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entre le CM66 et l.docx
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Juin 2012
25 الحديد « سِ َن ِ عفِ نم و يدد ِ ش سْ ب يهفِ يددِ ح ْا ن ْن ز وأ »
« Et nous avons fait descendre le fer où se trouve une dure rigueur aussi bien que des
avantages pour les gens » «Traduction coranique »
2
Dédicaces
Nabil Mechkor
3
Remerciements
Nous tenons aussi à remercier beaucoup les membres de jury pour avoir accepté à
évaluer ce travail. Sans oublier de remercier tous les enseignants de EHTP qui ont
contribués à notre formation.
Une pensée pour toutes les personnes que nous n'aurons pu oublier, qui ont de près ou
de loin
Contribués à l'élaboration de ce rapport.
4
Résumé
5
Partie 1 :
6
Sommaire
Dédicaces................................................................................................................................................. 3
Remerciements ....................................................................................................................................... 4
Résumé .................................................................................................................................................... 5
Partie 1 : Etude bibliographique de Eurocode 3 ..................................................................................... 6
Chapitre 1 : Généralités sur le matériau acier .................................................................................. 9
I. Le matériau acier : ..................................................................................................................... 11
II. Tolérances de laminage : ........................................................................................................... 12
III. Plasticité de l’acier, Réserve de sécurité : ............................................................................. 14
IV. Critère de ruine : ................................................................................................................... 16
Chapitre 2 : Analyse des structures .................................................................................................. 18
I. Analyse élastique au premier ordre : ........................................................................................ 18
II. Effet du second ordre et chargement critique : ........................................................................ 18
III. Prescriptions des règles de CM66 : ....................................................................................... 20
IV. Prescriptions de L’Eurocode 3 : ............................................................................................. 21
7
8
Figure 18: Valeurs du rapport NCM66/NEC3 pour les différentes valeurs de α en fonction de ........... 36
Figure 19 :La comparaison de la résistance à la traction du CM 66 et celle de l’Eurocode 3 ........ 42
Figure 17 : La contrainte critique d’Euler .......................................................................................... 34
9
10
L’acier liquide est coulé ensuite dans des lingotières en cuivre carrées ou rectangulaires.
On obtient ainsi des blooms, des brames et des billettes dits semi-produits qui vont par
la suite être laminés pour donner au métal les dimensions et formes souhaitées.
On fabrique ainsi des produits plats (plaques et tôles) à partir de brames et des produits
longs (cornières, tés, poutrelles IPE, HEA, HEB…) à partir de blooms et de billettes.
11
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Les calculs de résistance sont établis sur la base de sections théoriques parfaites de
poutrelles, qui sont différentes des sections réelles obtenues après laminage.
Les sections réelles présentent cinq types principaux de défauts :
Défauts de dimensions : les dimensions géométriques des sections sont peu
précises, les tolérances varient de 1% sur la hauteur à plus de 15% sur
l’épaisseur des ailes, pour des poutrelles IPE ou HE.
Défauts d’équerrage : les ailes ne sont pas rigoureusement orthogonales à l’âme.
Défauts de symétrie : les largeurs d’ailes ne sont pas exactement identiques.
Défauts d’incurvation : l’âme peut être incurvée (flèche de 1 à 2 mm).
Défauts de dressage : la fibre moyenne des poutrelles peut être incurvée (flèche
de 2 à 3‰ de la portée).
Ces différents défauts peuvent contribuer à diminuer l’inertie du profilé, à provoquer
des moments de torsion, des phénomènes de voilement, etc.
Pour en tenir compte dans les calculs, plutôt que de minorer les sections et les inerties
ou d’entreprendre des calculs difficiles et aléatoires, on majore en fait les charges par
12
des coefficients de pondération. Le coefficient 1,35 appliqué aux poids propres se justifie
notamment, entre autres, pour cette raison.
Pour bien montrer l’importance des erreurs commises sur le calcul des inerties et des
contraintes, du fait des tolérances dimensionnelles des poutrelles, prenons un exemple.
Soit une poutrelle IPE 200, dont les tolérances de laminage (fixées par la norme NF A
45206) sont les suivantes :
Le moment d’inertie de la poutrelle, en ne retenant que l’inertie des 2 ailes, par souci de
simplification, vaut :
Soit :
13
14
15
Dans les règles CM 66, le comportement de l’acier est supposé purement élastique et l’on
considère que l’état limite théorique de résistance est atteint lorsque la contrainte
maximale régnant dans la section se trouve égale à la limite d’élasticité. Dans les deux
autres textes, Additif 80 et Eurocode 3, sous certaines conditions portant sur
l’élancement géométrique des parois comprimées de la section, cette même limite
constitue le seuil du comportement plastique du matériau ; ce comportement étant le
plus souvent supposé parfaitement plastique, seule la distribution de contraintes est
modifiée par rapport au cas précédent et l’expression finale de la résistance théorique
reste proportionnelle à la limite d’élasticité.
De longue date, les règles françaises ont été fondées sur une courbe enveloppe des
points de plus grande scission du cercle de Mohr, construite à partir des valeurs limites
pour les sollicitations simples :
16
CM 66 Eurocode 3
στ
Combinaison de et σ 2,36τ ≤σ σ 3τ ≤ f
17
18
Dans le premier cas la sollicitation dans la barre se réduit un effort normal constant et
dans le deuxième cas le défaut de rectitude (du aux charges transversales ou de
moments )provoque dans chaque section l’apparition d’un moment de flexion
additionnel .la conséquence pratique immédiate est que la ruine des barres comprimées
intervient systématiquement par cumul de l’effort normal et des effets du second ordre
et non par atteinte de la capacité de la section à l’effort normal.
