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MAITRE DE L’OUVRAGE :
SYMIHL: Syndicat Mixte du Haut Lavedan
Représenté par Mme la Président du Syndicat Mixte
1 rue de Saint-Orens
65400 Argeles Gazost
Tél. : 05.62.97.55.66 - Fax : 05.62.90.39.64
syndicat.haut-lavedan@wanadoo.fr
MAITRE D’OUVRE :
OFFICE NATIONAL DES FORETS
Service Départemental R.T.M.
Centre Kennedy – BP 1312
65013 TARBES Cedex
Tél. 05 62 44 20 50 – Fax 05 62 44 20 51
OBJET DU MARCHE :
Suivi du document :
Version du document Date Rédacteur MOe Validation
er
A-Provisoire MOe 1 decembre 2015 David SABATIER RTM 64-65 David SABATIER RTM 64-65
B-attributionMOe 8r decembre 2015 David SABATIER RTM 64-65 David SABATIER RTM 64-65
C-définitif MOe 21 décembre 2015 David SABATIER RTM 64-65 David SABATIER RTM 64-65
Ces travaux font suites aux désordres survenus suite aux crues d’octobre 2012 ; de juin 2013 et du 21 mai 2014.
Les travaux ont pour but de sécuriser aussi bien des habitations ou des ouvrages en se prémunissant des risques
d'incision du lit avant les crues printanière de l'année 2016 (avril).
C’est travaux bénéficie d’un arrêté préfectoral portant sur les dérogations accordées dans le cadre de la loi sur
l’eau pour es travaux d’urgence relatifs aux crue d’octobre et juin 2013. Cet arrêté prenant fin le 14 AVRIL 2016, il
est IMPERATIF que les travaux soient terminés AVANT LE 14 AVRIL 2016.
• et une tranche conditionnelle : Ouvrages et travaux situés au droit de la Résidence Caroline (Camb 6a et
6b)
Batardeaux
o Réalisation de batardeaux plus ou moins complexes en fonction des conditions d’écoulements et
de la sensibilité environnementale des sites en travaux
o Réalisation de planches d’essais à valider par les services de l’Etat et de l’ONEMA
Terrassements:
o Déboisement dessouchage et suppression des embâcles
o Le décapage,
o Terrassement de tous types (engins mécanique et/ou explosifs) dans le lit mineur
o Trie et stockage des matériaux excavés
o La réalisation des déblais de toutes natures,
o Le réglage des arrondis de crêtes de talus,
o le réglage d’une couche de finition en 0/100 en partie supérieure des remblais techniques et
paysagers
o La reprise de matériaux sur stock,
o Les ouvrages provisoires destinés à assurer l'écoulement des eaux pendant les travaux,
o Le décapage de la terre végétale existante, son stockage et sa remise en œuvre en fin de
chantier,
o L’engazonnement hydraulique des talus et des modelages paysagers, (prestation facultative à
l’initiative de l’entreprise après accord du MOe et MOa)
o Reprofilage (déblais de toutes natures) du profil en long et en travers du cours d’eau
o Réalisation (déblais de toute nature) de plages de dépôt également appelées ZRTS (Zone de
Régulation du Transport Solide)
o Mise en œuvre de remblais techniques + réglage et compactage
o Mise en œuvre de remblais techniques compactés sous les ouvrages
o Remblaiement en arrière des ouvrages
o Réalisation de masque rocheux par retroussage sur les berges des matériaux de crue
o Transports de matériaux sur sites extérieurs au chantier déterminés par le MOa avec mise en
remblai, en modelage paysager ou en dépôts,
o La réalisation des purges, tranchées drainantes et épis drainants,
o La réalisation de base drainante, en fond des remblais, avec des matériaux rocheux insensibles à
l'eau,
o La fourniture et la mise en œuvre de géotextile sur sol compressible,
o Réalisation de Tranchée drainantes
o L’exécution de béton projeté, d’ancrages passifs Ø 25 mm courts et Ø 32 mm longs,
o La réalisation de drains subhorizontaux,
o Réalisation de caniveaux étanches (couche argileuse en fond) pour rétablissement de prises
d’eau
o Travaux d’entretien et de sécurisation des accès et des pistes de chantier y compris arosage
o La destruction de deux bâtiments (hangar et bâtiment agricole)
Divers :
o Réalisation de pêches électriques par secteur de travaux en fonction des préconisations ONEMA
et Fédération départementale de la pêche
o Travaux de mise en sécurité du chantier en phase d’alerte de montée des eaux
o Prise en compte des préconisations QSE
o Le plan d’assurance qualité,(PAQ)
o La fourniture du dossier de recollement,
Les études hydrauliques sont des volets annexés dans le document relatif au PROJET PROGRAMME TRAVAUX
Les pentes des talus ont été définies sur la base des études géotechniques. Ces pentes sont données à titre
indicatif sur les profils en travers qui correspondent à des sujétions concernant la pente d’équilibre du torrent.
Le changement des pentes des talus de déblai ou de remblai sera réalisé progressivement entre deux profils en
travers.
Un rapport du PROJET PROGRAMME TRAVAUX détaille la consistance des différents travaux à réaliser.
• la signalisation de chantier : fourniture et mise en place et maintenance pendant la durée des travaux y
compris fourniture et fonctionnement de feux tricolores éventuellement,
• la pose et dépose de panneaux de signalisation, relatifs à la circulation générale,
• la signalisation et travaux assurant le maintien de la circulation de tous les usagers pendant la durée du
chantier,
• l'entretien des voies publiques empruntées,
• la protection des nappes d'eaux souterraines, des captages et des cours d’eau,
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 12
• les sujétions dues au maintien d'accès aux riverains en toutes circonstances,
• l'entretien des aires de stockage,
• le contrôle des fournisseurs,
• la protection des bornes de la polygonale établie par le géomètre
• la construction et la détermination des bornes en remplacement de celles mises en péril par les travaux
ou pour la création d'une polygonale complémentaire.
1.3.3 Implantation
Les cotes des ouvrages à réaliser et travaux à réaliser sont rattachés à la réparation d’ouvrages existants ou en
cours d'exécution.
L’implantation des ouvrages est à la charge de l’entrepreneur.
D'une manière générale les travaux à réaliser comporteront les phases d'exécution suivantes:
1/ état des lieux des terrains et voiries privée d'accès, concernées par les travaux établi par un huissier à
la charge de l’entreprise. Coût de la prestation à intégrer dans le prix des installations de chantier.
5/ réalisation des piste de chantiers et accès en rivière et zone de travaux dans le lit mineur de la rivière
10/ réalisation des travaux de confortement et reconstitution du profil initial de la berge ou celui défini
par le parti d'aménagement retenu. Aménagement des terrains sus-jacent
Les accès existants avant les travaux seront remis dans leur état initial à la fin du chantier. Toutefois il est
demandé à l'entreprise de limiter les contraintes pour les habitants et les riverains ainsi que les risques lié aux
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 13
sorties d'engins sur une RD au trafic conséquent en période estivale. Avant le démarrage des travaux un constat
par huissier sera effectué. Ce constat sera également réalisé en fin de chantier après nettoyage et remise en état
des sites impactés par le chantier.
Le MOe attire l’attention de l’entreprise sur la nature délicate des accès et sur leur localisation dans des
terrains privés qu’il conviendra de remettre en état après réalisation des travaux.
L'entrepreneur devra prendre des précautions pour éviter la pollution accidentelle des nappes, des cours d’eau et
des captages sur l'ensemble du chantier et plus particulièrement pour l'aire d'entretien des engins et les
installations de chantier. Aucun rejet d'eaux usées ne devra être fait avant traitement soumis à l'approbation du
maître d’œuvre.
L'entrepreneur communiquera au maître d’œuvre les mesures qu'il envisage de prendre pour la protection de
l'environnement.
- le personnel de l'entreprise travaillant sur les parties de chantier sous circulation devra être doté d'un
baudrier ou d'un gilet rétro-réfléchissant. Les parties latérales ou saillantes des véhicules opérant sur la
chaussée seront marquées de bandes rouges et blanches rétro-réfléchissantes.
- Le personnel travaillant à bord d’engin de chantier dans le lit de la rivière devra être tenu de porter un
gilet de sauvetage.
- Des bouées de sauvetage disposées sur les pistes de chantier hors d’eau, devront être positionnées à
proximité des postes de travail en rivière.
- L’entrepreneur devra tenir compte de toutes les sujétions relatives au code du travail pour des travaux
en rivière. Une adaptation aux contraintes torrentielles fera l’objet d’une note par l’entrepreneur à ce
sujet
L'entrepreneur prendra toutes dispositions utiles pour qu'aucun dommage ne soit causé aux canalisations ou
conduites de toutes sortes rencontrées pendant l'exécution des travaux.
Après achèvement des travaux, l'entrepreneur devra procéder au repliement des installations de chantier et des
matériels ainsi qu'à l'enlèvement de tous les matériaux en excédent.
- Les aires de dépôts définitifs seront recouvertes de la terre végétale initialement récupérée sur
le site.
- Les aires de dépôts provisoires seront remises en l'état initial, afin d'être restituées à l'agriculture.
Le tableau ci-après, comporte une liste non limitative des documents à fournir et des opérations à exécuter par
l'entrepreneur et le maître d’œuvre pour l'organisation, la préparation et la réalisation des travaux.
DOCUMENTS A
N° DESIGNATION DES DOCUMENTS A
FOURNIR PAR LE DELAIS
D’ORDRE PIECES FOURNIR PAR
MAITRE
L’ENTREPRENEUR
D’ŒUVRE
Plan de piquetage
Vérification de général quinze (15) jours à compter
1 Piquetage l’implantation Fichiers. de la date de notification du
faite par le maître Procès-verbaux démarrage de la période de
d’œuvre contradictoires préparation
Profils en travers
Polygonale
Vingt cinq (25) jours à
Programme
Note technique et compter de la date de
2 d’exécution des
planning détaillé notification du démarrage
travaux
de la période de préparation
Schéma
Organisationnel du
Plan d’Assurance SOPAQ A fournir avec l’offre
9
de la Qualité
(SOPAQ)
quinze (15) jours à compter
9 bis Visa du SOPAQ Visa ou du début de la période de
observations préparation
Proposition pour quinze (15) jours avant
l’agrément des approvisionnement ou
usines et centrales démarrage de la fabrication
10 de fabrication Notice technique
Agrément des dix (10) jours à compter de
usines et centrales la date de réception de la
de fabrication Agrément ou proposition de
10 bis l’entrepreneur
observations
Durant l'exécution des travaux, l'entrepreneur fournira au maître d’œuvre les diverses notices, notes techniques,
notes de calcul et tout document écrit en quatre exemplaires et un exemplaire informatique.
L’ensemble des fichiers informatiques correspondants sera fourni sur CD ROM ou clès USB au format COVADIS,
dwg ou XLS ou Word PDF.
Les frais d'établissement et de reproduction de l'ensemble de ces documents sont à la charge de l'entrepreneur.
Non applicable
1.3.1 Dispositifs de mise en sécurité du chantier vis-à-vis de la montée des eaux et responsabilités
Jusqu'à la réception des travaux par le Maître d'Œuvre, l'entrepreneur est tenu de conduire le chantier, de
mettre en œuvre et d'entretenir les moyens, provisoires et définitifs, qui s'imposent pour que les eaux
superficielles et souterraines n'endommagent ou n'altèrent les caractéristiques des ouvrages, ou des
terrassements, d'une part, ne provoquent des dégâts aux biens et aux terrains situés à proximité du chantier,
d'autre part.
A ce titre, le creusement des fouilles de fondation des ouvrages, la pose du géotextile, la disposition des
enrochements et tous les travaux de bétonnage devront s'effectuer à sec par la mise en œuvre appropriée de
batardeaux et éventuellement d'une pompe de débit suffisant, et ce, afin d'éviter toute pollution des eaux par le
brassage des matériaux ou le bétonnage et de permettre le contrôle des parties d'ouvrage qui seront enterrées
ou noyées en service.
Les ouvrages de détournement ou de déviation devront être en permanence entretenus et laissés dans un état
tel que tous risques de débordement et d'affouillement, dans l'hypothèse d'une crue, soient évités. La mise en
dépôt provisoire de remblais dans le lit des rivières est interdite à l'exception de ceux nécessaires à la
constitution des rampes d'accès aux chantiers: ces rampes feront l'objet d'un entretien suivi et d'une surveillance
étroite de la part de l'entrepreneur pendant la durée du chantier et celui-ci devra être en mesure d'évacuer, sur
le champ, les matériaux correspondants à la moindre alerte de crue. En outre, les rampes d'accès seront retirées
sans délai dès qu'elles ne seront plus utilisées.
Dans le cas d’une crue annoncée (alerte orange météo FRANCE) ou d’un scénario météo propice à une montée
des eaux l’entrepreneur est tenu d’en informer le Maître d'Œuvre et de mettre en sécurité les zones de chantier
et de renforcée les zone vulnérables (piste e chanter ouvrage en cours d’exécution). Les travaux de mise en
sécurité du chantier sont à la charge de l’entrepreneur. Aucune demande de rémunération supplémentaire ne
pourra intervenir pour prendre en charge ces travaux. Par ailleurs les pertes de productions engendrées par une
mauvaise mise en sécurité du chantier sont également à la charge exclusive de l’entreprise.
Dans le cas où des arrivées d'eau importantes se produiraient, l'entrepreneur est tenu d'en informer
immédiatement le Maître d'Œuvre, de prendre les mesures propres à assurer la sécurité du chantier et de
proposer les dispositions permettant la poursuite des travaux.
En cas de montées des eaux et/ou de crues torrentielles, les dégâts occasionnés aux matériels de l'entreprise
ainsi qu'aux matériels de chantier, et ouvrages en cours de production, y compris piste de chantier (piste,
matériaux, coffrage, etc.) sont à la charge de l'entrepreneur.
Une réunion hebdomadaire a lieu entre l'entrepreneur et le maître d’œuvre ou leurs représentants autorisés à
une date convenue entre les différents intervenants.
- l'état d'avancement des différents ouvrages comparé aux ouvrages prévus dans le présent marché,
- Moyens humain et matériels mise en œuvre
- L’entrepreneur fournira au format informatique au maître d’œuvre en début de séance les photos prises
sur site montrant l’avancement du chantier. Concernant les ouvrage les photos mettront en évidence les
points clés des phases de construction des ouvrages (fond de fouille, fouille avant bétonnage, mise en
place du géotextile + couche transition, liaisonnement au béton du premier rang d’enrochement à la
bèche en cas d’enrochements libres…)
- le calendrier prévisionnel des travaux à venir dans les 15 jours.
Toutes les décisions prises au cours de cette réunion font l'objet d'un compte-rendu rédigé par le Maître
d’œuvre. L’entrepreneur formulera ses observations éventuelles sur le compte rendu de la réunion n au début de
la réunion n + 1. Ces observations seront mentionnées dans le compte rendu n + 1.
L'entrepreneur doit fournir chaque jour par écrit au maître d’œuvre les informations suivantes :
1 - Les conditions atmosphériques constatées : vent, températures, précipitations, niveau des eaux,...
2 - les travaux exécutés, leur nature, leur localisation,
3 - les horaires de travail,
4 - le matériel sur le chantier et son temps de marche, le matériel en panne,
5 - l'effectif et la qualification du personnel,
6 - les productions réalisées,
7 - les incidents, les arrêts de chantier avec leur durée et leurs causes, les défauts d'approvisionnement,
tous les détails présentant quelques intérêts du point de vue de la qualité des ouvrages, des détails liés à
l'évaluation financière des travaux et de la durée réelle des travaux,
8 - les contrôles effectués.
9 - l'inventaire de l'émission et du traitement des fiches d'anomalie,
10 - les observations concernant la sécurité des personnels et des tiers : piste de chantier, déviations
provisoires, signalisation...,
11 - les observations sur la marche générale du chantier et les prescriptions imposées à l'entrepreneur.
Tout document venant en complément des informations consignées (photographies, résultats d'essais, procès-
verbaux de constat, fiches de tir...) peut être annexé.
Non applicable
Les installations de chantier sont réalisées par l'entrepreneur. Ces locaux devront être assurés contre le vol et
l'incendie.
Durant toute la durée du chantier, l'entrepreneur acquittera les frais d'entretien et les factures, eau, électricité,
téléphone.
L'entrepreneur devra soumettre l'emplacement à l'agrément du maître d’œuvre. S’il le souhaite, l’entrepreneur
pourra proposer une implantation hors emprise soumise à l’agrément du maître d’œuvre.
L’entrepreneur aura à sa charge les recherches, les dossiers réglementaires et les dédommagements pour
l'utilisation des terrains nécessaires aux accès en phase chantier, aux installations de chantier et aux installations
de criblage
La terre végétale sera systématiquement mise en dépôt provisoire, à l'extérieur l’emprise du lit du Gave du
Cambasque.
A la fin des travaux du présent marché, la Terre végétale ainsi décapée sera mise en œuvre sur les berges et dans
le lit majeur.
Aucun mouvement de terre végétale ne pourra s'effectuer sans, d'une part l'approbation du plan de mouvement
de terre végétale, et d'autre part l'accord du représentant du maître d’œuvre.
Le plan de mouvement de terre végétale fera apparaître par déblai, par remblai et par dépôts, les besoins du
chantier.
La notice d'accompagnement énoncera les dispositions et moyens mis en œuvre pour le décapage.
