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Composition du Jury
ENP 2016
:ملخص
إن الهذف مه هزي الذساست الحشاسيت هى المقاسوت بيه عذة اوىاع مه الجذسان ورلل بهذف تخفيض
D.T.R. (C3-2) استهالك الطاقت في البىايت و لقذ تم التصميم وفقا للقىاويه و المعاييش المطبقت في الجزائش
: الكلمات المفتاحية
. الجذسان،دساست حشاسيت
Abstract
The aim of this work is try to answer the concerns of designers to find optimal
solutions for infill walls that verify the thermal regulation of residential
buildings according to D.T.R. (C3-2), and ensure additional heating costs as
well.
Key words:
Résumé
Mots clés :
papa qui durant toutes ces longues années d’études m’a aidé, soutenu et fait confiance.
Et aussi à ma très chère maman qui m’a soutenu tout au long de ces
MESSELEM LEILA
Remerciements
Nous remercions les membres du jury qui nous font l’honneur de présider et
d’examiner ce modeste travail.
Toute notre gratitude à tous les enseignants qui ont contribué à notre formation.
Nos remerciements vont également à tous ceux qui ont contribué de près ou de
loin à l’aboutissement de ce projet.
Tout le personnel de l’ENP et du bureau d’étude EL MOUHANDICINE.
CHAPITRE 1: Introduction
1.1 Introduction….... … .................................................................................................... 10
1.2 Définition de l’isolation thermique……. .................................................................... 10
1.3 Objectifs de l’isolation thermique……. ...................................................................... 10
Conclusion génerale……………………………………..……………………………….…40
Bibliographie………………………………………….…………………………………….41
LISTE DES TABLEAUX
1.1 Introduction
C'est seulement à partir de 1997 que l'on a commencé à se préoccuper en Algérie des
questions d'isolation thermique, Il est indispensable avant de construire un bâtiment d’étudier
ses échanges thermiques avec le milieu extérieur et ceci en vue d’assurer le confort thermique
à ses occupants d’où l’intérêt de faire une étude thermique.
Pour tenir compte des deux facteurs à la fois : caractéristiques thermiques et coût, il est
impératif de faire une optimisation des remplissages pour différentes variantes. Les
méthodes de calcul, sont basées sur l’évaluation des déperditions calorifiques à travers
les parois, par l’application de la réglementation thermique (D.T.R.C.3-2), qui est
suffisante pour trouver des solutions admissibles pour l’isolation thermique.
On peut défini l'isolation thermique d'une manière simple est la protection de la structure
contre des facteurs climatiques qui peuvent influer sur le confort des usagers soit en période
d'été (climatisation) ou bien en hiver (chauffage).
01
CHAPITRE 1
- Le confort des occupant en toute saison, c’est -à-dire une ambiance adaptée aux
usages prévues dans le bâtiment et permettant de satisfaire le confort d’hiver comme
d’été;
- L’hygiène et la sante des occupants (par rapport aux besoins en oxygène, à
l’élimination des odeurs, fumes et gaz nocifs divers) ;
- La pérennité du bâtiment et des équipements (par rapport aux problèmes de
condensation, de mise hors gel,…) ;
- La préservation de l’environnement, par rapport à l’utilisation de ressources non
renouvelables et aux émissions de polluants dans l’atmosphère.
Lors de l'installation d'un chauffage dans une structure il faut d'abord déterminer la
puissance nécessaire pour assurer une température ambiante suffisantes a l'usager (car
l'analyse ce fait en fonction d’échange thermique entre l'intérieur et l'extérieur) et prendre en
considération l'économie d'énergie.
De point de vu bilan thermique, chauffer un local c’est lui fournir une quantité de chaleur
qui compense ses pertes vers l’extérieur de manière à amener sa température à un niveau de
confort déterminé.
Les pertes du local se produisent à travers les parois et par l’air qui s’échappe par
les ouvertures ou leurs interstices. Elles sont d’autant plus importantes que l’écart est élevé
entre les températures internes et externes.
00
CHAPITRE 2:
Notions de base
CHAPITRE 2
a) Par rayonnement.
