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Communications du LCPC
à la V conférence 0
Novembre 1984
© 7984 • LCPC
Publié par le LCPC, 58 bd Lefebvre - 757]2 PARIS CEDEX 15 sous le numéro 3522
Dépôt légal : novembre J984
ISBN 2-7208-3522-6
~
JEAN-CLAUDE PARRIAUD
3
Jean-Claude PARRIAUD
Ingénieur général des Ponts et Chaussées
Directeur du Laboratoire central des
Ponts et Chaussées
58 bd Lefebvre - 75732 PARIS CEDEX 15
RESUME
4
AVANT PROPOS
5
Globale dans le temps
Eu égard au capital que représente un investissement
routier, il est indispensable de prendre une vue globale
de cet investissement, et de considérer, dès le début des
études, le problème des cycles d'entretien nécessaires dans
l'avenir pour assurer de façon durable un niveau de service
satisfaisant. C'est ainsi que, accédant à la notion de ges-
tion des réseaux, on arrivera à coller à la réalité écono-
mique de l'investissement.
6
Un exemple de ces actions de recherches en commun est
donné par l'accord de coopération, en cours de montage,
entre le LCPC et le Laboratoire du Bâtiment et des Travaux
publics d'Abidjan (Côte d'Ivoire). Les hommes de terrain
qui se trouvent davantage dans les pays africains sont ainsi
amenés à collaborer avec des laboratoires européens qui sont
actuellement plus lourdement équipés. On peut ainsi créer les
conditions d'une bonne synergie: si la recherche proprement
dite se fait peut-être plus précisément dans les laboratoires
les mieux équipés, elle n'en associe pas moins complètement
des scientifiques et des ingénieurs des deux pays.
7
en raison de leur intérêt pour les pays en développement.
Un réseau de correspondants dans les pays intéressés est
en cours de mise en place et devrait jouer un rôle impor-
tant dans la meilleure définition des orientations souhai-
tables de cet effort d'information.
8
PRESENTATION DU MANUEL PRATIQUE
D'EfffRETI EN DES ROUTES
GERARD BRUNSCHWIG
9
Gérard BRUNSCHWIG
Chargé de mission au Laboratoire
central des Ponts et Chaussées
58 bd Lefebvre - 75732 PARIS CEDEX 15
RESUME
10
INTRODUCTION
11
PRESENTATION DU MANUEL
12
D'autre part, et pour donner satisfaction à des souhaits
qui se sont manifestés de la part de pay~ africains pendant
la préparation même du manuel, on a inséré dans le volume trai-
tant des dépendances de la route des indications concernant le
petit entretien courant des ouvrages d'art, et celui de la si-
gnalisation. Plusieurs opérations concernant ce type d'entretien
sont tout à fait à la portée des équipes d'entretien routier, et
l'attention apportée aux ouvrages permet de détecter et de signa-
ler le besoin d'opérations dépassant leur compétence, et à
effectuer par des spécialistes.
Les volumes ont, en définitive, été constitués de la manières
suivante:
13
vol. 3. Routes revêtues
Point à temps
Enduits superficiels
Tapis minces.
14
Cette préparation suppose en particulier l'établissement et
la notification,au chef d'équipe, d'une fiche de travaux, dont
un modèle est donné à titre d'exemple.
La mise en place de la signalisation de chantier est clai-
rement décrite et illustrée; puis viennent les différentes
phases techniques de l'opération proprement dite.
Cette opération ne saurait être considérée comme complète
si elle ne se poursuit pas par les indispensables définitions,
au nombre desquelles figure l'enlèvement, dans l'ordre appro-
prié, de la signalisation de chantier. Le chef d'équipe aura
aussi son attention attirée sur la nécessité de remplir quoti-
diennement un compte rendu de chantier, au demeurant très sim-
ple, mais qui permet au service responsable de l'entretien de
suivre rationnellement l'emploi du personnel, du matériel, et des
matériaux et produits consommables; l'ignorance ou l'insuffi-
sance d'informations élémentaires en cette matière conduit à un
gaspillage inutile de crédits.