Aucun n’apport de terre végétale issu de l’extérieure du chantier est envisagé dans le présent marché.
Le mouvement des terres devra tenir compte des contraintes de circulation imposées par le Maitre d’Ouvrage.
L’entreprise fournira un projet de mouvement des terres pour être soumis à l’acceptation du maître d’œuvre, il
précisera entre autres les mises en œuvres des déblais et la localisation de leurs utilisations en remblais, les
zones de dépôts définitifs et provisoires (envisagés par l’entreprise).
• Déblais : matériaux de couverture et terre végétale ⇒ Stockage provisoire puis réutilisation sur talus pour
aménagements paysagers des berges ou sur dépôts.
⇒ Mise en remblais
• Carrières agrées par le maître d’œuvre ⇒ Enrochements de carrière suivant prescription du CCTP
Tout venant Déblais toutes natures (lit 1-Pour l’utilisation en couche de finition de la partie supérieure des
du torrent ; berges ; zones de remblai
0/100mm
démolition d’ouvrages)
2-Pour les batardeaux de type 1 - 2 et 3
• Compactage
o Chaque couche de dépôt recevra un compactage défini en accord avec le maître d’œuvre
avant l'apport de la couche suivante.
• Réglage
o Des indications précises sur l'épaisseur des couches, la hauteur maximale du dépôt et le
modelé du terrain seront fournies à l'entrepreneur par le maître d’œuvre,
o Le réglage des dépôts devra assurer le maintien de l'écoulement des eaux pluviales,
o Le dépôt terminé sera revêtu par un régalage de matériaux meubles précédemment
stockés et par un apport de produit de décapage en provenance de l'assiette de
l'autoroute.
Les lieux de dépôts provisoires pour la terre végétale seront proposés par l’entreprise et agréés par le
maître d’œuvre et seront situés dans l’emprise ou à proximité. Les dépôts de la terre végétale et des
matériaux de couverture tels que définis ci-dessus seront différenciés suivant les indications du maître
d’œuvre.
En cas de nécessité d'autres dépôts pourront être autorisés après approbation du maître d’œuvre. A cet
effet il sera procédé aux reconnaissances et analyses nécessaires en tenant compte des prescriptions
suivantes :
• les massifs devront être constitués hors de l'assiette des ouvrages définitifs de toutes natures
• leur hauteur ne devra pas excéder sept mètres (7 m), sauf décision contraire du maître d’œuvre
• les pentes de talus ne devront pas excéder 1/1
• l'écoulement des eaux devra être assuré et les pentes ne devront pas être inférieures à 0,5 %
• la circulation de tout engin ou véhicule sera interdite sur les dépôts provisoires de terre végétale
• l'entrepreneur a à sa charge toutes les sujétions incombant à cette mise en dépôts provisoires, en
particulier le chargement et le transport et éventuellement la reprise, elles auront été prises en
compte pour l’établissement des prix.
2.6.1 Généralités
Les ouvrages de protection des berges de stabilisation du lit, d’assainissement, de raccordement à tout type de
réseau et de rétablissement des prises d’eau sont présentés dans le PROJET-PROGRAMME TRAVAUX, du présent
DCE.
Les plans d'exécution des ouvrages sont à la charge de l'entreprise et soumis au visa du maître d’œuvre. Les
dessins des ouvrages donnent les côtes du profil hydraulique. Toutes adaptations par l'entreprise des ouvrages
entraînant des surconsommations de béton, seront à sa charge.
La fourniture des matériaux, produits et composants du marché fait partie de l'entreprise, qui reste entièrement
responsable à l'égard du maître d’œuvre et du maître d'ouvrage de l'exécution de ces obligations. Le plan
d'assurance de qualité (P.A.Q) définira les modalités de présentation à l'acceptation du maître d’œuvre
lorsqu'elles ne sont pas fixées au marché.
N.B. : Les ouvrages devront être étudiés et réalisés de manière à prendre en compte l'agressivité des eaux
polluées par le sel qui seront à récupérer en période hivernale. Une analyse d’eau des eaux du Bastan pourra
également être prise en compte.
Grave 20/40 et 40/100 Carrière agréée par le maître d’œuvre Tranchée drainante et nappe drainante et couche
de réglage sous ouvrage de stabilisation du lit
GNT 0/20 et 0/31.5 0/80 Carrière agréée par le maître d’œuvre Remblaiement de tranchée- structure de chaussé
L'assemblage des drains, de même catégorie, sera réalisé soit par emboîtement, soit par manchonnage :
dans les deux cas un collage sera effectué.
IMPORTANT : Les matériaux drainants 100/500 à utiliser en tranchée drainante sous les remblais
importants proviendront de carrières agrées par le Maître d’œuvre ou bien du tri des matériaux issus des
déblais.
En revanche concernant la réalisation d’épis drainant subverticaux dans des remblais techniques, il sera
préféré des blocs anguleux issus de carrière agrées par la maitre d’œuvre, en raison d’un meilleur angle
de frottement.
Dans tous les cas, l’utilisation de matériaux issus du tri des déblais devra faire l’objet d’un agrément
par le Maître d’œuvre.
Les géotextiles employés seront conformes à la NF-EN 13 251 et NF-EN 13 252. Ils seront disposés en
arrières des enrochements et des ouvrages de protection des berges, dans le but d'éviter toute
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 27
contamination ou lessivage des terrains constituant le talus situé en arrière des ouvrages
Pour un remblai de 20 m de hauteur, les géotextiles devront, par exemple être de classe :
• Ouverture de filtration :
Classe VII au moins et OF < d 85
− OF représente l'ouverture de filtration du géotextile
− d85 représente le diamètre des particules correspondant à 85 % de passant
• Résistance au poinçonnement :
On considérera la chute de sols fins avec gros éléments C1Bi et un ballast de type 20/40. Le géotextile présentera
à l'Essai de perforation dynamique (NF EN 918) une valeur intérieure à 20 mm, et une classe d'au moins VII pour
le poinçonnement.
Ceux à utiliser sous enrochements auront des caractéristiques compatibles avec les contraintes auxquelles sera
soumis le matériau et qui seront déterminés contradictoirement entre le maître d’œuvre et l'entrepreneur.
La classe de géotextile sera alors choisie dans celles définies par le fascicule des recommandations pour l'emploi
des géotextiles dans les voies de circulation provisoire, les voies à faible trafic et les couches de forme, du
"Comité Français des Géotextiles".
Il joue le rôle d'anti-poinçonnement. Il est constitué de matières imputrescibles et dispose des caractéristiques
suivantes, conformes aux recommandations du Comité Français des Géotextiles et Géomembranes :
• non tissé aiguilleté,
• en polypropylène ou polyéthylène,
• masse surfacique (suivant NF EN 965) = 600 g/m²
• résistance au poinçonnement (suivant NF P 38-019) > 3 kN,
• résistance au poinçonnement (suivant NF P 84-506) > 0,75 kN
• résistance en traction (suivant NF EN ISO 10319) > 15 kN/m
• déformation en traction % (suivant NF EN ISO 10319) > 50%,
Les actions de contrôle devront être menées conformément à la norme NF G 38-060.Le produit devra être
certifié ASQUAL ou toute autre procédure équivalente.
Ce type de géotextile (appelé géo-membrane) aura pour fonction d’empêcher les écoulements du Bastan
d’entrée en contact avec des sols sensibles à l’eau identifiés en arrière des ouvrages, le long des berges.
Il joue le rôle d'anti-poinçonnement. Il est constitué de matières imputrescibles et dispose des caractéristiques
suivantes, conformes aux recommandations du Comité Français des Géotextiles et Géomembranes :
• Mono filaments thermosoudés,
• en polypropylène ou polyéthylène,
• masse surfacique (suivant NF EN 965) = ≥ 260 g/m²
• résistance au poinçonnement (suivant NF P 38-019) > 3 kN,
• résistance au poinçonnement (suivant NF P 84-506) > 0,75 kN
• résistance en traction (suivant NF EN ISO 10319) > 20 à 100kN/m
(à dimensionner)
• déformation en traction % (suivant NF EN ISO 10319) % (à dimensionner)
• transmittivité (suivant NF EN ISO 12958) > 10-5 à 10-4 m/s²
(à dimensionner)
• permittivité (suivant NF EN ISO 11058 > 10-2 s-1(à dimensionner)
• résistance aux agents atmosphériques, aux ultraviolets bonne
• résistance aux hydrocarbures insensible
• résistance aux acides, bases et solvants insensible
Le géotextile utilisé sera un matériau non tissé de fibre polyester. Les caractéristiques mécaniques seront les
suivantes :
Usage Usage
TERRASSEMENT ASSAINISSEMENT
RESISTANCE A Ss product. 1 αF > 16 kN/m dans les αF > 10 kN/m dans les
TRACTION 2 sens 2 sens
KN/m Ss travers 2
RESISTANCE A LA Ss product. 5 > 0,8 kN dans les 2 sens > 0,6 kN dans les 2 sens
DECHIRURE
KN Ss travers 6
Les essais relatifs aux caractéristiques précitées devront répondre aux normes AFNOR suivantes: NF G 38-000, -
014 et NF EN ISO 11058 (ex-NF G 38-016) et NF EN 12956 (ex-NF G 38-017).
Le produit devra être certifié ASQUAL ou toute autre procédure équivalente.
Les ronds lisses approvisionnés sur l'ensemble du chantier et en usine de préfabrication seront exclusivement de
la nuance FeE 235. Ils seront utilisés comme armatures de frettage, barres de montage, chaises, râteliers pour
câbles de précontraintes, épingles... armatures en attente de diamètre inférieur ou égal à quatorze (14) mm si
elles sont exposées à un pliage suivi d'un dépliage.
L'entrepreneur doit tenir à disposition du maître d'œuvre, sur le chantier et en usine de préfabrication, dès
l'approvisionnement des armatures à haute adhérence, les fiches d'identification ou les autorisations de
fourniture des armatures.
Les armatures hautes adhérence seront de la nuance FEN E 400 ou Fe E 500. Ils seront de qualité soudable. Il ne
devra être utilisé simultanément que 2 marques d'armature au maximum.
Les armatures en barres sont approvisionnées en longueur telles que les armatures filantes ne comportent pas
plus de tronçons que si elles étaient constituées d'éléments de 12 m unitaires.
Toutes les barres seront d'un diamètre strictement supérieur à 8 mm.
Les fils livrés en couronnes feront l'objet d'une épreuve de convenance de redressage comme envisagé dans le
commentaire de l'article 61.3 du fascicule 65 A.
Les treillis soudés sont réservés au ferraillage des chapes des extrémités d'ouvrages entre les murs. Ils seront de
nuance Fe E 400 ou Fe E 500.
L'Entrepreneur spécifiera par écrit à son fournisseur que toutes les livraisons de ciment sont susceptibles de
prélèvements conservatoires.
Pour limiter les risques de "fausses prises" les ciments devront être livrés sur le site de fabrication du béton à une
température inférieure à 75° C.
Un relevé des températures à la livraison est à prévoir au P.A.Q.. Les silos seront également équipés en partie
supérieure de thermomètres.
Un essai d'identification rapide, sera effectué par l'entrepreneur avec une fréquence qu'il définira dans son
plan d'assurance de la qualité.
L'entrepreneur devra effectuer selon les modalités prévues aux clauses 2.2 et 2.3 de la norme NFP 15 301 des
prélèvements conservatoires de ciment :
• de 25 kg pour chaque lot de ciment utilisé pour les épreuves d'étude et de convenance des bétons
• de 5 kg par livraison.
Les prélèvements seront effectués soit au silo à l'aide d'un dispositif installé sur la colonne montante, soit au
droit du malaxeur.
Sur chaque prélèvement désigné par le maître d’œuvre, pourront être réalisés les essais suivants :
• identification rapide,
• temps de prise,
• expansion à chaud,
En cas d'anomalie constatée sur les bétons, les essais de vérification de la conformité aux normes des ciments
livrés seront effectués aux frais de l'entrepreneur conformément aux dispositions des paragraphes 2.3.2. et 2.2.5.
de la norme NFP 15 301, sur le prélèvement conservatoire correspondant.
Si les essais effectués par le maître d’œuvre dans le cadre du contrôle extérieur mettent en évidence une non-
conformité avec les caractéristiques attendues du ciment, il sera procédé, aux frais de l'entrepreneur, à des
contre-épreuves, dans les conditions du paragraphe 2.25 de la norme NFP 15 301.
Pendant la durée de ces contre-épreuves, le stock ou le silo de ciment concerné ne sera pas utilisé.
Le maître d’œuvre fera connaître à l'entrepreneur sa décision d'acceptation ou de refus du lot de ciment
concerné, dans les soixante-douze (72) heures qui suivent la prise d'échantillon pour contre-épreuves.
Si des défauts susceptibles d'être imputés à la qualité des ciments livrés sont constatés dans les six mois après le
prélèvement, sur une quelconque partie d'un ouvrage ou sur les éprouvettes de béton de cet ouvrage, le Maître
d’œuvre peut faire effectuer, sur les prélèvements conservatoires correspondants, des essais de vérification de la
conformité aux normes des ciments livrés, dans des conditions des paragraphes 2.3.2 et 2.2.5 de la Norme NFP
15.300.
Lorsque les épreuves et contre-épreuves sur les ciments donnent des résultats défavorables, le Maître d’œuvre
se réserve le droit d'appliquer dans ce cas, soit l'article 39 du CCAG sur les vices de construction si les défauts
constatés le nécessitent, soit une réfaction de prix si les défauts constatés ne mettent pas en cause de façon
notable la stabilité de l'ouvrage.
Le Maître d’œuvre pourra aussi ordonner, au frais de l'Entreprise, des essais sur les parties bétonnées avec un
ciment douteux tel que les carottages sur les parties bétonnées et entamer toute action dans le but de
sauvegarder les caractéristiques de la partie d'ouvrage.
2.10 Granulats
Les caractéristiques des granulats sont conformes aux spécifications de la norme EN 13043. Le système
d’attestation de conformité doit être 2+ pour les granulats pour bétons, et 4 pour les autres granulats.
Les dispositions de la norme XP P 18 545, article 10 sur les granulats pour bétons hydrauliques et mortiers
s’appliquent.
Le document du groupe de travail RHONE-ALPES relatif à la durabilité des bétons soumis à l'action du gel est
applicable.
Le P.A.Q. indiquera la provenance des granulats. Il précisera leur niveau de performance ainsi que la fréquence
des essais de réception, conformément à l'article A.3.1 de l'annexe de la norme NF 18.301.
L'entreprise fournira en outre, à l'appui de son P.A.Q., un dossier "carrière" qui s'inspirera du guide édité par le
L.C.P.C. relatif aux problèmes liés à l'alcali réaction. Les critères retenus pour la prévention des désordres dus à
l'alcali réaction sont :
• catégorie d'ouvrage : II
A l'appui de la demande d'acceptation de l'origine des granulats, l'entrepreneur fournira les éléments physico-
chimiques prévus par la norme 18.548 ainsi que les essais sur l'alcali réaction.
Ces analyses devront en outre faire apparaître la sensibilité au gel des granulats
Le P.A.Q. précise le mode d'exploitation des gisements, le mode de fabrication, de transport et de stockage.
La fourniture des granulats se fera par lot en fonction de la capacité de stockage en centrale. Chaque lot fera
l'objet d'un contrôle extérieur du maître d’œuvre avec utilisation en centrale.
Les matériaux seront stockés par classe granulaire, hors de tout risque de pollution. Les sables seront protégés de
la pluie et du gel.
2.13 Adjuvants
Le P.A.Q. définit la nature, le dosage et la provenance des adjuvants. Ils sont soumis à l'accord du maître d’œuvre
et doivent être homologués par le Ministère de l'Equipement. Le maître d’œuvre fera effectuer en début
d'utilisation un prélèvement conservatoire de chaque type d'adjuvants employé.
Entraîneur d’air
Pour améliorer, principalement, la résistance du béton aux cycles gel/dégel, l'incorporation d'un entraîneur d'air
répondant à la norme NF P 18338 est obligatoire.
Autres adjuvants
L'emploi d'autres adjuvants (en particulier retardateur de prise), à quelque phase de fabrication, ou de mise en
œuvre que ce soit, est soumis à prescription particulière du maître d'œuvre ou proposition de l'entreprise sur la
base d’un rapport, à la charge de l’entrepreneur, établi par un laboratoire technique spécialisé (après éventuelle
épreuve d’étude ou de convenance) et agrément du maître d' œuvre. Les adjuvants chlorés sont formellement
proscrits.
Un adjuvant de type rétenteur colloïdal pourra être proposé dans le but de limiter la propagation de laitance de
béton dans le lit mineur du torrent. L’emploi de cet adjuvant de type SIKACRETE, sera soumis à l’approbation du
Maitre d’Œuvre. Le Maitre d’Œuvre se réserve le droit de demander à l’entrepreneur d’augmenter le dosage
d’adjuvant de type rétenteur colloïdal en fonction des conditions d’écoulement des eaux au droit du site à
bétonner et selon les spécifications indiquées par le fournisseur.
Le fournisseur s’engage à fournir une note concernant les conditions d’emploi et de dosage de son produit.
2.14.1 Fabrication
Les centrales de béton prêt à l'emploi proposées par l'entrepreneur devront, soit figurer sur la liste d'aptitude
jointe à la circulaire ministérielle du 08-02-1995, soit avoir la norme NF.
