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ENCG-J Année Universitaire 2020/2021

Module : Techniques Quantitatives I


== Semestre III ==

[ Partie 1]

Pr. M. EL Hamzaoui
Plan
I- Introduction : Système d’information (SI), Outils et méthodes de
conception des SIs, Vocation Merise, Approche par
étapes (Recherche) et Approche par niveaux
d’abstraction.
II- Création du dictionnaire des données.
III- Modèle Conceptuel des Données (MCD):
a. Entités et associations.
b. Identifiant,
c. Cardinalités.
IV- Modèle Logique des Données relationnelles (MLD relationnel).
V- Exercices : Création de modèles conceptuels de données sur des cas
d’étude.
Système d’Information (1)

Système :

Un système est un environnement, bien défini,


constitué de:
 Eléments unis par des relations,
 Propriétés de ses éléments et relations,
 Valeurs que peuvent prendre les propriétés
(éléments et relations).
 Etc..
Système d’Information (2)

 Exemple :

Une entreprise peut être représentée par un système de caractéristiques


suivantes :

- Eléments : Employés, produits, services, etc…


- Propriétés des éléments: Par exemple, l’élément employé peut être
décrit par des propriétés bien précises telles que le matricule, le nom, le
prénom, l’adresse, etc...
- Relations : Plusieurs relations peuvent unir les éléments d’une
entreprise. Par exemple, un employé peut être relié à un servie de
l’entreprise par la relation «est rattaché» de même un produit peut être
relié à un stock par la relation «est stocké », etc..
- Propriétés des relations : Les propriétés des relations peuvent être des
dates, des quantités, etc..
Système d’Information (3)

 Problème :

Les entreprises connaissent des importantes transitions de flux


d’informations (purement internes ou échangés avec le monde
l’extérieur).
Le manque d’une plateforme de gestion de ces flux pourra causer
des problèmes de fonctionnement de l’entreprise ainsi que des
dégradations remarquables de la qualité de ses services.

 Question :
Quelle est donc la solution ?
Système d’Information (4)

Système d’Information:

Un Système d’Information (SI) est l’ensemble des


informations circulant au sein d’une entreprise ainsi
que l’ensemble des moyens et des outils mis en
œuvre pour leur gestion.
Un SI est destiné à collecter, mémoriser, traiter et
distribuer les informations d’une entreprise sous la
forme appropriée et en temps opportun afin de
faciliter la prise des bonnes décisions et la
réalisation aussi d’un meilleur travail.
Système d’Information (5)

 Remarques Intéressantes :

1°- Les SIs préexistent à l’informatique.


 Auparavant, les responsables mémorisaient les différentes
informations sur les clients, les stockes, les commandes,
etc.. sur des supports classiques de sauvegarde (papier,
fiches, etc.) et les traitaient moyennant des procédures
manuelles.
2°- Toutes les informations circulant au sein d’une entreprise,
quelle que soit leur forme, appartiennent à son SI.
 En informatique, on n’utilise que la partie formalisée de
ces informations.
Système d’Information (6)

 Les fonctions d’un SI :

Un SI a quatre fonctions principales. Il s’agit notamment de :

1°- Recueil ou saisie d’information.


2°- Mémorisation de l’information (Utilisation de supports de
stockage tels que les fichiers et les bases de données) .
3°- Exploitation ou traitement de l’information :
i- Consultation,
ii- Organisation,
iii- Mise à jour,
iv- Production de nouvelles informations par des calculs.
4°- Diffusion ou édition de l’information.
Système d’Information (7)

 Positionnement du SI au sein d’une entreprise:

!
Système d’Information (8)

 Système de pilotage (SP) :

Il dirige l’entreprise et maintient le cap sur les objectifs choisis et


ce en décidant sur les actions à conduire, au niveau de système
opérant, en fonction des objectifs stratégiques fixés prélablement
par l’entreprise.

- Exemples :
Directeur, Chef de service, Contremaître responsable d’une
unité de production, etc..
Système d’Information (9)

 Système Opérant (SO) :

Il englobe toutes les fonctions liées à l’activité propre de


l’entreprise en se chargeant de la production et en répondant à la
finalité de l’entreprise.

