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Mission 3
Proposition de plan directeur provincial de gestion des déchets ménagers et assimilés,
conformément à la loi 28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination
Rapport Définitif
Avril2017
EGIPE SARL
Plan directeur de gestion des déchets ménagers et assimilés -Province de Guercif
Mission 3– Rapport définitif
Déchets inertes : Tout déchet qui ne produit pas de réaction physique ou chimique tels les déchets
provenant de l'exploitation des carrières, des mines, des travaux de démolition, de construction ou de
rénovation et qui ne sont pas constitués ou contaminés par des substances dangereuses ou par d'autres
éléments générateurs de nuisances.
Déchets médicaux et pharmaceutiques : Tout déchet issu des activités de diagnostic, de suivi et de
traitement préventif, palliatif ou curatif dans les domaines de la médecine humaine ou vétérinaire et tous
les déchets résultant des activités des hôpitaux publics, des cliniques, des établissements de la recherche
scientifique, des laboratoires d'analyses opérant dans ces domaines et de tous établissements similaires.
Déchets ménagers : Tout déchet issu des activités des ménages, ordinaires ou exceptionnel.
Déchets ultimes : Tout résidu résultant de déchets traités ou ceux qui ne sont pas traités selon les
conditions techniques et économiques actuelles.
Déchets verts : Les déchets verts sont des déchets organiques formes de résidus issus de l'entretien des
espaces verts, des zones récréatives, des jardins privés, des serres, des terrains de sports… On désigne par
déchet vert les feuilles mortes, les tontes de gazon, les tailles de haies et d'arbustes, les résidus d'élagage,
les déchets d'entretien de massifs, les déchets de jardin des particuliers collectes séparément ou par le
biais des déchetteries.
Elimination des déchets : Toute opération d'incinération, de traitement, de mise en décharge contrôlée ou
tout procédé similaire permettant de stocker ou de se débarrasser des déchets conformément aux
conditions assurant la prévention des risques pour la santé de l'homme et de l'environnement
Environnement : Ensemble des éléments naturels et des établissements humains, ainsi que des facteurs
économiques, sociaux et culturels qui favorisent l'existence, la transformation et le développement du
milieu naturel , des organismes vivants et des activités humaines
Exploitant : Toute personne physique ou morale responsable de l'exploitation d’un CEV, d'une installation
de tri, de traitement, de stockage, de valorisation ou d'incinération des déchets.
Producteur de déchets : Toute personne physique ou morale dont l'activité de production, de distribution,
d'importation ou d'exportation génère des déchets.
Gestion des déchets :Toute opération de pré-collecte, de collecte, de stockage, de tri, de transport, de mise
en décharge, de traitement, de valorisation, de recyclage et d'élimination des déchets y compris le contrôle
de ces opérations ainsi que la surveillance des sites de CEVpendant la période de leur exploitation ou après
leur fermeture.
Lixiviat : Tout liquide filtrant par percolation des déchets mis en décharge et s’écoulant d’un CEV ou
contenu dans celle-ci.
Ordures ménagères : Fraction des déchets ménagers produits quotidiennement et essentiellement
constitués des déchets de préparation des repas et des emballages de nourriture.
Précollecte des déchets : Ensemble des opérations organisant l'évacuation des déchets depuis le lieu de
leur production jusqu'à leur prise en charge par le service de collecte de la commune ou de tout autre
organisme habilité à cet effet.
Stockage des déchets : Dépôt provisoire des déchets dans une installation autorisée à cet effet
Traitement des déchets : Toute opération physique, thermique, chimique ou biologique conduisant à un
changement dans la nature ou la composition des déchets en vue de réduire dans des conditions
contrôlées, le potentiel polluant ou le volume et la quantité des déchets, ou d'en extraire la partie
recyclable.
Terres de couverture : Terres ou déchets inertes utilisés pour recouvrir les déchets du CEV afin de limiter
les envols et d’améliorer l’aspect visuel du stock de déchets.
Valorisation des déchets : Toute opération de recyclage, de réemploi, de récupération, d'utilisation des
déchets comme source d'énergie ou toute autre action visant à obtenir des matières premières ou des
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produits réutilisables provenant de la récupération des déchets, et ce, afin de réduire ou d'éliminer l'impact
négatif de ces déchets sur l'environnement.
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2 Missions de l’étude
Cette étude comprend trois missions, à savoir :
mission 1 :
• de mise en décharge ;
• de traitement ;
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• de recyclage ;
• de transfert.
Et estimations des quantités et des moyens nécessaires à différents horizons (5, 10, 15 et 20 ans en
fonction du type d’activité considéré)
Ces deux missions permettent de définir les 6 points à intégrer dans le plan provincial de gestion des
déchets ménagers et assimilés, à savoir :
1. les objectifs à atteindre en matière de taux de collecte et d’élimination des déchets ménagers et
assimilés ;
2. un inventaire prévisionnel de cinq (5) ans et de dix (10) ans, des quantités de déchets à collecter
et à éliminer selon leur origine, leur nature et leur type ;
3. un programme d’investissements de même durée comprenant l’évaluation des coûts de
réalisation des CEV contrôlées et des installations de traitement, de valorisation, de stockage ou
d’élimination de ces déchets ainsi que la réhabilitation des CEV non contrôlées;
4. les sites appropriés destinés à l’implantation des installations d’élimination et de stockage de ces
déchets en tenant compte des orientations des documents d’urbanisme ;
5. les moyens financiers et humains nécessaires (pas les moyens techniques) ;
6. les mesures à prendre en matière d’information, de sensibilisation et de conseil.
Mais ces deux missions abordent également d’autres points de la gestion des déchets ménagers et
assimilés, tels que les solutions techniques à mettre en œuvre, l’intérêt d’une éventuelle gestion
intercommunale, …
mission 3 :
Les principaux résultats de ces deux missions qui comprennent un résumé en Arabe et en Français,
ainsi que la proposition de plan directeur provincial constituent le rapport de la mission 3. Ces
résultats ont d’abord été débattus avec la commission locale puis intégrés dans ce rapport.
Le cheminement global de l’étude qui aboutit à la proposition de plan directeur provincial est
présenté ci-après.
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de l'article 18 précité et d'utiliser le système de gestion de ces déchets mis en place par les
communes.
Les communes prennent obligatoirement en charge les dépenses afférentes aux opérations de
collecte, de tri, de transport et de mise en décharge contrôlée, d'élimination et de valorisation des
déchets ménagers et assimilés ainsi que les dépenses de contrôle de la propreté des zones où ce
service est assuré directement par les générateurs de ces déchets.
Article 24 : Les communes peuvent commercialiser le produit des déchets valorisés, les réutiliser à
diverses fins ou les concéder à d'autres utilisateurs.
Article 25 : Le service public des déchets ménagers et assimilés… donne lieu à la perception d'une
redevance [dont le taux] est fixé par le conseil communal qui exploite ou délègue la gestion de ce
service selon les formes et conditions prévues par la législation en vigueur.
Elle cadre également les modalités d’implantation et de gestion des décharges contrôlées,
notamment au travers des articles suivants :
Article 51 : L'ouverture, le transfert, la modification substantielle et la fermeture des décharges
contrôlées de la classe 1 sont subordonnés à une déclaration. Toutefois, ces opérations doivent se
conformer aux prescriptions techniques prévues par la législation en vigueur. L’octroi de cette
autorisation est subordonné aux conditions énumérées à l'article 57 ci-dessous. Les modalités
d'application de cet article sont fixées par voie réglementaire.
Article 52: Les décharges contrôlées ne peuvent être autorisées à s'installer à proximité des zones
sensibles, des zones d'interdiction et de sauvegarde prévues par la loi n010-95 sur l'eau et ses textes
d'application, des parcs nationaux et aires protégés, des zones d'intérêt touristique, des sites
d'intérêt biologique et écologique, des zones humides et forestières et en dehors des sites désignés
par les plans directeurs de gestion des déchets tels que prévus par la présente loi.
Article 53: En cas de fermeture d'une décharge contrôlée, l'exploitant ou le propriétaire est tenu de
remettre le site dans son état initial ou dans un état écologiquement acceptable.
Article 56: Les générateurs des déchets et les exploitants des décharges contrôlées et des
installations de traitement, de valorisation, d'incinération, de stockage ou d'élimination des déchets
ainsi que les transporteurs tiennent un inventaire retraçant les types et les quantités des déchets
qu'ils produisent, stockent, traitent, incinèrent, éliminent ou transportent.
