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Dédicace :
À ALLAH, le Miséricordieux pour son amour sans cesse renouvelé dans ma vie, Gloire et
Louange lui soient rendues
À ma chère mère, nulle formulation ne peut traduire mes sentiments d’amour et de gratitude
pour tes sacrifices, ton affection, ta patience et tes prières
À mon cher père, aucune expression ne saurait exprimer toute l’affection et l’amour que je te
porte, pour m’avoir soutenu tout au long de mon parcours, pour ton amour et tes prières
À mes frères et sœurs, les fleurs qui parfument ma vie par leur amour, leur patience et leur
soutien
À mes neveux et nièces, les anges de ma vie, pour leur simple présence
À tous mes amis pour les bons moments que nous avons partagés ensemble
À mes honorables enseignants, pour le savoir qu’ils m’ont inculqué
À tous ceux et celles qui m’ont marquée par un geste, un mot ou un état d’esprit.
AHARCHAM Fatima
Dédicace :
A Dieu Tout Puissant, créateur du ciel et de la terre pour son amour sans cesse renouvelé
dans notre vie, Gloire et Louange lui soient rendues.
A la femme qui m’a toujours accompagnée avec plein de tendresse et d’amour.
… A toi ma chère mère.
A la mémoire de mon cher père que son âme repose en paix
A mon cher frère qui a tout fait pour que je sois ce que je suis,
A ma très chère sœur, en témoignage de ma reconnaissance pour son amour et son soutien
A toi ma chère SARA merci d’être toujours là pour moi
A tous mes amis dont je garderai les souvenirs des agréables moments partagés.
À tous ceux et celles qui m’ont marquée par un geste, un mot ou un état d’esprit.
À mes honorables enseignants, pour le savoir qu’ils m’ont inculqué
A ceux qui ont sacrifié leur vie, leur chers et tout ce qu’ils ont afin de nous défendre, de
défendre notre dignité, notre nation et notre religion.
Remerciements:
Au terme de ce travail, Nous tenons à exprimer notre immense gratitude, et à présenter nos
remerciements les plus sincères à Mr Abdelmajid NIAZI docteur d’Etat en calcul
de structure et professeur à l’EHTP qui nous a offert l’opportunité d’effectuer ce stage et qui a
eu l’amabilité d’assurer notre encadrement durant la période de réalisation de notre
travail en nous fournissant une aide précieuse.
Nos vifs remerciements s’adressent également à Mme KATRAR, directrice du bureau
d'études BTP-Concepts, qui nous a permis d’élaborer notre travail dans les meilleures
conditions.
Nous adressons par la même occasion, nos plus vifs remerciements à l’ensemble du corps
professoral et administratif de L’Ecole Hassania des Travaux Publics pour leurs efforts
afin d’assurer une formation complète et adaptée au monde du travail.
Nous tenons à remercier vivement tous les membres du jury d’avoir accepté d’évaluer
notre travail.
Enfin, nos remerciements vont à tous ceux qui ont contribué de près ou de
loin à l’élaboration de ce projet notamment M. EL BOUZOULI Abderrahim, Mme EL
BOUZOULI Rachida et M.LAIMINA Chakir.
Résumé
En raison des différentes méthodes de construction qui existent aujourd’hui, les maîtres
d’ouvrage ont l’embarras du choix avant d’adapter une approche qui convient le mieux à leur
besoins.
Le coût, la durée d’exécution, la disponibilité des matériaux et de la main d’œuvre, le coût
et la cadence de l’entretien… autant de facteurs déterminants dans le choix d’une variante au
détriment d’une autre.
Dans le cadre de notre projet de fin d’étude le bureau d’étude BTP-Concepts nous a confié
de réaliser une étude comparative d’abord entre les deux règlements CM 66 et l’Eurocode 3,
puis entre trois variantes pour un centre commercial.
Notre travail s’étale sur deux parties principales :
La première partie regroupe les réglementations et calculs fondamentaux du CM 66 et
l’Eurocode 3. Cette partie traite des caractéristiques de l’acier, des différents phénomènes
d’instabilité et des combinaisons de charges utilisées par les deux règlements.
La deuxième partie se focalise sur la conception et le dimensionnement de la structure de
chaque variante, que ce soit concernant les éléments porteurs ou secondaires. Pour la première
variante, le calcul manuel des profilés métalliques a été effectué selon une démarche
comparative entre les deux règlements, à savoir CM66 et l’Eurocode 3. La vérification des
résultats et le calcul des sollicitations de cette première variante ont été effectués par le
logiciel Robot Millenium. Par ailleurs, le dimensionnement des deux autres variantes a été
effectué seulement par le logiciel Robot Millenium selon le règlement CM 66.
A la fin nous avons établi un avant métré pour les trois variantes afin d’estimer la variante
la plus économique.
Sommaire :
Dédicace : ............................................................................................................................... 2
Dédicace : ............................................................................................................................... 3
Remerciements:...................................................................................................................... 4
Résumé ................................................................................................................................... 5
Sommaire : .............................................................................................................................. 6
Liste des figures : .................................................................................................................. 11
Liste des tableaux : ............................................................................................................... 11
Introduction : ........................................................................................................................ 13
1 Présentation et Conception de l’ouvrage ................................................................. 14
1.1 Introduction : ............................................................................................................. 15
1.2 Définition du projet : ................................................................................................. 15
1.3 Exigences du maitre d’ouvrage : ............................................................................... 15
1.3.1 Résistance et rigidité : ........................................................................................ 15
1.3.2 Economie : .......................................................................................................... 15
1.3.3 Stabilité :............................................................................................................. 16
1.3.4 Esthétique :......................................................................................................... 16
1.4 Description et justification des variantes : ................................................................ 16
1.4.1 Disposition des portiques : ................................................................................. 16
1.5 Hypothèses de calcul : ............................................................................................... 17
1.5.1 Règlements utilisés :........................................................................................... 17
1.5.2 Site : .................................................................................................................... 17
1.5.3 Les caractéristiques mécaniques des matériaux de construction : ................... 18
1.6 Conception :............................................................................................................... 18
1.6.1 Système porteur : ............................................................................................... 18
1.6.2 Eléments secondaires :....................................................................................... 20
2 Etude théorique des deux règlements CM66 et L’Eurocode ..................................... 22
2.1 Le matériau acier : ..................................................................................................... 23
2.2 Comportement élasto-plastique de l’acier: .............................................................. 23
2.3 Classification des sections transversales : ................................................................. 24
Introduction :
Grâce à ses avantages, la construction à ossatures métalliques est devenue l’un des modes
de construction les plus répandus dans le monde, en particulier pour les grands projets
industriels et commerciaux.
Parmi ces avantages, on trouve la facilité de la réalisation qu’il offre, ainsi que les délais
d’exécution qui sont sensiblement moindres par rapport au béton armé, de plus elle permet de
franchir de grandes portées de fait de la grande résistance de l’acier à la traction.
D’autre coté le béton armé est une technique très bien maîtrisée, que ce soit au niveau du
calcul ou au niveau de l’exécution du fait du grand nombre d’ouvrages réalisés selon cette
technique dans notre pays. Il est vrai qu’un ouvrage réalisé en béton nécessite plus de temps
pour sa réalisation comparé à la charpente métallique. Mais le coût de l’acier est bien plus
onéreux que celui du béton. Une tendance naturelle consiste donc à privilégier le béton
pourrait donc s’opérer. Cependant, suivant la structure, le site de construction et l’utilisation
prévue du bâtiment, le choix est loin d’être une évidence sans une étude préalable.
Pour répondre à ce dilemme, nous avons choisi pour notre travail de fin d’étude, de traiter
un sujet de construction métallique qui a la particularité d’étudier une comparaison technique
et économique entre trois variantes :
Structure avec portiques en profilés à âme pleine.
Structure avec fermes à treillis et poteaux en profilé métallique.
Structure avec fermes à treillis et poteaux en béton armé.
1 Présentation et
Conception de l’ouvrage
1.1 Introduction :
La conception de la structure porteuse d’un bâtiment est basée sur son utilisation soit ses
caractéristiques de résistance et de déformabilité. Les critères de la conception d’un projet en
charpente métallique sont liés :
- A l’aptitude au service du bâtiment : fonctionnement, confort
- A la sécurité structurale de la charpente : capacité portante, résistance au feu
- A l’économie de la construction et à l’impact sur l’environnement.
Le bâtiment à étudier est un centre commercial d’Electroplanet, qui est une filiale de
Marjane Holding, il sera construit à la ville d’Agadir. Le magasin est destiné à la vente des
produits électroniques et il est d’une surface égale à 2 400 m².
Le centre commercial sera constitué de trois bâtiments A, B et C. Dans notre projet, nous
allons étudier le bâtiment C.
Sous un système de charge donné, les contraintes dans tous les éléments ne doivent pas
dépasser les contraintes permises par les règlements relatifs au matériau utilisé. Ainsi, la
construction doit supporter les sollicitations extrêmes qui lui sont appliquées sans atteindre la
ruine, cette dernière peut être l’écroulement ou simplement une déformation trop grande.
