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Surveillance Et Entretien Courant Des Ouvrages D Art Routiers Cle6f6a29
Surveillance Et Entretien Courant Des Ouvrages D Art Routiers Cle6f6a29
Service d'études
sur les transports,
les routes et leurs
aménagements
Dans cet objectif, ce guide se veut une aide aux communes, et à leurs groupements,
dans leurs missions d’entretien et de surveillance de leurs ouvrages d’art routiers.
Service d'études
sur les transports,
les routes et leurs
aménagements
46 avenue Aristide Briand
BP 100 - 92225 Bagneux
Cedex - France
tél : 33 (0)1 46 11 31 31
fax : 33 (0)1 46 11 31 69
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46 avenue Aristide Briand - BP 100 - 92225 Bagneux Cedex - France Le Sétra appartient
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Référence : 1119 - Prix de vente : 17 € et Technique du Meddtl
www.setra.developpement-durable.gouv.fr
Page laissée blanche intentionnellement
Guide technique à l’usage des communes demandant l’application de l’ATESAT
Éditions Sétra
Ce guide a été rédigé à l’initiative de la
Direction Générale de l’Aménagement, du
Logement et de la Nature (DGALN).
Il a été adapté du Guide à l’usage des
subdivisions du Ministère de l’Équipement de
Janvier 2000.
Ont participé à son élaboration :
• Delphine ALBOUY (DGALN)
• Laurent LABOURIE (CETE Nord-Picardie)
• Jacques BILLON (CETE de l’Ouest)
• Vincent LUCAS (Sétra)
3 - Textes de référence 8
4 - Domanialité des ponts et des murs 8
4.1 - La domanialité des ponts 8
4.2 - La domanialité des murs 9
5 - Gestion des ouvrages d’art 9
5.1 - Le recensement des ouvrages 9
5.2 - Le dossier d’ouvrage 10
5.3 - La surveillance et rôle du maître d’ouvrage 10
5.4 - Les conventions de gestion des ouvrages d’art 10
6 - L’entretien des ouvrages 11
6.1 - L’entretien courant 11
6.2 - L’entretien spécialisé 11
6.3 - Les réparations 12
Sommaire
Chapitre 3 - Entretien courant 23
2 - Nettoyage général 28
Fiche III.2 Enlèvement d’embâcles 28
Fiche III.3 Enlèvement d’affiches 29
Fiche III.4 Enlèvement de graffitis 30
Fiche III.5 Nettoyage des chaussées 31
Fiche III.6 Joint de chaussée 32
Fiche III.7 Garde-corps métalliques 34
Fiche III.8 Sommiers de piles et culées 35
3 - Végétation 36
Généralités 36
Fiche III.9 Sur tablier 37
Fiche III.10 Murs, tympans, parties maçonnées 38
Fiche III.11 Débroussaillage manuel des quarts de cônes et talus végétalisés 39
Fiche III.12 Perrés 40
Fiche III.13 Sommiers de piles et culées 41
Fiche III.14 Les abords 42
5 - Chaussée 48
Fiche III.20 Pont en maçonnerie 48
Fiche III.21 Pont à tablier 50
6 - Équipements 51
Fiche III.22 Trottoirs, bordures, réseaux, concessionnaires 51
Fiche III.23 Corniches 53
Fiche III.24 Garde-corps métalliques 55
Fiche III.25 Dispositifs de retenue 57
Fiche III.26 Joints de chaussée 58
7 - Murs de soutènement 60
Fiche III.27 Murs de soutènement 60
Bibliographie 61
Avant-propos 5
Chapitre 1
Principes généraux et vocabulaires
1 - Ouvrages
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d’art 1.2 - Les ouvrages de soutènement ou
« murs »
Dans le domaine routier, un ouvrage d’art, est
une construction de Génie Civil autre qu’un Ces ouvrages sont destinés à soutenir des
bâtiment qui permet d’assurer et/ou de protéger terres et sont construits en élévation ou en
la continuité d’une voie de circulation. Il existe excavation. Il existe un très grand nombre
trois grands types d’ouvrages d’art routiers : de types d’ouvrages de soutènement ; les
les ponts, les ouvrages de soutènements et ouvrages les plus courants sont les murs
les tunnels. poids, les murs en béton armé, les rideaux de
palplanches.
1.1 - Les ponts
1.3 - Les
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tunnels routiers
Ce type rassemble les ponts et les buses :
• Pont : (cf. photo) ouvrage permettant à une Le terme tunnel s’applique aux ouvrages qui,
voie de circulation de franchir un obstacle quel que soit leur mode constructif, créent un
naturel ou une autre voie de circulation. Suivant espace confiné. Il peut s’agir de :
la nature de la voie portée, on distingue : pont- • Tunnels creusés : ouvrages creusés dans le
route, pont-rail, pont-canal. sol permettant à une voie de circulation de
• Buse : ouvrage hydraulique ou routier de franchir un obstacle naturel (relief, bras de
forme tubulaire, en béton armé, en métal ou mer, etc.).
en maçonnerie, au sein d’un remblai. Les buses • Tranchées couvertes : ouvrages totalement ou
peuvent être circulaires, rectangulaires ou de partiellement enterrés, construits à partir du
forme ovoïde. niveau du sol, qui ont pour vocation première
d’assurer la couverture totale ou partielle d’une
section de route.