- Exemples :

Chaîne de production, Atelier d’assemblage, Facturation des


clients, Gestion des stockes, etc.
Système d’Information (10)

 Architecture d’un SI :

Le SI est un système intermédiaire qui assure toutes les


communications possibles entre le SP et le SO et permet également
de décrire parfaitement le SP.
La description du SP exige l’emploi d’une base d’informations pour
stocker toutes les informations nécessaires sur le SO. Le contenu de
cette base d’informations dépend fortement de l’état du SO qui est
variable dans le temps.
Par conséquent, l’emploi d’un outil de pilotage et de contrôle de
ces changements devient indispensable !!.
Système d’Information (11)

 Architecture d’un SI :
Système d’Information (12)

 Remarques intéressantes :

Un SI est caractérisé par un aspect statique et un aspect


dynamique. Ces deux aspects sont traduits et matérialisés au sein
de la plateforme du SI par :
- Base d’information (aspect statique) : Elle sert à mémoriser la
description des objets, des règles et des contraintes du SO.
- Processeur d’informations (aspect dynamique) : Il produit des
changements dans la base d’informations suite à la réception
d’un message qui contient des informations et/ou exprime une
commande décrivant l’action à entreprendre dans la base
d’informations. Le processeur d’information interprète la
commande et effectue le changement en respectant les
contraintes et les règles de gestion.
Méthode MERISE

Bref Historique :

La méthode MERISE (Méthode d’Étude et de Réalisation


Informatique pour les Systèmes d’Entreprise) fait suite à une
consultation nationale lancée en 1977 par le ministère de
l’Industrie dans le but de choisir des sociétés de conseil en
informatique afin de définir une méthode de conception des
systèmes d’information.
Les principales sociétés ayant mis au point cette méthode
sont le CTI (Centre Technique d’Informatique) chargé de la
gestion du projet et le CETE (Centre d’Études Techniques de
l’Équipement) implanté à Aix-en-provence.
Méthode MERISE

Notes importantes :

La méthode MERISE permet de concevoir un Système


d’Information d’une manière standardisée et méthodique.
La méthode MERISE propose un ensemble de formalismes
et de règles qui permettent de modéliser de manière
indépendante les données et les traitements du SI.
 plusieurs modèles: Conceptuel, Logique, etc...
 Ces modèles constituent une base de réflexion pour le
concepteur et un moyen de communication entre les
différents acteurs du SI dans une entreprise.
MERISE - Approche par niveaux d’abstraction

Cette partie de cours sera axée sur les formalismes et


les concepts de la méthode MERISE permettant la
description statique (et dynamique) du SI que l’on
désire automatiser.
Relativement à ces descriptions (modèles) la méthode
MERISE préconise trois niveaux d’abstraction. Il
s’agit notamment de :
 Niveau Conceptuel,
 Niveau Logique/Organisationnel,
 Niveau Physique/OPérationnel.
MERISE - Approche par niveaux d’abstraction

Les trois niveaux d’abstraction préconisés par MERISE :

- Le niveau Conceptuel : Il décrit la statique et la


dynamique du SI en se préoccupant uniquement du point de
vue du gestionnaire.
- Le niveau Logique/Organisationnel : Il décrit la
nature des ressources qui sont utilisées pour supporter la
description statique et dynamique du SI.
 Ces ressources peuvent être humaines, matérielles et/ou logicielles.
- Le niveau Physique/OPérationnel : Il concerne les
techniques d’implantation du SI (données et traitements).
MERISE - Approche par niveaux d’abstraction

Cycle d’abstraction de conception d’un SI (BD):


MERISE - Approche par niveaux d’abstraction
Récapitulation :

SI = { BD + Interface }
Création d’un dictionnaire des données (1)

Définition :

Le dictionnaire des données (DD) est un document qui


facilite la définition la base de données d’une application
informatique.
Le concept de base de données est un élément clé de la
gestion d’informations au sein d’une entreprise.
Création d’un dictionnaire des données (2)

Méthodes et techniques de construction d’un DD :

Les étapes de base déterminant la construction d’un


dictionnaire des données sont au nombre de trois :

- Première étape : Choix des données de l’application


informatique désirée,
- Deuxième étape : Définition des données choisies.

