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DECHARGE

Je soussigné NZENGUE Rufin, conducteur de Marteau piqueur (BRH), certifie


avoir recu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise TECHNIUM le
dimanche 23/08/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le
23/08/2020
DECHARGE

Je soussigné NDJONDO Martin, conducteur de Bulldozer, certifie avoir reçu


de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le dimanche
23/08/2020 la somme de …………………………………………………pour les travaux
de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et
conditionnement

Fait à Libreville, le 23/08/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr MATAMBA Augustin, conducteur de Bulldozer , certifie avoir


reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le dimanche
23/08/2020 la somme de …………………………………………………pour les travaux de
terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et
conditionnement

Fait à Libreville, le 23/08/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr MANGADI Stéphane Ali , conducteur de Pelle de


l’entreprise STE , certifie avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de
l’entreprise SOGADA le dimanche 23/08/2020 la somme de
…………………………………………………pour les travaux de terrassement du dimanche
des plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 23/08/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr NGOUMANDJOKA Severin, conducteur de pelle, certifie


avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 23/08/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 23/08/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr HINDEHOUE Saturnin, conducteur de BRH, certifie avoir


reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le dimanche
23/08/2020 la somme de …………………………………………………pour les travaux de
terrassement des des plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et
conditionnement

Fait à Libreville, le 23/08/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr MOUEYAN Epée et YOUSSOUPHA , Mécanicien et


Chauffeur de l’entreprise RAPID ACTION LOGISTICS, certifie avoir reçu de
la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le dimanche 11/08/2020
la somme de …………………………………………………pour les travaux de
terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et
conditionnement

Fait à Libreville, le 11/08/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr MATAMBA Augustin , conducteur de Bulldozer , certifie


avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 30/08/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 30/08/2020


DECHARGE

Je soussigné NZENGUE Rufin, conducteur de Marteau piqueur (BRH), certifie


avoir recu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 30/08/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville , le
30/08/2020
DECHARGE

Je soussigné NDJONDO Martin, conducteur de Bulldozer , certifie avoir reçu


de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le dimanche
30/08/2020 la somme de …………………………………………………pour les travaux de
terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et
conditionnement

Fait à Libreville, le 30/08/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr MATAMBA Augustin , conducteur de Bulldozer , certifie


avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 30/08/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 30/08/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr MANGADI Stéphane Ali , conducteur de Pelle de


l’entreprise STE , certifie avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de
l’entreprise SOGADA le dimanche 30/08/2020 la somme de
…………………………………………………pour les travaux de terrassement des
plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 30/08/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr NGOUMANDJOKA Severin , conducteur de pelle, certifie


avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 30/08/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 30/08/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr HINDEHOUE Saturnin, conducteur de BRH, certifie avoir


reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le dimanche
30/08/2020 la somme de …………………………………………………pour les travaux de
terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et
conditionnement

Fait à Libreville, le 30/08/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr GNADEDJOPE Koamivi Apétonam, conducteur de Pelle,


certifie avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 30/08/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 30/08/2020


DECHARGE

Je soussigné NZENGUE Rufin, conducteur de Marteau piqueur (BRH), certifie


avoir recu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 06/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville , le
06/08/2020
DECHARGE

Je soussigné NDJONDO Martin, conducteur de Bulldozer , certifie avoir reçu


de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le dimanche
06/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les travaux de
terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et
conditionnement

Fait à Libreville, le 06/08/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr MATAMBA Augustin , conducteur de Bulldozer , certifie


avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 06/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 06/09/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr MANGADI Stéphane Ali , conducteur de Pelle de


l’entreprise STE , certifie avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de
l’entreprise SOGADA le dimanche 06/09/2020 la somme de
…………………………………………………pour les travaux de terrassement des
plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 06/09/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr NGOUMANDJOKA Severin , conducteur de pelle, certifie


avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 06/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 06/09/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr HINDEHOUE Saturnin, conducteur de BRH, certifie avoir


reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le dimanche
06/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les travaux de
terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et
conditionnement

Fait à Libreville, le 06/09/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr GNADEDJOPE Koamivi Apétonam, conducteur de Pelle,


certifie avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 06/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 06/09/2020


DECHARGE

Je soussigné NZENGUE Rufin, conducteur de Marteau piqueur (BRH), certifie


avoir recu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 13/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville , le
13/09/2020
DECHARGE

Je soussigné NDJONDO Martin, conducteur de Bulldozer , certifie avoir reçu


de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le dimanche
13/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les travaux de
terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et
conditionnement

Fait à Libreville, le 13/09/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr MATAMBA Augustin , conducteur de Bulldozer , certifie


avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 13/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 13/09/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr MANGADI Stéphane Ali , conducteur de Pelle de


l’entreprise STE , certifie avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de
l’entreprise SOGADA le dimanche 13/09/2020 la somme de
…………………………………………………pour les travaux de terrassement des
plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 13/09/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr NGOUMANDJOKA Severin , conducteur de pelle, certifie


avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 13/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 13/09/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr HINDEHOUE Saturnin, conducteur de BRH, certifie avoir


reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le dimanche
13/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les travaux de
terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et
conditionnement

Fait à Libreville, le 13/09/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr GNADEDJOPE Koamivi Apétonam, conducteur de Pelle


mécanique , certifie avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de
l’entreprise SOGADA le dimanche 13/09/2020 la somme de
…………………………………………………pour les travaux de terrassement des
plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 13/09/2020


DECHARGE

Je soussigné NZENGUE Rufin, conducteur de Marteau piqueur (BRH), certifie


avoir recu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 20/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville , le
20/09/2020
DECHARGE

Je soussigné NDJONDO Martin, conducteur de Bulldozer , certifie avoir reçu


de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le dimanche
20/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les travaux de
terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et
conditionnement

Fait à Libreville, le 20/09/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr MATAMBA Augustin , conducteur de Bulldozer , certifie


avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 20/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 20/09/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr MANGADI Stéphane Ali , conducteur de Pelle mécanique


de l’entreprise STE , certifie avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de
l’entreprise SOGADA le dimanche 20/09/2020 la somme de
…………………………………………………pour les travaux de terrassement des
plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 20/09/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr NGOUMANDJOKA Severin , conducteur de pelle, certifie


avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 20/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 20/09/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr HINDEHOUE Saturnin, conducteur de BRH, certifie avoir


reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le dimanche
20/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les travaux de
terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et
conditionnement

Fait à Libreville, le 20/09/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr GNADEDJOPE Koamivi Apétonam, conducteur de Pelle


mécanique , certifie avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de
l’entreprise SOGADA le dimanche 20/09/2020 la somme de
…………………………………………………pour les travaux de terrassement des
plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 20/09/2020


DECHARGE

Je soussigné NZENGUE Rufin, conducteur de Marteau piqueur (BRH), certifie


avoir recu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 27/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville , le
27/09/2020
DECHARGE

Je soussigné NDJONDO Martin, conducteur de Bulldozer , certifie avoir reçu


de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le dimanche
27/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les travaux de
terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et
conditionnement

Fait à Libreville, le 27/09/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr MATAMBA Augustin , conducteur de Bulldozer , certifie


avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 27/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 27/09/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr MANGADI Stéphane Ali , conducteur de Pelle , certifie


avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 27/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 27/09/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr NGOUMANDJOKA Severin , conducteur de pelle, certifie


avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 27/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 27/09/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr HINDEHOUE Saturnin, conducteur de BRH, certifie avoir


reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le dimanche
27/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les travaux de
terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et
conditionnement

Fait à Libreville, le 27/09/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr GNADEDJOPE Koamivi Apétonam, conducteur de Pelle,


certifie avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 27/09/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 27/09/2020


DECHARGE

Je soussigné NZENGUE Rufin, conducteur de Marteau piqueur (BRH), certifie


avoir recu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 04/10/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville , le
04/10/2020
DECHARGE

Je soussigné NDJONDO Martin, conducteur de Bulldozer , certifie avoir reçu


de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le dimanche
04/10/2020 la somme de …………………………………………………pour les travaux de
terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et
conditionnement

Fait à Libreville, le 04/10/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr MATAMBA Augustin , conducteur de Bulldozer , certifie


avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 04/10/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 04/10/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr MANGADI Stéphane Ali , conducteur de Pelle mécanique


de l’entreprise STE , certifie avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de
l’entreprise SOGADA le dimanche 04/10/2020 la somme de
…………………………………………………pour les travaux de terrassement des
plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 04/10/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr NGOUMANDJOKA Severin , conducteur de pelle, certifie


avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 04/10/2020 la somme de la somme de
…………………………………………………pour les travaux de terrassement des
plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 04/10/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr HINDEHOUE Saturnin, conducteur de BRH, certifie avoir


reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le dimanche
04/10/2020 la somme de la somme de …………………………………………………pour
les travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 04/10/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr GNADEDJOPE Koamivi Apétonam, conducteur de Pelle


mécanique, certifie avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise
SOGADA le dimanche 04/10/2020 la somme de
…………………………………………………pour les travaux de terrassement des
plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 04/10/2020


Je soussigné NZENGUE Rufin, conducteur de Marteau piqueur (BRH), certifie
avoir recu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 11/10/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville , le
11/10/2020
DECHARGE

Je soussigné NDJONDO Martin, conducteur de Bulldozer , certifie avoir reçu


de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le dimanche
11/10/2020 la somme de …………………………………………………pour les travaux de
terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et
conditionnement

Fait à Libreville, le 11/10/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr MATAMBA Augustin , conducteur de Bulldozer , certifie


avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 11/10/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 11/10/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr MANGADI Stéphane Ali , conducteur de Pelle mécanique


de l’entreprise STE , certifie avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de
l’entreprise SOGADA le dimanche 11/10/2020 la somme de
…………………………………………………pour les travaux de terrassement des
plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 11/10/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr NGOUMANDJOKA Severin , conducteur de pelle, certifie


avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 11/10/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 11/10/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr HINDEHOUE Saturnin, conducteur de BRH, certifie avoir


reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le dimanche
11/10/2020 la somme de …………………………………………………pour les travaux de
terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et
conditionnement

Fait à Libreville, le 11/10/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr GNADEDJOPE Koamivi Apétonam, conducteur de Pelle,


certifie avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 11/10/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 11/10/2020


DECHARGE

Je soussigné NDJONDO Martin, conducteur de Bulldozer , certifie avoir reçu


de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le dimanche
18/10/2020 la somme de …………………………………………………pour les travaux de
terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et
conditionnement

Fait à Libreville, le 18/10/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr MATAMBA Augustin , conducteur de Bulldozer , certifie


avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 18/10/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 18/10/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr MANGADI Stéphane Ali , conducteur de Pelle , certifie


avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 18/10/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 18/10/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr NGOUMANDJOKA Severin , conducteur de pelle, certifie


avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 18/10/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 18/10/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr HINDEHOUE Saturnin, conducteur de BRH, certifie avoir


reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le dimanche
18/10/2020 la somme de …………………………………………………pour les travaux de
terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et
conditionnement

Fait à Libreville, le 18/10/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr GNADEDJOPE Koamivi Apétonam, conducteur de Pelle,


certifie avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 18/10/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 18/10/2020


DECHARGE

Je soussigné NZENGUE Rufin, conducteur de Marteau piqueur (BRH), certifie


avoir recu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 25/10/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville , le
25/10/2020
DECHARGE

Je soussigné NDJONDO Martin, conducteur de Bulldozer , certifie avoir reçu


de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le dimanche
25/10/2020 la somme de …………………………………………………pour les travaux de
terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et
conditionnement

Fait à Libreville, le 25/10/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr MATAMBA Augustin , conducteur de Bulldozer , certifie


avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 25/10/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 25/10/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr MANGADI Stéphane Ali , conducteur de Pelle de


l’entreprise STE , certifie avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de
l’entreprise SOGADA le dimanche 25/10/2020 la somme de
…………………………………………………pour les travaux de terrassement des
plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 25/10/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr NGOUMANDJOKA Severin , conducteur de pelle, certifie


avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 25/10/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 25/10/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr HINDEHOUE Saturnin, conducteur de BRH, certifie avoir


reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le dimanche
25/10/2020 la somme de …………………………………………………pour les travaux de
terrassement des des plateformes devant recevoir les bâtiments poulaillers et
conditionnement

Fait à Libreville, le 25/10/2020


DECHARGE

Je soussigné Mr GNADEDJOPE Koamivi Apétonam, conducteur de Pelle,


certifie avoir reçu de la part de Mr NDONG Michel de l’entreprise SOGADA le
dimanche 25/10/2020 la somme de …………………………………………………pour les
travaux de terrassement des plateformes devant recevoir les bâtiments
poulaillers et conditionnement

Fait à Libreville, le 25/10/2020


 L’organisation comptable et le traitement de l’information

Dans le souci d’assurer la fiabilité et l’authenticité des écritures jusqu’aux états financiers,
l’organisation comptable a fait l’objet de développements particuliers dans les articles 14 à 21
de l’Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière, et ce, afin d’en
souligner toute l’importance.

Sont prévues et décrites les dispositions générales d’organisation de la comptabilité, quelles


qu’en soient les modalités technologiques (de la comptabilité manuelle aux comptabilités
informatisées), ainsi que les dispositions spécifiques aux comptabilités informatisées.

 L’élaboration et la présentation des états financiers

Une meilleure fiabilité des états financiers résulte :

De l’existence de deux niveaux de présentation de ces états, dans le cadre des deux «
systèmes » comptables retenus par le Système comptable OHADA : Système normal
et Système minimal de trésorerie ;
- De la stricte application des principes comptables affirmés, notamment ceux de
transparence, de non-compensation et de régularité, obligation rappelée à l’article 34
de l’Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière.

 La valeur probante de l’information comptable


L’Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière prévoit un ensemble
complet de dispositions destinées à donner à l’information comptable la force probante qui
s’attache aux documents authentiques (art. 66 à 73-1) :  l’immatriculation, la numérotation et
le paraphe du journal et du livre d’inventaire;  l’identification des documents informatisés
pouvant tenir lieu de journal et de livre d’inventaire ;  la mise en place de procédures
permettant le contrôle externe et le contrôle interne ;  l’opinion des commissaires aux
comptes sur les états financiers annuels ;  la publicité des états financiers annuels.

.3.3 Hypothèse sous-jacente à la préparation des états financiers

Les états financiers sont établis sur une base de continuité d’exploitation, c’est à dire en
présumant que l’entité poursuivra ses activités dans un avenir prévisible, à moins que des
événements ou des décisions survenus avant la date de publication des comptes rendent
probable dans un avenir proche la liquidation ou la cessation d’activité. Lorsque les états
financiers ne sont pas établis sur cette base (non-continuité d’exploitation : liquidation de
l’entité par exemple), les incertitudes quant à la continuité d’exploitation sont indiquées et
justifiées, et la base sur laquelle ils ont été arrêtés est précisée.

.3.4 Principes comptables fondamentaux

Les principes comptables fondamentaux structurent la représentation comptable de l’entité.


Issus historiquement de la pratique comptable, ces principes sont intégrés dans les cadres
conceptuels et les normes comptables, et tirent leur légitimité de leur reconnaissance par les
acteurs du monde comptable. Ce sont les postulats et conventions comptables qui sont
couramment regroupés sous le terme générique de principes comptables.

Postulats et conventions comptables


 Les postulats comptables

Les postulats permettent de définir le champ du modèle comptable. Ce sont des principes
acceptés sans démonstration mais cohérents avec les objectifs fixés.

Les postulats retenus pour définir le champ du modèle comptable du Système comptable
OHADA sont les suivants :

o Postulat de l’entité

Il s’agit d’une hypothèse fondamentale portant sur la relation entre, d’une part, la personne
morale ou le groupe et d’autre part son ou ses propriétaires (exploitant, associés, actionnaires,
membres).En effet, l’entité est considérée comme étant une personne morale ou un groupe
autonome et distinct de ses propriétaires et de ses partenaires économiques. La comptabilité
financière est fondée sur la séparation entre le patrimoine de l'entité et celui de ses
propriétaires. Ce sont les transactions de l'entité et non celles des propriétaires qui sont prises
en compte dans les états financiers de l’entité. Une entité s'étend à toute organisation exerçant
une activité économique et qui contrôle et utilise des ressources économiques. Lorsqu’une
entité (personne morale) contrôle une ou plusieurs entités, l’ensemble forme un groupe qui
doit présenter des états financiers consolidés.

o Postulat de la comptabilité d’engagement ou d’exercice

Les effets des transactions et autres événements sont pris en compte dès que ces transactions
ou événements se produisent et non pas au moment des encaissements ou paiements. Ils sont
enregistrés dans les livres comptables et présentés dans les états financiers des exercices
auxquels ils se rattachent. L'information financière ainsi établie, à l'exception de celle
contenue dans le tableau des flux de trésorerie et sous réserve des dispositions spécifiques
concernant le Système Minimal de Trésorerie, renseigne les utilisateurs, non seulement sur les
transactions passées ayant entraîné des flux de trésorerie, mais également sur des obligations
et autres événements entraînant des encaissements et des paiements futurs.

o Postulat de la spécialisation des exercices

Ce postulat, prévu à l’article 59 de l’Acte uniforme relatif au droit comptable et à


l’information financière, signifie que la vie de l’entité étant découpée en périodes appelées «
exercices » à l’issue desquels sont publiés des états financiers annuels, il faut rattacher à
chaque exercice tous les produits et les charges qui le concernent (nés de l’activité de cet
exercice), et ceux-là seulement. D’une manière générale, lorsque des revenus sont
comptabilisés au cours d'un exercice, toutes les charges ayant concouru à la réalisation de ces
revenus doivent être déterminées et rattachées à ce même exercice. Ce raisonnement ne peut
s’étendre à toutes les charges car certaines ne peuvent être rattachées à aucun produit
déterminé et constituent des charges « de période » engendrant réduction d’actif ou
augmentation de passif. L’exemple type est constitué par les frais d’administration générale
de l’entité.

o Postulat de la permanence des méthodes

Le postulat de permanence des méthodes rappelé dans l’article 40 de l’Acte uniforme relatif
au droit comptable et à l’information financière exige que les mêmes méthodes de prise en
compte, de mesure et de présentation soient utilisées par l'entité d'une période à l'autre. En
effet, la comparabilité et la cohérence des informations comptables au cours de périodes
successives implique la permanence des méthodes d'évaluation et de présentation. Le terme «
méthode comptable » s’applique - aux méthodes et règles d’évaluation et de présentation des
comptes. On peut cependant déroger à la fixité des méthodes si un changement exceptionnel
est intervenu dans la situation de l'entité ou dans le contexte économique, industriel ou
financier et que le changement de méthodes fournit une meilleure information financière
compte tenu des évolutions intervenues.

o Postulat de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique

Selon ce postulat, pour que l'information représente d'une manière pertinente les transactions
et autres événements qu'elle vise à représenter, il est nécessaire qu'ils soient enregistrés et
présentés en accord avec leur substance et la réalité économique et non pas seulement selon
leur forme juridique. Le Système comptable OHADA opte pour une application limitée de ce
postulat comptable. Les quatre applications (au lieu de cinq applications dans l’ancien
référentiel comptable) qui sont faites du principe de prééminence de la réalité sur l’apparence
sont les suivantes :

- Inscription à l’actif du bilan (comme si l’entité en était propriétaire) des biens détenus
avec clause de « réserve de propriété » ;
- Inscription à l’actif du bilan du locataire des biens utilisés dans le cadre d’un contrat
de location acquisition (côté preneur) et d’une créance de location financement (côté
bailleur).Ces dispositions sont limitées aux contrats de crédit-bail, de location-vente
ou tout autre contrat de location assortie d’une option d’achat dont le preneur est
raisonnablement certain d’exercer) ;
- Inscription à l’actif du bilan des effets remis à l’escompte et non encore échus ou
honorés ;
- Inscription dans les « charges de personnel » du personnel facturé par d’autres entités.

