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Présenté par
JAYNE METTÉ
300157621
Université d’Ottawa
Écoles d’études Sociologiques et Anthropologiques/Faculté des Sciences Sociales
16 décembre 2022
PREMIÈRE PARTIE
rites, de coutumes et représentations propres à leur milieu culturel. Il expérimente cinq moments
Classe sociale : nous la définissons comme un groupe d’individus propriétaires des moyens de
idéologique) et qui exerce une certaine influence ou action sur la structure sociale (niveau
politique et ou juridique). Nous retenons six critères, le premier critère est fondamental car il
situe la classe sociale dans la production et la reproduction sociale et les rapports économiques, il
les 2 principales classes de définition des classes dont la création provient de l'émergence du
capitalisme moderne (du XVIe siècle à nos jours) et du capitalisme avancé néolibérale de 1980 à
nos jours.
Conscience sociale : nous définissons la conscience sociale comme l’ensemble contradictoire des
sentiments, des idées, des représentations, des théories et/ou des doctrines des différents groupes
Conflit social : nous définissons le conflit social comme la lutte entre deux ou plusieurs groupes
sociaux (métropoles et colonies, ordres ou états féodaux entre eux (nobles, clergé, tiers-état),
groupes ethniques, groupes religieux, groupes d’âges, groupes sexuels, genres, classes sociales
périphériques. Cette lutte peut aboutir à un affrontement verbal, physique ou armé jusqu’à
comme le processus historique de remplacement d’un groupe par un autre, d’une société en une
Nous tenterons de démontrer les rapports entres les concepts cités précédemment par le biais
Un jour de février 1949 au Québec, les mineurs d’Asbestos et Thetford entament un arrêt de
travail. C’est le début de la grève de l’amiante plus connue sous l’appellation de grève
d’Asbestos. Elle opposait 5000 mineurs syndiqués (ouvriers salariés), à leur employeur
(capitalistes) qui était une entreprise américaine (Johns-Manville Company. Cette grève est
portée par des revendications pour une amélioration des conditions de travail et des meilleurs
salaires. Dans la situation décrite, nous faisons l’observation d’un choc de classes sociales avec
des attentes différentes dans un contexte de socialisation. C’est bel et bien le portrait peint par le
capitaliste ; un monde où celui qui a le moins de biens matériels et/ou financiers échange sa force
de travail ou ses connaissances pour un salaire (insuffisant ou moyen pendant que lui s’enrichit).
Cependant les couleurs choisies ont du mal à se mélanger finalement. Et ce car les ouvriers
salariés sont des humains avec des droits, des besoins, des choix, des pensées, etc. On découvre
À cette époque, une bonne partie de l’amiante du monde provenait du Québec. C’est un minerai
beaucoup utilisé dans la construction de bâtiment et autres confections. Cependant il s’avère que
l’inhalation de ce minerai est nocive pour les poumons et peut même être source de cancer.
Ayant pris conscience des risques encourus et de l’importance d’un changement pour leur santé
physique et financière, le syndicat des mineurs fait une liste de demandes ou revendications à
l’employeur à ce sujet et concernant les salaires qui s’étend comme suit, « éliminer la poussière
l'heure; une augmentation de 5 cents de l'heure pour les heures de nuit; la création d'un fonds de
sécurité sociale administré par le syndicat; la mise en place de la formule Rand ainsi que le tarif
horaire double pour le travail effectué le dimanche ou les jours fériés. » (Grève de l’amiante, s.d.,
paragr. 3). Selon la typologie de la conscience, nous dénotons à ce moment précis la conscience
réelle plus spécifiquement la conscience de classe possible, qui s’éveille chez les ouvriers et
capitalistes car « Cette perception respective et embryonnaire de leurs intérêts opposés confère
aux membres des deux classes un sentiment de solidarité élémentaire et antagonique… » (Jean-
Baptiste Mario Samedy, Typologie de la conscience (Suite et fin), s.d.). Ainsi donc, la
Il faut noter que l’augmentation salariale demandée gardait toujours ces mineurs à des
rémunérations inférieures à d’autres mineurs dans le Canada. Alors, le 13 février 1949 les
ouvriers votent en faveur d’une grève car leurs demandes ont été refusées. Quelques semaines