1.3.2 Economie :
La construction doit remplir ces fonctions tout en restant le plus économique possible :
- La stabilité
- La durabilité
- L’esthétique
Ainsi les éléments suivants peuvent intervenir dans le bilan comparatif des trois solutions
concurrentes par leurs incidences sur le cout global : l’étude, les matériaux structuraux, les
moyens d’assemblage, les frais de transport, le délai d’exécution et l’entretien.
1.3.3 Stabilité :
La structure doit aussi conserver sa stabilité sous l’effet des charges et assurer la capacité
de fonctionnement de la structure en rapport avec sa destination.
En effet, la stabilité doit être assurée pour toute la structure et aussi individuellement
pour tous les éléments de la structure. Dans ce cas on distingue les problèmes suivants :
-L’équilibre général de la structure doit être assuré.
-Les phénomènes d’instabilité (flambement, déversement)
1.3.4 Esthétique :
L’ouvrage doit être en harmonie avec son environnement tout en assurant un certain degré
d’esthétique.
1.4.1.1 Variante 1
Les portiques sont à âme pleine et à inertie constante avec renforts dans les zones les plus
sollicitées. Ce type de portiques présente les avantages suivants :
- D’être moins onéreux, sauf pour des grandes portées
- D’être moins encombrants : transport et manutention facilités, volume intérieur de
bâtiment moindre, donc économie de chauffage.
- D’être plus esthétique
- D’être plus simple : assemblage simple par platines et boulons, entretien et peinture
moindres.
1.4.1.2 Variante 2
Les portiques sont constitués de ferme à treillis. Les fermes à treillis constituent souvent la
solution la plus légère pour réaliser les traverses des cadres. Elles sont utilisées pour de
grandes portées. Elles sont beaucoup plus performantes techniquement que des profils pleins,
leurs rendement est assez proche de 1 et elles consomment un minimum d’acier.
1.4.1.3 Variante 3 :
Les portiques sont constitués de fermes à treillis et de poteaux en béton armé. Cette
variante associe deux matériaux de nature et de caractéristiques différentes, elle présente les
avantages suivants :
- D’être plus résistante (résistance à la traction et à la compression) et plus stable.
- D’être durable grâce à la résistance du béton à l’usure, au feu, au vent, aux vibrations et
aux séismes.
- D’être optimale et économique : la facilité et la rapidité de l’exécution des éléments en
acier.
1.5.2 Site :
1.5.2.1 Sol :
La portance du sol déterminée par les études géotechniques est de 2 bars. On considère que
le bon sol est à une profondeur de 2 m.
1.5.2.2 Vent :
La ville d’Agadir se situe dans la région I, le site du projet est un site « exposé ».
1.5.2.3 Séisme :
D’après la carte de zonage sismique, la ville d’Agadir se trouve dans la zone III : A=0,16.
On adopte les paramètres suivants :
- Coefficient de priorité : I=1, la classe du bâtiment étant la classe II.
Projet de fin d’étude Juin 2012 Page 17
Etude de trois variantes en charpente métallique
- Coefficient de site : les caractéristiques du sol de notre site correspondent à un site S2,
d’où S=1,20.
1.5.3.1 Béton :
√
µ=0,2
(Fe E24)
1.6 Conception :
Dans notre projet, nous avons opté pour un écartement des portiques égal à 8 m.
Les poteaux :
Leur fonction est de transmettre les charges de la couverture aux fondations. Ils travaillent
en compression mais éventuellement en flexion composée. Ils doivent donc présenter une
raideur transversale pour procurer la résistance au flambement et pour reprendre l’effort du
vent.
Nous avons opté pour des poteaux en IPE.
Les traverses :
Leur fonction principale est de transmettre aux poteaux les actions agissant sur la toiture
ainsi que les forces horizontales dues au vent ou au séisme en cas de nœuds traverse-poteau
rigides.
La portée des traverses est égale à 30 m. Nous avons choisi de les réaliser avec des profilés
laminés IPE.
Les pieds de poteaux :
Ils constituent la zone de transition entre l’ossature métallique et les fondations en béton
armé. Ils sont soit articulés, soit encastrés.
Nous avons opté pour une liaison d’encastrement au pied de poteaux dans le plan du
portique. En effet, une liaison d’encastrement interdit tout mouvement de translation ou de
rotation dans le plan de portique au point d’appui et est capable de reprendre un important
moment de flexion en plus des efforts verticaux et horizontaux.
Les angles de cadres pour la 1ère variante:
Ils constituent la zone de raccordement de la traverse sur le poteau. Ils sont articulés ou
rigides, et peuvent être réalisés par soudage ou par boulonnage.
Nous avons choisi une liaison rigide renforcée par des jarrets puisque les angles de cadre
sont le lieu d’efforts maximaux. Les jarrets permettent d’avoir une liaison d’encastrement
parfait.
On prend comme longueur de jarrets de la portée de la traverse.
Le contreventement :
Ce sont des dispositifs conçus pour reprendre les efforts du vent ainsi que toute charge
horizontale et les transmettre aux fondations.
Un système de contreventement comporte des poutres au vent disposées en toitures et des
palés de stabilité placés sur le long pont et à l’intérieur de la structure.
Les poutres au vent assurent d’une part le contreventement de la toiture dans le sens
transversal, et d’autre part elles reprennent l’effort du vent agissant sur le pignon et les
cheminent, à l’aide des montants et des diagonales, vers les pannes sablières et les pannes
faîtières. Les palés de stabilités se chargent de transférer les efforts jusqu’aux fondations, leur
rôle principal est d’assurer le contreventement longitudinal.
On va prendre, pour les poutres au vent ainsi que pour les palés de stabilité, des croix en L
(cornières).
Les pannes :
Les pannes ont pour fonction d’assurer le transfert des actions appliquées à la couverture
d’un bâtiment à sa structure principale. Dans notre projet les pannes, de portée 8 m, sont des
profilés en double té IPE. L’entraxe des pannes est fonction de la charge la plus défavorable
que peut supporter la couverture.
On prend 10 pannes de chaque versant, l’entraxe est donc égale à
Le CM66 définit la limite d’élasticité de l’acier qui est la contrainte à partir de laquelle
les allongements deviennent permanents et il n’y a plus de proportionnalité entre contrainte et
allongement. Elle correspond au point P1 sur le graphique.
La contrainte de rupture à la traction est définie par , elle correspond au point P2.
Pour l’Eurocode 3, la limite d’élasticité de l’acier est , la contrainte de rupture à la
traction est .
Les règles CM 66 ne tiennent que sommairement compte de l’adaptation plastique pour les
pièces fléchies en introduisant un coefficient d’adaptation plastique ψ.
Les règles CM 66 et l’Eurocode 3 définissent en outre :
Le module d’él sticité longitudin l de l’ cier : d mm
Le coefficient de poisson :
Dans le cadre de l’Eurocode 3, il a été choisi de traiter, dans un seul et même texte, tous les
types de sections du point de vue du degré d’incidence du voilement local de compression. Ce
degré d’incidence est pris en compte à travers une classification des sections transversales.
Quatre classes de section ont été définies, allant de la section 1 (la plus performante) à la
section 4 (la moins performante).
Classe 1 : pouvant atteindre la résistance plastique, sans risque de voilement
local, et possédant une capacité de rotation importante pour former une rotule
plastique.
Classe 2 : pouvant atteindre la résistance plastique, sans risque de voilement
local, mais avec une capacité de rotation limitée.
Classe 3 : pouvant atteindre la résistance élastique en fibre extrême, mais pas
la résistance plastique, du fait du risque de voilement local.
Classe 4 : section ne pouvant atteindre sa résistance élastique, du fait des
risques du voilement local.
La classe d’une section dépend des dimensions de la section, de la nuance d’acier et est
relative à un type précis de sollicitations appliquées à cette section : soit compression simple,
soit flexion simple soit flexion composée.
2.4.1 Flambement :
L’analyse théorique du phénomène se fonde en tout premier lieu sur l’étude due à la
théorie d’Euler.
Lorsqu’une structure est soumise à un effort normal de compression, elle a tendance à
fléchir et se déformer dans une direction perpendiculaire à l'axe de compression.
Suivant cette théorie, pour une poutre bi-articulée soumise à un effort de compression
centré N, apparait un moment de flexion additionnel :
Et la contrainte critique :
Lorsque la charge appliquée atteint cette valeur, la barre n’offre plus de rigidité vis-à-vis
de la déformation latérale.
En effet :
Les pièces après leur traitement en laminoirs et leur diverses manutentions et
transports, ne sont pas rigoureusement rectilignes (défauts de rectitude)
Leurs inerties ne sont pas constantes (tolérances de laminage)
Les efforts normaux de compression et les appuis ne sont jamais
rigoureusement centrés (défauts de centrage)
Les poteaux, sur chantier, ne sont jamais parfaitement verticaux (tolérances de
montage)
Le module d'élasticité E de l'acier n'est pas vraiment constant, du fait des
contraintes résiduelles de laminage (défauts d'homogénéité)
Ces cinq types de défauts, réels et inévitables, contribuent à affaiblir les éléments en raison
des moments de flexion parasites qu'ils créent et qui majorent considérablement la contrainte.