Avec des adaptations parfois rendues nécessaires ici et là,
l'utilisateur du Manuel retrouvera ce schéma d'ensemble dans les
trois volumes; si ce choix délibéré a pu conduire à certaines
répétitions, nous sommes de l'avis que ce n'est pas un défaut,
bien au contraire; ces répétitions permettent de se trouver à
l'aise dans la consultation du Manuel, et contribuent à mieux
faire passer le message.
15
DIFFUSION
CONCLUSION
16
UTILISATION DES r1ESURES DI UiH
AVEC L'APL POUR LA DETERMINATION
DES BESOINS EN ENTRETIEN D'UN RESEAU
ROUTIER D'UN PAYS EN DEVELOPPEf1ENT
PAUL AUTRET
r-1ICHEL BOULET
17
Paul AUTRET
Chef du service des Etudes et recherches
internationales
Michel BOULET
Chef de la section des Caractéristiques
de surface des chaussées
Laboratoire central des Ponts et Chaussées (Nantes)
BP 19 - 44340 BOUGUENAIS
RESUME
lB
I - HISTORIQUE DE L'EVOLUTION DES METHODES FRANCAISES D'AUSCULTATION
DES CHAUSSEES
19
véhicule) des usagers. Dès 1968, le LCPC met au point la remorque APL
(Analyseur de Profil en Long), qui permet de relever les dénivellations
du profil en long d'une chaussée, et il en développe 2 versions opéra-
tionneiles :
- l 'APL.72 à grand rendement pour la surveillance systématique et périe~
di que des autoroutes et routes nationales, sous l'angle confort/sécurité
- 1 'APL.25 pour les contrôles des chantiers de répandage des couches de
chaussée.
I.4 - Extension du domaine d'utilisation de l 'uni
Les premières études sur l 'uni avait montré qu'il pouvait être dans cer-
taines conditions, révélateur du comportement d'une chaussée (surtout
souple). Dès 1970, le LCPC collaborait à la préparation des études im-
portantes organisées par la Banque Mondiale au Kenya, puis au Brésil et
en Inde, sur les relations entre l'état d'une chaussée apprécié par son
uni et son coût d'utilisation. Mais 1 'existence de plusieurs déflecto-
graphes déjà en service au moment de l'étude de l'APL, et 1 'option de
renforcer massivement les structures de chaussées devaient privilégier
la mesure de la déflexion par rapport à celle de 1 'uni pour 1 'ausculta-
tion du réseau national Français.
Le lancement de politiques d'aménagement des routes secondaires Fran-
çaises (400 000 km), le coût jugé parfois trop élevé des études utili-
sant la mesure en continue de la déflexion, et 1 'utilisation de 1 'uni
comme indicateur d'état dans le modèle HOM (Highway Design ans Mainte-
nance model) de la Banque Mondiale pour 1 'évaluation du coût des pro-
jets routiers, ont incité le LCPC à intensifier depuis 4 ans, ses
recherches sur 1 'utilisation de l 'uni mesuré avec l 'APL comme indicateur
global de la qualité d'une chaussée, en complément ou en remplacement
de ~a déflexion.
Ces recherches ont tout d'abord été entreprises sur des chaussées Fran-
çaises ; les premiers résultats obtenus et les qualités opérationnelles
de 1 'APL ont rapidement conduit à étudier son application sur les ré-
seaux routiers des pays en développement dont les caractéristiqùes
(chaussées récentes, structures souples peu épaisses, grandeslongueurs
homogène ... ) semblaient se prêter, aussi bien voire mieux, à 1 'utilisa-
tion de 1 'uni pour 1 'évaluation de leurs besoins en entretien. Ainsi
en 1981, le LCPC effectuait 1 'auscultation, avec un APL.25, de
200 km de routes revêtues au Niger ; en 1982, les APL.25 et 72 partici-
paient à une campagne internationale de mesures organisée par la Banque
Mondiale sur des routes revêtues et non revêtues du Brésil.