entrée sur la scène engendre de violents conflits entre les ouvriers protestants, les remplaçants et
les forces de l’ordre. Que se passa-t-il? « Pour empêcher les travailleurs de remplacement
d’atteindre les mines, les grévistes dressent des barrages routiers. Le 14 mars 1949, quelqu’un
déclenche une explosion sur une voie ferrée menant à l’usine. Quelques jours plus tard, des
pour empêcher les travailleurs de remplacement et les représentants de l’entreprise d’entrer dans
l’usine. La Johns-Manville Company prend donc une ordonnance du tribunal pour mettre fin au
piquetage, qui est instauré par la police. Pendant l’opération, les grévistes lancent des pierres sur
les travailleurs de remplacement, tandis que les policiers sur la ligne de piquetage rétorquent
avec des gaz lacrymogènes et des tirs de semonce. Le 5 mai, des grévistes battent et désarment
une douzaine de policiers en civil qui se trouvent aux barrages routiers érigés pour bloquer les
envoyant 400 agents à Asbestos Ces derniers arrêtent environ 180 mineurs en grève qui assistent
police attaque plusieurs grévistes. Les arrestations et passages à tabac qui s’ensuivent attirent
l’attention des médias du monde entier ». (Kucharsky et David, 2006, paragr. 10 et 11). Les
leurs revendications par les « patrons » les capitalistes pour qui la quête ultime est la
manifeste lorsque le maximum de conscience de classe possible est atteint. À ce stade « Les
producteurs directs extériorisent leur maximum de conscience possible dans des griefs et des
grèves périodiques et dans leur participation à des partis politiques ou rarement à des
gouvernements progressistes (niveaux économique et politique). Pour leur part, les capitalistes
manifestent ce niveau supérieur de conscience à travers des lock-out, des brisures de grèves
(Suite et fin), s.d.). Ainsi nous rencontrons le lien entre conscience sociale et conflit social.
Après que la grève ai pris fin, il n’y avait pas de grands changements/accomplissements pour les
travailleurs dans l’immédiat. Selon l’encyclopédie canadienne « La grève prend fin le 1er juillet
1949, les deux parties ayant négocié un règlement. À l’époque, il s’agit du plus long conflit de
travail de l’histoire du Québec… la Johns-Manville Company augmente les salaires des mineurs
une deuxième fois en moins d’un an, si bien que les mineurs du Québec sont désormais payés de
Tous ces moments expliqués, cités et racontés par lesquels est passée la grève de l’amiante sont
Résumé : Stéphane Marchand, la ruée vers l’intelligence. Enquête sur les nouvelles puissances
du savoir.
Lorsque Lavoisier fut condamné à la guillotine en 1794, malgré les protestations, le président du
Tribunal révolutionnaire d’en temps garda la sentence : c’était une tête irremplaçable même
après un siècle qui tomba en un laps de temps. Cela pour dire que l’intelligence n’est pas fait
courant et celle de Lavoisier fut gaspillée. Elle a plus de valeur que la raison, elle fait avancer le
monde. Preuve est que les grands pays qui ont choisi la recherche scientifique amassèrent les
pencherons sur les « NBIC », les domaines ciblés par les pays moteurs de la recherche. Ce sont
cognitives. La recherche scientifique se tenant dans les laboratoires des universités, des grands
centres de recherches et quelques grandes entreprises n’est pas donnée à tous du fait d’exigences
recherche et son utilité est réelle mais pas aussi extrême que le cas présenté en début de texte. En
effet l’intelligence commence par une vision qui s’étend au loin. Le chercheur qui cherche sans
trouver est souvent sujet aux railleries mais il explore des dimensions que le chercheur qui trouve
manque de visiter. Cet échec est utile pour les découvertes futures. Considérant que plusieurs
recherches n’aboutissent pas, pourquoi la recherche est-elle importante ? elle est la raison pour
laquelle il y’a une science à appliquer car la science pratique (appliquée) n’existerait pas sans
science fondamentale (recherche). Aussi ne faut-il pas omettre trois réalités sur la recherche
émise par Harry Truman : la découverte scientifique est à la base de tout développement
une vaste possibilité d’applications de la recherche qu’on ne connaît pas d’emblée. De cela nous
déduisons que capitalement parlant la recherche n’est pas le meilleur investissement car il y’a
beaucoup d’incertitude et de temps « perdu ». Or, en termes de science il est préférable d’être