2.4.1.1.1.1 CM 66:
La vérification est ainsi la suivante : (Paragraphe 3,411)
Avec ( ) √( )
2.4.1.1.1.2 L’eurocode 3 :
Il distingue entre différentes familles de profils et même entre les axes de flambement. Il
est clair en effet que les imperfections sont à l’origine du comportement élasto-plastique des
barres réelles et sont largement conditionnées par le processus de fabrication de ces barres et
que leur incidence sur la charge de ruine n’est pas identique suivant que le flambement
s’effectue selon l’une ou l’autre des directions. (Paragraphe 5.5.1.1)
Courbe de flambement a b c d
Facteur d’imperfection α 0,21 0,34 0,49 0,76
m is
√ ̅
( (̅ ) ̅ )
̅ √ √
De manière très fréquente dans les ossatures métalliques, la compression des barres
s’accompagne de moments de flexion. La prise en compte de l’interaction des deux
sollicitations est donc essentielle.
i. CM 66
La vérification est la suivante : (Paragraphe 3,521)
Avec :
2.4.1.2.1.1 Eurocode 3 :
La formule de stabilité des barres comprimées et fléchies dans le plan de flambement
adoptée par l’Eurocode 3 est constituée du cumul linéaire de deux ratios formellement très
similaires, l’un relatif à l’effort normal et l’autre relatif à la flexion. (Paragraphe 5.5.4).
La vérification est la suivante :
( ) ( )
2.4.2 Déversement :
Les pièces soumises à la flexion simple autour de l’axe d’inertie principale maximale de
leurs sections transversales sont affectées par un phénomène d’instabilité, le déversement, dès
lors que l’inertie principale minimale est sensiblement inférieure à l’inertie principale
maximale. Cette circonstance est rencontrée pour la majorité des profils utilisés en
construction métallique. L’instabilité en cause n’est rien d’autre que le flambement latéral de
la partie de la section transversale soumise, du fait de la flexion, à des contraintes de
compression.
En résistance des matériaux, le déversement est un phénomène d'instabilité affectant une
poutre subissant un moment de flexion.
Tout comme pour le flambement, l’étude théorique de la stabilité d’une pièce dépourvue
d’imperfection et constituée d’un matériau idéal, parfaitement homogène et indéfiniment
élastique, soumise à un moment de flexion constant sur sa longueur, conduit à une valeur
critique de ce moment, pour laquelle apparait le déversement. Ce moment critique est :
√ ( )
Cette expression de base doit être modifiée pour prendre en compte les caractéristiques très
diverses pouvant être rencontrées dans la pratique et qui influent directement sur la valeur
critique du moment maximum le long de la poutre : conditions de liaison aux extrémités
variation du moment de flexion le long de la poutre.
i. CM 66 :
Il faut vérifier que : (Paragraphe 3,611)
Pour les poutres à âme pleine, le moment critique peut être approché par :
( ) √( )
D’où
Pour les éléments symétriquement chargées et appuyées :
( )
Pour les pièces soumises a deux moments différents au droit des appuis :
( )
Et :
2.4.2.1.1.1 Eurocode 3 :
Nous devons vérifier :
Avec :
Pour sections de classe 1et 2.
t
√ ̅
( (̅ ) ̅ )
̅ √
2.4.3 Voilement :
Si l'on soumet une plaque rectangulaire à une compression uniforme sur deux
côtés opposés, parallèlement à son plan moyen, on observe que la plaque, au-delà
d'une certaine charge, se déforme transversalement. Il s'agit du phénomène de voilement, qui
peut également apparaître sous un effort de cisaillement simple.
Les essais montrent également que les âmes, bien que voilées, résistent encore
à des efforts additionnels. Autrement dit, le voilement ne conduit pas à une ruine rapide et
brutale de ces pièces, ce qui en fait un phénomène finalement peu dangereux.
Pour éviter le voilement des âmes des poutres, deux moyens sont possibles:
Soit augmenter l'épaisseur de l'âme.
Soit disposer des raidisseurs d'âme, judicieusement positionnés.
Les profilés laminés normalisés en construction métallique ne sont pas sujets au
voilement, leurs âmes étant dimensionnées largement pour éviter tout risque à ce sujet.
Seuls les profilés reconstitués peuvent être sujets au voilement. Leur vérification
est régie par les règles CM66.
pour l’ urocode
En pratique, les éléments doivent être attachés à leurs extrémités, le plus souvent par des
assemblages boulonnés. Ceux-ci occasionnent deux perturbations de la distribution uniforme
des contraintes, liées d’une part à la diminution locale de l’aire de la section résistante, d’autre
part à l’excentricité éventuelle du barycentre des organes d’assemblage par rapport au centre
de gravité de la section transversale.
Les perçages pratiqués dans les pièces pour installer les boulons constituent un
affaiblissement de la section transversale. Le CM 66 préconise simplement de substituer dans
la formule, l’aire de la section nette à l’aire de la section brute. On doit aussi examiner la
possibilité que se développe une ligne de moindre résistance passant par des perçages non
alignés.
L’Eurocode 3 reprend la même définition de la section nette mais modifie également la
contrainte de référence à considérer pour établir le critère de ruine. En section nette, on se
limite à la limite de rupture .
L’Eurocode 3 fixe l’effort normal admis d’une barre sollicitée en traction, à la plus petite
des deux valeurs :
Pour les boulons ordinaires :
Avec
Si̅̅̅ alors:
Si ̅̅̅̅̅ alors :
En cas de présence de trous dans l’âme du profil, il est admis de remplacer la section nette
par la section brute.
L’Eurocode 3 abandonne le calcul d’une distribution élastique des contraintes de
cisaillement dans la section transversale, au profit de la définition d’une aire dans laquelle
il sera admis une contrainte de cisaillement uniforme égale à la valeur limite suivant le critère
de Von Mises. La résistance plastique au cisaillement de la section a donc pour valeur :
Avec
( ) pour les profilés laminés en I ou H
( ) pour les profilés laminés en U
( ) pour les profils reconstitués soudés
Dans le cas où l’âme comporte des perçages pour fixation, la même règle que pour la
traction est appliquée.
module plastique
module élastique
module élastique efficace
La vérification est la suivante :
Avec
pour la classe 3
pour la classe 4
Avec
pour la classe 3
pour la classe 4
Pour le CM 66, les critères de résistance sont exprimés, de façon systématique en faisant
référence à la limite d’élasticité de l’acier, retenue comme seuil de ruine. Les vérifications
correspondantes s’effectuent sous les effets de combinaisons d’actions dans lesquelles les
valeurs codifiées se trouvent amplifiées par des coefficients dits de pondération. Ces
coefficients sont modulés en fonction du nombre d’actions envisagées et statiquement
indépendantes.
Le tableau suivant résume le principe de formation de ces combinaisons.
Pour la vérification des déformations, les combinaisons sont formées en ramenant tous les
coefficients de pondération à l’unité.
L’Eurocode 3 retient une justification de la sécurité fondée sur la notion d’états limites.
Dans ce cadre, les actions appliquées aux ouvrages sont classées en trois catégories :
Les ch rges perm nentes dont l présence est cert ine et l’intensité prévisible
avec une bonne précision
Les ch rges v ri bles dont l’occurrence est cert ine m is l’intensité lé toire
v ri ble d ns le temps et l’esp ce
Les ctions ccidentelles dont à l ois l survenue et l’intensité sont lé toires
Les effets des actions sont, de leur coté, déterminés pour des combinaisons faisant
intervenir deux types de coefficients :
Des coefficients partiels de sécurité, au nombre de deux, amplifiant les actions comme les
anciens coefficients de pondération :
appliqué aux charges permanentes G
ppliqué ux ch rges d’exploit tion Q
Des coefficients ψ au nombre de trois, permettent de moduler la valeur
caractéristique de chaque action, faisant ainsi la distinction entre actions
fréquentes et transitoires :
Les actions accidentelles sont, sauf exception, prises directement à leur valeur
caractéristique ou nominale, sans amplification par un coefficient partiel de sécurité.
La résistance est donc vérifiée vis-à-vis des combinaisons d’état limite ultime (ELU), dites
fondamentales, correspondant à des situations de projet durables ou transitoires, formées sur
le modèle ci-après :
Les critères d’état limite de service (ELS) doivent être respectés pour des combinaisons où
les coefficients partiels de sécurité sont ramenés à l’unité. Trois types de combinaison sont à
considérer :
Combinaison Forme
Rare Q ψ Q
Fréquente ψ Q ψ Q
Quasi-permanente ψ Q
Tableau 4: Combinaison de charge selon l'eurocode 3 à l'ELS
Pour les structures de bâtiment, les combinaisons rares d’état limite de service peuvent être
remplacées par deux combinaisons simplifiées :
Avec toutes les actions variables :
Avec une seule action variable :G+Q
3 Calcul de vent
L’action du vent sur les constructions métalliques peut engendrer des efforts importants et
non négligeables. Ces actions du vent sont calculées à partir de valeurs de référence de vitesse
ou de la pression dynamique.
Elles dépendent de :
La vitesse du vent ;
L c tégorie de l construction et ses proportions d’ensemble ;
L’empl cement de l’élément considéré d ns l construction et son orientation par
rapport au vent ;
Les dimensions de l’élément ;
La forme de la p roi à l quelle pp rtient l’élément considéré ;
Selon les règles NV65, la pression élémentaire s’exerçant sur l’une des faces est donnée
par :
( )
Les coefficients de la formule sont définis comme suit :
C’est la pression dynamique de base qui s’exerce à une hauteur de 10 m au-dessus du sol,
pour un site normal sans effet de masque sur un élément dont la plus grande des dimensions
est égale à 0,50 m.
