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Octobre 1983
MINISTÈRE DE L'URBANISME ET DU LOGEMENT - MINISTÈRE DES TRANSPORTS
LABORATOIRE CENTRAL DES PONTS ET CHAUSSÉES
SOMMAIRE
Page
Publié par le LCPC, 58 bd Lefebvre - 75732 PARIS CEDEX 15 sous le numéro 3509
Dépôt légal : octobre 1983
ISBN 2-7208-3509-9
LA SITUATION ACTUELLE DANS LE DOMAINE
Michel BOULET
Jean-Claude GRAMSAMMER
Michel BOULET
Chef de la Section Caractéristiques de Surface
Jean-Claude GRAMSAMMER
Ingénieur
Section Mécanique des Chaussées
Résumé
- 4 -
LA SITUATION ACTUELLE DANS LE DOMAINE DE L'AUSCULTATION
I - INTRODUCTION
- 5 -
1 1'
Figure 1 - Le déflectographe 04
- 6 -
r
1
6750 ,J
L
1 }
!4250
B
2550
c
'
1 1
A 1
cb
1
1
1 c
A
B
B c :
1zéro de ta chaussée
1
1
- 7 -
tallation, à bord des déflectographes, de micro-ordinateurs capables d'ef-
fectuer in situ un traitement élaboré des mesures.
- 8 -
Le schéma de principe de l'appareil fait l'objet de la figure 4
-
caméra Film rumtinf
lumière
CMn.,• .trn'O Lig/lt.,...
!il
1ysmn ,:\
:1
! 1
Il
- Défilement de la cnauS1H • V
Pr"''"""' "'""'"'I
- 9 -
En ce qui concerne les caractéristiques superficielles, il existe
un appareil destiné aux mesures d'uni à la vitesse de 72 km/heure. Il s'agit
de l'analyseur du profil en long, l'APL 72, constitué par deux remorques de
mesure tractées par un véhicule rapide (photo 5)
Photo 5
l'APL 72 Bitrace
- 10 -
L'exploitation des mesures ·ë.boutit à une note d'uni donnée dans
trois gammes de longueur d'onde par sections de 200 m de chaussée.
Photo 7
Le SCRIM
Appareil de mesure
de l'adhérence
- 11 -
long des tracés en plan, les devers, le calcul des distances de visibilité,
les zones d'accumulation d'eau, etc •..
- 12 -
clenche sur la section concernée un autre type d'auscultation dite ausculta-
tion fine ou pathologique.
- 13 -
Displacement transducer
Transducer slaved power.supply and
to movement of load indication unit with
analog di play
Programmable
mea uring unit
Disp!acementtr nsducer
on support
Recorder
- 14 -
Photo 9 - Le Collographe
L'appareil est dérivé d'un petit compacteur vibrant qui sert d'é-
metteur, la vibration étant transmise à la chaussée par l'intermédiaire de
bandages souples. Le signal est capté par un capteur roulant à une trentaine
de centimètres devant la charge vibrante. Ce signal est filtré puissamment
par un dispositif calé sur la fréquence d'émission. A l'aide d'un enregis-
treur, asservi au déplacement du Collographe, on visualise une tension con-
tinue dont le niveau est proportionnel à la déflexion dynamique.
- 15 -
Le Collographe est essentiellement utilisé dans le domùine qua-
litatif pour le repérage de défauts dans un corps de chaussée, défauts qui
ne se sont pas encore manifestés en surface.
- 16 -
Figure 10 - Exemple d'utilisation du COLIDGRAPHE dans le cadre de
la détection de défauts non encore apparus en surface.
10m
! !l l
ETAT DE FISSURATION AU MOMENT DE L'ESSAI LE 29/05/80
l 10m
1 ! ! ! 1
- 17 -
Le vibreur haute cadence est constitué par deux capteurs et d'un
vibreur qui effectue un balayage rapide en fréquence dans la gamme 600 -
10 000 Hz~ au pas de 20 Hz. A chacune des quelques 500 fréquences utilisées
on mesure le déphasage ~~entre les deux capteurs, ce qui permet d'associer,
à chaque fréquence, une longueur d'onde et une vitesse de propagation. L'es-
sai qui ne dure guère plus d'une minute et est entièrement automatisé par un
transféromètre associé à un calculateur qui restitue les résultats sous la
forme habituelle des courbes de dispersion, vitesse de propagation en fonc-
tion de la longueur d'onde.
