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Mémoire de Magister 2013
Mémoire de Magister 2013
LARBAOUI Ahmed
MAGISTÈR
Spécialité : Electrotechnique
Option : Systèmes électro-énergétiques
Intitulé du mémoire:
Soutenu le : / / 2013
Ahmed
Notations et
Abréviations
Notations et Abréviations
Notations et Abréviations
Notations Signification
Temps
Opérateur de Laplace
Flux statoriques [W b]
iv
Notations et Abréviations
Inductance statorique [h ]
Inertie De l'entraînement
La vitesse de référence
Couple de charge
Couple électromagnétique
Grandeur estimée
iv
Notations et Abréviations
Abréviations désignation
iv
Sommaire
Table des Matières
Résumé i
Remerciement ii
Dédicace iii
Notations et Abréviations iv
Tables De Matières v
Liste des figures vi
Introduction générale 1
Chapitre I :
Généralités sur la Machine Synchrone à Aimants Permanents
I.1. Introduction 7
I.2. Généralités sur les aimants permanents utilisés dans les MSAP 8
I.2.1. Les aimants permanents 8
I.2.2. Caractéristiques générales des aimants permanents 9
I.2.3. Causes de la désaimantation 10
I.3. Les différents types de matériaux pour aimants 11
I.3.1. Les aimants métalliques 11
I.3.2. Les ferrites 12
I.3.3. Terre rares 12
I.3.3.1. Samarium Cobalt (SmCo) 12
I.3.3.2. Neodyme-Fer-Bore 13
I.4. Structures des inducteurs des MSAP 15
I.4.1. Classement des machines synchrones 16
I.4.1.1. Inducteurs à pôles lisses 17
I.4.1.2. Inducteurs à pôles saillants 17
I.4.1.2.a. Structures avec pièces polaires et concentration de flux 17
I.4.1.2.b. Structures avec pièces polaires sans concentration de flux 18
I.4.1.2.c. Structures à aimants insérés dans l'armature rotorique 18
I.4.1.2.d. Structures à aimants internes 18
I.5. Avantages et inconvénients des MSAP 21
I.6. Domaines d’application 22
I.7. Différents types d’alimentation 24
I.7.1. Alimentation par un commutateur de courant 24
I.7.2. Alimentation par un onduleur de tension 25
I.8. Conclusion 25
Table des Matières
Chapitre II :
Modélisation de l’ensemble Convertisseurs-MSAP
II.1 Introduction 27
II.2 modélisation d’un moteur synchrone à aimants permanents 28
II.2.1 Hypothèses simplificatrices 28
II.2.2 Équations électriques 29
II.3. Transformation de Park 30
II.3.1. Modèle de la machine synchrone à aimants permanents dans le 32
repère de Park
II.3.2. Expression de la puissance et du couple électromagnétique 33
II.4. Équation mécanique 34
II.5 Mise sous forme d’équation d’état 35
II.6. Bond graph dans le repère d q. 37
II.7. Système d'alimentation 38
II.7.1. Modélisation du redresseur triphasé double alternance 38
II.7.2. Le modèle bond graph d’un redresseur 40
II.7.3. Modélisation du filtre 40
II.7.4. Le modèle bond graph d’un filtre 41
II.7.5. Modélisation de l’onduleur à commande MLI 42
II.7.5.1. Tensions dans les phases de la MSAP 43
II.7.5.2. Le modèle bond graph d’un Onduleur 44
II.7.5.3. Techniques de commande de l’onduleur de tension 45
II.7.5.4. Commande des onduleurs 46
II.7.5.4.a Contrôle des courants par régulateurs à hystérésis 46
II.7.5.4.b Contrôle des tensions par MLI 49
II.8 Résultats de simulation 51
II .9 Conclusion 54
Chapitre III :
Commande Vectorielle de la MSAP
III.1 Introduction 56
III.2 Commande vectorielle des MSAP 57
III.2.1 Principe 57
III.2.2 Commande vectorielle de la MSAP pour l’asservissement de la 58
vitesse
III.2.3 Structure globale de la commande 59
III.2.3.a. Technique de découplage 61
III.2.3.b. Découplage par compensation 61
Table des Matières
Chapitre IV :
Commande Non-Linéaire par linéarisation au Sens des
Entrées-Sorties de la MSAP
IV.1 Introduction 83
IV.2 Systèmes non linéaires 85
IV.3 Non-linéarités dans les systèmes asservis 85
IV.4. Introduction a la géométrie différentielle 87
IV.4.1. Gradient 87
IV.4.2. Dérivée de Lie 87
IV.4.3. Crochets de Lie 88
IV.4.4. Difféomorphisme 88
IV.5. Système mono – entrée / mono - sortie 89
IV.6. Notion de degré relatif 90
IV.7. Système multi-entrées / multi-sorties (MIMO) 92
IV.8. Technique de linéarisation au sens des entrées-sorties 92
IV.9. Contrôle non linéaire du courant et de la vitesse de la MSAP 95
IV.9.1 Objectif de la commande 96
IV.9.2 Modélisation de la MSAP commandée en tension: 96
IV.9.3 Choix des grandeurs de sortie 97
IV.9.4 Calcule du degré relatif 97
IV.9.4 .1 Le degré relatif 97
a- degré relatif du courant 97
Table des Matières
Chapitre V :
Commande par Mode Glissant de la MSAP
Chapitre VI :
Commande par Backstepping de la MSAP
Chapitre VII :
Commande Non Linéaire sans Capteur de
Vitesse d’une MSAP
ANNEXE A
Formalisme Bond Graph
ANNEXE B
Paramètres de simulation, cycle de fonctionnement et cahier de
charges utilisées pour la MSAP
Références bibliographiques
Chapitre I :
Figure .I.1 : Cycle d'hystérésis 8
Figure .I.2 : Illustration d’une courbe B-H des aimants. 9
Figure .I.3 : Courbe de désaimantation 10
Figure .I.4 : Courbe de désaimantation des aimants permanents. 14
Figure .I.5 : Différentes structures du rotor à aimant permanent. 15
Figure .I.6 : Classement des machines synchrones. 16
Figure .I.7 : Structures à pôles lisse 19
Figure .I.8 : Structures avec pièces polaires et concentration de flux. 19
Figure .I.9 : Structure avec pièces polaires sans concentration de flux 20
Figure .I.10 : Structure à aimants insérés dans l'armature rotorique 20
Figure .I.11 : Structure à aimants internes. 20
Figure .I.12 : Principales applications des machines synchrones à aimants permanents 23
Chapitre II :
Figure .II.1 : Représentation d’une machine synchrone. 31
Figure .II.2 : Machine équivalente au sens de Park. 32
Figure.II.3 : Le circuit équivalant du MSAP dans le système d'axe d-q 33
Figure .II.4 : Les différents couples qui agissent sur le rotor. 34
Figure.II.5 : Schéma bloc du modèle de la MSAP dans le repère d, q 36
Figure .II.6 : Bond graph avec la charge mécanique. 37
Figure .II.7 : Schéma global d'une MSAP à vitesse variable et de son alimentation. 38
Figure .II.8 : Redresseur triphasé à diodes double alternance 39
Figure .II.9 : Forme de la tension redressée. 39
Figure .II.10 : Modèle bond graph d’un redresseur triphasé double alternance. 40
Figure .II.11 : Filtre (LC) 41
Figure .II.12 : Modèle bond graph Filtre (LC). 41
Figure .II.13 : Schéma bloc du modèle d’un redresseur et le filtre 41
: Représentation de l’onduleur à deux niveaux alimentant une machine 42
Figure .II.14
synchrone (MSAP).