fondamentale; ensuite, ce sont les universités plutôt que les laboratoires gouvernementaux, les
instituts de recherche non universitaires ou les entreprises privées qui doivent effectuer cette
recherche; enfin, bien que le gouvernement détermine le montant total des fonds alloués aux
différents champs de la science, les projets et programmes spécifiques sont évalués sur la base de
commerciaux doivent s'effacer devant le mérite scientifique ». Ce procédé s’avère être une
réussite auprès du grand publique. Les universitaires et non-universitaires sont enrichis par cette
méthode de recherche de qualité et donne l’opportunité d’être choisi pour la qualité du projet
Parlant maintenant des tars du milieu de la recherche. Il existe un géant dans le monde
scientifique, Thomson Reuters dont l’une des filiales est Thomson ISI (Institute for Scientific
Information) qui publie annuellement le Journal Citation Report (JCR) avec son fameux
indicateur journal impact factor (JIF) jaugeant le poids d’une revue scientifique. On ne peut
aborder les citations utilisées par l’ISI pour rédiger le JCR sans mentionner le Web of Science
(WoS) qui est sa source principale. Toutefois, aussi riche en informations soit-il, il ne couvre pas
la moitié des informations scientifiques mondiales, mais aussi est plus vaste sur certains
domaines que d’autre et finalement a un penchant anglo-saxon. Comment cela arrive-t-il?
Certains pratiquent l’autocitation et ce même si les citations ne font aucun lien avec le sujet
abordé. Cette pratique peut influencer injustement le JIF alors l’ISI étant conscient prend des
mesures à cet effet. C’est à se demander si l’utilisation de citations devient nuisible pour la
recherche. De plus, on dénote une discrimination des zones moins riches mais aussi une
discrimination en faveur des résultats positifs plutôt que péjoratifs car ils entrainent plus
d’engouement. Le taux de recherches motivés par la faveur d’obtenir des résultats positifs, par la
mode et par les résultats rapides est fulgurant et compromet le domaine de la recherche. Non
seulement cela, mais est également compromis par une sorte de favoritisme dans le milieu des
auteurs, par du pistonnage et des bonnes relations qui sont parfois le seul moyen d’arriver à se
faire publier. Malgré le faux et l’usage de faux qu’il est possible de rencontrer dans le monde des
Notre point final est la géopolitique du savoir. Qu’est-ce-que c’est? « C'est la géopolitique de
Pour peser dans le monde, un acteur public ou privé doit fabriquer et détenir de l'intelligence ».
Les pays leaders se retrouvent alors dans une quête ou plutôt une compétition pour acquérir les
meilleurs cerveaux du monde, les mettre dans un environnement favorable pour stimuler la
naissance de nouvelles idées qui pourraient être des biens ou services. L’Union Européenne tire
son épingle du jeu et est prometteuse car elle est une massive coalition avec pour plan directeur
trois piliers : le savoir pour la croissance, le savoir pour la société, le savoir pour la science. La
connaissance est vaste et vaut de l’or. Il faut comprendre comment fonctionne la recherche pour
y réussir. Les leaders du marché qui ont l’opportunité de faire de la recherche fondamentale sont
en tête de file car ils possèdent un pouvoir que leurs concurrents ne peuvent acquérir que
difficilement. Pour revenir aux régions en course, l’Europe crée le Conseil Européen de la
Recherche (CER) qui permet aux chercheurs indépendants de travailler sur des projets viables et
aussi qui est un espace pour l’Europe de joindre ses forces et atteindre des résultats profitables,
ingénieux et innovateurs. On peut croire que c’est le nombre qui fait des miracles pourtant de
très petites nations telles que Israël, la Suisse, Singapour, La Finlande et la Suède ont fait leurs
preuves quand bien même limités. Le monde bouge et la technologie avec. Les tendances d’hier
ne sont plus celles d’aujourd’hui et ne seront pas les mêmes demain. Assurément de nouvelles
nations s’imposeront dans la recherche et la compétition sera plus rude. Cependant l’union fait la
force et l’avantage, alors les collaborations de chercheurs se multiplient, et la plus prisée reste
%C3%A8ve_de_l%27amiante
https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/greve-de-lamiante
Marchand, SM. s.d. La ruée vers l’intelligence. Enquête sur les nouvelles puissances du
d’Ottawa.