A défaut d'inscription sur cette liste, elle devra bénéficier d'une autorisation délivrée par le président de la
commission de fabricants de béton.
2.14.2.1 Livraison
Lors de la production de béton BPE, la centrale produira exclusivement ces formulations jusqu'à la fin du coulage
de l'élément (pas de changement de formule en cours de production).
Le bon de livraison devra rappeler la formulation théorique du béton livré.
Par ailleurs, il sera inscrit sur l'enregistrement du wattmètre, le numéro de bon de livraison correspondant.
La mesure du slump au départ sera également reportée sur le bon.
Les différents adjuvants et leur dosage devront clairement apparaître sur le bon.
L'étude des bétons et la constitution du dossier d'études des bétons sont à la charge de l'entreprise.
• le calcul de stabilité suivant les scénarios de charge fourni par la Maitre d’Œuvre,
• le calcul de résistance,
• l'épaisseur des parois,
• le ferraillage des parois,
• la constitution et la résistance des joints éventuels,
• les modes de fixation des éléments éventuels,
• le dimensionnement du radier,
• le dimensionnement des têtes d'ouvrage,
• la nature des bétons employés,
• la nature et les prescriptions applicables au fond de fouille de l'ouvrage (portance du sol, cohésion, etc...).
L'usine de préfabrication éventuelle devra être indiquée par l'entrepreneur, ainsi que les moyens de transport
envisagés pour la livraison des éléments préfabriqués.
N.B. : Pour les regards de visite préfabriqués, les éléments constituants devront être équipés de bagues de joint
incorporées au cours du processus industriel de fabrication.
2.22 Grave 0 / 20
A utiliser pour remblaiement des tranchées jusqu'à 30 cm. Cette grave proviendra des matériaux de carrière
agréée par le maître d’œuvre.
2.28 Enrochements
2.28.1 Provenance
Les enrochements issus de carrière de roches schisteuses, ou les sites sur lesquels la stratification peut conduire à
des blocs d'enrochements aplatis sont interdits.
L'entrepreneur devra fournir au Maître d'Œuvre une fiche de carrière contenant les éléments suivants:
• renseignements administratif: nom et localisation de l'exploitation, raison social de l'exploitant et
copie de l'autorisation d'exploiter.
• renseignement sur le gisement: description de la géologie du site d'extraction
• résultats des essais : identification, masse volumique, indice de continuité, densité de
fracturation, MDE : Micro Deval Humide, porosité, résultat du test de gélivité et de dégradabilité.
Les enrochements devront être amenés et stockés à proximité immédiate du site des travaux. Le contrôle des
fournitures aura lieu sur ces stocks. Aucun approvisionnement direct du site e pose ne sera admis. Les
approvisionnements à flux tendu sont interdits
Pour les enrochements secs disposés en parafouille, le diamètre minimal des enrochements sera de 1 200 mm
calculé selon la formule d’Isbach pour une vitesse maximale de 5 m/s, un coefficient de survitesse de 1.4 et un
coefficient de surdimensionnement de 1.25 (possibilité d’utiliser des blocs roulés du torrent). La tolérance sur le
calibre s’étale entre 1 200 mm et 1 800 mm. Au-delà, l’entreprise demandera systématiquement le VISA du MOE.
Les enrochements utilisés pour les pavages de lits et ou les barrettes et les seuils seront de classe supérieure à
2000 kg, la hauteur une fois posé dans le pavage d’un bloc devra être à minima de 1.3m (+-0.3m).
La blocométrie sera spécifiée par le diamètre équivalent ou poids moyen (qui devra être atteint ou dépassé pour
au moins 50% des blocs) et par les diamètres ou poids extrêmes. Une pelle mécanique pourra être équipée d'un
peson après validation par le Maître d'Œuvre.
Il sera demandé des blocs de diamètre D= 2000 à 2500mm. La réception des tailles d'enrochements sera
prononcée sur site. Les blocs fissurés ou cassés durant le transport seront écartés
Les enrochements devront avoir une courbe granulométrique de manière à obtenir le ratio suivant : d85/d10
=1,5
2.28.4 Aplatissement
Les enrochements devront avoir un poids volumique minimal de 25KN/m3. La mesure du poids volumique sera
conforme à la norme NF-P18-554.
1
Courbure externe du torrent soumise à plus de contraintes hydrauliques (survitesses)
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 40
2.28.6 Fissuration
La fissuration des enrochements sera caractérisée par l'indice de continuité de la roche Ic.
Pour des enrochements calcaire Ic devra être égale à 55 et pour des roches métamorphiques ou magmatiques il
devra être égal à 75.
La résistance à l'usure des enrochements caractérisée par l'essai Deval humide (DH). La norme applicable est NF-
P18-577.
Il sera spécifié un coefficient DH>4 correspondant à un pourcentage d'usure des enrochements de 10%.
Sur demande du Maître d'œuvre il pourra être effectué des tests de chute de blocs sur la granulométrie spécifiée
pour le chantier. Ces tests seront effectués en carrières à la charge de l'entrepreneur. Le résultat des tests sera
corrélé à l'Ic.
2.28.9 Gélivité
La porosité de la roche devra être inférieure à 5%. En cas d'enrochement calcaire la porosité de la roche sera
ramenée à 2%.
Des tests spécifiques pourront être exigés par le Maître d'Œuvre à la charge de l'entrepreneur:
• Essais de cycle gel/dégel, en adaptant le protocole décrit pour les granulats dans la norme NF-
P18-593 (les essais seront effectués sur des éprouvettes).
• Essais de résistance au gel par cristallisation du sulfate de sodium selon la norme NF-P18-594.
En cas d'eau de rivière agressive (eaux très pures ou riches en sulfate il conviendra d'éviter l'emploi
d'enrochements calcaires
Les caractéristiques des granulats sont conformes aux spécifications de la norme expérimentale XP
P 18 545, codes non compensés. Les caractéristiques minimales sont indiquées dans le tableau suivant :
Outre le filler d’apport, les classes granulaires admises pour la fabrication des enrobés sont les suivantes :
Angularité
Caractéristiques complémentaires
Sable FS
0/2 45
0/4 40
Les caractéristiques des fillers sont celles de la norme XPP 18 545, articles 7 et8, complétées par celles définies
dans les normes produits suivantes :
- NF P 98 130 ; XP P 98 137 ; NF P 98 138 ; NF P 98 140 ; NF P 98 141
Les conditions de stockage seront conformes aux dispositions de l’article 4 de la norme NF P 98 150.
L’approvisionnement simultané par différentes raffineries ou usines de fabrication d’émulsion est interdit, sauf
cas de force majeure. Le changement éventuel de provenance doit correspondre à des phases de chantier
nettement repérées, après information et accord du maître d’œuvre.
Nature et caractéristiques
Liant pour GB
. Les liants pour GB sont des bitumes purs conformes à la norme XP T 65 001.
Ce liant est une émulsion de bitume polymère ou une émulsion de latex ;Il est utilisé pour l’accrochage des
enrobés au bitume polymère.
Par classe de liant et par centrale les liants destinés à l’enrobage doivent être stockés dans deux citernes d’une
capacité minimum de 30 000 l chacune.
Sans objet.
2.30 L'eau
La provenance de l’eau nécessaire au déroulement du chantier sera précisée dans le PAQ de l’entreprise.
Non applicable
Non applicable
5 Engazonnement
Le présent marché ne prévoit pas d’engazonnement des terrassements.
L’entreprise pourra proposer une variante comprenant une prestation d’engazonnement des zones en remblai
située à l’arrière des ouvrages et des berges.
Les mélanges utilisés seront de types locaux, leur concentration et leur mode de mise en œuvre seront soumis à
l’approbation du MOE.
Dans un délai de sept (7) jours ouvrables à compter de la notification du marché, l’entrepreneur devra fournir les
éléments suivants :
• le programme d’exécution détaillé des travaux et le calendrier d’exécution faisant apparaître
distinctement le programme d'exécution prévu pour les différents phases de travaux.
• le projet d’installation de chantier sur chacun des sites ainsi que les plans des accès.
• la définition des méthodes et moyens matériels et humains envisagés par sites de chantier
• le mode d’exécution des travaux ainsi que les matériels prévus,
• les plans d’exécution,
• les notes techniques,
• la procédure concernant les essais de convenance et de contrôle,
• le PPSPS ou une notice de sécurité en l'absence de mission SPS,
• le nom du représentant qualifié de l’entreprise, pour recevoir et faire exécuter les ordres ou observations
du maître d’œuvre ou de son représentant.
Le maître d’œuvre les retournera à l’entrepreneur soit revêtu de son visa, soit s’il a lieux accompagnés de ses
observations, dans un délai de 7 jours calendaires.
Les rectifications qui seraient demandées à l’entrepreneur devront être faites dans le délai qui lui sera imparti.
Les travaux ne pourront commencer qu’après acceptation par le maître d’œuvre.
L’entrepreneur se chargera de la recherche des terrains des installations de chantiers et de leur emprises
nécessaires y compris des accès et/ou de la mise au gabarit de voiries existantes. Ce prix comprend également
l'indemnisation des propriétaires exploitants et des ayants droits et de leur remise en état.
L’entrepreneur se procurera à ses frais, risques et périls, les terrains supplémentaires dont il pourrait avoir
besoin.
L’entrepreneur aura à sa charge les recherches, les dossiers réglementaires et les dédommagements pour
l'utilisation des terrains nécessaires aux accès en phase chantier, aux installations de chantier et aux installations
de criblage
En outre, l'entrepreneur devra réaliser lui-même les aménagements de plate-forme destinée aux installations de
chantier, les voies d'accès complémentaires et les pistes de circulation nécessaires, les raccordements aux
réseaux (eau potable, téléphone et électricité), ainsi que les installations d'évacuation et de traitement des eaux
usées du chantier.
L'entreprise devra tenir compte de l'exécution simultanée de travaux étrangers à l'entreprise notamment les
éventuels travaux de construction et déplacements de réseaux et les travaux de construction d'ouvrages sur le
Bastan.
L'entrepreneur devra soumettre à l'agrément du maître d’œuvre le programme d'exécution des travaux,
conformément à l'article 8.1 du CCAP.
En sus de l'application de l'article 28.2 du CCAG, ce programme devra tenir compte des sujétions suivantes :
- aucun engin ne sera autorisé à circuler sur la voie publique s'il ne satisfait pas aux prescriptions du Code
de la Route, en particulier des articles R. 55 - 56 - 57 et 58 concernant le poids des véhicules en charge ;
- l'entrepreneur prendra toutes les précautions pour éviter les chutes de matériaux sur les voies publiques
empruntées par son matériel. Il effectuera en permanence les nettoyages nécessaires, les dépenses étant
à sa charge ;
- le rétablissement des accès aux propriétés devra être exécuté préalablement à l'ouverture des
terrassements généraux.
Le programme d’exécution des travaux doit mettre notamment en évidence la rotation des équipes et du
matériel, le mouvement des terres et la gestion des dépôts, les périodes d’arrêt prévisibles du chantier, les
marges existantes ainsi que l’enchaînement de toutes les tâches (différentes phases de terrassements, ouvrages
hydrauliques et de drainage, couche de forme).
Il doit être présenté sous forme de graphique à barres (système GANTT), complété si besoin d’une notice
explicative.
L'entrepreneur devra proposer en temps utile, les adjonctions ou les modifications qu'il y aura lieu d'apporter à
ce programme pendant la durée des travaux.
Le maître d’œuvre se réserve explicitement la possibilité de prescrire des renforcements en matériel et ce, sans
que l'entrepreneur puisse prétendre à indemnités au cas où il apparaîtrait une divergence flagrante entre l'état
d'avancement des travaux et le, ou les, programme fourni par l'entrepreneur au titre du présent marché.
Dans le présent marché, la notion d’intempéries est définie à partir de seuils au-delà desquels le phénomène
naturel est considéré comme intempérie.
Les seuils définissant la journée d’intempérie sont définis dans le tableau ci-après :
(*) cette vitesse ne sert qu’à fixer la notion d’intempéries, le titulaire restant totalement responsable vis-
à-vis de la réglementation et du PGC de tout décision d’arrêt de la grue pour raison de sécurité.
Les constatations d'impossibilité de travailler et les décisions d'arrêt de chantier qui peuvent en découler seront
toujours décidées localement et contradictoirement entre le maître d'œuvre et le titulaire. Elles seront attestées
par constats journaliers rédigés en 3 exemplaires par le maître d'œuvre et signés par chacune des parties. Un
exemplaire sera remis au maître de l’ouvrage.
Le titulaire devra avertir par écrit le Maître d'Œuvre dans les 48 heures de l'existence d'une journée
d'intempéries. Passé ce délai, et de plein droit, les journées d'intempéries ne seront pas prises en compte.
Par dérogation au second alinéa de l'article 19.2.3 du CCAG, si des intempéries non visées par une disposition
légale ou réglementaire ou d'autres phénomènes naturels s'avèrent de nature à compromettre la bonne
exécution des travaux, le maître d'œuvre peut prescrire l'arrêt momentané des travaux ou l'autoriser sur la
proposition de l'entrepreneur, et le délai d'exécution est prolongé d'autant.
En cas de mauvaise organisation de la part de l'entrepreneur pouvant conduire sous l'effet des intempéries à des
arrêts de chantier normalement évitables, le maître d'œuvre lui signifie la mauvaise organisation des travaux. Ces
arrêts de chantier ne sont pas pris en considération pour la prolongation du délai d'exécution. Si les arrêts de
chantier ou le retard dans l'amenée du matériel ne sont pas évitables mais se trouvent allongés par la mauvaise
organisation de l'entrepreneur, la prolongation du délai d'exécution qui peut lui être accordée, est réduite pour
tenir compte de sa responsabilité.
Les conditions d'utilisation des stations météorologiques de référence et de celle du chantier, qui sera utilisée
pour le calcul des jours d'intempéries à prendre en compte, seront arrêtées mensuellement et consignées dans le
compte-rendu de réunion de chantier.
Le nombre de jours d'intempéries à prendre en compte sera arrêté mensuellement et consigné dans le compte-
rendu de réunion de chantier.
En outre, le Gave du Cambasque présente deux périodes pour lesquels le risque de crue est avéré avec un risque
de crue plus élevé au printemps, car associé à la fonte des neiges. Ce torrent, peut en outre, maintenir un débit
d’eau important en été en particulier dans le cas où l’hiver a été fortement enneigé.
Hors période de crue identifié ci-avant, le torrent du Cambasque réagit également de manière vive aux brusques
variations à la hausse des températures en hiver suite à un soudain radoucissement (remontée de l’ISO 0°C).
Il sera ainsi particulièrement surveiller la succession de deux phénomènes comme : La chute d’une couche de
neige fraiche (peu dense) associée à une hausse soudaine des températures + vent du Sud (effet de foehn) suivi
de précipitations même modérées. Dans ce cas l’ablation du manteau neigeux devient supérieure à 10cm/24h et
peut atteindre et dépasser 20cm/24h. Le niveau dans le torrent est dans ces cas-là susceptible de monter
rapidement.
L’entreprise mettra en place à ses frais un abonnement avec les services de météo France comprenant une alerte
météo spécifique aux secteurs en travaux.
• L’utilisation de la voirie publique se fera avec l’accord du gestionnaire de voirie après sollicitation de
l’entreprise auprès de ces derniers.
• Le passage de convoi exceptionnel de fort tonnage devra si nécessaire faire l’objet d’un dossier complet
accompagné d’une note de calcul fourni par l’entreprise auprès des services instructeurs (gestionnaire de
voirie et DDT65)
- Les méthodes, les matériels et effectifs en personnel qui seront employés pour la réalisation des différents
ouvrages.
Avant le début des travaux, il sera fait un état des lieux contradictoire des voies empruntées par les véhicules de
chantier, des réseaux existant (lignes électriques et réseaux divers) et des bâtiments voisins de l’emprise des
travaux. Les dégradations que subiraient ces infrastructures par le fait des travaux sont à la charge de
l'Entrepreneur.
De même, seront considérées à la charge de l'Entrepreneur : toutes dégradations que pourraient subir les
ouvrages existants, les biens et immeubles, du fait de la circulation des engins et de l'utilisation d'explosifs.
Ces documents devront situer et définir d'une part, les installations de chantier proprement dites (baraques,
réfectoire, stockage).
Les travaux à exécuter feront l’objet d’une reconnaissance détaillée et d’un piquetage général effectué
contradictoirement entre l’entreprise et le maître d’œuvre. La charge de cette reconnaissance et du piquetage
sera supportée entièrement par l’entrepreneur qui fournira la main d’œuvre, les piquets et les instruments
nécessaires.
L’entreprise sera responsable de toute la manœuvre et de toute augmentation des dépenses qui résulteraient du
dérangement ou de la disparition des repères ou piquets placés lors du piquetage.
L’entrepreneur qui reste responsable de l’ensemble de l’opération est tenu de proposer, en fonction des
caractéristiques réelles du site rencontré en cours de chantier, tous les travaux ou modification qu’il jugera
nécessaires pour assurer au mieux la sécurité recherchée. Leur réalisation éventuelle reste soumise à l’accord
préalable du maître d’œuvre.
L'entrepreneur dispose d'un délai de quinze (15) jours à compter de la notification du plan de piquetage, pour
vérifier que les plans d'implantation et de piquetage concordent avec les constatations faites sur le terrain. Dans
le cas de contestations, un constat contradictoire est fait dans les plus brefs délais.