20
,.. 1
21
entre 1 met 40 m, qui sont celles qui ont le plus d'influence sur la
sécuritP et le confort des automobilistes aux vitesses usuelles de
circulation.
22
à 6 m/s (21,6 km/h) généralement dans l'axe du véhicule : un seul profil
de route est obtenu lors d'un passage : il peut être choisi dans l'axe
de la voie auscultée ou par décalage de l'ensemble, véhicule.remorque,
dans une bande de roulement du trafic. L'APL.25 "voit'' les défauts de
longueursd'onde comprises entre 0,3 m et 15 m.
20 _G_.4E!_.2S ______ __ -----
amphtud• 1 mm l
-.lmfrout•I /.h,
. ./
/. "' ll
" ~- ,/'-r
ÇI~
c - ~1 lhil
APL - n
32 km 3s
23
rII- EVALUATION DE LA QUALITE D'UN IŒSEAU ROUTIER
25
superficiel et 12 par un béton bitumineux) et 24 sections non revêtues
(12 routes en terre et 12 routes en grave) recouvrant une large gamme
de niveaux d'uni. L~s résultats de cette expérimentation et en particu -
lier les corrélations entre appareils seront présentés par la Banque
Mondiale dans un rapport qui paraitra fin 1982.
III. 4 - Utilisation de 1 'APL pour 1 'évaluation de la qualité d'un ré-
seau routier d'un pays en developpement (P.E.D.)
Bien que les études sur la représentativité de l'uni comme indicateurdu
comportement d'une chaussée nécessitent d'être achevées ou complétées,
elles permettent déjà de dégager certaines tendances et conclusions,
quant à son utilisation pour déterminer les besoins en entretien routier
d'un pays en développement.
L'appareil de mesure
-=--l'etude faite au Brésil a montré que 1 'APL cumule les qualités métro-
logiques des profilomètres et celles opérationnelles des indicateurs de
roulance ;
- Comme au Niger, il a confirmé sa fiabilité, sa robustesse (aucune pan -
ne) et son adaptation à des contextes routiers (pistes non revêtues) et
d'environnement (poussière, châleur) très différents de ceux de 1 'Europe
- Ses facilités de manipulation tant pour son transport (par avion) que
pendant les mesures, son grand rendement, son indépendance d'infrastruc-
tures logistiques et techniques lourdes, en fait un appareil parfaite-
ment adapté aux P.E.D. Surtout dans sa version APL 25.
- Le fait de relever le profil géométrique de la route offre à 1 'APL
plusieurs possibilités de quantification de 1 'uni : mais les exploita-
tions actuelles (CAPL 25 et note APL 72) sont déjà suffisantes pour 1 'é~
valÙation de 1 'état d'un réseau : lors de 1 'étude au Niger, la quanti-
fication de 1 'uni en CAPL 25 s'est révélée plus sensible et sélective
que celle du Bump Intégrator.
L'utilisation des mesures d'uni.
- Les etudes effectuees depuis 15 ans en France avec 1 'APL ont montré
que 1 'uni est un bon indicateur de 1 'état de déformation d'une chaussée:
il convient parfaitemént-poÜr-ïïevaïüat1ën-aës-6ësë1ns-ën entretien dès
lors que l'objectif est de reconstituer une surface permettant une cir-
culation permanente, rapide, sûre et d'un moindre coût pour l'usager.
Cet objectif est aussi 1 'un de ceux du guide français de 1 'entretien
préventif (8).
- Le suivi fait par P.A. DIENG. (24) de 1 'évolution d'une chaussée fran-
çaise soumise à un trafic lourd, intense et concentré en 6 mois, a mon-
tré que 1 'évolution de 1 'uni était un indicateur sensible et corrélé à
l'évolution des dégradations, mieux que la déflexion ne 1 'a été dans
cette expérience. De 1 'étude des routes revêtues au Niger, il ressort ~e
le long d'un même itinéraire présentant des conditions homogènes de
structure, de sol et d'environnement (les réseaux des PED sont souvent
constitués de tels itinéraires de grande longueur), 1 'uni et la défle-
xion sont en général bien corrélés dans le sens où ils induisent des
conclusions identiques sur le découpage en zones homogènes.