Le hangar étudié est situé dans la zone d’Agadir classée dans la région I :
Région I
Pression dynamique de base normale Pression dynamique de base extrême
53,5daN/m² 93,63daN/m²
Tableau 5: Pression dynamique de base
Pour les hauteurs comprises entre 0 et 500 m du sol, la pression dynamique de base est
multipliée par un coefficient Kh qui est défini par la formule suivante :
Les pressions dynamiques s’exerçant sur les éléments constitutifs d’une construction
doivent être affectées d’un coefficient de réduction δ onction de l plus gr nde dimension
(horizontale ou verticale) de la surface offerte au vent (maître ou couple) intéressant
l’élément considéré et de la cote H du point le plus haut de cette surface.
Pour tenir compte de l’effet des actions parallèles à la direction du vent, les pressions
dynamiques normales servant au calcul de l’action d’ensemble sont multipliées à chaque
niveau par un coefficient de majoration , ce coefficient est donné par la formule :
( )
Coe icient de réponse ξ :
Donné en fonction de la période T :
√
Avec H=8,30 m et a=30 m donc : T= 0,151 => ξ =0,25
Coefficient de puls tion τ :
Il dépend de la hauteur H au-dessous du sol de l’élément calculé :
Pour H= 8,30m : τ =0,36
Coefficient θ:
Le coefficient θ dépend du type de la construction, dans notre cas il s’agit d’une
construction prismatique à base polygonale régulière donc : θ=1
D’où :
-Vent perpendiculaire au pignon :
Coefficient γ0 :
La valeur du coefficient γ0 est donnée p r l’ b que suiv nt orme V en onction
du rapport des dimensions :
Dans notre cas , donc la valeur de Ce est donnée par le diagramme ci-après
Les coefficients Ci s’exercent de façon homogène sur toutes les surfaces de l’intérieur
du hangar, ils dépendent de la perméabilité μ de la construction.
Si les parois ont une perméabilité , on applique simultanément sur les faces
intérieures de tous les compartiments :
Soit une surpression avec : C ( γ )
Soit une dépression avec : C ( γ )
Le hangar étant considéré fermé, donc :
Vent perpendiculaire au pignon : γ0 =0,85
Une surpression : C ( ) d’où
Une dépression: C ( ) d’où
Vent perpendiculaire au long pan : γ0 =0,86
Une surpression : C ( ) d’où
Une dépression: C ( ) d’où
Remarque :
Lorsque la valeur de Ci est comprise entre -0,2 et 0, on prend -0,2, et lorsqu’elle est
comprise entre 0 et +0,15 on prend +0,15.
Le tableau suivant récapitule les résultats obtenus :
Vent normal au long pan Vent normal au pignon
Surpression 0,409 0,417
Dépression -0,200 -0,200
Tableau 8: Tableau récapitulatif des valeurs de Ci
D’après la règle 2,153 de la norme NV 65, lorsque les actions résultantes sont comprises
entre -0,30 et 0, on prend -0,30, et lorsqu’elles sont comprises entre 0 et +0,30, on prend
+0,30.
Le tableau suivant résume les différentes valeurs trouvées des actions résultantes:
Enfin on trouve :
Les pannes sont destinées à supporter la couverture et à transmettre aux cadres les
charges agissant sur la toiture. Elles sont disposées parallèlement à la ligne de faîtage. Elles
sont en général disposées à entraxes constants. Dans notre projet nous avons choisi un entraxe
de 1,50m.
Les pannes fonctionnent en flexion déviée car elles sont posées inclinées d’un angle α, qui
est égale à la pente des versants de la toiture.
Elles sont en effet soumises à :
Une charge verticale : le poids propre de la panne et de la couverture, cette
ch rge est décomposée en une compos nte p r llèle à l’âme de l p nne
et une autre composante t parallèle aux semelles.
Une charge oblique : due u vent (pression ou succion) et p r llèle à l’âme
de la panne.
Les pannes sont dimensionnées par le calcul pour satisfaire simultanément :
aux conditions de résistance ;
aux conditions de flèche ;
aux conditions de déversement ;
ux conditions de l’e ort tr nch nt
4.1.2.2 Surcharge :
On a alors :
On tient compte de l’effet du vent sur la structure. La pression du vent normal la plus
défavorable est : V= - 38,66 daN/m²
Q V
- G : Charge permanente.
- Q : Surch rges d’exploit tion (surch rges de l poussière ou surch rges de
l’entretien)
- V : charge du vent.
Dans notre cas, le cas le plus défavorable est la première combinaison :
Où G= 52,5 daN/ml et q= 33,33 daN/ml, et on a :
La charge linéique maximale sur les pannes, compte tenu de la continuité des bacs acier de
la couverture, est :
o n cosα d ml
o t n sinα d ml
Les pannes sont isostatiques et chargées uniformément, donc les moments maximaux sont
donnés par les formules suivantes :
{
D’où :
Après avoir calculé les moments de flexion, on obtient les contraintes de flexion y et z
( )
( )
Alors :
Le profilé IPE 160 vérifie le critère de la résistance.
D’après les règles CM 66, les pannes doivent présenter une flèche inférieure à de
La décomposition de cette charge selon les deux axes yy’ et zz’ donne:
(q ) cosα d ml
t (q ) sinα d ml
Il s’agit de vérifier que :
l l
cm et cm
On a:
L’effort tranchant maximum est localisé au niveau des appuis et est égale à :
Donc :
( )
Le coefficient D:
Il est donné en fonction des dimensions de la pièce selon la règle 3,641 :
Avec :
J : le moment d’inertie de torsion, pour IPE 160 J=3,53 cm4
L : la longueur de la panne, dans notre cas l=800 cm
h : la hauteur du profilé
Iz : le moment d’inertie minim l pour I Iz =68,3 cm4
Donc :
Le coefficient C :
Le coefficient C est donné par la règle 3,642 en fonction de la répartition des charges et
des conditions d’appuis. Pour une pièce uniformément chargée et reposant sur deux appuis de
même nature, on a :
Le coefficient B :
Le coefficient B, donné par la règle 3,643 du règlement CM 66, dépend du niveau
d’application des charges. Dans notre cas, les charges sont appliquées au niveau de la fibre
supérieure :
√ ( )
√ ( )
( )
On a :
Il y a risque de déversement, alors on détermine :
4.1.3.5.3 L’élancement λo :
√ ( )
λ √ ( )
λo
d mm
( ) √( )
( )
4.1.3.5.7 Calcul de fz et fy :
Où :
( cos( ) )
Et sin( )
Donc :
( )
( )
Il faut vérifier :
Soit :
Q
Q
Q
Q
Q
G : Charge permanente.
Q : Surch rge d’exploit tion (surch rge de l poussière ou l surch rge
d’entretien)
W : Charge de vent.
Dans notre cas, La combinaison la plus défavorable est :
Où : G= 52,5 daN/ml et Q= 33,33 daN/ml
Ce qui donne :
La charge linéique maximale sur les pannes, compte tenu de la continuité des bacs acier de
la couverture, est :
o n cosα d ml
o t n sinα d ml
{
D’où :
{
Et on doit vérifier que :
( ) ( )
ply d m
cm
d m
Nous avons : α et
( )
Les charges, non pondérées, les plus défavorables à preSndre en compte sont :
Q
La décomposition de cette charge selon les deux axes yy’ et zz’ donne:
(Q ) cosα d ml
t (Q ) sinα d ml
Il s’ git de véri ier que :
l l
cm et cm
On a:
tl
I
l
I
Aire de cisaillement.
γ : Coefficient partiel pour résistance des sections transversales, quelle que soit la classe
de section.
( )
Pour IPE 160 :
et
Donc :
Et :
cisaillement.
On a
Avec :
√ ̅
( ( ̅ ) ̅ )
√ √( ( )
Donc :
D’où :
Vérifié.
Les liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction. Elles sont généralement formées
de barres rondes ou de petites cornières. Elles sont reliées entre elle au niveau du faîtage. Leur
rôle principal est d’éviter la déformation latérale des pannes.
L’effort de traction dans le 1er tronçon de la lierne provenant de la panne sablière est:
Le tableau suivant indique les efforts traction dans les 9 tronçons de la lierne :
L’effort de traction dans la bretelle est donné, d’après la figure ci-dessus, par la formule :
( )
( ( ))
Soit :
Soit :
On prend :
i. Charge permanente:
Le poids propre du potelet : A déterminer.
ii. Surcharges climatiques:
Donc :
( )
On a :
Les élancements :
Suivant y : λ
λ λ
( ) g mm g mm
On doit vérifier :
Avec :
( )
t ( )
Après calcul :
D’où :
On trouve finalement :
γ γ
La condition est vérifiée.
Les contreventements sont des dispositifs conçus pour reprendre les efforts du vent
et celle du séisme dans la structure et les descendre au sol. Ils sont disposés en toiture, dans le
plan des versants (poutres au vent), et en façade (palées de stabilité), et doivent
reprendre les efforts du vent appliqués tant sur les pignons que sur les longpans.
L’effort résultant en tête de poteau est transmis dans le portique, rigide et dimensionné à
cet effet, et aucun dispositif particulier n’est à prévoir.