L'entrepreneur sera responsable de l'entretien de tous les repères et bornes. En outre, les décisions suivantes
seront applicables, concernant les bornes en cas de destruction et quel que soit l'auteur de cette destruction : les
bornes et repères fixes détruits seront immédiatement rétablis par une personne agréée par le maître d’œuvre
aux frais de l'entrepreneur.
Les observations seront réalisées par le Cabinet de Géomètre retenu par le Maitre d’ouvrage. La redéfinition des
éléments d'implantation des points de l'axe par rapport à la nouvelle borne, sera effectuée par le maître
d’œuvre, aux frais de l'entrepreneur. Ces opérations seront constatées par un procès-verbal établi
contradictoirement avec le maître d’œuvre.
L'entreprise est responsable de toutes fausses manœuvres et toutes augmentations de dépenses qui
résulteraient du dérangement et de la destruction des piquets ou repères.
6.11 Batardeau
L'Entrepreneur devra assurer, conformément aux dispositions de son étude préalable, le détournement des eaux
pour la construction des ouvrages et rétablir, après exécution, le cours défini par le projet.
Plusieurs niveaux de qualité au niveau de l’étanchéité du batardeau pourront être demandés en fonction du type de
travaux à réaliser.
• Type 1-batardeau « basique » type piste de chantier surélevé par rapport au niveau d’eau du torrent
Le batardeau est constitué de matériaux tout venants disposés en remblai dans le lit permettant de
surélever le niveau de la piste par rapport au fil d’eau. Le dispositif sera renforcé coté rivière pour résister
aux écoulements à l’aide de blocs de plus grandes granulométrie. Le basculement de rive du système de
batardeau sera équipé de buses en béton ou de pont cadre permettant le passage des engins en toute
sécurité. L’entreprise soumettra à Maitre d’œuvre l’ensemble des dispositions qu’il compte mettre en
œuvre pour la réalisation de ce type de batardeau en particulier au droit des points de basculement de rive
Pour tout ouvrage nécessitant l’utilisation de bétons, les batardeaux devront être de type 2ou 3.
Batardeau de type 1 pour la construction des piste nécessaires à la circulation des engins en rivière et de
type 2 ou 3 au droit des travaux de constructions des ouvrage de berges, du pavage des seuils et des
barrettes en enrochements bétonnés.
Les batardeaux de type 2 ou 3 seront équipés d’une fosse de décantation comme indiqué dans le schéma
ci-dessous :
Zone à bétonné Fosse à décantation
Fosse +dispositif de pompage
Le maitre d’œuvre en cas de doute sur la qualité du bétonnage, se réserve le droit de demander à l’entreprise
d’effectuer des carottages dans l’ouvrage à ses frais.
RAPPEL : La non pollution des cours d’eau relève d’une exigence réglementaire. Il convient donc pour l’entreprise
de mettre en œuvre toutes les dispositions relatives à la bonne mise en œuvre des batardeaux.
Pour le respect de cette réglementation le Maitre d’œuvre pourra exiger la mise en place de tel ou tel type de
batardeau et des mesures d’accompagnement nécessaires.
Les batardeaux pourront également faire l’objet d’un contrôle et d’exigence spécifique de la part des services de
la DDT et de l’ONEMA.
En cas de difficultés sur la réalisation des batardeaux ou de non-conformité, il pourra être établi en lien avec les
services de la DDT et de l’ONEMA et de la Fédération de Pêche, des planches d’essais permettant la validation
des procédures de batardage et bétonnage.
7.2 Dessouchage
Toutes les anciennes souches mesurant au collet plus de 0.5 m de diamètre et situées sous moins de 4 mètres de
remblai doivent être enlevées avant la pose du remblai.
Les trous résultant des dessouchages doivent être comblés par des matériaux de substitution.
Les souches sont broyées sur place ou éliminées conformément aux dispositions établies dans le SOGED.
Les broussailles, les taillis, les haies, les produits de l’ébranchage et les souches seront broyés ou évacués
conformément aux dispositions établies dans le SOGED (Schéma d'Organisation, de Gestion et d'Évacuation des
Déchets ).
Le débroussaillage peut être manuel ou mécanique.
Le maître d’œuvre précisera avant les travaux le type de clôture à réaliser en fonction de l’élevage du
propriétaire riverain.
Les clôtures sont constituées de piquets de châtaigner de 1.80 m de long et de 0.10 m de diamètre parfaitement
verticaux et enfiché de 0.80 m dans le sol.
Dans le cas de clôture à bovins, celle-ci sera constituée de 3 fils de ronce galvanisé n°16 (2.7 mm) avec 4 picots
espacés de 110 mm. Les fils sont fixés sur les poteaux par cavaliers et parfaitement tendu entre les poteaux.
Dans le cas de clôture à ovins, celle-ci sera constituée d’une grille à mouton galvanisée de 0,80 m de hauteur type
URSUS surmontée par une file de ronce identique à la clôture bovin.
Les travaux préparatoires nécessaires à l’exécution des travaux de clôtures provisoires consisteront à dégager
leurs emprises.
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 53
7.6 Démolition de maçonneries et ouvrage bétonnés de toutes natures
Les travaux de démolition comprennent la destruction des constructions de toute nature (ouvrages maçonnés ou
en béton armé, enrochements bétonnés existants, aqueducs, réseaux anciens, dalles béton existantes
d'anciennes installations d'entreprises etc.) à l'exclusion des démolitions de chaussées et des murs en pierre
sèche rémunérées par ailleurs.
Les matériaux doivent être évacués conformément aux dispositions établies dans le SOGED (schéma
d'Organisation, de Gestion et d'Evacuation des Déchets). Les enrochements récupérés pourront être réutilisé
dans les bèches pour la reconstruction de nouveaux ouvrages après accord du maitre d’œuvre.
Les ouvrages seront reconstruits de manière soignée dans les règles de l’art selon les emplacements et emprises
précisé par le maitre d’œuvre. Ces ouvrages comporteront un ancrage (bèche) d’au moins 50cm dans le sol dont
la largeur sera fonction de la hauteur du mur.
Les pistes d'accès existantes aux zones de chantiers, aux emprunts, dépôts, installations, aire de stockage sont
mises à disposition de l’entreprise par le Maître d’Ouvrage. Leur état initial fait l’objet d’un constat
contradictoire. Elles seront entretenues par l'entrepreneur, et donneront lieu le cas échéant aux opérations
suivantes : rechargement, curage, re-profilage, traitement, compactage, revêtement...
L'entrepreneur doit procéder à ses frais à tous les arrosages des pistes nécessaires pour éviter la formation de
poussière préjudiciable à l’environnement en application de l’article 31.7 du CCAG Travaux et pour assurer la
sécurité du chantier.
Non applicable
Non applicable
La réalisation des pistes de chantier, laissée à l'initiative de l'entrepreneur (par ex pour des dépôts provisoires liés
à l’organisation du chantier etc…) sont à ses frais. Avant les travaux de réalisation de ces pistes, l'entrepreneur
doit soumettre les plans correspondants au visa du maître d’œuvre.
En fin de travaux, l'entrepreneur doit procéder au démontage, à l'enlèvement et à l'évacuation des matériaux
conformément aux dispositions établies dans le SOGED et à la remise en état des lieux.
La préparation initiale dans les zones de déblai et de remblai consiste en un décapage de la terre végétale
effectué mécaniquement et par temps sec sur une épaisseur indiquée par le maître d’œuvre.
Dans les zones où l'épaisseur de terre végétale est inférieure à celle indiquée ci-avant, l'Entrepreneur soumet à
l'approbation du maître d’œuvre les dispositions qu'il compte prendre pour éviter la contamination de la terre
végétale.
L'Entrepreneur doit proposer au maître d’œuvre tout décapage d'une épaisseur supérieure à celle indiquée ci-
avant si cette opération se justifie et exécuter ce décapage si le maître d’œuvre le demande.
Si l'épaisseur de la terre végétale est supérieure à 0,20 m, le décapage sera rémunéré au prix du déblai. La
distance de poussage par les engins (bouteur, niveleuse,...) devra être inférieure à 30 m.
- soit mise en dépôt provisoire avec hauteur maximale des dépôts de terre végétale de 2,50 m,
- soit mise en andains le long du projet sur une hauteur maximale de 1,50 m.
Tous les matériaux impropres ou de granulométrie supérieure à 0,07 m seront éliminés du tas en dépôt et laissés
sur la zone décapée en sous couche de remblais.
Le décapage n'a de raison que si les terres décapées sont suffisamment fines pour récupérer de la terre végétale.
La terre végétale devra être brisée très menu, purgée avec soin des pierres, racines, impuretés et herbes et
humecté avant son répandage.
Non applicable
7.15 Purges
Sont considérées comme purges, chaque terrassement localisé qui n’a pas été prévu au marché et qui n’est pas la
conséquence d’une non-conformité de l’entrepreneur.
Les purges non prévues et repérées par l’entrepreneur ne sont réalisées qu’après constat préalable du maître
d’œuvre dressé dans le cadre de l’article 12 du CCAG travaux. L’entrepreneur soumet à l’approbation du maître
d’œuvre les modalités d’exécution des purges.
Seules les purges localisées, d’un volume inférieur à 50 m3, seront rémunérées. Celles d’un volume supérieur à
50 m3 seront rémunérées au prix du déblai de toute nature ou mise en œuvre des remblais.
Il est laissé la possibilité à l’entreprise de trier les matériaux et de réutiliser ces derniers comme indiqués dans
le tableau du paragraphe §2.3 du présent CCTP.
L’entrepreneur met à la disposition du maître d’œuvre les personnels et moyens matériels nécessaires pour la
mise en place et le fonctionnement des installations de mesure des vibrations du maître d’œuvre.
Les moyens que l’entrepreneur mettra à la disposition du maître d’œuvre devront permettre un fonctionnement
permanent de l'installation de contrôle des vibrations à savoir :
- scellement des capteurs : moyens d'accès et éventuellement de fixation et protection ;
- passage des câbles et protection de ceux-ci jusqu'à l’appareil d'enregistrement ;
- local présentant des conditions de sécurité suffisantes pour la mise en service permanente de l’appareil
d’enregistrement.
Le repérage en coordonnées Lambert X, Y, Z de tous les capteurs mis en place pendant les travaux, sera réalisé
par le géomètre de l'entreprise au plus tard dans les 2 jours qui suivront l'installation.
La remise en état des installations de surveillance, dans tous les cas de détériorations accidentelles, que les
causes soient intérieures ou extérieures au chantier, sera exécutée par le laboratoire du maître d’œuvre aux frais
de l'entrepreneur.
L'exécution des travaux ne peut démarrer avant que les ouvrages sensibles définis ci-dessous ne soient munis des
instruments nécessaires aux mesures de vibrations
Les habitations, les ouvrages existants, les lignes électriques, les ouvrages EDF sont sensibles au minage des
déblais et au compactage.
Les critères figurant dans le tableau ci-après sont donnés pour les terrassements à l’explosif.
Ils pourront s'appliquer à toute autre structure non citée, mais susceptible d'être sollicitée dans l'environnement
du chantier.
Dans le cas de vibrations entretenues provoquées par des engins mécaniques puissants tels que des brise-roches
hydrauliques ou des compacteurs vibrants, les seuils à retenir seront d’environ 20 % à 50 % de ceux préconisés
pour les vibrations de tirs de mines. Ces seuils seront déterminés par des essais spécifiques.
Les critères de surveillance des vibrations portés dans le tableau ci-dessous ne découlent pas d’une étude
spécifique.
Sauf conditions particulières de comportement, les contrôles de vibrations seront réalisés comme mentionné
dans ce tableau.
CRITERES DE SURVEILLANCE DES VIBRATIONS
Les seuils mentionnés dans le tableau ci-dessus en fonction de l’âge des bétons peuvent être précisés par les
modifications suivantes.
Dans le cadre de bétonnage, les contraintes organisationnelles à respecter pour les opérations de minage seront
à prendre en compte dans la programmation des travaux.
- 1e période dite sensible : environ deux heures après le début du coulage et le moment où la résistance à
la compression simple atteint 10 MPa ;
Seuil conseillé : 0,5 mm/s Seuil absolu : 1 mm/s
Cette période correspond généralement à un béton d’âge compris entre 18 heures et 3 jours.
Une procédure d’essais sur éprouvettes de bétons et/ou autre méthode (maturométrie), à la charge de
l’entrepreneur, sera proposée au maître d’œuvre, afin de définir la durée de chacune des périodes, pour garantir
la résistance minimale imposée.
Il s'agit :
- des engins d'abattage et de terrassement,
- des engins de battage, de vibro-fonçage et de vibrage,
- des engins de compactage.
A titre indicatif, un classement a été établi en fonction de l'intensité des vibrations produites. Il n'est pas exhaustif,
étant donné la très grande diversité des engins existants, leur évolution permanente et la variété des outils
adaptables sur certains engins. Ce classement définit les principaux types de matériel et peut, par assimilation,
s'étendre à un grand nombre de cas.
Dans tous les cas des essais de vibrations identiques à ceux définis pour les tirs de mines devront être effectués
impérativement par catégorie d'engin (2ème ou 3ème) et par type d'engin utilisé sur le chantier, de façon à fixer
les limites d'utilisation.
Compte tenu des phénomènes de résonance, de présence de vibrations à basses fréquences et de répétitivité des
ébranlements, le seuil des vitesses particulaires à ne pas dépasser pourra être très faible et dans certains cas les
engins de 3ème catégorie pourront être interdits en fonction des vibrations provoquées. Il appartiendra au
laboratoire du maître d’œuvre de fixer les seuils de vitesses en fonction des fréquences obtenues, de l’état des
ouvrages et de la structure du terrain encaissant.
- brise roches dont l'énergie de frappe est inférieure à 1800 joules par coup.
- Engins de perforation tels que les sondeuses ou perforatrices légères (moins de 10 kW), les marteaux
perforateurs moyens ou légers manœuvrés à main, sur béquilles ou sur affûts légers.
- scies diamantées ou à disques abrasifs.
- outils manuels.
- compacteurs à pneus de poids inférieur à 10 tonnes.
- rouleaux et plaques vibrantes de type léger à conducteur non porté (masse sur la génératrice inférieure
à 1 tonne).
- aiguilles vibrantes de pervibration du béton.
- brise roches dont l'énergie de frappe est comprise entre 1800 et 2500 joules par coup.
- pelles, défonceuses mécaniques travaillant à l'abattage autres que les engins bouteurs ou niveleuses de
3 ème catégorie.
- tous les engins de foration autres que les sondeuses légères (moins de 50 kW), les perforatrices, les
marteaux perforateurs moyens ou légers manœuvrés à la main, sur béquilles ou affûts légers.
- Engins à havage à bras ou à disque.
- Compacteurs à pneus de poids compris entre 5 et 10 tonnes.
- Rouleaux à bandages lisse de poids compris entre 5 et 10 tonnes.
- Rouleaux vibrants, à conducteur porté, dont le poids total des masses sur les génératrices vibrantes est
compris entre 1 et 3 tonnes.
- brise roches dont l'énergie de frappe est supérieure à 2500 joules par coup.
- engins de havage intégral.
- engins de foration lourds (sondeuses de puissance supérieure à 30 kW, marteaux perforateurs
pneumatiques et hydrauliques des types les plus lourds, ... etc).
- pelles de puissances supérieures à 300 kW,
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 60
- défonceuses, bouteurs et niveleuses montés sur tracteurs de puissance supérieure à 260 kW,
- tous les engins de battage et de vibro-fonçage.
- compacteurs à pneus de poids supérieur à 15 tonnes,
- rouleaux à bandages lisses de poids supérieur à 10 tonnes.
- rouleaux à pieds dameurs de tous types.
- rouleaux vibrants à conducteurs portés dont le poids total des masses sur les génératrices vibrantes
dépasse 3 tonnes, compacteurs vibrants de classe V1 à V5.
- engins de compactage dynamique.
En cas de défaillance constatée du dispositif de contrôle, il ne sera procédé à la mise à feu du tir qu'après l'accord du maître
d’œuvre, la fiche de tir lui ayant été remise au préalable.
Le niveau de vibrations à ne pas dépasser est défini à partir de 2 seuils et d’une fonction de pondération sur le
spectre de fréquences
- au-delà de trois dépassements sur dix tirs consécutifs dans un secteur donné, la procédure sera celle
d’une anomalie de niveau 2. Cette anomalie de non-conformitéé NC2 nécessite de présenter, outre
l’observation précédente, une fiche de non-conformité en précisant la mesure adoptée pour y
remédier.
- Le deuxième dépassement du seuil maximal absolu constitue une anomalie de niveau 4 avec un
point d’arrêt. Ce point d’arrêt ne sera levé qu’après présentation de la fiche de non-conformité NC4
et proposition d’une nouvelle méthode de tir, lesquelles devront recevoir l’accord du maître
d’œuvre.
Le tableau ci-après précise les 4 niveaux de non-conformité : NC1, NC2, NC3 et NC4.
NC2 Traitement pour mise en conformité, par une Annotation sur la fiche de
procédure simple décrite sur la fiche de non- suivi d’exécution et
conformité : proposition de plan de tir. présentation d’une fiche de
non-conformité.
Fiche de non-conformité.
NC4 Traitement réservé à un défaut pouvant mettre Nouvelle procédure.
en cause le cas échéant, la sécurité sur la structure Éventuellement proposition
ou l’ouvrage considéré. d’une nouvelle planche
d’essai.
