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Grand oral - Questions des professeurs

Sujets, questions...

- Qu'entend-on vraiment par sujet ou “question vive” (choisie et présentée par le


candidat) ?

« Le candidat choisit un sujet, motivé par sa curiosité intellectuelle ou résultant, selon


les disciplines, d’un projet mené en équipe. Le sujet peut être en lien avec un projet
d’études supérieures et une potentielle orientation professionnelle. Le candidat
donne un titre à sa prestation sous la forme d’une question. Cette question doit
contenir la problématique qu’il entend porter devant le jury. La question engage le
candidat dans sa relation au sujet, les raisons pour lesquelles il l’a choisie, et le
questionnement auquel il est parvenu. Ce questionnement articule le ou les contenus
disciplinaires sur le sujet et leurs implications, le candidat devant répondre à la
question : en quoi le sujet constitue-t-il une question vive ? Avec quelles implications
dans le monde ?

Le propos, nourri par le corpus d’une ou plusieurs disciplines, et principalement par


une discipline de spécialité suivie durant l’année de terminale sur un thème du
programme du cycle terminal, est mûri durant toute l’année scolaire, avec des
entraînements devant la classe. Il est incarné et s’appuie sur la maîtrise des lois
fondamentales de l’art de la parole. Il est adressé. Il met à portée d’un public expert
et non expert, sans rien céder à l’exigence de probité et de rigueur intellectuelles, les
questions suscitées par le sujet choisi. » (Rapport Delhay, p.20)

- Un élève peut-il présenter deux sujets sur une même spécialité ? Les questions
choisies sont-elles forcément sur deux spécialités ? Pour l’enseignement
technologique, le projet est-il l'unique support du Grand Oral ?

Pour l’enseignement général:

Les questions portent obligatoirement sur les deux enseignements de spécialité


suivis en classe terminale, soit pris isolément, soit abordés de manière transversale.
Elles sont adossées à tout ou partie du programme du cycle terminal (programme de
première et terminale).
Dans tous les cas, pour la voie générale, aucune des deux spécialités ne pourra être
évacuée.

TEXTES:
- L'arrêté du 16 juillet 2018 relatif aux épreuves du baccalauréat technologique
stipule en article 7: Une épreuve obligatoire orale terminale de vingt minutes
(20 minutes) est préparée pendant le cycle terminal. Elle porte sur un projet
adossé à un ou deux des enseignements de spécialité suivis par le candidat.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000037202882/

- La note de service n° 2020-036 du 11 février 2020 stipule que les questions


choisies par le candidat "portent sur les deux enseignements de spécialité
soit pris isolément, soit abordés de manière transversale."

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Pour l’enseignement technologique:

TEXTES:
- L'arrêté du 16 juillet 2018 relatif aux épreuves du baccalauréat technologique
stipule en article 7: Une épreuve obligatoire orale terminale de vingt minutes
(20 minutes) est préparée pendant le cycle terminal. Elle porte sur un projet
adossé à un ou deux des enseignements de spécialité suivis par le candidat.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000037202882/

- La note de service n° 2020-037 du 11 février 2020 stipule que les questions


choisies par le candidat "s'appuient sur l'enseignement de spécialité pour
lequel le programme prévoit la réalisation d'une étude approfondie"

Pour la voie technologique, à la lecture des textes ci-dessus, des ambiguïtés


ou incertitudes subsistent, dues à l'hétérogénéité des séries, selon qu’elles
prévoient ou non un “projet” ou “étude approfondie”, selon que celle-ci
concerne une ou deux disciplines de spécialité, selon enfin l’apport de
chaque discipline à sa réalisation.
Les inspections générales ont été interrogées à ce sujet. Lorsqu'elles ont
apporté des précisions et des préconisations, au cas par cas, nous les avons
recensées ici à la suite (d’autres informations nous parviendront des
inspections générales : le document reste donc évolutif et sera régulièrement
complété et disponible sur le futur site académique)

● ST2S: A partir d’une étude qu’il a menée en appui sur l'enseignement


de STSS, l’élève élabore ses deux questions- supports de l’épreuve.
Les questions-supports de l’épreuve peuvent correspondre à la
question initiale de l’étude ou à une/des questions qui ont émergé lors
de cette étude. Cette étude s’inscrit en STSS, enseignement pour
lequel le programme prévoit la réalisation d'une étude approfondie.
Les acquis du pôle méthodologique de STSS ainsi que des acquis du
pôle thématique de STSS seront donc mobilisés lors des travaux de
conception et formulation des deux questions. L’étude portant sur un
questionnement contextualisé est menée par l’élève seul ou en
groupe dès la classe de première. Elle s’engage à partir de réflexions
développées dans le pôle thématique de STSS et qui peuvent
concerner un fait d’actualité sanitaire ou sociale, une question ou un
projet du champ de la santé ou du social. Au niveau du temps 2 du
GO (échange avec le jury), le jury interroge le candidat pour l'amener
à préciser et à approfondir la présentation qu’il a effectuée dans le
premier temps. Cette interrogation porte sur tout ou partie du
programme du cycle terminal de STSS dans ses dimensions
thématiques et méthodologiques et, selon le thème choisi, elle peut