=
n’est plus possible, c’est la charge critique d’Euler :
2
2
19
20
Figure 8 : Paramètre pour l’évaluation des effets du second ordre propres à un étage
Une troisième catégorie de structure est envisagée par Eurocode 3 : les structures
contreventées pour lesquelles la stabilité latérale est assurée par un système de
contreventement qui leur est extérieur et suffisamment rigide pour que l’on puisse juger
qu’il équilibre l’ensemble des actions horizontales. Le règlement stipule que pour que
pour que cette condition puisse être jugée comme satisfaite ; le présent système de
contreventements doit réduire au moins 80% les déplacements latéraux de l’ossature
qu’il stabilise.
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22
Lorsque les parois présentent un rapport largeur sur épaisseur particulièrement élevé la
ruine par voilement local peut intervenir très tôt avant même que le niveau apparent de
contrainte dans cette paroi ait atteint la limite d’élasticité.
23
Dans les règles CM 66, le voilement local est exclu comme mode potentiel de ruine par le
biais de limites impératives fixées à l’élancement géométriques des parois comprimées
des sections.
Dans le cadre de l’Eurocode 3, il a été choisi au contraire de traiter tous les types de
section du point de vue du degré d’incidence du voilement local de compression
permettant la classification des sections transversales et l’établissement des règles de
calcul pour chaque classe.
Quatre classes de section ont été définies, allant de la section 1 (la plus performante) à la
section 4 (la moins performante).
Classe 1 : pouvant atteindre la résistance plastique, sans risque de voilement
local, et possédant une capacité de rotation importante pour former une rotule
plastique.
Classe 2 : pouvant atteindre la résistance plastique, sans risque de voilement
local, mais avec une capacité de rotation limitée.
Classe 3 : pouvant atteindre la résistance élastique en fibre extrême, mais pas la
résistance plastique, du fait du risque de voilement local.
Classe 4 : section ne pouvant atteindre sa résistance élastique, du fait des risques
du voilement local.
24
La classe d’une section dépend des dimensions de la section, de la nuance d’acier et est
relative à un type précis de sollicitations appliquées à cette section : soit compression
simple, soit flexion simple soit flexion composée (voir annexe fig 1).
Dans chaque section transversale, il convient que la valeur de calcul d'une sollicitation
n'excède pas la résistance de calcul correspondante, et si plusieurs sollicitations agissent
simultanément, il convient que leurs effets combinés n'excèdent pas la résistance pour
cette combinaison.
En pratique, les éléments doivent être attachés à leurs extrémités, le plus souvent par
des assemblages boulonnés. Ceux-ci occasionnent deux perturbations de la distribution
uniforme des contraintes, liées d’une part à la diminution locale de l’aire de la section
résistante, d’autre part à l’excentricité éventuelle du barycentre des organes
d’assemblage par rapport au centre de gravité de la section transversale.
Les perçages pratiqués dans les pièces pour installer les boulons constituent un
affaiblissement de la section transversale. Le CM 66 préconise simplement de substituer
dans la formule, l’aire de la section nette à l’aire de la section brute. On doit aussi
examiner la possibilité que se développe une ligne de moindre résistance passant par
des perçages non alignés.
25
= ,
=
On compare l’effort normal maximal donné par les formules du CM 66 avec celui donné
par les formules de l’Eurocode 3.
En section brute nous avons :
= =,
Le CM 66 est moins contraignant que l’Eurocode 3. Les sections calculées par le CM 66
seront moins importantes que celles calculées par le deuxième règlement.
26
Avec =
(Voir partie flambement simple pour les valeurs de k)
̅=<,
Si alors :
= ≥,
Si alors
On suppose ici que les phénomènes d’instabilités ne sont pas déterminants, c’est -à-dire
que la résistance à l’effort tranchant n’est pas affectée par le voilement de cisaillement
des parois
Le CM 66 considère une répartition uniforme de la totalité de l’effort tranchant sur la
hauteur de l’âme et la valeur maximale de la contrainte de cisaillement est limitée en
fonction du critère de Caquot soit :
27
=, ≤
En cas de présence de trous dans l’âme du profil, il est admis de remplacer la section
nette par la section brute.
L’Eurocode 3 abandonne le calcul d’une distribution élastique des contraintes de
cisaillement dans la section transversale, au profit de la déf inition d’une aire
laquelle il sera admis une contrainte de cisaillement uniforme égale à la valeur limite
dans
≤ =,
donc pour valeur :
Avec :
= Pour les profilés laminés en I ou H
=
=
Pour les profilés laminés en U
Pour les profils reconstitués soudés
Dans le cas où l’âme comporte des perçages pour fixation, la même règle que pour la
traction est appliquée.
28
/ ≤
La vérification est ainsi la suivante :
L’Eurocode 3, fait la distinction entre les différentes classes de sections, celles-ci ayant
précisément pour objet de fixer la possibilité ou non d’exploiter le comportement
plastique de l’acier.