Le cas échéant, avis du maître
d’œuvre.
La fréquence de coupure du filtre sera normalisée pour une atténuation de 3 dB du signal (70 % de l'amplitude à
la fréquence de coupure).
• Par déblai
Cette fiche ne décharge pas l'entrepreneur de ses responsabilités vis-à-vis des résultats à obtenir.
Les plans de tirs proposés doivent ensuite être adaptés en fonction des problèmes qui se posent au fur
et à mesure de l'avancement des travaux.
Le maître d’œuvre doit être tenu au courant de ces adaptations avant les tirs (remise des fiches de tir).
Les tirs à réaliser à proximité des ouvrages réalisés ou en travaux doivent faire l'objet d'une demande
d'autorisation spéciale auprès du maître d’œuvre. Un constat de l'état des ouvrages sera réalisé avant et après
exécution des tirs.
L'entrepreneur a à sa charge toutes les sujétions incombant à la protection des ouvrages exposés aux
projections éventuelles.
Dès la remise de son offre il devra soumettre les dispositions qu'il compte prendre, ouvrage par
ouvrage à l'agrément du maître d’œuvre.
• mesures des niveaux d'ébranlement. Ces mesures seront à la charge du maître d’œuvre sous réserve
d'être informé de la date des tirs 15 jours minimums avant le tir.
L'autorisation de tir peut être retirée par le maître d’œuvre à tout moment.
Les tirs de mine seront interrompus pendant 18 H après coulage d'un élément d'ouvrage.
Exceptionnellement le maître d’œuvre pourra autoriser le minage sous réserve de respecter les
contraintes de seuils de vibration définies dans le tableau mentionné au paragraphe ci avant et intitulé:
structures surveillées et seuils de vibration admissibles.
Dans le cas où le maître d’œuvre refuse d'accorder l'autorisation spéciale ou la retire en cours
d'exécution, l'entrepreneur doit soumettre à son visa tout moyen de substitution tel que coin éclateur,
brise-béton...
Les vibrations engendrées par l'emploi d'explosifs ne devront pas dépasser 7 mm/s sur les éléments porteurs de
la structure. Le principe est la mesure vers la base de la construction ( rez de chaussée ou niveau des fondations )
et vers la partie supérieure de la construction ( étage )..
Toutes les précautions nécessaires devront être prises par l'entrepreneur pour respecter ces prescriptions.
Les talus sont réglés conformément aux profils en travers types figurant sur les plans visés par le maitre d’œuvre.
Le minage est réalisé de telle sorte que le réglage s’effectue avec un engin conformément aux tolérances
suivantes : ± 20 cm .
Préalablement à l'extraction par minage des déblais en grande masse des tirs d'essais sont exécutés afin de mettre au point les
plans de tirs qui répondent le mieux aux objectifs recherchés, en particulier :
Un programme de tirs est proposé au maître d’œuvre, et défini en accord avec lui. Ce programme comporte :
- Des essais de découpage réalisés à l’aide d’explosifs à forte énergie de choc du type cordeau détonant et à
faible vitesse de détonation du type boudin de gel,
- Des tirs de production avec objectif de fragmentation,
-Des tirs de production d’enrochements,
- Des tirs en vue de l’insertion paysagère des talus.
Pendant toute la période d’essais l’entrepreneur dispose en permanence, sur le chantier, du matériel de foration,
de chargement et de transport pour l’évacuation des matériaux et permettre l’observation des produits de
fragmentation et des talus réalisés.
Au vu des résultats, le maître d’œuvre accepte la méthode de tir soumise à essai, où demande la modification et
la réalisation de tirs d'essais complémentaires afin de répondre aux spécifications.
En cours de travaux et à tout moment, le maître d’œuvre peut demander à l'entrepreneur de nouvelles
propositions de méthode de tirs si les résultats obtenus ne répondent plus aux prescriptions imposées.
L’entrepreneur doit disposer sur le chantier des moyens informatiques qui permettent de tracer les plans
de forations relevés sur le terrain, afin de fournir aux différents intervenants un document de travail qui
permettra :
- au foreur: d’une part de connaître exactement les profondeurs de foration pour permettre
l’extraction jusqu’à la plate-forme à dégager, d’autre part de noter les incidents et aléas
géologiques rencontrés en cours de foration ;
- au chef mineur de calculer les plans de chargement et d’amorçage ;
- au contrôle extérieur du maître d’œuvre de connaître l’implantation du tir.
Le document topograhique de foration sera remis au contrôle extérieur avant le démarrage de la foration
(point critique).
Ce document précisera au droit de chaque forage:
- la cote de la plate-forme à réaliser ;
- la sur profondeur de foration par rapport à cette cote.
Préalablement à chaque tir et avant de procéder aux opérations de chargement, le responsable du minage
remettra au contrôle extérieur :
- la fiche topograhique de foration mise à jour ;
- la fiche de suivi de foration.
Les fiches topographiques et de suivi de foration, sont des documents de suivi d’exécution (Plan d’Assurance
Qualité) et constituent des fiches de contrôle. Elles seront renseignées et remises au contrôle extérieur, avant le
chargement du tir (point critique).
Total
moy.
mini.
maxi.
Surf. du tir (m²) Vol. total foré (m3) Vol. total terrassé (m3) Observations :
H. Terr. Z. TN Ingénieur
Levés par le géomètre Projet - Z. TN Ing + - Minage
méthode - minage Surprof. Prof. de
Z.Terr Forat Calcul automatique
L'Entrepreneur devra disposer sur le chantier du matériel nécessaire pour la réalisation de forages
dans des diamètres de 64mm, 76 mm, 89 mm à 102 mm au moins.
La coordination entre les ateliers de terrassements et de forage sera conduite pour qu'un tir en
abattage latéral ne soit exécuté que lorsque le marinage du tir précédent sera achevé.
Dans le cas ou un mauvais dégagement du pied serait constaté, celui-ci sera éliminé spécifiquement
par un tir sélectif ou au brise-roche hydraulique.
- Dans les cas de forations horizontales, les forages seront parallèles au talus et la
profondeur forée n'excédera pas 3 mètres.
Les engins utilisés pour la réalisation des pistes (engin de foration, pelle hydraulique, etc.) auront un
gabarit compatible avec la largeur des pistes prévue sur le profil en travers type.
Les volumes supplémentaires en sur largeur de piste, extraits consécutivement à l'utilisation
d'engins inadaptés, ne seront pas rémunérés à l'entreprise.
Si ces sur largeurs entraînent des instabilités, les réglages et confortement qui pourraient en résulter
seront à la charge de l'entreprise.
Les planches d'essais permettront de déterminer les charges les mieux adaptées aux différentes
natures de roches.
La tolérance d'écartement des forages ne devra pas être supérieure à 1 cm par mètre linéaire de
forage.
L'Entrepreneur proposera des équipements spécifiques de foration pour respecter les orientations
de foration.
Les tirs de pré découpage seront réalisés avant les tirs d'abattage, avec une avance minimale de
10 mètres.
La maille de foration n'excédera pas 4,00 m² pour les deux rangées de forage à l'avant du découpage
de talus. L'amorçage sera étudié pour obtenir une surface de dégagement parallèle au talus.
L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que les purges des talus seront réalisées au fur et
à mesure de l'exécution, et que le maître d’œuvre se réserve le droit de demander si nécessaire
des purges complémentaires en fin de travaux, aux frais de l'Entrepreneur.
Les explosifs utilisés pourront être encartouchés ou en vrac (vrac pouvant être fabriqué sur place par
une unité mobile « UMFE »).
L’utilisation de l’explosif en vrac nécessitera l’emploi d’une méthode assurant la maîtrise des
quantités mise en œuvre.
Les explosifs en vrac seront notamment interdits si des cavités sont décelées :
- à la foration ;
- où lors du marinage des matériaux.
Le bourrage des trous de mines sera obligatoirement effectué avec du gravier de granulométrie
comprise entre 2 mm, 4 mm, 6 mm et 10 mm.
Ce bourrage sera mis en œuvre dans les conditions suivantes :
- sur toute la hauteur des forages après chargement à l’explosif pour améliorer la sécurité
contre les projections,
- pour éventuellement réduire la hauteur d’un forage, par exemple afin d’atteindre une cote
donnée.
7.23.10 Amorçage
La charge instantanée constitue cependant un des paramètres essentiels du plan de tir pour le
respect des seuils de vibrations.
Dans le cas d’un tir à ciel ouvert, la charge instantanée prise en compte, avec un amorçage
séquentiel multiligne avec des micro-retards 25 ms, est celle qui correspond à la charge
totale des trous dont l’intervalle entre les dates d’explosion est inférieur à :
- 8 ms lorsque les trous sont situés sur des mailles non contiguës ;
- 16 ms lorsque les trous sont situés sur des mailles contiguës ;
Le tableau ci-après donne les charges instantanées maximales, estimées, en fonction d’une loi
d’amplitude de la forme V = K. (D/ √Qi)-1.8 , et des seuils contractuels de vibrations admissibles.
Pour un seuil donné, et pour une valeur du coefficient K, une relation est de la forme :
Qi = D2/P
permet de donner une estimation de la charge instantanée admissible.
Qi = charge instantanée en kg
D = Distance en mètre entre le tir et l'ouvrage surveillé
P = paramètre calculé à partir des relations ci-dessus et des seuils contractuels à respecter.
Tous les dispositifs de protections, nécessaires pour la sécurité des personnes et des biens dans
l’environnement du chantier seront mis en place par l’entrepreneur à ses frais.
- Les engins nécessaires à l’évacuation des matériaux seront disponibles de part et d’autre de la zone
de tir pour évacuer les matériaux tombés sur la route et permettre un rétablissement de la
circulation dans un délai maximal de 20 minutes.
- Les tirs, le maniement d'explosifs ou d'artifices de mise à feu ne doivent être confiés qu'à des
préposés titulaires du Certificat de Préposé au Tir institué par l'Arrêté français du 26 Juin 1997
- Une photocopie des C.P.T. sera remise au Maître d'Œuvre avant le démarrage des travaux, avec
l’habilitation préfectorale et le permis de tir de moins de trois mois, signé par le directeur des
travaux.
L'entrepreneur sera entièrement responsable des dégâts provoqués par les explosions, sur les
constructions et ouvrages aériens ou enterrés, autour du chantier.
Ces dégâts peuvent être provoqués par des projections ou chutes de matériaux, et par les vibrations
transmises par l'air ou par le sol.
L'entrepreneur devra se conformer aux sujétions qui lui seront imposées par le Maître d'Œuvre, et
prévoir notamment les moyens d'intervention immédiate pour dégager sans délai les matériaux qui
auraient pu atteindre exceptionnellement les routes, voies ferrées, bâtiments, etc. ...
Toute entreprise sous-traitante proposée, sera considérée comme ayant pris connaissance du
présent CCTP ainsi que des études géotechniques, et/ou vibrations présentées dans le dossier
géotechnique.
La topographie des lieux et les dispositions du projet permettant l'écoulement gravitaire des eaux,
l'entrepreneur doit le maintenir en cours de travaux, c'est-à-dire reconstituer à chaque arrêt de
chantier une pente transversale supérieure à six (6) pour cent à la surface des parties évacuées et
réaliser en temps utile différents dispositifs provisoires ou définitifs de collecte et d'évacuation des
eaux superficielles (saignées, rigoles, fossés, collecteurs, descentes d'eau, etc...).
Au cas où en cours de travaux, il serait conduit à procéder par pompage, les frais correspondants
resteraient à sa charge.
En cas d'arrêt de chantier de longue durée, (congés, pannes, intempéries) il soumet au visa du
maître d’œuvre les dispositions qu'il compte prendre pour maintenir en bon état les ouvrages
réalisés.
Pour atteindre cet objectif, les tranchées sont ouvertes de l'aval vers l'amont, le drain étant posé de
l'amont vers l'aval.
Les périodes de réalisation de ces travaux de drainage doivent être précisées dans le programme
d'exécution de l'entrepreneur (Cf. article 8.1 du CCAP).
Non applicable
7.27 Préparation des zone de remblais - Comblement des vides de toutes natures et des
fossés
Les trous résultants de l'arrachage des arbres, des démolitions des constructions et des fossés seront
comblées avec des matériaux de remblai suivant les prescriptions du tableau des conditions
d'utilisation des sols (T.C.U.S.).
Les fossés existants ne doivent être comblés qu'une fois la végétation enlevée et les écoulements
rétablis par ailleurs ; le comblement est à exécuter par couches de trente (30) centimètres
d'épaisseur au maximum.
Les vides tels que puits, galeries, caves, sont à combler par remblayage hydraulique avec du sable
propre ou par une méthode spécialement étudiée par l'entrepreneur et acceptée par le maître
d’œuvre.
Les vides de toutes natures et les fossés doivent être comblés jusqu'au niveau du terrain naturel.
7.29 Purges
Sous les assises des ouvrages, l'entrepreneur est tenu de réaliser toutes les purges que le maître
d’œuvre juge nécessaire de faire exécuter.
Sauf stipulations particulières du maître d’œuvre, la cote du fond de purge est déterminée de sorte
que la hauteur du remblai (y compris les matériaux de substitution) soit égale à un mètre cinquante
(1,50 m).
L'entrepreneur soumet à l'approbation du maître d’œuvre les dispositions qu'il compte prendre pour
assurer le drainage du fond de purge. Si aucun dispositif de drainage n'est prévu, le remplissage est à
effectuer avec des matériaux insensibles à l'eau.
- Les matériaux curés sont évacués en un lieu défini par le maître d’œuvre.
- Le remblayage est effectué conformément aux articles du présent CCTP.
-
Les purges dont le volume unitaire excède 50 m3 ne font pas l'objet d'une rémunération particulière
et sont réglées par les prix de déblais et remblais techniques.
• à chaque levé de remblai d'une épaisseur définie par le maitre d’œuvre. Il sera exécuté
un redan dans le terrain naturel d'une hauteur au moins égale à l'épaisseur de la levée
suivante, les matériaux extraits sont considérés comme des matériaux de déblais et
sont soumis aux règles du T.C.U.S. quant à leur réemploi,
• les redans doivent avoir une largeur de trois à quatre (3 à 4) mètres et doivent être
entaillés dans le terrain sans recours à l'explosif.
A cet effet, l'entrepreneur soumet à l'approbation du maître d’œuvre un plan d'implantation de ces
ouvrages ainsi qu'un plan de réutilisation des sols.
7.31 Remblai
On appliquera les conditions du GTR. Elles seront appliquées pour la mise en œuvre, le
compactage des cas suivants:
- sols très secs,
- matériaux très difficiles à compacter (angularité très élevée, granulométrie discontinue...),
- traitements particuliers,
- sols douteux dont le comportement reste mal apprécié.
Les excédents de terrassement en déblais pourront être stocké et mis en place sur des zones dite de
« dépôts. Au droit de ces zones la terre végétale sera préalablement décapée. Les matériaux seront
remis en œuvre sans prescription de compactage autre que le chenillage du bull.
Le réemploi des matériaux du Bastan et leurs conditions de mise en œuvre par l’entreprise dans ces
zones de remblais sera conditionné par la réalisation au frais de l’entreprise d’une indentification des
matériaux (classement GTR) et validation par le maitre d’œuvre.
De même les pentes de talus seront proposées par l’entreprise suivant les caractéristiques des
matériaux ainsi que les conditions hydrogéologiques du site de stockage ou de mise en dépôt
(venues d’eau).
L’Entreprise proposera alors les conditions de drainage appropriées. Les travaux seront soumis à
l’autorisation du Maitre d’œuvre.
7.31.1.2 Cas d’ouvrages avec remblai « techniques » situé en arrière de l’ouvrage et/ou sous les
fondations de l’ouvrage de protection de berge
Les ouvrages de protection de berges feront l’objet d’un remblaiement en arrière de l’ouvrage
(comme indiqué dans le schéma ci-dessous). Le remblai sera mis en œuvre en arrière des
enrochements.
Un remblaiement pourra également être nécessaire dans certains secteurs sous les fondations de
l’ouvrage. Ce remblais sera alors compacté et mis en œuvre suivant les règles de l’art en vigueur.
Le réemploi des matériaux du Bastan et leurs conditions de mise en œuvre par l’entreprise dans ces
zones de remblais sera conditionné par la réalisation au frais de l’entreprise d’une indentification des
matériaux (classement GTR) et validation par le maitre d’œuvre.
La prise en compte dans le dimensionnement de l’ouvrage des contraintes sismiques peut engendrer
la nécessité de renforcer le remblai situé en arrière de l’ouvrage par des nappes de géotextile
(remblai armé). Le caractère trop crue des matériaux en sera notamment la cause.
Suivant les conditions hydrogéologiques du fond de fouille et du talus (venues d’eau), l’Entreprise
proposera alors les conditions de drainage appropriées. Les travaux seront soumis à l’autorisation du
Maitre d’œuvre
Remblais sous
l’ouvrage
compacté et
armé
(géotextile
Il s’agit de réaliser des remblais techniques compactés avec risbermes en matériaux tout venant de
déblais expurgés des fragments de végétaux et bois.
Il pourra être réalisé suivant les conditions hydrogéologiques des sites à remblayer, des éperons
drainant subverticaux constitués d’enrochement entouré de grave GNT 20/40, le tout enveloppé
dans un géotextile anti contaminant.