Article 86 :Les sites servant, avant la publication de la présente loi, de déchargea des déchets
ménagers et assimilés doivent être réhabilités dans un délai fixé par arrêté conjoint du ministère de
l'intérieur et de l'autorité gouvernementale chargée de l'environnement.
Article 87: Les décharges, autres que celles visées à l'article 86 ci-dessus et les installations de
traitement, de valorisation et d'élimination des déchets existantes et autorisées avant la publication
de la présente loi, doivent faire l'objet d'une déclaration auprès de l'administration et être
réhabilitées selon les conditions et les délais fixés par la législation en vigueur.
Ces décharges et installations disposent d'un délai de cinq (5) ans à compter de la date de publication
de la présente loi pour se conformer à ses dispositions.
Article 88: Les communes ou leurs groupements doivent mettre en place des décharges contrôlées
conformément à l'article 23 ci-dessus dans un délai fixé par arrêté conjoint du ministère de l'intérieur
et de l'autorité gouvernementale chargée de l'environnement.
Enfin les articles 12 et 13 permettent de mieux comprendre l’articulation entre les responsabilités
communales et la planification provinciale.
Article 12 : Plan directeur préfectoral ou provincial de gestion des déchets ménagers et assimilés.
Ce plan détermine notamment :
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• le suivi de l’exécution du plan, avec entre autres, la production d’un rapport annuel.
Le plan directeur doit aborder :
• les objectifs généraux du plan directeur ;
• les objectifs à atteindre en ce qui concerne le taux de collecte et d’élimination des déchets
ménagers et assimilés ;
• le choix des sites des installations de stockage, de valorisation, d’élimination des déchets
mangers et assimilés en tenant compte des orientations des documents d’urbanisme ;
• le programme d’investissement comprenant l’évaluation des coûts prévisionnels d’exploitation
des différentes filières de la gestion des déchets ménagers et assimilés sur une période de 5 et 10
ans ;
• les mesures à prendre en matière d’information, de sensibilisation et de conseil.
En se basant sur :
• le périmètre couvert par le plan directeur et le découpage de la province ou de la province
concernée ;
• l’état des lieux se rapportant à la province sur les plans socio-économiques, agricole et forestier,
climatique, géologique, hydrogéologique, hydrologique et topographique ;
• l’inventaire des déchets produits pour chaque commune relevant du ressort de la province ou de
la province concernée, en précisant leur nature et leur quantité ;
• l’état actuel des opérations de nettoiement, de collecte, de valorisation, de transport et de mise
en décharge contrôlée des déchets ménagers et assimilés, leurs modes de gestion et la
fréquence de ces opérations ;
• les scénarios de gestion des déchets établis à partir d’une analyse multicritères, intégrant la
protection de l’environnement et la santé des populations, ainsi que les considérations
techniques, économiques et financières ;
• les besoins et les potentialités des zones avoisinantes ainsi que les possibilités de coopération
interpréfectorales ou interprovinciale dans ce domaine.
3.3 Texte relatif aux décharges contrôlées
Dans la mesure où le plan directeur provincial détermine le nombre de décharge et leur localisation,
il est utile de rappeler les principales prescriptions prévues par la législation au travers du décret n°2-
09-284 du fixant les procédures administratives et les prescriptions techniques relatives aux
décharges contrôlées.
Ce décret a pour objet de fixer :
• Les procédures d’ouverture, de transfert, de modification substantielle ou de fermeture des
décharges contrôlées ;
• Les prescriptions techniques à respecter pour la mise en place de la décharge contrôlée en
termes de choix du site et de son aménagement ;
• Les conditions d’exploitation de la décharge pour en garantir la sécurité, l’hygiène et la
surveillance.
L'exploitant est tenu de s'assurer que le sous-sol ou substrat géologique est étanche de façon
naturelle et permet ainsi d'assurer à long terme la prévention de la pollution des sols, des eaux
souterraines et de surface par les déchets et les lixiviats.
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Lorsque le site ne dispose pas de cette étanchéité naturelle, les autorités gouvernementales
chargées de l'intérieur et de l'environnement décident par un arrêté conjoint des modalités
techniques d'étanchéifiassions artificielle.
La conception de la décharge doit :
• garantir l'interception, le stockage et l'élimination des eaux pluviales ou de ruissellement
contaminées parles déchets ;
• assurer la collecte et l'évacuation des eaux de ruissellement des zones avoisinantes sans
contamination de celle-ci par les déchets ;
• garantir le drainage, la collecte, le stockage et l'élimination des lixiviats s'écoulant au fond de la
décharge ;
• comprendre une clôture périphérique et des portes d'entrée afin d'en limiter l'accès aux seules
personnes autorisées ;
• permettre une bonne intégration paysagère du stock de déchets ;
• permettre la collecte et la valorisation ou la combustion simple biogaz produit par les déchets ;
• intégrer un pont à peser, un bâtiment disposant de l'eau, de l'électricité, du téléphone, d'un
bureau, d'un réfectoire, de sanitaires, et éventuellement d'un atelier pour l'entretien et la
réparation des engins;
• une zone de parking et éventuellement une station de lavage et de nettoyage des pneus des
engins et véhicules.
Comme on le voit, la combinaison des prescriptions de la loi 28-00 relatives à la localisation des
décharges contrôlées avec celle de l’arrêté cadre avec précision les critères à prendre en
considération dans le choix de la localisation et de l’exploitation de la ou des décharges de classe 1 à
implanter sur le territoire de la province.
3.4 Règlementation et fiscalité locales
L’article 2 de la loi N° 11-03 Loi n° 11-03 relative à la protection et à la mise en valeur de
l'environnement instaure les principes de « l’usager payeur » et du « pollueur payeur » pour la
réalisation et la gestion des projets économiques et sociaux et des prestations de service. Ces
principes sont également applicables aux citoyens producteurs de déchets et permettent,
conjointement à la taxe relative aux services de gestion des déchets (ancienne taxe d’édilité ou
actuelle taxe de services communaux), de percevoir des redevances pour services rendus en matière
de gestion des déchets.
3.5 Loi 113-14 relative aux communes
La loi organique 113-14, dans son article 83 précise les compétences propres de la commune, l’article
87 traite des compétences partagées de la commune et les articles 100 et 108 précisent les moyens
de police et de mobilisation des forces de l’ordre du président de la commune, Ces trois articles
permettent de définir assez clairement les responsabilités des communes en matières de gestion des
déchets, à savoir :
• l’assainissement liquide et solide et les stations de traitement des eaux uséessont une
compétence propre des communes ;
• la réalisation des infrastructures et équipements et la protection de l’environnement sont
une compétence partagée (avec l’état) de la commune,
Les compétences partagées entre la commune et l’Etat sont exercées par voie contractuelle, soit à
l’initiative de l’Etat ou sur demande de la commune.
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Par ailleurs, l’article 100 précise que le président du conseil exerce la police administrative, par voie
d’arrêtés règlementaires et de mesures de police individuelles, portant autorisation, injonction ou
interdiction, dans les domaines de l’hygiène, la salubrité, la tranquillité publique et la sureté des
passages. Et à l’article 108, il est également précisé que le président peut demander, le cas échéant,
au gouverneur de la province ou son représentant de requérir à la force publique conformément à la
législation en vigueur, pour assurer le respect de ses arrêtés et des délibérations du conseil.
Ces deux articles désignentle président de la commune comme le responsable de la règlementation
communale, notamment en matière de gestion des déchets et de son application.
Enfin la Chapitre III traite des modalités de coopération, soit sous forme de société de
développement (SDL) ou de groupement de commune ou de groupement de collectivités
territoriales. La SDL porte essentiellement sur des activités à caractère industriel ou commercial alors
que les groupements de commune ou de collectivités territoriales traitent d’activités de service
public ou d’intérêt général.
3.6 Loi 112-14 relative aux préfectures et provinces
L’article 78 traitant des compétences des provinces précise que ses « missions concernent également
le renforcement de l’efficacité, de la mutualisation et de la coopération entre les communes sises sur
le territoire de la préfecture ou de la province.