Figure .II.15 : Représentation d’un GTO. 42
Figure .II.16 : Modèle bond graph d’onduleur. 45
Figure .II.17 : Illustration de la bande de courant à hystérésis. 48
Figure .II.18 : MLI sinus-triangle bipolaire. 49
Figure .II.19 : Schéma bloc du MLI sinus-triangle. 50
Figure .II.20 : Schéma bloc d’un l’alimentation. 50
Figure .II.21 : Principe de la MLI sinusoïdale. 50
Figure .II.22.a :Caractéristique dynamique de l’ensemble onduleur de tension-MSAP à vide 52
: Caractéristique dynamique de l’ensemble onduleur de tension-MSAP en 53
Figure II.22.b
charge
vi
La Liste des Figures
Chapitre III :
Figure .III.1 : Principe de la commande vectorielle. 59
Figure .III.2 : Schéma global de simulation de la commande vectorielle avec Régulateur. 60
Figure .III.3 : Modèle de MSAP commandé à flux orienté à nul . 61
Figure .III.4 : Description de couplage. 61
Figure .III. 5 : Reconstitution des tensions et . 62
Figure .III. 6 : Principe de découplage par compensation. 63
Figure .III.7 : Structure générale : (machine – découplage par compensation). 63
Figure .III.8 : Commande découplée. 64
Figure.III.9 : Régulateur PI. 65
Figure .III.10 : Boucle de régulation du courant . 66
Figure .III.11 : Boucle de régulation du courant . 68
Figure .III.12.a : Boucle de régulation de vitesse. 69
Figure .III.12.b : Boucle de régulation de vitesse. 69
Figure .III.13 : Boucle de régulation de vitesse avec limitation du courant. 71
Figure.III.14 : Régulateur PI avec anti_windup 71
Figure .III.15 : Bloc de simulation de la commande vectorielle de la MSAP. 72
Figure .III.16 : Réponse de la MSAP en charge sans inversion de sens de rotation 73
Figure .III.17 : Réponse de la MSAP en charge avec une inversion de sens de rotation 74
Figure .III.18 : Résultats de simulation lors de la variation de la résistance statorique 76
Figure .III.19 : Résultats de simulation lors de la variation de l’inertie j. 77
Figure .III.20 : Résultats de simulation lors de la variation du fluxdes aimants . 78
Figure .III.21 : Résultats de simulation lors de la variation de . 79
Figure .III.22 : Résultats de simulation lors de la variation de . 80
Chapitre IV :
Figure .IV.1 : Exemple de non linéarités. 86
Figure .IV.2 : Combinaisons de non linéarités. 86
Figure .IV.3 : Schéma bloc du système linéarisé 94
Figure .IV.4 : Dynamique du système linéarisé. 95
Figure .IV.5 : Sous-systèmes découplés et linéarisés 99
Figure .IV.6 : Principe de la commande par linéarisation entrée-sortie, 101
: Bloc de simulation de CNL de la MSAP Contrôle du courant et de la 102
Figure .IV.7
vitesse.
Figure .IV.8 : Réponse de la MSAP en charge sans inversion de sens de rotation. 104
Figure .IV.9 : Réponse de la MSAP en charge avec inversion de sens de rotation. 106
: Réponse de la MSAP avec variation de la résistance statorique ± 50% de 107
Figure .IV.10
.
Figure .IV.11 : Réponse de la MSAP avec variation du moment d’inertie ± 50% de 108
Figure .IV.12 : Réponse de la MSAP avec variation du flux ± 50% de . 109
Figure .IV.13 : Réponse de la MSAP avec variation des inductances , de . 111
vi
La Liste des Figures
Chapitre V :
Figure .V.1 : Trajectoire d’état dans le plan de phase. 117
Figure .V.2 : Différents comportements en dehors de la surface de discontinuité. 118
: Convergence de la trajectoire vers la surface de commutationgrâce à la 118
Figure .V.3
discontinuité de la commande.
Figure .V.4 : Phénomène de glissement. 120
Figure .V.5 : Les modes de trajectoires dans le plan de phase. 121
Figure .V.6 : Linéarisation exacte de l’écart. 124
Figure .V.7 : L’évolution du point de fonctionnement dans l’espace des phases. 125
Figure .V.8 : Commande appliquée aux systèmes à structure variable. 126
: La valeur continue prise par la commande lors de la commutation entre 127
Figure .V.9
et .
Figure .V.10 :Définition de la commande.par différentes méthodes à limiter ce phénomène. 129
Figure .V.11 : Mode de glissement avec chattering. 131
Figure .V.12 : Commande appliquée aux systèmes à structure variable. 131
: (a) : Traduction de la bande qui entoure la surface dans le plan de phase ; 132
Figure .V.13
(b) : Fonction signe avec un seuil.
Figure.V.14 : Fonction signe de la commande adoucie. 133
Figure .V.15 : Fonction intégrale de . 134
Figure .V.16 : Schéma global de réglage par mode glissant stratégie de trois surfaces 136
Figure .V.17 : Bloc de simulation de la commandepar mode de glissementde la MSAP. 140
Figure .V.18 : Réponse de la MSAP en charge sans inversion de sens de rotation 142
Figure .V.19 : Réponse de la MSAP en charge avec inversion de sens de rotation 143
: Comportement dynamique de la MSAP avec changement de résistance 145
Figure .V.20
statorique avant le démarrage.
: Comportement dynamique de la MSAP avec changement le moment 146
Figure .V.21
d’inertie avant le démarrage.
: Comportement dynamique de la MSAP avec changement le flux avant le 147
Figure .V.22
démarrage.
Figure .V.23 : Réponse de la MSAP avec variation des inductances , de . 149
Chapitre VI :
Figure .VI.1 : Principe de la commande backstepping à la MSAP 160
Figure .VI.2 : Bloc de simulation de la commande backstepping appliquée à la MSAP 160
Figure .VI.3 : Réponse de la MSAP en charge sans inversion de sens de rotation 163
Figure .VI.4 : Réponse de la MSAP en charge avec une inversion de sens de rotation 165
Figure .VI.5 : Résultats de simulation lors de la variation de la résistance statorique 166
Figure .VI.6 : Résultats de simulation lors de la variation de l’inertie j. 167
Figure .VI.7 : Résultats de simulation lors de la variation du fluxdes aimants . 168
Figure .VI.8 : Résultats de simulation lors de la variation de . 169
Figure .VI.9 : Résultats de simulation lors de la variation de . 170
vi
La Liste des Figures
vi
Introduction Générale
Introduction Générale
Introduction générale
Depuis le début des années 1960, la machine à courant continu occupe une
par son coût élevé, ses limitations en puissance et en vitesse de rotation, des
naturellement obtenues.
la machine synchrone à aimants permanents (MSAP) qui est devenue un choix très
permanents (MSAP), l'inducteur est remplacé par des aimants, le champ d'excitation
peut être également créé par des aimants permanents, ceci présente l'avantage
thermique et de la fiabilité.