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porter le programme de Chimie-Biologie et Physiopathologie
Humaines.
● S2TMD: cette série ne prévoit pas la « réalisation d’une étude approfondie
». En conséquence, cette exigence réglementaire doit être considérée avec
la souplesse requise afin d’identifier des « questions » adossées à des
travaux approfondis menés dans l’une ou l’autre des spécialités, voire
associant les deux.
● STMG : cette série prévoit la réalisation d’un projet de gestion (équivalent
d’étude approfondie). Les questions s’appuient sur ce projet et sont
adossées à l’enseignement de spécialité Management (et sur
l’enseignement spécifique), et/ou à l’enseignement de spécialité Droit-Eco
(le jury appréciera la cohérence du choix des questions avec le projet
personnel de l’élève).
● STI2D: Les deux questions s'appuient sur l'enseignement de spécialité pour
lequel le programme prévoit la réalisation d'un projet, donc sur la spécialité
liée soit à l'innovation technologique, ou à ingénierie et développement
durable et ingénierie, ou innovation et développement durable pour le cycle
terminal. La spécialité math PC n’apparaît que dans la transversalité liée au
projet.

● STL SPCL: Les deux questions s'appuient sur l'enseignement de spécialité


pour lequel le programme prévoit la réalisation d'un projet, donc sur la
spécialité SPCL. Par ailleurs, elles sont adossées au projet mis en œuvre
par l’élève.
● STL option biotechnologies: L’accompagnement du projet technologique
est réalisé par un ou plusieurs enseignants de biotechnologies de la classe,
qui participent ainsi au développement de compétences spécifiques et
transversales. Au cours de ce projet technologique, dans l’optique de
l’épreuve orale terminale, chaque élève développe une réflexion personnelle
au cours de laquelle il propose deux questions à présenter au jury. Les deux
questions émergent de différentes phases du projet technologique mené en
groupe de 3 ou 4 élèves – conception, suivi, réalisation expérimentale,
évaluation du processus – mais s’ancrent également sur le projet personnel
d’orientation de l’élève, ainsi que sur son appropriation des savoir-faire et
des concepts du programme de l’enseignement de spécialité.

- Le candidat peut-il présenter un sujet sur une spécialité qui a été abandonnée en
première ?
NON. Les questions sont adossées aux enseignements de spécialité de classe
terminale. Elles peuvent porter en revanche sur les programmes de tout le cycle
terminal (classe de première et de terminale). Le jury pourra interroger sur tout ou
partie du programme de cycle terminal.
- Peut-il présenter un sujet portant sur des thèmes vus en option (maths expertes par
exemple) ?
Les questions ne portent pas sur les enseignements optionnels.
En revanche, l’épreuve engageant le candidat à “relier les savoirs”, à faire preuve
d’esprit critique, à mener une réflexion personnelle sur un sujet “vif” et en lien avec

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son projet d’orientation, il gagnera à mettre à contribution de cette réflexion tout autre
éventuel apport culturel pertinent, personnel et scolaire.
- Comment les élèves choisissent-ils les sujets et quelles sont les exigences avec les
contenus disciplinaires ?
Le rapport Delhay évoque le fait de « favoriser le temps de la maturation ».
Présentation donc dans chaque spécialité des thèmes et des enjeux. A compter de la
session 2022, préparation dès la classe de première. Pour cette première session et
compte tenu du calendrier, la préparation est de fait réduite.
« L’élève doit faire un travail de maturation de la question »
« Travail progressif, accompagné par les enseignants : analyser la question, la traiter
et expliquer les étapes qui ont conduit à ces choix » (Cadrage institutionnel,
DGESCO 15 juin 2020) ; « Pour les candidats scolarisés, elles ont été élaborées et
préparées par le candidat avec ses professeurs et, s'il le souhaite, avec d'autres
élèves ». (BO 13 février 2020)
Le développement et la réponse à la question, ainsi que l’argumentation, doivent
contenir de vrais marqueurs disciplinaires :
- EN SCIENCES, dimension expérimentale avec recours à des données
authentiques (manipulations réalisées par les élèves ou résultats
expérimentaux publiés), activités de modélisation, activités de programmation
et ouverture sur le monde scientifique, économique et industriel.
- Est-ce aux enseignants de proposer des sujets ou (comme dans les TPE) est-ce aux
élèves de les choisir ?
Le choix de la question gagne à être laissé à l’initiative de l’élève pour qu’elle lui soit
personnelle, favorise son engagement et le rende plus convaincant lors de sa
présentation, le professeur accompagnant le travail d’élaboration et de libellé des
questions. Ce travail peut être conduit tout au long du cycle terminal, lors des
séquences d’enseignement, au moyen d’une didactique appropriée stimulant la
curiosité, contribuant à effectuer des ouvertures et à présenter le champ des
possibles pour chaque thématique abordée par les programmes.