Ainsi trois modules de résistance peuvent intervenir dans l’expression de ce moment
résistant :
module plastique : rapport entre le moment équilibré par le diagramme
plastique bi rectangulaire et la limite d’élasticité de l’acier.
module élastique : rapport de l’inertie de la section autour de l’axe de la
flexion à la distance de la fibre la plus éloignée du centre de gravité.
29
module élastique efficace : qui a la même définition que le précédent mais
Avec :
≤
=
Avec :
30
5. La torsion :
Ni les règles CM66 ni l’eurocode 3 n’envisagent pas de vérification dans le cas des
sections soumises à torsion.
Il est alors nécessaire de procéder à une analyse détaillée des contraintes développées
dans les sections transversales et de leur appliquer les critères généraux de limitation le
plus souvent en calculant une contrainte équivalente de type Caquot ou Von Mises.
Seuls échappent à cette difficulté les profils fermés circulaires, creux ou pleins pour
lesquels les moments de torsion sont simplement équilibrés par des contraintes
tangentielles, en chaque point de section transversale, ces contraintes sont
proportionnelles à la distance au centre et perpendiculaires au rayon, ce mode de
résistance est nommé torsion pur ou torsion de saint venant.
Les vérifications sous état de contraintes multiples sont à peu près exclues des règles du
CM 66 et il n’est pas fourni d’expression générale visant la combinaison de contraintes
d’orientations différentes. La vérification séparée des limites fixées aux contraintes
normales et aux contraintes tangentielles est jugée suffisante pour les constructions
courantes.
Les dispositions retenues par l’Eurocode 3 sont moins simplifiées. L’interaction entre
sollicitations est prise en compte et est la règle générale, mais ne s’applique en pratique
qu’au delà d’un certain seuil.
Quelle que soit la classe de la section il est considéré que la présence d’un effort
tranchant V dans la section n’altère pas la résistance de celle-ci vis-à-vis de l’effort
normal et des moments de flexion tant que cet effort tranchant n’excède pas 50% de la
31
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I. Flambement :
Le flambement simple affecte les pièces soumises à la compression simple. Son étude est
due à Euler.
32
=
Lorsque la charge appliquée atteint cette valeur, la barre n’offre plus de rigidité vis -à-vis
de la déformation latérale.
33
pour
=.
Lorsque
Lorsque
<
> aucun risque de flambement n'est à craindre et la ruine survient
L’explication de ces discordances réside bien entendu dans le fait que la réalité diffère
des hypothèses adoptées par Euler.
En effet :
Les pièces après leur traitement en laminoirs et leur diverses manutentions et
transports, ne sont pas rigoureusement rectilignes (défauts de rectitude)
Leurs inerties ne sont pas constantes (tolérances de laminage)
Les efforts normaux de compression et les appuis ne sont jamais rigoureusement
centrés (défauts de centrage)
Les poteaux, sur chantier, ne sont jamais parfaitement verticaux (tolérances de
montage)
Le module d'élasticité E de l'acier n'est pas vraiment constant, du fait des
contraintes résiduelles de laminage (défauts d'homogénéité)
34
Ces cinq types de défauts, réels et inévitables, contribuent à affaiblir les éléments en
raison des moments de flexion parasites qu'ils créent et qui majorent considérablement
la contrainte.
CM 66 :
La vérification est ainsi la suivante :
. ≤
L’Eurocode 3 :
Il distingue entre différentes familles de profils et même entre les axes de flambement. Il
est clair en effet que les imperfections sont à l’origine du comportement élasto-plastique
des barres réelles et sont largement conditionnées par le processus de fabrication de ces
barres et que leur incidence sur la charge de ruine n’est pas identique suivant que le
flambement s’effectue selon l’une ou l’autre des directions.
Tableau 3 : Valeurs de α selon les courbes de flambement
Courbe de flambement a b c d
Facteur d’imperfection α 0,21 0,34 0,49 0,76
. ..
Dans l’Eurocode 3, la vérification est la suivante :
≤
=,
==
Pour les sections de classe 1, 2 et 3
35
=
=
On compare l’effort normal maximal établi par les formules du CM 66 avec celui établi
par les formules de l’Eurocode 3 :
1.4
1.3
1.2
1.1
0,21
0,34 1
0,49
0,76 0.9
0.8
0.7
λ̅
1 2 3
6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
̅
Pour la courbe a, le graphe montre clairement que le CM 66 est toujours plus pénalisant
que l’Eurocode 3, car <1 .
De manière très fréquente dans les ossatures métalliques, la compression des barres
s’accompagne de moment de flexion dû soit à des couples d’extrémité développés par
des liaisons hyperstatiques avec d’autres barres soit à des charges transversales soit à
36
Avec :
≤
= ,
= ,
= =
Les valeurs de
Eurocode 3 :
sont précisées en annexe (fig. 5)
. ≤
La vérification est la suivante :
= ...
Pour les sections de classe 3, on substitue les résistances plastiques par les résistances
élastiques des sections complètes. Pour les sections de classe 4, on les substitue par les
résistances des sections efficaces.
Contrairement aux règles du CM 66, la condition de stabilité pour l’Eurocode 3 ne couvre
pas la résistance en section. La vérification de la résistance en section doit
obligatoirement compléter celle de la stabilité.