- Troisième étape : Détermination de la nature des données et des


contraintes d’intégrité.
Création d’un dictionnaire des données (3)

 Première étape : Choix des données de l’application informatique

Le choix des données de l’application informatique qu’on désir


réaliser se base sur trois (03) points intéressants .
Création d’un dictionnaire des données (4)

-1er point : Il ne faut retenir que les données qui intéressent


l’application et interviennent dans le traitement. Toute autre
information est considérée une charge inutile et est également
un encombrement des supports informatiques de l’entreprise.

Les techniques de détection et de collecte des données au sein


d’une entreprise sont:
- Examen des documents existant, de l’archive (anciens fichiers
et document ..), etc..
- Entretien et consultation des personnels de l’entreprise et
surtout ceux du service concerné.
Création d’un dictionnaire des données (5)

-2éme point : Il sera utile de désigner les données par des noms
et étudier également les valeurs que peuvent prendre. Ces
valeurs précisent les caractéristiques de chacune des données.
 Exemple :

Les noms «nom client» et «quantité de produit» désignent deux


données à traiter par une application. «nom client» peut prendre
comme valeur «Ihyaoui» et de même «quantité de produit» peut
être «13.50».
Création d’un dictionnaire des données (6)

 Remarque intéressante :

Parmi les problèmes rencontrés au niveau de cette


première phase de la construction d’un dictionnaire des données,
on peut citer l’ambiguïté du sens des données choisies.

 Les deux cas les plus répandus sont :


- Synonymes : Une même information est désignée par deux ou
plusieurs noms différents.

- Polysèmes : Un même nom est utilisé pour désigner différentes


données.
Création d’un dictionnaire des données (7)

-3éme point : Il sera important de simplifier la représentation des


données de l’application. En général, toute information brute doit
être décomposée en des informations élémentaires, simples et
significatives.

 Exemple :

Une adresse brute (rue, code postal (CP), ville et le pays [adresse
internationale]) peut être décomposée en cas de nécessité, selon
les règles de gestion, en quatre données élémentaires (rue, code
postal, ville et pays).
Création d’un dictionnaire des données (8)

 Deuxième étape : Définition des données.

Toute donnée (rubrique) faisant l’objet d’une application


informatique de l’entreprise doit être bien définie pour faciliter son
traitement. Par conséquent, chaque donnée nécessite la précision de:

- Sa longueur maximale: C’est la plus grande valeur que l’on peut


lui attribuer exprimée en nombre de caractères (avec une petite
marge de sécurité).

- Son type: Il s’agit du type des valeurs que peut prendre une
rubrique (types bruts: Texte[T], Numérique[N],Date et Heure [D/H
ou D], etc..).
Création d’un dictionnaire des données (9)

 Remarque :
Pour quelques traitements, il est intéressant d’utiliser des
symboles standardisés pour préciser les valeurs exactes que peut
prendre une donnée. Cette opération s’appelle «Codification ».

 Exemple :

Il est possible d’utiliser les codes A, E et P pour désigner les trois


états d’une facture : en attente (A), émise (E) et payé (P).
Création d’un dictionnaire des données (10)

 Troisième étape : Nature des données et contraintes d’intégrité .


a. Nature des données.

La définition de la nature des données en général et de certaines


données en particulier constitue une grandeur décisive qu’il faut
prendre en considération lors de la conception d’une application
afin de lui garantir une bonne réalisation et un meilleur
fonctionnement.
Par conséquent, chaque analyse doit être capable d’examiner et
de détecter la nature particulière de certaines données telle que les
données calculées, les paramètres et les constantes.
Création d’un dictionnaire des données (11)

- Données Calculées :

Il s’agit de toute donnée que l’on peut reconstituer, à partir


d’autres données, en appliquant une règle de gestion (calcul,
concaténation, etc..) ou que l’on peut obtenir directement par
l’application d’une fonction standardisée d’un logiciel.

