny finiavan’ny fitondram-panjakana hanamboatra sy hamerina ny Rova amin’ny laoniny ny


fikambanana tamin’ny fotoanandrony, satria toerana manan-tantara, misy ireo fasana, tranoeva sy lapa faha
mpanjaka, ny havoana avo indrindra eto Antananarivo. Anisan’ireo vatosoa ireo ny Lapan'ny Mpanjakavavy -
na Manjakamiadana - izay may tamin'ny 6 Novambra 1995 noho ny ankasomparan’ny sasany. Toy ny olom-
pirenena rehetra dia nino ny fikambanana Aron'ny harembako-Pirenena Malagasy fa hampanarahana ny
maritrano nandrafetana azy ny fanarenana, araka ny maha izy azy, ireo trano manan-tantara rehetra
mandrafitra ny Rovan’Antananarivo, izay nolovaintsika tamin’ireo razambe ary lova hapetraka ho an’ny
taranaka (Fanambarana tamin’ny 9 martsa 2020). Nisarika ny sain’ny rehetra ny fikambanana fa tokony
hifanaraka rahateo amin’ny fenitra sy lamina iraisam-pirenena momba ny fiarovana, ny fidirana, ny
fotodrafitrasa ilaina amin’ny toerana natao handraisana ny sarababem-bahoaka (ERP, « Établissement
recevant du public »), ny fanamboarana hatao. Izany indrindra no nangatahanay ny tsy hanovana ny endriky ny
toerana amin’ny maha izy azy sy ny hanajana ny hasin’ny Rovan’Antananarivo, izay sady kiadin’ny Tanànan’ny
Arivo lahy tsy maty indray andro no reharehan’ny firenena manontolo.

Akory anefa ny hatairan’ny fikambanana, raha nanatrika ny valan-dresaka nataon’ny Minisiteran'ny Serasera
sy ny kolontsaina, tamin'ny 22 mey 2020, nanoloana ny fandrosoan’ny asa fanamboarana nahitana
fotodrafitrasa vaovao tsy mifanaraka velively amin’ny maritrano ankapobeny efa misy. « Colisée » sa « arène »,
tsy fantatra marina izay tena hiantsoana azy, fa ny tazan’ireo nanatrika dia kianja tafo lanitra, misy seza 400,
tondroina amin’ny anarana hoe « Kianja Masoandro », no najoro nefa tsy hita marina izay ifandraisany, na kely
akory aza, amin’ny rafitra ankapobeny nolovaina ara-tantara, ary tsy mifanindran-dalana mihitsy amin’ny
kolontsaina malagasy raha ny endriny. Singa samihafa tokony nomen-danja sy hasina izany teo amin’ny
fandrafetana ny endriky ny kianja vaovao, ary heverina rahateo fa safidy hafa no tokony natao momba ny
toerana anaovana azy raha toa misy tokoa ny faniriana hanasongadina ny harembako-pirenena.

Etsy andanin’izany, mikasika ny fangatahana ny ampidirana ny faritra an-tampon-tanànan’Antananarivo ho


isan’ireo harembakoka iraisam-pirenena eo ambany fiahian’ny UNESCO, dia anterin’ny fikambanana fa singa
tsy manan-tsahala voarakitra mazava ao anatin’ny antontan-taratasy, izay efa natolotra tamin’ny fomba
ofisialy tamin’ny taona 2016, ny Rovan’Antananarivo. Arak’izany dia tsy tokony ahitana maritrano manaratsy
ny endriny na manimba ny maha izy azy izany faritra izany.

Diso fanantenana ny fikambanana Aron'ny harembako-Pirenena Malagasy fa tsy nasiana fakan-kevitra


mialoha, arak’izay tokony ho izy, ity tetik’asa fanamboarana sy fanarenana lehibe ity, raha tsy hilaza afa-tsy ny
tokony nanasana ny mpisehatra toa azy eo amin’ny fiarahamonim-pirenena, efa hatramin’ny taona 1990.
Nahazo ny fankatoavan’ny UNESCO rahateo ny fikambanana eo amin’ny fanaraha-maso ny fitantanana sy ny
fikajiana ny harembakoka tsy azo tsapain-tanana, nefa tsorina fa tsy manana solontena izy ao amin’ny komity
izay natsangana manokana hiantoka ny fanamarinana tokony atao amin’ny asa fanamboarana, indrindra izay
mifandraika amin’ny « Kianja Masoandro ».

Farany, tsy hitsahatra ny hitaona ny fitondram-panjakana ny fikambanana Aron'ny harembako-Pirenena


Malagasy hametraka ireo fepetra rehetra ilaina hanatevenana ny fitandroana sy ny fiarovana ny faritra an-
tampon-tanànan’Antananarivo, mba hanajana ny maha izy azy, raha tsy hitanisa fotsiny afa-tsy ny endrika
entin’ny mari-trano amin’ny fanamboarana na fananganana trano ao anatin’ny faritra. Tsy latsa-danja noho
izany, ary tsy tokony hodian-tsy hita koa ireo trano, eto Antananarivo, izay azo tondroina ho harembakoka
iombonana noho ny maritrano nandrafetana azy na tranom-panjakana na an’olon-tsotra. Maro amin’izy ireo
no efa tandindomin-doza.

Antananarivo 26 mey 2020

Désiré RAZAFINDRAZAKA

Filohan’ny Amis du Patrimoine de Madagascar (APM)


Mpikambana mahefa ao amin'ny Akademia Malagasy
Commandeur des Arts, des Lettres et de la Culture
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=3239880316057375&id=291805200864916
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