37
≤
Pour les poutres à âme pleine, le moment critique peut être approché par :
=
38
: qui dépend du diagramme des moments
: en fonction du niveau d’application des charges
La contrainte de non déversement est alors :
Avec :
Eurocode 3 :
La condition de stabilité au déversement des poutres fléchies est complètement calquée
̅
sur la condition de stabilité au flambement des barres soumises à la compression simple.
À l’élancement réduit de flambement correspond l’élancement réduit de déversement :
=
≤
La vérification est ainsi la suivante :
39
̅ =
Le coefficient
permet, comme en flambement, de tenir compte de la variation de
l’importance des imperfections en fonction des conditions de fabrication des profilés. Il
ne retient que deux possibilités :
Pour les sections laminées : =, =,
Pour les sections reconstituées soudées :
Chapitre 5 : Assemblages
40
Ce type d’assemblage est prévu pour être mis en œuvre avec un serrage non contrôlé :
leur comportement au serrage ne fait l’objet d’aucune investigation particulière lors de
leur fabrication.
Les classes de qualité disponible pour les boulons normaux sont : 4.6, 4.8, 5.6, 5.8, 6.6,
6.8, 8.8 et 10.9, les trois dernières classes étant les plus couramment utilisées.
Dans ce cas, les boulons assurent la transmission des efforts par simple traction. La
vérification élémentaire de résistance consiste donc à assurer que les contraintes
atteintes dans les vis restent à un niveau supportable. La section de moindre résistance
est constituée par la partie filetée.
γMB =1.25 pour la résistance au cisaillement.
γMB =1.50 pour la résistance à la traction.
. = ,
CM 66 :
41
: Diamètre moyen de la tête du boulon
: Épaisseur de la tôle vérifiée
γ :
: Limite de rupture de la tôle vérifiée
Valeur donnée par le tableau (voir annexe fig 2)
Une telle condition n’a aucune chance d’être déterminante pour les assemblages
normalement constitués. Le tableau qui suit donne, donne pour chaque diamètre,
l’épaisseur minimale de la tôle pour que . soit inférieure à . .
Diamètre (mm) 12 14 16 18 20 22 24 27 30
Epaisseur minimale (mm) 5 6 7 8 9 10 11 12 13
42
Dans ce cas, les assemblages travaillent par pression diamétrale exercée par les vis sur
les pièces assemblées.
. = ,
CM 66 :
Eurocode 3 :
. = , pour les classes 4.6, 5.6, 6.6 et 8.8
. = ,
quelque soit la classe, on vérifie que :
Pour les classes : 4.8, 5.8, 6.8 et 10.9, l’Eurocode 3 utilise une contrainte de calcul plus
faible pour la partie filetée de la vis (formage par écrouissage, sans traitement
thermique) que pour la partie lisse de la tige (fût), ceci afin de prendre en compte la
ductilité réduite de la partie filetée et son incidence possible sur la résistance au
cisaillement.
43
Pour le CM 66, la résistance à cette pression s’exprime sous forme d’une limitation de la
pression exercée sur une surface conventionnelle égale au diamètre du boulon par
l’épaisseur de la pièce :
. =..
Pour l’Eurocode 3, la résistance à la pression diamétrale prend en compte également une
pression sur une surface conventionnelle égale au diamètre du boulon par l’épaisseur de
la pièce mais introduit un coefficient α établi en fonction de la pince longitudinale et de
Cette condition est complétée par des dispositifs constructifs imposant des valeurs
minimales aux pinces longitudinales et transversales ainsi qu’aux entraxes entre
boulons de manières à prévenir le risque de déchirure de la pièce depuis un perçage
vers un bord libre ou entre perçage successifs.
Des valeurs maximales sont également imposées aux mêmes côtes pour garantir un
contact convenable pour la maîtrise des risques de corrosion dans les entrefers.
CM 66 :
44
File extérieure :
Pièces soumises aux intempéries et conditions favorisants l’oxydation :
File intérieure :
≤≤
Pince longitudinale :
≤
≥
≥ ≥
≤
Epaisseur totale :
Eurocode 3 :
≤
45
CM 66 :
, ≤
. ,. ≤ 1
Eurocode 3 :
46
Ce type de boulons est fabriqué spécifiquement pour leur garantir une aptitude au
serrage. Seules les classes de qualité 8.8 et 10.9 sont concernées et le marquage
spécifique «HR» figure impérativement sur chaque élément du boulon (vis, écrou et
rondelles). L’identification «HR» distingue le boulon à haute résistance à serrage
contrôlé des boulons normaux de classe de qualité identique.
Un bon assemblage par boulons HR demande que la tête de précontrainte ne doive pas
être appliquée à sa valeur de calcul et nécessite une précaution des surfaces par
brossage ou grenaillage pour éliminer toute trace de rouille qui peut varier le coefficient
de frottement.
. = ,
Et l’effort résistant en traction est identique à celui admis par un boulon ordinaire:
Classe CM 66 Eurocode 3
47
.
.
Les assemblages précontraints sollicités par des efforts perpendiculaires à l’axe des vis
assurent la transmission des charges d’une pièce à l’autre grâce au frottement que la
pression de précontrainte permet de développer entre les surfaces en contact.
La résistance au glissement par boulon et par plan de glissement s’exprime donc comme
une fraction de l’effort de précontrainte.
CM 66 :
. =,,
48
. = ,
Eurocode 3 :
À l’ELU
À l’ELS
=,= ,
Classe
CM 66
.
Eurocode 3
.