Cette machine (MSAP) est connue pour sa grande puissance massique, ce qui
lui confère une place importante dans les applications embarquées. Cependant, vu
que son comportement est celui d'un système non linéaire, sa dynamique est rapide,
complexe.
qui permet un découplage entre les variables de commande, reste le plus utilisé vu
les performances dynamiques élevées qu'il offre pour une large gamme
d'applications.
(FOC) ont été développées par BLASCHKE dès 1971, ce type de commande permet
électrique.
de l'arbre de la machine et qui reste très sensible aux variations des paramètres de
celle ci. C'est ainsi qu'une identification imprécise ou une variation des paramètres de
la machine influe considérablement sur les performances portées par les régulateurs
conféré une grande place dans la communauté des automaticiens pour évaluer et
systèmes non linéaires ont été déjà étudiées pour le moteur synchrone à aimants
Cependant, les études ont montré que les performances de ces techniques de
système.
machine avec capteur mécanique, de nombreuses études ont été faites pour
machine. Ces études ont fait apparaître différentes méthodes comme l'utilisation de
Afin d'atteindre les objectifs fixés, nous avons suivi la démarche suivante:
Le premier chapitre, est constitué de trois parties, dans lequel nous donnons
un aperçu sur les caractéristiques générales des principaux matériaux pour aimants
inducteurs des MSAP; à la fin de ce chapitre, nous citons les principaux avantages
commençons par des généralités sur la MSAP, les transformations utilisées dans la
modélisation des machines triphasées puis nous donnons le modèle d'état de cette
commande non linéaire statique du type linéarisation entrée – sortie par retour d’état
non linéaire, puis une application directe par cette technique de commande au
glissant, son principe, ses propriétés de robustesse ainsi que ses inconvénients. En
fermée quand les paramètres du modèle changent. Ce point va être illustré de façon
Dans le sixième chapitre, l’accent sera mis sur la théorie des systèmes non
linéaires, et les définitions de stabilité selon Lyapunov. Notre proposition dans ce qui
sans capteur de vitesse basée sur la technique MRAS (Système Adaptatif avec
logiciel Matlab/Simulink.
Nous terminons par une conclusion générale sur l’ensemble des résultats
obtenus et nous exposons les différentes contributions que nous avons apportées par
rapport à l'existant, ainsi que les perspectives que nous envisageons pour la
I.1. Introduction
plus en plus à remplacer le moteur à courant continu dans les applications où l’on
cherche des performances dynamiques et statiques très élevées avec des puissances
importantes, [1].
produire une forte induction dans l’entrefer sous un faible volume, ce qui est
ces machines de fonctionner sans collecteur et sans balais (Brushless) et, d’augmenter
permanents ainsi que les principales structures des machines synchrones à aimants et
I.2. Généralités sur les aimants permanents utilisés dans les MSAP
qui se différencient par les procédés de leurs obtentions. Ces procèdes ont un effet
conduisent, selon l'application, à un choix d'un type d'aimant qui résulte le plus
fonction de la largeur de leur cycle d’hystérésis figure I.1 et forment deux grandes
familles. La première est celle des matériaux magnétiques durs (à large cycle),
sous l’effet d’un champ magnétique extérieur, [3]. La seconde est celle des matériaux
Br
-Hm -Hc
Hc Hm
-B r
En ce qui concerne les aimants, les trois paramètres essentiels pour les
circuits … etc. Le champ limite admissible est celui pour lequel on peut faire
travailler un aimant sous des conditions de fonctionnement variables sans que celui-
est disponible pour une utilisation dans l'espace qui environne l'aimant. Elle définit
Ceux sont, ces trois dernières grandeurs qui permettent de classifier les
difficultés d’usinage, sont parfois déterminants dans le choix des matériaux pour
aimants.
d’usinage et l’obtention d’un bon état de surface est onéreuse. De plus, le point de
Curie est un facteur qu’il faut prendre en considération. La température limite joue
supprime tout paramètre de réglage. Ces derniers permettent en général (mis à part
le NdFeB) d’atteindre des températures supérieures à celles tolérées par les bobines.
a- Variations de la température
ne peut être ramenée à l’état initial. Ces pertes ne sont pas annulées après retour à la
l’essentiel des applications sur le marché des aimants permanents. Ces trois familles
sont dans l’ordre d’apparition : les aimants métalliques, les ferrites et les terre rares.
Il existe plusieurs types d'aimants métalliques ; les plus intéressants pour être
utilisés dans les machines électriques sont ceux du type alliages ALINCO (alliage
coercitif rend difficile leur utilisation au niveau des machines électriques. Le plus
Ce sont des matériaux pour aimants permanents d'usage fréquent. Ce sont des
champ coercitif largement supérieur à celui des ALNICO (figure. I.4), [4], ce qui leur
Les terres rares sont les meilleurs matériaux pour aimants performants, [4],
[11]. Ils paraissent très bien appropriés pour les machines électriques. Leur coût
mécanique, [3].
principalement sous deux formes, SmCo5 et Sm2Co17. Ils présentent à l’état massif
des propriétés très intéressantes. Tout d’abord, leur comportement magnétique est
champ est de 1000 kA/m, ce qui est excellent également. Leurs aimantations
Les moteurs à aimants du type ferrites sont moins coûteux que les moteurs à aimants
I.3.3.2. Neodyme-Fer-Bore
utilisation remonte à 1985. Dans un court intervalle de temps, il a prit plus d'ampleur
l'entrefer est importante, son champ coercitif est élevé, [4], [11].
Ils sont constitués essentiellement de Nd2Fe14B. Ils sont moins coûteux que
L'inconvénient principal de ce type d'aimant est qu'ils sont peu utilisables à des
du prix de l’aimant qui est très variable. Quelques propriétés magnétiques des
en en T° de Curie en
Matériaux Remarque diverses
Tesla KA /m C°
Se démagnétisent trop
Alnico 1.2 50 750 à 850
facilement
Au-delà des avantages des aimants permanents, nous avons estimé important de
Le placement des aimants sur le rotor est sujet à des difficultés dues aux forces
ferromagnétique (rotor).
Une cassure des aimants entraîne un rejet brutal et violent des parties brisées
bornes des plaques du stator, laquelle pourrait être néfaste pour l’opérateur.
De nombreuses tentatives ont été faites par des chercheurs pour réaliser des
moteurs synchrones à aimants, mais ce n’est qu’avec l’apparition des matériaux à fort
champ coercitif et induction rémanente assez élevée qu’elles ont pu, réellement se
concrétiser, [6].
Dans ce type de moteur le rotor est constitué avec des aimants permanents, et
ne comporte ni bagues ni balais. Le flux inducteur est fixé par ces aimants. En
conséquence, les pertes cuivre sont localisées au stator, d'où la facilité de les évacuer
par leurs inducteurs. Les aimants peuvent être montés en surface, insérés ou enfouis
dans le fer. Dans tous les cas, le stator reste, au moins dans son même principe. Il est
souvent constitué d’un enroulement bobiné réparti dans les encoches du circuit
magnétique statorique.