Schéma d’un ouvrage à trois travées (de portées L1, L2 et L3, d’ouvertures O1, O2 et O3)
Remarque :
5.3 - La surveillance et rôle du maître Dans un souci d’économie et d’efficacité, il y a tout intérêt
à repérer et à traiter au plus vite les désordres affectant les
d’ouvrage ouvrages pour éviter toute dégradation supplémentaire ou
tout incident.
La surveillance de l’état des ouvrages est Or, une situation manifestement anormale, tels un arrachement
d’une partie du garde-corps d’un pont, un trou dans la chaussée
déterminante pour l’entretien du patrimoine ou la dégradation d’un équipement d’assainissement, etc. peut
et la sécurité des usagers ; elle a un caractère souvent être détectée facilement par quiconque circulant sur
l’ouvrage.
systématique.
Il y tout intérêt à ce que la maîtrise d’ouvrage s’organise pour
que l’information recueillie soit portée à sa connaissance et
La surveillance consiste à suivre l’évolution des traitée dans les meilleurs délais… De même, la traçabilité
ouvrages à partir d’un état de référence. Cet des interventions est recommandée : information de départ,
décisions prises, actions effectuées…
état est défini à l’issue de sa construction ou Dans ce cadre, suivant ses moyens techniques et la typologie
à sa reprise en gestion en cas de transfert de de son patrimoine, le maître d’ouvrage peut également mettre
maîtrise d’ouvrage. Cet état de référence est en place le principe d’une surveillance « continue »(1) qui met à
profit les tournées de ses agents les mieux placés pour exercer
actualisé tout au long de la vie de l’ouvrage une telle vigilance.
car il sert de base de comparaison pour évaluer (1)
La surveillance continue n’est pas imposée par l’ITSEOA
périodiquement l’évolution de son état .
Ainsi des travaux majeurs (remise en état,
transformation telle qu’un élargissement ou une 5.4 - Les conventions de gestion des
extension) qui ont modifié l’ouvrage peuvent
ouvrages d’art (rappel)
aussi en modifier l’état de référence.
Les maîtres d’ouvrages peuvent toutefois
Le maître d’ouvrage est responsable de
convenir entre eux de conventions de gestion
l’organisation de la surveillance qui doit
afin de répartir les frais de surveillance et
s’appliquer à tous les ouvrages d’art. Le rôle du
d’entretien. Il convient toutefois de remarquer
maître d’ouvrage est de définir les conditions
qu’une convention de gestion ne peut en aucun
de recensement des ouvrages, de gérer et de
cas libérer le maître d’ouvrage de la voirie
Nettoyage : Opérations nécessitant des moyens particuliers, Interventions sur les équipements
-d
e s d i s p o s i t i f s d ’ é co u l e m e n t d e s Tous les ans par exemple : et les appareils d’appui nécessitant
eaux (gargouilles, barbacanes, fossés, -e
nlèvement des amas de corps flottants à l’amont des adaptations structurelles
caniveaux, drains, etc.) des piles nécessitant de moyens spéciaux
- interventions sur la structure pour
-d
es dispositifs de retenue (garde-corps, Tous les ans - t ravaux ou opérations d’entretien nécessitant une mise en place d’un nouveau dispositif
glissières, barrières) passerelle de retenue
-d
es dépôts en rives de la chaussée et Tous les ans - mise en place d’enrochements - le changement des appareils d’appui
sur les trottoirs - boulonnage du rocher dans les tunnels lorsque le vérinage n’a pas été
-d
es joints de chaussée, des joints de Tous les ans prévu
trottoir et de leurs accessoires Équipements et éléments de protection :
-d
es sommiers d’appui, de l’intérieur du Tous les ans - réfection des dispositifs d’écoulement des eaux interventions sur la structure
tablier, s’il y en a - s uppression des venues d’eau, protection des
- des graffitis et des affiches parements contre l’humidité et les ruissellements Pour la maçonnerie
Si gênant
- réfection de la chape d’étanchéité sous la chaussée - la reconstitution de pierres altérées
Contrôle de l’état : - l’injection
- réfection des joints de chaussée et de trottoirs
-d
es dispositifs de retenue (garde-corps, Tous les ans - la reconstruction partielle
glissières, barrières) - r éfection ou création de dispositifs d’entretien et
de visite - la pose de tirants d’enserrement
-d
es accès de visite (trappes, portes, Tous les ans des tympans ou des murs en retour,
échelles, nacelles), s’il y en a -m
ise en peinture des garde-corps et des éléments
métalliques des équipements l’épinglage des bandeaux
-d
es dispositifs de fixation des réseaux Tous les ans - la réalisation d’une contre-voûte
concessionnaires à l’ouvrage, s’il y en a - remise en peinture de l’ossature métallique
-m
ise en œuvre de produits de protection des Pour le béton
Abords et signalisation verticale : parements en béton
- l’injection de fissures structurelles
-é
limination de toute végétation nuisible Tous les ans - entretien des armatures du béton
sur l’ensemble de l’ouvrage (chaussée, - la reconstitution de béton dégradé
- r éfection des bordures de trottoir, des dallettes sous sur une profondeur importante ou
bordures) et à ses abords (perrés, trottoirs
talus) une surface étendue