- Dans beaucoup de spécialités (scientifiques notamment), il existe un programme


limitatif avant l'écrit du mois de mars. Existe-t-il de telles dispositions pour les
spécialités littéraires (HLP, LLCER...) ? L'échange du GO pourra-t-il porter sur tout le
programme ? Exemple pour HLP : différence entre le programme HLP de Terminale,
composé de deux thématiques comportant chacune trois entrées, et le programme
de l'examen du baccalauréat qui se réduit à deux entrées par thématique. Les
questions à l’examen en revanche porteront sur l’ensemble du programme.
- Plusieurs élèves de la même spécialité peuvent-ils poser une question avec le même
intitulé ? Rien ne l’interdit dans le texte du BO.
- L’enseignant d’une spécialité peut/doit-il orienter les choix des élèves relativement
aux sujets et aux problématiques ?
L’enseignant contribue pleinement à la maturation des choix des élèves.

- Les élèves doivent ils se contenter d'une étude bibliographique du sujet choisi ou
leur demande-t-on une "vraie" étude personnelle du sujet (démarche "scientifique"
comme les anciens TPE) ?

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Il ne s’agit pas de TPE. L'épreuve doit permettre au candidat de montrer sa capacité
à prendre la parole en public de façon claire et convaincante. Elle lui permet aussi de
mettre les savoirs qu'il a acquis, particulièrement dans ses enseignements de
spécialité, au service d'une argumentation, et de montrer comment ces savoirs ont
nourri son projet de poursuite d'études, voire son projet professionnel. Le candidat
explique pourquoi il a choisi de préparer cette question pendant sa formation, puis il
la développe et y répond.

- Peut-on envisager de travailler sur une banque de questions pour la classe ?


Le travail préalable sur une banque de questions est tout à fait envisageable. En
revanche, le choix final de l’élève gagnera à être personnalisé, afin d’entrer en réelle
résonance avec sa motivation et ses perspectives, afin qu’il puisse le présenter avec
l’engagement requis.
- Quelle doit être la part des savoirs disciplinaires et la part d’ouverture vers la culture
scientifique dans la question ?
L’enjeu est ici de mettre les contenus disciplinaires au service de l’argumentation.
Pour schématiser, si l’ouverture scientifique est au cœur de la question “vive”, les
contenus disciplinaires soutiennent et étayent le discours, afin de lui donner
l’épaisseur et la crédibilité requises.

- Serait-il possible de disposer de quelques exemples de questions ?

Physique-Chimie:

- https://cache.media.eduscol.education.fr/file/2020-
oral/49/0/RA20_Lycee_GT_1T_PHYCHI_GRIESP_Exemples-de-
questions_1318490.pdf

- https://cache.media.eduscol.education.fr/file/2020-
oral/49/6/RA20_Lycee_GT_21T_PHYCHI_GRIESP_Grand-oral-choix-question-
epreuve-orale-terminale_1318496.pdf

HLP

Plusieurs questions relient le programme de première et de terminale :

- Comment la relation à l'animal peut-elle être un outil éducatif ?


- Comment la manipulation constitue-t-elle une violence envers l'esprit ?
- Comment la parole peut-elle être manipulée par les totalitarismes ?

Questions propres à la terminale :

- Comment l'humain peut-il être amené à laisser se déchaîner la violence qu'il porte en
lui ?
- Comment penser le transhumanisme de manière humaniste ?
- Comment l’écriture de fictions peut-elle être source de découverte de soi ?

Questions transversales :

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- HLP et géopolitique : Comment parole et démocratie peuvent-elles être considérées
comme deux notions intrinsèquement liées ?
- HLP et SVT : Comment penser la recherche génétique dans un cadre humaniste ?
- HLP et Physique-Chimie : Comment penser le nucléaire : technique alliée à
l’humanité ou menaçant l’humanité ?

Dans le cadre du prix philosophie des lycéens, le lycée Sainte Marie de Lons travaille la
Question :

- Comment la liberté intérieure peut-elle être comprise comme l’accomplissement de


soi, de sa nature propre ? La question se fonde sur la découverte d’un des trois livres
sélectionnés pour le prix : La liberté intérieure de Claude Romano qui a l’intérêt de
concrétiser son raisonnement par une très belle analyse de la décision finale de la
princesse de Clèves (Vème chapitre de l’essai qui peut être lu de manière
indépendante). Les élèves ayant étudié l’œuvre l’année passée ont particulièrement
apprécié ce texte, certains ayant eu l’impression de découvrir la quintessence de
l’œuvre de Madame de Lafayette.