49
Pour une valeur donnée de traction sur l’assemblage, le cisaillement admis est plus
faible pour CM 66 que l’Eurocode 3.
.
1
0.9
0.8
0.7
0.6
EC3 0.5
CM 66 0.4
0.3
0.2
0.1
0
1 6 1 6 1 6 1 6 1 6 1 6 1 6 1 6 1 6 1 6
0 0 1 1 2 2 3 3 4 4 5 5 6 6 7 7 8 8 9 9
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
.
50
Partie 2 :
51
Aperçu :
Mercredi 7 décembre 2011, a eu lieu la pose de la première pierre de Marjane Fkih Ben
Salah en présence de Messieurs Mohamed Dardouri -Wali de la région Tadla-Azilal et
Gouverneur de la province de Béni Mellal, Noureddine Ouabou - Gouverneur de la
province de Fkih Ben Salah, des élus et des autorités locales.
Chapitre 1 : Conception
52
I. Description :
La conception de la structure porteuse d’une charpente métallique est basée sur son
utilisation prévue, soit essentiellement ses caractéristiques de résistance (pour assurer
une sécurité structurale suffisante) et de déformabilité (pour garantir une bonne
aptitude au service). Les facteurs liés à l’économie de la construction et à l’impact de
l’environnement doivent être pris en compte durant toutes les phases de l’existence de
l’ouvrage.
La contrainte clientèle, espace libre pour le stockage des produits, ainsi que la spécificité
du marché, prix au mètre carré, ont fait que nous devons lors de la conception, offrir un
grand espace exploitable pour le client tout en optimisant l’utilisation de l’acier.
L’ossature à étudier repose sur une superficie de 5775m², il est caractérisé par
l’existence d’un décrochement . Les versants ont une pente de 3%.
Les images ci-dessous donnent un aperçu sur la structure en question :
53
54
55
Ces faux portiques permettent de libérer l’espace d’exploitation mais en contre partie ils
doivent supporter les charges (charge ponctuelle) provenant de la part des poutres de
reprise ; des jarrets ont été prévus pour renforcer au point d’intersection le faux
portique et la poutre de reprise.
L’image ci-dessous illustre le renfort au niveau du cercle rouge :
56
Les sections utilisées dans notre cas sont des profilés laminés IPE pour les poteaux de
rives et les traverses, HEB pour les poteaux centraux et les HEA pour les barres de rives
liant les portiques entre eux.
Les poteaux des portiques sont soumis à de grands efforts de compression. A cet effet le
phénomène de flambement apparait. Le profil idéal du point de vue du flambement sera
donc le profil dont l’inertie est maximale dans toutes les directions. Les profils en H
permettent aussi une bonne répartition de la matière. D’où le choix de ce profilé.
Les images ci-dessous illustrent les types des profilés ainsi que leurs orientations :
57
1. La couverture :
La couverture doit répondre aux certaines exigences à savoir : la Légèreté, étanchéité,
esthétique...
Il existe plusieurs types de couvertures qui diffèrent suivant la forme et le matériau :
Couverture en béton armé, tôles ondulées en acier galvanisé, tôles en acier galvanisé pré
peint ou « autoportant » : (NERVESCO), Plaques ondulées en amiante de ciment :
(DIMATIT), bacs en amiante ciment : (DIMASKAF).
Notre analyse des différents types de couvertures nous mène à choisir une couverture
en acier galvanisé (NERVESCO), vu qu’elle est légère, non inflammable, et n’exige pas
beaucoup d’entretien et elle est esthétique.
58
59
Figure 34 : échantignole
60
Ils sont encastrer si le sol est capable de résister aux efforts de transmis par les
pieds des montants
Pour les pieds de poteau encastrés. Ils sont réalisés soit :
par platines épaisses.
à goussets.
à sommier.
61
La traverse posée sur le montant est la solution la plus simple du point de vue montage
alors que la traverse fixée contre le montant nécessite un dispositif spécial d’appui à cet
effet, l’angle du cadre rigide doit transmettre l’entier du moment d’encastrement afin
d’assurer la résistance et la stabilité de la structures. L’angle sert également de joint de
montage, il est exécuté partiellement en atelier et assemblé sur le chantier par
boulonnage sinon, il peut être réalisé entièrement par soudure en atelier, puis
transporté en une pièce au chantier.
62
Ce type d’assemblage ci-dessus est couramment utilisé pour les cadres en profils
creux.
Les cadre peut être aussi comporté des renforts d’angle (jarret ), l’ajout des jarrets a
pour but de renforcer la traverse au niveau de l’encastrement avec le poteau, en effet la
section retenue pour les traverses est généralement déterminer par le moment au
faitage Mc et cette section n’est pas suffisante pour reprendre le moment Mb à
l’appui(Mc<Mb).
L’utilisation du jarret permet d’abattre le moment de dimensionnement de la traverse
et donne à l’assemblage une hauteur plus importante que celle du profil courant de la
traverse (le plus souvent la hauteur est presque doublée)
Figure 37 : jarret
Dans notre projet les jarrets ont été soudé dans l’atelier et sur le chantier l’assemblage
est réalisé par boulonnage ; le transport des profilés est assurer par un Chariot
élévateur et le montage est réalisé par une grue mobile :
63
C’est l’ensemble des éléments qui ont pour rôle d’assurer la stabilité de l’ensemble de la
structure et de donner à l’ossature une rigidité suffisante pour résister aux efforts
horizontaux. On peut distinguer 3 types de contreventement :
contreventement par triangulation à l’aide des barres diagonales, afin de créer un
contreventement en treillis : les forces sont transmises par des efforts normaux dans les
barres.