-e
ntretien des protections cathodiques des parties - l’adjonction d’armatures passives
-m
aintien en état de la signalisation Tous les ans métalliques de l’ouvrage
relative à l’exploitation de l’ouvrage et - la mise en œuvre de matériaux
située sur ses abords ou sur les voies - r é fe c t i o n o u m i s e e n p l a ce d ’ é l é m e n t s d e composites collés
protection
- l’application d’une précontrainte
- r éfection des désordres locaux sur corniches ou additionnelle
remplacement des corniche,
Pour le métal
Défauts mineurs de la structure
- la réfection d’assemblages boulonnés
- rejointoiement de maçonneries
ou rivés
- traitement des fissures non structurelles
- la reconstitution ou le remplacement
-p
rotection des armatures très localement de pièces d’un ouvrage métallique
apparentes
Pour les fondations
- ragréages ponctuels et peu profonds des parements
- la reprise de fondation en sous
de béton très localement endommagés,
œuvre
-p
rotection cathodique, déchloruration, ré alcalinisation,
- le confortement de fondations par
parachèvement des soudures
rideaux de palplanches métalliques,
-p
rotection et réfection des cachetages d’ancrages des par micro-pieux, par injection du sol,
armatures de précontrainte par bétonnage de cavités
- remplacement isolé d’un rivet ou d’un boulon.
Le choix du transfert de cette compétence il est à noter que, au titre de l’ATESAT, les services
optionnelle exige de procéder préalablement à de l’État peuvent apporter une assistance aux
la définition des voies communales ou rurales communes et à leurs groupements pour définir
concernées et donc de définir le domaine public les compétences à transférer dans le domaine
d’intérêt communautaire. Il est conseillé de de la voirie et pour mettre en place un service
retenir des techniques de définition objectives technique.
de l’intérêt communautaire présentant ainsi
davantage de sécurité juridique.
Surveillance périodique sans moyens particuliers Inspection détaillée avec nacelle négative Visite subaquatique
Réalisation
Modalités
Ce contrôle est fait, sans moyen d’accès
Le contrôle périodique définit ici est un principe
spécial, par les agents désignés par le
général ; la dénomination des contrôles
gestionnaire et ayant reçu une formation ou
périodiques, leur portée et leur périodicité
par un prestataire spécialisé. Il nécessite la
sont variables suivant les méthodes de gestion
connaissance du patrimoine et des ouvrages.
appliquées et les choix du maître d’ouvrage. A
Il peut être fait à l’occasion des opérations
titre indicatif, sur routes nationales, l’ITSEOA (1)
d’entretien courant (nettoyage) et permet de
prévoit deux types de contrôles périodiques :
programmer d’autres interventions telles que
les contrôles annuels et les visites d’évaluation
l’ensemble des actions d’entretien courant et
d’une périodicité de trois ans.
des travaux spécialisés.
Prescriptions
3 - Les inspections détaillées L’objectif est de vérifier :
périodiques • q u e l ' é t a t d e l ' o u v ra g e n e s ' e s t p a s
anormalement dégradé ;
Objectif • que les dispositifs assurant la sécurité des
usagers sont dans un état acceptable ;
L’objectif est d’établir un bilan de santé de
• qu’il n'y a pas de désordres apparents
l’ouvrage inspecté ; des actions générales
menaçant la sécurité.
relatives à l’entretien courant ou spécialisé
peuvent alors être définies. Ce contrôle peut utilement être groupé avec
Au contraire du contrôle annuel, l’inspection l’exécution de travaux d’entretien courant de
détaillée se veut exhaustive et, en conséquence, l’ouvrage. Il peut également conduire à en
nécessite la mobilisation de moyens d’accès. compléter la liste.
Sa périodicité est faible ou moyenne.
Champ d’application
4 - Les actions conditionnelles
Ouvrages portés sur la liste arrêtée chaque
année par le maître d’ouvrage. de surveillance
Les actions conditionnelles de surveillance com-
Périodicité prennent :
La périodicité normale est de 6 ans. Elle peut • les visites ou inspections exceptionnelles
être ramenée à 3 ans pour les ouvrages sensibles ou les investigations spécialisées réalisées
ou malades ou portée à 9 ans pour les ouvrages lors d’évènements exceptionnels : crues,
les plus robustes. Cependant, tous les ouvrages glissements de terrains, orages violents,
devraient bénéficier d’une inspection détaillée tornades, accident… ou en fonction des résultats
sur une période de dix ans au maximum. des actions de surveillance systématiques ;
• les actions de surveillance renforcées ou de
Pour les visites subaquatiques la fréquence est
haute surveillance qui concernent des ouvrages
également à adapter en fonction de la sensibilité
dans un état critique.
de l’ouvrage ; elle peut être différente de celle
de l’inspection détaillée « terrestre » : trois à La programmation des actions conditionnelles
six ans en général ou plus lors d’événements de surveillance nécessite le conseil d’un
exceptionnels. spécialiste ouvrages d’art afin de cadrer les
objectifs, les conditions de réalisation et les
Modalités résultats à obtenir.