Enfin la chapitre IV traite des groupement de collectivités territoriales, qui permet de constituer avec
une ou plusieurs communes, une ou plusieurs régions un groupement dénommé « collectivités
territoriales », doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière et ayant pour objet la
réalisation d’une œuvre commune ou la gestion d’un service d’intérêt général pour le groupement
(A132).
Dans la mesure où la province assure la gestion des routes et le désenclavement des douars qui
conditionne également la mise en place des services de gestion des déchets, l’option du groupement
de collectivités territoriales, regroupant province et commune semble l’instrument idéal de
mutualisation des moyens de gestion des déchets et de développement des services publics auprès
des populations des zones rurales.
3.7 Loi 36-15 sur l’eau
Cette loi interdit tout rejet liquide non autorisé et non conforme aux valeurs limites de rejet.
Elle interdit également les prélèvement d’eau non autorisés.
3.8 Loi 12-03 relative aux études d’impact sur l’environnement
Cette loi concerne les études préalables permettant d'évaluer les effets directs ou indirects pouvant
atteindre l'environnement à court, moyen et long terme suite à la réalisation de projets économiques
et de développement et à la mise en place des infrastructures de base et de déterminer des mesures
pour supprimer, atténuer ou compenser les impacts négatifs et d'améliorer les effets positifs du
projet sur l'environnement.
La liste des projets soumis à étude d’impact est reprise en année à la loi. Sont concernés par cette
loi :
1. Etablissements insalubres, incommodes ou dangereux classés en première catégorie.
2. Projets d'infrastructures
a. Aménagement de zones urbaines ;
b. Aménagement de zones industrielles;
c. Installations de stockage ou d'élimination de déchets quel que soit leur nature et la
méthode de leur élimination;
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d. …
3. Projets industriels
a. Industrie extractive :
b. Industrie de l'énergie :
c. Industrie chimique :
d. Traitement des métaux :
e. Industrie des produits alimentaires :
f. Industrie textile, du cuir, du bois, du papier, de carton et de poterie:
g. Industrie de caoutchouc :
4. Agriculture
a. …
5. Projets d'aquaculture et de pisciculture
a. …
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L’élevage constitue un secteur vital en raison de l’importance qu’il occupe dans l’économie de la
province après l’activité agricole.
L’apicultureest pratiquée essentiellementdans les communesruralesde Barkine, Ras Laksar et Lamrija
.Le potentiel apicoleest estimé à 5.000 ruchesdont 1.500 modernesavec une production annuelle
estimée à30 tonnes.
4.2.2 Industrie et Artisanat
En industrie, l’agroalimentaire est l’activité dominantedans laprovince notamment les unités de
production des olives et les huileries. Cette industrie est liéeaux produits de l’oléicultureavecune
production moyenne de 10.000 Tonnes par an. La province compte 9conserveries d’olives, 16 unités
de trituration modernes et un entrepôtfrigorifique.
L’industrie textileest implantée exclusivementà Guercifavec 10unitésemployant environ 2000
personnes .L’industrie mécanique et métallurgique est représentée par deux unitésde découpe de
fer à bétonet le reste de l’activité industrielleestreprésenté par 11 unitésspécialisées dans la
construction de béton,délavage de jeans, menuiserie, imprimerie etc.…
Des études de création d’une nouvelle zone industrielleet d’une zone d’activitéséconomiquessont en
cours.
En Artisanat, la province dispose d'un savoir-faire local spécifique tels que les armes traditionnelles,
les produits d’alfa, les tapis tissés, les poteries et les bijoux Amazigh.
4.2.3 Tourisme
La province a une position géographique stratégique au milieu des villes les plus fréquentées du
Maroc.
La provincedispose des potentialitésnaturelles, historiques/culturelles susceptibles de promouvoir
letourismede montagneet le tourisme culturel. La province abriteannuellement le Moussem de
l’olivier (Fantasia nationale de Guercif).
L’existence du patrimoine historique deR’chida et deKasbah M’Soun ,situé à 40 Km de la ville de
Guercif, peut constituer une opportunité pour développer le tourisme culturel. Un projet
d’aménagement et de restauration de laforteresse Kasbah M’Soun est encours de préparation par
l’Agence Urbaine.
Le tourismedemontagne est aussi en développement avec la réalisation des gîtes tels que les gîtes
d’étapede Tamjilt, à la communeruralede Barkine.
La capacité d’hébergement, reste timide et a connu l’inauguration récente d’un nouvel hôtel classé «
Al Atlas » à la ville de Guercif.
4.3 Environnement physique
4.3.1.1 Climat
De type aride, le climat de la province est caractérisé par des hivers rigoureux (pluvieux et froids) et
des étés chauds et secs avec des périodes d’orages et des vents chauds (chergui).
La température varie entre 2° et 40° c.
Les précipitations présentent dans la zone une irrégularité spatiale et temporelle.
Les mois les plus pluvieux sont Novembre, Décembre, Mars et Avril.
La pluviométrie annuelle moyenne est d’environ 180 mm /an.
4.3.2 Hydrogéologie
Les principales nappes dans la province de Guercif se situent au niveau des quatre principales plaines
: Jel, Mahrouf, Tafrata et Sangal. Chacune des quatre plaines contient une nappe phréatique, qui
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communique et s’alimentent l’une l’autre, d’amont en aval. Seules, les caractéristiques hydrauliques
et hydrochimiques les distinguent. Les écoulements sont dirigés vers le drain central constitué par la
vallée de la Moulouya.
Aussi la province renfermeune nappe d’eau souterraineimportante jurassique à plus de 1500 m de
profondeur probablement saumâtre ou thermale.
La nappe du Jel circule dans des limons et des conglomérats quaternaires plus ou moins salés, à une
profondeur variant entre 40 et 60 m. Elle s’écoule en direction de la Moulouya d’Ouest en Est. Les
marnes miocènes en forment le substratum imperméable. La productivité des captages ONEE atteint
des débits de 20 à 60 l/s (Forage 513/17). Les eaux sont peu salées au sud (alluvions du Melloulou),
avec des résidus secs autour de 0.5 g/l. Par contre au Nord, dans les terrains plus limoneux, les
salinités augmentent jusqu’à 2 ou 3 g/l.
La nappe Sangal s’écoule du Nord-ouest vers le Sud-est de cette plaine. Elle est alimentée par les
eaux des calcaires des jbels Oulad-Hammar-Raho et Mazgout et des nappes adjacentes du Jel et de la
Tafrata. Cette nappe phréatique circule dans les limons et cinérites quaternaires. Il n’existe pas
d’exutoire important. Une rupture de pente se produit vers l’Est où la pente devenant beaucoup plus
faible et la circulation plus lente, les eaux se chargent en sels. Les eaux se dessalent progressivement
de l’Ouest vers l’Est. Les débits d’exploitation sont faibles et sont de l’ordre de 01 litre par seconde.
La nappe de Maarouf concerne deux formations aquifères :
• Les formations quaternaires et Miopliocénesreprésentées par les limons et cailloutis du
Quaternaire récent et les galets et calcaires tendres du Plio-villafranchien d’épaisseur très
variable, ne dépassant guère une dizaine de mètres. Elle s’épaissit vers le centre de la plaine sous
les formations limoneuses du Quaternaire récent. Les formations perméables du Mio-Pliocène
sont constituées de sables, grès, conglomérats et calcaires lacustres ;
• Les calcaires et dolomies très fissurés de l'Aaléno-Bajocien peu profonddans la partie Sud de la
plaine.
Le substratum de la nappe phréatique est constitué par des formations du Miocène supérieur. On y
distingue trois horizons (du bas en haut) :
• Les conglomérats de base et les grès;
• Les marnes gypseuses et argiles constituant le vrai substratum imperméable;
• Les sables, grès et conglomérats supérieurs.
Vers la bordure orientale de la plaine de Maarouf, l’épaisseur du substratum oscille entre 280 m
(forage 200/17) et 260 m (forage 203/17). Au centre de la plaine, l’épaisseur est beaucoup plus
élevée, soit près de 400 m.
Une faible partie de la nappe circule vers le Sud (Aïn Guettarra) mais la partie importante coule du
Sud vers le Nord.
L’alimentation de la nappe s’effectue par infiltration des eaux de pluie et des sources de la Gada et
de Debdou, ainsi que par abouchement des blocs jurassiques effondrés et des calcaires jurassiques
des jbels Richa et Haloua.