Dans ces quatre cas, les conséquences comptables de ces solutions sont les suivantes :

- Inscription au passif, en contrepartie des valeurs d’actif, de comptes de dettes


financières spécifiques (crédit-bail et location-vente, réserve de propriété...), de dettes
de trésorerie (crédits d’escompte...) ;
- Inscription dans les charges et les produits des éléments correspondants : dotations aux
amortissements, charges financières (crédit-bail, location-vente), charges de personnel
(personnel intérimaire).
 Les conventions comptables

Les conventions comptables sont destinées à guider le préparateur des comptes dans
l’évaluation et la présentation des éléments devant figurer dans les états financiers. Elles ont
un caractère de généralité moins grand que les postulats comptables et peuvent varier d’un
pays ou d’un espace géographique à un autre. Les conventions comptables servant de guide
pour l’élaboration des états financiers annuels du Système comptable OHADA sont les
suivantes :

o Convention du coût historique

La convention du coût historique consiste à comptabiliser les opérations sur la base de la


valeur nominale de la monnaie sans tenir compte des éventuelles variations de son pouvoir
d’achat. Il repose sur la stabilité de l’unité monétaire qui doit permettre d’additionner des
unités monétaires de différentes périodes, sans dénaturer l’information comptable.

Selon la convention du coût historique, les actifs sont comptabilisés pour le montant payé ou
pour la valeur de la contrepartie qui a été donnée pour les acquérir. Les passifs sont
comptabilisés pour le montant des produits reçus en échange de l’obligation ou, dans certaines
circonstances (par exemple, les impôts sur les bénéfices), le montant que l’on s’attend à verser
pour éteindre le passif (passif externe) dans le cours normal de l’activité.
o Convention de prudence

Cette convention est énoncée d’entrée dans les articles 3 et 6 de l’Acte uniforme relatif au
droit comptable et à l’information financière : « La comptabilité doit satisfaire, dans le respect
de la convention de prudence, aux obligations de régularité, de sincérité et de transparence
inhérentes à la tenue, au contrôle, à la présentation et à la communication des informations
qu’elle a traitées. » La prudence est l'appréciation raisonnable des faits dans des conditions
d’incertitude afin d'éviter le risque de transfert, sur l'avenir, d'incertitudes présentes
susceptibles de grever le patrimoine ou le résultat de l'entité. Les actifs et les produits ne
doivent pas être surévalués, et les passifs et les charges ne doivent pas être sous-évalués. La
convention de prudence est avant tout, dans le contexte socio-économique et culturel de nos
entités, un moyen d’une part, de protéger et, surtout de garder la confiance des tiers et, d’autre
part de prévenir toutes distributions de dividendes fictifs (distribution de plus-values
potentielles) susceptibles de nuire à leur équilibre financier, leur croissance et leur capacité
d’autofinancement. Toutefois, l'application de ce principe de prudence ne doit pas conduire à
la création de réserves occultes ou de provisions excessives, la sous-évaluation délibérée des
actifs ou des revenus ou la surévaluation délibérée des passifs ou des charges.

o Convention de régularité et transparence

Dans le droit comptable OHADA, cette convention a été affirmée dans les articles 6, 8, 9, 10
et 11 de l’Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière. En fait, il
imprègne tous les textes relatifs à l’information externe.

Il faut inclure dans ce concept :

- la conformité aux règles et procédures du Système comptable OHADA, au plan


comptable et à sa terminologie, à ses présentations d’états financiers (notion de
régularité)... ;
- la présentation et la communication claire et loyale de l’information, sans intention
de dissimuler la réalité derrière l’apparence (article 6 de l’Acte uniforme) ;
- le respect de la règle de non-compensation, dont l’inobservation entraînerait des
confusions juridiques et économiques et fausserait l’image que doivent donner les
états financiers annuels. Sont uniquement autorisées les compensations
juridiquement fondées (article 34 de l’Acte uniforme) en vertu de la loi ou du
contrat.

o Convention de la correspondance bilan de clôture – bilan d’ouverture

Cette convention est rappelée à l’article 34 de l’Acte uniforme relatif au droit comptable et à
l’information financière : « le bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de
clôture de l’exercice précédent ». Cette convention, classique mais d’application délicate, a
pour principale conséquence que l’on ne peut imputer directement sur les capitaux propres (à
l’ouverture de l’exercice, donc à la clôture de l’exercice précédent) :

- ni les incidences (gains ou pertes) des changements de méthode comptable ;


- ni les produits et les charges relatifs à des exercices précédents qui auraient été omis.

Ces corrections doivent transiter par le compte de résultat du nouvel exercice. Dans le cadre
du Système comptable OHADA, il a été considéré qu’il n’existait que deux cas d’imputation
possible, directement sur les capitaux propres, sans « passer » par le compte de résultat :

- Celui de l’incidence d’un changement de méthodes ayant un impact fort significatif


sur les états financiers ;
- Celui de la correction d’une erreur significative.

o Convention de l’importance significative

Cette convention, bien qu’énoncée formellement à l’article 33 de l’Acte uniforme relatif au


droit comptable et à l’information financière, à propos des notes aux états financiers, concerne
également tous les autres états financiers. Sont significatifs « tous les éléments susceptibles
d’influencer le jugement que les destinataires des états financiers peuvent porter sur le
patrimoine, la situation financière et le résultat de l’entité » (article 33 de l’Acte uniforme).
Cette définition de l’importance significative par ses conséquences sur le jugement des
utilisateurs montre le caractère relatif du critère (en fonction de la taille de l’entité
notamment) et la difficulté de son application, puisqu’elle place en responsabilité les
comptables, les dirigeants et les auditeurs, qui ont à prendre la décision de retenir ou non
l’élément en fonction de son importance significative présumée, donc de son influence sur le
jugement porté par telle ou telle catégorie de lecteurs des états financiers annuels.

Caractéristiques qualitatives d’une information financière utile

Pour les besoins de la prise de décision, les états financiers doivent garantir la transparence
sur la réalité de l’entité en présentant une information complète et utile. Cette information doit
répondre aux caractéristiques qualitatives classées en deux catégories :

- Les caractéristiques essentielles ;


- Les caractéristiques auxiliaires.

 Les caractéristiques essentielles

Pour que l’information financière soit utile, elle doit être pertinente et représenter fidèlement
ce qu’elle prétend représenter. Les caractéristiques qualitatives essentielles sont donc la
pertinence et la fidélité.

o Pertinence

Une information financière est pertinente lorsqu’elle permet d'influencer les prises de décision
et tient compte du besoin exprimé par un utilisateur légitime. Pour cela, l'information doit
avoir une valeur de prédiction, de validation, ou les deux.
- Valeur prédictive : l’information financière a une valeur prédictive si elle peut être
utilisée comme une donnée par les utilisateurs pour prédire les résultats futurs.
- Valeur de confirmation (ou rétrodictive) : l’information financière a une valeur de
confirmation si elle confirme ou modifie des évaluations précédentes.
La valeur prédictive et la valeur de confirmation de l’information financière sont
interdépendantes. L’information qui a une valeur prédictive a souvent aussi une valeur de
confirmation. Par exemple, des données sur les produits réalisés, pour une année courante,
peuvent être utilisées comme base pour la prévision des recettes de l’année à venir. Elles
peuvent également être comparées avec les prévisions de recettes de l’année en cours ou des
années précédentes. Les résultats de ces comparaisons peuvent aider l’utilisateur à corriger et
améliorer les processus qui ont servi à effectuer ces prévisions. La pertinence s'appuie sur la
convention de l'importance significative.

o Fidélité

Selon le Système comptable OHADA, l’information financière donne une image fidèle quand
elle dépeint la substance économique de la transaction, de l’événement ou des circonstances
sous-jacents de façon complète, et exempte d’erreurs significatives.

- Représentation complète : une représentation complète comprend les informations


nécessaires à un utilisateur pour comprendre les faits qui y sont présentés, y compris
toutes les évaluations nécessaires, les descriptions et explications.
- Erreur significative : la fidélité ne signifie pas l'exactitude à tous les égards. Ainsi, on
ne peut déterminer si l'estimation d'une valeur non observable est exacte ou inexacte.
L'image que l’on donne de cette estimation peut toutefois être considérée comme
idéale si le montant est décrit clairement et si les limites du processus d'estimation sont
expliquées. L'expression « exempt d'erreurs" signifie qu'il n'y a pas d'erreurs ou
d'omissions dans la représentation du phénomène.
Le concept « d’image fidèle » (une image fidèle et non de l’image fidèle) retenu dans le
Système comptable OHADA est celui d’un objectif d’image fidèle dans le respect de la
convention de prudence (articles 3 et 6 de l’Acte Uniforme relatif au droit comptable et à
l’information financière) qui n’autorise pas le maintien dans ce cadre conceptuel, de la
neutralité comme l’une des caractéristiques de l’image fidèle.

Finalité de la comptabilité, l'image fidèle en pratique, est présumée résulter de l'application de


bonne foi des règles et des procédures du Système comptable OHADA en fonction de la
connaissance que les responsables des comptes doivent normalement avoir de la réalité et de
l'importance des opérations, des événements et des situations.

Toutefois, dans le cas exceptionnel où l’application d’une règle comptable se révèle impropre
à donner une image fidèle de l’entité, il doit y être dérogé. Il est alors nécessaire de
mentionner dans les Notes annexes les motifs de cette dérogation.

 Les caractéristiques auxiliaires


L’utilité de l’information financière est renforcée si elle est comparable, vérifiable,
rapidement accessible aux décideurs et compréhensible.

o Comparabilité

La comparabilité est la qualité de l'information qui permet aux utilisateurs de relever les
similitudes et les différences entre des éléments. La comparabilité est le but ; la cohérence et
la permanence dans le choix ainsi que dans l'application des méthodes comptables permettent
d'atteindre cet objectif. Par exemple, les prises de décision des utilisateurs impliquent de
choisir entre des alternatives : investir dans l'entité A plutôt que dans une autre. Dans ce cas,
les informations sur l'entité A sont nettement plus utiles si elles peuvent être comparées à des
informations similaires concernant d'autres entités, mais aussi portant sur d'autres périodes.

o Vérifiabilité

La vérifiabilité est la qualité de l'information financière qui donne aux utilisateurs l'assurance
que l'information reflète l'image fidèle des phénomènes économiques décrits. La vérifiabilité
suppose que divers observateurs bien informés et indépendants pourraient aboutir à un
consensus sur la fidélité de l'information. Il peut s'avérer impossible de vérifier certaines
informations prospectives : dans ce cas, il sera nécessaire d'indiquer les hypothèses sous-
jacentes ainsi que les méthodes d'évaluation utilisées.

o Rapidité

La rapidité répond au besoin de rendre l'information financière accessible aux décideurs avant
qu'elle ne perde sa capacité d'influencer leurs décisions. Rendre plus rapidement accessible
une information pertinente peut accroître son influence. En règle générale, plus l'information
date, moins elle est utile.

o Compréhensibilité

La compréhensibilité est la qualité de l'information financière qui permet d'en comprendre la


signification. Elle se trouve accrue lorsque l'information est classée, définie et présentée de
façon claire et concise. La comparabilité, la simplicité et la rigueur logique peuvent également
améliorer la compréhensibilité.

 Contrainte à prendre en considération : équilibre avantages-coûts

L'équilibre entre les avantages et les coûts est une contrainte générale. Les informations
contenues dans les états financiers doivent procurer un intérêt supérieur au coût de leur
production. L’application de la contrainte de coût amène à évaluer s’il est probable que les
avantages procurés par l’information financière justifieront les coûts entraînés par sa
production et son utilisation. Lors de cette évaluation, il y a lieu de se demander si une ou
plusieurs caractéristiques qualitatives pourraient être sacrifiées dans une certaine mesure pour
réduire les coûts.
Après avoir vu dans le cadre de la première section de notre premier chapitre, les définitions,
rôles et objectifs de la comptabilité et de l’organisation comptable, nous allons à présent voir
dans la deuxième partie de notre chapitre l’assistance comptable à travers l’externalisation par
les professionnels de cette discipline.

I. L’assistance comptable : l’externalisation par les cabinets comptables

Les entreprises évoluant dans un monde concurrentiel de plus en plus complexe optent pour
une stratégie de recentrage sur le cœur de métier en ayant recours à l’externalisation. Cette
pratique, connue aussi sous le nom d’outsourcing, est courante pour des activités telles que
l’informatique ou la logistique, mais apparaît comme une innovation dès qu’il s’agit de la
fonction comptable et financière. Dans cette partie, il s’agira pour nous de définir d’abord le
concept d’externalisation ou d’assistance comptable avant de développer le concept de cabinet
comptable.

1. Qu’est-ce que l’assistance comptable

Bien qu’étant très utilisé, le terme d’assistance comptable ou externalisation (chez le client),
n’est pas très bien comprise par tous, et est souvent confondu avec la sous-traitance.

L’externalisation comptable et financière consiste à transférer à un prestataire externe tout ou


une partie de la fonction administrative, financière et comptable dans le cadre d’un contrat de
prestation.

Selon BARTHELEMY (2010 : 2), « c’est le fait de confier une activité et son management à
un fournisseur ou à un prestataire extérieur, plutôt de la réaliser en interne ».

TORT (2003 : 63), avance que « l’externalisation administrative et comptable consiste à


confier à un prestataire extérieur sur une période pluriannuelle, et à un prix convenu d’avance
tout ou partie des tâches administratives et comptables traditionnellement assurées par une
ressource interne à l’entité.

Globalement, après ces trois définitions, on peut dire que l’externalisation comptable, aussi
appelée outsourcing, désigne le transfert de tout ou partie d'une fonction d'une entreprise vers
un partenaire externe.

En effet, elle consiste pour le prestataire, à assister le client sur son organisation interne, le
traitement des opérations comptables jusqu’à l’établissement des états financiers annuels. Ces
traitements concernent les petites et moyennes entreprises (PME), qui ne disposent de tous les
moyens nécessaires pour mettre en place un service comptable : dans ce cas, on assiste à une
externalisation de la fonction comptable.

Selon GUERY (2010 : 506), la mission d’assistance comptable ne doit pas se confondre à la
mission de contrôle de comptes. Le cabinet met en place chez le client, des ressources
humaines qui permettront de faciliter le travail de collecte et de remontée des données. Un
autre assistant sera chargé du suivi dans le cabinet. Pour les plus grandes entités disposant des
services et/ou département comptables, les travaux d’externalisation comptable portent
principalement sur les missions de révision des comptes, consistant à analyser les comptes,
passer les écritures de régularisation et monter les états financiers annuels et la liasse fiscale.

Après avoir défini l’externalisation comptable, nous allons à présent nous intéresser aux
entreprises chargées de la gestion de la comptabilité d’autre entreprises : les cabinets
comptables.

2. Cabinet d’expertise comptable

Un expert-comptable est un professionnel de ma comptabilité. Inscrit à l’ordre, lorsqu’il


existe, il tient, contrôle, surveille, redresse la comptabilité des entreprises et entités juridiques.
Il établit les états financiers annuels des entreprises auxquelles il n’est pas lié par un contrat
de travail, mais par une lettre de mission.

Un cabinet d’expertise comptable est selon DUPUICH (2007 :187), « une micro culture qui a
ses valeurs et ses normes et qui secrète un type d’hommes de référence ». Il intervient pour
apprécier et tenir la comptabilité, certifier la régularité et la sincérité des étés financiers
annuels et faire l’analyse de la situation financière, économique et juridique. L’expert-
comptable par ses compétences s’avère aussi un atout pour tout créateur d’entreprise en quête
d’un accompagnement performant pour pérenniser son activité.

Avoir recourt à un expert-comptable ou à un cabinet d’expertise comptable permet au chef


d’entreprise de bénéficier des réponses précises sur les aspects juridiques, financiers et
sociaux. L’accompagnement qui peut lui être proposé intègre des assistances telles que la
création des dossiers de financements, l’étude des statuts, les possibilités d’exonérations, la
prise en charge des formalités administratives, ainsi que la mise en place des outils de gestion.

3. L’externalisation comptable : principes et avantages

Comme déjà indiqué plus haut, l’externalisation de la comptabilité d’une entreprise consiste à
confier à un professionnel externe, tout ou partie de la tenue de la comptabilité. Quel est son
fonctionnement ? Quels en sont les avantages ? Existent-ils des freins à son utilisation ?

1.1 L’externalisation comptable, un principe de fonctionnement simple

L’externalisation de la comptabilité est un transfert de compétences vers un professionnel


qualifié. Pour ce faire, le chef d’entreprise a le choix des interlocuteurs : cabinet d’expertise
comptable ou association de gestion et de comptabilité.  
La réalisation de tout ou partie des opérations comptables est confiée à un de ces
professionnels, qui assurera selon la mission qui lui est confiée :
 La comptabilité générale et la comptabilité analytique

 La comptabilité clients et fournisseurs

 Les déclarations fiscales

 La gestion de la paie et les déclarations sociales

 L’assistance juridique

 L’accompagnement dans la gestion (tableaux de bord…)

Les professionnels de la comptabilité proposent un large panel de services externalisés. Le


fonctionnement est simple : la « lettre de mission » formalise et contractualise la relation entre
la société cliente et le professionnel pour la durée de la mission.

.2 Pourquoi faire le choix de l’externalisation ?

Pour une TPE / PME, choisir de produire en interne la comptabilité et les déclarations fiscales
de l’entreprise amène souvent des problèmes de coûts, de temps et de compétences. En effet,
si la force d’une entreprise se situe dans sa capacité à produire de la valeur ajoutée pour ses
clients, il paraît important de se demander s’il est stratégiquement intéressant d’intégrer la
fonction comptable dans l’entreprise.
Pour autant, tous les avantages que présente l’intégration de la comptabilité sont basés sur le
prérequis que le dirigeant sache et aime animer un service administratif et comptable. Car
bien souvent, choisir  de gérer soi-même sa comptabilité engendre des problèmes de coûts, de
temps, et de compétences. Les avantages liés à l’externalisation de la comptabilité ont
également liés aux problèmes de coût, de compétences et de temps :

 Un gain de temps : en étant en mesure de se consacrer à son entreprise, le dirigeant ne


perd plus de temps (souvent relativement important) à faire sa comptabilité et/ou
diriger ses collaborateurs comptables.

 Bien que cela ne paraisse pas toujours évident lors d’une analyse rapide, pour les TPE
et  les PME un expert-comptable est souvent plus économique que de réaliser la
comptabilité en interne. Si on intègre les coûts cachés et les économies (souvent
récurrentes d’une année sur l’autre) que permettent de faire les conseils d’un bon
expert-comptable, le coût global de l’externalisation est souvent inférieur au coût
global d’une comptabilité interne.

 Une expertise et une connaissance des évolutions juridiques et fiscales : la


comptabilité n’entre pas dans le domaine de compétence de la plupart des dirigeants.
L’externalisation leur permet alors d’éviter les erreurs comptables inutiles qui peuvent
coûter cher. Se fier à un expert-comptable permet ainsi d’éviter des contrôles et
redressements parfois coûteux.
.3 Avantages et inconvénients de l’externalisation comptable

Les avantages et les inconvénients de l’externalisation perçus par les entreprises n’ont pas
forcément un impact direct sur leur taux de recours à ce type de solution

.3.1 Avantages de l’externalisation comptable

L’externalisation de sa comptabilité a de nombreux atouts pour une entreprise :

- Elle permet de réduire les coûts de l’entreprise. En effet, ce n’est pas toutes les
entreprises qui disposent de moyens suffisants pour embaucher un comptable. De
plus, le recours à un comptable externe coûte moins cher que d’en embaucher un.
- Externaliser sa comptabilité permet aussi de se consacrer entièrement au cœur de son
métier. Non seulement, cela vous permet de gagner du temps, mais d’être aussi
mieux concentré sur les activités de votre entreprise.
- En outre, cela permet au dirigeant d’entreprise d’éviter les erreurs comptables et de
bénéficier des services d’un professionnel dans le domaine des règles fiscales,
comptables, juridiques et sociales.
- Le recours à un comptable externe vous permet de bénéficier du respect des
obligations légales et de la garantie de couverture. Aussi, ce professionnel assume la
responsabilité de ces erreurs.
- Vos informations comptables sont également en sécurité. Du fait de leurs
confidentialités, certaines tâches comptables doivent plutôt être externalisées.
- Le recours à un expert-comptable peut être aussi très utile pour le dirigeant et
contribuer à la croissance de l’entreprise. Il pourra vous donner des conseils dans le
domaine fiscal, social ou juridique.

.3.2 Inconvénients et frein à l’externalisation de l’externalisation


comptable

Même si à priori, externaliser sa comptabilité est moins cher, il faut savoir que cela peut entraîner de
lourdes factures surtout si vous devez faire appel régulièrement à ce professionnel. Aussi, il y a un
risque que certaines données de l’entreprise soient divulguées. Il s’agit par exemple, de la perte de
brevets techniques, de prix d’achats, de contrats…

En définitive, le choix d’externaliser ou non sa comptabilité dépend de chaque entreprise.