Avec :
d
cos( )
d
cos( )
Seules les diagonales en traction rentrent dans le cheminement des efforts, donc reprennent
tout l’effort. Les diagonales comprimées ne sont pas conçues pour répondre au critère de
flambement.
Donc
mm Soit L 50*6
Les montants sont soumis dans ce cas à l’effort normal transmis par les têtes des potelets.
On adopte pour :
Les montants de rive un profil HEA 140
Les montants intermédiaire HEA 120
Contrainte de compression :
La contrainte de compression est due seulement à l’effort à la tête du potelet donc :
Coefficient de flambement :
Dans le sens z : λ
Dans le sens z : λ
Coefficient de flambement :
Dans le sens z : λ
Dans le sens z : λ
Q d
n
Q
Donc n=3
L’autre vérification consiste à vérifier la pression diamétrale :
Avec : Q d
Donc
Q
d mm d mm Véri ié
d e
Nous avons :
Seules les diagonales en traction rentrent dans le cheminement des efforts, donc reprennent
tout l’effort. Les diagonales comprimées ne sont pas conçues pour répondre au critère de
flambement.
Nous avons:
mm
Les portiques qui constituent l’ossature principale des bâtiments, sont composés de
traverses, qui supportent les pannes, et des poteaux qui supportent les traverses. Cette ossature
a pour fonction première de supporter les charges et actions agissants sur la structure et les
transmettre aux fondations. Elle doit ensuite permettre la fixation des éléments d’enveloppe
(toiture et façades) et de séparation intérieure.
Les traverses sont les éléments porteurs horizontaux ou parfois inclinés, constituant la
partie des cadres de halle supportant la toiture. Leur fonction principale est de transmettre aux
poteaux les actions agissant sur la toiture. En cas de nœuds traverse-poteau rigides, les
traverses transmettent également aux poteaux les forces horizontales dues au vent ou au
séisme.
Dans cette partie nous allons faire l’étude et le dimensionnement de la traverse d’un
portique encastré en pied dans le plan du portique et articulé en pied dans le plan du long pan.
Ce portique se compose d’une traverses de portée 30 m. L’espacement des portiques est égal à
8 m.
4.2.1.1.2 Surcharge:
( ) ( )
On obtient :
( )
On a :
Ce qui est bien vérifié.
( )
Contrainte de flexion:
( )
- L’él ncement :
⁄
d mm
λ
Coefficient d’amplification de la contrainte de compression :
( ) √( )
La traverse est soumise à deux moments différents, donc on va calculer d’abord Kdo avec
B=C=1 :
Le coefficient D:
Donné en fonction des dimensions de la pièce selon la règle 3,641 CM66 :
( )
√ ( )
d mm
λ
Le coefficient de flambement Ko :
( ) √( )
Le coefficient de déversement Kd :
( )
Où Mw est le moment le plus élevé en valeur absolue, Me est le moment à l’autre extrimité.
√
( ) ( )
Donc :
( )
Donc :
( ) ( )
Avec :
( )
Si n :
Si n > a : ( )
et
α et
Et :
Et :
Donc :
n et
n => alors:
( )
On trouve :
( ) ( )
On doit vérifier :
( ⁄ )
√
⁄
√
( ⁄ )
( ) √
D’où :
̅̅̅̅ √
√ √
⁄
√ ( ( ) )
D’où : ̅̅̅̅ √
̅̅̅̅ => Le déversement est un mode de ruine potentiel.
̅̅̅̅ => Il y a risque de flambement.
Donc il faut vérifier :
⁄ ⁄ ⁄
Où :
( ) ( )
̅̅̅ √ √
̅̅̅
(̅̅̅̅ ) ̅̅̅̅
( ̅̅̅̅̅ )
̅̅̅( ) ( )
(̅̅̅ ) ̅̅̅
( ̅̅̅ )
Les poteaux sont les éléments porteurs verticaux des ossatures des bâtiments. Ils ont pour
fonction le transfert aux fondations des efforts provenant des actions agissants sur le cadre et
introduits par la traverse. Ils sont sollicités à :
- La flexion et à la compression dans le plan des portiques.
- Et à la compression simple dans le plan des long pans.
Ils peuvent également subir les actions transversales dues au vent sur les façades.
Les poteaux, de longueur 7,40 m, sont encastrés dans le plan des portiques. Dans le plan
perpendiculaire aux portiques, les poteaux sont articulés et fixés sur des chaînages.
Nous avons trouvé pour section de traverse un profilé IPE 450 qui est encastré au poteau.
Le poteau doit supporter un effort normal N en plus du moment MB, il est donc
soumis à la flexion composée, on doit vérifier:
( )
L’élancement :
Les coefficients d’amplification des contraintes de flexion, on est dans le cas de moments
appliqués aux extrémités:
i. Le coefficient D:
Donné en fonction des dimensions de la pièce selon la règle 3,641 CM66 :
( )
On a
Il y a risque de déversement, alors on détermine :
L’él ncement λo:
√ ( )
d mm
λ
Le coefficient de flambement Ko :
( ) √( )
( )
√
( ) ( )
Le coefficient de déversement:
On a donc :
i. L’élancement :
( ) √( )
Donc :
Le poteau doit supporter un effort normal N en plus du moment MB, il est donc soumis à
la flexion composée, on doit vérifier :
( ) ( )
Avec :
( )
Si n :
Si n > a : ( )
et
α et
Et :
Et :
Donc :
n et
n => alors:
( )
On trouve :
( ) ( )
̅̅̅ √
Avec :
(Classe 1)
√ √
Longueur de flambement :
Le facteur de distribution de rigidité au nœud B est donné par la formule :
⁄
⁄ ⁄
( )
√
( )
⁄ ⁄ ⁄
(̅̅̅ ) ̅̅̅
̅̅̅̅̅ )
(
( ) ⁄( )
̅̅̅ √
̅̅̅( ) ( )
(̅̅̅ ) ̅̅̅
̅̅̅ )
(
Donc :
La condition de résistance au flambement avec risque de déversement est donc bien vérifiée.
La vérification par le logiciel ROBOT est faite en considérant quatre familles de pièces :
Famille 1 : comportant les poteaux de rives.
Famille 2 : constituée par les potelets intermédiaires.
Famille 3 : constituée par les différents tronçons de la traverse.
Famille 4 : constituée par les pannes sablières.
Le calcul a abouti à :
IPE 400 pour les traverses.
IPE 550 pour les poteaux.
IPE 200 pour les potelets.
IPE 180 pour les pannes sablières.
4.3.2 Déplacements :
On donne ci-dessous les résultats trouvés à l’aide de ROBOT sur les déplacements
engendrés.
La section retenue pour les traverses est généralement déterminée par le moment au faitage
Mc. Cette section est insuffisante pour reprendre le moment Mb à l’appui (Mb > Mc) ; Il
convient donc de renforcer la traverse au niveau de l’encastrement avec les poteaux, au
moyen des jarrets.
Cet assemblage est effectué par l’intermédiaire de platines, sollicitées par un moment
fléchissant, un effort tranchant et un effort normal. Ces dernières sont soudées sur
chaque traverse et assemblées par des boulons HR, tout en assurant le renfort par des
raidisseurs.
Figure 27: Schéma montrant les différents éléments d'un assemblage Poteau-Traverse
Platine :
Epaisseur : ep= 20mm
Section : 981*180 mm²
Boulons :
16 boulons H d’ ppell tion H de di mètre Ф20
L limite d’él sticité : d mm
La contrainte de rupture : d mm
L’e ort v de précontrainte dans les boulons se calcul en prenant en compte les
pertes de tension évaluées forfaitairement à 20%.
Coefficient de frottement :
L zone tendue de l’ ssembl ge est dé inie p r :
La ligne inférieure des boulons étant située en zone tendue, donc tous les boulons sont
sollicités en traction.
{ Et { .
( )
∑
Or :
{ { Et ∑
Donc :
( )
∑
Donc la condition est vérifiée
( )
Avec :
D’où :
( )
Avec :
( √ )
Donc :
Il faut vérifier :
Or:
{ {
D’où:
∑ Vérifiée.
Donc :
Vérifiée.
On doit vérifier :
Vérifiée.
Platine :
Epaisseur : ep= 20mm
Section : 780*180 mm²
Longueur : l=1,5m
Boulons :
La ligne inférieure des boulons étant située en zone tendue, donc tous les boulons sont
sollicités en traction.
{ Et { .
( )
∑
Or :
{ { Et ∑
Donc :
( )
∑
Donc la condition est vérifiée
( )
Avec :
D’où :
( )
Avec :
( √ )
Donc :
Il faut vérifier :
Or:
{
D’où :
Vérifiée.
Donc :
Vérifiée.
On doit vérifier :
Vérifiée.
Les platines sont des plaques rectangulaires qu'on dispose entre les poteaux et les massifs
en béton de leurs fondations, elles permettent de distribuer l'effort transmis par le poteau à la
fondation. De ce fait, les dimensions en plan de la platine doivent être telles que la contrainte
qu'elle transmet ne dépasse pas sa résistance.