- Pour les chaussées à structures peu épaisses, souples, avec des revê-
tements bitumineux minces, 1 'état de déformation peut traduire un état
de fatigue du couple chaussée-sol sous 1 'action du trafic : 1 'uni peut
donc constituer un iQ9iS~~~~r_g~_ÇQ~eQr~~m~Q~ de ce couple, utilisable
pour déterminer les besoins en entretien aes èhavssées dans un oj~ectif
d'ada~tation de leurs structures ~u trafic. Cet indicateur est d'~
tant p1us sélectif que 1 ·uni est relevé en continu, qu'il provient du
profil réel de la route (comparaison APL 25-Bump intégration au Niger)
26
et qu'il est utilisé en critère d'évolution.
- Mais, lorsque 1 'uni est utilisé en valeur instantanée (ce qui risqt.e
d'être la situation la plus probable en auscultation de réseau),l 'étude
faite au Niger a montré aussi qu'il pouvait conduire à des erreurs de
diagnostic sur le comportement mécanique réel de la chaussée, car : un
mauvais uni peut résulter uniquement d'une mauvaise construction ; un
bon uni, résultant de travaux de reprofilage, peut masquer une insuffi-
sance structurelle. L'uni ne peut donc être le seul élément de 1 'évalua-
tion globale d'une chaussée ; comme la déflexion dans la méthode dé-
crite en III.l, il doit être confronté aux paramètres d'état habituels
relevé visuel des dégradations, nature et constitution des chaussées
et du sol.
- Enfin l'uni ne permet pas de déterminer les solutions d'entretien mo-
tivées par une usure des couches ou une insuffisance structurelle : une
analyse du comportement des matériaux (pour le renouvellement des couches
d'usure, dans le cas de 1 'étude au Niger) ou une mesure de la portance
de la chaussée (pour le dimensionnement des renforcements) restent né-
cessaires.
Les réserves normales que l'on pouvait avoir sur 1 'utilisation de 1 'uni
comme indicateur de comportement d'une chaussée commencent à être lev~·
Pour certains types de chaussées (celles des PED notamment), il est per~
~is d'envisager cette utilisation pour la détermination de leurs besons
2n entretien, moyennant certaines précautions : validation de 1 'indica-
teur par comparaison à des paramètres d'état complémentaires, mesures
de déformabilité pour la détermination des solutions.
Ces contraintes devraient être largement compensées par 1 'intérêt de
pouvoir disposer d'une "image" continue de 1 'état d'un réseau, et ce,
dans des conditions raisonnables de délais et de coût grâce au rende-
ment de 1 'APL dont les capacités d'adaptation au contexte des PED ont
par ailleurs été confirmées.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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3èmeconférence routière africaine, Abidjan, Oct. 1976.
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français, semaine technique franco-argentine, Buenos Aires 1981.
(4) BOULET M., GRAMSAMMER JC., Pavement survey as a mean to define a
road network maintenance policy, Sème conf. intern. sur le dimensionne-
ment des chaussées souples, Delft 1982.
27
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Eyrolles Ed., Paris, 1977.
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nique SETRA - LCPC 1978.
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1979.
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tretien et de renforcement. Transposition dans les pays en développement
BL 93, Janv. 1978.
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(11) Auscultation des routes revêtues au Niger, étude BCEOM-LCPC, 1980.
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t i e r , BL l 01 , mai - j ui n l 979 .
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en long, à paraitre dans le BL en 1983.
(18) BONNOT J., AUTRET P., DE BOISSOUDY A., Design of asphalt overlays
for pavement, 4ème conf. intern. sur le dimensionnement des chaussées
souples, Ann Arbor 1977.
(19) OCDE, Renforcement des chaussées, rapport C 10, 1976.
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DAEI, 1983.
(23) DUCROS DM., Etude del 'uni des routes revêtues au Niger, Rapport
LCPC-DAEI (à paraitre).