Ce t te a c t i o n d e s u r ve i l l a n ce n é ce ss i te
l’intervention de personnel spécialisé et de
5.7 - Organisation
Les services techniques ou le responsable de
l’équipe d’inspection doivent prévenir le maire
ou le président du groupement de communes
Toute opération ayant pour but de maintenir un ouvrage dans son état de service relève de
l’entretien. L’entretien a essentiellement un caractère préventif.
Tous les ouvrages d’art doivent être entretenus.
L’entretien courant est celui qui, demandant peu de moyens et peu de technicité, doit être réalisé
de façon régulière en étroite liaison avec la surveillance continue
Cet entretien à la charge du maître d’ouvrage doit être exécuté systématiquement pour tous
les ouvrages en fonction des observations recueillies au cours de la surveillance (continue et
organisée).
Il concerne les domaines suivants :
• Accès à l’ouvrage
• Nettoyage général
• Végétation
• Évacuation des eaux
• Chaussée
• Équipements
• Murs de soutènement
Le lecteur trouvera en annexe page 25 un ensemble de fiches descriptives « Entretien
courant ».
Entretien courant 23
Chapitre 4
Entretien spécialisé
Toute opération ayant pour but de maintenir - la protection des parements contre l’humidité
un ouvrage dans son état de service relève de et les ruissellements ;
- la réfection de la chape d’étanchéité, de la
l’entretien.
couche de roulement, des revêtements de
L’entretien a essentiellement un caractère trottoir ;
préventif. Tous les ouvrages d’art doivent etre - la réfection des joints de chaussée et de
trottoirs ;
entretenus.
- la réfection ou la création de dispositifs
L’entretien specialisé porte pour l’essentiel sur d’entretien et de visite ;
- la mise en peinture des garde-corps et des
les équipements et les éléments de protection éléments métalliques des équipements ;
et également sur les défauts mineurs de la - la remise en peinture de l’ossature
structure. métallique ;
- la mise en œuvre de produits de protection
Il diffère de l’entretien courant par les moyens des parements en béton ;
particuliers qu’il nécessite et par les techniques - l’entretien des armatures du béton ;
spéciales qu’il met en œuvre. - la réfection des bordures de trottoir et des
dallettes sous trottoirs.
Cet entretien à la charge du maître d’ouvrage • les équipements et les éléments de protection
doit être exécuté systématiquement pour tous (suite) :
les ouvrages en fonction des observations - l’entretien des protections cathodiques des
recueillies au cours de la surveillance continue parties métalliques de l’ouvrage ou des
et organisée. armatures du béton ;
- la réfection ou mise en place d’éléments de
De par ses spécificités techniques, l’entretien protection ;
spécialisé ne peut être réalisé que par des - la réfection des désordres locaux sur
entreprises spécialisées choisies en fonction corniches ou remplacement des corniches.
des problèmes à résoudre. • les défauts mineurs de la structure :
- le rejointoiement de maçonneries ;
Pour information, il concerne notamment :
- le traitement des fissures non
• les opérations nécessitant des moyens structurelles ;
particuliers, par exemples : - la protection des armatures très localement
- l’enlèvement des amas de corps flottants apparentes ;
à l’amont des piles nécessitant de moyens - les ragréages ponctuels et peu profonds
spéciaux ; des parements de béton très localement
- les travaux ou opérations d’entretien endommagés ;
nécessitant une passerelle ; - la protection cathodique ;
- la mise en place d’enrochements ; - la déchloruration ;
- le boulonnage du rocher dans les tunnels. - la réalcalinisation ;
- le parachèvement des soudures ;
• les équipements et les éléments de - la protection et réfection des
protection : cachetages d’ancrages des armatures de
- la réfection des dispositifs d’écoulement précontrainte ;
des eaux ; - le remplacement isolé d’un rivet ou d’un
- la suppression des venues d’eau ; boulon.