On admet que les platines, soumises aux réactions des fondations, risquent de se plier
suivant les lignes tangentes au contour des poteaux, telles que la ligne 1-1, 2-2 et 3-3 de la
figure suivante :
Effort de soulèvement : V d
Excentricité :
e m
Surface de la platine :
Elle est déterminée par la condition :
Le calcul est ramené à un calcul par les règles du BAEL 91 d’une poutre partiellement
tendue dont les caractéristiques dimensionnelles sont les suivantes :
mm
{b mm
d mm
Et
oulons de cl sse
( )
̅
( )
( )
( )
D’où :
Et
Donc :
m x( )
√
Donc :
Donc :
L’effort admissible par scellement, dans le cas des tiges (goujons) avec crochet, est
donné par la formule suivante : (CM66, article5.123) :
( ) ( )( )
Avec :
g : Dosage en ciment du béton =350kg/m3
r
l
l
d mm
Donc :
Résultats
Conclusion :
Le poteau étudié est le poteau central, il est articulé en pieds. Dans ce cas les platines
risquent de se plier suivant les lignes tangentes au contour des poteaux : lignes 1-1 et 2-2. Les
portions de tôles situées à l’extérieur de ces lignes sont calculées comme des poutres en porte-
à-faux.
Les efforts appliqués au pied de poteau sont :
Effort normal : N=5 625,26daN
Effort de soulèvement: V=-1312,26 daN
Mais il faut tenir compte des dimensions du profil utilisé pour le potelet.
S’agissant d’un profil IPE 200, alors on prend :
√ √
On prend :
On opte pour deux goujons, un de chaque part pour assurer l’articulation. L’effort
admissible par scellement, pour les goujons avec crosse, est donné par la formule suivante
(règles CM66 article 5,123) :
( ) ( )
( )
Avec :
g d m ;
r ;
l ;
l ;
d mm
On doit vérifier que :
On prend :
Ainsi : ; ;
4.4.5.4 La bêche :
Un calcul avec le logiciel ROBOT donne une bêche IPE 100 de longueur 100 mm.
PLATINE DE prescellement
lpp = 256 [mm] Longueur
bpp = 198 [mm] Largeur
tpp = 5 [mm] Epaisseur
Ancrage
Classe = 4.6 Classe de tiges d'ancrage
d= 33 [mm] Diamètre du boulon
L1 = 50 [mm]
L2 = 250 [mm]
L3 = 200 [mm]
L4 = 60 [mm]
Plaquette
lwd = 40 [mm] Longueur
bwd = 48 [mm] Largeur
twd = 10 [mm] Epaisseur
Bêche
Profilé : IPE 100
hw = 100 [mm] Hauteur
Raidisseur
hr = 50 [mm] Hauteur
sr = 60 [mm] Distance
tr = 10 [mm] Epaisseur du raidisseur diagonal
thr = 10 [mm] Epaisseur du raidisseur horizontal
Semelle ISOLEE
L= 600 [mm] Longueur de la semelle
B= 400 [mm] Largeur de la semelle
H= 400 [mm] Hauteur de la semelle
Soudures
ap = 7 [mm] Plaque principale du pied de poteau
aw = 4 [mm] Bêche
as = 15 [mm] Raidisseurs
Efforts
Cas : 11: ELU1 1*1.33+2*1.50
Conclusion :
Les dimensions A et B ont été choisies suite à un calcul itératif vérifiant les conditions :
( ) ̅
Et
et
On a:
Donc P est à l’extérieur du noyau central et le diagramme des contraintes est triangulaire.
( )
̅
( )
On a:
̅
( )
( )( )
̅
Avec :
Et ̅ fissurations préjudiciables.
Soit :
( )( )
( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )
Par suite : ( ) ( )
S
- Armatures Ab :
Les armatures Ab sont par les règles BAEL 91 pour équilibrer le moment M1 :
( √ )
( )
̅ Et
( )
̅
Où :
Et ̅ : fissurations préjudiciables
Soit :
( )
4.6 Conclusion :
Les fermes à treillis constituent un type particulier d’élément porteur de la toiture des
halles. Elles constituent souvent la solution la plus légère pour réaliser les traverses des
cadres. Elles sont utilisées généralement pour de grandes portées, mais peuvent également
convenir pour des portées plus faibles. Ces fermes sont constituées :
D’une membrure supérieure ( rb létrier)
D’une membrure in érieure (entr it)
D’une âme à treillis constitué d’éléments vertic ux (mont nts) et obliques
(diagonales).
Leurs coût est supérieur aux profils à âme pleine. Pourtant, elles sont beaucoup plus
performant techniquement que des profils pleins, leurs rendement est assez proche de 1 et
elles consomment un minimum d’acier. Mais elles exigent des temps de main-d’œuvre
importants pour le découpage des éléments et des goussets et le boulonnage des nombreux
assemblages.
Dans une ferme à treillis, la liaison entre les différentes barres représente un élément
essentiel de la structure. Un soin particulier doit être apporté à la conception des nœuds et des
assemblages, qui doivent être simples et facilement réalisable. En effet, le choix des détails de
construction a une influence économique déterminante, le coût de la main-d’œuvre représente
plus de la moitié du coût total d’une poutre à treillis. Il y a plusieurs types de nœuds de fermes
à treillis :
Construction légère : système économique, utilisation rationnelle des cornières
du point de vue statique.
Construction à gousset : membrure constitué d’un pro ilé l miné les di gon les
sont boulonnées à des goussets soudés en atelier ; système pour des treillis
fortement sollicités.
5.1 Conception :
Le treillis le plus optimale pour une structure en acier serait un treillis où le plus des
éléments seraient en traction. Nous avons choisi des fermes américaines de forme trapézoïdale
puisque ce treillis a la particularité de n’avoir que de la traction dans ses barres obliques.
Dans la conception des membrures nous avons opté pour des profils de type UPN,
alors que pour les montants nous avons choisi des profils en I. Les diagonales sont constituées
d’éléments jumelés (doubles cornières) afin d’éviter toutes dissymétrie.
Les calculs des poutres à treillis sont établis sur la base d’hypothèses simplificatrices,
notamment :
Les barres constituant la ferme à treillis sont considérées comme articulées aux
nœuds
Les barres sont considérées comme rigides et indéformables.
i. Poteaux :
Les poteaux, encastrés en pied, sont des profils en I. Puisqu’ils sont fixés sur des
chaînages espacés de 2,47 m, nous avons pris alors une longueur de flambement autour de
l’axe Z égale à 2,47 m.
La longueur de la barre aboutissante, pour le calcul de la rigidité, est égale à 30 m.
ii. Membrures supérieures et inférieures:
Les fermes sont liées entre elles par des ciseaux (cornières) pour éviter le voilement et le
déplacement des membrures sous l’effet du vent. Ces ciseaux sont espacés de 4,50 m nous
avons pris, donc une longueur de flambement autour de l’axe Y égale à 4,50 m.
Puisque l’entraxe des pannes est égale à 1,50 m ; la longueur de flambement de la
membrure supérieure autour de l’axe Z est égale à 1,50 m. Pour les membrures inférieures,
cette longueur est égale à 1,50 m car l’espacement des montants est de 1,50 m.
iii. Montants et diagonales:
Les montants sont soumis à la compression. Puisqu’ils sont de faible longueur on peut
négliger le phénomène de flambement.
Les diagonales sont en traction donc il n’y a pas risque de flambement
Les calculs sont faits avec le logiciel Autodesk Robot Structur Analysis Professional
2012. Les résultats sont donnés dans les notes de calcul suivantes :
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
CHARGEMENTS :
Cas de charge décisif : 11 ELU1 1*1.33+2*1.50
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
MATERIAU :
ACIER fy = 23.50 daN/mm2
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------
PARAMETRES DE DEVERSEMENT :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT :
en y : en z :
Ly=4.50 m Muy=6.08 Lz=1.50 m Muz=4.01
Lfy=4.50 m k1y=1.06 Lfz=1.50 m k1z=1.11
Lambda y=53.06 kFy=1.32 Lambda z=65.36 kFz=1.57
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
FORMULES DE VERIFICATION :
k1*SigN + kFy*SigFy + kFz*SigFz = 1.11*12.10 + 1.32*0.00 + 1.57*3.27 = 18.58 < 23.50 daN/mm2
(3.731)
1.54*Tauy = |1.54*-0.27| = |-0.41| < 23.50 daN/mm2 (1.313)
1.54*Tauz = |1.54*-0.00| = |-0.00| < 23.50 daN/mm2 (1.313)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------
Profil correct !!!
PARAMETRES DE DEVERSEMENT :
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT :
en y : en z :
Ly=4.50 m Muy=4.59 s Lz=1.50 m Muz=3.20
Lfy=4.50 m k1y=1.09 Lfz=1.50 m k1z=1.16
Lambda y=58.43 kFy=1.47 Lambda z=69.97 kFz=1.82
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
FORMULES DE VERIFICATION :
k1*SigN + kFy*SigFy + kFz*SigFz =1.16*13.23 + 1.47*0.01 +1.82*2.01 =18.98< 23.50 daN/mm2 (3.731)
1.54*Tauy = |1.54*-0.01| = |-0.01| < 23.50 daN/mm2 (1.313)
1.54*Tauz = |1.54*-0.00| = |-0.00| < 23.50 daN/mm2 (1.313)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------
Profil correct !!!