Arts-Musique:

- « Les productions lyriques gagnent-elles à associer aujourd’hui des univers


esthétiques (musique, danse, arts plastiques) différents ? », adossée à la thématique
« Musique, théâtre, mouvement et scène », au titre du champ de questionnement «
Le son, la musique, l’espace et le temps »

- « Les facilités d’enregistrement et de diffusion de la musique enregistrée aujourd’hui


représentent-elles un risque pour la dynamique de la musique vivante ? », adossée à
la thématique « Musique vivante vs musique enregistrée », au titre du champ de
questionnement « La musique, l’homme et la société »

- « L’histoire de la création musicale occidentale savante au XXe siècle


(dodécaphonisme, sérialisme, musique électroacoustique) ouvre-t-elle aujourd’hui
des voies à la création musicale contemporaine et à venir ? », adossée à la
thématique « Variants et invariants du langage musical », au titre du champ de
questionnement « Culture musicale et artistique dans l’histoire et la géographie »

Voie technologique. S2TMD :

- « En quoi la danse Hip-hop a-t-elle bousculé certains codes de la danse


contemporaine ? » en référence au champ de questionnement « Art chorégraphique
et société » et particulièrement à la perspective « Art chorégraphique et monde
contemporain ».

- « L’interprète est-il un créateur ? » en référence au champ de questionnement «


Musique et esthétiques » et particulièrement à la perspective « Interprétation /
recréation / création : quelles frontières ? »

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- « La musique à l’image : un enrichissement ou un appauvrissement de la création
musicale ? » en référence au champ de questionnement « Musique et langages » et
particulièrement à la perspective « Texte, image, mouvement : influences sur les
langages musicaux ».

- En STI2D :

- AC

- 1) Pourquoi il est important de prendre en compte les contraintes d’accessibilité dès


la conception d’un bâtiment ?

- 2) En quoi la mise en place d’un travail collaboratif de type BIM influence les
pratiques professionnelles ?

- SIN

- 1) Pourquoi privilégier des solutions non filaires dans la rénovation et quels sont les
impacts sociétaux de ce type de déploiement?

- 2) Quelle est l’importance de la gestion et de la sécurisation des données dans un


cadre collaboratif ?

Évaluation, notation, attentes...

- Quelles sont les attentes précises et les critères d'évaluation de l’épreuve et de son
contenu (exposé, et entretien)?
Voir grille indicative du BO + grille académique à venir
- L'évaluation des candidats se fait-elle de manière globale ou chaque partie est
évaluée de manière distincte ?
Dans tous les cas, il est nécessaire d’adapter les critères à la réalité de la
préparation effective des élèves au cours de l’année. Les critères d’évaluation sont
connus des élèves : ils ont eu l’occasion de s’entraîner et de percevoir l’écart entre
ce qu’ils ont produit et ce qui est attendu d’eux. Les connaissances et les
compétences visées sont explicitées et régulièrement rappelées tout au long de
l’année, de façon à ce que la corrélation entre le travail de l’année et l’épreuve soit
manifeste pour les élèves. La note attribuée reflète les degrés de maîtrise atteints
dans chaque champ de compétences.
- Par égalité de traitement des élèves, un barème détaillé national sur les 3 temps
d'évaluation sera-t-il mis à la disposition de tous (la grille indicative n'est pas assez
précise pour moi et la répartition des points des trois temps doit être détaillée pour
avoir un guide formel) ?
La grille du BO est une grille indicative. Une réflexion académique est en cours. Une
grille des observables sera proposée en formation
- Comment sera composé le jury qui devra évaluer ce contenu?
La NS enseignement général, précise:
“Le jury est composé de deux professeurs de disciplines différentes, dont l'un représente l'un
des deux enseignements de spécialité du candidat et l'autre représente l'autre enseignement de
spécialité ou l'un des enseignements communs, ou est professeur-documentaliste”

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La NS enseignement technologique, précise:
“Le jury est composé de deux professeurs de disciplines différentes, dont l'un représente
l'enseignement de spécialité du candidat pour lequel le programme prévoit la réalisation d'un
projet propre à la série, et l'autre représente le second enseignement de spécialité ou l'un des
enseignements communs, ou est professeur-documentaliste”