64
Par rigidification des nœuds de l’ossature afin de créer un cadre –portique : les
efforts sont transmis essentiellement par flexion des traverses et des montants.
Pour notre cas nous avons choisi un contreventement par triangulation et des cadres
rigides constituant des appuis intermédiaires au contreventement.
Le système de contreventement doit équilibrer les forces agissantes dans n’importe
quelle direction d’un plan, pour se faire, il faut respecter les conditions d’équilibres
suivantes :
Il faut disposer d’au moins trois lignes d’action de forces.
Les lignes d’action de forces ne doivent pas être concourantes en un point.
Les lignes d’action de forces ne doivent pas être toutes parallèles entre elles.
65
Le vent agit sur la façade en maçonnerie qui s’appuie sur les filières qui
transmettent les efforts aux poteaux.
Les poteaux travaillent en général comme des poutres simples fléchies dans un
plan vertical, leur appui inferieur est réalisé directement par la fondation tandis que
l’appui supérieur est assuré par les montants alors chargée axialement.
Les montants transmettent l’effort par compression dans le contreventement
transversal de la toiture.
66
Le contreventement transversal est une poutre en treillis sur des appuis (réalisés
par les deux contreventements du long pan et les poteaux centraux), soumise aux
charges provenant des montants.
Les contreventements de façade long pan conduisent les réactions d’appui du
contreventement de toiture dans les fondations en travaillant comme des poutres
consoles à treillis. Les réactions introduites dans les fondations peuvent être
décomposées en une force horizontale et deux verticales (une vers le haut et autre vers
le bas).
Dans le cas ou les cadres comportent quatre articulations, ils sont instables sous l’effet
des charges horizontales, un système de contreventements est nécessaire pour assurer
la stabilité statique, les déplacements latéraux des cadres sont alors limités par la
déformation des contreventements, dans le s ou le cadre est hyperstatique donc auto
stable il se peut que même si les cadres sont dimensionnés selon des critères de sécurité
structurale, les déplacements horizontaux soient trop grand sous l’effet des charges
transversales. On a alors deux solutions pour satisfaire les exigences de l’aptitude au
service :
Renforcer le cadre en choisissant des sections plus rigides.
Introduire un système de contreventement (n’est pas une solution économique
car on cumule et les nœuds rigides compliqués à réaliser et les barres de
contreventement).
67
68
On admet que le vent a une direction d’ensemble moyenne horizontale, mais qu’il peut
venir de n’importe quel côté.
L'action du vent sur un ouvrage et sur chacun de ses éléments dépend des
caractéristiques suivantes :
• Vitesse du vent.
• Catégorie de la construction et de ses proportions d’ensemble.
• Configuration locale du terrain (nature du site).
• Position dans l’espace : (constructions reposants sur le sol ou éloignées du sol).
• Perméabilité de ses parois : (pourcentage de surface des ouvertures dans la surface
totale de la paroi).
L’action totale dû au vent est exprimée comme ci-après :
P=qh.ks.km.δ.Cr.β
Avec :
qh : pression dynamique agissant à la hauteur
ks : coefficient de site.
km : coefficient de masque.
δ : coefficient de réduction.
=, ×
par la formule suivante :
Avec :
: Pression dynamique de base agissant à la hauteur = 10m.
: Hauteur du point considéré.
69
La pression dynamique normale ou de base peut être atteinte plusieurs fois au cours
d’une année et la construction est sensée pouvoir la supporter sans encaisser de
dommage. La pression dynamique extrême ou exceptionnelle peut occasionner des
désordres mineurs dans la construction sans entraîner sa ruine complète. Le rapport de
la seconde à la première vaut 1,75.
Les forces dues au vent agissant sur un ouvrage donné, peuvent être représentées par
des forces globales ou bien par la superposition de pressions locales réparties tout au
long des surfaces.
Les règles fixent pour chaque région, une pression dynamique de base normale et une
pression dynamique de base extrême. Elles sont déterminées à une hauteur h = 10 m. au
dessus du sol pour un site normal sans effet de masque et pour une surface de 0.50 m.
de côté.
Le tableau ci-dessous donne les valeurs des pressions dynamiques suivant
l’emplacement du site :
Tableau 5 : pression dynamique de base et extrème en fonction des régions
Pour ce qui nous concerne, le hangar se situe dans la ville de FKIH BEN SALEH, c’est la
région II donc la pression dynamique de base est prise égale à :
q10 =68daN/m2
70
Site normal 1 1 1
71
Le vent est irrégulier, surtout au voisinage du sol, et ne souffle pas avec la même vigueur
simultanément en tout point d’une même surface, la pression moyenne diminue donc
quand la surface frappée augmente. On en tient compte en multipliant la pression
dynamique par un coefficient réducteur δ correspondant à la plus grande dimension de
la surface offerte au vent afférente à chaque travée considérée comme librement
appuyée.