La profondeur de la nappe varie généralement de 22 m au centre de la plaine, à 50 m au niveau de la
limite Nord-est de la plaine. Une zone de moindre profondeur orientée SO-NE s’établit au centre et
vers le Nord de la plaine.
Au Sud de la plaine de Maârouf (transition entre Guercif et la Moyenne Moulouya), des forages
donnent des débits de 100 l/s. Cependant, à l'état actuel des connaissances, il paraît que les
ressources pérennes ne dépassent pas une 30 de l/s, et leur captage aurait un impact négatif sur les
puits en exploitation pour l'irrigation à l'aval (plaine de Maârouf).
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La qualité des eaux de la nappe est bonne, les résidus secs ne dépassent pas 500 mg/l. Les eaux ont
une grande parenté chimique avec celles de la Gada de Debdou dont elles proviennent en grande
partie. Le faciès chimique des eaux est bicarbonaté calco-magnésien.
La nappe de Tafrata constitue un réservoir aquifère formé par des limons, des conglomérats et des
calcaires lacustres plio-quaternaires qui constituent des formations de remplissage de la plaine de
Tafrata, et contiennent une nappe phréatique généralisée et continue.
La nappe est libre et généralisée et son écoulement couvre toute la plaine. La puissance des
formations de remplissage est importante et le substratum de la nappe est assez profond. Les
épaisseurs dépassent 200 m sur une grande partie de la plaine et atteignent plus de 300 m à l’endroit
des structures synclinales.
L’alimentation de la nappe se fait à partir des infiltrations sur les piémonts de la Gada de Debdou et
sur le massif calcaire situé à l’Est, mais aussi en partie par abouchement avec les nappes jurassiques.
La nappe est drainée par l’oued Moulouya, qu’elle alimente ainsi sur une longueur de 60 Km.
Au niveau des bordures Ouest, Sud et Sud-est de la plaine, la profondeur de la nappe varie
généralement de 30 à 40 m. Dans le reste de la plaine, les profondeurs de la nappe sont plus
modérées et en moyenne de 20 m.
Les eaux de la nappe sont salées dans la partie Nord en raison de sa circulation dans des limons
d’origine rifaine (et dotés d’une salinité intrinsèque). Les résidus secs ont une valeur de 2 à 3 g/l. Au
Sud, les limons d’origine moyen-atlasique déposés par le Melloulou sont peu chargés en sels et les
eaux ont une teneur de près de 0.5 g/l.
La nappe profonde du bassin de Guercif :Les campagnes géophysiques réalisées par les acteurs
concernés ont mis en évidence une nappe profonde qui circule dans les calcaires jurassiques qui
plongent sous les argiles et les marnes du Miocène. Les indices les plus favorables se situent au
niveau de la plaine de Mahrouf et Tafrata. Les prospections menées par l’ABHM ont mis en évidence
des productivités importantes (artésianisme, faibles rabattements à l’essai), Cependant les
informations recueillies doivent être confirmées d’autres prospections afin de se prononcer sur leur
potentiel (non négligeable à priori).
Aquifères du haut Melloulou : Le haut bassin du Melloulou comprend des vastes superficies
d’affleurements des calcaires dolomitiques du Lias et du Dogger qui constituent des réservoirs
importants.
C’est surtout le cas pour le Lias où des précipitations relativement abondantes (de 350 jusqu’à 500
mm/an) dont une partie sous forme de neige, et le caractère très perméable des calcaires fissurés,
permettent des taux d’infiltration élevés qui donnent naissance à des sources de débordement dont
le débit total a pu être estimé à plus de 1 m3/s.
Les eaux sont généralement de bonne qualité avec des salinités ne dépassant pas 1g/l dans la plupart
des cas.
4.3.3 Hydrologie
La province renferme des eaux superficielles non négligeables, le bassin de Guercif est traversé par
trois oueds : la Moulouya et ses deux principaux affluents de la rive gauche : le Melloulou, qui prend
sa source au jbel Bou Iblane (Moyen Atlas) et dont la confluence avec l’oued Moulouya se situe au
niveau de la ville de Guercif, et l’oued Msoun qui draine la bordure Sud-est du Rif, sa confluence avec
l’oued Moulouya est localisée au niveau de la plaine de Goutitir.
La Moulouya (bassin versant de 24.400 km²) a un débit moyen de près de 20 m3/s sur la période
1957-2012. Les plus fortes crues connues sont celles de 1963, soit 5.170 m3/s en pointe de crue et
celle de 1993 avec 4.720m3/s.
Le Melloulou (bassin versant de 2.489 km²) a enregistré un débit moyen de 8,6 m3/s pendant la
période 1952-2012.
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Mission 3– Rapport définitif
L’évolution démographique de Guercif et de Houara est un peu complexe dans la mesure où, durant
la décennie précédente, une partie du territoire urbanisé de Houara Oulad Raho a été intégré dans le
territoire de Guercif ce qui aboutit pour la ville de Guercif à une croissance démographique résultant
à la fois de l’augmentation de population de la ville initiale, mais également de l’extension de la ville.
Le phénomène inverse est évidemment constaté pour la ville de Houara Oulad Raho.
Pour les autres communes de la Province, la tendance nationale de réduction des taux de croissance
et d’exode rural se confirme (voir tableau de l’évolution des taux de croissance au Maroc, ci-
dessous).
Par ailleurs, les taux de croissance à l’échelle du Royaume sont les suivants :
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Mission 3– Rapport définitif
1
Tableau 3. Évolution des taux de croissance au Maroc
Pour l’estimation de la population de la Province, pour les deux prochaines décennies, le taux
d’accroissement de la dernière décennie est appliqué (2004-2014), en regroupant la commune de
Guercif et le commune de Houara en une seule entité, de manière à éviter les biais qui résultent des
modifications du territoire de ces deux communes.
% d'accroissement
Communes Pop. 2004 Pop. 2014 Pop. 2024 Pop. 2034
sur la décennie
Guercif + Houara Oulad
90173 122342 3,1% 165 987 209 632
Raho
Assebbab 6721 7069 0,5% 7 417 7 765
Barkine 11409 9469 -1,8% 7 529 5 589
Lamrija 13813 14563 0,5% 15 313 16 063
Mazguitam 9891 8087 -2,0% 6 283 4 479
Oulad Bourima 1951 1486 -2,7% 1 021 556
Ras Laksar 10708 10515 -0,2% 10 322 10 129
Saka 19547 21048 0,7% 22 549 24 050
Taddart 20474 22138 0,8% 23 802 25 466
Total 184 687 216 717 - 260 223 303 729
Sachant que, du fait de la constante réduction des taux annuels d’accroissement, la croissance
démographique réelle sera inférieure à la croissance linéaire reprise dans cette estimation,
l’estimation réalisée peut être considérée comme prudente, pour ne pas sous-dimensionner les
équipements.
Sur base des hypothèses de projection (accroissement de la population et accroissement de la
production de déchets par habitant, les quantités de déchets produites annuellement et cumulées
sont reprises dans le tableau ci-dessous. L’estimation considère que le CEV sera opérationnel en
2017.
1
Selon le site du Haut-Commissariat au Plan – « Taux d'accroissement de la population du Maroc (en %) par
période et milieu de résidence : 1960 – 2050 »
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Tableau 5 : Estimation des volumes de mise en décharge nécessaires pour la ville de Guercif
Sur base des estimations les besoins de mise en décharge sont repris dans le tableau ci-dessous.
Horizon (ans) Volume total de décharge (m3)
10 800.330
20 1.689.529
2
Tous les chiffres présentés dans ce rapport ont été actualisés au cours de la mission 2 pour tenir
compte des chiffres du RGHP 2014.
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% population
Communes
actuellement collecté
Guercif 100%
Assebbab 0%
Barkine 0%
HouaraOuladRaho 17%
Lamrija 5%
Mazguitam 14%
OuladBourima 0%
Ras Laksar 0%
Saka 5%
Taddart 5%
Ces chiffres et les visites de terrain conduisent aux constats suivants :
• le cas de Guercif se distingue nettement de celui des autres communes et ses objectifs ne
peuvent être généralisés aux autres communes ;
• toutes les autres communes rurales offrent un service de gestion des déchets à moins de 20% de
leur population ;
• un nombre non négligeable de douars de plus de 1.000 habitants ne sont pas collectés ;
• la collecte des ordures ménagères ne suffit pas à rendre les douars propres ;
• une uniformisation des types de véhicules de collecte serait souhaitable.