5.3.3 Diagonales :
PARAMETRES DE DEVERSEMENT :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT :
en y : en z :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------
FORMULES DE VERIFICATION :
SigN + kFy*SigFy + kFz*SigFz = 1.11 + 1.00*-0.00 + 1.00*22.12 = 23.23 < 23.50 daN/mm2 (3.731)
1.54*Tauy = 1.54*0.34 = 0.52 < 23.50 daN/mm2 (1.313)
1.54*Tauz = 1.54*0.01 = 0.02 < 23.50 daN/mm2 (1.313)
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Profil correct !!!
PARAMETRES DE DEVERSEMENT :
-------------------------------------------------------------------------------------------------------- ---------------------------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT :
en y : en z :
Ly=0.69 m Muy=207.91 Lz=0.69 m Muz=17.26
Lfy=0.69 m k1y=1.00 Lfz=0.69 m k1z=1.02
Lambda y=12.02 Lambda z=41.73 kFz=1.10
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------
FORMULES DE VERIFICATION :
k1*SigN + kFZ*SigFZ = 1.02*6.90 + 1.10*13.62 = 21.97 < 23.50 daN/mm2 (3.521)
1.54*Tauy = |1.54*-0.46| = |-0.72| < 23.50 daN/mm2 (1.313)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------
Profil correct !!!
PARAMETRES DE DEVERSEMENT :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT :
en y : en z :
Ly=0.78 m Muy=65.46 Lz=0.78 m Muz=6.09
Lfy=0.78 m k1y=1.00 Lfz=0.78 m k1z=1.06
Lambda y=19.16 Lambda z=62.80 kFz=1.32
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------
FORMULES DE VERIFICATION :
k1*SigN + kFZ*SigFZ = 1.06*8.62 + 1.32*8.67 = 20.64 < 23.50 daN/mm2 (3.521)
1.54*Tauy = |1.54*-0.20| = |-0.31| < 23.50 daN/mm2 (1.313)
----------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------
Profil correct !!!
5.3.6 Poteaux :
PARAMETRES DE DEVERSEMENT :
z=1.00 B=1.00 D=1.01 Sig D=6.25 daN/mm2
lD_sup=0.81 m C=1.88 kD=1.00
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ---
PARAMETRES DE FLAMBEMENT :
en y : en z :
Ly=7.40 m Muy=21.19 Lz=2.46 m Muz=40.51
Lfy=14.25 m k1y=1.02 Lfz=2.46 m k1z=1.01
Lambda y=86.11 kFy=1.08 Lambda z=62.28 kFz=1.04
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------
FORMULES DE VERIFICATION :
k1*SigN+kD*kFy*SigFy+kFz*SigFz =1.02*1.32 +1.00*1.08*19.80+1.04*0.00 = 22.69 < 23.50 daN/mm2
(3.731)
1.54*Tauy = |1.54*-0.00| = |-0.00| < 23.50 daN/mm2 (1.313)
1.54*Tauz = 1.54*1.56 = 2.41 < 23.50 daN/mm2 (1.313)
-------------------------------------------------------------------------------------------------------- ---------------------------
Profil correct !!!
Le calcul du pied de poteau est effectué par le logiciel Robot Millenium, nous avons
trouvé les résultats suivants :
Ancrage
Classe = 4.6 Classe de tiges d'ancrage
d= 27 [mm] Diamètre du boulon
d0 = 27 [mm] Diamètre des trous pour les tiges d'ancrage
nH = 2 Nombre de colonnes des boulons
Ancrage
Classe = 4.6 Classe de tiges d'ancrage
nV = 3 Nombre de rangéss des boulons
Ecartement eHi = 500 [mm]
Entraxe eVi = 150 [mm]
Plaquette
lwd = 40 [mm] Longueur
bwd = 48 [mm] Largeur
twd = 10 [mm] Epaisseur
Bêche
Profilé : IPE 180
hw = 100 [mm] Hauteur
Raidisseur
lr = 150 [mm] Longueur
hs = 400 [mm] Hauteur
ts = 18 [mm] Epaisseur
Soudures
ap = 10 [mm] Plaque principale du pied de poteau
aw = 4 [mm] Bêche
as = 15 [mm] Raidisseurs
Efforts
Cas : 13 : ELU 7 1*1.33+2*1.42+4*1.42
Conclusion :
( ) ̅ Et
L’excentricité est :
On a:
Donc P est à l’intérieur du noyau central et le diagramme des contraintes est trapézoïdal.
L’effort global est à l’intérieur du noyau central (la section est totalement comprimée)
donc il n’y a pas risque de renversement de la semelle.
( ) ̅
Soit :
( ) ̅
La condition de la résistance du sol est donc vérifiée.
( )( ̅
)
Avec :
Et ̅ fissurations préjudiciables.
Soit :
( )( )
( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )
Par suite : ( ) ( )
- Armatures Ab :
Les armatures Ab sont calculées par les règles BAEL 91 pour équilibrer le moment M1 :
( √ )
( )
5.6 Conclusion :
Cette variante se caractérise par des portiques constitués de fermes à treillis et de poteaux
en béton armé. Elle associe deux matériaux de nature et de propriétés différentes :
Le béton pour résister à la compression ;
L’ cier pour résister aux efforts de traction et de compression et aux efforts
tranchants.
La combinaison de ces deux matériaux permet d’obtenir une construction très solide et
résistante et qui ne demande pas trop d’entretien.
Ce type de structure offre de nombreux avantages: la présence du béton armé qui permet
d’améliorer fortement la résistance et la stabilité des éléments en acier, aussi bien pour les
charges normalement appliquées aux structures que pour des actions accidentelles, telles que
l'incendie ou l'action sismique. Le béton assure également la bonne durabilité des structures
grâce à sa résistance à l’usure, au feu, au vent, aux vibrations et aux séismes.
Par ailleurs, la présence de l’acier permet une utilisation optimale des espaces grâces aux
grandes portées et aux sections réduites des éléments, ainsi que la facilité et la rapidité de
l’exécution.
6.2 Conception:
Pour la ferme à treillis, nous allons conserver la même conception que celle de la 2ème
variante. Pour les poteaux en béton armé, nous allons choisi des poteaux de section 40x60
pour éviter le risque d’avoir un grand élancement ou des déplacements importants.
6.3.1 Traverse :
6.3.2 Poteau:
Nous avons calculé d’abord les charges transmises, par les traverses, au poteau :
Le poids propre de la ferme à treillis : 941 daN.
Les calculs sont effectués avec le logiciel Autodesk Robot Structur Analysis Professional
2012. Nous avons obtenu les résultats suivant:
6.4.1 Traverse :
Nous avons trouvé les mêmes résultats que ceux de la 2ème variante.
6.4.2 Poteau:
1.2 Géométrie :
2.2.1 Rectangle 40,0 x 60,0 (cm)
2.2.2 Epaisseur de la dalle = 0,00 (m)
2.2.3 Sous dalle = 6,80 (m)
2.2.4 Sous poutre = 6,80 (m)
2.2.5 Enrobage = 3,0 (cm)
15 N Sd
lim max 25; u
u Ac f cd
4.3.5.3.5(2)
1.4.1.1.2 Analyse de flambement
15 N Sd
lim max 25; u
u Ac f cd
4.3.5.3.5(2)
1.5 Ferraillage :
Barres principales :
10 HA 500 14 l = 6,77 (m)
Ferraillage transversal :
33 Cad HA 500 6 l = 1,88 (m)
-------------------------------------------------------------------------------------------------------- ---------------------------
( ) ̅ Et
Ainsi on prend : et
L’excentricité est :
On a:
Donc P est à l’extérieur du noyau central et le diagramme des contraintes est triangulaire.
Soit : ̅
( )
̅
( )
( )( ̅
)
Avec :
Et ̅ fissurations préjudiciables.s
Soit :
( )( )
( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )
Par suite : ( )( )
Les armatures Ab sont calculées par les règles BAEL 91 pour équilibrer le moment M1 :
( √ )
( )
On prend : 9 T8 espacés de 23 cm
6.6 Conclusion
7 L’avant métré
Le métré de la charpente consiste à calculer les longueurs globales de chaque profilé afin
de pouvoir en déduire le poids de toutes les pièces à l’aide du poids unitaire des profils
courants. Il faut noter que la charpente présente une quantité très importante des pièces
secondaires utilisées dans l’assemblage : goussets, boulons, platines, liens des pannes et
raidisseurs, etc. Le poids total de ces pièces peut être pris égal à 10% du poids total de la
charpente.
7.1 Variante 1 :
7.1.1 Fondations :
Pour évaluer le coût des fondations, on considère que toutes les fondations ont les
mêmes dimensions que la fondation dimensionnée précédemment.