Mais, il est très important de savoir choisir le professionnel qui va effectuer ce genre de
missions.

Après avoir présenté dans la deuxième la partie l’assistance comptable à travers


l’externalisation comptable par les professionnels de la comptabilité, nous allons à présent
voir dans la troisième partie et la dernière de notre section, la revue de la notion de révision
comptable, de chiffre d’affaires et d’entreprise avec tiers collecteur.
III. Revue de la notion de révision comptable, de chiffre d’affaires et
d’entreprise avec tiers collecteur

La révision comptable étant le procédé choisi pour conduire notre travail de reconnaissance
du chiffre d’affaires, nous allons dans la dernière partie de notre première section définir les
termes essentiels de notre thème : révision comptable, chiffre d’affaires et entreprise avec
tiers collecteur.

1. Définition et objectifs de la révision comptable

1.1 Définition de la révision comptable

Devant être effectuée au moins une fois par an, la révision comptable est une étape importante
qui consiste à vérifier si la comptabilité d’une entreprise a été établie correctement et
conformément aux règles en vigueur. Présentation de son déroulement
La révision comptable est un ensemble de procédures qui consiste à effectuer un certain
nombre de travaux afin de vérifier que la comptabilité d’une entreprise soit correcte
et conforme aux règles en vigueur.

Cette notion elle est souvent confondu par les profane à la notion d’audit qui elle se définit
comme étant est une expertise professionnelle effectuée par un agent compétent et impartial
aboutissant à un jugement sur les états financiers, le contrôle interne, l'organisation, la
procédure, ou une opération quelconque d'une entité.

Il faut noter que la révision des comptes et l’audit sont deux disciplines qui interviennent dans
des sphères totalement différentes. L’une opère dans le cadre du commissariat aux comptes et
l’autre dans celui de l’expertise comptable.

1.1.2 Objectif et logique de la révision comptable

Traditionnellement, ce contrôle est mené avant la clôture d'un exercice comptable, ce qui
n'empêche la tenue de révisions partielles tout au long de l'année. Dans ses grandes lignes, la
révision comptable vise 4 objectifs principaux :

- S'assurer que l'entreprise maîtrise convenablement sa gestion des risques ;


- Evaluer le risque de non-détection d'anomalies ;
- Contrôler l'efficience des vérifications ;
- Repérer les anomalies et les risques.

Selon les cas, le travail de révision peut être réalisé par l'entreprise elle-même ou bien être
confié à un expert-comptable externe.
En pratique, le travail de vérification consistera à :

- Mettre en œuvre des tests de vérification ;


- Contrôler la comptabilisation des opérations courantes et d'inventaire de l'entreprise
Ainsi que l'établissement des documents de synthèse ;
- Utiliser les seuils de signification déclencheurs de contrôles ;
- Caractériser les situations juridiques des classes de comptes fournisseurs, clients et
TVA avec les comptabilités auxiliaires ;
- S'assurer de la cohérence des comptes de produits et de charges dans le temps.

2. Descriptif et caractéristiques du cycle CA

Dans cette deuxième partie, il nous sera assigné la tache de définir la notion de chiffre
d’affaires, d’en donner les objectifs généraux et ses caractéristiques.

.1 Définition de la notion de chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires est le premier indicateur de performance dans les entreprises, il est très
certainement l’indicateur le plus connu par l’ensemble des départements d’une entreprise.
L’essentiel des produits de l’entreprise est constitué par son chiffre d’affaires.

Le chiffre d’affaires correspond au montant hors taxes récupérables des ventes de produits et
services liés aux activités ordinaires de l’entreprise. Il regroupe le montant des ventes, de la
production vendue et des produits accessoires.

.2 Notion de ventes

Devenue plus stratégique, la vente ne peut plus être abordée avec de simples batailles de
commerciaux dans les rues ou dans les agences comme l’imaginent encore de trop nombreux
responsables. La vente est devenue la préoccupation majeure des directions générales du fait
de l’évolution de l’environnement économique, notamment l’intensification de la
concurrence.

.2.1 Définition

La vente est la cession d’un bien ou d’un service en échange d’une somme d’argent convenue
entre le vendeur, celui qui cède le bien ou le service, et l’acheteur, celui qui paie. Par
extension, une vente est l’ensemble des processus qui conduit à la conclusion de cet accord de
cession. Par analogie au sein d’une entreprise, la vente est le service où la fonction
commerciale qui a en charge la réalisation des profits.
.2.2 Objectifs de la vente

Les objectifs de la vente se déclinent en général en deux types :

- Les objectifs quantificatifs, fixés par rapport au volume d’activité, au chiffre


d’affaires.
- Les objectifs qualitatifs sont fixés par rapport :
o Au nombre de clients et prospects visités ;
o Au suivi correct du plan de tournée par les agents commerciaux ;
o A la capacité de l'entreprise dans l'offre des produits à moindre coûts et la
satisfaction, le mieux possible, des besoins du client,
o Au respect des délais inscrits dans les bons de commande.

.2.3 Caractéristiques de la vente

Nous étudierons dans ce point, la vente sous ces différents aspects juridique, technique,
managérial et comptable.

Aspect juridique

La vente est réalisée dans le cadre d'un contrat de vente, oral ou écrit en droit commercial.

Le contrat de vente précise les conditions dans lesquelles se fait l'échange du bien ou du
service. Il décrit le bien ou le service vendu, le délai de livraison, le prix et les conditions de
paiement. Il existe différentes formes de contrats. Cependant, le simple fait être d'accord par
oral sur la chose et sur le prix transfère la propriété du vendeur à l'acheteur.

Aspect technique

La technique de vente se décompose en quatre étapes d'une égale importance :

- Introduction et mise en confiance,


- Découverte du besoin et de la personnalité de l'interlocuteur,
- Présentation d'une offre et réponse aux objections,
- Conclusion de la vente par un accord mutuel (contrat oral ou écrit).

Aspect de management

La force de vente est constituée par l'ensemble du personnel commercial chargé de la vente et
de la stimulation de la demande. Elle constitue le principal outil de la performance
commerciale, et regroupe différents postes : directeur commerciale, directeur des ventes,
représentant, animateur des ventes, prospecteur, conseiller commercial, chargé d'affaires,
ingénieur commercial, ingénieur technico-commercial, etc....
Aspect comptable

La vente est réalisée sur la base de pièces justificatives internes et externes. Ces pièces sont
établies en partie par rapport à la procédure de vente adoptée par l'entreprise. Mais pour un
cadre général, nous pouvons retenir :

- Le bon de commande client,


- Le bon de sortie des produits,
- Le bon de livraison,
- La facture,
- Le chèque, certificat de virement, reçu de versement.

.2.3 Description des opérations du cycle de ventes/clients

Les opérations concernées par ce cycle d'activité sont :

- Ventes de marchandises et/ou de produits fabriqués ou transformés par


l'entreprise ;
- Prestations de services fournis à des tiers.

Ces opérations sont donc celles que l'entreprise effectue à titre principal pour l'obtention d'un
revenu. Elles vont couvrir aussi bien les fonctions situées en amont de la vente (approbation
préalable des crédits, réception des commandes et préparations des livraisons), que les
fonctions d'aval (suivi des comptes de clients, recouvrement et encaissement des créances).

. Tiers collecteur

Certains organismes publics (fonds nationaux, établissement financiers publics…), peuvent


effectuer des opérations financières, généralement encaisser au profit de tiers sans avoir de
marge de manœuvre sur ces opérations. Ces organismes agissent alors « pour le compte d'un
tiers ».

Ceux-ci correspondent aux versements reçus de l’État, des organismes nationaux, ou d’une
autre entité, par l’organisme qui les transferts sans marge d’appréciation au bénéficiaire final.
L’organisme est un intermédiaire dans le processus de recouvrement de l’entreprise tierce.

Après avoir parcouru les principales définitions liées à notre thème de travail dans le cadre de
dans la deuxième section, les fondements de notre environnement de travail qui est
l’entreprise, mais aussi de la discipline sur laquelle se fonde notre travail, à savoir la
comptabilité.
Section 2 : la comptabilité à travers la théorie des organisations : L’externalisation de la
fonction comptable à l’épreuve de la théorie du signal

II. Théorie de l’entreprise

L’entreprise constitue le principal environnement de travail de tout comptable


et/ou expert-comptable. Il de ce fait nécessaire de pouvoir appréhender cet
environnement. Cette première partie a pour objet d’effectuer un premier
balayage. On entend y montrer la spécificité du concept entreprise à travers ses
définitions et ses caractéristiques.

. Définition et objectifs de l’entreprise

Il est difficile d’enfermer dans une définition unique le sens d’un mot comme entreprise qui
s’applique aussi bien à un complexe industriel, qu’à un cabinet de conseil ou bien encore à un
petit commerçant.

. Définitions de l’entreprise

L’entreprise selon le dictionnaire Larousse

L’entreprise est une : Action d'entreprendre quelque chose, de commencer une action ; ce que
l'on entreprend : Échouer dans son entreprise. Affaire agricole, commerciale ou industrielle,
dirigée par une personne morale ou physique privée en vue de produire des biens ou services
pour le marché ; unité économique de production ; firme : Entreprise industrielle,
commerciale. Action par laquelle on essaie de porter atteinte à quelque chose ou à quelqu'un :
Une entreprise contre la liberté.
L'entreprise selon l'approche juridique

L'entreprise est un ensemble de moyens (un projet, un lieu de décision et de gestion


économique). D'un point de vue juridique, elle n'a stricto sensu aucune consistance ni réalité.
Pour exister juridiquement, l'entreprise doit opter pour l'une des formes prévues (entreprise
individuelle, société civile ou commerciale, société coopérative, etc.) qu'elle doit revêtir
nécessairement pour exister et se développer sur le plan légal. La forme juridique choisie doit
faire l'objet d'un enregistrement auprès des autorités compétentes (CDE, Registre du
commerce et du crédit mobilier ; direction générale des impôts…). Lorsqu'il s'agit d'une
société, cet enregistrement lui confère la personnalité morale et un statut juridique dont la
forme dépend de l'objet social de la société, du nombre des apporteurs de capitaux, du
montant des capitaux engagés, ainsi que du cadre législatif et réglementaire en vigueur.

L'entreprise selon l'approche économique

En économie, l’entreprise est traditionnellement définie comme étant « une organisation


économique, de forme juridique déterminée, réunissant des moyens humains, matériels,
immatériels et financiers, pour produire des biens ou des services destinés à être vendus sur
un marché pour réaliser un profit ». En droit, l’entreprise est définie comme « la réunion des
moyens matériels et humains coordonnés et organisés en vue de la réalisation d’un objectif
économique déterminé ». L’INSEE, quant à elle, définit l’entreprise comme « Toute unité
légale, personne physique ou morale qui, jouissant d’une autonomie de décision, produit des
biens et des services marchands »

.2 Objectifs de l’entreprise

Nous tenons à préciser que nous considérons l'objectif comme une finalité de l'entreprise et ils
sont aussi des buts concrets et souvent quantifiables à atteindre dans un délai précis. Et des
buts sont des étapes intermédiaires dans la réalisation des objectifs. Les auteurs GUERNY et
GUIREC définissent les objectifs comme des résultats, généralement chiffrés, que l'on se fixe
d'atteindre dans un certain délai. Ainsi, les buts sont compris ici, comme des objectifs
subsidiaires dont la réalisation conditionne l'atteinte des objectifs fondamentaux de
l'entreprise. Dans la fixation et la mise en œuvre des objectifs, il faut tenir compte des
hommes. En effet, la formulation des objectifs peut donner lieu à plusieurs interprétations qui
vont se répercuter au niveau de la mise en œuvre. Par ailleurs, la formulation d'une série
d'objectifs peut comporter à première vue des contradictions qui ne vont faciliter leur mise en
œuvre. Lorsque les objectifs sont trop globaux, il y a nécessité en termes mesurables et
immédiatement compréhensibles pour qu'ils soient réalisés avec un minimum d'efficacité.
Ainsi, il est indispensable de détailler les objectifs subsidiaires jusqu'au niveau le plus bas. Par
ailleurs nous devons noter que les objectifs et buts devront être adéquats aux moyens dont
dispose l'entreprise ceci afin d'éviter les ambitions irréalistes. C'est pourquoi, il est donc
nécessaire de fixer des objectifs pertinents et de bien évaluer le potentiel de chaque secteur de
l'entreprise. Enfin, l'entreprise doit tenir compte des opportunités que lui offre son
environnement ainsi que des contraintes que lui impose ce dernier. Par environnement, il faut
entendre l'ensemble des facteurs externes qui ont une influence sur l'entreprise, sa vie et son
exploitation.

. Les grands courants en théorie des entreprises

Ce point vise a présenté les grandes écoles de la théorie des organisations (l’école classique,
l’école des ressources humaines, l’école de la contingence, Les théories des systèmes et de la
décision et l’école socio technique), ainsi que les lectures métaphores et transversales de
l’organisation et les sources d’idées qui les ont nourries. Un minimum de cohérence théorique
se révèle nécessaire pour élaborer des principes opérationnels d'entreprise, à partir desquels
les dirigeants animeront effectivement les ressources humaines. C’est pourquoi nous en
présenterons les plus importants sous l'angle de la théorie des entreprises.

.1 L’école classique, de relations humaines et de contingence

L’école classique fournit les premiers développements concernant l’organisation du travail et


des fonctions de production et administrative. Les auteurs sont pour la plupart des ingénieurs
et sont obnubilés par le « one best way ». L'Ecole des Relations Humaines réhabilite l'Homme
au travail et adopte des approches plus psychologiques des organisations.

L’école classique

L'école classique regroupe les auteurs (TAYLOR, FAYOL, etc.) dont la principale
préoccupation était de trouver la bonne façon d'organiser le travail au sein d'une unité
productive. L'approche adoptée par ces auteurs peut être qualifiée d'universelle en ce qu'ils
prétendent que les préceptes qu'ils mettent en œuvre sont valables pour tout type
d'organisation (« one best way »). C'est avec eux que les grands principes de gestion des
organisations ont été posés : l'autorité s'exerce de haut en bas; l'entreprise est un tout, mais
plusieurs fonctions doivent être distinguées; chacun est spécialisé dans une tâche précise («the
right men in the right job »).

L’école des relations humaines

L'école des relations humaines s'est développée en réaction aux excès du taylorisme qui dans
sa recherche de la productivité a engendré des comportements contraires à ses objectifs
initiaux. La vision stratégique implicite de cette école reste identique à celle de l'école
classique s'attachant à proposer un cadre d'analyse unique et universel. Mais l'approche de
l'organisation évolue en intégrant une nouvelle dimension : l'Homme en tant qu'individu et
membre d'un groupe. Les principaux défenseurs de cette école sont Elton MAYO, MASLOW.
 Selon MAYO, la quantité de travail accomplie par un individu n'est pas déterminée
par sa capacité physique mais par sa capacité sociale, c'est-à-dire son intégration à un
groupe. En effet, l'employé ne réagit pas en tant qu'individu mais en tant que membre
d'un groupe. Au-delà de l'organisation formelle, il existe donc une organisation
informelle qui obéit à une logique de sentiments et d'appartenance.

 MASLOW, quant à lui a élaboré une théorie des motivations qui repose sur la
hiérarchie des besoins humains. Cette approche peut se résumer en cinq besoins : les
«besoins physiologiques », les «besoins de sécurité », les «besoins d'appartenance »,
les «besoins d'estime», les « besoins de réalisation de soi et d'accomplissement».
Cette théorie peut s'appliquer dans le domaine du travail. Les individus dont les
besoins sont primaires (physiologiques et de sécurité), recherchent un travail spécialisé
tandis que ceux qui désirent atteindre le plus haut niveau de l'échelle des besoins,
préféreront un travail à responsabilité.

L’école de la contingence

Cette école rassemble un grand nombre d'auteurs dans cette école : Woodward, Lawrence et
Lorsch, Burns et Stalker... Les théories de la contingence (Contingence = dépendance) se
caractérisent par leur rupture avec les courants de pensée normatifs classiques qui prônent
l'existence d'une seule forme structurelle meilleure dans tous les cas (le fameux « one best
way » est ainsi remis en cause), pour donner comme alternative le principe selon lequel il n'y
a pas de structure d'organisation idéale, mais autant de « best way » qu'il existe de contextes
différents.

.2 Les théories des systèmes et de la décision et d’économie industrielle.

D’autres écoles en termes de pensée d’entreprise avanceront l'idée qu'il n'y a pas
d'organisation idéale mais des organisations adaptées à leur contexte. On retiendra
essentiellement une profonde continuité et complémentarité des enseignements de ces
diverses écoles.

Théorie des systèmes et de la décision

 Théorie des systèmes, C'est à Bertalanffy1 que l'on attribue la théorie des systèmes.
Cette théorie assimile l'organisation à un système (ensemble des parties
interdépendantes agencées en fonction d'un but) complexe, finalisé, hiérarchisé,
commandé et ouvert sur son environnement que l'on définit comme l'ensemble des
éléments extérieurs à l'entreprise ayant une influence sur elle et qu'elle peut influencer
en retour. En outre, l'analyse systémique repose sur l'idée que pour bien comprendre le
fonctionnement d'un tout, il faut examiner les relations existant entre les parties de ce
tout. Les principaux concepts associés à la théorie des systèmes sont ceux de système
ouvert et de système fermé, de rendement et d'efficacité, d'entropie, de sous-système,
d'équifinalité et de synergie.

 Les théories de la décision, Le principal modèle s'inscrivant dans le cadre des théories
de la décision est celui de la rationalité absolue/limitée de H.A Simon.
On entend par rationalité, une situation de choix dans laquelle l'acteur rationnel en
face de plusieurs branches d'alternatives va choisir celle qu'il croit aboutir au meilleur
résultat global. C'est dans cet esprit que s'inscrivent les travaux de H. SIMON,
CYERT et MARCH.
- Selon SIMON, dans son ouvrage le plus célèbre est " administrative behavior "
(1947). " l'homme administratif " se distingue de " l'homo economicus ", car il
ne maximise pas, économiquement, son utilité, il ne connaît pas tous les
paramètres indispensables à la prise de position rationnelle, et il n'a pas une
fonction de préférence stable et durable. Le but de la théorie dite " de la
rationalité limité " est donc de mettre en lumière les limites pratiques de la
rationalité humaine et de s'efforcer trouver les moyens (entraînement,
formation, adhésion à de nouvelles valeurs) de repousser ces limites.
- Richard CYERT (1921 ...) et James MARCH (1928 ...) : Disciples de SIMON,
se sont efforcés, au travers d'un célèbre ouvrage : " A behavioral theory of the
firm " (1963), de donner un caractère opératoire aux idées de SIMON. Ils
décrivent toutes les entreprises comme des processus dynamiques et continus
de prises de décisions. Ils remarquent que l'entreprise est " un groupe de
participants aux demandes disparates ", bien que tous aient, " in fine " intérêt à
la bonne marche du système. Il existe donc des négociations entre coalitions
qui conduisent aux prises de décision. Donc les buts poursuivis ne sont pas
rationnels, mais représentent le meilleur compromis possible. Ainsi, selon eux,
la théorie du comportement de la firme peut être résumée en 4 concepts
fondamentaux :
o La résolution des conflits : Une entreprise étant composée de coalitions
de membres ayant des buts différents, il est nécessaire de mettre au
point des procédures de résolution des conflits.
o L'élimination de l'incertitude : Une firme cherche à éliminer
progressivement les multitudes d'incertitudes qui l'entourent, mais telles
les têtes de l'hydre, elles renaissent sans cesse à Irrationalité
incontournable des choix à long terme.
o La recherche de la problématique : Il est indispensable de rechercher
les vraies causes des problèmes posés dans l'entreprise sans utiliser de
masques (indulgence pour les " amis " et dénigrement des " ennemis
") : Il faut voir les réalités en face.
o L'apprentissage : Les entreprises changent leurs comportements et la
perception qu'elles ont des choses avec le temps, et ce qui est vrai
aujourd'hui ne sera peut-être pas vrai demain (vision systémique).

L’approche de l’économie industrielle


Cette approche s'intéresse à la place de l'entreprise dans le système économique. Elle
s'interroge sur les raisons d'existence de l'organisation notamment vis-à-vis du marché.