 Exemples :
- Le calcul du prix TTC d’un produit repose sur la connaissance de
deux données: le prix HT du produit et le taux de TVA.
- La fonction DATE() permet d’attribuer facilement la date du jour
courant à une donnée quelconque.
 Remarque : Il est inutile de stocker, dans les bases de
données, des données calculées.
Création d’un dictionnaire des données (12)

- Paramètre :

Il s’agit d’une donnée qui intervient dans des calculs. Le


paramètre est fixe sur une certaine période et prend toujours
une valeur unique. Cette valeur est plus souvent déterminée en
dehors du domaine de gestion étudié.

 Exemple:

- Un taux de TVA unique, déterminé par la législation fiscale.


Création d’un dictionnaire des données (13)

- Constante :

C’est une donnée fixe qui n’intervient dans aucun calcul.

 Exemples :
- Le nom d’un client
- L’adresse d’une entreprise,
- La désignation d’un produit,
- etc..
Création d’un dictionnaire des données (14)

b. Contraintes d’intégrité.

Une contrainte d’intégrité est une condition à respecter pour


que la donnée, qu’on désire insérer dans le DD, ait un sens dans
toutes ses futures utilisations. Par conséquent, les contraintes
qui s’imposent aux données doivent être toutes définies au
niveau de la quatrième colonne du DD.
Création d’un dictionnaire des données (15)

- Remarques :
Les contraintes les plus imposées sont :
- Le format ou la structure interne de la donnée.
- Les valeurs que peut prendre la donnée et qui définissent un
domaine ou une contrainte d’intégrité d’un domaine.

- Exemples :
- Une date est au format JJ/MM/AAAA.
- Un nombre est inférieur à 1000 et prend deux décimales
(ce format se symbolise par 999.99).
- Une note d’évaluation est comprise entre 0 et 20.
- L’état d’une facture peut prendre l’une des trois valeurs A-E-P.
Création d’un dictionnaire des données (16)
- Exemple d’un dictionnaire de données :

T = Texte, N = Numérique, D = Date/heure.


Exemple 1
Exemple 2
Exemple 1 (2)
Modèle Conceptuel des Données (1)

Introduction :

Le modèle conceptuel des données est une


représentation statique du SI de l’entreprise qui a
pour but la description formelle de l’ensemble des
données qui seront utilisées par ce SI.

 Une représentation des données facilement


compréhensible.

Mots décrivant le système (éléments ou objets) + Liens entre


ces éléments + Propriétés (objets et liens).
Modèle Conceptuel des Données (2)

Le formalisme adopté par la méthode MERISE


pour réaliser cette description repose sur le
concept Entité-Association (E-A)
[ou Entité–Relation (E-R) ].

Idée fondamentale :
La perception d’une situation observée se fait naturellement sur la
base d’une identification des :
1°- Objets observés (réels, personnes, abstrait, ..).
2°- Liens entre ces objets (une personne conduit une voiture).
3°- Propriétés observables (la taille d’une personne, la couleur d’une
voiture, etc..).
Modèle Conceptuel des Données (3)
Le modèle E-A propose une description à base des trois
concepts objets, liens et propriétés qui sont renommés pour
pouvoir distinguer entre le discours sur la réalité et le discours
sur la représentation de la réalité.
La correspondance entre les trois concepts génériques (la
terminologie du Modèle E-A) est la suivante :

Le monde Réel Représentation de la réalité


Objet  Entité
Lien  Association
Propriété  Attribut
Modèle Conceptuel des Données (4)

Entité :

Une entité est la représentation d’un élément


matériel ou immatériel du monde réel ayant un rôle
dans le système que l’on désire décrire.

- Exemple :
Les produits vendus par une entreprise peuvent être regroupés
dans une même entité article car d’un article à l’autre les
informations ne changent pas de nature (désignation, PU, etc..).
Modèle Conceptuel des Données (5)

- Remarque :

Par contre, les articles et les clients ne peuvent


pas être regroupés. Pourquoi ?

