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: MAYELE
Prénom : FREDDY
Matricule : 000 504 306
MASTER 1 ULB
Soca D446
Nicolas Verschueren
Consignes :
Nous nous attèlerons dans les lignes qui suivent à procéder à un passage en
revue des transformations qu’a subi le travail à partant de l’époque primitive
jusqu’à l’actuelle crise sanitaire liée au Covid-19 et en passant par différents
moments clés : Antiquité ; Moyen-âge ; Révolution industrielle ; Révolution
protestante ;…
Tout d’abord, sur le plan religieux, le travail était perçu comme étant une
punition Divine, car Dieu avait chassé Adam du jardin d’éden parce qu’ils
avaient péché d’où la fameuse « tu mangeras à la sueur de ton front »
Déjà à cette époque, on pouvait déjà voir apparaitre l’antagonisme entre ceux
qui méprisent le travail et l’enrichissement par son biais et ceux qui
considèreront juste âpres que « celui qui ne travaille pas ne mange pas »
cette petite illustration pour démontrer plus loin que la coexistence entre ces
deux visons ne date pas d’aujourhui, nous aurons l’occasion d’en parler avec
beaucoup plus de détails dans la partie suivante.
Pendant la période post 2ème guerre mondiale dite des 30 glorieuses, une
certaine accalmie s’était installée, sur le plan social : sécurité sociale et
protection sociale quasi garantie.
Ensuite, début des années 80, avec la montée en puissance du néo
capitalisme, nous avons assisté à des nouvelles formes d’organisation de
travail (NFOT) qui se sont traduit par des nouvelles méthodes de
managements.
Ces nouvelles formes managériales nées de la mondialisation ont contribué
à la mise à mal des conditions des travailleurs. Cela s’est caractérisé par
l’apparition des troubles psycho-sociaux, Burn out, suicide etc.
Nous devons aussi noter que pour les NFOT définissent comme organisation
performante celles qui sont flexibles. or, force est de constater que ces
dernières mettent en avant l’accumulation du capital et crée des contextes
concurrentiels tels que la rémunération liée à l’évaluation (culture excessive
du résultat), pour ne citer que celui exemple-là.
Cette forme de management « d’excellence » a pour but non seulement
d’améliorer la productivité de l’entreprise mais aussi de créer dans le chef du
travailleur un sentiment performance. Sauf que dans ce cas, l’économie n’est
plus au service de l’humain mais c’est plutôt l’humain qui est au service de
l’économie, d’où un sentiment de dépossession, qui dans certains cas
constitue une charnière entre le travail et des troubles psycho-sociaux ou du
Burn out.
Le Néo Taylorisme avec sa méthode qui consiste à placer le client au centre
du processus a aussi joué un impact sur les conditions de travailleurs à
travers l’intensification du travail basé sur l’obligation de résultats. Sans
oublier le fait que cette intensification du travail (production de masse) a
aussi un impact négatif sur l’environnement et l’écologie.
De même pour le système de « Lean production » dit de flux tendu mis en
place par le toyotisme. Bien entendu le « juste à temps » permet entre de
réduire les gâchis et d’améliorer l’efficacité.
Toute cette pression liée au travail évoquée ci-haut, peut justifier l’idée que
peut développer une frange de la population, à savoir : l’instauration d’un
revenu universel ! Idée qui entre en conflits avec celui de certains experts
économistes qui estiment que tout financement de la sécurité sociale, le
revenu universel en l’occurrence ne peut se faire que par le travail, d’où le
cercle vicieux qui se ré installe et la rivalité entre le « qui ne travaille pas ne
mange pas » ou « celui qui se confine ne mange pas » et les adeptes et
partisans du revenu universel pour tous