[7], on peut agencer l'ensemble des machines synchrones comme l'indique la figure
I.6. Les machines sont distinguées par la nature de leur excitation (bobinages,
Machine synchrones
saillants ».
directement sur la surface du rotor. Les aimants sont plaqués sur un noyau
magnétique et fixés grâce à des frettes au niveau de l'entrefer. Ces aimants peuvent
avoir une aimantation radiale figure I.7.a, azimutale figure I.7 .b ou mixte figure
Les paramètres qui influent sur les performances de ce type de machines sont le sens
Les aimants sont logés entre les pièces polaires et leur aimantation est
transversale.
grâce aux pièces polaires surtout pour les inducteurs constitués d'aimants présentant
Ces structures peuvent être différenciées entre elles par le sens de l'aimantation
figure I.8-a, ou par la disposition des pièces polaires figure I.8 -b.
Le principe de la concentration de flux réside dans le fait que la surface moyenne qui
reçoit le flux au niveau de l'entrefer, est inférieure à celle de l'aimant qui engendre ce
flux.
Les aimants sont montés entre des pièces polaires (machines dites de structure
réalisation est montré à la figure I.9 avec des aimants insérés dans un paquet de
Les aimants à aimantation radiale sont insérés entre les dents rotoriques et
Le couple, dans ce cas, est la résultante d'un couple d'interaction et d'un couple de
l'intérieur du rotor figure I.11. Il existe toute une variété de configurations, [8]. Ces
c- Aimantation mixte
I.5.a. Avantages
avantages par rapport aux autres types de machines : à courant continu, synchrone à
de puissance élevé aux autres technologies. En outre, le faible coût des aimants plus
performants lui permet d'occuper une grande place dans le domaine de la variation
applications industrielles
chaleur, etc.) par rapport aux aimants « ferrites » mais ont un prix aussi
dans les servomécanismes des machines outils et en robotique où ils ont remplacé les
machines à courant continu. Ils équipent en particulier les disques durs et les
graveurs de DVD des ordinateurs. Ils sont également très utilisés en modélisme pour
voitures). Une forme simplifiée et populaire de ces technologies est utilisée dans les
induction dans l’entrefer plus élevée que les machines à rotor bobiné, [9].
utilisés dans les domaines d’applications variés, dont le plus connu est sans doute
(le courant doit alors être en avance sur la tension. Pour faciliter ce mode de
Ainsi, il sera préféré une alimentation en créneaux de courant dans le cas d’une
machine qui, lorsque deux de ses phases sont alimentées en série par un courant
Cette alimentation minimise les ondulations de couple (la superposition des courbes
convertisseur statique alimenté par une source de tension continue constante. Les
I.8. Conclusion
ses avantages et ses domaines d’application. Dans notre travail nous nous
Modélisation de l’ensemble
Convertisseurs-MSAP
Chapitre II : Modélisation de l’ensemble Convertisseurs-MSAP
II.1. Introduction
tandis que le couple est maximal à tout instant. Le principal défaut de la machine à
courant continu reste son collecteur mécanique qui ne peut effectuer de grand
pollués faisant augmenter les coûts d’entretiens. Ces contraintes ont dirigé les études
cependant pas de découplage naturel telle que les machines à courant continu,[14].
variable, non linéaire fortement couplé dont le contrôle reste toujours un chalenge.
Les états non mesurables et les paramètres variant durant le fonctionnement ont
(MSAP). Ils offrent par rapport aux autres types des machines électriques (machine à
meilleur contrôle des régimes transitoires tout en assurant, dans une grande plage de
être étudié que s’il est défini par un modèle mathématique. Pour obtenir ce modèle
L’excitation étant faite par un aimant permanent, telle que le flux d’excitation est
flux, [15].
forme suivante:
(II.1)
(II.2)
ou
(II.3)
est la position mécanique du rotor par rapport au stator. Elle peut écrire :
(II.4)
avec :
(II.5)
(II.6)
enroulements statoriques.
(II.7)
On remarque que l’équation (II.7) est non linéaire et couplée pour supprimer
de Park, qui consiste à transformer les enroulements immobiles (a, b, c) par des
réelles tension, flux courant) à leurs composantes fictives appelés les composantes
(II.8)
[22]:
(II.9)
avec :
(II.10)
(II.11)
(II.12)
avec :
(II.13)
Park
(II.14)
(II.15)
D`ou
(II.16)
(II.17)
+ +
- -
(II.18)
(II.19)
D’où :
Le 1er terme représente la chute de tension Ohmiques (pertes par effet joule).
(puissance électromagnétique).
Sachant que :
(II.20)
D’où :
(II.21)
(II.22)
avec :
électriques, les grandeurs mécaniques. Ainsi, pour compléter le modèle, nous devons
ajouter l’équation mécanique déduite à partir du théorème des moments figure II.4.
(II.23)
(II.24)
: Couple résistant.
: Couple électromagnétique.
: Moment d’inertie.
: Coefficient de frottement.
(II.25)
Le système d'équations est plus simple que celui donné en (II.1) sauf qu'il est
(II.26)
équations (II.25), on peut écrire le système d’équations comme suit, [22], [23] :
(II.27)
(II.28)
avec :
: Matrice d’état.
: Matrice d’entrée
Le Bond graph est un outil d’analyse très adéquat pour la modélisation, ici
nous allons procéder à la démarche inverse et établir celui-ci à partir des équations
différentielles qui viennent d’être définies [15], ces notions sont détaillés en Annexe
A.
(II.29)
(II.30)
Couple électromagnétique :
(II.31)
avec :
(II.32)
1 MG 1 GY 1 T 1
Y F
L'alimentation du MSAP est constituée de deux étages qui sont connectés l’un
– machine.
MSAP
Commande De
L’onduleur
Figure II.7 : Schéma global d'une MSAP à vitesse variable et de son alimentation.
La M.L.I est une technique qui présente deux avantages importants, [25], [26] :
- Elle repousse vers les fréquences plus élevées les harmoniques de la tension
double alternance non commandé dont les composantes sont des diodes. Ce type de
D1 D2 D3
R a
S b
T c
D4 D5 D6
de tension :
(II.33)
(II.34)
(II.35)
(II.36)
Cette tension redressée est assez ondulée, ce qui nécessite une opération de filtrage.
1 0 1
0 1 0 1 0
1 0 1
Figure II.10 : Modèle bond graph d’un redresseur triphasé double alternance, [16].
redresseur, on utilise un filtre passe-bas (LC), schématisé par la figure II.11, [26].
Id Is
Ud Cf U dc
(II.37)
(II.38)
(II.39)
(II.40)
Ud Udc
1 0
I:Lf C:Cf
L’onduleur de tension à MLI est toujours choisi pour ses performances élevées
tête-bêche figure II.15. Les couples d’interrupteurs (k11, k12) (k21, k22) (k31, k32) sont
[26],[27].
A Vbs
Vao n
Vbo B Vcs
Vco C
Commande Des
Transistors
synchrone (MSAP).
I k1 I k1
K 11 D k1
On a, donc :
; interrupteur ouvert
; interrupteur fermé
(II.41)
(II.42)
On a:
Donc on tire :
(II.43)
(II.44)
La forme matricielle :
(II.45)
Avec :
; ; et
notre cas revient à considérer que la machine synchrone possède trois armatures
identiques. L’équilibre des courants impose alors l’équilibre des tensions simples :
(II.46)
Il est alors possible d’exprimer simplement le potentiel de chaque bras par rapport
(II.47)
(II.48)
(II.49)
(II.50)
UDL SBA 2013 44
Chapitre II : Modélisation de l’ensemble Convertisseurs-MSAP
ou
(II.51)
(II.52)
modèle bond graph simplement représenté par trois transformateurs modulés dont
les gains sont donnés par la commande à Modulation de Largeur d’Impulsion (MLI).