Fondations
Structure en acier
Longueur Poids unitaire Poids total
Type Nombre Poids pièce [kG]
[m] [kG/m] [kG]
CAE 60x4 8 87,20 3,67 320,02 320
CAE 50x6 16 175,36 4,47 783,86 784
HAE 140 4 32,00 24,67 789,44 789
HEA 120 6 48,00 19,90 955,20 955
IPE 140 6 48,00 12,90 619,20 619
IPE 180 20 160,00 18,81 3009,60 3010
IPE 400 22 330,66 66,33 21932,68 21933
IPE 550 22 162,80 105,55 17183,54 17184
IPE 160 200 1600 15,78 25248 25248
DCED 90*10 10 80,00 24,37 1949,60 1950
Jarret 3231
Assemblage 7279
Total 83301
Tableau 23:Coût total de la structure en acier de la variante 1
Maçonnerie
Désignation Unité Quantité total
Maçonnerie m2 220
Enduit m2 220
Tableau 24: Coût total de l'enduit et de la maçonnerie de la variante 1
Le tableau suivant récapitule les quantités totales des matériaux utilisés et indique le
coût total estimé de la première variante :
Etude de prix
Prix
Désignation Quantité Unité Prix total (Dh)
unitaire
Terrassement et évacuation 836,50 m3 70 58555
Gros béton 57,23 m3 800 45784
Béton pour fondation 254,00 m3 1300 330203
Acier pour armatures 676,69 Kg 15 10150
Acier pour charpente 76022 Kg 16 1216354
Acier pour assemblage 7279 Kg 16 116466
Peinture 83301,26 Kg 1 83301
Maçonnerie 220 m2 180 39600
Enduit 220 m2 60 13200
Le coût total de la première variante, en matériaux, est donc de : 1 913 613 Dhs
7.2 Variante 2 :
7.2.1 Fondations :
Fondations
Structure en acier
Longueur Poids unitaire Poids pièce Poids total
Type Nombre
[m] [kG/m] [kG] [kG]
CAE 60x4 8 87,20 3,67 320,02 320
CAE 50x6 16 175,36 4,47 783,86 784
HAE 140 4 32,00 24,67 789,44 789
HEA 120 6 48,00 19,90 955,20 955
DCED 60x7 220 400,62 10,85 4346,73 4347
IPE 100 187 209,22 8,10 1694,68 1695
IPE 140 22 15,18 12,90 195,82 196
IPE 160 200 1600,00 15,78 25248,00 25248
IPE 180 20 160,00 18,81 3009,60 3010
IPE 400 22 162,80 66,33 10798,52 10798
UPN 200 11 330,00 25,29 8345,70 8346
UPN 220 22 330,66 29,37 9711,48 9711
Totaux nets 66200
Assemblage 6620
Total 72819
Tableau 27:Coût total de la structure en acier de la variante 2
Maçonnerie
Désignation Unité Quantité total
Maçonnerie m2 220
Enduit m2 220
Tableau 28: Coût total de l'enduit et de la maçonnerie de la variante 2
Le tableau suivant récapitule les quantités totales des matériaux utilisés et indique le
coût total estimé de la deuxième variante :
Etude de prix
Le coût total de la deuxième variante, en matériaux, est donc de : 1 583 160 Dhs
7.3 Variante 3:
7.3.1 Fondations :
Fondations
Désignation Nombre Unité Quantité/U Quantité total
Structure en acier
Poids unitaire Poids pièce Poids total
Type Nombre Longueur [m]
[kG/m] [kG] [kG]
CAE 60x4 8 87,36 3,67 320,61 321
CAE 50x6 16 175,36 4,47 783,86 784
HAE 140 4 32,00 24,67 789,44 789
HEA 120 6 48,00 19,90 955,20 955
DCED 60x7 220 400,62 10,85 4346,727 4347
IPE 100 187 209,22 8,1 1694,682 1695
IPE 140 22 15,18 12,9 195,822 196
IPE 160 200 1600 15,78 25248 25248
IPE 180 20 160 18,81 3009,6 3010
UPN 200 11 330 25,29 8345,7 8346
UPN 220 22 330,66 29,37 9711,4842 9711
Totaux nets: 55402
Assemblage 5540
Total 60942
Tableau 31:Coût total de la structure en acier de la variante 3
Poteau
Type Nombre Unité Quantité/ unité Quantité total
Maçonnerie
Type Unité Quantité Quantité total
Le tableau suivant récapitule les quantités totales des matériaux utilisés et indique le
coût total estimé de la troisième variante :
Etude de prix
Le coût total de la troisième variante, en matériaux, est donc de : 1 419 780 Dhs
Conclusion :
Ce présent rapport fait l’objet d’une étude comparative qui s’étale sur deux volets
indépendants :
D’une part mener une comparaison entre le règlement CM66 et l’Eurocode 3 en matière de
calcul des sollicitations et de dimensionnement des profilés en examinant les phénomènes
d’instabilité. En général nous avons trouvé des résultats semblables.
D’autre part, établir une comparaison entre trois variantes de structure porteuse d’un
hangar afin d’optimiser le coût total de la réalisation du projet ainsi qu’augmenter la
résistance de la structure.
En effet, l’utilisation d’une ferme à treillis (variante 2) à la place d’une traverse en profilé à
âme pleine diminue considérablement le coût du projet, la raison pour laquelle nous avons
pensé dans la variante 3 à garder la ferme en treillis, et pour donner plus de rigidité à notre
structure nous avons utilisé des poteaux en béton armé.
Effectivement, nous avons vérifié par un avant métré que la variante 3 est moins couteuse
que les deux variantes 1 et 2 avec un gain de 26% et 10% respectivement, et présente plus
d’avantages que les deux autres variantes.
Bibliographie :
Règlement :
Référence :
8 . Annexes
Annexe1 :
CALCUL DES STRUCTES ACIER
------------------------------------------------------------------------------------------------------- ----------------------------
NORME : CM66
TYPE D'ANALYSE : Dimensionnement des familles avec optimisation
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
FAMILLE : 2 Poteaux
PIECE : 58 Poteau_de_rive_CM66_58 POINT : 3 COORDONNEE : x = 1.00 L = 7.40 m
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
CHARGEMENTS :
Cas de charge décisif : 11 ELU1 1*1.33+2*1.50
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
MATERIAU :
ACIER fy = 23.50 daN/mm2
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------
PARAMETRES DE DEVERSEMENT :
z=0.00 B=1.00 D=1.01 Sig D=5.46 daN/mm2
lD_inf=0.81 m C=2.90 kD=1.00
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT :
en y : en z :
Ly=7.40 m Muy=112.90 Lz=2.46 m Muz=80.49
Lfy=10.42 m k1y=1.00 Lfz=2.46 m k1z=1.00
Lambda y=46.63 kFy=1.01 Lambda z=55.22 kFz=1.02
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------
FORMULES DE VERIFICATION :
k1*SigN + kD*kFy*SigFy + kFz*SigFz = 1.00*0.84 + 1.00*1.01*20.99 + 1.02*0.22 = 22.36 < 23.50
daN/mm2 (3.731)
1.54*Tauy = 1.54*0.00 = 0.00 < 23.50 daN/mm2 (1.313)
1.54*Tauz = |1.54*-1.88| = |-2.90| < 23.50 daN/mm2 (1.313)
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Profil correct !!!
Annexe2 :
CALCUL DES STRUCTES ACIER
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- --------
NORME : CM66
TYPE D'ANALYSE : Dimensionnement des familles avec optimisation
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------
FAMILLE : 1 Traverse
PIECE : 18 Arbalétrier_CM66_18 POINT : 3 COORDONNEE : x = 0.80 L = 12.03 m
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------
CHARGEMENTS :
Cas de charge décisif : 11 ELU1 1*1.33+2*1.50
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------
MATERIAU :
ACIER fy = 23.50 daN/mm2
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
PARAMETRES DE DEVERSEMENT :
z=1.00 B=1.00 D=1.02 Sig D=4.45 daN/mm2
lD_inf=1.32 m C=2.65 kD=1.00
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT :
en y : en z :
Ly=1.50 m Muy=2404.16 Lz=4.00 m Muz=14.31
Lfy=1.50 m k1y=1.00 Lfz=4.00 m k1z=1.02
Lambda y=7.79 kFy=1.00 Lambda z=100.91 kFz=1.12
---------------------------------------------------------------------------------------------------- -------------------------------
FORMULES DE VERIFICATION :
k1*SigN + kD*kFy*SigFy + kFz*SigFz = 1.02*1.42 + 1.00*1.00*20.10 + 1.12*0.02 = 21.59 < 23.50
daN/mm2 (3.731)
1.54*Tauy = 1.54*0.00 = 0.00 < 23.50 daN/mm2 (1.313)
1.54*Tauz = |1.54*-2.39| = |-3.69| < 23.50 daN/mm2 (1.313)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------
Annexe 3 :
CALCUL DES STRUCTES ACIER
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
NORME : CM66
TYPE D'ANALYSE : Dimensionnement des familles avec optimisation
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
FAMILLE : 6 Pannes sablières
PIECE : 94 Panne_CM66_94 POINT : 1 COORDONNEE : x = 0.00 L = 0.00 m
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
CHARGEMENTS :
Cas de charge décisif : 11 ELU1 1*1.33+2*1.50
-------------------------------------------------------------------------------------------------------- ---------------------------
MATERIAU :
ACIER fy = 23.50 daN/mm2
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------
PARAMETRES DE DEVERSEMENT :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT :
en y : en z :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------
FORMULES DE VERIFICATION :
SigN + kD*SigFy + SigFz = -1.39 + 1.00*-1.15 + -0.23 = | -2.77 | < 23.50 daN/mm2 (3.731)
1.54*Tauy = |1.54*-0.00| = |-0.00| < 23.50 daN/mm2 (1.313)
1.54*Tauz = 1.54*0.11 = 0.17 < 23.50 daN/mm2 (1.313)
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -------
Annexe 4 :