C’est pourquoi il est proposé de procéder selon trois axes distincts :
• compléter et renforcer à moyen terme la gestion des déchets sur le territoire de la ville de
Guercif et de sa périphérie dans un délai de 5 ans ;
• généraliser à moyen terme un service de gestion des déchets pour l’ensemble des douars de plus
de 1.000 habitants dans un délai de 5 ans ;
• généraliser à long terme un service de gestion des déchets pour l’ensemble des douars de moins
de 1.000 habitants et de plus de 500 habitants dans un délai de 10 ans.
6.1.1 Déchets inertes
Pour les collectes des déchets inertes produits en petites quantités, des déchets de jardins et les
déchets encombrants, il est nécessaire d’intégrer la conditionnalité de la mise en service d’une ou
deux déchèteries.
Pour les déchets de chantiers de construction, il est nécessaire d’intégrer la conditionnalité d’une
adaptation de la règlementation locale.
Il est proposé d’assurer dans un délai de 5 ans les différents services complémentaires suivants :
• Pour Guercif et sa périphérie :
implantation de l’ensemble des infrastructures de collecte sur le territoire de la ville et de sa
périphérie, notamment les déchèteries ;
collecte des déchets inertes ;
évacuation contrôlée des déchets de chantiers ;
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Mission 3– Rapport définitif
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2015
Population
Estimation dont les OM Objectifs de
Objectifs de Nbre douars
population sont collecte des
Communes collecte 2015 et centres
2015 collectées en OM en 2015
(T/an) desservis
(Hab.) 2015 (Hab.)
(%)
Guercif 94 122 100% 94 122 30 919
Assebbab 7 104 0% 0 0 0
Barkine 9 275 0% 0 0 0
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Tableau 9.Proposition d'objectifs chiffrés de collecte des ordures ménagères dans un délai de 5 ans
délai de 5 ans
Assebbab 7 278 0% 0 0 0
OuladBourima 1 207 0% 0 0 0
Tableau 10.Proposition d'objectifs chiffrés de collecte des ordures ménagères dans un délai de 10 ans
délai de 10 ans
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HouaraOuladRa
ho 43 808 75% 32 856 8 395 10
En matière de déchets inertes, il est proposé de mettre progressivement en œuvre cette gestion. Il
n’est donc rien prévu pour 2015 et les objectifs sont fournis pour un délai de 5 ans et de 10 ans.
Tableau 11.Estimation des quantités de déchets inertes produites dans un délai de 5 ans
délai de 5 ans
Population Population Objectifs de Objectifs de Objectifs de
Estimation dont les OM dont les collecte des collecte des collecte des
COMMUNES population sont déchets déchets déchets déchets
(Hab.) collectées inertes sont inertes inertes inertes
(%) collectés (Hab.) (T/an) (m³/an)
Guercif 110 333 100% 100% 110 333 3 862 2 574
Assebbab 7 278 0% 0% 0 0 0
Barkine 8 305 49% 49% 4 069 81 54
HouaraOuladRaho 38 196 40% 40% 15 279 306 204
Lamrija 15 013 53% 53% 7 957 159 106
Mazguitam 7 005 38% 38% 2 662 53 35
OuladBourima 1 207 0% 0% 0 0 0
Ras Laksar 10 399 26% 26% 2 704 54 36
Saka 21 949 28% 28% 6 146 123 82
Taddart 23 136 51% 51% 11 800 236 157
Total 242 821 66% 66% 160 948 4 874 3 249
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Tableau 12.Estimation des quantités de déchets inertes produites dans un délai de 10 ans
délai de 10 ans
Population Population Objectifs de Objectifs de Objectifs de
Estimation dont les OM dont les collecte des collecte des collecte des
COMMUNES population sont déchets déchets déchets déchets
(Hab.) collectées inertes sont inertes inertes inertes
(%) collectés (Hab.) (T/an) (m³/an)
Guercif 126 543 100% 100% 126 543 4 429 2 953
Assebbab 7 452 51% 51% 3 800 76 51
Barkine 7 335 49% 49% 3 594 72 48
HouaraOuladRaho 43 808 75% 75% 32 856 657 438
Lamrija 15 388 81% 81% 12 464 249 166
Mazguitam 6 103 67% 67% 4 089 82 55
OuladBourima 975 18% 18% 175 4 2
Ras Laksar 10 303 65% 65% 6 697 134 89
Saka 22 699 60% 60% 13 619 272 182
Taddart 23 968 60% 60% 14 381 288 192
Total 264 574 82% 82% 218 220 6 263 4 175
L’analyse des données montre que les quantités à collecter sont faibles, de l’ordre de 30 m³ par
semaine, dont plus de 90% au niveau de Guercif et de sa périphérie.
Il est donc proposé de ne pas prévoir d’équipements spécifiques à ce service mais d’intégrer les
moyens retenus des équipements permettant à la fois de gérer le nettoyage des points noirs et des
dépôts sauvages et la collecte des déchets inertes.
Par ailleurs, comme les quantités sont très faibles, en dehors de la production de la ville de Guercif, il
est proposé :
• d’identifier un site de déversement de ces déchets à proximité des douars et centre collectés
dans le cadre de l’aménagement d’une plateforme en remblais qui pourra par la suite servir de
parking de zone de manouvre, …. ;
• d’implanter une logette à déchets inertes à proximité des habitations, de manière à permettre
aux habitants d’y déposer leurs déchets et de procéder au chargement et à l’évacuation de ces
déchets périodiquement, en fonction des disponibilités des camions des TP des communes ou
des camions Ampliroll ;
• d’apporter les déchets inertes de la ville au CEV, où ils seront utilisés par l’exploitant pour la
réalisation des couvertures intermédiaires et provisoires (les contrats de délégation des CEV
prévoient généralement que ces apports sont non payants).
Pour les déchets verts, il est proposé de développer un partenariat public-privé qui permettrait
également d’intégrer la valorisation des déchets agricoles. On ne dispose actuellement d’aucune
donnée statistique sur la production des déchets d’entretien des parcs et jardins (déchets verts) et
toute estimation rigoureuse de celle-ci doit être assurée sur au moins une année, de manière à
intégrer l’ensemble des phénomènes saisonniers liés à ce type de déchets.
Les quantités ne sont donc pas estimables dans le cadre de cette étude, mais restent faibles et sont
déjà valorisées en bonne partie sous forme de bois de chauffage.
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Mission 3– Rapport définitif
On ne dispose actuellement d’aucune donnée statistique sur la production des déchets encombrants
et toute estimation rigoureuse de celle-ci doit être assurée sur au moins une année, de manière à
intégrer l’ensemble des phénomènes saisonniers liés à ce type de déchets.
Les observations de terrain ont cependant permis de constater que leur production est extrêmement
faible. Ces objets sont souvent soit démantelés pour en valoriser les différentes parties soit
récupérés pour être réparés et réutilisés.
La déchèterie de Guercif et des logettes spécifiques à ce type de déchets suffiront à en améliorer la
gestion à des coûts acceptables.
Par ailleurs, tout un réseau de récupérateurs gère actuellement ces flux et les habitants ont
l’habitude d’apporter eux-mêmes ces déchets aux récupérateurs. N’arrivent au CEV qu’une très
faible partie de ce flux qui également récupéré.
Les grossistes qui pourraient fournir des données chiffrées sur les flux gérés n’ont pas souhaité
communiquer ces données.
Seul un encadrement progressif, dans une logique de partenariat public-privé permettra de générer
des données statistiques fiables sur les flux produits et valorisés.
Le potentiel de valorisation, au niveau du CEV est cependant très faible. Il est recommandé
d’encadrer et d’encourager les apports volontaires vers les récupérateurs et d’assurer, au travers de
cet encadrement, des relevés statistiques des flux récupérés et de refus à mettre en décharge.
7.1 Centres d’Enfouissement et de Valorisation (CEV)
Les flux produits sur la province ne permettent pas d’envisager la création de plusieurs CEV
respectant la législation marocaine, notamment en matière d’équipement, de personnel présent en
permanence durant les heures d’ouverture, de traitement des lixiviats, de gestion des bases de
données des quantités apportées au CEV, …
Un seul CEV et répondant aux exigences de la loi marocaine est proposée.