Les informations ne sont pas homogènes :


- Un article ne possède pas une adresse.
- Un client ne possède pas un PU.
Il faut donc leur réserver deux entités différentes:
 Entité Article et Entité Client
Modèle Conceptuel des Données (6)

Représentation d’une entité :


Modèle Conceptuel des Données (7)

- Remarques importantes:

- Chaque entité est composée des attributs qui permettent


de la décrire.
- Le droit d’entrée d’un attribut dans une entité est soumis
à d’autres facteurs autre que le bon sens.
Modèle Conceptuel des Données (8)

Attribut (Propriété ou Rubrique) :


Un attribut est une propriété d’une entité ou d’une association.

- Exemples :

- Le Prix Unitaire est un attribut de l’entité Article.


- Le Nom de la famille est un attribut de l’entité Client.
- La Quantité de commande est un attribut de l’association
Commander.
- La Date de livraison est un attribut de l’association livrer.
Modèle Conceptuel des Données (9)

Plus d’info … :

1°- La propriété (ou attribut) est une information élémentaire,


c.à.d non déductible d’autres informations, qui présente
un intérêt pour le domaine étudié.
- Exemple :
Si nous considérons le domaine de gestion des commandes au
sein d’une société de vente par correspondance:
référence article, désignation article, PU HT et taux de TVA
seront tous des propriétés pertinentes pour ce domaine.
Attention : La donnée PU TTC à ne pas retenir comme propriété
car ses valeurs peuvent être calculées à partir des autres
propriétés de l’entité (PU HT, Qté, taux de TVA, etc..).
Modèle Conceptuel des Données (10)

2°- Chaque valeur prise par une propriété est appelée


occurrence.

- Exemple :

Les valeurs râteau, bêche, scie, .. sont des occurrences de la


propriété désignation article (articles de jardinage).
Modèle Conceptuel des Données (11)

3°- Selon ses différents traitements au sein d’une


entreprises, une propriété est dite simple (ou encore
atomique) si chacune des valeurs qu’elle regroupe n’est
pas décomposable.
- Exemple :
La propriété Adresse, comme elle est donnéeest ci-dessous, ne sera
est pas élémentaire s’elle est nécessairement décomposable en ces
trois propriétés : la rue, le code postal et la ville.
Modèle Conceptuel des Données (12)

4°- Une propriété paramètre est une propriété qui, à un


instant donné, contient une seule valeur.

- Exemple :

Un des exemples classiques pour illustrer les paramètres


est la propriété «ValeurEuro».
Modèle Conceptuel des Données (13)

Attention :
Modèle Conceptuel des Données (14)

Recherche de lien entre les données :

La notion de dépendance fonctionnelle est un moyen


qui permet de déterminer méthodiquement les liens entre
les propriétés d’une entité (modèle conceptuel de données)
afin de les structurer correctement.
Modèle Conceptuel des Données (15)

Faites Attention …..

Considérons deux propriétés P1 et P2. La création d’une entité E


regroupant ces deux seules propriétés n’est envisageable que si
l’une des deux conditions suivantes est remplie :

1°- A toute valeur de la ppté P1 doit correspondre au plus


une valeur de la ppté P2. Ce fait traduit l’existence
d’une dépendance fonctionnelle monovaluée entre P1
P2 notée:
P1  P2
- On dit encore P1 détermine P2.
- P1 est alors rubrique identifiante de l’entité E.
Modèle Conceptuel des Données (16)

2°- A toute valeur de la ppté P2 doit correspondre au plus


une valeur de la ppté P1. P2 est alors en dépendance
fonctionnelle directe avec P1 et l’entité E doit être
représentée comme suit :
Modèle Conceptuel des Données (17)

- Exemple :

Entité incorrecte !??!

Le code postal 16600 correspond à plusieurs communes


Modèle Conceptuel des Données (18)

Utilité de l’identifiant:
Chaque individu d’une entité doit être identifiable d’une
manière unique. C’est pourquoi toutes les entités doivent
posséder un attribut sans doublon. Il s’agit de l’identifiant que
l’on souligne sur le schéma, par convention.

Définition:

Un identifiant est un ensemble de propriétés (une


ou plusieurs) permettant de désigner une et une
seule entité.
Modèle Conceptuel des Données (19)

>> Remarques importantes :

- Une entité possède au moins un attribut (son identifiant).