Le long des risbermes des drains subhorizontaux (tranchée drainante) draineront les écoulements
vers les éperons drainant subverticaux.
Le réemploi des matériaux du Bastan et leurs conditions de mise en œuvre par l’entreprise dans ces
zones de remblais sera conditionné par la réalisation au frais de l’entreprise d’une indentification des
matériaux (classement GTR) et validation par le maitre d’œuvre.
De même les pentes de talus, le nombre de risberme, le niveau d’ancrage et de décapage, seront
proposées par l’entreprise suivant les caractéristiques des matériaux ainsi que les conditions
hydrogéologiques du site de stockage ou de mise en dépôt (venues d’eau). Ces remblais devront
faire l’objet d’une étude de niveau G3 par l’entreprise démontrant la stabilité de l’ouvrage.
L’Entreprise proposera alors les conditions de drainage appropriées. Les travaux seront soumis à
l’autorisation du Maitre d’œuvre.
Ce type d’ouvrage pourra également être mise en œuvre dans le cas de confortements de talus. Il
sera alors dimensionné comme une butée de pied au talus instable.
Le lit du Bastan a été dépavé par la crue et par les travaux de confortement suite aux terrassements.
Le fond de lit après travaux était constitué sur 90% du linéaire (hors partie pavé en enrochements
bétonnés) de moraines argilo-silteuse sensibles à l’eau et très vulnérables à l’incision..
Ainsi, il a été décidé de procéder à la reconstitution du pavage mobile du torrent (sorte de carapace
ayant une granulométrie spécifique permettant au torrent de stabiliser son profil en long sur des
pentes même parfois élevé).
Pour favoriser la reconstitution de ce pavage il sera in fin de chantier procédé à l’aide des
excédents de terrassement de réaliser à un remblaiement du lit sur toute sa largeur en matériaux
(0/800mm) issus des terrassements. Un chenal d’étiage sera conservé en partie central du lit.
La mise en œuvre du remblai comprendra depuis chaque berges du torrent une couche en biseau
de 80cm (coté berge) à 30cm au centre du lit, de remblais 0/800mm non compactés (chenal
d’étiage compris).
Pour compléter le dispositif il a sera positionné dans le lit des blocs de grande granulométrie
(1500mm< D >5000mm) à raison de 1bloc/20m2 tel que préconisé par l’étude du Bastan d’IDEALP
en juin 2014.Le but étant, à la faveur de l’écoulement du Bastan, de redéposer un pavage, par la
reprise puis le re-dépôt des matériaux 0/800mm suite à la dispersion d’énergie que provoque les
blocs de grande taille.
Remblais 0/500mm
Hmax 0.8m
Pour les sols dont les modalités de régalage et de compactage ont été définies qualitativement dans
le tableau des conditions d'utilisation de sols et en fonction des types d'engins de compactage
utilisés, les valeurs de l'énergie de compactage exprimée par le rapport Q/S (défini ci-après) et de
l'épaisseur des couches élémentaires doivent respecter les valeurs indiquées dans les tableaux joints
en annexe 4 du G.T.R. dans lesquels :
1) ROULEAUX A PNEUS
2) ROULEAUX VIBRANTS
Un premier classement est fait à partir de la charge statique appliquée par unité de largeur
de cylindre vibrant :
V1 : charge statique par unité de largeur de 15 à 25 kg/cm.
V2 : charge statique par unité de largeur de 25 à 35 kg/cm.
V3 : charge statique par unité de largeur de 35 à 45 kg/cm.
V4 : charge statique par unité de largeur de 45 à 55 kg/cm.
V5 : charge statique par unité de largeur supérieure à 55 kg/cm.
Le classement est fait d'après la charge statique moyenne par unité de largeur de tambour
à pieds dameurs :
Les valeurs de Q/S et figurant dans le tableau sont des valeurs maximales. Les valeurs
constatées sur chantier peuvent être inférieures aux valeurs prescrites.
• en cas de compactage faible :
Les valeurs de e et Q/S constatées sur chantier doivent être proches des valeurs prescrites.
Une tolérance de 20 % sur le Q/S et de 15 % sur les valeurs de e est acceptable.
• les vitesses de marche des compacteurs doivent respecter les valeurs suivantes :
Dans le cas où des sols à mettre en œuvre ne sont pas identifiés dans les tableaux des modalités de
compactage, l'entrepreneur doit respecter les valeurs de l'énergie de compactage à dépenser et
l'épaisseur des couches élémentaires à réaliser qui lui sont indiquées par le maître d’œuvre
éventuellement sur la base de planches d'essais réalisées conformément au CCTP.
Dans les zones où la partie supérieure du remblai constitue la plate-forme support de chaussée, les
blocs dont la dimension maximale est supérieure à quatre-vingt millimètres (80 mm) doivent être
éliminés de la dernière couche. A défaut, les matériaux de cette couche doivent être fragmentés en
conséquence.
La partie supérieure des remblais dit « technique » sera réalisée en matériaux sélectionnés afin
d'obtenir une portance supérieure à 80 MPa.
Les talus sont réglés conformément aux profils en travers types figurant sur les plans visés par le
maitre d’œuvre.
Le réglage et le compactage des talus doivent être réalisés par la méthode du remblai excédentaire.
Le piquetage du pied de remblai est à réaliser avec un excédent horizontal de chaque côté d'une
largeur de 1m.
Les matériaux de l'excédent doivent être enlevés lorsque cela ne risque pas de désorganiser le talus.
Ils peuvent être réutilisés en remblai dans les conditions prévues au CCTP. Les quantités
correspondant à cette sur-largeur ne feront pas l'objet de rémunération.
On appelle remblais rocheux les remblais constitués de matériaux dont la dimension des plus grands
éléments (D) est supérieure à 50 mm et dont le passant à quatre-vingt microns est inférieur à vingt
pour cent (Matériaux C2, C3, D3, D4).
Le déchargement des déblais à utiliser en remblai et leur régalage doivent être organisés de façon à
obtenir un matériau aussi homogène et aussi plein que possible. A cet effet, les déblais transportés
au camion ou au tombereau sont à déverser sur la couche en cours de réglage légèrement en amont
de leur emplacement et à mettre en place au moyen d'un bouteur.
La puissance de l'atelier de réglage doit être adaptée à la dimension des blocs et aux cadences
d'approvisionnement.
7.31.2.4 Prescriptions complémentaires aux remblais situé en arrière et sous les ouvrages –
remblais contigus au ouvrages.
Sur une largeur d’un (1) mètre au moins à partir des ouvrages, ces remblais doivent être expurgés des
matériaux supérieurs à cent (100) millimètres.
Ils doivent être exécutés de manière à ne causer aucun déplacement, ni dommages de l’ouvrage.
Le compactage doit être effectué par bandes parallèles à l’axe longitudinal des ouvrages. Les engins
de compactage devront être appropriés aux prescriptions ci-avant.
Le remblaiement des tranchées après la pose des canalisations s'effectuera en s'inspirant des
principes du Guide technique sur le remblayage des tranchées et réfections des chaussées (mai
1994) SETRA / LCPC. Il ne peut être réalisé qu'avec des engins respectant les charges prises en
compte pour le calcul de résistance des buses béton, telles que celles-ci sont définies dans le
fascicule 70 du CCTG.
• Préparation
− Débroussaillage, abattage soigné des arbres.
− Les matériaux de couverture y seront décapés et mis en tas.
• Réglage
− Des indications précises sur l'épaisseur de couches, la hauteur maximale du dépôt et
le modelé du terrain seront fournies à l'entrepreneur par le maître d’œuvre.
− Le réglage des dépôts devra assurer le maintien de l'écoulement des eaux pluviales.
− Le dépôt terminé sera revêtu par un réglage de matériaux meubles précédemment
stockés et si besoin par un apport de produit de décapage en provenance de
l'assiette de l'autoroute.
− Une extraction des pierres sera réalisé sur 20 cm ainsi que le broyage des pierres
suivi d’un griffage du sol.
−
A - Dépôt définitif
Les matériaux excédentaires aux remblais (techniques + paysagers) seront mis en dépôt sur les zones
mises à disposition de l'entreprise
B - Remblais paysagers
• Remblais techniques
− Ils sont nécessaires à la construction de l'ouvrage et suivant les prescriptions du
CCTP.
• Remblais paysagers
− Ils ont des profils variables (suivant les études paysagères). Des adaptations
mineures peuvent être apportées par la Maîtrise d'Œuvre.
− Ces remblais doivent être menés de façon à n'avoir aucune ligne de rupture de
pente. Les talwegs et lignes de crêtes doivent être systématiquement adoucis
(arrondis de talus).
− Destinés à recevoir une couche de terre végétale, leur réglage devra être effectué
avec des matériaux fins.
− Les zones d’emprunt peuvent faire l’objet de remblais paysagers de manière à
reconstituer les profils prévus initialement au projet.
L'entrepreneur doit maintenir en cours de travaux une pente transversale supérieure à six pour cent
(6 %) à la surface des parties remblayées et exécuter en temps utile les différents dispositifs
provisoires ou définitifs, de collecte et d'évacuation des eaux superficielles (banquettes, bourrelets,
saignées, descentes d'eau, fossés, etc...).
En cas d'arrêt de chantier de courte durée et au minimum à la fin de chaque journée, l'entrepreneur
doit niveler et fermer la plate-forme.
En cas d'arrêt de chantier de plus longue durée (congés, pannes, intempéries), il soumet au visa du
maître d’œuvre les dispositions qu'il compte prendre pour maintenir en bon état les ouvrages
réalisés.
Les conditions d’utilisation des matériaux sont effectuées conformément aux modalités figurant
dans les tableaux du GTR annexe géotechnique du PROJET PROGRAMME TRAVAUX pour chacune
des classes de sol concernées.
Le maître d’œuvre peut à tout moment mettre un point d’arrêt pour effectuer une épreuve
d’information telle que la vérification de l’épaisseur des couches, la compacité,…
7.34.2.1 Portance
En tout point de chaque profil les tolérances de nivellement de l'arase sont ± 5 cm.
7.37 Géotextiles
Le régalage d'un matériau directement sur géotextile s’effectue dans le sens du recouvrement des
nappes. La circulation des engins directement sur le géotextile est interdite pour les engins de
chantiers.
Les tranchées pour canalisation seront réglées avec la même pente que celles des canalisations
qu'elles reçoivent.
Les canalisations seront posées sur un lit de pose compacté en sable fourni par l’entreprise après
accord du maître d’œuvre, d'épaisseur variable suivant le diamètre de la canalisation.
La tranchée sera remblayée avec de la grave naturelle 0/20 fournie par l’entrepreneur, par couches,
afin d'obtenir une qualité de compactage Q 4, conformément à la norme NF P 98-331 et au guide de
compactage des tranchées, alternativement de part et d'autre de la canalisation jusqu'à une hauteur
de 30 cm minimum par rapport à la génératrice supérieure de la canalisation pour ce qui concerne
l’enrobage.
Les canalisations seront sectionnées, si nécessaire, pour raccordement aux regards au moyen d'une
tronçonneuse à disque ou tout autre dispositif permettant d'obtenir une coupe franche, sans
fissuration ou détérioration de la canalisation.
Le compactage des tranchées sera réalisé conformément au guide technique SETRA / LCPC.
Tous les ouvrages devront être réceptionnés après mise en œuvre et exécution des remblais par une
inspection détaillée de l'intérieur de la conduite :
• Inspection visuelle pour les ∅ > 1 000,
• Inspection vidéo pour les ∅ < 1 000 avec remise au maître d’œuvre d’un rapport de
visite interprétant les éventuelles anomalies détectées, leur localisation et les
propositions de reprise.
Les descentes d'eau seront en enrochements liés au béton. Elles seront conformes aux dessins types
des ouvrages et posées sur les talus de remblais aux emplacements indiqués par le plan général des
travaux. Leur largeur variera entre 1.50 m et 2.50 m. Les blocs auront une dimension de 200 /300
mm minimum.
Elles seront encastrées dans le talus et posées sur un lit de béton B20 dosé à 350 kg avec treillis
soudé de 15 cm d’épaisseur pour les descentes de 1.50 m et de 20 cm d'épaisseur pour celles de 2 m
à 2.50 m réalisé avant la mise en œuvre des blocs Un rejointoiement soigné sera réalisé lors de la
mise en œuvre des blocs. Des blocs seront plantés en quinconce afin de freiner la vitesse de l’eau. La
pose commencera par le bas. La descente d’eau devra être encastrée dans le terrain naturel.
A leur base, elles se raccorderont aux éléments déjà en place (fossé ou terrain naturel...).
A leur sommet, les raccordements provisoires seront aménagés de façon à éviter toutes
dégradations des talus en cas de fortes pluies.
Les drains Ø 200 type routier seront essentiellement utilisés longitudinalement au droit des zones en
remblais technique
Les drains seront posés en tranchée. La largeur de la tranchée est de cinquante centimètres, sa
profondeur 60 centimètres minimum. Le remblayage de la tranchée sera effectué avec les matériaux
drainants 20/40 jusqu'à l'arase de terrassement.
En présence d'un collecteur dans les déblais, le drain sera positionné en tranchée légèrement au-
dessous du fond de la tranchée exécutée pour la pose du collecteur. La tranchée sera alors remplie
de matériaux drainants jusqu'à l'arase du terrassement.
Dans tous les cas, le géotextile sera employé comme enveloppe de la tranchée drainante.
Les regards seront espacés de 60 à 80 m environ. Ils seront posés sur un lit de gravillons ou sable en
fonction de la nature du sol.
Les rehausses des cheminées seront réalisées au fur et à mesure de la réalisation des structures de
chaussées.
Les boîtes de jonction sur drain seront posées à chaque raccordement entre deux ou plusieurs
drains. Elles seront posées sur un lit de gravillons ou sable en fonction de la nature du sol.
Les rehausses des cheminées seront réalisées au fur et à mesure de la réalisation des structures de
chaussées
Le tampon de couverture et son scellement seront obligatoirement désolidarisés de la cheminée.
A l'approche de l'ouvrage, au droit du terrassement de ce dernier, le drain sera remplacé par une
canalisation PVC de diamètre équivalent manchonnée par une pièce spécialisée, soit chemisé par
une canalisation PVC de diamètre légèrement supérieur.
L'extrémité du drain sera équipée d'une grille anti-rongeur galvanisée à chaud et scellée dans le
béton.
Ils seront essentiellement utilisés pour assainir le sol support des remblais comme décrit sur les
profils en long géologiques et les coupes. Ils sont situés dans le fond des thalwegs principaux. La
tranchée collectera les épis drainant qui lui seront raccordés.
• fermeture du géotextile.
Conformément aux indications du plan général des travaux, les sections trapézoïdales des fossés de
pied de talus de remblais paysagers ou de dépôts, auront les dimensions suivantes:
- 0.90 m d’ouverture,
- 0.30 m de base,
- 0.30 m de hauteur.
Les regards et les têtes de buse sur canalisations béton ou drains seront réalisés en éléments
préfabriqués ou coulés en place conformément aux prescriptions du fascicule 70.
Ces ouvrages sont définis par les dessins types des ouvrages ;
Toutefois, ceux-ci ne donnent que des dispositions de principe et en cours d’exécution, le maître
d’œuvre pourra modifier ces ouvrages tant en position qu’en forme ou dimensions pour s’adapter
au mieux à leur fonction, au terrain et aux conditions existantes.
Les regards visitables recevront des échelons de descente et crosses mobiles conformes
aux stipulations de l’article 28.2 du fascicule 70 et les regards auront une ouverture utile de
60 cm minimum.
Il prend les mesures nécessaires pour éviter la formation d'ornières ou de tassements sous
la circulation des engins, répare sans tarder celles qui viendraient à se produire. En outre, il
dresse la surface des différentes couches de telle sorte que l'écoulement des eaux pluviales
soit convenablement assuré. Il ouvre au besoin les saignées nécessaires.
Non applicable
10 Engazonnement
Sans objet : Il n’est pas prévu de travaux d’engazonnement dans le marché. La prestation est
facultative et laissé à l’initiative de l’entreprise. Le BPU détaille les prix de cette prestation.
La mise en œuvre de la grave non traitée est interdite par temps de forte pluie ou lorsque la
température est inférieure à 0 ° C.
11.1.3 Compactage
Le répandage sous la pluie ou sur chaussée mouillée est réalisé aux risques de l’Entrepreneur
(collage, pourcentage de vides) pour les enrobés de re profilage, d’assise et de liaison.
Les purges sont réalisées sur les parties de chaussées contaminées désignées par le maître d’œuvre
avant travaux.
Les caractéristiques de profondeur et de reconstitution de l’assise sont définies dans chaque cas par
le maître d’œuvre. Les parois des purges sont taillées dans la partie saine de la chaussée. La purge,
son comblement et le compactage des matériaux correspondants doivent être exécutés dans la
même journée.
Les décaissements de chaussée seront réalisés mécaniquement sur une largeur minimale de 2,5 m
afin de permettre un compactage soigné.
Le remblaiement sera réalisé en grave 0/20 soigneusement compactée.
Pour les purges profondes (supérieure ou égales à 40 cm), un drain en PVC de diamètre 10 cm
minimum (fentes vers le haut) entre le point bas de la fouille et l'exutoire côté fossé devra être mis
en place. Le drain ne doit pas arriver au fond du fossé mais au moins 15 à 20 cm plus haut.