- Un oral maîtrisé avec des notions élémentaires (calculs statistiques et/ou


représentation de fonctions) peut-il conduire à une note maximale ? Le candidat ne
peut représenter les fonctions (ici mathématiques) lors des 5 premières minutes.
Lors des échanges, le jury peut éventuellement le demander. Lors de la première
année, il est souhaitable que les évaluations soient bienveillantes. Il est de plus
difficile pour un élève (et même pour un professeur) de satisfaire à tous les
observables des grilles d’évaluation.
Pour élargir, les contenus disciplinaires spécifiques (“notions”, lexiques...) font aussi
partie des attendus évalués mais ne sont interrogés qu’en relation à la question
choisie et à la capacité du candidat à s’en emparer de manière réflexive et ouverte.
C’est pourquoi le jury privilégiera un questionnement ouvert et non focalisé sur un
contrôle de connaissances fin en soi
- Faut-il vérifier que le candidat maîtrise et s’est approprié son sujet ? Quelle notation
pour un candidat qui récite son texte ? (Internet) La récitation n’est pas souhaitable,
même si le sujet semble maîtrisé. Le psittacisme est sans doute inévitable. Mais un
élève qui récite est pourtant un élève qui a appris, donc qui a travaillé. Ce n’est pas
tant le fait de réciter qui est répréhensible, mais le manque de compréhension et
d’appropriation. C’est lors de la discussion qui suit la présentation, que le jury pourra
faire la différence entre une mémorisation par cœur, mais un tant soit peu intériorisée
et comprise, et une récitation creuse et psittacisme.
.

Préparation, formation...

- Comment préparer cette épreuve sans consommer trop de temps, absolument


nécessaire par ailleurs, pour traiter, même sommairement, l’intégralité de ce
programme de spécialité ? Le calendrier des épreuves doit être perçu comme une
opportunité pour mobiliser les équipes après les épreuves écrites autour de la
préparation du GO. Il va de soi que la période après les épreuves devra être mise à
profit pour accompagner les élèves vers le Grand oral. Mais le Grand oral se prépare
dès le début de l'année (choix du sujet qui sera traité, formulation de la question, ...).

- Quand et dans quelles conditions est-il prévu de préparer les élèves pour ce Grand
Oral?
- Je m'interroge sur les temps dont nous disposerons pour préparer les élèves
individuellement (hors EDT classe entière)
La préparation à l’oral fait partie des référentiels de tous les enseignements de
spécialité. La préparation commence bien avant la classe terminale. Adopter des
stratégies permettant de prises de parole individuelles et régulières, de travaux en
groupes. Les établissements peuvent organiser des oraux blancs comme ils le font
traditionnellement pour les EAF. Des temps d’oral individuels pourront être

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aménagés selon des projets d’équipes, ou en AP. Après le mois de mars, parmi les 6
heures de spécialité, 1h peut être consacrée au GO.
- Une session blanche sera-t-elle prévue cette année ? Les établissements peuvent
organiser des oraux blancs comme ils le font traditionnellement pour les EAF.
- Tous les professeurs ont besoin d’être formés quant à la méthodologie de l’oral : il
faut en effet faire de l’apprentissage de l’oral un projet d’équipe. Il faut interroger la
pratique de l’oral dans tous les enseignements. Un temps en établissement après la
journée académique sous la conduite des référents oral sera l’occasion d’une
réflexion partagée.
- Les candidats ont-ils droit à un support visuel pendant l’oral (ex : Powerpoint) ?
Aucun support n’est prévu pour le candidat : il s’agit d’une prise de parole debout
(obligatoirement pour la première partie, facultativement pour les deux parties
suivantes) et sans notes (pour toute la durée de l’épreuve)
- Les lycées auront-ils des heures pour entraîner les élèves ? Je sais qu'on les
entraîne tous à parler mais il ne s'agit pas que de parler ici. La préparation fait
pleinement partie des programmes de spécialité. Après les épreuves de mars, on
pourra consacrer du temps à la préparation du Grand oral (au moins 1h/semaine) ou
heure d’AP.
- La période d'après les épreuves de mars doit-elle être consacrée entièrement à la
préparation du Grand Oral ou nous pouvons également continuer le programme ?
Après le mois de mars, parmi les 6 heures de spécialité, 1h peut être consacrée au
GO
- Pour les élèves ayant choisi de croiser les spécialités, quelque chose est-il prévu
pour permettre le travail interdisciplinaire (en présence des enseignants des deux
disciplines) ? Cette organisation relève de l’autonomie de chaque établissement.
- Que sera exactement ce grand oral ? (Afin de pouvoir amorcer une préparation dès
la 1ère, notamment à travers la préparation orale du bac de français) : une
préparation en effet se fera tout au long du cycle terminal, ce qui n’est pas le cas de
cette première session 2021 préparée en quelques mois, d’où la bienveillance
attendue.
- Quand les élèves doivent ils concrètement travailler sur la préparation du grand
Oral ? Quand est ce que les élèves devront officiellement choisir leur sujet ?
Comment guider les élèves dans les choix de sujet pour le grand oral?
Les professeurs de spécialité devront présenter les programmes en fin de première
ou en début de terminale ; Ils peuvent également dégager des problématiques en
lien avec les différentes parties du programme afin d’aider les élèves à choisir leurs
questions.
Le candidat choisit un sujet, motivé par sa curiosité intellectuelle ou résultant, selon
les disciplines, d’un projet mené en équipe. Le sujet peut être en lien avec un projet
d’études supérieures et une potentielle orientation professionnelle.
- Comment aider les élèves dans leur préparation : sur quelles heures ? Quel(s)
professeur(s) ?
Toutes les disciplines sont concernées. Les référentiels des programmes ont tous un
ancrage en rapport avec l’oral.
- Comment les aider à choisir une organisation (préparation seul ou en groupe) «
L’élève doit faire un travail de maturation de la question » « Travail progressif,
accompagné par les enseignants : analyser la question, la traiter et expliquer les
étapes qui ont conduit à ces choix » (Cadrage institutionnel, DGESCO 15 juin 2020) ;