Toutes les anciennes décharges et les décharges actuelles ne répondent pas aux exigences de la loi et
sont par conséquents en infraction par rapport à la loi. Elles doivent être progressivement fermées et
réhabilitées.
Le département de l’environnement et la DGCL soutiennent financièrement et techniquement les
communes dans ces démarches.
7.2 Nouveau CEV
La zone préférentielle d’implantation du nouveau CEVest présentée sous forme de carte reprise ci-
dessous. La carte est également dans le rapport définitif de la mission 1.
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Mission 3– Rapport définitif
Cette zone préférentielle d’implantation a fit l’objet d’une analyse cartographique détaillée qui a
permis dans un premier de déterminer les zones d’exclusions (là où l’implantation d’un CEV est
vivement déconseillé) puis d’une identification de sites dans les surfaces restantes, le classement de
ces site et ensuite la caractérisation approfondie des 3 sites les plus pertinents et la recommandation
du bureau d’étude. Sur base de ce travail, la commission locale a recommandé le choix du site situé
dans la commune de Houara Oulad Raho, dont le choix de site a fait l’objet d’une recevabilité
environnementale (voir recevabilité jointe en annexe). Sa localisation est présentée sur la carte ci-
dessous.
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Mission 3– Rapport définitif
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Mission 3– Rapport définitif
3
Commune Type de décharge Montant estimé de la réhabilitation
Total 25.400.000
3
Actualisé dans le cadre de la mission 3 sur base d’entretiens avec le ministère de l’environnement
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Mission 3– Rapport définitif
BT avec lève-conteneurs 1 000 000 9 9 000 000 10 10 000 000 9 9 000 000
4
Hormis les investissements liés à la gestion des déchets inertes et au CEV provincial
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Mission 3– Rapport définitif
BS avec lève-conteneurs 450 000 3 1 350 000 3 1 350 000 3 1 350 000
BS sans lève-conteneurs 350 000 28 9 800 000 5 1 750 000 1 350 000
Caissons 6 000 0 0 0 0 0 0
Conteneurs 3m³ fermés 20 000 35 700 000 193 3 860 000 193 3 860 000
Conteneurs 2 roues 1 000 1 250 1 250 000 1 750 1 750 000 1 750 1 750 000
Conteneurs Ampliroll
55 000 21 1 155 000 12 660 000 12 660 000
30m3
Camions de nettoyage des
900 000 3 2 700 000 3 2 700 000 3 2 700 000
conteneurs
Quais de chargement
pour BS vers CA (stations 1 000 000 10 10 000 000 1 1 000 000 1 1 000 000
de transfert)
Garage communal ou
5 6 000000 1 6 000000 1 6 000000 1 6 000000
intercommunal Guercif
Moyens techniques du
groupement de
200 000 0 0 3 600 000 0 0
communes (PC, véhicules
6
de service)
Total des investissements de collecte 43 000 000 34 350 000 30 150 000
Amortissements équipements de collecte
5 375 000 4 293 750 3 768 750
(8 ans)
Maintenance des équipements de collecte
806 250 644 063 565 313
(15% de l'amortissement)
Carburant 2 674 510 2 455 355 2 330 355
Pneumatiques 1 337 255 1 227 678 1 165 178
5
Ce point a été ajouté suite aux discussions qui ont eu lieu lors de la mission 3.
6
Ce point a été ajouté suite aux discussions qui ont eu lieu lors de la mission 3.
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Mission 3– Rapport définitif
Personnel (y compris coûts de communication/sensibilisation, maishors nettoiement et précollecte, CEV et gestion des
déchets inertes) – Dhs constants
Personnel d’encadrement
(cadre supérieur avec voiture de 350 000 10 3 500 000 4 1 400 000 4 1 400 000
service)
Personnel d'encadrement (suivis
de terrain avec voiture de 250 000 6 1 500 000 5 1 250 000 3 750 000
service)
Comptable/responsable
administratif 350 000 1 350 000 1 350 000 1 350 000
Ingénieur de projet 250 000 1 250 000 1 250 000 1 250 000
Total annuel maîtrise d'ouvrage - Dhs/an 1 980 000 1 980 000 1 980 000
Total annuel collecte (y compris la maîtrise 32 515 672 20 233 822 18 908 504
d’ouvrage) – Dhs/an
Coût à la tonne, hors amortissements –
478 283 269
Dhs/T
7
Suite aux discussions qui se sont déroulées lors des réunions de la mission 3, les coûts de la maîtrise
d’ouvrage ont été inclus dans les estimations financières.
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Tableau 16. Evaluation financière des besoins pour la gestion des déchets inertes (y compris les déchèteries)
à l’horizon 10 ans
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Mission 3– Rapport définitif
8
Tableau 17. Evaluation financière des prestations intellectuelles complémentaires
Etudes à immobiliser
Elaboration outils de
180000 1 180000 1 180000 1 180000
communication/sensibilisation
Formation/accompagnement à la
1 500
maitrise d’œuvre durant les 5 1 500 000 0 0 0 0 1
000
premières années de la délégation
Expertises ponctuelles 250 000 3 750 000 3 750 000 3 750 000
Total des études à immobiliser, TTC 1 590 000 1 990 000 3 910 000
8
Les différentes prestations détaillées ont été revues suite aux discussions lors des réunions de la mission 3
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Mission 3– Rapport définitif
L’étude approfondie de ces 10 sites a permis d’en faire ressortir 3 qui ont été visités par la
commission locale en charge du pilotage de l’étude et c’est le site numéro 2 qui a été retenu pour
l’implantation du CEV provincial.
L'étude d’impact a permis d’identifier les impacts environnementaux positifs et négatifs, directs et
indirects, à court, à moyen et à long terme du projet, ainsi que les mesures à mettre en place pour
minimiser les impacts et maximiser l’intégration du projet dans le milieu environnant.
Pour la déchèterie de Guercif, 13 sites d’une superficie de plus de 2.600m² ont été identifiés dans la
ville. La localisation et les plans d’implantations de chaque site sont donnés dans ce rapport. Parmi
ces 13 sites, le BE en recommande quatre : le site 1, le site 9, le site 10 et le site 13.
C’est finalement le site 13 qui a été retenu par la commission en charge du pilotage du projet.
Une estimation budgétaire des travaux à réaliser est également détaillée dans ce rapport (3,7 Mios
Dhs). L’étude d’impact de la déchèterie est également présentée dans un rapport annexe au rapport
définitif de la mission 2.
Pour rappel, une déchèterie ne reçoit jamais d’ordures ménagères. Il s’agit d’une infrastructure
d’accueil des déchets ménagers autres que les ordures ménagères, tels que :
• déchets inertes (de construction) ;
• déchets de l’entretien des espaces verts (déchets verts) ;
• déchets encombrants (ne pouvant être déposés dans un conteneur à déchets) ;
• déchets recyclables et valorisables.
Des infrastructures de ce type sont indispensables si on veut faire disparaître les dépôts sauvages
dans la ville.
Le plan d’implantation des différents éléments d’une déchèterie sur le site recommandé est
disponible dans le rapport définitif de la mission 2.
Lamission 2 a proposé également l’implantation d’un garage communal sur le terrain acheté par la
commune pour y implanter une fourrière. La surface nécessaire pour accueillir ces aménagements
est d’environ 2.600m².
Le budget nécessaire à la réalisation de ce projet est estimé à 1,5Mios Dhs. Cependant, dans le cadre
d’un garage intercommunal destiné à l’ensemble de la Province, il est préférable de considérer un
budget d’investissement de 6Mios Dhs pour un garage équipé (pont roulant, fosses, …).
Le site d’implantation d’un CEV provincial contrôlée de classe 1 pour la Province de Guercif a fait
l’objet d’une étude d’impact sur l’environnement et a reçu l’acceptabilité environnementale.
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Plan directeur de gestion des déchets ménagers et assimilés -Province de Guercif
Mission 3– Rapport définitif
• le Maroc a globalement opté pour le recours aux prestataires privés qui assurent les services
de gestion des déchets, réalisent les investissements nécessaires et se font ensuite rétribuer
pour les services rendus ;
• les marchés de délégation des CEV ont maintenant une durée de 15 ans et le prestataire
assure la mission de conception, de réalisation et d’exploitation du CEV. Le prestataire a
également la mission de produire l’étude d’impact et d’obtenir la recevabilité
environnementale du projet ;
• les prix des marchés de délégation de mise en décharge et de collecte peuvent varier
significativement en fonction des quantités à gérer dans le cadre de la délégation. Plus les
quantités sont faibles, plus les prix sont élevés. Dans le cas de la province de Guercif, même
en regroupant toutes les quantités des 10 communes, les quantités restent faibles.