(24) DIENG P.A., Recherche d'un paramètre d'uni et méthodologie d'utili-
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pays en développement, thèse du Docteur Ingénieur ENPC, Déc. 1981.
BL. Bulletin de liaison Œs Laboratoiresdes rl011~s et Chaussées.
28
TRAITEMENT DES MATERIAUX ROUTIERS
AU CIMENT <SOLS FINS, LATERITES)
EXPERIENCES RECENTES, METHODOLOGIES D1 ETUDE,
INCIDENCE DE LA TECHNOLOGIE DE MISE EN OEUVRE
SUR LE DIMENSIONNEMENT
PAUL AUTRET
JEAN-PIERRE MARCHAND
DANIEL PUIATTI
29
Paul AUTRET
Chef du service des études et recherches
internationales
Jean-Pierre MARCHAND
Division Structures et caractéristiques des chaussées
Daniel PUIATTI
Division Structures et caractéristiques des chaussées
RESUME
30
La sévérité actuelle des contraintes techniques qui entrainent un
accroissement des exigences sur la qualité des matériaux se traduit
par une augmentation du prix de revient des projets routiers à cause
du coût d'exploitation des gisements ou du coût de transport des gra-
nulats.Pour pallier cet inconvénient, on cherche à améliorer les ma-
tériaux médiocres disponibles sur place par un traitement approprié.
Parmi les procédés disponibles,· le traitement des sols argileux au
ciment est souvent employé en amélioration des sols supports de chaus-
sées ou en traitement de couches de chaussées proprement dites. C'est
ainsi qu'en France les applications se développent dans le domaine des
voiries légères comme dans celui des chaussées à trafic élevé avec une
réussite indéniable. Les pays tropicaux sont abondamment pourvus en
sols fins argileux et en sols latéritiques qui se prêtent bien en gé-
néral à un traitement au ciment. Cela sous-entend qu'en plus des con-
traintes climatiques il soit tenu compte des possibilités technologi-
ques de réalisation et surtout que les projets soient étudiés au pré-
alable selon la méthodologie appropriée au problème posé : on n'étu-
diera pas de la même manière la simple amélioration d'un sol support
et le traitement d~necouche de base par exemple. Le LCPC a été sol-
licité à plusieurs reprises, à l'occasion de projets de traitement
de sols en pays tropicaux, pour participer à des études de dimension-
nement ou suivre l'exécution des travaux. Il en a tiré des enseigne-
ments qui lui ont permis, à partir de ses connaissances théoriques du
comportement des sols traités, de définir une méthodologie d'étude
adap~ée aux contextes locaux. Ce qui suit en expose le principe.
31
préalable des gisements pour en définir la puissance exploitable bien
sûr, mais aussi pour s'assurer de la qualité et àe l'homogénéité du
gisement. En effet, l'aptitude au traitement des sols argileux dépend
€traitement de leurs propriétés physico-chimiques et de trop grandes
hétérogénéités peuvent condamner la réussite d'un projet.
32
L'évaluation de ce nouveau comportement mécanique nécessite alors la
réalisation d'essais de laboratoire avec le ou les dosages en liant
sélectionnés à différentes périodes de la prise ainsi qu'une étude de
la sensibilité du matériau traité aux conditions de fabrication
(W, yd) et de conservation (cure, imbibition).