 La théorie des coûts de transaction (TCT) La théorie des coûts de transaction est
définie par Ronald. H. Coase dans un article de 1937 « The nature of the firm » où
l'auteur s'interroge sur les raisons d'existence des organisations. Il y montre que c'est la
comparaison entre les coûts de transaction du marché et les coûts de transaction
internes qui, pour une situation donnée, permettent de déterminer quelle est
l'organisation la plus pertinente.
On entend par coûts de transaction les coûts de fonctionnement du système d'échange
dans une économie du marché, à savoir les coûts d'information, de négociation, de
comportements liés au recours au marché pour procéder à l'allocation de ressources et
transférer les droits de propriété des éléments objet d'échange.
 Théorie d’agence : La relation d'agence est « un contrat par lequel une ou plusieurs
personnes (le principal) engagent une autre personne (l'agent) pour exécuter en son
nom une tache quelconque qui implique une délégation d'un certain pouvoir de
décision à l'agent » ( Jensen et Meckling). La théorie d'agence a pour principal objectif
de mettre en avant les divergences d'intérêts potentielles entre les différents
partenaires de l'entreprise (dirigeants, actionnaires et créanciers) .En effet, selon
Jensen et Meckling, les différents acteurs de l'entreprise, s'ils veulent maximiser leur
propre utilité, peuvent avoir des intérêts divergents.
Dans la relation d'agence, il y asymétrie d'information, c'est-à-dire que l'information
détenue par les deux personnes (le principal et l'agent) n'est pas la même, l'agent a en
général une connaissance plus grande sur la tache qu'il doit accomplir que le principal,
donc le contrat est incomplet et si le principal veut contrôler l'agent, il doit supporter
des coûts d'agence (dépenses de surveillance, commissaires aux comptes...). La théorie
d'agence tente ainsi de définir la forme d'organisation et les types de contrats
susceptibles de minimiser ces coûts d'agence.

. Les principales fonctions de l’entreprise

Les fonctions de l'entreprise sont à la base de la départementalisation de celle-ci dans le cadre


d'une structure fonctionnelle. Elles sont toutes les six nécessaires au bon fonctionnement de
l’entreprise. Il s’agit des fonctions de :

- Production ;
- R&D;
- Marketing, ventes ;
- Administration, finances ;
- Gestion des ressources humaines ;
- Planification stratégique.
.1 Fonction production

L’entreprise met à la disposition des consommateurs des produits (biens ou services). En les
supposant mis au point, il est indispensable de les produire ; on dira aussi de les fabriquer
(usiner).

Le système de production décrit l’ensemble du processus grâce auquel l’entreprise produit un


bien ou un service apte à satisfaire une demande à l’aide de facteurs de production acquis sur
le marché.

L’entreprise disposera donc d’une unité (au minimum), qui réunit tous les moyens humains et
techniques nécessaires à la fabrication d’un bien ou nécessaires à l’élaboration du service
proposé et vendu.

.2 Fonction recherches et développement

Un produit n’existe que s’il a été défini. L’unité de Recherche et Développement explore en
permanence les évolutions possibles du produit. Elle sera informée de l’émergence de
technologies nouvelles, de nouveaux concepts, de nouveaux matériaux, de nouvelles manières
de procéder.

La ” veille ” tout azimut est une activité essentielle de la fonction R & D qui doit ensuite et en
permanence incorporer de l’innovation dans les produits d’aujourd’hui et préparer les produits
de demain.

La fonction R & D a en charge l’élaboration de prototypes et leur mise au point. Elle se situe
en amont de la fonction de production avec laquelle elle collabore étroitement.

La fonction R & D doit aussi établir un lien fort avec la fonction de planification stratégique –
l’avenir de l’entreprise – et avec la fonction marketing qui identifie et mesure les attentes du
marché.

.3 Fonction Marketing/Vente

Le marketing est dans l'entreprise une fonction intégrée comme toutes les autres fonctions, il
concourt à la conduite de l'entreprise. Le marketing est un moyen optionnel pour permettre
d'optimiser les objectifs poursuivis dans l'échange et satisfaire le mieux possible les besoins
exprimés et latents des consommateurs.

Le produit, une fois conçu doit être ou pouvoir être fabriqué (bien) ou pouvoir être assumé tel
que prévu (service) avant d’être proposé aux consommateurs. Ce sont les équipes ou les
services de vente – internes ou externes à l’entreprise – qui auront pour mission de trouver les
clients, c’est-à-dire ceux qui, accepteront d’acheter le bien ou le service et de le payer. Pour
soutenir l’action des équipes de vente, l’entreprise développera une action marketing, c’est-à-
dire un ensemble de mesures telles que des études de marché, des tests de produits, des
analyses de satisfaction, de la promotion et de la publicité.

Outre la fonction d’appui à la vente, une des fonctions essentielles d’un département
marketing est de définir le plus précisément possible qui est susceptible de devenir un client,
que faudra-t-il pour qu’il le soit (prix, qualité, délai de livraison…) et pour qu’il le reste
(connaissance de l’évolution de ses attentes, de ses besoins futurs). Le rôle du marketing est
de tisser un lien entre votre entreprise et le consommateur. Le marketing possède à la fois un
rôle d'action et d'analyse dans l'entreprise. Il sert à concevoir et offrir des produits qui vont
satisfaire le consommateur.

33 Tout au long de vos démarches de marketing, il vous faudra utiliser l'ensemble des
moyens dont dispose votre entreprise pour vendre ses produits ou services aux clients. Le tout
devra être fait de manière réfléchie et structurée, mais aussi rentable. Pour tisser un lien entre
l'entreprise et le consommateur, le marketing répond à cinq fonctions :

- Chercher à connaître et analyser la demande;


- Planifier et développer des concepts de produits ou de services;
- Communiquer aux consommateurs des informations pertinentes sur le produit ou le
service;
- Organiser la transaction des droits de propriété;
- Distribuer les produits ou offrir les services sur leurs marchés respectifs.

De nombreuses études montrent que l’acquisition d’un client nouveau est généralement bien
plus coûteuse que le maintien dans le temps d’une relation commerciale avec des clients
existants. D’où l’importance et la valeur d’un fonds de commerce, c’est-à-dire d’un ensemble
de clients récurrents, d’accès facile, avec qui un dialogue peut être développé.

Une des missions essentielles d’un service marketing sera de pouvoir définir les nouvelles
attentes du marché de manière à permettre au dirigeant d’orienter l’action du service R & D et
d’intégrer ces attentes dans sa réflexion stratégique.

.4 Fonction Administration/Finance

Au cœur des services support de l’entreprise, la fonction administration, gestion, organisation


prend en charge le quotidien des activités administratives. Une multitude d’actes
administratifs sont nécessaires pour assurer un fonctionnement harmonieux notamment des
services de production et de vente. Certains de ces actes sont imposés par l’environnement
(déclaration TVA, publication des comptes annuels), d’autres sont tout simplement
indispensables au fonctionnement de l’entreprise (faire les factures, mettre en place un
système de sécurité, ouvrir et classer le courrier entrant,…).

Tous les aspects financiers doivent aussi être gérés avec rigueur car il est essentiel qu’à tout
instant, il y ait un équilibre entre les besoins financiers et les ressources financières au risque
de ne pouvoir assurer la pérennité de l’entreprise. De nombreux organigrammes sont possibles
pour rattacher les différents “services de soutien”, que sont les services administratifs, à des
dirigeants de l’entreprise. Cela pourra dépendre de sa taille, de son passé,… L’essentiel sera
de veiller à leur efficacité, de réévaluer régulièrement la pertinence des procédures utilisées,
de comparer le coût – si ces services sont réalisés en interne – avec le coût d’une sous-
traitance… à qualité égale. Le dirigeant doit régulièrement remettre en cause les procédures
utilisées en matière administrative, comme d’ailleurs en matière de production, en utilisant
une démarche telle l’analyse de la valeur

.5 Fonction Gestion des ressources humaines

La GRH peut être définie comme l’ensemble des moyens mis en œuvre pour garantir en
permanence à l’entreprise une adéquation entre ses ressources et ses besoins en personnel,
tant sur le plan quantitatif que sur le plan qualitatif.

Aspect quantitatif: la quantité de facteur travail disponible dans l’entreprise doit correspondre
à ses besoins.

Aspect qualitatif: la main d’œuvre disponible doit par ailleurs disposer des compétences
nécessaires à l’entreprise.

Les ressources humaines sont le bien le plus précieux de l’entreprise. Elles sont source de
créativité pour réaliser de nouveaux produits, les mettre au point, les vendre.

A tous les endroits clés de l’entreprise, des femmes, des hommes conçoivent, gèrent,
administrent…

Le dirigeant doit être conscient de “l’investissement” qu’il réalise en embauchant une


personne. Une attention particulière sera donc accordée par le dirigeant à gérer de la manière
la plus efficiente le ” capital humain ” de son entreprise pour mettre au service du projet
d’entreprise et du marché qu’elle s’efforce de créer ou de conquérir du personnel formé,
compétent, motivé, créatif.

Le dirigeant sera donc attentif à être lui-même bien (in)formé sur les moyens de recrutement,
formation, motivation, développement de la créativité qu’il a intérêt à mettre ou faire mettre
en œuvre pour disposer d’une équipe qui le soutiendra dans sa recherche de l’atteinte des
objectifs qu’il aura fixés.

.6 Fonction Planification stratégique

Ce qui se passe aujourd’hui dans l’entreprise est le résultat des actions engagées hier. Ce qui
se passera dans l’avenir sera la conséquence des actions que vous lancerez aujourd’hui ou que
vous vous préparez à lancer demain.
De même que, en tant que créateur, vous avez d’abord fait un plan d’affaire avant de lancer
une activité nouvelle, de même, une fois chef d’entreprise, vous réajusterez votre plan
stratégique pour tenir compte des réalités (le marché ne répond pas comme vous
l’imaginiez…) ou pour saisir des occasions qui ne se reproduiront plus ou parce que vous
venez de discerner une nouvelle opportunité commerciale dans votre environnement…

Les signaux internes à l’entreprise (des clients mécontents, problèmes de trésorerie,


recherche et/ou mise au point prenant plus de temps que prévu, démission ou incompétence
d’un employé…) comme les signaux externes (apparition d’un nouveau concurrent,
nouvelles attentes de la clientèle, opportunité immobilière…) doivent vous amener à
réfléchir… et à décider, en veillant à la cohérence des politiques arrêtées. Ayez une vision
claire de la route à suivre et faites-la comprendre par tous ceux qui, à vos côtés, par une
multitude de décisions quotidiennes, ont pour mission de la mettre en œuvre. Ne changez pas
tout le temps de cap, tenez-le un temps suffisant pour être en mesure de décider qu’il est bon
ou pas. Ce temps est essentiellement fonction de la nature de vos activités.

La fonction “planification stratégique”, qui devrait résulter périodiquement d’une analyse


S.W.O.T. (Strengths – Weaknesses – Opportunities –. Threats), ou A.F.O.M. (Atouts –
Faiblesses – Opportunités – Menaces) est souvent une fonction oubliée ou négligée au sein
des P.M.E. C’est seulement si elle est ” consciemment exercée ” que le dirigeant pourra
s’assurer de la cohérence des objectifs de toute nature fixés à chacun dans l’entreprise.

I. Les fondements théoriques de l’externalisation

Il est très important de comprendre les motivations qui poussent les entreprises à choisir
l’externalisation. Faire ou faire-faire est une question que se posent depuis toujours les
économistes et les gestionnaires des entreprises. Ce point de notre travail présente une analyse
de la décision de faire ou faire-faire en suivant le point de vue que les uns et les autres ont
progressivement développé.
1. L’externalisation et le dilemme du « faire ou faire faire? », pour une nécessité de
recentrage de l’entreprise sur son cœur de métier

La problématique du faire ou faire-faire consiste pour une entreprise à décider d’acheter ou de


sous-traiter en partie ou en totalité un produit ou un service chez un fournisseur/sous-traitant
ou d’utiliser ses propres équipements. Beaucoup d’entreprises, et de plus en plus aujourd’hui,
se tournent vers une forme d’externalisation (outsourcing) de certaines de leurs fonctions.

À l’origine de toute externalisation d’activités on trouve l’idée qu’une organisation n’a pas
toujours intérêt à tout réaliser elle-même. Notamment si elle cherche à se centrer ou se
recentrer sur leur métier de base, à améliorer sa réactivité, à mieux gérer ses coûts et profiter
des compétences externes pour compléter son offre.

. Théorie des coûts de transaction et des ressources : « Faire ou faire faire » ?

.1 Théorie des couts de transactions

Faire ou faire faire ? Voici une phrase, ou plutôt une question, qui résume tout à fait la
problématique de l’externalisation. Ce phénomène, contrairement à ce que nous pouvons
penser, est vieux comme le monde et consiste à faire réaliser par un tiers plus compétent que
soi même une activité nécessaire à son entreprise.

La théorie des coûts de transaction part du postulat qu’il existe trois façons d’organiser une
activité:

- La réaliser soi-même - structure de gouvernance « firme ».


- La confier au marché - structure de gouvernance « marché »
- La faire réaliser par un partenaire avec qui on entretient une relation durable et étroite-
structure de gouvernance « Hybride »

Les coûts permettant de déterminer la structure de gouvernance optimale peuvent être divisés
en deux catégories : Les coûts de production et les coûts de transaction :

- Les coûts de production sont les coûts de réalisation de l’activité.


- Les coûts de transaction sont les coûts de gestion de la structure de gouvernance.

La meilleure structure de gouvernance est celle qui permettra de minimiser la somme des
coûts de production et de transaction.

La théorie des coûts de transaction repose essentiellement sur l’interaction entre: La


rationalité limitée et l’opportunisme des individus dont le niveau dépendra de trois facteurs
d’environnement : incertitude, complexité et nombre de fournisseurs. (cf. schéma 1)
Rationalité limitée : Les individus sont limités par leurs capacités cognitives dans l’exercice
de leur rationalité. Il en résulte alors des coûts de transaction importants, générés notamment
par les renégociations périodiques des contrats étant dus à des événements non prévus. Ce
caractère limité de la rationalité peut être aggravé lorsque l’environnement est incertain et
complexe.

Opportunisme : Etablit le fait qu’un individu poursuit son intérêt personnel sans prendre en
considération les engagements qu’il a pris auprès de ses partenaires. Pour que l’opportunisme
puisse s’exprimer, la présence d’un petit nombre de fournisseurs est fondamentale. En effet,
plus le nombre de fournisseurs est limité, plus le fournisseur attitré est difficile à remplacer
(même s’il se conduit de manière opportuniste). En compléments de ces différents éléments
nous pouvons ajouter l’atmosphère qui l’influencera le comportement des individus et leur
niveau d’opportuniste.

Figure 1 : Logique de la théorie des coûts de transaction

Lors de la décision d’externaliser ou de ne pas externaliser, la théorie des coûts de


transactions permettra de déterminer la structure de gouvernance optimale en fonction d’un
nombre réduits d’attributs de transactions : La spécificité des actifs, l’incertitude, la fréquence
et la difficulté de mesure de la performance.

.2 Théorie des ressources et l’externalisation stratégique

La théorie de la ressource date du milieu des années 1980. Elle est particulièrement utile pour
comprendre ce qui définit l’avantage concurrentiel et le cœur de métier d’une entreprise, et
facilitant parallèlement la décision d’externalisation.

Cette théorie repose sur l’idée que « les différences de la performance entre les entreprises
d’une même industrie peuvent être expliquées par des différences en matières de ressources et
de compétences ». En effet, les dirigeants d’entreprise devront être capables d’identifier, de
protéger, d’exploiter et de créer des ressources et des compétences de haut niveau. (cf. figure
I4)

Figure 2 : Le management des ressources et des compétences

Aussi, nous rappelons (brièvement et sous une autre forme) les conditions indispensables que
les ressources et les compétences doivent respectées pour bénéficier d’un avantage
concurrentiel durable.

- Valeur : Les ressources et les compétences qui présentent le plus de valeur sont celles
qui permettent l’accès à un grand nombre de marchés et donnent de l’importance aux
yeux du client.
- Rareté : Pour fonder un avantage concurrentiel durable, une ressource ou une
compétence ne doit pas être détenue par un grand nombre d’entreprises.
- Imitation imparfaite : La ressource ou la compétence doit impérativement être difficile
à imiter par les concurrents de l’entreprise qui la possède.
- Substituabilité imparfaite : La facilité de remplacement d’une compétence ou d’une
ressource ne permettra à l’organisation d’avoir un avantage concurrentiel.
Figure 3 : Proximités avec le cœur de métier en fonction des caractéristiques des ressources et des
compétences.

Source : D’après Barney (1991)

Ces critères de valeur, de rareté, d’imitation imparfaite et substituabilité imparfaite ont des
implications claires sur la problématique de l’externalisation. D’ailleurs, les ressources et les
compétences présentant ces caractéristiques ne devront pas être externalisées.

L’externalisation permettrait de combler des faiblesses en matière de ressources et de


compétences des services internes et de bénéficier de ces dernières grâce à l’externalisation.

Cependant, les opérations d’externalisation impliquent fréquemment le démantèlement des


services internes. Il ne peut donc plus y avoir d’accumulation de savoir interne.
L’externalisation est un transfert de ressources et de compétences vers un prestataire pour une
durée déterminée. Elle permet d’obtenir un service de meilleure qualité et non des ressources
et compétences de meilleure qualité car ces dernières restent la propriété du prestataire.

Nous sommes bien conscients que dans la majorité des cas le choix de l’externalisation
favorise le démantèlement d’un service en interne, cependant au préalable nous avons bien vu
que l’externalisation d’une fonction stratégique pouvait rapporter des gains et des réductions
de coûts non négligeable pour l’entreprise.

Après avoir vu dans les deux premiers points précédents, les aspects généraux relatifs aux
fondements théoriques de l’externalisation, nous allons à présent voir dans le cadre du dernier
point, le lien théorique qui existe entre l’externalisation comptable à l’épreuve de la théorie du
signal.
. Externalisation de la fonction comptable à l’épreuve de la théorie du signal

Malgré les dispositifs légaux, il demeure une asymétrie d’information quant à la qualité des
états financiers obligatoires. L’externalisation de la fonction comptable peut jouer un rôle de
signal, en limitant les possibilités de gestion des données comptables.

Devant l'ampleur du mouvement d’externalisation au cours des quinze dernières années, de


nombreux chercheurs ont proposé une analyse du phénomène. Il existe aujourd'hui un courant
de recherche relativement structuré autour d'un cadre théorique empruntant à la théorie des
coûts de transaction et à l'approche ressources, comme déjà vu plus haut (Quélin, 2003). La
première met l’accent sur les attributs de la transaction et notamment sur la spécificité des
actifs investis et le niveau d’incertitude. Les résultats des études empiriques (portant sur
différentes fonctions de l'entreprise) confirment assez bien les propositions de la théorie des
coûts de transaction (David et Han, 2004 ; Pisano, 1990 ; Poppo et Zenger, 1998). La seconde
met l'accent sur les « core competencies » (Hamel et Prahalad, 1990 ; Quinn et Hilmer, 1994).

Ces deux cadres d’analyse ont été à maintes reprises utilisés pour expliquer les pratiques
d’externalisation de différentes fonctions, et plus particulièrement les fonctions informatique,
productive et commerciale. L’externalisation de la fonction comptable a été, quant à elle, très
peu étudiée (Everaert et al., 2010).

III. Théorie comptable et gouvernance de l’entreprise : pour un dépassement des


visions actionnariale et partenariale

Dans cette partie, nous tentons d’apprécier la pertinence des deux visions de la gouvernance
de l’entreprise qui influencent la manière de concevoir la comptabilité. La vision actionnariale
et la vision partenariale.

. Gouvernance actionnariale et théorie comptable du propriétaire

Jusqu’à la fin du 19ème et le début du 20ème siècle, l’entreprise a été conçue à travers la
notion de société telle qu’elle est définie par le droit. Sa gouvernance posait souvent des
problèmes dans les sociétés de capitaux, les petits porteurs s’estimant lésés par les pratiques
des dirigeants au service des administrateurs. Ces conflits trouvaient leur origine dans le
manque d’information sur la gestion, la comptabilité n’étant organisée que pour contrôler
l’action des dirigeants. Le modèle comptable qui exprimait cette vision de la société était celui
du propriétaire selon lequel seuls les détenteurs de parts sociales participaient à la société et
s’en partageaient les résultats. Il s’agissait ici d’une gouvernance actionnariale qui supposait
une conception statique de la comptabilité cherchant à donner une image de la société en
valeurs de marché au moment de l’établissement du bilan (Richard, 2005).