Remarque :
La totalité des réductions autorisées par le règlement (NV.65) : effet de masque et de
dimension ne doit en aucun cas, dépasser 33 %. (C.-à-d. (1-Km. δ) <0.33)
72
Aux effets statiques calculés précédemment, s’ajoutent les effets dynamiques qui
dépendent des caractéristiques mécaniques et aérodynamiques de la construction.
La connaissance du mode fondamental d'oscillation de la structure dans la direction de
vent étudiée est primordiale pour la prise en compte de ce phénomène. Plus la structure
sera flexible (grande période d'oscillation) et plus les amplifications des déformations, et
donc des efforts dans la structure, seront importantes.
Pour notre cas la structure est étalée (a, b>>>H) dans les deux dimensions donc l’effet
dynamique du vent peut être négligé en premier lieu.
Cas des charges normales :
Afin de calculer l’effet dynamique des actions parallèles à la direction du vent, une
multiplication par un coefficient au moins égale à l’unité est prescrite par le NV.65. Il est
donné par la formule suivante :
Avec :
=
∶
la structure.
Coefficient de pulsation. Dans notre cas H = 8.15m, l’échelle fonctionnelle donne
τ = 0,36. (Voir l’annexe fig 6)
Pour évaluer T on utilise la formule forfaitaire applicable aux bâtiments d'habitation
(NV65. P 159) :
=, √
Dans le cas de d’un contreventement par ossature métallique on a :
73
Ainsi :
=. .∗.=.
On remarque que ce coefficient est faible ceci peut être justifie ce qui a été énoncé
précédemment.
Conclusion :
Elles comprennent les actions de très courte durée dont la présence avec une grandeur
significative est peu ou pas probable au cours de la durée de service prévue. Les chocs,
les incendies, les explosions et les séismes constituent les actions accidentelles.
La stabilité d'ensemble sous séisme est assurée par le contreventement (palées de
stabilités) et les portiques.
Pour évaluer l’effort séismique, le règlement RPS2000 distingue entre deux approches :
Approche statique équivalente : qui a comme principe de base de substituer aux
efforts dynamiques développés dans une structure par le mouvement sismique
du sol, des sollicitations statiques calculées à partir d un système de forces,
dans la direction du séisme, et dont les effets sont censés équivaloir à ceux
de l action sismique.
Approche dynamique : celle-ci est basée sur la réponse maximale de la structure
au moyen de spectres de réponse adaptés aux sites de la construction.
Pour notre cas la structure n’est pas régulière (Car la 2eme condition de régularité en plan
n’est pas répétée a+b>0.25B) donc l’approche statique n’est pas autorisée donc on
opte pour une analyse modale.
74
Facteur d’accélération :
Le centre commercial se situe dans la ville de FKIH BEN SALEH donc selon la carte du
zonage sismique au Maroc, le projet se situe dans la zone II.
Remarque :
Analyse modal :
L’analyse modale consiste à calculer les effets maximaux d’un séisme sur une structure.
Pour cela, on recherche les modes de vibration de la structure qui caractérisent son
comportement au voisinage des fréquences dites de résonance .En effet la réponse
d’une structure est prépondérante au droit de ces fréquences de résonance.
Etant donné qu’il existe, pour une structure, autant de modes de vibration que de
degrés de liberté, il faut sélectionner le nombre de modes à extraire. La recherche des
modes doit être menée jusqu’à ce que les deux conditions suivantes soient respectées :
La fréquence dite de coupure doit être atteinte, cette dernière représente la
fréquence au-delà de laquelle les modes propres ne sont plus amplifiés par rapport aux
mouvements sismiques du support. En d'autres termes, les masses vibrant selon ces
modes sont soumises aux mêmes accélérations que le support, sans amplification
dynamique.
75
La recherche des modes propres peut donc être interrompue lorsque la période du
dernier mode calculé est inférieure à 0.03 seconde (f=33Hz).
Le cumul des masses modales doit atteindre 90% de la masse vibrante totale.
De plus, le nombre de modes retenus ne doit être inférieur à trois, car très souvent, pour
les bâtiments courants, seuls deux ou trois modes ont une influence significative sur la
réponse vis-à-vis d’une direction du séisme.
Au bout de 52 modes on arrive à exciter plus de 90 % de la masse vibrante selon les
deux directions x et y.
76
Le décrochement désigné est un décrochement en plan son calcul est bien illustré dans
le NV65 p 84.
Pour les deux directions du vent envisagées dans les Règles, le côté sous le vent de
chaque angle rentrant est soumis à la pression s’exerçant sur le côté au vent sur une
longueur égale à celle de ce dernier côté. Le raccordement avec la dépression se f ait, s’il
y a lieu sur la demi-longueur précédente.
Pour le cas γ=1.
77
La flèche f= 38*0.03=1.14m<H/2=4.7m
La hauteur au faîtage H= 8.14m
La petite face a une longueur de a = 77 m et pour la grande face b=78 m.
Long-pan: = = =,
Le coefficient γo :
La valeur de γo est donnée l’abaque du règlement NV65 (voir annexe fig 8) en fonction
des rapports de dimensions :
78
On remarque λ λ
et sont <0,25 donc d’après l’abaque γ0 = 0,85.
Le hangar est considérer fermé.
Les toitures sont à versants plans dont la flèche f est inférieure à la moitié de la hauteur
H de la construction, donc le coefficient Ce est en fonction de la valeur du γ0 = 0,85 et de
l’angle=Arctg(0,03)=2°.