- L’ensemble des attributs identifiants d’une entité doivent
être renseignés à sa création.
Modèle Conceptuel des Données (20)

Occurrence d’entité (individu):


Modèle Conceptuel des Données (21)

Notion de dépendance fonctionnelle:

Entité juste
Mais
« Redondance
d’information »

Référence  LibelléCatégorie n’est pas directe.

Référence  NoCatégorie et NoCatégorie  LibelléCatégorie


Modèle Conceptuel des Données (22)

Association:

Une association, ou relation, est une liaison qui a


une signification précise entre plusieurs entités.

- Notes:

 L’association est figurée par un ovale et peut porter un nom, de


préférence une forme verbale.
 L’association symbolise un lien entre des entités et n’a pas
d’existence ni d’identifiants propres.
Modèle Conceptuel des Données (23)

- Exemple 1:
Modèle Conceptuel des Données (24)

- Exemple 2:
Modèle Conceptuel des Données (25)

Cardinalité:

La cardinalité d’un lien entre une entité et une


association précise le minimum et le maximum de
fois qu’un individu de l’entité peut être concerné
par l’association.

- Exemple :
 Tous les clients effectuent des commandes d’articles et peuvent
aussi effectuer plus d’une seule commande (1,n).
 Des articles n’interviennent dans aucune opération de
commande mais ceux qui participent ne peuvent pas dépasser
une seule participation (0,1).
Modèle Conceptuel des Données (26)

- Exemple :
Modèle Conceptuel des Données (27)
Récapitulation :
- Les valeurs que peut prendre le couple de la cardinalité
sont :
IV- Modèle Logique des Données Relationnelles (1)

- Introduction :
La description conceptuelle a permis de représenter le plus
fidèlement possible les réalités de la potion d’espace d’une
entreprise à informatiser.
- Problème :
La représentation conceptuelle ne peut pas être directement
manipulée et acceptée par un système informatique.
- Solution :
Il faut passer du niveau conceptuel à un second niveau plus
proche des capacités des SIs.
 Niveau Logique.
IV- Modèle Logique des Données Relationnelles (2)
Remarques:
1°. Le modèle logique des données repose sur des
techniques d’organisation des données particulières que
des logiciels seront capables de gérer.
2°. La structure d’accueil des données est la relation qui
peut être assimilée à un tableau de la forme suivante:
IV- Modèle Logique des Données Relationnelles (3)

Règles de passage du MCD au Modèle Relationnel:

La traduction des concepts de base d’un modèle


conceptuel des données en un modèle logique des
données est régie par trois règles bien définies.
IV- Modèle Logique des Données Relationnelles (4)
 Règle 1:

Toute entité devient une relation

- Remarques:
Identifiant de l’entité  Clé primaire de la relation.
Propriétés de l’entité  Attributs de la relation.
IV- Modèle Logique des Données Relationnelles (5)

 Règle 2:

Toute association binaire de type (1-n) ou (1-1) est


caractérisée par l’existence d’une dépendance
fonctionnelle entre l’identifiant de l’entité reliée par le
segment portant la cardinalité 1,1 ou 0,1 et l’autre entité.
IV- Modèle Logique des Données Relationnelles (6)

- Explication :
Une association hiérarchique 1-n est traduite par une clé
étrangère, placée dans la relation qui représente l’entité
située du côté «1» de l’association. Cette clé est le report de
l’identifiant de l’entité située du côté «n» de l’association.
- Exemple :
IV- Modèle Logique des Données Relationnelles (7)

 Règle 3 :

Toute association de type (m-n) devient une relation qui


hérite des identifiants des entités participants à la relation.
Si l’association est porteuse, la relation sera complétée par
la liste des propriétés portées.
IV- Modèle Logique des Données Relationnelles (8)

- Exemple :
IV- Modèle Logique des Données Relationnelles (9)

- Exercice :

Établir le schéma relationnel correspondant au


schéma conceptuel suivant :
V- Exercices – Études de cas

Cas 1: Application «SERRAD»


Cas 2: Application «LOCATOUT»

 Réf : Informatique de gestion


 pp. 134-139

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