Fiches descriptives
« Entretien courant »
1 - Accès à l’ouvrage 26
Fiche III.1 - Accès à l’ouvrage 27
2 - Nettoyage général 28
Fiche III.2 - Enlèvement d’embâcles 28
Fiche III.3 - Enlèvement d’affiches 29
Fiche III.4 - Enlèvement de graffitis 30
Fiche III.5 - Nettoyage des chaussées 31
Fiche III.6 - Joint de chaussée 32
Fiche III.7 - Garde-corps métalliques 34
Fiche III.8 - Sommiers de piles et culées 35
3 - Végétation 36
Généralités 36
Fiche III.9 - Sur tablier 37
Fiche III.10 - Murs, tympans, parties maçonnées 38
Fiche III.11 - Débroussaillage manuel des quarts de cônes et talus végétalisés 39
Fiche III.12 - Perrés 40
Fiche III.13 - Sommiers de piles et culées 41
Fiche III.14 - Les abords 42
4 - Évacuation des eaux 43
Fiche III.15 - Nettoyage des avaloirs, grilles et gargouilles 43
Fiche III.16 - Débouchage des collectes et évacuation des eaux pluviales 44
Fiche III.17 - Nettoyage des corniches caniveaux 45
Fiche III.18 - Curage des saignées aux abords des ouvrages 46
Fiche III.19 - Débouchage des barbacanes sur ouvrages de soutènement 47
5 - Chaussée 48
Fiche III.20 - Pont en maçonnerie 48
Fiche III.21 - Pont à tablier 50
6 - Équipements 51
Fiche III.22 - Trottoirs, bordures, réseaux, concessionnaires 51
Fiche III.23 - Corniches 53
Fiche III.24 - Garde-corps métalliques 55
Fiche III.25 - Dispositifs de retenue 57
Fiche III.26 - Joints de chaussée 58
7 - Murs de soutènement 60
Fiche III.27 - Murs de soutènement 60
Annexes 25
Accès à l’ouvrage - Fiche III.1
Accès à l’ouvrage
Fonctions : l’accès à toutes les parties des ouvrages doit être facile et entretenu pour pouvoir procéder aux
visites de contrôles et de surveillance, ainsi qu’à l’entretien. Les dispositifs d’accès doivent être réalisés à
la construction de l’ouvrage et il faut veiller à leur exécution et à leur entretien régulier. Ils doivent être
créés ou remis en état s’ils ont été oubliés ou rendus inaccessibles par manque d’entretien.
Enlèvements d’embâcles
Dégradations Interventions nécessaires
L’accumulation d’embâcles, corps flottants ou •e nlever et récupérer les embâcles au fur
non au droit des brèches hydrauliques réduit la et à mesure de leur blocage au droit de
section et peut générer des poussées horizon- l’ouvrage ;
tales importantes pour lesquelles les ouvrages • é va c u e r et ré c u p é re r l e s b ra n c h e s, l e s
n’ont pas été prévus. branchages ou les arbustes ;
Conséquences : • e nlever et récupérer les troncs d’arbres, les
rouleaux de paille ;
• ruine possible de l’ouvrage en cas de crue.
• procéder à une veille attentive en cas de coupe
de bois à l’amont.
Conséquences :
• les désordres peuvent se manifester à l’insu
des gestionnaires ;
• atteinte à l’environnement visuel.
Joint de chaussée
Fonctions : permet les mouvements relatifs (dilatation) entre le tablier et ses appuis ou deux éléments
de structure, assure la continuité de la surface de roulement.
ATTENTION : les décalages dans un plan vertical ou les décalages transversaux des joints de dilatation
peuvent être le signe de désordres importants de fonctionnement de la structure. Les ouvertures anormales
(ouverture totale ou butée) peuvent également être un signe de désordre grave. Pour tous ces examens,
il conviendra toujours de comparer une extrémité du tablier à l’autre. Toute butée du joint dans le sens
longitudinal ou transversal, la rupture d’éléments (que la butée soit due à un objet d’apport extérieur, soit
du fait du fonctionnement de l’ouvrage), ou tout autre défaut visuel (usure, déformation, choc, déchirure,
décollement, fissure, arrachement du remplissage) ou sonore (battement, claquement au passage des
véhicules) constatés sont préjudiciables à l’intégrité du joint.
Avant toute intervention autre qu’une intervention de sécurité, il faut vérifier si le joint ne bénéficie
pas d’une garantie, auquel cas, il conviendra de faire revenir l’entreprise qui avait fourni et posé
le joint.
Garde-corps métalliques
Fonctions : permet d’éviter la chute des piétons mais n’est pas un dispositif de retenue pour les
véhicules. Les prescriptions techniques auxquelles doit répondre le garde corps sont indiquées
dans la norme XP P 98405. On peut également consulter le fascicule « Garde-corps » du Sétra.
Conséquences :
• vieillissement prématuré de l’appareil d’appui
et de la culée.
Généralités
La végétation a des racines qui pénètrent dans les fissures et les joints. En grossissant, elles provoquent
des éclatements de béton ou de pierres et la dislocation des parements.
Pour une meilleure sécurité, il faut dégager régulièrement l'ouvrage de la végétation pour
assurer :
• une bonne visibilité de l'ouvrage par les usagers de la route ;
• une bonne accessibilité aux « visiteurs de l'ouvrage » ;
et aussi :
• éviter toute dégradation sur la structure ;
• mettre à jour les désordres existants ;
• assurer le maintien du débouché hydraulique.
Sur tablier
Dégradations Interventions nécessaires
La végétation peut : Arrachage de l’herbe.