Tous les corps solides et liquides émettent, par leur surface de l’énergie sous forme d’ondes
électromagnétiques. Si cette énergie rencontre un corps absorbant ses longueurs d’ondes, elle
se transforme en chaleur.
31
CHAPITRE 2
b) Par convection.
Ce mode d’échange thermique est propre aux fluides, les molécules directement au contact
d’une surface solide absorbent ou cèdent de la chaleur suivant les températures respectives de
la surface et des fluides.
c) Par conduction.
La conduction traduit l’échange de chaleur s’effectuent par propagation à l’intérieur
d’un solide.
31
CHAPITRE 2
2.2 Echange de chaleur entre deux ambiances séparées par une paroi
Figure 2.4 L’échange de la chaleur entre deux ambiances séparées par une paroi
𝛷=𝑄⁄t [W]
Il exprime une énergie par unité de temps, c'est-à-dire une puissance, et se mesure en Watt.
Il est commode, pour le calcul des déperditions de chaleur dans le bâtiment, de rapporter
le flux a unité de surface. Ce rapport s’appelle densité de flux "𝜑" :
𝜑 = 𝛷/ 𝐴 [W /𝑚 ²]
31
CHAPITRE 2
∑ ( )
31
CHAPITRE 2
2.7 Les déperditions calorifiques
Elles sont égales au flux de chaleur sortant d’un local, ou d’un groupe de locaux, par
transmission de chaleur à travers les parois et par renouvellement d’air, pour un degré d’écart
de température entre l’intérieur et l’extérieur. Elles sont exprimées en [W/0C].
31
CHAPITRE 3:
Document technique
réglementaire
D.T.R.C3-2
CHAPITRE 3
3.1 Généralités
Depuis mars 1998, par arrêté du Ministre de l’Habitat, il est fait obligation aux
constructions neuves d’être conformes au [DTR C3-2] relatif aux règles de calcul des
déperditions calorifiques.
Ce DTR oblige les constructions à usage d’habitation à avoir une enveloppe suffisamment
isolante pour que les déperditions totales de chaque logement restent inférieures à un niveau
de référence fixé réglementairement.
Le calcul des déperditions tant pour vérifier cette conformité, que pour dimensionner les
systèmes de chauffage doit être menée suivant la méthode proposée par ce même DTR.
Le présent Document Technique Réglementaire (DTR) a pour objet de fixer les méthodes de :
91
CHAPITRE 3
- calculer éventuellement les déperditions de base qui expriment les besoins de
chauffage.
3.3.2 Définitions
∑ [W/°C]
02
CHAPITRE 3
Où:
Où :
Où
09
CHAPITRE 3
- DLNC (en W/°C) : représente les déperditions à travers les parois en contact avec les
locaux non chauffés.
Les déperditions par renouvellement d’air d’un volume i (DR)i sont donnés par :
Où :
- DRV (en W/°C) représente les déperditions due au fonctionnement normal des
dispositifs de ventilation.
- DRS (en W/°C) représente les déperditions supplémentaires dues au vent.
- Les déperditions par transmission DT (en W/°C) du logement sont égales à la somme des
déperditions par transmission des déférents volumes i, soit ∑( ) .
- Les déperditions par renouvellement d’air DR (en W/°C) du logement sont égales à la
somme des déperditions par renouvellement d’air des déférents volumes i, soit ∑( )
Où :
DREF = a S1 + b S2 + c S3 + d S4 + e S5 [W/°C]
00
CHAPITRE 3
Où:
- les Si (en m²) représentent les surfaces des parois en contact avec l’extérieur, un comble,
un vide sanitaire, un local non chauffé ou le sol. Elles concernent respectivement S1 la
toiture, S2 le plancher bas, y compris les planchers bas sur locaux non chauffés, S3 les
murs, S4 les portes, S5 les fenêtres et les portes fenêtres. S1, S2, S3 sont comptées de
l’intérieur des locaux, S4 et S5 sont comptées en prenant les dimensions du pourtour de
l’ouverture dans le mur ;
- les coefficients a, b, c, d et e, (en W/m².°C), sont donnés dans le tableau 2.1 DTR. Ils
dépendent de la nature du logement et de la zone climatique.