II - CALCULS DE DIMENSIONNEMENT
33
à
1
a
+--+ p
11111111 11111111
An.;ienne h3 1 E3 ,u3
rz
l
Chaussée
CO
E ,u sol
n n
support
h3a
~2B
(j l
(j 2
hl
(JO~
~ ü3
(j 4
(j 5
n m:xièles
h
34
L.C.P.C. FICHE MATERIAUX ITTaramètres pour le calcul 1
Valeurs de laboratoire retenues
GRAVELEUX LATERIT IOUE CIMENT Module [ = 5000 HPa
(*)
Pente de la droite de fatigue b = 1/10,9
! 1 Constituants Ecart type sur la loi de fatigue (en log.) 0 ri = 0,7
Granulats Résistance à la flexion
Grave graveleux latéritique 0/20 a)résistance moyenne d'une grave ciment OO HP a
Coupure granulométrique b)résistance trouvée pour le matériau
Nature de la grave échantillon n° 39 Sénégal lors des essais oo = 0,93 HP a ( 1)
Fines (< 80µ) 27 % c)résistance retenue pour le calcul 00 = 0,93 HP a
Angularité-Indice de concassage ( *) pour 10 5 < N < 107 en représentation bilogarithmique
Dureté Valeurs de calcul retenues
w
Usage couche de base Ecart type sur les épaisseurs (en cm) : OH • 2,5 cm ( 2)
Ul Domaine d'utilisation (épaisseur) 15 à 25 cm
Formulation o = [o 2 + ( :_) 2 o 2 J~ 0,887
N b Il
Classe de ciment CPA 45 Coefficient de Poisson V = 0,25
Dosage de ciment 3,5% Liaison GLC-BB non collée
Teneur en eau OPH+l-10% GLC-GLC collée (3)
Densité sèche l, 97
13 Choix de la limite admissible
Compacité 96% OPM
Essai à 60 jours o = (k 1 - kJ ). k~ o
0
COU•ll
k1 = 1 - B log N
-hm~'n"~"t·~·:;:::1:m:J·~··rr··~..~·::::r-:tnt'~~m·~,·~..i·~·=hl~·~··m·t·~·~··1=1
0 1
1
: .. H+-t---IHtH•lllli+t-+
1111111111111 11111111111 avec a= 10,8
j '°IH~Htl't++H--+tt·l-tt1ittiH-+ APRES
VIBROCCt1PllESS l()l - k) c t b ô
! ro k~ c 1,5
i 00 1Hl·HHl-H-J4--llH H ffttt~-f"j--iftl-tofj~l:t-~H1HtlHH -
:
. to
.. ,.
l"-r-.
: 1-
~
.
r .•
IO
... 10 10 ... .. (2) déduit des campagnes de vérification des épaisseurs en pl~ce
(3) selon la tendance constatée lors du suivi des chantiers.
R 6 7
(%) §=5 10 1 1 N=l0 I N 1R=l0% 1 1R= 5% 1
7
0.5 10
~ 0
6
0.4 10 0
5 !J.
0.3 10
b..
0.2
0 lo'-
0.1
0 10
3
Essieu de 130 kN
0.8
-~-------a1 D
0.6 Sol Ciment
l\ase E=3000MPa
Il
a1 ... collé
0.4
~ollé
25 20 15 Hf
36
Ill PRISE EN COMPTE DES CONDITIONS DE CHANTIER.
Le ciment utilisé doit avoir les mêmes performances que celui qui a ser-
vi aux études, ce dernier ayant été choisi en fonction des possibilités
d'approvisionnement du chantier. Le stockage peut venir modifier cette
évidence, dans un pays à forte pluviométrie, un mauvais stockage et un
ensachage papier peuvent conduire à une hydratation du ciment qui dé-
truit son efficacité même pour le traitement des sols.
III-3.Malaxage.
photo 7 photo 8
37
III-4 Autres
IV CONCLUSION
iàen tification àu
matériau
aptitude au R à 7,14,28 j
traitement au c imbibition
ciment
recherche du dosag
optimal
candi tions de
mise en oeuvre
38
La collaboration entre le projeteur et le technicien doit être étroite
durant toutes les phases de l'étude (prospection des gisements, essais
de laboratoire, etc ... ) de façon à définir un dosage en ciment optimal
et des épaisseurs compatibles avec les engins de chantier. Cette asso-
ciation contribue à la réussite du chantier et fait progresser la tech-
~ique ; nous nous félicitons à cette occasion de la collaboration des
~ntreprises qui nous ont associés à leurs travaux en Algérie, à Bahreïn,
:u Cameroun, au Congo, en Côte d'Ivoire, en Indonésie, au Nigéria.
'I BIBLIOGRAPHIE.
39