• prendre naissance dans les endroits encombrés
Balayage des caniveaux et trottoirs.
de salissures (terre, sable, boue...) ;
• créer des zones privilégiées de rétention d’hu- Soufflage des joints de chaussée.
midité,
Nettoyage des gargouilles.
• obstruer des évacuations d’eaux ;
• porter atteinte à l’étanchéité ;
• exercer une action chimique d’affaiblissement
des liants et parfois des pierres ; Précautions
• fixer des dépôts qui perturbent l’écoulement
de l’eau. Le travail d’entretien doit être réalisé à l’aide
de petits outils métalliques et de brosses en
évitant d’utiliser des outils agressifs qui peuvent
provoquer des désordres dans les maçonneries.
Moyens nécessaires Attention à l’emploi de lance à eau sous pression.
Cet outil est à utiliser avec précaution.
Outils manuels, lance à eau sous pression éven- Certaines herbes ont de longues racines. En les
tuellement. arrachant, on risque d’enlever une bonne partie
des joints dans le cas de maçonnerie et ainsi,
de disloquer la structure. Il est donc nécessaire
de procéder par étapes successives en alternant
arrachage et rejointoiement.
Conséquences :
• n écessité d’un entretien permanent, alors
que la réalisation de la tâche aux jeunes âges
doit permettre de réduire les interventions
ultérieures.
Conséquences :
• u n vieillissement accéléré de ces parties
d’ouvrages qui contribuent à la stabilité des
parties qu’elles protègent.
Conséquences :
• stagnation de l’eau sur chaussée ;
• pousse de la végétation, infiltrations d’eau dans
l’ouvrage ou le tablier.
Conséquences :
• v ieillissement prématuré des structures et
équipements, ravinement des perrés.
Pelle, brouette, camion. L es dépôts doivent être évacués dans une dé-
charge. Ils ne doivent en aucun cas être jetés à la
rivière (sédiments chargés en métaux lourds).
Conséquences :
• accumulation d’eau derrière le mur, augmenta-
tion des poussées, à terme ruine du mur.
Pont en maçonnerie
Dégradations Interventions nécessaires
Nids de poule : Nids de poule :
• mauvaise qualité de la chaussée ; • n écessité d’intervention d’urgence, bouchage
• pollution par remontée d’argile du matériau de par enrobés à froid, grave émulsion, grave
remplissage des voûtes ; bitume ou enrobés à chaud.
• forte perméabilité de la couche de roulement Sur chaussée peu circulée emploi possible de gra-
et dégradation ; ves naturelles GNT avec scellement à l’émulsion
• défaut de drainage ; de bitume et gravillonnage obligatoire.
• gel.
Fissures :
Fissures : • s i fissures fines (< 2 mm d’ouverture) : suivre
• fatigue de la chaussée ; leur évolution ;
• vieillissement ; • si fissures larges (> 2 mm) : imperméabilisation
de la surface ;
• retrait de l’assise traitée ;
• les pontages devront être réalisés par entre-
• joint de reprise du tapis.
prise spécialisée ainsi que la reprise générale
Flache : éventuelle de la chaussée.
• peut révéler un grave défaut de la structure ; Flache :
• provient du tassement des matériaux avec fuite • inspecter l’état de la route, des tympans, si
éventuelle au travers de la structure. anomalies prévoir une inspection de l’ouvrage
Affaissement : (VES au minimum) ;
• provient du mouvement d’un appui. • reprofilage en graves émulsion ou béton bi-
tumineux.
Affaissement :
• inspecter immédiatement l’ouvrage ;
• nécessite grosse réparation.
Flache : Fissures :
• camion ; si fissures >2 mm mais limitées :
• point à temps ; • e mplois partiels 1,5 Kg/m2 d’émulsion à 65 %
avec gravillons 2/4 ou 4/6 ;
• compresseur à bêche pneumatique ;
• (éviter le surdosage en liant) ;
• compacteur (pas de cylindre vibrant lourd) ;
• balayage des gravillons en excès.
• matériaux ;
• signalisation de chantier ; Éviter la circulation immédiate sur traitement.
• é ventuellement matériel pour alternat de Flache :
circulation.
• reprofilage localisé ;
• d élimiter les zones à traiter éventuellement
avec bêche pneumatique ;
• couche d’accrochage ;
• é pandre matériau grave émulsion, enrobés à
froid, micro béton bitumineux à chaud ;
• régler suivant les pentes ;
• compacter en évitant cylindre vibrant lourd ;
• vérifier les pentes ;
• imperméabiliser la surface et traiter les bords
On peut suivre utilement les indications fournies
par le guide pratique pour l’entretien courant
des chaussées, édité par le Sétra - Réf. : D 9650,
1996.
Pont à tablier
La chaussée d’un pont à tablier est constituée d’un revêtement en béton bitumineux mince, posé sur la chape
d’étanchéité. Celle-ci garantit le bon état de l’ouvrage. Il est impératif d’éviter la moindre détérioration
de la chape ; si une atteinte y a été portée, elle doit être confirmée par l’inspection d’un spécialiste en
ouvrages d’art pour faire procéder à la réparation par une entreprise spécialisée.