Pour le calcul des déperditions de référence, n’ont pas été prises en compte les déperditions
de référence par renouvellement d’air.
Les déperditions de base totales pour un local DB, contenant plusieurs volumes thermiques,
ont pour expression :
∑( ) [W]
Les déperditions de base pour un volume thermique (DB)i ont pour expression
02
CHAPITRE 3
Où :
Température intérieure de base : est la température de l’air que l’on désire obtenir au
centre de la pièce en absence de tout apport de chaleur autre que celui fourni par
l’installation de chauffage
Dans le cas où des locaux ne sont pas chauffés en continu, ils doivent être considérés
comme des locaux non chauffés.
Température extérieure de base : est une température telle que les températures
minimales quotidiennes ne lui sont inférieures que cinq jours par an.
02
CHAPITRE 3
Tableau 3.1 Les valeurs de la température extérieure de base
ZONE Altitude tbe ZONE Altitude tbe
(m) (en °C) (m) (en °C)
< 300 6
A 300 à 500 3 C 500 à 1000 -2
500 à 1000 1 1000 -4
1000 -1
< 500 2 < 1000 5
B 500 à 1000 1 D 1000 4
1000 -1
B’ < 500 0 D’ < 1000 5
500 voir Zone B
02
CHAPITRE 4:
Application de la
méthodologie de
D.T.R.C3-2
CHAPITRE 4
Notre projet sera implanté à wilaya de Bouira, donc dans la zone climatique C. notre étude
pour l’optimisation thermique concerne en premier lieu le logement ou l’appartement
le plus sensible aux changements climatique. C’est le dernier niveau.
On a: DREF = a x S1 + b x S2 + c x S3 + d x S4 + e x S5
Avec:
72
CHAPITRE 4
Tableau 4.2 Les coefficients de la zone climatique
Zone Logement individual Logement en immeuble collectif
A b c d e a b c d e
A 1,10 2,40 1,40 3,50 4,50 1,10 2,40 1,20 3,50 4,50
B 1,10 2,40 1,20 3,50 4,50 0,90 2,40 1,20 3,50 4,50
B’ 1,10 2,40 1,20 3,50 4,50 0,90 2,40 1,20 3,50 4,50
C 1,10 2,40 1,20 3,50 4,50 0,85 2,40 1,20 3,50 4,50
D 2,40 3,40 1,40 3,50 4,50 2,40 3,40 1,40 3,50 4,50
D’ 2,40 3,40 1,40 3,50 4,50 2,40 3,40 1,40 3,50 4,50
Application numerique:
72
CHAPITRE 4
Donc
72
CHAPITRE 4
Tableau 4.5 Calcul de la résistance (variante 2)
Conductivité Résistance
Couches Epaisseur [m] thermique λ [W/m.°C] thermique
R [m 2. °C/W]
Mortier 0.02 1.15 0.018
Brique 0.10 0.20 0.500
Polystyrene expanse 0.05 0.046 1.087
Carreaux de platre 0.07 0.35 0.200
résistance d’échange - - ΣR =1.805
superficielle
ΣR=0,832 [m ². °C/W] ;
03
CHAPITRE 4
A) Variante 1
Car les planchers courants séparent deux niveaux chauffés à la même température les
déperditions par transmission à travers ce plancher sont confédérés nulles.
Calcul de déperdition surfacique à travers les parties courantes des parois en contact
avec l'extérieur (D S):
Les déperditions surfaciques par transmission à travers une paroi, pour une différence de
température de 1°C entre les ambiances que sépare cette paroi, sont données par la formule:
DS= K x A
Ou :
→ DS =158.75 W/°C.
→ D SOL = 0
03
CHAPITRE 4
Calcul de la déperdition a paroi en contact avec un local non chauffé:
Un local non chauffé est un local pour lequel le chauffage n’existe pas ou risque
d’être interrompu pendant de longues périodes, ainsi tout local chauffé par intermittence.