MTF
0 MTF
MTF
d’amplitude données.
hystérésis, l’autre a cette même sortie via un inverseur. Où, le changement de signe
appliquée du moment que l’erreur du courant est dans les limites prédéterminées.
parmi trois,
involontaires,
basses modulations.
Le contrôle du courant par hystérésis est utilisé pour les fonctionnements à fréquence
de commutation élevée.
si
si
si
Tel que :
(i=1, 2,3) : représentent les courants de référence issus des circuits de commande
(II.53)
+
-
+
-
Logique de
Commutation
(a)
Bande
Courant de réf (I *a).
d’hystérésis
Courant Réel (I a)
0
t
Tension de
(+Vdc)/2
sortie
t
(-Vdc)/2
(b)
largeur d’impulsion intersective puisque son principe repose sur l’intersection d’une
400 400
300 300
200 200
100 100
0 0
-100 -100
-200 -200
-300 -300
-400 -400
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02 0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08
Temps(s)
Les programmes sont testés dans l’environnement MATLAB. Pour les paramètres de
150
(rad/s)
15
100
10
Vitesse
50 5
0 0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
Temps (sec) Temps (sec)
Vitesse de rotation [rad/sec] Couple Electromagnétique [N.m]
50 60
40
(A)
Courant iq (A)
40
30
Courant id
20
20
10
0 0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
Temps (sec) Temps (sec)
Courant [A] Courant [A]
(A)
60 0.2
phf q
40
phf d
Courant de phase
20 0.15
(Wb)
0
0.1
Flux
-20
-40 0.05
-60
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
Temps (sec) Temps (sec)
Courant statorique [A] Flux [Wb]
Figure II.22.a :Caractéristique dynamique de l’ensemble onduleur de tension-MSAP à vide
15
100
Vitesse
10
50
5
0 0
0 0.1 0.2 Temps (sec) 0.3 0.4 0.5 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
Temps (sec)
Vitesse de rotation [rad/sec] Couple Electromagnétique [N.m]
50 60
40
( A)
( A)
40
Courant id
30
Courant iq
20
20
0
10
-20
0 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
0 0.1 0.2 Temps (sec) 0.3 0.4 0.5 Temps (sec)
Courant [A] Courant [A]
60 0.2
(A)
phf q
40 phf d
Courant de phase
0.15
20
(Wb)
0 0.1
Flux
-20 20
10
-40 0
0.05
-10
-60 -20
0.2 0.22 0.24
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
Temps (sec) Temps (sec)
Courant statorique [A] Flux [Wb]
Figure II.22.b : Caractéristique dynamique de l’ensemble onduleur de tension-MSAP en
charge
Nous avons présenté sur les figures (II.22.a), (III.22.b) la vitesse ω (rad/s), le
valeur de (157) rad/sec après un démarrage très rapide avec des battements au
régime transitoire.
d’axe ‘q’ du fait de la linéarité existante entre ces deux grandeurs. Le courant
court.
remarque que les caractéristiques suivent cette variation puis se stabilisent au régime
permanent.
II.9. Conclusion
Sachant que la commande de la machine impose que celle-ci soit soumise à des
A partir de ces résultats, on remarque que les performances ne sont pas bon
transformation de Park dans le sens où le modèle devient plus simple et les non
Commande Vectorielle de la
MSAP
Chapitre III : Commande Vectorielle de la MSAP
III.1. Introduction
machine synchrone réside dans le fait qu’il existe un couplage complexe entre les
comme le courant, le couple, la vitesse ou la position , c’est pour cette raison, une
continu. Elle n’a cependant pas eu tout de suite un grand essor car les régulations, à
l’identification n’est pas bien faite et que les régulateurs du schéma de contrôle
UDL SBA 2013 56
Chapitre III : Commande Vectorielle de la MSAP
III.2.1. Principe
(III.1)
Exprimons cette puissance en fonction des flux et des courants en utilisant les
(III.2)
(III.3)
Le rendement
(III.4)
deux variables et selon la relation (II.23), nous laisse un degré de liberté. Cette
l'application.
choisi correspond souvent à la minimisation des pertes Joule à couple donné. Celles-
couple voulu. Mais ce critère demande la solution d'un problème d'optimisation qui
dynamique, [25].
Les variables d'état dans l'équation du couple (II.21) sont les courants direct et en
r
d
q
Is = Iq Vd
Vq
Id = 0
Is
f
a
de la machine et , [25].
Les erreurs des courants sont appliquées à l’entrée des régulateurs classiques
transformation biphasé vers transformation triphasé ce qui nous donne les trois
comparés avec une porteuse triangulaire pour générer les signaux de l'onduleur à
MLI.
vitesse d’une machine synchrone à aimants permanents dans le repère (d, q) [29],
Park
-
P.I
+
Onduleur
Découplage -1 MSAP
Park
MLI
+ + -
P.I P.I
- Encodeur
Calcul de
la vitesse
Régulateurs PI.
(III.5)
(III.6)
(III.7)
avec :
(III.8)
(découplage).
-
-
+ +
présentent des couplages entre les actions sur les axes (d) et (q). Dans un
repère (d , q) avec l’axe (d) aligné sur le flux rotorique, nous avons les équations
suivantes [26],[27]:
(III.9)
+ -
Pour découpler l’évolution des courants , par rapport aux commandes, nous
(III.10)
avec :
(III.11)
et
(III.12)
Les équations (III.9) montrent que et dépendent des courants à la fois sur
les axes (d) et (q). Nous sommes donc amenés à implanter un découplage. Ce
(III.13)
-
Onduleur MLI
+ Vitesse
Park -1
Découplage MSAP
+ Couple
- -
+ +
+ +
- +
- - +
+ + +
+ + +
- + -
Les actions sur les axes d et q sont donc découples et représentées par la figure III.8
+ -
+
-
Pour calculer les paramètres des régulateurs, on adopte des modèles linéaires
continus, [19],[20],[31].
actions P.I.D (proportionnelle, intégrale, dérivée). Les algorithmes, même les plus
c'est-à-dire ; ils comportent une action proportionnelle qui sert à régler la rapidité
avec laquelle la régulation doit avoir lieu et une action intégrale qui sert à éliminer
suivante :
(III.14)
C’est à dire :
(III.15)
: Gain proportionnel
: Gain intégral
+
+
- +
(III.16)
(III.17)
avec : (III.18)
La machine étant découplée selon deux axes (d, q), la régulation sur l'axe "d"
est faite par une seule boucle, tandis que la régulation sur l'axe "q" est faite par
deux boucles en cascades l'une interne pour réguler le courant et l'autre externe
référence , le courant est maintenu nul, la commande est effectuée par les
Sachant que :
(III.19)
+ - + -
+
+
Découplage
FT du régulateur
de courant
(III.20)
(III.21)
(III.22)
on trouve :
(III.23)
(III.24)
de la forme
(III.25)
On a : (III.27)
- - +
+ +
+
Découplage
FT du régulateur
de courant
régulation du courant .