Nids de poule :
• camion ;
• point à temps ;
• compresseur avec bêche pneumatique ;
Modes opératoires
• cylindre vibrant léger ;
• matériaux chauds. Nids de poule :
• d écouper les bords du trou pour éliminer les
Pelade localisée : parties endommagées sans attaquer la chape
• camion ; d’étanchéité ;
• point à temps ; • éliminer l’eau ;
• signalisation de chantier ; • mettre une couche d’accrochage à l’émulsion
• alternat si nécessaire. (0,8 Kg/m2) ;
• remplir le trou par le matériau choisi (béton
bitumineux à chaud sauf pour reprise provi-
soire). Compactage.
Pelade localisée :
• procéder par emplois partiels ou généralisés sui-
vant techniques routières enduit ou tapis.
Constitution : trottoirs pleins (béton maigre, sable...) ; revêtus (béton, enrobés, asphalte) ou creux couverts
par des dallettes.
Dallettes cassées :
• m ise en place d’une signalisation de la zone
dangereuse pour les piétons et autres usa-
gers ;
• remplissage de sable, mise en place de plan-
ches ou de matériaux enrobés à froid en atten-
dant le remplacement.
Corniches
Fonction : permettent la fixation des garde-corps ; jouent un rôle esthétique et pour l’évacuation
des eaux dans le cas des corniches-caniveaux, doivent permettre les dilatations du tablier pour
les joints de chaussée et des trottoirs.
Constitution : béton, acier, aluminium. En général, elles sont préfabriquées.
Corniches (suite)
Moyens nécessaires Modes opératoires
Salissures diverses : Salissures diverses :
• alternat de circulation éventuel, agents, four- • pulvérisation eau et savon ou eau et détergent
gon, baudriers, gants, cirés, grosses éponges, à moyenne pression (limité à 0,5 Mpa, soit 5
brosses pour les impuretés ; bars) pour ne pas dégrader les parements ;
• jet, pulvérisateur ou nettoyeur moyenne pres- • rinçage à l’eau.
sion avec dispositif d’aspiration, cuve à eau.
L’emploi du nettoyeur moyenne pression sera
Éclats, taches de rouille : interdit lorsqu’une voie passe sous l’ouvrage
• marteaux, balais, pelles, matériel de signali- (la méthode pulvérisation sera alors retenue),
sation ; l’emploi de détergents sera proscrit au-dessus
d’un milieu aquatique.
• passivant pour le traitement des aciers (atten-
tion : le produit utilisé devra être compatible Éclats, taches de rouille :
avec le produit de réparation du béton).
• faire tomber les éclats décollés.
Garde-corps métalliques
Fonction : permet d’éviter la chute des piétons mais n’est pas un dispositif de retenue pour les
véhicules. Les prescriptions techniques auxquelles doit répondre le garde corps sont indiquées
dans la norme XP P 98405. On peut également consulter le fascicule « Garde-corps » du Sétra.
Dispositifs de retenue
Fonction : ces barrières ou glissières ont pour but de retenir les véhicules et leur éviter la chute sur la voie
franchie. Elles sont fixées à la structure pour pouvoir résister aux chocs. Le dossier pilote GC du Sétra décrit
et donne toutes les informations sur tous les types d’équipement que l’on peut rencontrer.
Visserie :
• resserrer les écrous ou remplacer les écrous
Matériel de remplacement.
Modes opératoires
Mise en place de la signalisation de sécurité.
Joint de chaussée
Fonction : permet les mouvements relatifs (dilatation) entre le tablier et ses appuis ou deux éléments de structure,
assure la continuité de la surface de roulement.
ATTENTION : les décalages dans un plan vertical ou les décalages transversaux des joints de dilatation
peuvent être le signe de désordres importants de fonctionnement de la structure. Les ouvertures anormales
(ouverture totale ou butée) peuvent également être un signe de désordre grave. Pour tous ces examens,
il conviendra toujours de comparer une extrémité du tablier à l’autre. Toute butée du joint dans le sens
longitudinal ou transversal, la rupture d’éléments (que la butée soit due à un objet d’apport extérieur, soit
du fait du fonctionnement de l’ouvrage), ou tout autre défaut visuel (usure, déformation, choc, déchirure,
décollement, fissure, arrachement du remplissage), ou sonore (battement, claquement au passage des
véhicules) constatés sont préjudiciables à l’intégrité du joint.
Avant toute intervention autre qu’une intervention de sécurité, il faut vérifier si le joint ne bénéficie
pas d’une garantie, auquel cas il conviendra de faire revenir l’entreprise qui avait fourni et posé
le joint.