79
Les actions intérieures sont déterminées par les coefficients Ci calculés au moyen des
formules variables par chaque cas. Lorsque ces déterminations conduisent à des
coefficients Ci tel que :
-0.20<Ci <0 on prend Ci = -0.20
0<Ci <0.15on prend Ci = +0.15
Surpression :
Dépression (succion):
80
Actions résultantes :
Surpression :
Dépression :
Remarque :
81
Actions résultantes :
Surpression :
82
Dépression :
1er cas :
83
Actions résultantes :
Surpression :
Dépression :
84
2 eme cas :
Actions résultantes :
Surpression :
85
Dépression :
3. Conclusion :
86
1. CM66:
2. Eurocode 3 :
Tableau 10 : Pondération selon Eurocode 3
87
Puisque la pente des versants est faible (<10%) donc on peut considérer que les
pannes fonctionnent en flexion simple.
La portée des pannes est entre 4m et 8m et puisque la portée la plus prépondérante est
8m on prend pour le dimensionnement la portée la plus défavorable 8m même si elle
surdimensionne les pannes de portée inférieur à 8m, en outre ce choix permet d’utilisé
un seul type de profilé pour les pannes.
L’entraxe des pannes est de 2m ce qui correspond en moyenne à :
[((1.2/0.03)/2]+1=21pannes par versant.
α= Arctg(0.03)=2°
b) Surcharges Q :
88
On a en cas de :
Soulèvement :
Vn = 60∗0.7 =42Kg/m2
Kg/m2
Ve = 1.75 Vn = -73.5
=-147Kg/ml
Pression:
Vn =60∗0. Kg/m215=9 Kg/m2
Ve = 15.7 =31.5Kg/ml
=18Kg/ml
CM66:
Combinaison les plus défavorables :
89
Quy = Q= 212Kg/ml
Mux = Qy .lx2/8 = (212×82)/8 = 1696 kgm
Muy= 0Kg/ml (Approximativement)
On a : Mux = 1696kgm
Donc :
∗
≥
90
Remarque :
Le poids propre estimé de la panne (15 kg/ml) est supérieur au poids propre réel trouvé
(12.9 kg/ml) ; il n’y a pas donc lieu de refaire la vérification de la panne à la résistance
en tenant compte de son poids propre.
Eurocode 3:
La classe de la section :
Les profilés laminés de calibres < IPE 240 sont généralement d’une section de classe 1.
Ici on peut soit utiliser la formule de la flexion déviée ou celle de flexion simple puisque
pour notre cas les deux formule de vérification sont équivalente :
91
Axe ( ox ):
Suivant cet axe la flèche est considérée vérifiée puisque la pente des versants est faible.
Axe ( oy) :
CM66 Eurocode3
92
avec : . ≤
Et on a
=
Ty=Qy*l /2=212 *8/2=848Kg
93
Eurocode 3 :
Ici il faut vérifier :
V <V = γ√
V < = γ√
√
=18655Kg > 829.2Kg Ratio (0.04)
La semelle supérieure de la panne est comprimée sous l’action des charges verticales
descendantes. Mais, puisqu’elle est fixée à la toiture, il n’y a pas risque de déversement.
La semelle inférieure qui est comprimée sous l’action du vent de soulèvement est
susceptible de déverser du moment quelle est libre tout au long de sa portée.
CM66 :
94
Avec :
k = 1k × k11
Le coefficient de déversement :
λ = hl × B×C×I
4×I ×1 σσ
D= 1 0.1I56×J
×h ×l
IPE 160 :
I x = 869.3 cm4 ; Iy = 68.28 cm4
J = 3.60cm4 (moment d’inertie de torsion).
h = 16 cm ; l = 8m (longueur de flambement).
Ainsi D = 4 6
95
σ = Eπλ =233.9Kg/cm2
La contrainte de flexion :
D’où :
K. σ =0.89×618.2=.kg/cm2< σ =/
Remarque:
(Ratio 0.23)
96
Eurocode 3 :
Le moment ultime :
M≤ χ γβM
Q= - 45.8Kg/ml (soulèvement) => Mu= Q*l2/8=366.4 kgm
βw=1 ,
On a :
γ =1 pour les sections de classes 1 et 2
wply=123.9cm3 (IPE 160) => M = Wply .f y=291165Kgm
Et :
LT
: Coefficient d’imperfection de déversement.
Profilé laminé
LT
0,21
λ = =92.9
LT
0,5 1 LT
LT
0, 2 2 =0.82
LT
1
LT
2 2
=0.84
LT LT
LT
Donc Mdev=244578.6 Kgm
Mu=366.4< Mdev ok (ratio négligeable)
97
6. Conclusion :
On ce qui concerne la résistance on remarque que le CM66 est plus contraignant que
EC3, la marge de plasticité autorisée par CM66 est négligeable par rapport à celle
recommandé par EC3, en outre la condition de la flèche a tranché pour les deux
règlements c’est elle qui donne dans la majorité des cas le profilé final.
Le cisaillement est largement vérifié pour les deux règlements, cela peut être justifié
par le fait que les profilés IPE ont été conçus essentiellement pour assurer une grande
résistance à l’égard de l’effort de cisaillement.
Les deux règlements prévoit le risque de diversement de la panne mais on remarque
la CM66 est plus contraignant que EC 3 (voir les ratios précédents)
Panne
b
Échantignolle
h
A
a t
98
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