- 18 -
-~~-----~·----------- - - - - - - - - - - ------- -
j une tian plate
Water supply
swivel arm line
Nozzle
Travel
.Pad
pavement
~' :;::.,· . . . . . . " ..... _..:,.· ..... ,<··:.··.;:·., ..-.... ·: ...... :.
--------------------------~-- -~-
- 19 -
- L'orniéromètre (photo 13)" est composé par 7 roues palpeuses
réparties dans le sens transversal sur une largeur de 1,61 m. La mesure
consiste à déterminer, tous les 20 mètres de chaussée, la différence d'al-
titude entre la roue la plus basse et la roue la plus haute. L'objectif
n'est pas un relevé précis des profils en travers mais la détection rapi-
de de zones à uni transversal insuffisant. L'appareil est actuellement au
stade du prototype, la vitesse de mesure visée étant 60 km/heure.
Figure 13 - L'orniéromètre
- 20 -
Actuellement l'application la plus importante de cette banque de
données routières est la restitution sous forme de schémas itinéraires tra-
cés automatiquement de la totalité des renseignements concernant la route.
IV - CONCLUSIONS
- 21 -
aboutissant à des appareils de complexité croissante utilisant de nouveaux
principes physiques et des technologies très évoluées (laser, micro-ondes,
radar, chocs ... ).
- 22 -
UTILISATION DES MESURES D'APPAREILS
D'AUSCULTATION POUR L'ETUDE DES RENFORCEMENTS
DES CHAUSSEES FRANCAISES
Jean-Pierre MARCHAND
Jean-Pierre MARCHAND
Ingénieur E.N.P.C.
Section Mécanique des Chaussées
Division Structures et Caractéristiques des Chaussées
Laboratoire Central des Ponts et Chaussées
Centre de Nantes - B.P. 19 - 44340 BOUGUENAIS
Résumé
- 24 -
I. Introduction
Dans ce but des critères de jugement ont été choisis. Ils font
- 25 -
6 '
......, 1 -
-1--- - - -
·-- --··--
a9Yht . .lff
l"'°""t:ICL .. 1
__....
......
~ J.~
1
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lll't •1.Ja1ic&0r•
L~-·
J
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• : ... •
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, ~,.,
~ ..... ..__......_ 1
-
~
1
311 i
~ i i 1
26
intervenir l'état de dégradation de. la chaussée (aspect visuel), sa
qualité mécanique (déflexion), son adéquation au trafic (stru~ture
théorique). Pour chaque critère et pour les différentE types de
chaussées, des seuils limites ont été définis afin de pouvoir attri-
buer à la chaussée une appréciation (bon, moyen.mauvais) qui permet
de la juger. Après cette classification on procède à l'établissement
de zones "considérées comme homogènes" sur des longueurs de 2 à 5 km.
Par contre, elle est d'une grande importance pour les chaus-
sées semi-rigides car elle permet
-deprocéder aux vérifications nécessaires sur la structure réellement
en place.
- de réaliser les investigations permettant d'apporter des éléments
de répoGse aux questions que l'on se pose dans le cas de chaque sec-
tion homogène.
Dens tous les cas il faut faire appel à des observations in-
ternes ou des essais spécifiques à chaque problème.
- 27 -
3. Utilisation de la déflexion
Si la mesure de la déflexion est ancienne, son utilisation
comme critère d'homogénéité remonte en France à 1965 et a été possi-
ble grâce au déflectographe ; depuis cette date les Laborctoires des
Ponts et Chaussées ont effectué plus de 200 COD km de mesures (fig.
2 et 3) avec actuellement plus de 30 déflectographes en service en
Métropole .[9,1~
km
200000
km
...J
1 1
r
150000
1500
100000 10000
50000
------
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"°: -~ -.~ ::,. . -~ ?a C'\
65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 OO 10 11 n n 1~ 15 16 n 78 79 80 anntts
Fig. 2 - Nombre cumulé des kilomètres de mesures Fig. 3 - Nombre cumulé des kilomètres
de déflexion (nombre de déflectographes en ser- renforcés dans le cadre des "renforce-
vice) . ments coordonnés''.
Cette mesure est réalisée en bord de chaussée, de préférence
dans les deux sens si les trafjcs sont différents, et avec certaines
précautions :
- en dehors des périodes de gel car les valeurs de déflexion risquent
d'être anormalement basses
- en dehors des périodes de fortes chaleurs ou de sécheresse car la
portance du sol peut se trouver considérablement améliorée et non re-
présentative d'un état normal.
750-2000 30-40
300-750 40-50
150-300 50-70
50-150 70-90
( * )Trafic poids lcurds (en moyenne journa-
lière annuelle) de la vcie la plus chari;ée
pendant l'année de la mise en service.