Pour les murs d'une hauteur supérieure à quatre (3) mètres de hauteur, l'entrepreneur devra faire
établir une note de calcul de l'ouvrage de soutènement, ainsi que les plans d'exécution nécessaires à
la construction du mur.
L'attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait, qu'il ne figure pas de prix particulier pour la
fourniture des notes de calcul et des plans d'exécution au bordereau des prix. En effet,
l'Entrepreneur devra en tenir compte dans l'élaboration de ses prix.
L'implantation des ouvrages à construire est présentée dans le PROJET PROGRAMME joint au DCE
12.3.1 Fouilles
Sont considérées comme fouilles en terrain de toute nature tous les déblais exécutés au droit de la
semelle du mur ainsi que la fouille destinée à accueillir le sabot parefouille placé en avant des
ouvages dans le lit du torrent. Tous les déblais au-dessus de la semelle seront rémunérés au prix
déblais de toutes natures.
La tolérance qui donne lieu à application du para. 2 de l'article 9 du fascicule 68 du C.C.T.G.
est égale à 10cm.
Le fond des fouilles sera, Si le maître d’œuvre le juge utile, compacté de façon que sa densité
sèche atteigne sur 30 cm de profondeur au moins 90% de la densité sèche de l'optimum proctor
normal.
Les matériaux en provenance des fouilles seront après avis du maître d’œuvre, soit utilisés
en remblais, soit mis en dépôt définitif.
Concernant la mise en œuvre des batardeaux se référer au paragraphe §6.11 du présent CCTP
Les conditions d'emploi des armatures devront satisfaire aux recommandations incluses dans leur
fiche d'identification.
Les cales d'enrobage des aciers de petites dimensions seront ligaturées aux armatures.
Le résultat du contrôle interne des ferraillages sera remis au maître d’œuvre au moins 8 heures
avant le bétonnage afin de lui permettre de procéder à un contrôle extérieur éventuel.
TYPES DE BETON
Sauf béton de propreté un béton type XF3 C20/25 XF3 peut être utilisé
Lors de bétonnage en eau le béton sera adjuvant avec un rétenteur colloïdal de type
SIKACRETE
Les prescriptions concernant le transport des bétons, figurent à l’articles 73.3 du fascicule 65.
En cas d’utilisation de bétons prêts à l'emploi, le temps de transport maximal sera de 1 H 30 à 20°C
(norme NF-P18-305). Au-delà de cette durée, l’Entrepreneur prendra toutes dispositions pour
assurer la qualité des bétons fournis (retardateurs, ...).
Le serrage du béton sera effectué à l’aide d’une aiguille vibrante immergée dans les matériaux et
permettant une compacité optimale et une bonne homogénéité du béton.
Les reprises de bétonnage non prévues aux dessins d'exécution sont interdites.
Entre 0° C et 5° C, le bétonnage pourra être entrepris sous réserve de l’accord du Maître d’Œuvre
et des dispositions particulières de mise en œuvre (surdosage en ciment, diminution de la quantité
d'eau, bétonnage dans la matinée en cas de gel la nuit, ... ).
En cas de fabrication du béton sur site, la centrale à béton utilisée par l’entrepreneur, devra faire
l’objet d’une validation par le maître d’œuvre. Un échantillonnage au minimum tous les 150 m3 sera
demandé par le maître d’œuvre à la charge de l’entreprise. La fréquence d’échantillonnage pourra
être augmentée à la demande du maître d’œuvre.
Les dispositions des articles 75 à 76 du fascicule 65A du C.C.T.G., sont complétées comme suit.
Les épreuves de contrôle seront effectuées sur éprouvettes cylindriques selon les normes NF-EN
12.390-2.
Les prélèvements d’éprouvettes seront effectués au lieu de coulée du béton après transport et en
présence du maître d'œuvre.
Six prélèvements de 6 éprouvettes chacun seront réalisés afin de contrôler la qualité des bétons :
- deux en ce qui concerne le béton projeté,
- quatre en ce qui concerne le béton BPE.
Le maître d’œuvre pourra demander les essais et contrôles complémentaires qui seraient
nécessaires pour garantir la conformité des ouvrages réalisés (essais d'adhérence,...).
Comme indiqué précédemment, dans le cas d'une production des bétons sur site : La centrale à
béton utilisée par l’entrepreneur, devra faire l’objet d’une validation par le maître d’œuvre. Un
échantillonnage au minimum tous les 150 m3 sera demandé par le maître d’œuvre à la charge de
l’entreprise. La fréquence d’échantillonnage pourra être augmentée à la demande du maître
d’œuvre.
Si la livraison est effectuée par camion malaxeur, la totalité de la livraison contenue dans le camion
est refusée et évacuée du chantier. Il est rappelé que l'adjonction d'eau dans le béton sur chantier
est interdite.
Tous les parements des surfaces vues seront des parements fins.
Ils devront être de teinte uniforme, aucun nid de cailloux ne devra être apparent.
Les parements devront présenter aucun des défauts suivants : arêtes mal dressées ou épaufrées,
empreintes de panneaux de coffrages, trace de laitance dues à des déformations de coffrage,
fissures, bulles d'air apparentes, reprises de bétonnage.
Il est notamment interdit de laisser en attente des trous non prévus sur les dessins d'exécution ou de
refouiller un panneau de béton exécuté.
Les parements non vus des ouvrages terminés, seront ragréés partout ou des nids de cailloux
apparaîtront, ils seront badigeonnés d’un produit de coaltérisation.
12.9 Maçonneries
Les parements et le corps des murs seront réalisés en maçonnerie de pierre de pays ou du site,
hourdés au mortier de ciment. Le parement sera en calcaire identique aux matériaux de déblais du
site.
Les pierres sont posées à bain de mortier. Ils sont placés à la main et serrés par glissement de
manière que le mortier reflue à la surface par tous les joints. Ils sont frappés et tassés au marteau
ceux qui casseraient seront repris, nettoyés et employés avec du nouveau mortier. Les joints et
intervalles, bien garnis de mortier, sont remplis d'éclats de pierres enfoncés et serrés de façon que
chaque pierre ou éclat soit toujours enveloppé de mortier. On ne garnit pas d'éclats les joints vus,
ces joints ne doivent pas avoir plus de 0,03 m d'épaisseur.
Les semelles de fondation sont exécutées en béton B30/37. Sur la face intérieure des murs
reconstruits sera mis en place un remblai choisi. Les semelles de fondation des contreforts seront
légèrement armées.
Des barbacanes seront aménagées régulièrement en quiconque à raison d'une en moyenne tous les
2 m2, la première rangée étant réglée à 0,50 m au-dessus du terrain naturel. Elles seront constituées
par tuyaux PVC de 0,10 m de diamètre intérieur et auront une inclinaison de 10 cm par mètre vers le
parement extérieur.
Au débouché sur le parement extérieur, les tuyaux PVC devront être en retrait de 10 cm environ,
l'exutoire de la barbacane étant terminé uniquement par des moellons apparents formant un orifice
rectangulaire.
Sur la face intérieure des murs de revêtement et de soutènement sera mis en place un remblai
drainant de 0,50 m d'épaisseur.
La finition des joints sera exécutée à la brosse ou à l'éponge afin de donner aux murs un aspect
rustique.
Lors du rejointoiement des murs de soutènement, les systèmes d'évacuation d'eau existants devront
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 100
12.12 Mise en œuvre des enrochements
Une fois les terrassements réalisés déblais et/ou remblai, les enrochements seront posés à la pelle
mécanique. Les vides seront minimisés. Le compactage par des engins de chantier est interdit pour
garantir la pénétrabilité du liant et éviter de casser ou fissurer les blocs. La circulation des engins sur
les enrochements sera également proscrite.
Le niveau d'eau dans les fouilles ne devra pas excéder 0.50 m pour s'assurer de la bonne mise en
œuvre des enrochements qui vont constituer la fondation de la protection.
Dans ce cas, il faudra laisser passer 24 h entre la réalisation de la fouille et la mise en place du sabot
pour avoir de l'eau claire qui permet de vérifier le fond de fouille.
Les bèches des ouvrages seront réalisées en béton cyclopéen. Cela consiste à mettre en œuvre dans
la fouille des blocs de grande granulométrie (800 à 1000mm) issu du site. Une fois la fouille réalisée
et asséchée, les blocs seront disposés et réglés dans la fouille. La fouille sera alors réceptionnée par
le maitre d’œuvre qui donnera son autorisation pour procéder au bétonnage des blocs (béton XF3
C30/37 XF3 Dmax 25 S3 CL04) vibré.
Le sommet de la bèche se tiendra à une cote d’une quarantaine de centimètres (-40cm) par rapport
au niveau théorique de la fondation, afin que la partie de l’ouvrage en élévation constitué de blocs
d’enrochement soit enfouis sous le niveau d’affouillement théorique.
Par ailleurs il sera demandé à l’entreprise que le premier rang d’enrochement soit lié sur 50cm de
hauteur minimum, au bétonnage de la bèche, ceci même dans le cas d’une ouvrage en enrochement
libre dans sa partie en élévation. Ce surplus de béton devra être intégré dans le prix de réalisation
des bèche en béton cyclopéen.
Pour respecter les alignements et les épaisseurs, le chauffeur de pelle sera obligatoirement assisté
par un aide.
·L'entreprise devra disposer au droit de chaque atelier d'un échantillon témoin des blocs à mettre en
œuvre afin que le pelliste puisse s'étalonner visuellement lors de l'exécution des travaux. Ces 3 blocs
portant les marques P 15, P 50 et P 85 seront déplacés au fur et à mesure de l'avancement du
chantier.
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 101
12.12.3 Réalisation des sabots d'enrochement:
L'épaisseur du sabot doit comporter au minimum deux couches. L'attention doit être attirée sur
l'imbrication des deux couches surtout à la base de la partie en élévation.
La réparation des sabots et leur rechargement en cas de dommages liés à une crue ou au
basculement des écoulements en phase chantier le dans le sabot le long des ouvrages de berges
déjà construits, sera à la charge de l’entreprise.
Il faudra éviter impérativement une surface de discontinuité plane entre fondation et partie en
superstructure en prévoyant des enrochements encastrés et faisant saillie.
Ceci est très important pour les perrés en enrochements liés au béton ou non.
Sommet bèche
-40cm par rapport au
fond de terrassement
du lit
D>2000mm
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 102
12.12.5 Enrochements bétonnés liés au béton:
Les enrochements seront posés au godet ou au grappin, la densité de pose des enrochements devra
être au minimum de 2,0 T/m3, (l’obtention de cette densité devra être justifiée par l’entreprise en
fonction de la densité des blocs qu’elle met en œuvre et du % de remplissage des vides qu’elle
retient). L’obtention de ce % sera vérifiée visuellement sur le chantier.
Le principe de pose des blocs reste valable quelles que soient les dimensions caractéristiques
Calculées ci-avant. En particulier, on retiendra les principes suivants :
• blocage de pied de l'enrochement,
• forme anguleuse qui améliore le frottement bloc sur bloc,
• bonne imbrication des blocs en place obtenue par une mise en œuvre soignée. Les
enrochements seront constitués par des blocs compacts, non fissurés, anguleux et de
forme« anguleux tétraédrique », Les « plaques », « barres », « boules » et « cubes » seront
exclus de l’approvisionnement.
Le rapport dimensionnel (noté r), est tel que: Ce rapport dimensionnel devra présenter les
caractéristiques suivantes : r ≈ 3 et L/h< 3,
Les enrochements seront posés après fouilles en recherchant une bonne imbrication de la couche de
blocs de surface avec ceux en sous-couche, Ils seront posés hors eau de façon à ce que le travail soit
réalisé dans de bonnes conditions de visibilité (si présence d’eau).
• Les enrochements seront lavés à l’eau claire avant chaque mise en œuvre de béton afin
d’assurer la prise de ce dernier sur les blocs,
• La percolation du béton entre les blocs sera réalisée à l’avancement, le béton sera vibré dans
la masse lors de sa mise en œuvre,
• Les parties visibles seront in fine talochées à la truelle pour parfaire l’aspect du béton. Dans
tous les cas, l’enrochement devra conserver un aspect rugueux,
Dans le cas de mise en œuvre d’enrochements liés au béton, des barbacanes en acier ou PVC rigide
non plastifié seront mises en œuvre. Elles auront un diamètre intérieur de 110 mm, et une longueur
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 103
adaptée à leur fonction (> 1 m) et seront disposées au sein des perrés en enrochements bétonnés
entre les blocs à l’avancement de la montée du perré et scellées dès ce moment-là aux blocs support
et latéraux.
A l’interface sol / mur, une couche de matériaux drainants (type GNT 20/40 concassé) sera mise en
œuvre, cette interface granulaire sera protégée par un géotextile de confinement, Il devra jouer le
rôle de filtration des éléments du sol en place et de drainage.
Sommet bèche
-40cm par rapport au
fond de terrassement
du lit
D>2000mm
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 104
Chronologie et technique de mise en œuvre demandée
La technique de pose des enrochements est la même que celle des enrochements libres c'est-à-dire
par couches horizontales successives imbriquées entre elles. Le béton utilisé pour le montage de
l'ouvrage sera du type de celui défini CCTP.
La géométrie des corps d'ouvrage à construire est définie dans les plans de principe fournis par le
maître d'œuvre.
1. Mise en place d'une rangée de blocs sur la couche précédente en s'assurant du bon
encastrement des blocs entre eux et avec ceux de la base
2. Comblement des vides par du béton mis en place et vibré. Le béton ne doit pas être trop
plastique (pas d'écoulement sur les parois) ni trop sec pour bien remplir les vides.
En aucun cas la nouvelle couche d'enrochements doit être posée sur une surface de béton lisse.
Les blocs devront être enchâssés des 2/3 au moins dans le béton. Lorsque l’ouvrage (digue ou seuil
…)
Un nettoyage au jet pour enlever toute trace de laitance de béton sur les enrochements sera
effectué.
Pour la partie de l’ouvrages hors eaux, une fois le terrassement de la forme effectué, il sera placé un
géotextile de classe 3 destiné à éviter la pollution du béton par la terre des fouilles. Ce tissu sera
maintenu en sommet de fouille par des ancrages pendant toute la durée de la construction du mur.
L’ouvrage sera équipé de barbacanes avec une maille de H=1.5m x L=4m.
Des réservations seront prévues, lors du montage, pour le passage des barbacanes que
l'entrepreneur aura à charge de prévoir en nombre suffisant.
Le calage par des "éclats" restant dans la maçonnerie est toléré sous réserve de l’obtention du
Maître d’œuvre.
L'entrepreneur s'assurera du maintien de la parfaite propreté des pierres au cours de leur
manipulation et ce, afin d'optimiser l'adhérence rocher-béton de liaison à l'occasion du bétonnage.
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 105
12.13 Mise en place des barbacanes
Elles seront réalisées en tuyau en PVC ou en fer de diamètre 100mm prises dans les corps
d’ouvrage, avec une inclinaison vers l’aval (5 à 10%)
12.14 Géotextile
Les géotextiles employés seront conformes à la NF-EN 13 251 et NF-EN 13 252. Ils seront
disposés en arrières des enrochements et des ouvrages de protection des berges, dans le
but d'éviter toute contamination ou lessivage des terrains constituant le talus situé en
arrière des ouvrages.
Les ouvrages devront également comporter dans leur largeur 2 rangées de blocs quel que soit la
pente de l’ouvrage souhaité. Le non-respect de cette prescription entrainera au frais de l’entreprise
à l’entreprise la démolition et la reconstruction des ouvrages dans les règles de l’art souhaitées
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 106
12.15 Mise en œuvre des enrochements d’un pavage du lit
Ce type d’ouvrage de stabilisation du lit doit être réalisé par demi-lit ou après dérivation total des
écoulements. Les enrochements du pavage sont constitués pour partie de blocs de carrière
D>2000mm qui peuvent être bétonné ou non.
Dans le cas d’un pavage bétonné, le bétonnage doit se faire sans eau et le béton doit être vibré entre
les blocs. Le béton ne doit pas recouvrir les blocs mais laissé de la rugosité.
Dans le cas d’un pavage en blocs libres ce dernier est calé transversalement tous les 30 à 40m par
des barrettes en enrochement bétonnés. Pour ces dernières les prescriptions de mise en œuvre sont
similaires à un pavage bétonné
La profondeur du pavage est à minima de 1.3m. Il est mis en place suite au réglage par terrassement
de la cote altimétrique de la fouille du pavage.
Les blocs du pavage seront posés à la pelle mécanique (godet ou grappin) Les vides entre les blocs
doivent être minimisés. Le compactage par des engins de chantier est interdit pour garantir la
pénétrabilité du liant et éviter de casser ou fissurer les blocs.
Le maître d'Œuvre prononcera la réception des blocs avant leur mise en œuvre.
Les blocs du pavage seront posés à la pelle mécanique ils seront enchâssés de manière à avoir en
surface une rugosité la plus importante possible.
Un chenal d’écoulement préférentiel sera réalisé dans le pavage en positionnant sur 1.5m de largeur
des blocs à une coté altimétrique plus basse de 50cm environs. Cela induit que le fond de fouille du
pavage doit être calé préalablement pour tenir compte de l’altimétrie finale de l’ouvrage
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 107
Le bétonnage des blocs ne se fait pas jusqu’en haut. Les dernier 20 à 30cm ne seront pas bétonné.
Les vides seront minimisés. Le compactage par des engins de chantier est interdit pour garantir la
pénétrabilité du liant et éviter de casser ou fissurer les blocs.