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« Pour les candidats scolarisés, elles ont été élaborées et préparées par le candidat
avec ses professeurs et, s'il le souhaite, avec d'autres élèves ». (BO 13 février 2020).
Les établissements peuvent organiser des oraux blancs comme ils le font
traditionnellement pour les EAF. Des temps d’oral individuels pourront être
aménagés selon des projets d’équipes, ou en AP.
Après le mois de mars, en terminale, 1 heure de spécialité parmi les 6h peut être
consacrée à la préparation au Grand Oral.
- Quel va être le rôle des professeurs ?
Les professeurs de spécialité présentent les programmes, contribuent à
l’identification des problématiques et au mûrissement des questions (choix et
définition des contours). Ils pourront également dégager un temps dédié de
préparation à l’oral, d’entraînement au format de l’épreuve, sur le temps de leur
enseignement, notamment après la passation des épreuves de spécialité (entre mars
et juin).
Les professeurs de toutes les disciplines - spécialité, tronc commun et
documentation - contribuent au développement des compétences orales, dans le
cadre de leurs programmes et référentiels, et par le choix de modalités
pédagogiques opportunes permettant des prises de parole individuelles et régulières,
de travaux en groupes.
Des temps d’oral individuels pourront être aménagés selon des projets d’équipes, ou
en AP. Le développement des compétences orales sera plus efficace en effet s’il
aura été réfléchi et mis en œuvre dans une dynamique d’équipe.
la prise de parole en classe est encouragée (reformulation d’un énoncé, d’une
démarche, échanges interactifs, mises en commun après un temps de recherche,
corrections d’exercices, travaux de groupe).
- Comment croire que nous pouvons tenir les programmes pour un examen de spé mi-
mars et en même temps accompagner les élèves dans le choix, le travail de leurs
questions, tout en les entraînant à l'oral depuis le début d'année, tout en sachant que
les formations des professeurs sont tardives et ont jusqu'ici soulevé plus de
questions que de réponses ?
Nous sommes tous conscients des conditions difficiles de préparation pour cette
première année “grand oral”, c’est pourquoi les jurys sont invités à la bienveillance.
Deux éléments de réponse cependant:
- Le grand oral étant en fin d’année, les enseignants de spécialité pourront
dédier une heure/semaine pour le préparer après la passation des épreuves
de spécialité (à partir de mars).
- L’oral est une modalité d’enseignement mobilisable à tout moment et au
bénéfice des apprentissages inscrits au programme.

Orientation

- Quelles sont les attentes de l'échange sur l'orientation ? Temps 3 de l’épreuve : La


présentation fait le lien entre la question et les choix d’orientation. Elle s’appuie sur
une réflexion menée sur toute la durée du cycle terminal et permet au candidat
d’indiquer comment il a progressé dans ses motivations et choix de poursuite

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d’études. L’évaluation de cette partie ne porte pas sur la qualité du projet
d’orientation choisi mais sur la façon dont le candidat explicite son cheminement.
- Pour la 2ème partie de l’oral, quid des élèves n’ayant pas de projet d’orientation ?
- Comment le candidat traitera-t-il la dernière partie "orientation" si ses problématiques
n'ont pas de lien avec la poursuite d'études?
Le jury pourra interroger le candidat sur ses difficultés. Le jury cherchera à
développer la connaissance de soi en interrogeant les notions d’aptitude, de savoir-
faire, de qualités, d’adaptabilité. Le stade “acerbe” d’un projet d’orientation n’est pas
ici pénalisant dès lors que le candidat semble en mesure de se poser les bonnes
questions et d’argumenter de manière introspective sur ces difficultés, ses doutes,
ses hypothèses…
- Qui accompagne les élèves dans la préparation de l'échange sur l'orientation
(enseignants de spécialité, professeurs principaux, Psy EN...) et quelles sont les
attentes de cet échange ?
La présentation fait le lien entre la question et les choix d’orientation. Elle s’appuie
sur une réflexion menée sur toute la durée du cycle terminal et permet au candidat
d’indiquer comment il a progressé dans ses motivations et choix de poursuite
d’études. L’évaluation de cette partie ne porte pas sur la qualité du projet
d’orientation choisi mais sur la façon dont le candidat explicite son cheminement. Le
suivi de l’élève peut être effectué par l’ensemble de l’équipe pédagogique de sa
classe, intégrant le CO psychologue.
- Comment nous évaluerons l'exposé du projet d'orientation (sans tomber, à nouveau,
dans l’écueil managérial de la "vente de soi"...)
-

Présentation, format épreuve, support, jury...