• les prestataires pour l’exploitation des CEV sont également en mesure d’assurer les
prestations de collecte.
Du fait des quantités relativement faibles à gérer, le BE a recommandé d’opter pour un marché
regroupant collecte et CEV.
Le planning a également fait l’objet d’une analyse détaillée et a permis de définir les priorités,
notamment en matière de groupement de communes ou de collectivités territoriales. Il est
important d’avancer rapidement sur la constitution de la structure qui assurera la maîtrise d’ouvrage
et de développer un cahier des charges bien adapté au contexte de la province, notamment en
matière d’adhésion progressives des communes aux différents services et de durée de délégation.
La présentation exposée durant l’atelier est reprise en annexe.
Le tableau ci-après fournit les principales étapes de mise en œuvre du plan recommandé.
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Plan directeur de gestion des déchets ménagers et assimilés -Province de Guercif
Mission 3– Rapport définitif
10
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
6
7
8
9
e
e
e
e
A partir de la publication du plan
e
An né
An né
An né
An né
An né
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4
Intercommunalité
Constitution d'un établissement de coopération
intercommunale, conformément au chapitre III de la loi
113-14
Mobiliser un conseiller juridique pour la rédaction des
différents documents (statuts de l'établissement, X
règlement intérieur, délibération des conseils, …)
Opter pour un groupement IC ou un groupement de
X X
collectivités territoriales
Elaborer un dossier de présentation du projet et de la
délibération et réaliser des présentations préliminaires
X X X
du projet aux élus des différentes communes et
recueillir leurs remarques et craintes sur le projet
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Plan directeur de gestion des déchets ménagers et assimilés -Province de Guercif
Mission 3– Rapport définitif
10
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
6
7
8
9
e
e
e
e
A partir de la publication du plan
e
An né
An né
An né
An né
An né
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4
Délibération des communes pour confier la maîtrise
d'ouvrage déléguée du marché de délégation de la
décharge à la province (en attendant que la constitution X X X
de l'établissement de coopération de communes ou de
collectivités territoriales).
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Plan directeur de gestion des déchets ménagers et assimilés -Province de Guercif
Mission 3– Rapport définitif
Collecte par points de regroupement dans les douars de plus de 1000 habitants
10
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
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8
9
e
e
e
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A partir de la publication du plan
e
An né
An né
An né
An né
An né
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4
Préparation du cahier des charges de gestion déléguée
X X
de la collecte par points de regroupement
Appel d'offre et choix de l'attributaire X X X X
Définition du planning de montée en charge X
Achat de camions Ampliroll et de conteneurs pour les
X X
points de regroupement
Démarrage de la collecte par points de regroupement
dans les douars de plus de 500 habitants (d'abord vers
X
la décharge actuelle et ensuite vers la nouvelle
décharge)
Développement de la collecte par points de regroupement dans les douars de plus de 500 habitants
10
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
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A partir de la publication du plan
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An né
An né
An né
An né
An né
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4
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Plan directeur de gestion des déchets ménagers et assimilés -Province de Guercif
Mission 3– Rapport définitif
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Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
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e
e
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A partir de la publication du plan
e
An né
An né
An né
An né
An né
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4
Actualisation de l'inventaire réalisé dans le cadre de ce
X X
plan
Rédaction du DCE pour la fermeture des anciennes
X
décharges contrôlées
Information/Sensibilisation des responsables
communaux et de la population au sujet de la fermeture X
des anciennes décharges
Désignation de l'attributaire des travaux X
Réalisation des travaux. X
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Plan directeur de gestion des déchets ménagers et assimilés -Province de Guercif
Mission 3– Rapport définitif
Mesures d'accompagnement
10
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
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e
e
e
e
A partir de la publication du plan
e
An né
An né
An né
An né
An né
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4
Intégration des écoles de la province au programme Eco-
écoles, en cohérence avec le développement des X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
services de collecte des déchets
Information/sensibilisation des ménages X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
Accompagnement des associations dans la localisation
des points de regroupement dans les douars de plus de X X X X X X X X
1.000 habitants
Accompagnement des association dans la localisation
des points de regroupement dans les douars de plus de X X X X X X X X
500 habitants
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Plan directeur de gestion des déchets ménagers et assimilés -Province de Guercif
Mission 3– Rapport définitif
Dans les zones rurales, les pratiques de contributions aux filières de recyclage de réutilisation sont
maintenues mais encadrées par une équipe chargée d’informer et de sensibiliser les ménages aux
bonnes pratiques.
9
cf. « Rapport définitif de la mission 2 », pages XXX et pages 83 à 93
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Plan directeur de gestion des déchets ménagers et assimilés -Province de Guercif
Mission 3– Rapport définitif
Les objectifs à atteindre en matière de taux de collecte et d’élimination des déchets ménagers et assimilés sont les suivants :
Oulad
0% 0 0% 0 0 1 18% 16 4
Bourima
10
cf. « Rapport définitif de la mission 2 », pages 67 et 68 ;
cf. « Rapport définitif de la mission 1– Tome 2 », pages XXI à XXVI et pages 73 à 91.
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Plan directeur de gestion des déchets ménagers et assimilés -Province de Guercif
Mission 3– Rapport définitif
Concernant les déchets ménagers, le plan procédera suivant trois axes distincts : 11
• compléter et renforcer à moyen terme la gestion des déchets sur le territoire de la ville de Guercif et
de sa périphérie dans un délai de 5 ans ;
• généraliser à moyen terme un service de gestion des déchets pour l’ensemble des douars de plus de
1.000 habitants dans un délai de 5 ans ;
• généraliser à long terme un service de gestion des déchets pour l’ensemble des douars de moins de
1.000 habitants et de plus de 500 habitants dans un délai de 10 ans.
Concernant les déchets inertes, le plan prévoit d’assurer les services suivants : 12
• pour Guercif et sa périphérie dans la commune de Houara Oulad Raho :
• implantation de l’ensemble des infrastructures de collecte sur le territoire de la ville et de sa
périphérie, notamment les déchèteries ;
• collecte des déchets inertes et transport de ceux-ci vers un site destiné à cet effet ;
• encadrement et optimalisation des activités de recyclage/valorisation en fonction de l’évolution
de ces filières à l’échelle nationale.
• pour les communes rurales :
création des points de dépôts des déchets inertes en périphérie des douars ;
chargement et évacuation périodique des déchets inertes vers site destiné à cet effet.
Concernant les déchets verts, le plan prévoit d’assurer dans un délai de 5 ans, un partenariat public-privé
de collecte et de valorisation des déchets verts. 13
Concernant les déchets encombrants, le plan le plan prévoit d’assurer les services suivants : 14
• pour Guercif et sa périphérie : implantation de la déchèterie et apports volontaire de ces déchets
encombrants à la déchèterie.
• pour les communes rurales : maintien des pratiques de valorisations actuelles et évacuation des
parties non valorisables dans le cadre des ordures ménagères.
Concernant les déchets recyclables, le plan prévoit : 15
• Le maintien des pratiques actuelles et encadrement de celles-ci pour une meilleure gestion des refus
de tri des fractions recyclables et évacuation de ces refus vers le CEV, dans une approche de
partenariat public-privé.
• Le développement du tri en fonction du développement des filières de recyclage à l’échelle nationale
par la sensibilisation, l’information et la formation des ménages.
Pour cela l’étude de plan directeur provincial de gestion des déchets ménagers et assimilés recommande
les éléments suivants :
1. maintenir le mode de collecte des ordures ménagères tel qu’il est pratiqué actuellement dans la
ville de Guercif et sa périphérie ;
2. développer la collecte par points de regroupement équipés de grands conteneurs (3 à 5m³)
fermés dans les zones rurales (douars et petits centres).