(III.30)
(III.31)
(III.32)
On impose : (III.33)
(III.34)
(III.35)
Nous avons montré au chapitre II, qu’on peut ramener le modèle du moteur
du système découplé.
-
+ +
- -
+
-
(III.36)
Ou : (III.37)
(III.38)
(III.39)
(III.40)
devient:
(III.41)
conjugués
, il devient alors :
(III.42)
(III.43)
Ou : (III.44)
: Facteur d’amortissement
-
+ +
- -
lorsque la limitation est atteinte. Cette mesure est appelée mesure anti-reset-windup
100
Vitesse (rad/sec)
80 wr
wr ref
60
40
20
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
Temps (sec)
Vitesse de rotation [rad/sec]
Couple Electromagnétique (N.m)
25 40
20 30
Courant iq (A)
15
20
10
10
5
0
0
-5 -10
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
Temps (sec) Temps (sec)
Couple Electromagnétique [N.m] Courant [A]
10 0.15
Courant id (A)
5 0.1
Flux(Wb)
phi d
0 phi q
0.05
-5 0
-10 -0.05
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
Temps (sec) Temps (sec)
Courant [A] Flux et [Wb]
Courant de phase (A)
20
10
0
10
5
-10 0
-5
-20 -10
0.18 0.2 0.22
-50
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps (sec)
Vitesse de rotation [rad/sec]
30 40
Couple Electromagnétique (N.m)
Ce
20 Cr 20
Courant iq (A)
10
0
0
-10 -20
-20 -40
0 0.1 0.2 0.3
0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps (sec) Temps (sec)
Couple Electromagnétique [N.m] Courant [A]
5 0.15
0.1
Courant id (A)
Flux (Wb)
0
0.05 phi d
phi q
-5
0
-0.05
-10 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps (sec) Temps (sec)
Courant [A] Flux et [Wb]
Courant de phase (A)
20
10
-10
-20
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps (sec)
Courant statorique [A]
Figure III.17 : Réponse de la MSAP en charge avec une inversion de sens de rotation
charge de 5 (N.m) aux instants 0.2 s et on l’élimine à 0,3 s . A l’instant t = 0.5 on fait
couple charge.
Les paramètres de la MSAP sont soumis à des variations qui peuvent être
la MSAP en faisant varier l’inertie, la résistance statorique, le flux des aimants et les
inductances , .
100
Sortie sans variation
Vitesse (rad/sec)
wr ref
50
- 50% de Rs
+ 50% de Rs
0
-50
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps (sec)
Vitesse de rotation [rad/sec]
30
+ de 50% de Rs
20 - de 50% de Rs
Sortie sans variation
Courant iq (A)
10
-10
-20
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
Courant [A]
vitesse
150
- 50% de j
100 wr ref
Vitesse (rad/sec)
-50 40
-100 20
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07
-150
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps (sec)
Vitesse de rotation [rad/sec]
40
Sortie sans variation
+ de 50% de j
20
Courant iq (A)
- de 50% de j
x 3 de j
0
-20
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps (sec)
Courant [A]
- Une augmentation par des pics de courant trop important pour la MSAP.
100 wr ref
Sortie sans variation
Vitesse (rad/s)
50 100 - 2% de phf
80 + 2% de phf
0 60
40
-50 20
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
10
0
-10
-20
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
Courant [A]
électromagnétique et du courant .
Dans la figure III.21, on montre la réponse du moteur pour les valeurs nominales
100
wr ref
+ de 50% de Ld
Vitesse (rad/s)
50 - de 50% de Ld
Sortie sans variation
0
-50
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
30 Temps(sec)
Sortie sans variation
20 + de 50% de Ld
Courant iq (A)
- de 50% de Ld
10
-10
-20
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
Courant [A]
100 wr ref
Sortie sans variation
Vitesse (rad/s)
50 - de 50% de Lq
+ de 50% de Lq
0
-50
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
30 - de 50% de Lq
Temps(sec) Sortie sans variation
20 + de 50% de Lq
Courant iq (A)
10
0
-10
-20
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
Courant [A]
de la vitesse, mais on observe une augmentation par des pics de courant trop
l’inversion de vitesse
III.5. Conclusion
de la machine. Si ces derniers varient dans une large plage de fonctionnement, les
réglage.
vectorielle, nous avons essayé dans le chapitre suivant de proposer une alternative
problème de la robustesse.
Commande Non-Linéaire
par linéarisation au Sens
des Entrées-Sorties de la
MSAP
Chapitre IV: Commande Non-Linéaire par linéarisation au Sens des Entrées-Sorties de la MSAP
IV.1 Introduction
modélisations de plus en plus précises. Les modèles résultants sont souvent non-
en linéarisant ses équations autour d'un point d'opération. Cette solution reste,
Cette situation a poussé les chercheurs à s'orienter de plus en plus vers les
sur cette technique, afin de réguler la vitesse d'un moteur synchrone à aimants
permanent.
moteur.
Par définition, un système non linéaire est un système qui n’est pas linéaire,
c’est-à-dire (au sens physique) qui ne peut pas être décrit par des équations
diversité des systèmes non linéaires et des méthodes qui s’y appliquent. Il n’y a pas
une théorie générale pour ces systèmes, mais plusieurs méthodes adaptées à
c’est-à-dire les asservissements qui contiendront des éléments non linéaires. Ces
présente une saturation, un pont de redressement présent des seuils en raison des
Ces cinq non-linéarités de base peuvent se combiner pour former des non-
linéarités plus complexes, comme le montre la figure. IV.2. Ces cinq non-linéarités et
leurs combinaisons permettent de représenter à peu près tous les types de non-
s s s
e e e
e e
e e e
e e
fréquences.
On peut classer les non-linéarités en plusieurs catégories selon leurs propriétés [47]:
IV.4.1. Gradient
On définit le gradient d’une fonction scalaire lisse par rapport au vecteur, par le
(IV.1)
dérivée de Lie comme étant une nouvelle fonction scalaire, notée , donnant
(IV.2)
(IV.3)
et :
(IV.4)
La dérivée de Lie n’est rien d’autre que la dérivée directionnelle le long du vecteur .
par:
(IV.5)
(IV.6)
successives donne :
(IV.7)
IV.4.4. Difféomorphisme
(IV.8)
Pour tout et
(IV.9)
Ou représente variables:
(IV.10)
: vecteur de commande
: vecteur de sortie
après une transformation des coordonnées dans l'espace d'état. Ce bouclage ne doit
pas être seulement linéarisant mais surtout stabilisant, cela en vérifiant une certaine
condition concernant la notion de degré relatif, qui peut dans certain cas faire
apparaître une partie non observable dont la dynamique est dite dynamique des
Un système de la forme (IV.10) est dit de degré relatif r dans une région au
1)
(IV.11)
2)
degré relatif d'un système non linéaire, représente le nombre de fois qu'il faut dériver
(IV.12)
(IV.13)
Encore une fois, si le degré relatif est supérieur à deux, pour tous au voisinage de
Alors: (IV.14)
D’où
(IV.15)
(IV.16)
(IV.17)
Si cette condition est vérifiée pour tout , ce degré relatif est défini globalement.
Ainsi, l'idée est de trouver le degré de dérivation degré relatif de qui est le
Remarque 1, [52] :
dire que . Si l'entrée n'apparaît pas après dérivation, le système est non
contrôlable.