- 29 -
3.2. Cas des chaussées semi-rigides
Comme dans le cas des chaussées souples, la déflexion est un
indicateur de mao~aise qualité de l'assise traitée : à des valeurs
élevées correspondent une mauvaise assise traitée. Mais compte tenu
des valeurs de déflexion assez basses sur ce type de chaussée, il
n'est pas opportun de raisonner sur la base des valeurs caractéristi-
ques m+. 2cr au niveau d'un premier repérage. C'est plutôt l'analyse vi-
suelle qui doit prédominer car les variations de l'amplitude et la
régularité des signaux sont révélateurs de la qualité de l'assise
traitée.
Chaussées épaisses
Epaisseur totale supérieure à 60 cm (1)
ou
Assise traitée supérieure à 30 cm
1
Déflexion en un point Déflexion en un point Déflexion en un point
inférieure à 20/100 mm comprise entre 20/ 100 mm supérieure à 40/lOOmm
et 40/100 mm
Risque peu probable Risque notable de problè- Mauvaisa assise trai-
de problèmes dans mes dans l'assise trai- tée : portance et rigi-
l'assise traitée tée : hétérogénéité, dé- dité insuffisantes, dé-
gradatio~s localisées, gradation par décohé-
interfaces ••. si on
i
Autres chaussées 1
Epaisseur totale inférieure à 60 cm(l)
ou
Assise traitée inférieure à 30 cm
Rd
0 w; ,----.,---.--.--:--.---...---...--,~.J.O
0
T
.9..
2
'~ N
I~
1,0
o,H
o, ~
- 31 -
Cas des chaussées épaisses Cas des autres chaussées
épaisseur totale supérieure à 60 cm épaisseur totale inférieure à 60 cm
ou ou
assise traitée supérieure à 30 cm assise traitée inférieure à 30 cm
R (m) A (rn)
CD
CD
1 000
©
100
d 1/IOOmm d l/lOOmm
zo JO 40 50 60 70 10 30 40 50 60 10 80 90 IOO 100
Zone 1 : Assises traitées de bonne tenue sur un support correct Zone 3 : Assise traitée douteuse
Zone 2 : Assise traitée dégradée sur un support correct Zone 4 : Assise traitée et support défectueux
R X d
Indication
m X 1/100 de mm
© 0
Cm/o
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O'!.GlllAOATION
AVEC
\ l•c@.
PERTE
COHESION
oe
20/100 mm c.. ~
40/100 mm CH 8
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dtfl•Jcion P•rlo1s suP41riftJr8 a
log d 1/100m
itMUr moyenn.
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OIMENSIONNEME T
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6. Conclusion
Au cours des années, une approche rationnelle pour l'établis-
sement d'un diagnostic pouvant conduire à des travaux a été élaboré
cette approche a nécessité des moyens et des matériels adaptés. Si
les principes de base sont similaires pour les chaussées souples et
semi-rigides, la troisième phase de l'auscultation est primordiale
pour ces dernières car elle aboutit à la connaissance de la structu-
re et de l'origine des dégradations - pour les chaussées souples
cette phase a seulement un rôle de complément.
- 36 -
ÎRAITEMENT AUTOMATIQUE DES RESULTATS
DE MESURE EN CONTINU
APPLICATION AUX MESURES DE DEFLEXION
Michel du MESNIL-ADELEE
Jean PEYBERNARD
Michel du MESNIL-ADELEE
Chef de la Section Mécanique des Chaussées
Laboratoire Régional de Rouen
Chemin de la Poudrière.,. B.P. 24 7 - 76120 LE GRAND QUEVILLY
Jean PEYBERNARD
Ingénieur
Section du Génie Physique
Laboratoire Central des Ponts et Chaussées
58 boulevard Lefebvre - 75732 PARIS CEDEX 15
Résumé
- 38 -
1. INr~ODUCfION
- 39 -
Pour éviter cet inconvénient, le technicien routier peut décou-
per l'enregistrement par zones lui semblant à priori homogènes. Outre le
caractère fastidieux d'tm tel travail, c'est son côté subjectif qui devient
alors contestable.
Les mesures sont réalisées environ tous les 3,4 mètres pour les
déflec:tographes à châssi.s court et 3,9 mètres pour les déflectographes
à châssis long.