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 108
Ce type d’ouvrage de stabilisation du lit doit être réalisé par demi-lit. Les seuils sont constitués de
deux parties :
• Le seuil, ancré dans le lit du torrent et constitué d’enrochements bétonnés ou de béton
cyclopéen utilisant des matériaux du site de grande granulométrie. Si ce dernier est au
même niveau que le fond du lit du torrent on parlera aussi de barrettes ou seuil enfoui.
• Le contre seuil (3x la largeur du seuil) constitué de blocs libre de carrière de grande
garnulométrie (>2000mm +-500mm)
Le seuil doit tenir compte des enjeux piscicoles et halieutiques. Il doit garantir la continuité du milieu
aquatique et demeurait franchissable par les poissons.
Ainsi à sa surface les écoulements doivent se faire avec une lame d’eau suffisamment haute sur un
ouvrage garantissant de la rugosité, des veines d’écoulements préférentielles, des zones de fosses et
de repos. Ainsi ces ouvrages seront établis en lien étroit avec les services de la DDT, de l’ONEMA, et
de la fédération Départementale de la Pêche.
Seuil ou barrette Contre-seuil
ou pavage
Seuil ou barrette
fossse
Veine d’écoulement préférentielle au centre du seuil et contre-seuils plus basse en altimétrie que le
reste de l’ouvrage (-40cm à -50cm). Ce chenal est constitué d’un parement irrégulier et rugueux de
blocs présentant en profil en long des zones de creux et de bosse pour dissiper l’énergie du torrent
et favoriser des zones de repos.
Le bétonnage des blocs du seuil ne se fait pas jusqu’en haut. Les dernier 20 à 30cm ne seront pas
bétonné. Les vides seront minimisés. Le compactage par des engins de chantier est interdit pour
garantir la pénétrabilité du liant et éviter de casser ou fissurer les blocs.
En cas de de seuils non enfouie une revanche de l’ordre de 25 à 30cm maximum sera toléré entre le
les différente marche du seuil et contre seuils.
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 109
12.16 Réalisation des reprises en sous-œuvre.
Les Reprises en sous-œuvre (RSO) seront réalisés sous des ouvrages existant Il revient à l’entreprise
de présenté les notes de calcul relatives à la stabilité de l’ouvrage existant lors des phases de
terrassement en sous-œuvre. L’entrepreneur présentera au maitre d’œuvre toutes les sujétions
pour veiller à la stabilité de l’ouvrage.
Il sera préféré un terrassement non continu de zone de travaux à réaliser en sous-œuvre.
Une fois la bèche réalisée, l’ouvrage de reprise en sous œuvre sera constitué de béton armé et
réalisée à l’aide coffrages.
Les RSO seront équipé d’un sabot parefouille placé en avant de la bèche.
Affouillement
Coffrage
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 110
12.17 Réalisation d’ouvrage de protection de berge en béton armé
Il pourra être demandé la réalisation d’ouvrage de protection en béton armé. Dans ce cas
l’entreprise fournira une note de calcul et de dimensionnement de l’ouvrage, qui fera l’objet d’une
validation par le maitre d’œuvre.
.
La réalisation de ce type d’ouvrage se fera à l’aide de coffrage. Le béton utilisé sera celui du marché.
TYPES DE BETON
XF3 C30/37 XF3 Dmax 25 S3 CL04
Ce type d’ouvrage sera fondé sur bèche et équipé d’un sabot parefouille placé en avant de la bèche.
barbacanes
Géotextile + couche Sommet bèche
de transition -40cm par rapport au
drainante 20/40mm fond de terrassement
du lit
D>2000mm
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 111
12.18 Réalisation d’ouvrages de protection de berge en éléments béton préfabriqué
Il pourra être demandé la réalisation d’ouvrage de protection en béton armé préfabriqués. Dans ce
cas l’entreprise fournira une note de calcul et de dimensionnement de l’ouvrage, qui fera l’objet
d’une validation par le maitre d’œuvre.
La formulation du béton sera proposée par l’entreprise et validé par le maitre d’œuvre
Ce type d’ouvrage ne pourra se faire que dans des zones peu pentues. Ce type d’ouvrage sera fondé
sur bèche et équipé d’un sabot parefouille placé en avant de la bèche.
Complexe drainant
avec couche de Barbacanes +clapet
transition 20/40mm anti retour
+ géotextile + drain
logitudinal
Sommet bèche
-40cm par rapport au
fond de terrassement
du lit
D>2000mm
Pas de barbacanes mais un complexe drainants situé en arrière de l’ouvrage avec des raccordements
en T permettant une évacuation tous les 10m par tuyau PVC équipé d’un clapet anti-retour en pied
d’ouvrage au-dessus du fil d’eau.
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 112
13 CONTROLES et SUIVI CONTRADICTOIRE DE CHANTIER
Les moyens en personnel et matériel de laboratoire que l'entrepreneur est tenu d'avoir sur
le chantier conformément aux dispositions de l'article 15-3 du CCTG précisés au présent CCTP,
doivent permettre de réaliser journellement en tant que de besoins les essais suivants :
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 113
13.4 Carnet journalier
Les feuillets de ce carnet sont signés toutes les semaines contradictoirement par les représentants
du maître d’œuvre et de l'entrepreneur.
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 114
14 PLAN D’ASSURANCE DE LA QUALITE
Le vocabulaire relatif à la gestion de la qualité est défini par la norme NF X 50 - 120 "Assurance de la
qualité : "vocabulaire", AFNOR 1987.
Le contrôle de conformité aux stipulations du marché est une prérogative constante du maître
d’œuvre, dont les actions de "contrôle extérieur au producteur" s'appuient sur le respect des
dispositions générales d'organisation de la qualité qui figurent au marché. Un plan d'assurance
qualité (P.A.Q.) est établi par l'entrepreneur et soumis au visa du maître d’œuvre. Il comprend le
schéma organisationnel du Plan Qualité, document contractuel remis par l'entrepreneur dans son
offre.
14.1 Généralités
L'entrepreneur précisera dans son P.A.Q. comment il organise le contrôle interne à la chaîne de
production tel que défini par la norme déjà citée.
Le P.A.Q. définira et précisera les actions du contrôle externe à la chaîne de production tel que défini
par la norme déjà citée.
Le P.A.Q. est établi pour l'ensemble des travaux de terrassements, d'assainissement, des chaussées
des rétablissements, du mur de soutènement et du génie civil du réseau d'appel d'urgence à réaliser.
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 115
14.2 Capacités et moyens requis
Une salle d'essais de laboratoire de dimension suffisante et munie des branchements (eau,
électricité...), des équipements et matériels nécessaires pour l'exécution des essais prévus à la
charge du contrôle intérieur, est mise en place sur le chantier par l'entrepreneur.
L'entrepreneur doit pouvoir effectuer les essais aux conditions prévues par le présent CCTP pour
assurer le contrôle intérieur du chantier.
Le PAQ est établi par l'entrepreneur et soumis pour acceptation au maître d'œuvre préalablement
au début du chantier.
Le PAQ peut être révisé ou complété en cours de chantier, pour tenir compte de son évolution. Il est
alors de nouveau soumis à l'acceptation préalable du maître d'œuvre.
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 116
Le P.A.Q. comportera :
• Des procédures d'exécution établies par nature des travaux ou par partie d'ouvrages,
• les références des parties concernées, maître d'ouvrage, maître d’œuvre, entreprises
ainsi que le rappel des articles des documents du marché qui traitent du P.A.Q.,
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 117
14.5 Procédure d'exécution et de suivi
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 118
10) P.A. ....... Fourniture des matériaux - réception (délais : dans la journée
suivant la livraison),
15) P.A. ....... Plan de tir - Choix explosif - foration - chargement - amorçage -
phasage (délais : 24 h après la demande),
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 119
8 - P.C. ............. Mise en place de la pierre cassée,
9 - P.C. ............. Fermeture du géotextile,
10 - P.A. ........... Relevé topographique en X, Y et Z du réseau et drains -
délais : 24 h à compter de la demande,
11 - P.C. ........... Remblaiement de la tranchée.
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 120
14.6 Contrôle extérieur
Le maître d’œuvre décide des modalités du contrôle extérieur et les communique à l’entrepreneur
avant le début de son intervention.
Le contrôle extérieur s’assure de la convenance du Plan d’Assurance Qualité puis de son respect par
l’entrepreneur, vérifie la conformité aux stipulations du marché, il établit ou rassemble les
documents permettant de justifier que la qualité requise a été obtenue.
Il est réalisé pour le compte du maître de l’ouvrage, par lui-même, où un organisme relevant de lui
et indépendant de l’entrepreneur.
Sa définition est adaptée au contenu du P.A.Q. de l’entrepreneur. Les résultats obtenus au titre du
contrôle extérieur sont tenus à disposition de l’entreprise.
Les tirs, le maniement d'explosifs ou d'artifices de mise à feu ne sont confiés qu'à des préposés
titulaires du Certificat de Préposé au Tir (C.P.T.) institué par l'arrêté interministériel du 26 mai 1997
ou équivalent.
Les options au C.P.T. des personnels sont celles correspondant aux techniques qui doivent être
utilisées sur le chantier.
Une photocopie des C.P.T. ou équivalent est remise au maître d'œuvre avant le démarrage des
travaux, avec le permis de tir de moins de trois mois, signé par l’entrepreneur ou son représentant.
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 121
14.10 Responsabilité de l’entrepreneur
Citons en outre les articles 31.7, 31.10 et 35 du C.C.A.G..
L'entrepreneur sera entièrement responsable des dégâts provoqués par les explosions, sur les
constructions et ouvrages aériens ou enterrés, autour du chantier.
Ces dégâts peuvent être provoqués par des projections ou chutes de matériaux et par les vibrations
transmises par l'air ou par le sol.
L'entrepreneur devra se conformer aux sujétions qui lui seront imposées par le maître d’œuvre, et
prévoir notamment les moyens d'intervention immédiate pour dégager sans délai les matériaux qui
auraient pu atteindre exceptionnellement les bâtiments, routes, etc..
14.11 Sous-traitance
Toute entreprise sous-traitante proposée, sera considérée comme ayant pris connaissance du
présent CCTP ainsi que des études géotechniques présentées dans le dossier géotechnique.
Les tâches et les intervenants de l’entreprise sous traitante seront identifiés dans l’organigramme du
P.A.Q. de l’entrepreneur titulaire et dans l’organisation de la production.
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 122
15 SCHEMA D’ORGANISATION, DE GESTION ET D’EVACUATION DES DECHETS
(S.O.G.E.D.)
Sont concernés par le S.O.G.E.D., tous les matériaux et produits sortant des emprises du chantier. Le
S.O.G.E.D. est établi par l'entrepreneur et soumis au visa du maître d'œuvre dans la période de
préparation du chantier.
- les méthodes et les moyens utilisés sur chantier pour trier les différents déchets à évacuer et pour
ne pas les mélanger,
- la localisation, la description et la gestion des dépôts, des centres de stockage et/ou des centres de
regroupement et/ou des unités de recyclage vers lesquels seront acheminés les différents déchets,
en fonction de leur nature et en accord avec le gestionnaire devant les recevoir,
- les modalités mises en œuvre pour l'information du maître d'œuvre, en phase travaux, relative à la
nature des déchets, les quantités et les lieux d'évacuation envisagés,
- les modalités mises en œuvre pour assurer le contrôle, le suivi et la traçabilité de l'évacuation des
déchets. A cet effet, un modèle de bordereau de suivi sera établi par l'entrepreneur,
Le S.O.G.E.D. peut être révisé ou complété en cours de chantier, pour tenir compte de son évolution.
Il est alors de nouveau soumis à l'acceptation préalable du maître d'œuvre.
Préalablement au démarrage des travaux concernés par des dispositions spécifiques relatives à
l'environnement, l'entrepreneur établit une note décrivant ses méthodes de travail et de
préservation de l'environnement en concertation avec le maître d'œuvre puis la soumet à son visa.
La note ainsi proposée définit au moins la consistance de la surveillance de ces travaux ainsi qu'une
procédure relative au traitement des anomalies susceptibles d'être rencontrées.
Les dispositifs à mettre en place concernant le rejet des eaux superficielles et de drainage en phase
travaux doivent répondre aux exigences de la loi sur l'eau du 3 janvier 1992 et à ses décrets
d’application (n° 93-742 du 29 mars 1993, n° 93-743 du 29 mars 1993).
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 123
L'entrepreneur réalise les dispositifs définis ci après :
pour les installations de chantier, aire de stationnement des engins, aires de stockage des
matériaux et produits :
-réalisation de plate forme étanche avec recueil et décantation des eaux avant rejet dans le milieu
naturel,
- évacuation des eaux usées des installations de chantier vers des systèmes autonomes ( micro
station d'épuration ),
- nettoyage des engins dans des fosses spécialement aménagées.
17 MESURES ENVIRONNEMENTALES
L’entrepreneur établira dans son offre une somme forfaitaire pour l’ensemble des sites
comprenant la réalisation d’une pêche électrique préalable au commencement des travaux sur un
site donné Cette somme comprendra l’organisation et l’établissement d’un planning en lien avec
les représentant de la fédération de pêche.
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 124
17.2 Généralités
En rapport avec sa politique environnementale, l’ONF démontre dans ses activités quotidiennes son
implication dans la protection de l’Environnement.
A ce dernier titre, l’ONF – Service RTM impose au Titulaire l’application des dispositions suivantes.
17.2.6 Protection des cours d'eau et des sources lors des travaux
En cas de stockage ou d’exécution de travaux aux abords d’un cours d’eau ou d’une source, le
principe général sera d’éviter toute pollution préjudiciable à l’eau, à la flore et à la faune piscicoles et
d’appliquer les prescriptions particulières édictées par les services en charge de la police de l’eau de
la pêche.
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 125
dérogation expresse délivrée par le maître d’œuvre dans la limite des permissions édictées par la
réglementation nationale ou locale en vigueur.
Dans ce cas, l’entrepreneur observera les consignes suivantes :
Brûlage autorisé pour une vitesse de vent inférieure à 20 km/h établis,
Foyer de diamètre inférieur à 1.5 mètre, 1 mètre de haut, distant d’au moins 10 mètres de la
végétation avoisinante et hors d’aplomb de houppier.
Les haies végétales existantes sous l’emprise des travaux seront déposées, et stockée sur place en
vue de leur réimplantation au cours de la remise en état des terrains
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 126
17.5 Gestion des déchets
Pendant la durée du chantier : les déchets (emballages, bois, ferrailles, rémanents végétaux, déblais,
…) seront triés et rassemblés dans un endroit identifié. L’entrepreneur prendra les dispositions
nécessaires pour éviter leur dispersion par le vent ou les eaux de pluie par exemple. A l’issue du
chantier, éventuellement avant si leur volume s’avère trop important, les déchets produits par
l’entreprise seront évacués, sous sa responsabilité, en décharge agréée ou vers une filière de
recyclage.
Le brûlage des déchets sur chantier est interdit.
Le programme fera nettement ressortir : Les méthodes, les matériels et effectifs en personnel qui
seront employés pour la réalisation des différents ouvrages.
Avant le début des travaux, il sera fait un état des lieux contradictoire des voies empruntées par les
véhicules de chantier, des réseaux existant (lignes électriques et réseaux divers) et des immeubles
voisins de l’emprise des travaux (habitations + parcelles). Les dégradations que subiraient ces
infrastructures par le fait des travaux sont à la charge de l'Entrepreneur.
CCTP – travaux généraux zone torrentielle / Gave du Cambasque / décembre 2015 127
18 Dossier de recollement
L'entrepreneur est tenu de remettre au maître d’œuvre dans les conditions précisées à l'article 40
du C.C.A.G. un dossier de récolement des ouvrages exécutés qui comportera les profils en long et en
travers et plans d'ensemble au 1/1000ème ainsi que les plans de détail au 1/50ème des ouvrages
Ces plans comporteront tous les éléments planimétriques et altimétriques nécessaires pour assurer
une description géométrique complète de l'ouvrage exécuté tant pour les parties visibles que pour
les réseaux enterrés.
Ils seront rattachés au Nivellement Général de la France (N.G.F.) et aux systèmes de projection
indiqué par le maitre d’œuvre
Tous les plans seront numérisés et fournis également sur CD ROM. au format DXF ou DWG pour
utilisation sur AUTOCAD 3D et COVADIS.
• un point dans l'axe du lit du torrent. Ce listing fera apparaître la cote théorique d'une
part, la cote relevée par l'entrepreneur d'autre part et la différence entre ces deux
cotes,
• le cahier des profils en travers avec la nature des matériaux extraits (déblais) et la
nature des matériaux mis en œuvre (remblais), ainsi que les points particuliers ; purges
effectuées, arrivées d'eau, glissement de terrain, stabilité des talus, tranchées
drainantes, avens, etc...,
Assainissement
• les plans au 1/1000è d'implantation des ouvrages (regards, canalisations, fossés,
cunette, caniveau, ouvrage de raccordement...),
• le relevé en X, Y, Z des différents ouvrages.
Zone de dépôts
• Un plan de localisation des zone de dépôts et des accès rétablis
• le relevé XYZ des dépôts et des ouvrages associés
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Ouvrage de protection des berges, de stabilisation du lit et RSO
• Le relevé détaillé en X,Y,Z y compris les fondations et sabot parefouille
A ………………………………, le ……………………………
L'entrepreneur,
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