Les déperditions DLNC par transmission par degré d’écart à travers une paroi en contact
avec un local non chauffé sont données par la formule suivante :
Où :
- KLNC (en W/m². °C) est le coefficient de transmission surfacique de chaque partie,
- A LNC :(en m² ) est la surface intérieure de chaque partie surfacique, du local non
chauffé),
- Kl (en W/m. °C) est le coefficient de transmission linéique de chaque liaison,
- L (en m) est la longueur intérieure de chaque liaison,
- Tau est le coefficient de réduction de température ; il est soit :
calculé dans le cas général,
déterminé forfaitairement,→ Tau = 0.35
fixé par les pièces du marché.
Alors :
B) Variante 2
07
CHAPITRE 4
DS:
→ D S = 140.97 W/°C.
→ D SOL = 0
D LNC=4.81 W/°C
Alors :
C) Variante 3
DS:
→ D S = 176.836W/°C.
00
CHAPITRE 4
→ D SOL = 0
D LNC=9.32 W/°C
Alors :
Les déperditions par renouvellement d’air doivent être prises en compte seulement lors
du dimensionnement des installations de chauffage des locaux d’habitation. La vérification
thermique réglementaire ne tient pas compte des déperditions par renouvellement d’air.
Les déperditions par renouvellement d’air tiennent compte des déperditions dues au
fonctionnement des dispositifs de ventilation ; ainsi que les déperditions supplémentaire par
infiltrations dues à l’effet du vent.
D’où les déperditions pour renouvellement d’air pour un logement ont pour expression :
Où :
03
CHAPITRE 4
Où :
Tel que :
Les ouvrants concernés pour la détermination du débit supplémentaire dû au vent sont ceux
faisant partie des parois extérieures, et ceux faisant partie des parois en contact avec des
circulations ouvertes sur l’extérieur.
Par exemple, les parois donnant sur une cage d’escalier fermée ne doivent pas être prises en
compte lors du calcul du débit supplémentaire dû au vent.
Le débit spécifique supplémentaire par infiltrations dues au vent Qs est donné par la formule
suivante:
∑( ) ( )
03
CHAPITRE 4
Où :
PPI (en m3/h sous Δp=1 Pa) est la perméabilité à l’air de la paroi i ;
∑( ) ( )
[ ] Surface de l'ouvrant J;
∑ ( )
(DB)i =D i x (t bi -t be ) [W]
03
CHAPITRE 4
Où :
- tbe : [en °C] est la température extérieure de base du lieu d'implantation de la construction.
Di = DT +DR
Puissance du chauffage Q
Où
Le coefficient c in est appliqué aux seules déperditions par transmission. Il est introduit pour
diminuer le temps nécessaire à l'obtention de la température désirée lors d'une mise en route
ou d'une relance.
02
CHAPITRE 4
Le coefficient c in prend les valeurs suivantes :
- 0,10 en cas de chauffage continu,
- 0,15 en cas de chauffage discontinu, et dans le cas d'une construction dont la classe
d'inertie est "faible" ou "moyenne",
- 0,20 en cas de chauffage discontinu, et dans le cas d'une construction dont la classe
d'inertie est "forte".
4.7 Conclusion :
Après avoir fait une comparaison entre les variantes on peut dire que la variante 2 donne
la meilleure isolation thermique par rapport aux deux autres. C'est-à-dire que les
constituants de cette variante ont des caractéristiques thermiques qui permettre de minimiser
les déperditions calorifiques, et donc d’économiser l’énergie de chauffage.
02
CONCLUSION
CONCLUSION
D’après cette étude et les résultats calculés, nous avons vu l’intérêt de faire une étude
thermique, pour des variantes de murs, ceci pour économiser les besoins de chauffage.
« Variante 2 »associant (briques creuse et polystyrène expansé), pour les murs de remplissage
donne une isolation thermique importante. Elle minimise les déperditions calorifiques ; et
Dans ce travaille, l’étude d’optimisation est faite uniquement sur les murs. Il reste encore
à faire une étude thermique détaillée puisqu’elle influence les objectifs qu’on a fixés, qui sont
le confort des occupants et l’économie de l’énergie de chauffage. Cette étude détaillée doit
porter sur l’optimisation de des autres paramètres intervenant dans l’isolation thermique telle
04
BIBLIOGRAPHIE
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