- 40 -
1. L'écart entre les valeurs moyennes du paramètre de deux zones succes-
sives soit significatif pour le contrôle réalisé ;
-
X
- 41 -
Si les résultats de n mesures supposés appartenir à une popula-
tion normale apparaissent de façon aléatoire, alors la quantité :
n-1
l (xj+1 - xj) 2
j=1
r = .l
2 n
2
l (x.
J
- X)
j=1
- 42 -
suit une loi nonnale réduite. A partir der on calcule u que l'on compare
aux limites u Cl et u 1- ( l de la loi nonnale réduite.
est homogène ;
Si u > u
1-a on détecte des variations périodiques lentes ou des
groupements anonnaux ;
Re.ma/tq u.e. a Jte.ptLé-6 e.n:te. le. W qu.e. d 'a.6 6..lJt.me.tL à. J:.011.J:. qu.e.. la. -6 u..U:.e. n. 'e..oi:.
pa6 ,{_).,,!Ju.e. d'll.Yl.e. popu...la.t.<.on notLmaJ.e..
2. 2. 2. ~€thode de découpage
abscisse
i de la oes~re
et x la v::tleur moyenne
n
l Xj
n
j =1
- 43 -
Soit S la sorrane des carrés des écarts entre les mesures et
la valeur moyenne n
s =l
j =1
i :1
2 I - 2
s= l (X·
J
x ) + (x · ·- x ) + i
1 . . 1 J 2
j =1 J=1+
1
Il
Posons W = l + l (x. - x
1 2
)2
j=1 j=i+1
,.,
et B =l ( -X - -X ~; 2 + (n-1·) Cx - x )-
1 2
p - 2
I (xk - x ) peuvent être décomposé'~ comme suit
k=1
- 44 -
p p p p
l (xk - X) 2 = l xk 2 - p x2 = l xk2 - ..!. ( ~ xk) 2
k=1 k=1 k=1 p k=1
alors
n 2 1 i 2
W =l xj - -:- ( L
xj)
j=1 l j::1
n i 2 1 n 2
B = (l X.) 2 + ..!_ ( l
X. ) + - ( Xj.) l
n j=1 J i j=1 J (n-i) j=i+1
n i n
alors Y·J = 0 par suite y.
l l Y·1 = -I 1
j=1 j=1 j=i+1
B=
n 2
pour lm enregistrement donné = cte et (l y.)
J
= 0
- 45 -
Le rapport B est maximum si B est maximum et Wminimum, donc g (i) est
w
ma.x.imum.
La frontière entre les delLX zones est donc l'abscisse du point
pour lequel g (i) est maximum.
g(i) = Il ~ y. ) 2 ~ i~ n-1
i (n-i) j =1 J
x. valeur mesurée
J
-x valeur moyenne des mesures
- 46 -
Si les zones répondent au critère d'homogénéité, on arrête le
traitement, sinon elles sont redécoupées, on retourne donc à l'étape 2
en posant :
3. APPLICATION DE LA HETHODE
- 48 -
Par suite, le choix de la valeur a du seuil de risque du test
d'homogénéité est essentiel et conditionne la qualité des résultats donnés
par la méthode. En effet, une valeur trop grande de a conduit à un décou-
page en un très grand nombre de zones de longueurs réduites, pour lesquelles
des solutions de renforcement différentes ne s'L~posent pas compte tenu
des faib}es écarts entre les valeurs des déflexions caractéristiques. A
l'opposé, une valeur trop faible de a ne permet pas de déceler finement
les variations du paraI'l.ètre mesuré, notamment les singularités locales et
conduit à un découpage en un petit nombre de zones de grandes loni3Ueurs et
d'écarts types élevés.
Des essais pratiques a partir de mesures réelles déjà exploitées
par les méthodes antérieures ont permis de choisir la valeur de a adaptée
au traitement des mesures de déflexion, soit a= 0,001.
4. CONCLUSIONS
- 49 -
Outre les mesures de déflexion, cette méthode est utilisée
depuis le début de l'année 1981 pour le traitement des enregistrements
de mesure de densité (contrôle du compactage) et nous étudions actuelle-
ment ses possibilités d'emploi pour le dépouillement des mesures de l'uni
et du coefficient de frottement trffilsversal.
- 50 -
I:IGIJR.E J - Exe1nple de trai.temen.t d'un enregistrement de déflexion par Li méthode de découpage en zones homogènes
longueur de chaussée auscultée : 1300 mètres.
Les traits indiquent les limites des zones - les traits pointillés courts indiquent la valeur moyenne
Les traits pointillés longs indiquent plus ou moins un écart type.
350.
280.
210.
\Jl
140.(}
-------
?0.