11
cf. « Rapport définitif de la mission 1 – Tome2 », page XXI et pages 75 à 77 et actualisé dans le « Rapport définitif
de la mission 2 », pages 65 et 66
12
Cf. « Rapport définitif de la mission 1 – Tome 2 », pages XXI et XXII et pages 75 à 77 et actualisé dans le « Rapport
définitif de la mission 2 », pages 65 à 66
13
Cf. « Rapport définitif de la mission 1 – Tome 2 », page XXII et page 102 et actualisé dans le « Rapport définitif de
la mission 2 », page 80
14
Cf. « Rapport définitif de la mission 1 – Tome 2 », page XXII
15
Cf. « Rapport définitif de la mission 1 – Tome 2 », page XXII
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Plan directeur de gestion des déchets ménagers et assimilés -Province de Guercif
Mission 3– Rapport définitif
Le choix de ce site a fait l’objet d’une acceptation environnementale dont la copie est jointe en annexe.
16
Cf. « Rapport définitif de la mission 1 – Tome 2 », pages XXVII à XXX, pages 70 à 73, page 103 et pages 117 et 118
détaillé dans le « Rapport définitif de la mission 2 », pages 7 à 63.
17
Cf. « Rapport définitif de la mission 1 – Tome 2 », pages XXI, XXII, XXVII, XXXI, XXXIV et XXXV, pages 75, 83 à 100,
110 à 115 et 117 à 118 et détaillé dans le « Rapport définitif de la mission 2 », pages 54 à 62.
18
Cf. « Rapport définitif de la mission 1 – Tome 2 », page XXX
19
Cf. « Rapport définitif de la mission 2 », pages 44 à 48 et 52 à 53.
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Plan directeur de gestion des déchets ménagers et assimilés -Province de Guercif
Mission 3– Rapport définitif
Année Population Quantité produite par Tonnage à mettre en Tonnage cumulé (T)
estimée de hab. et par an (kg) décharge annuellement
la Province (T/an)
ère
1 année 229 769 227 52 049 52 049
ème
5 année 251 522 231 58 206 330 763
ème
10 année 273 275 236 64 363 640 264
ème
20 année 316 781 242 76 677 1 351 623
20
Tableau 20. Estimation des volumes de déchets ménagers arrivant au CEV
ère 3 400
1 année
ème 3 895
5 année
ème 5 000
10 année
21
Tableau 21. Estimation des volumes de déchets inertes arrivant à la déchèterie
20
cf. « Rapport définitif de la mission 2 », page 9 à 11
21
cf. « Rapport définitif de la mission 2 », page 59
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Plan directeur de gestion des déchets ménagers et assimilés -Province de Guercif
Mission 3– Rapport définitif
22
Cf. Feuille de calcul disponible en annexe reprenant la ventilation des postes de dépense de manière plus détaillée.
23
Cf. « Rapport définitif de la mission 1 – Tome 2 », page XXXII et pages 95 à 100 actualisé dans le « Rapport définitif de la
mission 2 », pages 73 à 78. Les moyens techniques du groupement de communes découlent des responsabilités de
l’intercommunalité telles que définies dans le « Rapport définitif de la mission 1 – Tome 2 », pages 115 et 118 et rappelées
dans le « Rapport de la mission 2 », pages 83 et 84.
24
Cf. « Rapport définitif de la mission 2 », pages 91 à 95.
25
Cf. « Rapport définitif de la mission 2 », pages 60 et 61.
26
Cf. « Rapport définitif de la mission2 », pages 63 et 65 présentant un garage communal de plus petite dimension et non
équipé de pont roulant.
27
Cf. « Rapport définitif de la mission 1 – Tome 2 », page 101 et actualisé dans le « Rapport définitif de la mission 2 », page
79.
28
Cf. « Rapport définitif de la mission 2 », pages 74 à 77.
29
Les moyens techniques du groupement de communes découlent des responsabilités de l’intercommunalité telles que
définies dans le « Rapport définitif de la mission 1 – Tome 2 », pages 115 et 116 et rappelées dans le « Rapport de la
mission 2 », pages 83 et 84.
30
Cf. « Rapport définitif de la mission 1 – Tome 2 », pages XXVIII à XXIX, pages 102 à 103 et pages 117 à 118 et rappelé dans
le « Rapport définitif de la mission 2 », pages 80 et 81. Ces estimations ont été ensuite majorées pour tenir compte des
nouvelles exigences en matière de réhabilitation de site de décharge.
31
Cf. « Rapport définitif de la mission 1 – Tome 2 », pages XXXIII et pages 104 à 107.
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Plan directeur de gestion des déchets ménagers et assimilés -Province de Guercif
Mission 3– Rapport définitif
Les moyens financiers à prévoir pour la collecte des ordures ménagères sont repris ci-dessous.
Les moyens financiers à prévoir pour la mise en CEV des ordures ménagères sont repris ci-dessous.
Estimation des moyens financiers pour la mise en CEV des ordures ménagères 35
0 – 5 ans 5 – 10 ans
Total annuel amortissement compris –
6,1Mios 6,1Mios
Dhs/an
Total annuel hors amortissements –
1,6Mios 1,6Mios
Dhs/an
Coût à la tonne d’OM mis en décharge,
39 28
hors amortissements – Dhs/T
Coût à la tonne d’OM mis en décharge –
148 106
amortissement compris – Dhs/T
Coût prévisionnel de délégation de la
200 143
mise en décharge – Dhs/T
Tableau 25. Estimation des moyens financiers nécessaires à la mise en CEV des ordures ménagères
Les moyens financiers à prévoir pour la collecte des déchets inertes et les déchèteries sont repris ci-
dessous.
32
Cf. « Rapport définitif de la mission 1 – Tome 2 », page XXXII et pages 95 à 100 actualisé dans le « Rapport définitif
de la mission 2 », pages 73 à 78.
33
Cf. Feuille de calcul disponible en annexe reprenant la répartition plus détaillée des moyens humains nécessaires.
34
Cf. « Rapport définitif de la mission 1 – Tome 2 », pages XXXI à XXXII et pages 99 à 100, actualisé dans le « Rapport
définitif de la mission 2 », pages 77 à 78 et actualisé suite aux discussions de la mission 3 dans le « Rapport de la
mission 3 »
35
Cf. « Rapport définitif de la mission 2 », page 82
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Plan directeur de gestion des déchets ménagers et assimilés -Province de Guercif
Mission 3– Rapport définitif
Estimation des moyens financiers pour la collecte des déchets inertes et les déchèteries 36
0 – 5 ans 5 – 10 ans
Total annuel amortissement
0,9Mios 1,6Mios
compris– Dhs/an
Total annuel hors
0,6Mios 0,8Mios
amortissements – Dhs/an
Coût à la tonne de DI, hors
117 133
amortissements – Dhs/T
Coût à la tonne de DI –
amortissement compris – 184 250
Dhs/T
Coût prévisionnel de
délégation de la collecte des DI 248 337
– Dhs/T
Tableau 26. Estimation des moyens financiers pour la collecte des déchets inertes
Dans le cadre de ce plan les déchets inertes collectés seront dans un premier temps utilisés pour la
réalisation des couvertures intermédiaires au niveau du CEV puis seront recyclés, une fois que la filière en
cours d’élaboration à l’échelle nationale, sera opérationnelle.
Les estimations financières reprises dans ces tableaux sont issues de l’étude de plan directeur provincial
et feront l’objet d’ajustements en fonction des choix des communes qui peuvent opter pour une
approche communale ou intercommunale (décision à prendre dans le cadre des plans communaux de
gestion des déchets).
L’approche qui permet de réduire les coûts consiste à opter pour l’intercommunalité et une délégation
attractive pour le secteur privé qui sera alors chargé de réaliser les investissements nécessaires. L’étude
recommande également la délégation d’un ensemble de service dans le cadre d’un seul marché, de
manière à atteindre une taille économique suffisante et de favoriser les économies d’échelle
indispensables dans le cas de provinces faiblement peuplées comme celle de Guercif.
36
Cf. Feuilles de calcul disponible en annexe reprenant la ventilation des coûts liés à la gestion des déchets inertes et
de la déchèterie à 5 ans et Tableau 16 du rapport de la mission 3.
37
cf. « Rapport définitif de la mission 1 – Tome 2 », page XXXIII et pages 104 à 109.
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Personnel du groupement de
communes 0-5 ans 5-10 ans
Directeur 1 1
Comptable/responsable administratif 1 1
Ingénieur de projet 1 1
Responsable communication 2 2
Assistant 1 1
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Scénario retenu
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