La vision actionnariale répond à la théorie du « propriétaire » selon laquelle l’entreprise


représente ses propriétaires et n’a pas d’autonomie propre, l'objet de la comptabilité étant
d'établir des comptes en vue de comparer les valeurs que sont les revenus, les coûts et leur
solde appelé « résultat » qui n’a de sens qu’à l’égard des propriétaires qui en sont les
bénéficiaires.

. Gouvernance partenariale et théorie comptable de l’entité

Les travaux de Taylor (1911) et de Fayol (1916) ont permis de penser l’entreprise comme
étant un objet de management distinct de la société définie par le droit (Segrestin et Hatchuel,
2009). Sous leur optique, l’entreprise se devait de mettre en œuvre une dynamique collective
visant à créer de nouvelles ressources devant être réparties entre ses membres selon un
principe d’équité et de solidarité. A cette dynamique collective correspond une gouvernance
partenariale de l’entreprise qui est considérée comme une entité séparée de ses propriétaires
(Paton, 1922), ceux-ci étant assimilés à de simples créanciers au même titre que les autres
prêteurs. Le modèle comptable de l’entité qui lui est associé et dont Courcelle-Seneuil (1872)
en France et Folsom (1873) aux Etats-Unis en firent une première proposition, est conçu de
manière dynamique en s’appuyant sur le principe de la continuité des exercices et sur une
valorisation des actifs à leurs coûts historiques (Schmalenbach, 1961). A l’opposé de la
théorie du propriétaire, la vision partenariale répond à la théorie de l’« entité » selon laquelle
les comptes sont envisagés sous l’angle de la séparation de l’entreprise conçue comme une
entité comptable virtuelle et de ses propriétaires qui sont alors considérés comme de simples
créanciers (Geschäftstheorie). Le capital apporté doit alors être géré car il représente un « coût
», notion qui débouche sur une véritable mutation managériale.

. Gouvernance fondée sur l’acte d’échange et théorie comptabilité

Chapitre II : Evolution de la profession comptable et de la révision des


comptes du chiffre d’affaires
L'essor du numérique et ses évolutions économiques, technologiques et sociétales ont fait
évoluer les exigences des entreprises clientes des cabinets d'expertise comptable. Leurs
dirigeants attendent aujourd'hui des services leur offrant plus d'autonomie et une gestion
simple et rapide de leur quotidien.

Forcée de s'adapter à ces nouvelles demandes, la profession comptable réagit en repensant,


réorganisant et étoffant ces domaines de compétences.

Aussi, la rédaction de ce chapitre de ce nous amènera à aborder les aspects liés :

 A l’évolution de la profession comptable, à travers la présentation du professionnel de


la comptabilité, ses missions principales et secondaires, et les obligations nées de la
relation que ce professionnel entretien avec ses clients.
 Au procédé de mise en place d’un dossier de révision comptable, de la normalisation
de la révision à la structuration d’un dossier de révision.

Section 1 : Présentation de l’expert-comptable

Dans cette première section, il sera question de présenter l’expert-comptable, le cadre


règlementaire qui définition cette profession, ses fonctions, missions et obligations.

. Qui est l’expert-comptable et quelles sont ses missions

L'expert-comptable est un professionnel de la comptabilité, chargé de tenir les comptes des


entreprises civiles et commerciales ainsi que d'organisations à but non lucratif. Il ne doit pas
être salarié des structures qu'il conseille. La notion d'indépendance est primordiale pour un
expert-comptable afin d'éviter les potentiels conflits d'intérêts. L'expert-comptable joue aussi
bien un rôle de contrôleur que de conseiller.

. Expertise comptable

.1 Expertise comptable, une profession règlementée

Une profession réglementée est une profession qui est contrôlée par la loi et par une
association professionnelle. Les experts comptables sont régis par l'Ordre des experts
comptables qui définit les conditions d'accès à la profession, ainsi que les conditions
d'exercice inscrites dans le code de déontologie. Ces restrictions garantissent aux clients la
qualité des professionnels auxquels ils recourent. 

.2 Métier de l’expert-comptable au Gabon


Nous allons aborder dans ce point de l’organisation de la profession comptable au Gabon, à
travers son cadre légal et institutionnel.

Règlementation de la profession comptable au Gabon

La profession comptable n’est pas réglementée au plan national même s’il existe des
dispositions en la matière au niveau de la zone CEMAC. Il n’existe pas non plus au niveau
national de Commission de Normalisation Comptable. Différents textes de la CEMAC
régissent l’exercice du métier d’Experts comptables au Gabon mais il n’est pas conféré par
une loi nationale à un Ordre professionnel, l’existence d’une organisation professionnelle
spécifique à la profession comptable étant néanmoins une pratique reconnue au plan
international. Aussi, des actions sont en cours au niveau de la profession pour la mise en place
d’un Ordre professionnel conformément aux dispositions de l’article 4 du Règlement n°11/01-
UREC-027-CM-07 du 05 décembre 2001 portant révision du Statut des Professionnels
Libéraux de la Comptabilité. A cet effet, un projet de texte a été soumis aux autorités pour
réglementer la profession. En ligne avec les orientations de l’UEAC, ce projet de texte décrit :

- Les conditions d’exercice de la profession d’expert-comptable et de commissariat aux


comptes ;
- L’administration et l’organisation de l’ordre y compris rôle dans la régulation de la
profession ;
- Le rôle de la tutelle des pouvoirs publics sur l’ordre ;
- Des dispositions transitoires, finales et diverses.

Le développement d’un Ordre professionnel constituerait un atout majeur pour le


développement de la profession comptable au Gabon, car il faciliterait notamment le
développement de la formation comptable initiale et continue, assisterait ses membres à la
mise en œuvre de normes comptables, d’audit et de déontologie au niveau national, faciliterait
le développement du contrôle qualité, et s’assurerait que les professionnels comptables
respectent les principes déontologiques qui leur sont applicables. De plus, les professionnels
comptables au Gabon font aujourd’hui face à un exercice illégal important concernant surtout
la tenue de la comptabilité. Le développement d’une commission disciplinaire au sein d’un
Ordre des Experts comptables pourrait permettre de s’assurer que les membres de l’Ordre
respectent les normes déontologiques et d’autres normes professionnelles dans le cadre de
leurs activités. Cette commission, au sein de laquelle un Commissaire du Gouvernement
pourrait éventuellement siéger, pourrait également être saisie des cas d’exercice illégal. Le
développement de cette commission devrait également être mise en place en conformité avec
les exigences de la Déclaration des obligations des membres (« Statements of Membership
Obligations – SMO ») 6 de l’IFAC. L’existence d’un ordre professionnel permettrait aussi
d’envisager un rapprochement avec l’IFAC et les organisations professionnelles d’autres pays
pour l’amélioration de la pratique d’audit. Une adhésion à l’IFAC du Gabon devra passer par
le respect de l’ensemble des Sept Déclarations des obligations des membres ainsi que des
autres critères d’adhésion de l’IFAC. Le marché des professionnels est principalement dominé
par les missions de commissariat aux comptes des entreprises des banques, des compagnies
d’assurances, des filiales d’entreprises étrangères et les audits financiers de projets des
bailleurs de fonds.
Union des experts comptables du Gabon

Les Experts comptables du Gabon agréés par les Autorités de la CEMAC se sont regroupés au
sein de l’Union des Experts comptables du Gabon (UEG): conformément aux dispositions de
l’article 2 du Règlement n°11/01-UREC-027-CM-07 du 05 décembre 2001 portant révision
du Statut des Professionnels Libéraux de la Comptabilité, les Experts comptables habilités à
exercer au Gabon doivent disposer d’un agrément du Conseil des Ministres de l’UEAC,
laquelle fait partie de la CEMAC. Les dispositions communautaires prévoient aussi
l’agrément de sociétés d’expertise comptables et d’Experts judiciaires en comptabilité. En
raison de l’absence d’un Ordre national, les professionnels se sont regroupés au sein de
l’UEG, créée en 2009. Cette association regroupe les agréés CEMAC/UDEAC (personnes
morales et physiques) exerçant à titre libéral et les agréés CEMAC/UDEAC salariés
(membres associés).
Les grands cabinets internationaux (big four) sont membres de l’UEG. En raison du contexte
national marqué par l’absence d’un ordre professionnel, de nombreux prestataires exercent de
manière illégale dans le domaine de la tenue de la comptabilité en violation des dispositions
communautaires.
L’UEG est une association à but non lucratif régie par la loi N°35/62 du 10 décembre 1962
relative aux associations en République gabonaise. Elle a pour objet principalement de
regrouper les personnes ayant les qualifications pour exercer la profession d’Experts
comptables en République du Gabon telles qu’elles sont définies actuellement, d’assurer la
défense des intérêts des professionnels de la comptabilité, de promouvoir l’exercice libéral de
la profession comptable, de collaborer avec les pouvoirs publics en vue de la définition des
programmes de formation et de l’organisation des examens professionnels dans le domaine de
la comptabilité et de proposer aux pouvoirs publics toute suggestion relative à la profession
comptable. L’UEG dispose de statuts et d’un règlement intérieur. Elle comprend deux organes
de décision: l’Assemblée Générale, le Conseil d’administration.
Dans la pratique, l’activité principale de l’UEG tourne autour de la création d’un Ordre des
Experts comptables au Gabon. A cet effet, elle a mené plusieurs initiatives auprès des
différentes Autorités et du secteur privé afin d’accélérer le processus juridique de finalisation
du projet de texte créant l’ordre.

Agrément CEMAC

Les conditions d’accès pour être Experts comptables agréés CEMAC sont définies par
l’article 3 du Règlement n°11/01-UREC-027-CM-07 du 05 décembre 2001 portant révision
du Statut des Professionnels Libéraux: pour être agréé par le Conseil des ministres de
l’UDEAC, il faut être de nationalité d’un des Etats membres, être âgé de 25 ans au moins, être
de bonne moralité et être titulaire du Diplôme d’expertise comptable2F3 ou d’un diplôme
comptable équivalent délivré ou reconnu par les autorités compétentes de l’Etat dont relève le
candidat (article 3 du Règlement mentionné ci-avant).
La Décision N°29/01/UEAC-027-CM-07 du 05 décembre 2001 fixant les conditions de
reversement des comptables agréés dans la catégorie des Experts comptables indique un
régime transitoire pour les Comptables Agréés de la CEMAC. Ainsi, un délai de 10 ans
expirant le 05 décembre 2011 a été retenu par l’article 4 de ladite décision pour le
reversement des Comptables Agréés. Par conséquent, des actions doivent être menées au sein
de la profession avec l’appui des autorités pour permettre la régularisation de la situation des
Comptables Agréés qui souhaitent devenir Expert-comptable.
Néanmoins, le Gouvernement ou éventuellement le futur Ordre des Experts comptables
devrait s’assurer que les comptables agréés qui souhaitent devenir Experts comptables
disposent des qualifications et compétences nécessaires. Ceci pourrait, par exemple, être
effectué par le développement d’un programme de formation continue renforcé pour
l’ensemble de ces professionnels conformément à la Décision N°29/01/UEAC027-CM-07 de
la Commission de la CEMAC. Pour être membre actif ou associé de l’UEG, il faut être agréé
CEMAC/UDEAC exerçant à titre libéral (membres actifs) ou salariés (membres associés).
Les Experts comptables stagiaires ou mémorialistes du Diplôme d’expertise comptable
français peuvent être agréés au sein de l’UEG comme membres juniors. Ces derniers ne sont
pas autorisés à exercer en tant que professionnel indépendant.

. Que fait l’expert-comptable, quelle est sa fonction principale et quels sont ses travaux
accessoires ?

S'il a avant tout pour mission la réalisation d'une prestation définie au départ (supervision
des comptes de l'entreprise, réalisation du bilan, etc.), il est aussi un conseiller pour le chef
d'entreprise, capable de le renseigner et de l'orienter dans de nombreux domaines (paie,
juridique, fiscalité, gestion). L'expert-comptable est présent pour accompagner l'entreprise
à toutes les étapes de sa vie. 

.1 Fonction principale de l’expert – comptable

En tant que professionnel de la comptabilité, l'expert-comptable a pour mission principale tout


ce qui a trait à la comptabilité, ce qui comprend essentiellement la tenue de la comptabilité et
l'établissement des états comptables (bilan et compte de résultat). 

.2 Les travaux accessoires de l’expert – comptable

L'expert-comptable peut, en plus de sa mission récurrente liée à la tenue et à la révision des


comptes de l'entreprise, réaliser :

- Les fiches de paies et les déclarations sociales ;


- Les déclarations fiscales telles que les déclarations de TVA, de taxe professionnelle,
d'impôt sur les sociétés ;
- La mise en place d'outils de gestion tels que le calcul du seuil de rentabilité, le tableau
de bord, un plan de financement ;
- Les obligations juridiques telles que les statuts de l'entreprise, les assemblées
générales ou les formalités de dissolution ;
- La déclaration d'impôt sur les revenus ;
- L'évaluation d'entreprise ;
- L'optimisation fiscale.

Le domaine d'intervention de l'expert-comptable est très vaste. Il est donc très important pour
le chef d'entreprise de bien définir avec son expert-comptable le cadre d'intervention de ce
dernier.

. Missions de l’expert – comptable

Il existe 3 types de missions « formelles » que peut réaliser un expert-comptable: 

- La présentation des comptes annuels


- La mission d'examen limité
- La mission d'audit contractuel

.1 Mission de présentation des comptes annuels

C'est la mission principale de la profession d'expert-comptable. L'expert-comptable


doit attester les comptes, c'est-à-dire assurer qu'il n'a rien relevé qui remette en cause
la cohérence et la vraisemblance des comptes. C'est dans le cadre de cette mission que le chef
d'entreprise confie à l'expert-comptable le soin de tenir tout ou partie de sa comptabilité, ainsi
que d'établir des déclarations fiscales et sociales. Cette mission répond aux besoins
d'information financière et comptable, de l'entreprise et de ses agents économiques (associés,
banquiers et Etat).
.2 La mission d'examen limité des comptes annuels

La mission d'examen limité a pour objectif de permettre à l'expert-comptable de présenter une


attestation indiquant qu'il n'a pas relevé d'élément remettant en cause la régularité et
la sincérité des comptes annuels, ni l'image fidèle du patrimoine, de la situation financière et
du résultat de l'entreprise à la clôture de l'exercice. L'expert-comptable ne mettra pas en œuvre
toutes les diligences, nécessaires pour un audit des comptes.

.3 La mission d'audit contractuel

La mission d'audit contractuel consiste à demander l'intervention de l'expert-comptable, par


l'entreprise elle-même ou par des tiers. Les modalités de la mission d'audit contractuel sont
identiques à celles d'audit légal, réalisé par un commissaire aux comptes. La révision
contractuelle est constituée de contrôles nombreux et variés. Il est fait appel aux techniques de
sondage, aux vérifications matérielles et aux recoupements externes. À l'issue de ces travaux,
l'expert - comptable délivre une attestation de sincérité. Il certifie que les comptes audités sont
réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du
résultat des opérations de l'entité, et reflètent donc une image sincère et fidèle de l'entreprise.

I. Obligation nées de la relation de l’expert - comptable avec ses clients

Lors d’une création d’entreprise ou d’une reprise d’entreprise, le porteur de projet peut se
poser les questions suivantes : est-ce obligatoire d’avoir un expert-comptable ?

. L’expert-comptable est-il obligatoire pour une entreprise ?

Aucun texte de loi n’oblige à avoir un expert-comptable. La présence d’un expert-comptable


est souvent conseillée surtout dans les petites entreprise mais jamais obligatoire.
La nomination d’un expert-comptable permet, entre autres, de rassurer les partenaires
(banque, bailleur, etc.) et l’administration fiscale sur la bonne tenue et le sérieux du bilan.
En effet, l’expert-comptable n’est pas obligatoire. D’ailleurs, aucune loi ni aucun règlement
n’oblige les entreprises d’avoir un Expert-Comptable et ces dernières (y compris les TPE)
peuvent tout à fait choisir de tenir leur comptabilité, d’effectuer leurs déclarations fiscales, de
gérer leurs fiches de paie et de rédiger leurs procès-verbaux d’assemblée générale elles-
mêmes.
L’expert-comptable exerce une mission d’ordre contractuel c’est-à-dire que sa nomination
résulte d’une décision volontaire de l’entreprise (contrairement au commissaire aux comptes
dont la nomination est légale et obligatoire dans certains cas) et que l’étendue de sa mission
est consignée, avec le montant de ses honoraires, dans un document écrit appelé lettre de
mission.
Cependant, lorsqu’il choisit d’externaliser sa comptabilité, tout entrepreneur doit, en
revanche, obligatoirement faire appel à un Expert-Comptable inscrit au tableau de l’ordre des
experts comptables.

. Obligations de l’expert-comptable

Les obligations de l'expert-comptable sont de 2 ordres : morale et technique.

- Les obligations morales consistent à exercer sa profession en se mettant dans les


meilleures conditions. Il doit s'obliger entre autre, à la compétence, à la dignité et à
l'indépendance. Concernant ce dernier point, l'expert-comptable, de par la
réglementation professionnelle, ne peut exercer certaines activités, qui
compromettraient son indépendance ;
- Les obligations techniques consistent à respecter et mettre en œuvre dans ses travaux
les textes légaux, ainsi que les règles professionnelles.

. Obligations du client de l’expert-comptable et La formalisation de la relation entre le


client et l'expert-comptable

.1 Obligations du client de l’expert-comptable

Le client doit tout mettre en œuvre pour que l'expert-comptable puisse réaliser sa mission. Il
s'agit évidemment de rémunérer sa prestation, mais aussi de mettre à sa disposition les
documents nécessaires pour effectuer les travaux requis dans des délais raisonnables.

.2 Formalisation de la relation entre le client et l'expert-comptable 

L'expert-comptable a l'obligation professionnelle de formaliser la relation avec l'entreprise par


un document, communément appelé lettre de mission. Cette lettre récapitule les travaux à
réaliser, les honoraires appliqués, ainsi que les obligations de chaque partie, et donc engage
formellement chaque partie. La lettre a pour objectif de protéger les 2 parties en cas de litige.
Il est le premier document de preuve requis pour définir la responsabilité des parties.
Elle comporte par ailleurs les conditions générales de la mission (délai de résiliation, pénalités
de retard, etc.).

Apres avoir vu dans le cadre de le première et deuxième partie de cette première section, les
contours règlementaires, institutionnels, et professionnels du métier d’expert-comptable, nous
allons à présent présenter le procédé d’organisation d’un dossier de révision comptable, base
de notre travail.
II. Procédé d’organisation d’u dossier de révision comptable

L'organisation du dossier de révision des comptes constituent à la fois une base de travail et
un moyen de preuve de l'application des diligences et recommandations de la profession
d'expertise comptable.

Par conséquent une bonne organisation et une révision efficace des comptes permettent
d'aboutir aux objectifs attendus.

. Définition de la révision

Produire des comptes fiables signifie produire des comptes réguliers, sincères et qui donnent
une image fidèle. C'est en principe l'objectif du réviseur qui travaille à la révision des
comptes.

Dans le cadre de ses travaux, il va vérifier un certain nombre d'assertions (exhaustivité,


existence, propriété, réalité...). Ces travaux vont lui permettre de repérer erreurs et anomalies.

La révision comptable est un ensemble de procédures qui consiste à effectuer un certain


nombre de travaux afin de vérifier que la comptabilité d’une entreprise soit correcte
et conforme aux règles en vigueur.

En somme réviser les comptes, c'est effectuer un certain nombre de contrôles. Ces contrôles
sont réguliers. Ils sont effectués au moins une fois par an, au moment de la clôture des
comptes.

La révision des comptes s'appuie sur le contrôle interne de l'entreprise (lorsqu'il existe) afin de
déterminer les contrôles à effectuer. Le but de ces contrôles : obtenir des comptes fiables, en
d’autres termes, la mission de révision des comptes a pour but de finale, la présentation des
comptes fiables.

. Normalisation du dossier de révision

La tenue du dossier de révision de l’expert-comptable repose sur des normes de travail, aussi
internationales, nationales que des pratiques de travail cabinet.

.1 Normes internationale : Fédération Européenne des Experts Comptables

La Fédération Européenne des Experts Comptables (FEE) met l'accent sur l'objet des dossiers
de travail du réviseur ainsi que sur les documents qu'ils doivent contenir dans la
recommandation n° 3 intitulée « the auditors working papers ».
En effet pour elle : « Les dossiers de travail comprennent tous les documents préparés ou
reçus par un réviseur de façon à constituer un recueil d'informations utilisées et de sondages
effectués dans l'exécution de sa mission, ainsi que les décisions prises par lui pour arriver à
former son opinion». La FEE distingue :

- le dossier permanent : constitué de l'ensemble des documents susceptibles d'être utiles


l'exécution des missions successives et qui présentent donc un intérêt durable ;

- le dossier annuel : ce dossier comporte les documents relatifs aux travaux concernant
la période.