Remarque 2, [52]
Pour montrer l'analogie avec les systèmes linéaires, calculons le degré relatif d'un
(IV.18)
(IV.19)
et donc:
(IV.20)
(IV.21)
Pour tous
(IV.22)
Remarque 3, [52] :
une importance particulière; elle peuvent être choisies comme étant un nouveau
structure des équations d'état décrivant le système, comme le montre les sections
suivantes .
La théorie développée pour les systèmes non linéaires mono variables peut
être étendu pour le cas multivariable. On ne considère que les systèmes carrés, c'est à
dire ayant le même nombre de sortie que d'entrée, de ce fait un grande nombre de
résultats issus des systèmes mono variables peuvent faire l'objet d'une extension au
cas multivariable (la transformation locale des coordonnées, dynamique des zéros
disponibles.
équivalent étant linéaire on peut lui imposer une dynamique stable en se basant sur
(IV.23)
sorties.
l’expression :
(IV.24)
de et est le nombre de dérivées nécessaires pour qu’au moins, une des entrées
apparaisse dans l’expression (IV.24) et est connu sous le nom du degré relatif
correspondant à la sortie
Le degré relatif total est défini comme étant la somme de tous les degrés relatifs
(IV.25)
(IV.26)
et : (IV.27)
présence d’une linéarisation au sens des entrées-états, si par contre la degré relatif
la relation linéaire entre l’entrée et la sortie, on réécrit l’expression (IV.24) sous forme
matricielle :
(IV.28)
Ou : (IV.29)
(IV.30)
forme :
(IV.31)
(IV.32)
(IV.33)
ce qui nous permet de lui imposer n’importe quelle dynamique stable par une bonne
. . .
. . .
consigne externe qui découple les deux sorties, en tenant compte de la dynamique
système via la technique de linéarisation entrée-sortie. Puis dans une deuxième étape
courant qui permettent une linéarisation exacte du système), dans une troisième
dans le repère lié au rotor est obtenu en considérant les vecteurs d’état,[95],[63]:
(IV.34)
(IV.35)
(IV.37)
(IV.38)
(IV.39)
(IV.40)
correspond au nombre de fois qu’il faut dériver cette sortie pour faire apparaître
l’entrée .
Le degré relatif d'une sortie est le nombre de fois qu'il faut dériver la sortie pour
(IV.42)
Avec (IV.43)
(IV.44)
Donc (IV.45)
Ainsi l'entrée apparaît. On arrête ici et on note, pour cette sortie, le degré relatif est
(IV.46)
Remarquons qu'aucune entrée n'apparaît. On est donc obligé de dériver une autre
fois :
(IV.47)
(IV.48)
linéarisable
(IV.49)
(IV.50)
(IV.51)
(IV.52)
avec : ;
Ainsi, la loi de commande par la linéarisation par retour d’état est donnée par :
(IV.53)
(IV.54)
Pour assurer une parfaite régulation du courant et de vitesse vers leurs références
(IV.55)
(IV.56)
Conduit à la dynamique
(IV.57)
(IV.58)
(IV.59)
(IV.60)
ƒ En régime statique :
(IV.61)
(IV.62)
ƒ En régime dynamique :
des polynômes d’hurwitz, [44] ,[60] (racines du polynôme à parties réelles négatives).
(IV.63)
(IV.64)
Modèle De MSAP
+
+
+
- +
C.NL
le système stable ;
vitesse.
IV.11.2. Simulation
100
wr
50 wr ref
Vitesse (rad/s)
101
0 100
99
-50 98
0.19 0.2 0.21 0.22
-100
-150
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
Temps(sec)
Ce
40 Cr 30
Courant iq (A)
30 20
20
10
10
0
0
-10
-10 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
0 0.1 0.2 Temps(sec) 0.3 0.4 0.5 Temps(sec)
(b) Couple Electromagnétique [N.m] (c) Courant [A]
6 0.15
4
Courant id (A)
0.1
ph d
Flux (Wb)
2
0.05
0 phq
0
-2
-4 -0.05
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
Temps (sec) Temps (sec)
(d) Courant [A] (e) Flux et [Wb]
Courant de phase ( A)
20
10
0
-10 5
-20 -5
-30 -10
0.19 0.195 0.2 0.205 0.21 0.215 0.22
Le moteur démarre à vide pour une consigne de 100 rad/s avec application d'un
Les résultats de simulation montre que la vitesse suit bien sa référence sans
charge =5 N.m à t=0.2 s, on remarque que l’influence de cette charge sur la vitesse
Le courant prend une valeur d'amplitude petite à vide et en charge prend une
de vitesse égale à 100 rad/s pendant une durée de temps t=0.5 s, puis, on inverse le
sens de rotation du moteur à -100 rad/s. Les résultats de simulation sont donnés sur
la figure .IV.9.
100
wr
wr ref
Vitesse (rad/s)
50
-50
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
(a) Vitesse de rotation [rad/sec]
40
Couple Electromagnétique (N.m)
40 Ce
Cr
20 20
Courant iq (A)
0
0
-20
-40 -20
-60
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 -40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec) Temps(sec)
(b) Couple Electromagnétique [N.m] (c) Courant [A]
20 0.15
10 0.1
Courant id (A)
ph d
Flux (Wb)
0 0.05
phq
-10 0
-20 -0.05
-30 -0.1
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps (sec) Temps (sec)
(d) Courant [A] (e) Flux et [Wb]
40
Courant de phase ( A)
20
-20
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps (sec)
(f) Courant statorique [A]
Figure VI.9 : Réponse de la MSAP en charge avec inversion de sens de rotation
On observe d’après ces résultats que la commande est robuste vis à vis de la
D'après les résultats de la figure IV.9, on observe que les réponses obtenues
50 - 50 % de Rs
100.5
100
+50 % de Rs
0 99.5
99
-50 98.5
0.19 0.2 0.21 0.22
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps (sec)
40
Sortie sans variation
+ de 50% de Rs
Courantiq ( A)
20
- de 50% de Rs
-20
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps (sec)
Courant [A]
contrôleur non linéaire lorsque le moteur fonctionne à vide et en charge, mais elle
provoque une petite erreur statique de la vitesse après l'application d'un couple de
d’inertie est égal à sa valeur nominale puis subite une variation de ± 50% de
nominale.
50 - 50% de j
+ 50% de j
0
-50
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps (sec)
40
- 50% de j
Sortie sans variation
Courantiq ( A)
20
+ 50% de j
0
-20
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps (sec)
Courant [A]
c- Variation de flux ± 2% de .
Dans la figure IV.12, on montre la réponse du moteur pour les valeurs nominales de
50 + 2% de phf
- 2% de phf
0
-50
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
40
- 2% de phf
+ 2% de phf
Courant iq ( A)
20
Sortie sans variation
-20
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps (sec)
Courant [A]
La figure IV.12, montre que les variations du flux à 2% n’influe pas énormément sur
100 wr ref
- 50% de Ld
Vitesse (rad/s)
-50
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps (sec)
40
- 50% de Ld
+ 50% de Ld
Courant iq ( A)
20
Sortie sans variation
-20
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps (sec)
100
Sortie sans variation
wr ref
Vitesse (rad/s)
50 - 50% de Lq
+ 50% de Lq
0
-50
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
40
- 50% de Lq
+50% de Lq
20
Courant iq (A)
-20
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
IV.12. Conclusion
Dans ce chapitre la commande non linéaire a été appliquée au modèle de la
machine qui forme un système non linéaire en un système linéaire. Chaque sortie est
linéarisante.
l'inversion du sens de rotation. Elle est bien adaptée aux problèmes de suivi de
= ).
démarrage de la machine, qui peut dépasser les contraintes physiques imposées par
[43],[51].