Murs de soutènement
L’entretien courant porte sur les opérations suivantes :
• maintien en bon état de fonctionnement de tous les dispositifs de drainage et d’écoulement des eaux :
drains, barbacanes, canalisations, caniveaux (voir chapitre « entretien courant »), partie « évacuation des
eaux », fiches « nettoyage des avaloirs, grilles et gargouilles, débouchage des collectes et évacuation des
eaux pluviales, débouchage des barbacanes sur ouvrages de soutènement ») ;
• enlèvement de toute végétation nuisible sur les ouvrages (voir chapitre « entretien courant »), fiches
« végétation »). Dans le cas des ouvrages végétalisés un entretien spécifique et continu des plantations est
à mettre en œuvre pour éviter le trop grand développement des végétaux au détriment de la structure :
taille régulière et débroussaillage, éventuellement arrachage et remplacement ;
• enlèvement sur les parements de tous les dépôts susceptibles de masquer les désordres (affichage de
publicité notamment, voir fiche III. 3 « enlèvement des affiches »).
• Loi n°2001-1168 du 11 décembre 2001, dite « loi MURCEF », définissant l’ATESAT dans son article
premier. JORF n°288 du 12 décembre 2001.
• Décret n°2002-1209 du 27 septembre 2002. relatif à l’assistance technique fournie par les
services de l’Etat au bénéfice des communes et de leurs groupements et pris pour l’application
du III de l’article 1er de la loi du 11 décembre 2001 portant mesures urgentes de réformes à
caractère économique et financier. JORF n°228 du 29 septembre 2002.
• Loi n°85-704 du 12 juillet 1985 relative à la maîtrise d’ouvrage et à ses rapports avec la maîtrise
d’œuvre privée, dite aussi loi « MOP », modifiée et ses textes pris en application. JORF du 13
juillet 1985.
• Instruction technique pour la surveillance et l’entretien des ouvrages d’art (ITSEOA). Lettre
Circulaire du 16 février 2011.
- Fascicule 0 – Dispositions générales applicables à tous les ouvrages. Sétra, décembre 2010,
28 p. (référence 1104)
- Fascicule 1 – Dossier d’ouvrage (nouvelle version à paraître en 2012)
- Fascicule 2 – Généralités sur la surveillance. Sétra, décembre 2010, 60 p. (référence 1105)
- Fascicule 3 – Auscultation, surveillance renforcée, haute surveillance, mesures de sécurité
immédiate ou de sauvegarde. Sétra, décembre 2010, 36 p. (référence 1106)
Les autres fascicules constitutifs de la seconde partie de l’ITSEOA de 1979 ne font pas partie
intégrante de l’instruction et ont le statut de guides d’application.
• IQOA MURS - Murs de soutènements. Guide technique. Sétra, 2005, 48 p. (référence 0507).
• IQOA PONTS - Classification des ouvrages. Sétra, 1996, 23p. (référence F9631PV).
• ATESAT. Volet ouvrages d’art. Note d’information n° 33 Sétra-DGALN, juillet 2011, 23 p. (référence
1123w).
• Guide du projeteur ouvrages d’art - Ponts courants. Sétra, janvier 1999, 308 p. (référence
F 9850).
• Norme XP P 98405. On peut également consulter le fascicule « Garde-corps »Collection du guide
technique GC. Sétra, avril 1997, 118 p. (référence F 9709).
• Guide pratique pour l’entretien courant des chaussées. Sétra, 1996, 124 p. (référence
D 9650).
Sites utiles
• PILES : la plate-forme ouvrages d’art a pour objectif de constituer un véritable lieu d’accès
général aux connaissances dans le domaine des ouvrages d’art. Ce site s’adresse à tous les
acteurs impliqués dans la conception, l’exécution, la gestion, l’entretien et la maintenance des
ouvrages d’art.
www.piles.setra.developpement-durable.gouv.fr
• DTRF : la documentation des techniques routières françaises permet d’accéder à l’état de l’art
reconnu et partagé par l’ensemble de la communauté technique. Ce site documentaire regroupe
Bibliographie 61
l’information nécessaire aux métiers de la route et au traitement des problématiques associées :
conception, construction, entretien, gestion et exploitation des infrastructures, des ouvrages (ponts,
tunnels, dépendances...), sécurité, environnement, déplacements, intermodalité et relations avec
les autres modes de transport.
www.dtrf.setra.developpement-durable.gouv.fr
Service d'études
sur les transports,
les routes et leurs
aménagements
Dans cet objectif, ce guide se veut une aide aux communes, et à leurs groupements,
dans leurs missions d’entretien et de surveillance de leurs ouvrages d’art routiers.
Service d'études
sur les transports,
les routes et leurs
aménagements
46 avenue Aristide Briand
BP 100 - 92225 Bagneux
Cedex - France
tél : 33 (0)1 46 11 31 31
fax : 33 (0)1 46 11 31 69
Document disponible au bureau de vente du Sétra
46 avenue Aristide Briand - BP 100 - 92225 Bagneux Cedex - France Le Sétra appartient
téléphone : 33 (0)1 46 11 31 53 - télécopie : 33 (0)1 46 11 33 55 au Réseau Scientifique
Référence : 1119 - Prix de vente : 17 € et Technique du Meddtl
www.setra.developpement-durable.gouv.fr