.2 Normes nationale : Conseil supérieur de l'Ordre des Experts Comptables

Dans la norme professionnelle applicable à la mission de présentation des comptes annuels


(NP 2300), applicable pour les exercices ouverts à compter du 1er Janvier 2012, paragraphe
18 :

Le professionnel de l'expertise comptable constitue un dossier de travail pour chacune des


entités dans laquelle il effectue une mission de présentation des comptes annuels. Le dossier
de travail contient la documentation des travaux; celle-ci doit permettre à un autre
professionnel expérimenté n'ayant pas pris part à la mission d'être en mesure de comprendre
les problématiques rencontrées au cours de la mission et d'apprécier la pertinence des travaux
réalisés par le professionnel de l'expertise comptable.

Le professionnel de l'expertise comptable documente et formalise dans ce dossier les travaux


effectués et notamment les discussions intervenues avec la direction ou avec d'autres
interlocuteurs qui portent sur les problématiques susceptibles d'avoir une incidence
significative sur les comptes. Dans le cas où le professionnel de l'expertise comptable a
identifié une information contradictoire ou incohérente susceptible d'induire en erreur le
lecteur des comptes, il documente dans le dossier de travail la manière dont cette
contradiction ou cette incohérence a été résolue pour la présentation finale des comptes.

Le dossier de travail comprend :

- Toutes les informations utiles sur l'entreprise pour la mission en cours et les missions
ultérieures ;
- Tous les documents de travail relatifs aux comptes annuels de l'exercice.

Dans le cadre d'une mission de présentation, le dossier contient sans préjudice d'autres
éléments liés aux particularités de l'entité que le professionnel de l'expertise comptable
jugerait utile d'ajouter :

- Un exemplaire de la lettre de mission ;


- Les documents juridiques de l'entité et les contrats importants ;
- La description de l'entreprise et de son activité ;
- La description du système comptable ;
- Un programme de travail adapté et un questionnaire aide-mémoire ;
- Le grand livre si celui-ci a été utilisé comme feuille de travail et qu'il fait apparaître les
contrôles opérés ;
- Les feuilles de travail relatives à l'arrêté des comptes ;
- Les feuilles de travail relatives à l'examen de la cohérence et de la vraisemblance ;
- Une note de synthèse générale ;
- Un exemplaire des comptes définitifs ;
- Une copie signée du rapport établi.

.3 Normes cabinet

De nombreux cabinets d'expertise comptable et/ou de commissariat aux comptes ont


développé à l'heure actuelle leurs propres règles en matière d'organisation et de
documentation des travaux et des dossiers.

Ces normes sont en principe appliquées à l'ensemble des missions, elles entrent dans le cadre
de la formation dispensée aux collaborateurs, chacun devant mettre en œuvre la méthodologie
retenue par le cabinet.

Ces règles internes sont reconnues et admises par la profession elle-même, à condition
toutefois qu'elles ne dérogent pas aux normes édictées, en matière de révision, par les
organismes professionnels eux-mêmes.

. Organisation d’un dossier de révision

.1 Objectifs de constitution du dossier de révision

Le dossier de révision constitue un outil guidant l'expert-comptable ainsi que ses


collaborateurs dans l'organisation et l'exécution de la mission.

Il permet de s'assurer que chaque point important de la mission a été couvert et facilite ainsi le
contrôle par l'expert-comptable, des travaux du collaborateur.

Il facilite la recherche des informations que l'expert-comptable est amené fréquemment à


donner à son client. Le dossier client constitue un moyen efficace de prise de connaissance de
l'entreprise-cliente.

Il permet ainsi d'assurer une bonne transmission de la mission, lorsque de nouveaux


collaborateurs sont amenés à intervenir.

Il contribue à améliorer la qualité des interventions ultérieures, dans la mesure où les éléments
qu'il contient (description de l'entreprise, difficultés rencontrées...) permettront de compléter
ou de préciser le programme de travail.

Enfin, le dossier de révision comptable constitue un élément de preuve de l'accomplissement


des diligences professionnelles. Il met en évidence la nature et l'étendue des travaux de
l'expert-comptable. Il permet de matérialiser les constatations que celui-ci a faites et de
justifier les conclusions auxquelles il est parvenu.
.2 Contenu du dossier de révision

Il n'est pas envisageable en raison de la variété des missions et de leurs modalités d'exécution
de préciser un contenu obligatoire d'un dossier de révision comptable.

Toutefois, certains documents fondamentaux paraissent devoir trouver leur place dans un
dossier de travail répondant aux objectifs définis précédemment :

- la lettre de mission ;
- les pièces justifiant les interventions auprès du client pour obtenir les informations
et documents nécessaires à l'exercice de la mission ;
- les informations reçues du client et des tiers ;
- les documents établis par l'expert-comptable

Le dossier peut comprendre les éléments nécessaires au suivi administratif de la mission


(budget, suivi des temps passé, facturation...). Il ne comporte que les éléments significatifs de
la mission exécutée et ne doit pas être considéré comme une fin en soi.

.3 Structure t forme du dossier de révision comptable

Le dossier client est l'un des éléments de l'organisation interne du cabinet. Une structure ou
une forme particulière des dossiers clients ne peut donc être préconisée. Toutefois, il importe,
afin de faciliter l'accès aux dossiers, que l'expert-comptable opte pour une structure et une
forme définies. Lorsque la mission est répétitive et porte sur plusieurs périodes, le dossier
peut être divisé en deux parties : une partie permanente est constituée de l'ensemble des
documents susceptibles d'être utiles à l'exécution des missions successives et qui présentent
donc un intérêt durable, une seconde partie comporte les documents relatifs aux travaux
concernant la période.

Après avoir vu dans le cadre de la première section de ce deuxième chapitre, les aspects
théoriques liés au métier d’expert-comptable et à la mission de révision comptable, nous
allons à présent voir ans le cadre de la deuxième section, la mise en place d’un dossier de
révision du cycle de ventes/clients.

Section 2 : Mise en place d’un dossier de révision du cycle de ventes/clients.

Parmi les missions de l’expert-comptable, la mission de révision sera de plus en plus


fréquente, en ce sens que la révision comptable consiste à effectuer un certain nombre de
travaux afin de vérifier que la comptabilité d’une entreprise soit correcte et conforme aux
règles en vigueur.
Dans cette deuxième partie, il sera question de voir globalement l’ensemble des cycles de
révision et spécifiquement le déroulement des tests du cycle ventes/clients.

. Mise en place d’un dossier de révision

La révision des comptes consiste à vérifier les soldes comptables avant d'éditer le bilan. Ce
contrôle doit être fait au moins une fois par an au moment de la clôture de l'exercice.
Cependant, la plupart des comptes seront vérifiés en cours d'année pour alléger la révision de
fin d'exercice.

Il existe deux méthodes de révision des comptes : la première est assez traditionnelle, il s'agit
de réviser selon l'ordre de la balance c'est-à-dire des comptes de la classe 1 jusqu'à ceux de la
classe 7. En effet cette méthode n'est pas assez pratiquée. La deuxième méthode, que je
développerai par la suite est le contrôle de comptes par cycle. La révision des comptes par
cycle consiste à regrouper les comptes en plusieurs groupes logiques.

. Cycles de révision 

Réviser les comptes par cycles consiste à analyser simultanément un certain nombre de
comptes liés entre eux, sans tenir compte du fait qu'ils se trouvent au bilan ou au compte de
résultat. L'intérêt de les analyser ensemble réside dans le fait que les opérations se trouvent
souvent sur le(s) même(s) document(s).

C'est cette méthode qui ressort du dossier de travail de l'ordre des experts-comptables. Ce
dossier propose par exemple les cycles suivants (liste non exhaustive) et y associe un certain
nombre de comptes :

- Cycle Trésorerie/ Financement ;


- Cycle des immobilisations ;
- Cycle capitaux propres ;
- Cycle achats/fournisseurs ;
- Cycle ventes/clients ;
- Cycle charges externes ;
- Cycle personnel ;
- Cycle Etat/impôts et taxes ;
- Cycle Stocks et en-cours ;
- Cycle provision pour risques

Nous allons détailler ci-dessous pour cycle, les objectifs attendus, les différents travaux à
effectuer, mais aussi les documents à insérer (documents internes te externes à la société).

.1 Cycle trésorerie/financement

Objectifs
Ce cycle comprend principalement les effets de commerce, la banque, les emprunts et la
caisse.

La justification du solde des effets de commerce consiste à le comparer avec l'échéancier ou le


portefeuille et à le détailler ensuite par échéances. Il faudra s'assurer que ne figurent pas dans
ce compte les effets acceptés en couverture d'un emprunt ou d'un prêt, qui sont à enregistrer
dans les comptes concernés.

Il faut contrôler la régularité de l'état de rapprochement bancaire.

L'état de rapprochement doit fournir le montant réel de l'avoir en banque et non pas
simplement permettre de s'assurer de l'exactitude du compte. Ce solde réel est celui qui devra
figurer au bilan

Le contrôle de la caisse se base sur un arrêté physique. Si ce dernier n'a pas été fait le contrôle
de la caisse s'avère difficile. Mais il faut dans tous les cas s'assurer que la caisse n'a jamais
présenté un solde créditeur.

Travaux

– Révision analytique du cycle ;


– Etats de rapprochements bancaires ;
– Cadrage des emprunts, du capital restant et ventilation par échéance (moins
d’un an, entre un an et cinq ans et plus de cinq ans).

Documents à insérer

– Relevés bancaires de fin de période ;


– Brouillard de caisse de fin de période ;
– Échéanciers d’emprunts ;
– Factures d’AGIOS du dernier mois ou dernier trimestre ;
– Relevé de valorisation des valeurs mobilières de placement.

.2 Cycle immobilisation

Objectifs

Le but de la révision des comptes d'immobilisations est de s'assurer que chacune des
immobilisations existe et appartient à l'entreprise et de veiller à ce qu'elles soient enregistrées
et bien évaluées à la clôture.

Travaux

- Révision analytique du cycle ;


- Cadrage entre les sommes issues de la comptabilité (comptes 2, 28 et 68) avec
celle du logiciel de gestion des immobilisations.

Documents à insérer

- Copie des factures d’achats et de ventes des immobilisations- Inventaire des


immobilisations complété, daté et signé par le dirigeant

- Copie des contrats de prêts accordés

.3 Cycle capitaux propres

Objectifs

L'objectif à atteindre en révisant le cycle capitaux et provisions est de s'assurer que les
décisions prises au cours d'Assemblées soient visibles au travers des comptes, l'affectation du
résultat doit être justifiée.

Il faut s'assurer que les minimums légaux soient respectés, notamment pour la réserve légale.
En effet, cette réserve légale doit être égale, au minimum à 10% du capital. Le résultat peut
être affecté à bien d'autres postes, notamment à diverses réserves.

Travaux

- Révision analytique du cycle


- Tableau récapitulatif de l’affectation du résultat.

Documents à insérer

- Copie du procès-verbal d’assemblée général statuant sur les comptes de


l’exercice précédent

- Copie des PV d’AGE.

.4 Achats/fournisseurs

Objectifs

L’objectif à atteindre est de s’assurer que toutes les dettes fournisseurs figurant au bilan
correspondent à des dettes réelles dues aux fournisseurs et aux autres créanciers de
l'entreprise, et de s'assurer que les achats inscrits au compte de résultat proviennent
uniquement de l'exercice en cours.
Travaux

- Révision analytique du cycle

- État récapitulatif des factures non parvenues, avoirs à recevoir et charges


constatées d’avance

- Contrôle de la séparation des exercices (analyse des derniers bons de livraison


de l’exercice et des premiers BL de l’exercice suivant)

- Ventilation des dettes par échéance (moins de 30 jours, moins de 60 jours ou


plus de 60 jours).

Documents à insérer

- Grand-livre des fournisseurs non lettrés avec indication de la date d’échéance


(ou de la date de règlement s’il est déjà intervenu à la date d’établissement des
comptes annuels)

- Copies des FNP, AAR et CCA ;

.5 Cycle ventes/clients

Objectifs

Les objectifs vont être de vérifier l'évaluation et l'enregistrement des créances de l'entreprise
et de s'assurer que les produits inscrits au compte de résultat proviennent uniquement de
l'exercice en cours.
La révision va également consister à lettrer les comptes clients avec les règlements reçus. Cela
permet de se rendre compte si chaque facture a été payée et si ce n'est pas le cas pour
certaines, il faut contrôler pourquoi, c'est-à-dire si le non-paiement a été prévu (échéance
repoussé) ou si justement ce n'est pas normal ou qu'un oubli de relance a été commis.
Le client peut nous informer de certaines créances douteuses mais c'est le comptable qui le
plus souvent questionne le client suite à des factures douteuses. Pour faire face à cela, il est
préférable d'établir des provisions en fin d'exercice afin d'anticiper l'éventuel non-paiement du
client douteux.

Travaux
- Révision analytique du cycle
- Contrôle de la séparation des exercices
- État récapitulatif des factures à établir, avoir à établir et produits constatés
d’avance
- Tableau récapitulatif des créances douteuses et irrécouvrables.

Documents à insérer

- Grand-livre des clients non lettrés avec indication de la date d’échéance (ou de


la date de règlement s’il est déjà intervenu à la date d’établissement des
comptes annuels)
- Copies des FAE, AAE et PCA
- Justificatif du caractère douteux ou irrécouvrable des créances concernées.

.6 Cycle charges externes

Objectifs

Les charges externes sont directement consommées par l'entreprise, et ne font pas partie de la
catégorie des achats. Il faut s'assurer que les charges externes concernent bien l'exercice et
qu'elles soient correctement reportées au compte

Travaux

- Révision analytique du cycle

- Contrôle de la séparation des exercices

- État récapitulatif des charges récurrentes (assurances, loyers mobiliers et immobiliers,


loyers de crédit-bail)

- Analyse et justification de certains postes significatifs (notamment les comptes 6063 et


6064 afin de vérifier qu’ils ne contiennent pas d’immobilisations)
- État récapitulatif des honoraires

Documents à insérer

- Copie des principaux contrats (baux commerciaux, contrats d’entretien, contrats


d’assurances, contrats de locations et de crédits-bail, contrats de sous-traitance, etc.)

- Copie de factures de montants significatifs

.7 Cycle personnel et dettes sociales

Objectifs

La plupart des PME/PMI font établir leurs bulletins de salaires, déclarations et cotisations
sociales par des cabinets d'expertise comptable. La révision de cette partie consiste vérifier
que les charges de personnel sont bien calculées et que les dettes provisionnées sont bien
évaluées.
Travaux

- Révision analytique du cycle- Cadrage des charges sociales

- Rapprochement entre les sommes figurant en 641 dans la comptabilité et la


DAS

- État récapitulatif des sommes figurant en 42 et 43 à la clôture

Documents à insérer

- Copie de la Déclaration Annuelle Des Salaires (DAS)- Copie des bordereaux


de charges sociales et récapitulatifs annuels

- Edition du livre de paie

- Copie des appels provisionnels et régularisations de charges sociales du chef


d’entreprise ou dirigeant non salarié

.8 Cycle Etat/impôts et taxes

Objectifs

Les objectifs des contrôles pour cette partie vont être de vérifier la juste évaluation et
classification des dettes et créances envers l'Etat. Comme pour les parties précédentes, il faut
également s'assurer que les charges constatées concernent bien l'exercice présent. Une des
premières choses à effectuer est de comparer le chiffre d'affaires comptabilisé avec celui qui
est déclaré.

Travaux

- Révision analytique du cycle ;

- Cadrage de TVA ;

- Détermination du résultat fiscal ;

- État récapitulatif des charges à payer (4486) et produits à recevoir (4487).

Documents à insérer

- Copie des déclarations de TVA ;

- Copie des relevés d’acomptes d’IS et du relevé de solde ;

- Copie des autres impôts et taxes (CSS, TPS, RETSAL, CFP, etc.) ;

- Justificatifs des CAP et PAR .


.9 Cycle Stocks et en-cours 

Objectifs

Les objectifs de révision pour cette partie sont de vérifier que les stocks sont bien enregistrés
et évalués à la clôture de l'exercice et qu'ils appartiennent bien à l'entreprise.

Travaux

- Révision analytique du cycle

- État récapitulatif des stocks (quantité, valorisation, dépréciation, etc.)

Documents à insérer

- Copie des dernières factures d’achats (pour justifier une valorisation selon la
méthode du dernier prix d’achat connu)

- Copie des fichiers informatiques de stocks

.10 Cycle provision pour risques

Objectifs

L'objectif à atteindre en révisant Le cycle provisions pour risques et charges est de veiller à la
juste comptabilisation des risques et charges prévisibles au moment de la clôture.

. Opérations du cycle chiffre d’affaires

.1 Opérations concernées

L’essentiel des produits de l’entreprise est constitué par son chiffre d’affaires. Celui-ci
correspond au montant hors taxes récupérables des ventes de produits et services liés aux
activités ordinaires de l’entreprise. Il regroupe le montant des ventes, de la production vendue
et des produits accessoires. Ne sont pas compris dans le chiffre d’affaires la production
immobilisée, les variations de stocks, les produits nets partiels sur contrats pluri-exercices, les
subventions d’exploitation reçues, les produits financiers.

.2 Rattachement des produits

Dans le respect du principe de séparation des exercices, les produits doivent, en fin de
période, faire l’objet de régularisation.
Dans ce sens :

- Les produits encaissés, imputés à l’exercice qui s’achève mais dont une
partie au moins incombe à la période suivante, sont régularisés parle débit
des comptes de produits concernés et par le crédit du compte produits
constatés d’avance ;
- Les produits concernant l’exercice qui s’achève et qui n’ont pas été
comptabilisés, sont imputés à la période à laquelle ils se rapportent
effectivement par le débit du compte de tiers concernés et par le crédit du
compte de produits ad hoc.

.3 Constatation des produits

Selon la norme comptable internationale n°18, les produits provenant des ventes ou des
prestations de services doivent être constatés lorsque les exigences relatives à l’exécution de
la vente sont satisfaites, pourvu qu’à la date de l’exécution, il existe une certitude raisonnable
de recouvrement. Si au moment de la vente ou de la prestation de service, le recouvrement est
incertain, la constatation des produits doit être reportée.

Ventes des biens

Les produits relatifs à la vente des biens doivent être constatés lorsque les conditions
suivantes sont réunies :

- Le vendeur a transféré à l’acheteur les risques et avantages importants inhérents à


la propriété des biens ;
- Le vendeur ne participe plus à la gestion telle qu’elle incombe généralement au
propriétaire, ni ne conserve le contrôle effectifs sur les biens cédés ;
- Il est probable que les avantages économiques associés à l’opération bénéficieront
à l’entreprise ;
- Le montant du produit et les couts engagés (ou devant l’être) dans le cas de la
transition peuvent être mesurées avec fiabilité ;
- Il n’existe aucune incertitude importante quant au recouvrement des biens vendus.

Prestations de services

Une prestation de services doit être constatée lorsque le résultat de l’opération peut être
estimé de façon fiable. Les revenus associés à cette transaction doivent être constatés par
référence à l’état d’avancement de l’opération à la date de clôture du bilan. Le résultat d’une
opération peut être estimé de façon fiable lorsque l’ensemble des conditions suivantes sont
satisfaites.

- Il est probable que les avantages économiques associés à l’opération


bénéficieront à l’entreprise ;
- Le montant des revenus peut etre évalué defacon fiable (convention par
exemple) ;
- L’état d’avancement de l’opération à la date du bien peut être évalué de façon
fiable ;
- Les charges encourues pour cette opération et les charges à encourir pour
achever l’opération peuvent être mesurées de façon fiable. La comptabilisation
des revenus en fonction de l’état d’avancement de la prestation est souvent
appelée méthode du pourcentage d’avancement. Suivant cette méthode, les
revenus sont comptabilisés au titre des exercices au cours desquels les services
sont rendus. La comptabilisation des revenus sur cette base apporte des
informations utiles sur l’étendue de l’activité des prestations de services et la
performance au cours d’un exercice.
- Pour des raisons de commodité, lorsque les services sont fournis au cours
d’une période donnée au moyen d’un nombre indéterminé de prestations, les
revenus sont constatés selon la méthode linéaire sur la durée de la période, à
moins que les faits ne démontrent qu’une autre méthode permettrait de mieux
refléter le degré d’avancement.
- Lorsqu’un acte spécifique particulier est beaucoup plus important que les
autres, la comptabilisation des produits est différée jusqu’à ce que cet acte ait
été exécuté ;
- Lorsque le résultat d’une opération de prestations de services ne peut être
estimé avec fiabilité , le produit ne doit être pris en compte qu’à concurrence
des dépenses comptabilisées récupérables.