- La structure de la présentation est-elle formalisée ? Toute prestation orale répond à


des nécessités d’organisation.
- En LLCE, si l’élève choisit de présenter en langue cible, les questions du jury se
poursuivent-elles en langue cible ? Qui en décide ? L’élève peut-il indiquer sa
préférence ? Pour la voie générale, si la question concerne la spécialité "Langues,
littératures et cultures étrangères et régionales", le candidat pourra passer les deux
premiers temps du Grand oral en langue vivante." (source :
https://www.education.gouv.fr/baccalaureat-comment-se-passe-le-grand-oral-
100028). Pour le deuxième temps de l’épreuve, il conviendrait de nuancer en
fonction du deuxième membre du jury non spécialiste lequel, s’il pose des questions
en langue française, devrait pouvoir s’attendre à une réponse qui lui soit
compréhensible.
Il est possible qu’un élève en section binationale passe le GO en LLCER anglais. En
revanche, un élève de section binationale prend automatiquement la LV de cette
section en LVA et ne peut pas prendre la LLCER dans la même LV.
Un élève d'ABIBAC ne peut pas prendre la spécialité LLCER Allemand (qui devient
automatiquement au passage sa LVA) mais peut prendre un enseignement de
spécialité Anglais pour le Grand oral.
Idem un élève de BACHIBAC ne peut pas prendre la spécialité LLCER Espagnol
(qui devient automatiquement au passage sa LVA) mais peut prendre un
enseignement de spécialité Anglais, qu'il peut présenter au Grand oral

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Même configuration pour l'ESABAC et l'italien.
- Peut-on faire passer nos élèves ? Les jurys seront constitués selon la réglementation
en vigueur (informations de la DEC à venir).
- Comment ça s'organisera sachant que l'oral dure 40 minutes (avec le temps de
passage en loge) ? Un planning de passation sera établi dans chaque centre
d’examen.
- Comment faire pour que les deux profs participent à la notation : Personnellement je
ne peux pas évaluer des maths et si l'autre prof ne parle pas anglais...On tombe sur
le travers un prof évalue et je ne crois pas que ce soit l'esprit. C’est déjà le cas à
l’épreuve orale du DNB, examen pour lequel l’évaluation est bien partagée entre
deux évaluateurs. Au-delà des contenus, ce sont bien des compétences orales qui
sont évaluées, pour lesquelles les deux jurys sont légitimes.
L’un des enjeux de l’épreuve est d’amener le candidat à partager avec autrui,
potentiellement un non expert, son savoir de spécialisation, quel qu’en soit le
domaine (scientifique, humaniste…). La capacité du candidat à dialoguer à la fois
avec expertise et ouverture intellectuelle sera évaluée par les deux membres du jury.
- Si un seul professeur du jury est un enseignant de spécialité, cela va déterminer le
choix de la question ? (Difficile d'évaluer le traitement d'une question à laquelle on ne
connaît rien).
Un des membres du jury représente en effet l’un des deux enseignements de
spécialité du candidat. Le rôle du second membre du jury sera notamment d’interagir
avec le candidat. Le candidat devra intégrer cette dimension dans sa préparation,
afin de structurer un discours adressé aussi à un non spécialiste.
Cf. aussi réponse précédente (“l’un des enjeux de l’épreuve…”)
- Pour ce qui est des questions à traiter (partie 1), le candidat doit-il répondre en ayant
recours à des formats précis? Il s’agit d’une présentation debout et sans notes. La
présentation devra répondre à des exigences d’organisation et de clarté formelles
mais aucun format prédéterminé ne saurait être exigé comme modèle.
- Quelle est l'impératif temporel pour les dépôts des questions et formation des jurys ?
Un calendrier académique des épreuves du baccalauréat devrait le préciser.
- Le jury connaîtra-t-il les questions à l'avance pour s'informer sur les différents
sujets ?
BO : « Au début de l’épreuve, le candidat présente au jury deux questions ».
Cette transmission se fait par une feuille signée par le professeur de la spécialité
concernée et portant le cachet de l'établissement d'origine du candidat. Le jury
choisit alors l’une des deux questions
- Les élèves devront-ils rendre un rapport comme les années précédentes (et pour
quand?) ? Aucun rapport officiel n’est prévu en cours d’année. L’oral s’appuie sur
des études approfondies d’enseignement de spécialité. Si un professeur de terminale
de spécialité décide de guider ses élèves vers la construction d’un rapport résumant
la pratique de l’oral inhérente aux questions traitées, cela n’engage que sa prise de
décision liée à son initiative pédagogique.
- Les élèves du bac 2021, qui n'ont pas eu d'examen oral depuis la 3ème, auront-ils
droit à une bienveillance particulière ?
Oui
- Dans les matières à fort caractère expérimental ou pratique (physique - chimie ;
SVT ; science de l'ingénieur), comment présenter des résultats expérimentaux sans