. Fonction du tiers collecteur

Certains organismes publics, tels que les régies financières peuvent effectuer des opérations
financières et comptables au profit des sociétés tierces sans avoir de marge de manœuvre sur
ces opérations. Ces organismes agissent alors « pour le compte d'un tiers ».

L’organisme est un intermédiaire dans le dispositif d’intervention qu’il met en œuvre au profit
de tiers.

Dans le cas de notre travail, l’organisme en charge des opérations financières est la Directions
des Douanes et des droits Indirectes.

I. Description des différents contrôles nécessaires à la tenue de la révision comptable

Réviser les comptes, c'est effectuer un certain nombre de contrôles. Ces contrôles sont
réguliers. Ils sont effectués au moins une fois par an, au moment de la clôture des comptes.
Plusieurs contrôles peuvent être mis en place dans le cadre de la conduite d’un dossier de
révision, en fonction du cycle de révision à traiter.

Il s’agit entre autres de :

. Revue analytique

La revue analytique consiste à comparer les comptes d'un exercice à l'autre afin de repérer les
anomalies significatives. Elle permet de repérer les évolutions anormales entre deux exercices
et d'orienter les contrôles.

Exemples

 le chiffre d'affaires est enregistré en ventes de marchandises en N-1 et en prestations


de services en N ;
 les achats de matières premières ont été multipliés par trois pour un chiffre d'affaires
similaire.

. Observation physique

L'observation physique permet de vérifier l'existence des stocks et du matériel par exemple.
Les stocks sont ainsi contrôlés au moins une fois par an, au moment de l'inventaire annuel.
L'existence des immobilisations entièrement amorties dans l'entreprise doit également faire
l'objet d'une vérification.

. Rapprochements

Les rapprochements et recoupements avec les pièces justificatives internes ou externes


permettent de contrôler la cohérence des enregistrements comptables. En cas de différence
entre une facture et son règlement supposé, on peut ainsi vérifier l'enregistrement comptable
en contrôlant la facture.

. Confirmation directe

La confirmation directe permet d'obtenir des tiers un extrait du grand livre. Ce type de
contrôle peut s'appliquer aux clients et fournisseurs notamment et permet de vérifier
l'exhaustivité des enregistrements, l'existence de lettres de changes non échues. Le but est de
réconcilier le solde comptable de l'entreprise avec le solde comptable du tiers concerné.
. Entretiens

Les entretiens avec la direction permettent d'obtenir des renseignements sur la société au
début de la mission, d'obtenir les informations manquantes ou de poser des questions sur les
anomalies significatives identifiées. Ces entretiens seront généralement documentés dans le
dossier de travail.

II. Tests de révision sur le cycle chiffre d’affaires

Interceptée dans le contexte global de la gestion de toute entreprise, le cycle chiffre d’affaires
occupe une place déterminante dans la structure générale, constituant ainsi l’essentiel des
produits ou des ressources engendrés par l’entreprise, ce qui lui confère un rôle moteur dans
le fonctionnement général et la bonne continuation de cette dernière.

Dans son fonctionnement quotidien, le cycle chiffre d’affaires a pour principale vocation de
répondre aux exigences aussi bien internes (mesure de l’activité de l’entreprise, capacité à
dégager des résultats « positifs »…) qu’externes (base de calcul des impôts sur le résultat,
mesure de la performance, etc.), en offrant des produits et services demandés au meilleurs
prix, avec une qualité requise et ce en respectant les délais convenus.

Il devient dès lors essentiel de mettre en place, sur ce cycle, des travaux de révision qui
permettent de s’assurer des principaux objectifs de la révision de ce compte qui sont, réalité et
exhaustivité.

Plus concrètement réviser le cycle chiffre d’affaires appellera de dérouler plus ou moins,
selon les spécificités, les travaux suivants :

1. Feuille maitresse ;

2. Revue analytique des principaux postes ;

3. Cadrage balance auxiliaire/balance générale ;

4. Demandes et exploitation des circularisations;

5. Tests de cut-off  et contrôle et apurement des AAE et des FAE ;

6. Contrôle de pièces ;

7. Contrôle des clients créditeurs ;

8. Apurement des effets à recevoir ;

9. Contrôle des provisions pour dépréciation des créances ;

. Feuille maitresse
La feuille maîtresse est faite à partir de la balance générale. Les comptes utilisés ne sont pas
forcément les mêmes d’une année à l’autre. Elle est faite en kilo FCFA ou en millier de
FCFA.

On s’assure de la non compensation des soldes créditeurs et débiteurs

 Présentation des comptes concernés :

► ACTIF :

41 - Clients et comptes rattachés

49 - Provisions pour dépréciation des comptes clients

► PASSIF :

419 - Clients créditeurs

► CR : 654 - Pertes sur créances irrécouvrables

665 - Escomptes accordés

681 - Dotations aux provisions pour dépréciation des créances

70 Ventes

781 - Reprises de provisions pour dépréciation des créances

. Revue analytique

Objectifs

- Comprendre l’évolution des principaux postes

- Orienter les travaux à effectuer sur le cycle

Travaux à effectuer

- Rappel des principes méthodologiques

- Réaliser un comparatif N/N-1 en valeur et/ou en %

- Analyser les principales variations : par entretien, par recoupement avec les évolutions
des postes de produits,

- Calculer le délai de règlement clients : selon la méthode ayant le plus de pertinence


pour la société (tenir compte de la nature de l’activité)

- Rédiger une note intégrable directement dans le mémo de synthèse


. Validation du chiffre d’affaires

Objectifs

L’objectif va être de s'assurer que le chiffre d’affaires inscrit au compte de résultat est réel,
exhaustif et correctement enregistré.

Travaux à effectuer
- Rapprocher les ventes comptabilisées avec les états extracomptables des biens,
produits et services commandés, expédiés et situation des ventes édité par le service
commercial ;
- Vérifier la valorisation et l’exactitude arithmétique des factures de ventes, ainsi que
l’imputation comptable.

. Cadrage balance auxiliaire / balance générale

Objectifs

- S’assurer de l’exhaustivité des comptes clients tels qu’ils apparaissent dans la balance
générale

- S’assurer de la non compensation des soldes créditeurs et débiteurs

Travaux à effectuer

- Rapprocher le solde de la balance générale de celui de la balance auxiliaire

- Analyser les écarts (100%)

- Matérialiser le rapprochement et rationaliser les écarts

. Exploitation des circularisations

Cette procédure n’est pas obligatoire lors d’une mission de révision des comptes. Cependant,
elle reste très utile pour s’assurer de la réalité, l’exhaustivité et la bonne comptabilisation des
créances. Une simple demande d’extrait de comptes des écritures lettrées et non lettrées peut
être faite.

Objectifs

- S’assurer de la réalité des créances et de l’exhaustivité de leur comptabilisation

- Isoler les risques / créances :

- litige commercial

- problème dans la chaîne de traitement comptable


Travaux à effectuer

- Faire des demandes d’extraits de comptes des écritures lettrées et non lettrées ;

- Rapprocher les écritures reçues des clients avec celles existants dans notre système
comptables ;

- Se faire expliquer les écarts, le cas échéant.

. Travaux de cut off et apurements des AAE, FAE et PCA

Les travaux de cut-off sont réalisés en parallèle avec ceux sur les FAE, les AAE et les PCA.

Rappels comptables : le fait générateur d’une vente de biens ou de services est la livraison (et
non la facturation) ce qui explique la comptabilisation des écritures de clôture suivantes :

FAE (facture à établir) : le bien/service est livré en N et la société n’a pas encore établi de
facture au moment de l’arrêté. Elle doit donc provisionner une FAE pour constater cette vente
sur l’exercice auquel elle se rattache.

AAE (avoir à établir) : le client a retourné en N un produit et la société n’a pas constaté cette
diminution du chiffre d’affaires au moment de l’arrêté. Elle doit donc provisionner un AAE
pour minorer son chiffre d’affaires de la vente ainsi annulée.

PCA (Produit constaté d’avance) : la société a facturé le client des produits qu’elle ne lui a pas
encore livrés ou des prestations qui n’ont pas été effectuées au moment de l’arrêté. Elle doit
donc minorer son chiffre d’affaires du montant des ventes qui n’ont pas encore été réalisées.

Objectifs

- S’assurer de la correcte séparation des exercices ;

- S’assurer de l’exhaustivité des créances comptabilisées.

Travaux à effectuer

- Rapprocher les factures des bons de livraison ;

- Rapprocher les FAE des bons d’expéditions correspondants ;

- Rapprocher les AAE des factures correspondantes

- S’assurer du correct apurement des AAE sur l’exercice (ou la période) suivant(e)
- S’assurer de la pertinence des avoirs à établir émis juste après la clôture

. Contrôle sur pièces

Le contrôle sur pièce est un test qui cumulatif autres tests, il constitue le test principal lors
d’une mission de révision, quel que soit le cycle de révision.

Objectifs

- Réalité de la créance

- Concerne bien l’entreprise

- Correcte évaluation et bonne imputation comptable

Travaux à effectuer

- Contrôler que la facture a bien été émise par la société

- Valider que chaque facture sélectionnée correspond à une commande autorisée


par le responsable, à une sortie de stock des bonnes quantités, à un
enregistrement comptable pour

- le bon montant (TTC, TVA et HT)

- Contrôler la date de réalisation de la prestation et la date d’émission de la


facture

. Revue des créances créditeurs

Une position client créditeur correspond à une dette de la société révisée vis à vis d’un client.

Il convient de vérifier de la correcte présentation des comptes. Ce solde client n’est-il pas
constitutif d’une avance faite par un client pour un marché ? Cette situation est alors normale.
Si ce n’est pas le cas il convient de vérifier que cette dette n’est pas la contrepartie d’un
encaissement client sur une facture qui n’a pas été comptabilisée.

Objectifs

- S’assurer que ces comptes sont suivis et ne sont pas la manifestation d’un litige
ou d’un risque latent.

Travaux à effectuer

- Obtenir le détail des comptes clients créditeurs.


- Apprécier leur nature, leur bienfondé (risque latent, litige?)

- Valider leur montant par rapprochement avec les flux de trésorerie.

- Obtenir des informations sur leur dénouement.

. Apurements des effets à recevoir

Objectifs

- S’assurer de l’exhaustivité, de la réalité et de l ’évaluation des effets à recevoir

Travaux à effectuer

- Obtenir le détail des effets par banque et par échéance.

- Rapprocher leur montant des soldes confirmés par les banques (réponses à la
circularisation).

- Contrôler leur apurement sur les relevés de comptes bancaires.

- Obtenir des explications pour les rejets significatifs (litiges? Risque latent sur
un client?)

. Contrôle des provisions pour dépréciation des créances

Le point d’attention porte sur la déductibilité des provisions sur créances douteuses

Les provisions sur créances douteuses ne sont fiscalement déductibles qu’à partir du moment
où le recouvrement de la créance est définitivement acquis, à savoir dès lors que le liquidateur
a prononcé la mise en liquidation de la société débitrice

Objectifs

- S’assurer que les provisions pour dépréciation des créances sont correctement
évaluées et couvrent suffisamment le risque client.

Travaux à effectuer

- Pour les clients douteux : Obtenir le détail, valider les principales variations
(pièces justificatives du redressement judiciaire, de la mise en liquidation…),
valider la pertinence des soldes à la clôture (avancement dans la procédure,
jugements, …) et contrôler que le taux de dépréciation est en adéquation avec
le niveau de risque.
- Pour les clients « sains » : Obtenir la balance âgée, analyser, le risque des
créances les plus anciennes et s’assurer que les incidents de paiement ne
présentent pas un risque latent pour la société. S’assurer que le mode de
dépréciation selon l’ancienneté de la créance est appliqué et est adéquat avec
les risques identifiés.

Par ailleurs, les créances les plus significatives peuvent être analysées, même si elles ne sont
pas anciennes.

Conclusion chapitre II
De l’étude de la profession comptable, il ressort une grande évolution non seulement de son
environnement règlementaire, mais aussi des missions qui sont les siennes.

L’expert-comptable doit, en effet, appréhendé comme un partenaire privilégié du chef


d’entreprise. Il évolue et exerce dans une entreprise et un environnement complexe et
incertain, les missions et les outils et les normes de travail de l’expert-comptable évoluent
dans le temps et dans l’espace. Son apport dans la gestion quotidienne et la prise de décision
dans l’entreprise, apparait dès lors comme primordial. C’est ainsi, qu’à travers l’une de ses
missions récurrente, « mission de présentation des états financiers annuels », le travail de
l’expert-comptable dans la mission de révision des comptes, trouve tout son fondement.

Conclusion Première Partie


En somme, l’externalisation de la mission de révision comptable, en tant que modalité de
délégation à la disposition des dirigeants, est par essence un excellent moyen de spécialisation
et de recentrage de l’entreprise sur son cœur de métier. La gouvernance de l’entreprise repose
sur la perception que l’on se fait de la théorie comptable. Les services occupent une part plus
importante dans les économies contemporaines. Bien qu’ayant des spécificités propres à leur
nature, il n’en demeure pas moins que la comptabilité doit baser son travail sur des outils, des
normes de travail, permettant, non seulement au chef d’entreprise, mais aussi à toutes les
autres parties prenantes de l’entreprise d’avoir tous les éléments nécessaires à la prise de
décision.
Deuxième partie : Mise en place d’un dossier de révision de
comptes et apport dans la reconnaissance du CA : Cas de
Scan Gabon

La révision comptable est un ensemble de tâches pouvant être effectuées en tout ou partie :

- Directement par l’entreprise (par son dirigeant ou son service comptable) et/ou


- Par son expert-comptable.

L’entreprise peut être amenée à réviser ses comptes pour différentes raisons :          

- Lorsque l’établissement des comptes annuels est délégué à un Expert-Comptable


(c’est-à-dire qu’il exerce une mission de présentation des comptes annuels), il est tout
à fait envisageable de décomposer la mission de révision des comptes et d’attribuer
des tâches différentes à chaque intervenant.
- Dans le cadre de la clôture de son exercice et de l’établissement de ses comptes
annuels
- A l’occasion de l’établissement d’une situation comptable intermédiaire ;
- Sous l’effet d’une disposition fiscale (cas de l’allongement de la durée d’un exercice
ayant pour effet de ne pas clôturer d’exercice pendant une année)

Les techniques de révisions ou les méthodes utilisées pour réviser les comptes peuvent varier.
Tout est fonction de la taille et de la tenue comptable de celles-ci
CHAPITRE III : Méthodologie de l’étude

Deloitte Touche Tohmatsu Gabon, et Deloitte Juridique et fiscal Gabon, sont des cabinets
membres du réseau de Deloitte Touche Tohmatsu Ltd. Les cabinets membres ne sont ni
filiales ni succursales de Deloitte Touche Tohmatsu Limited et n’agissent pas en qualité de
mandataires de Deloitte Touche Tohmatsu Limited, ni d’autres cabinets membres.

Ce sont des entités constituées localement, dont l’actionnariat est indépendant de Deloitte
Touche Tohmatsu Limited et qui ont librement choisi de devenir membres du réseau Deloitte
Touche Tohmatsu Limited avec, pour principal objectif, de coordonner leur approche en
matière de service aux clients, de normes professionnelles, de valeurs partagées, de
méthodologies et de systèmes de contrôle qualité et de gestion des risques.

C’est dans cette structure que les cabinets membres puisent leur force, puisqu’elle allie
normes et méthodologies de qualité à une compréhension approfondie des marchés locaux et à
un sens des responsabilités et de l’initiative chez des professionnels directement concernés par
l’intégrité et la croissance de leurs cabinets respectifs.

Ces structures professionnelles ont favorisé notre étude empirique, et nous ont permis de
confronter les aspects théoriques avec la réalité pratique. Dans ce chapitre, nous présenterons
les cabinets Deloitte, ainsi que les méthodes utilisées pour le recueil de l’information.

Section 1 : Présentation de l’environnement de travail

Deloitte Touche Tohmatsu Ltd. est un Groupe mondial de Conseil, qui est présent dans plus
de 150 pays où il exerce ses activités dans les domaines de l’Audit, de la Finance, de
l’Organisation, de la Fiscalité et du Droit avec des professionnels hautement qualifiés. Il
compte plus de 200 000 professionnels dans le monde.
I. Présentation du cabinet Deloitte

. A propos de Deloitte

Deloitte est la marque sous laquelle des dizaines de milliers de professionnels collaborent à
travers le monde au sein de cabinets membres indépendants afin de fournir à leurs clients des
services professionnels dans les domaines de l’audit, du consulting, du financial advisory, des
risk services et de la fiscalité. Ces cabinets sont membres de Deloitte Touche Tohmatsu
Limited (DTTL), une société de droit anglais (« private company limited by guarantee »).

Chaque cabinet membre de DTTL fournit ses services au sein d’une zone géographique
spécifique, soumise aux lois et réglementations professionnelles en vigueur dans le(s) pays où
il est implanté. Chaque cabinet membre de DTTL a une structure spécifique qui dépend des
lois, réglementations et usages propres au pays et peut offrir ses services professionnels sur
son territoire en ayant recours à ses filiales, ses affiliés ains qu’à d’autres entités. Les cabinets
membres de DTTL ne sont pas tous en mesure de proposer l’ensemble des services et certains
services peuvent ne pas être disponibles en vertu des lois et réglementations publiques liées à
la comptabilité.

DTTL et chacun des cabinets membres constituent des entités juridiquement distinctes et
indépendantes les unes des autres. DTTL et chacun de ses cabinets membres sont
responsables uniquement de leurs propres actes et omissions, et non de ceux des autres
cabinets. DTTL (également appelé « Deloitte Global ») ne fournit pas de services aux clients.

En France, fort de l’expertise de ses 9 400 collaborateurs et associés, Deloitte France mobilise
un ensemble de compétences diversifiées en audit & risk services, consulting, financial
advisory, juridique & fiscal et expertise comptable pour répondre aux enjeux de ses clients, de
toutes tailles et de tous secteurs – des grandes entreprises multinationales aux
microentreprises locales.

Au Gabon, nous avons :

 Le cabinet DTT GABON qui réalise des missions d’audit, d’expertise comptable et de
commissariat au compte.

 Le cabinet DJF GABON qui réalise des prestations de conseil juridique et fiscal.
Bien qu’étant juridiquement distincts, DTT et DJF appartiennent au cluster Afrique
francophone (17 bureaux répartis dans 13 pays d’Afrique francophone) qui intervient depuis
une trentaine d’années dans les pays francophones de l’Afrique (Maghreb, Afrique de l’ouest,
Afrique centrale).

FICHE IDENTITAIRE :

Dénomination : Deloitte touche tohmatsu Gabon


Objet : Audit & Expertise comptable
RCCM : 2001B001172
NIF : 793 742 T
Forme juridique : Société Anonyme (S.A.)

Siège social : Immeuble LBS – Libreville business square (ex GML) / BP. 4660, Libreville-
Gabon/ Tél : +241 01 77 21 42/ www.deloitte.com

Date de création : 1999

Associé: Nicolas Balesme

FICHE IDENTITAIRE :

Dénomination : Deloitte Juridique et Fiscal Gabon


Objet : Conseil Juridique et Fiscal
RCCM : 2001B00657
NIF : 780 344 W
Forme juridique : Société à responsabilité limitée (S.A.R.L)

Siège social : Immeuble LBS – Libreville business square (ex GML) 8 ème étage / BP. 3927,
Libreville-Gabon/ Tél : +241 01 72 32 31/ www.deloitte.com

Date de création : 2002

Directrice: Angéla ADIBET

. Historique du bureau
Nés de la fusion d’un cabinet d’expertise comptable, d’un cabinet juridique et des activités
d’audit de Calan Ramolino, les cabinets DTT GABON et DJF GABON se sont développés
dans la sous-région d’Afrique centrale en investissant directement dans la création des
bureaux de Malabo en Guinée-Equatoriale en 2005, puis de Pointe Noire au Congo en 2007.
Deloitte Touche Tohmatsu Gabon voit alors le jour en 2002 lors de son rapprochement avec le
cabinet français Calan Ramolino (alors 3ème cabinet indépendant d’audit français) implanté
au Gabon depuis le 31/12/1991. Deloitte Juridique et fiscal voit lui, le jour en 2002.

Audit, expertise comptable, conseil juridique et fiscal, consulting : les connaissances


techniques pointues et la compréhension des enjeux du marché gabonais permettent aux 70
collaborateurs et associés du bureau de répondre aux problématiques économiques des
entreprises, et aux besoins des investisseurs étrangers. En quelques années, DTT GABON et
DJF GABON ont connu une très forte croissance et disposent aujourd’hui d’une large gamme
de services intégrés.

La clientèle est constituée de grands groupes nationaux et multinationaux, mais également


d’institutions publiques et parapubliques (administrations, collectivités locales, entreprises
publiques, bailleur de fonds), et de petites et moyennes entreprises.

Si ces deux cabinets détiennent des positions fortes dans certains secteurs comme la banque et
l’assurance, le secteur des technologies, médias et télécommunications, l’automobile, les
activités portuaires et de transit, l’agro-industrie, le bois, le secteur aérien, celui du pétrole et
des mines, le secteur public… ils continuent de renforcer leurs expertises métiers et
sectorielles afin de se développer sur certains créneaux du marché pour accompagner leurs
clients sur l’ensemble de leurs problématiques.

Les cabinets interviennent notamment dans les:

 Transports (Bolloré) ;
 Banques (BGFI BANK, Citibank, UGB);
 Secteurs publics et parapublics (Banque mondiale, Union Européenne, La Poste,
Gabon Telecom) ;
 Pétrole ( Addax, Oil Lybia, Tullow, Maurel & Prom, Petro Gabon, Acergy);
 Services et Distribution (Groupe PPR, SOGAFRIC).
Deloitte est un cabinet très actif au Gabon et dans la région d'Afrique Centrale (Guinée
Equatoriale, Congo). Il est le dernier des grands cabinets d’audit à être arrivé dans ce pays,
mais a connu une progression substantielle, au point de devenir leader dans de nombreux
domaines. Deloitte Gabon est situé à l’Immeuble Gabon mining logistics (GML).

. Offre de services

Deloitte offre des services d’expertises qui répondent aux besoins dans le secteur privé, voire
public.

Deloitte déploie une offre des services complète, articulées selon les problématiques des
clients autour de missions légales et de missions de conseil :

.1 Audit, Conseils & Expertise comptable

La pratique d’Audit de Deloitte offre des services de certification et des services-conseils.


Tout en s’adaptant aux changements qui surviennent dans la profession comptable, Deloitte se
concentre sur la qualité de l’audit et contribue à susciter la confiance à l’égard de
l’information financière.

Ainsi, Deloitte offre des services tels que :

 L’audit légal
 L’audit contractuel
 L’Expertise comptable
 L’Audit du contrôle interne
 Commissariat aux apports et à la fusion
 Evaluation des entreprises et des actifs
 Assistance et conseil …

.2 Juridique, fiscal, social et capital humain

Dans le secteur juridique et fiscal, Deloitte offre des services de :

 Capital humain (ou gestion des ressources humaines)


 Assistance aux contrôles fiscaux
 Assistance en matière de droit social
 Assistance juridique (fusions acquisition, accompagnement des entreprises, rédaction
des statuts…)

. Place du Cabinet DELOITTE sur le marché : L’expertise de la firme

Les professionnels de Deloitte sont animés par un objectif commun : être la référence en
matière d’excellence de service.
En effet, la structure du réseau Deloitte Touche Tohmatsu Limited est destinée à permettre
aux cabinets membres et à leurs filiales respectives dans plus de 150 pays de maintenir des
niveaux uniformément élevés de qualité et d’intégrité et de conserver la confiance de leurs
clients, des marchés de capitaux, de leur personnel et du public. Pour cela, le Conseil
d’administration de Deloitte Touche Tohmatsu Limited a adopté des politiques et procédures
en matière de normes et de méthodologies professionnelles et a mis au point des systèmes de
contrôle qualité et de gestion des risques.
Ainsi Les cabinets membres, tels que Deloitte Gabon, fournissent à leurs clients des services
pour lesquels ils appliquent ces politiques et procédures, dans la mesure où celles-ci sont
conformes aux normes professionnelles et à la législation en vigueur dans leur pays.
Deloitte Gabon a fait récemment l’objet d’un contrôle qualité au sein de ses bureaux de la part
de diligentée par la Direction qualité risque qui a pour mission de mettre en place et de
surveiller l’application des standards de qualité les plus élevés afin d’assurer :
 l’excellence des services rendus ;
 e respect des textes légaux et réglementaires applicables ;
 une éthique irréprochable et le respect des règles d’indépendance.

II. Présentation de la société Scan Gabon

. A propos de Scan Gabon : fiche d’identité

Pour coller aux reformes au sein des Douanes, ainsi qu’aux normes Safe de l’organisation
mondiale des douanes (OMD), qui reconnaissent l’utilité de la technologie NII pour la
facilitation du commerce, le gouvernement a signé un contrat avec une société de droit Suisse,
en vue de la création de Société de scanning du Gabon, dont l’objet porterait sur la fourniture
l’équipement et l’exploitation de scanners dans le port d’Owendo.
FICHE IDENTITAIRE :

Dénomination : Société de scanning du Gabon


Objet : Opérations de contrôle, d’inspection, d’évaluation, d’études techniques
RCCM : 2013B14104
NIF : 730 358 X
Forme juridique : Société Anonyme (S.A.)

Siège social : Immeuble DIANA – carrefour SNI OWENDO / BP. 18229, OWENDO-Gabon/ Tél :
+241 01 70 50 61

Date de création : 2013

Directeur général: Diallo DEMBA

. Structure organique

La structure organique de « Scan Gabon » représentée par l'organigramme fonctionnelle


située à l'annexe 1 se présente comme suit :

.1 Organes permanents

Le Conseil d'Administration : qui est l'organe suprême de la société où toutes


les grandes décisions de l'Entreprise se prennent. Il est investi des pouvoirs
les plus étendus pour agir au nom de la société. Il les exerce dans la limite de
l’objet social et sous réserve de ceux expressément attribués aux assemblées
des actionnaires par l’Acte Uniforme. Il est dirigé par un Président.

Le Bureau du Conseil : Le Conseil d’Administration nomme parmi ses


membres personnes physiques, un Président dont il fixe la durée des
fonctions, sans qu’elle puisse excéder la durée de son mandat
d4administrateur. Le Conseil peut nommer également un Secrétaire, même en
dehors de ses membres.

La Direction Générale :

o Président du Conseil d’Administration : le Président du Conseil


d’Administration préside les réunions du Conseil d’Administration et
les Assemblées Générales. Il veille à ce que le Conseil
d’Administration assume le contrôle de la gestion confiée au Directeur
Général.
o Directeur Général : le qui Conseil d’Administration nomme parmi ses
membres ou en dehors d’eux, un directeur général qui doit être
obligatoirement une personne physique, le directeur général assume
sous sa responsabilité, la direction générale de la société et il la
représente dans ses rapports avec les tiers. Il jouit à cet effet, des
pouvoirs les plus étendus, dans la limite de l’objet social.

La Société Scan Gabon fonctionne avec quatre directions qui sont :

.2 Fonctions

La Direction d’exploitation :

Elle a deux Sous-Directions.

o Les opérations :

Sous la responsabilité du Responsable des opérations, cette fonction s'occupe de l'élaboration


du planning de interventions (horaire, routing....) et prend en charge les mouvements des
opérations de scanning. Elle s'occupe, en outre de la formation du personnel exécutant (agents
canner) et du personnel technique.

o La technique :

Cette dernière est chargée de la gestion technique des scanners. Elle procède au check
(contrôle) ou entretiens des scanners après les interventions et met en route une politique de
surveillance technique des à partir des grands entretiens.

Pour assurer son exploitation, Scan Gabon dispose :

- Deux scanners mobiles à rayons X;


- Deux postes d’analyse d’images ;
- Les infrastructures et équipements annexes (installations informatiques et de
télécommunication…).

La Direction des Ressources Humaines (D.R.H.) :

Elle s'occupe du recrutement des agents, des problèmes sociaux et gère plus de 1500 agents,
etc...

Direction Financière :

Elle s'occupe de la politique financière de la société qui consiste à rechercher les capitaux
(recouvrement et financement), à les affecter en dépense ou en investissement de manière
efficiente (trésorerie et budget) et à traduire les flux financiers ainsi générés en termes
comptables.

Elle est subdivisée en trois divisions :

- la Division de Recouvrement ;
- la Division de Trésorerie ;
- la Division de la Comptabilité & Budget.

 Le recouvrement :

Cette Division est en contact permanent avec le tiers collecteur qui, lui est en contact avec la
clientèle. Du fait que l’activité de Scan Gabon repose sur un contrat signé avec l’Etat
Gabonais et que le recouvrement (encaissement) soit effectué par une régie financière, le
recouvrement des fonds, l'établissement des programmes de recouvrement et le suivi des
échéanciers et des déductions de facturation soient réalisés conjointement par les deux parties

 La trésorerie :

Elle s'occupe de la gestion de la trésorerie, des flux financiers de la trésorerie bancaire et du


cash-flow.

 La Comptabilité & Budget :

Elle a pour mission de collecter, d'enregistrer, de traiter et d'analyser ou d'interpréter


l'information financière. C'est l'outil de gestion indispensable qui, à travers les données qui
sont récoltées, élabore les états financiers (le bilan, le tableau de formation du résultat, le
tableau économique, fiscal et financier...) qui servent de supports aux directives de gestion
prises par la Direction de la Société.

Composantes de la Division :

La Division de la Comptabilité et Budget s'occupe de la collecte des données,


d'enregistrement des opérations comptables jusqu'à l'élaboration des tableaux de synthèse.

Dans la réalisation de ses objectifs, la Division de Comptabilité et Budget est subdivisée en 3


Services, et un Secrétariat.

Il s'agit des services:

- Comptes Généraux et de fiscalité ;


- Comptes Clients ;
- Comptes Fournisseurs

Chaque Service est dirigé par un chef de Service, supervisé par le Chef Comptable et Budget.

Secrétariat
Elle s'occupe de la réception de tous les documents comptables et du dispatching dans les
services concernés après visa du Chef de Division Comptabilité & Budget.

Service des Comptes Généraux et de fiscalité

Ce service s'occupe des imputations, des journaux financiers précisément de caisse, de banque
et les analyses de compte 59 virement interne, des comptes spéciaux et ainsi que les comptes
de charges du personnel, des comptes de liaison, des immobilisations et des stocks.

Il s'occupe en outre de la gestion du dossier fiscal de la société, notamment des déclarations


mensuelles des spontanés, de l'établissement des états fiscaux, et des rapports directs avec la
Direction Générale des Contributions.

Service des comptes Clients

Ce service s'occupe des imputations des journaux de ventes et les analyses des opérations de
ventes (chiffre d’affaires).

Il analyse les données relatives à la comptabilité clients, effectue les factures client (principal
client DGDDI), le suivi de la politique commerciale et vérifie la réception des encaissements
de la DGDDI.

Service des comptes Fournisseurs

Ce service s'occupe des imputations des journaux des achats et les analyses des opérations
diverses des fournisseurs.

. Secteur d'activités

Le service réalisé par Scan Gabon revêt un caractère fondamental, du fait de la coopération
très étroite qui unit le pouvoir public et l'initiative privée, de l'économie mixte.

En effet, la société Scan Gabon intervient dans un secteur jusqu’à très récemment encore était
et demeure encore dans d’autres du domaine des pouvoirs public: le service de contrôle en
frontière, plus précisément le scanner des conteneurs.

III. Organisation de l’activité de Scanning au Gabon.

Alors que l’adoption des scanners de contrôle en frontière voit le jour dans certains pays
Ouest africain et central en 2003, au Gabon, c’est en 2012 que le gouvernement a signé le
contrat avec Cotecna Inspection SA., société mère de Scan Gabon, pour un démarrage des
activités portant sur la fourniture, l’équipement et l’exploitation des scanners dans les ports
d’Owendo et Port Gentil en 2013. Mais quels en sont les acteurs, les fonctions dévolues et les
moyens utilisés ?
. Aspects juridiques liés à la personnalité morale du tiers collecteur

Les pays d’Afrique sub-saharienne (ASS) présentent à tous points de vue des particularités
similaires. Le risque y est essentiellement fiscal. Les budgets nationaux de ces pays sont sans
aide extérieure et parfois comme pour le Gabon, avec des recettes pétrolières qui
s’amenuisent. En outre, les recettes douanières sont des recettes fiscales les plus simples à
collecter. Elles se prélèvent sur des richesses visibles en circulation et transitant par quelque
points d’entrée du fait du nombre de routes de commerce.

En outre, depuis plusieurs années, le mot d’ordre fort des gouvernements et des bailleurs de
fonds qui investissent dans les infrastructures de transport pour accroitre les capacités
commerciales des pays est de renforcer les services de douanes dans les pays de l’ASS.

Du fait de toutes ces raisons, lors de la signature du contrat signé par l’Etat Gabonais et la
société Scan Gabon, la Direction Général des Douanes a été identifiée comme le tiers
collecteur des encaissements qui ressortent des activités de contrôle de conteneurs.

En effet, afin de maintenir la dimension légale et coercitive de l’activité de contrôle des


conteneurs, malgré le fait que la prestation est elle-même soit réalisée par une autre personne
morale distincte de la Direction des Douanes.

Le rôle de l'état dans les services de contrôle des conteneurs est déterminant car il consiste à
définir les mesures réglementaires puis à vérifier que leur application assure un niveau de
sécurité plancher propre à protéger le mieux possible les passagers et les tiers à la surface.

Il est un devoir pour l'état d'exercer les actions d'information, de surveillance et de contrôle
auprès des entreprises assurant les services de contrôle.

. Produits issus de l’activité de Scan Gabon

L'exploitation de Scan Gabon est constituée en exclusivité par la redevance de scanning


(RDS). Cette redevance est calculée par unité de EVP (équivalent 20 pieds), prélevée sur :

Tous les conteneurs maritimes importés au Gabon ;

Tous les conteneurs maritimes contenant du bois d’œuvre exportés à partir du Gabon ;

Tout autre conteneurs exporté ou véhicule importé que la Douane du Gabon désignera comme
devant être scanné.

La RDS est facturée par l’Etat aux opérateurs économiques ou à leurs représentants et
reversée à Scan Gabon. Pour les besoins de la comptabilité, d’imposition et de déclaration
fiscales, Scan Gabon facture à la DGDDI, les encaissements reçus TTC de cette dernière.
. Moyens utilisés

Les douanes et autorités portuaires ont pour mission, entre autres, de faciliter le commerce
international tout en maintenant un niveau approprié de contrôles afin de limiter la
contrebande et autres activités illégales ou terroristes. Selon les recommandations du cadre de
normes SAFE de l'Organisation Mondiale des Douanes (OMD), la convention de Kyoto 1999
révisée ainsi que le code maritime ISPS et diverses mesures nationales, les douanes et
autorités portuaires doivent s’orienter de préférence vers des contrôles non destructifs du type
scanner à rayons X couplés à des techniques de sélectivité et de gestion du risque.

En Afrique de l'ouest et centrale, depuis 2003, le Mali, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le


Cameroun, le Liberia, le Togo, le Nigeria, le Niger, le Congo, le Gabon ont installé des
scanners à leurs frontières. Ces équipements sont « gérés », conjointement avec les douanes,
dans le cadre de programmes avec les sociétés d’inspection.

Dans le cadre des activités de Scan Gabon, les moyens suivants ont été mis en œuvre :

- Deux scanners mobiles à rayons X, avec une pénétration de 310 mm d’acier minimum
et une puissance de 4.2 MeV ;
- Deux postes d’analyses d’images ;
- Toutes les pièces détachées nécessaires aux réparations, pendant toute la durée du
contrat ;
- Les infrastructures et les équipements annexes, pour assurer un fonctionnement
parfait.

L’introduction d’une technique de contrôle en frontière résulte de la construction globale, à


partir de logiques publiques et privées, de la réputation d’un outil dont l’usage sert des
logiques locales différentes car relevant de perceptions différentes du risque lié au passage des
marchandises en frontière. L’appropriation d’un outil dépasse la simple maîtrise de sa
manipulation : l’outil induit une nouvelle technique de contrôle et la technique devient une
procédure en soi, comme en témoigne son insertion dans les rapports de pouvoir et les
équilibres d’autorités au sein de l’administration de contrôle.

Une fois installé, le scanner est un objet puissamment attractif. Les autres services de contrôle
en frontière (police, sécurité d’Etat) se greffent sur le scanner des douanes, en installant une
guérite pour avoir accès aux images, ou, de façon ponctuelle, en demandant aux douaniers le
passage de conteneurs suspects. L’attractivité du scanner dépasse les limites des services de
contrôle
Section 2 : Descriptions des systèmes et des procédures du cycle d’affaires de Scan Gabon

. Procédures de reconnaissance du chiffre d’affaires

. Règle générale de la prise en compte des produits

Les produits sont généralement pris en compte lorsqu'une augmentation des avantages
économiques, liée à une augmentation d'actif ou à une diminution de passif, s'est produite et
qu'elle peut être mesurée de façon fiable.

. Prise en compte du chiffre d’affaires selon la norme IFRS 15

Selon la norme comptable internationale IFRS 15 « Produits des contrats avec les
clients » (date de publication : 28 mai 2014), la comptabilisation des produits
résultant de contrats avec les clients doit traduire le transfert à un client du
contrôle d'un bien ou d'un service pour le montant auquel le vendeur s’attend à
avoir droit.

. Prise en compte du chiffre d’affaires des prestations de services selon le système


comptable OHADA

La comptabilisation du chiffre d’affaires selon le système comptable OHADA se


fait selon les règles suivantes :

Le rattachement des prestations de services  Principe Comme pour les ventes


de biens, c'est en principe à la date d'achèvement de la prestation (date qui
correspond en général à la date à laquelle le client bénéficie de la prestation de
service) que le produit correspondant à celle-ci est rattaché à l'exercice.
Toutefois, certaines prestations de services se caractérisent par des obligations
de faire en continu ou par des obligations discontinues mais à échéances
successives. Dans ces hypothèses, le transfert du contrôle qui détermine
l'exercice de rattachement du produit a lieu au fur et à mesure de l'exécution de
la prestation.

 Le cas des prestations continues

Les prestations de services se caractérisent souvent, pour le prestataire, par des


obligations de faire en continu et la date d'achèvement de la prestation est alors
déterminée en tenant compte de la permanence de la prestation en cause et du
transfert en continu du contrôle au client.

Principe de rattachement
Dans le cas de prestations continues, le produit est considéré comme
définitivement acquis à l'entité au fur et à mesure de l'exécution des prestations
de services, quelle que soit la date fixée pour le paiement du prix ou pour la fin
du contrat. Les exemples généralement présentés comme caractérisant une
prestation de services continue sont la perception de loyers ou d'intérêts en
contrepartie de la location d'un bien. Entrent également dans cette catégorie les
contrats de maintenance, d'entretien et de garantie.

 Le cas des prestations discontinues à échéances successives

On entend par prestations discontinues à échéances successives les prestations


de services où sont déterminées à l'avance des obligations de fournir
fractionnées (contrats d'entretien, d'abonnement).

Principe de rattachement Comme pour les prestations continues, la prise en


compte du produit ne dépend pas de l'achèvement de la prestation dans sa
globalité, mais intervient au fur et à mesure des échéances successives
d'exécution de la prestation.

134 SYSCOHADA CADRE CONCEPTUEL

 Les contrats « composites »

L’expression de contrat « composite » une vente composée de différents


éléments (vente de biens et de prestations services, vente de plusieurs
prestations de services, certaines s'étalant dans le temps, ...).

Principe de rattachement Pour déterminer l'exercice de rattachement du chiffre


d'affaires, il convient préalablement d'isoler les différentes composantes
indépendantes des contrats, qui pourront donner lieu à des règles de
rattachement spécifiques et de préciser pour quel montant le chiffre d'affaires est
à comptabiliser.

C'est l'indépendance des différentes opérations composant le contrat qui guidera


la solution à adopter. Afin d'effectuer un rattachement à l'exercice approprié, il
importe de savoir s'il est nécessaire d'opérer une ventilation du prix des
différentes opérations du contrat « composite » ou s'il faut considérer ce contrat
comme une opération globale à traiter de manière unique.

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