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support visuel (graphique validé par la citation des sources, par exemple) ?
(N'importe quel graphique esquissé par un candidat pourra-t-il faire l'affaire ?)
Il s’agit de présenter oralement et de « vulgariser » la démarche scientifique
d’expérimentation du candidat plutôt que les résultats eux-mêmes et les données
techniques.
- Le candidat pourra-t-il préparer un support numérique afin de confronter des
"mesures" à un modèle théorique ? Le candidat aura-t-il la possibilité d'effectuer des
mesures, ce qui nécessiterait du matériel ?
Le candidat ne peut disposer d’aucun support.

- Les élèves doivent arriver sans support le jour de l'épreuve. Quid des sujets de
modélisation en maths par exemple qui pourraient être intéressants, si l'élève peut
présenter son modèle, montrer des courbes, des analyses de données... impossibles
à reconstruire en 20min de préparation. Idem pour les sujets de NSI (sauf s’ils se
contentent d'un résumé biblio). Les élèves auront ils accès à un ordi lors du temps
de préparation ou juste à une feuille et un crayon... Les élèves qui ne bénéficient
pas d’un tiers temps n’ont pas accès à un ordinateur. Pour les tiers temps, se référer
aux DEC. Finalité de l’épreuve: « L’épreuve permet au candidat de montrer sa
capacité à prendre la parole en public de façon claire et convaincante. Elle lui permet
aussi de mettre les savoirs qu'il a acquis, particulièrement dans ses enseignements
de spécialité, au service d'une argumentation, et de montrer comment ces savoirs
ont nourri son projet de poursuite d'études, voire son projet professionnel. » Le
candidat ne dispose donc pas de documents supports.

- La préparation de 20 minutes pour un candidat se déroule-t-elle dans la même salle


que l'interrogation ? (Ce qui pourrait être perturbant pour le candidat qui prépare
ainsi que pour celui qui passe son grand oral). Modalités précisées par la DEC
ultérieurement. A noter que pour l’oral des EAF, le candidat qui prépare se trouve
dans la même salle que le candidat interrogé.
- Comment sera garantie l'équité de traitement des candidats / quelle harmonisation
entre les jurys ? Les conditions de passation sont identiques pour tous les candidats
qui se tiendront debout et n’auront droit à aucun support, ni à aucune note. Les
consignes d’harmonisation ne sont pour l’heure pas arrivée jusqu’aux DEC.

- En mathématiques, en quoi devra consister l’épreuve ? Approfondissement


d’une notion ? Recherche personnelle de l’élève ?
- Il est dit dans les textes officiels que le jury peut interroger l'élève sur toute
partie du programme du cycle terminal de ses enseignements de spécialité.
Concrètement, qu'est-ce que cela signifie en mathématiques ? Peut-on poser
des questions de cours à l'élève ? demander un exercice rapide ? un
contexte historique ? une idée de démonstration ?
OUI, dans la mesure où ces questions sont en cohérence avec le sujet
présenté, en constituent un approfondissement, une perspective. Il faudra
éviter de questionner l’élève pour un contrôle de connaissances fin en soi,
délié de tout intérêt - c.-à-d. de toute relation avec la question initiale ou son
approfondissement.

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- Le sujet choisi par l'élève doit-il avoir un lien quelconque avec le post-bac ?
Comment est-il censé articuler son argumentaire en intégrant ses
connaissances de spécialités ?
Il s’agit de montrer comment le parcours scolaire, et plus spécifiquement les
choix effectués et les enseignements de spécialités auxquels est adossée la
question vive, peuvent nourrir des perspectives post-bac, ou a minima une
réflexion personnelle prenant en compte des hypothèses de projection post-
bac.

- Quel encadrement de notre part ? (Doit-on faire des séances spéciales où on


ne travaille que le grand oral, un peu comme les séances de TPE ? ou alors
est-ce un travail plus autonome des élèves ?) : voir plus haut réponse à la
question sur le rôle des professeurs.

- Y aura-t-il un véritable temps de délibération prévu pour le jury entre chaque


candidat ? Ce temps est prévu pour la plupart des examens oraux.

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