V.1. Introduction
utilisent les régulateurs à action proportionnelle, intégrale donnent des bons résultats
Ces lois de commande classique peuvent être insuffisantes car elles sont non
dynamiques du système sont strictes. On doit faire appel à des lois de commande
complexe.
Ainsi, il est possible d’enregistrer une autre solution plus simple, faisant
structures variables », ces systèmes ont fait l’objet depuis longtemps de travaux
importants au Japon par H.Harachima, aux Etat Unis par I.I.Slotine et en ex-Union
La commande à structure variable (CSV) est par nature une commande non
linéaire. La caractéristique principale des systèmes à structure variable est que leur
permet d'être particulièrement adaptée pour traiter les systèmes qui ont des modèles
mal connus, soit à cause de problèmes d'identifications des paramètres, soit à cause
des concepts de base de la CMG. Son principe, ses propriétés de robustesse ainsi que
fonction des variables d’état, utilisées pour créer une « variété » ou « surface » dite de
glissement.
Une surface de glissement : c’est une surface sur laquelle le système suivra
Quand l’état est maintenu sur cette surface, le système est dit en régime
glissant. Ainsi, tant que les conditions de glissement sont assurées, la dynamique
erreurs de modélisation (dans une gamme qui reste plus large par rapport à celle
stabilité.
Déterminer une loi de commande qui est capable d’attirer toutes les
cette surface.
Les systèmes à structure variable sont caractérisés par le choix d’une fonction
(V.1)
que soit non nulle, la variété de glissement est définie par [77],[80]:
(V.2)
(V.3)
La trajectoire dans le plan de phase est constituée de deux parties figure V.1 :
Le mode de glissement.
𝑑
1
la variable d’état évolue sur la surface de glissement et converge vers l’état désiré
l’écriture suivante :
(V.4)
: est une surface dans qui divise l'espace en deux parties disjointes :
et
différents comportements :
les fonctions et traversent la surface d'un côté vers l'autre : (figure V.2.a
et figure V.2.b).
𝒇 𝒇 𝒇
𝒇 𝒇 𝒇
𝒇 𝒇 𝒇
𝒇 𝒇 𝒇
𝒇 𝒇 𝒇
𝒇 𝒇 𝒇
Figure. V.2.a Figure. V.2.b Figure. V.2.c
Le cas qui nous intéresse est celui où les deux fonctions et sont pointés
chacun vers la surface, on dit alors que la surface est attractive, figure V.2.c. [79]
commande (Equation (V.3) et (V.4)) peut être illustré par la figure V.3 :
, >0
, <0
Mode de glissement
+
𝒇
𝒇−
(V.5)
(V.6)
pourront être trouvées dans les ouvrages traitant des systèmes non linéaires.
glissement
Les définitions des modes glissants dans le cadre d’un système non linéaire dont le
(V.7)
Où :
: vecteur de commande, ;
: la matrice de commande, .
représentant des structures différentes. C'est une fonction vectorielle dont les
entre deux grandeurs. Elle est définie par l'utilisateur afin d'obtenir les
et (V.8)
𝑿 𝒔𝟏
𝒖 = 𝒖 𝒎𝒂𝒙
a
c
b
𝑿𝒔 = 𝑿 𝒔𝟐
𝒖 = 𝒖 𝒎𝒊𝒏 ± 𝒉
± 𝒉
conséquent, les commutations ont lieu sur les droites décalées parallèlement de
l’hystérèse, elle touche au point (b) le seuil de basculement supérieure ou a lieu une
commutation sur .
Si la trajectoire est de nouveau orientée vers l’intérieur, elle touche le point (c)
On suppose dans le cas idéal que l’hystérèse est infiniment petite. La loi de
conséquent, le vecteur d’état suit une trajectoire qui respecte cette condition.
de glissement.
MG
MC
1
MRP
1. Le choix de la surface.
visé. En général, pour un système défini par l’équation d’état suivant [72] :
(V.9)
plan de phase ou dans l’espace d’état. Dans ce dernier cas, on trouve la méthode dite
« loi de commutation par contre réaction d’état », celle-ci utilise les concepts du
réglage par contre réaction d’état pour synthétiser la loi de commutation. Son
inconvénient majeur réside dans le faite qu’elle présente une réponse transitoire
est une fonction scalaire, telle que la variable à régler glisse sur cette surface pour
Avec : (V.10)
: Degré relatif, égale au nombre de fois qu’il fait dériver la sortie pour faire
apparaître la commande.
Il est à noter qu’en général, on donne une grande valeur à pour assurer
Où : (V.11)
Pour .
Pour .
Pour .
trajectoire dont l’objectif est de garder à zéro .Ceci est équivalent à une
+ 𝒆𝒓 𝒙 𝒆 𝒓−𝟏 𝒙 𝒆 𝒙
𝒙 . .
-
𝒙 𝑬𝒏𝒕𝒓é𝒆 𝒆 𝒙 Sortie
𝝀 𝒓−𝟏
La fonction de commutation.
La fonction de LYAPUNOV.
C’est la première condition de convergence, elle est proposée par U.TKIN, Il s’agit
de donner à la surface une dynamique convergente vers zéro. Elle est donnée par :
(V.12)
oscille de part et d’autre de la surface avec une fréquence élevée et une amplitude
(figure V.7),[80].
surface de glissement .
les variables d’état du système, la loi de commande doit faire décroitre cette fonction,
(V.13)
(V.14)
et (V.15)
vers la surface dans les deux côtés. Cette condition suppose un régime glissant idéal
variable contrôlés par les modes glissants, est que la commande doit commuter entre
de glissement figure V.8 .Dans ce cas, des oscillations de très haute fréquence qui
suivante :
(V.16)
avec :
: grandeur de commande,
et . (V.17)
La commande peut être interprétée comme étant la valeur moyenne que prend la
Figure. V.9 : La valeur continue prise par la commande lors de la commutation entre
et .
modes de fonctionnement :
: Permet d'influer sur le mode de glissement. Elle est calculée en sachant que le
c’est-à-dire dans le cas d’un système sans incertitudes. Elle est obtenue grâce aux
: Permet d'influer sur le mode d'approche, elle est déterminée pour garantir
paramètres [68],[69].
calcul la commande attractive du système défini dans l’espace d’état par l’équation
(V.9) :
(V.18)
(V.19)
On a:
(V.20)
− (V.21)
(V.23)
(V.24)
La solution la plus simple est de choisir sous la forme de relais, figure V.10.
𝑛 (V.25)
(V.26)
considérons.
ce gain est très influent car s’il est très petit, le temps de réponse sera très
grand et s’il est choisi très grand, nous aurons un temps de réponse très petit
commutation à une fréquence finie est possible. Ainsi, durant le régime glissant,
𝑛 (V.27)
C’est pour ça qu’on peut dire que lorsque la surface de commutation est atteinte,
couple électromagnétique,
Cependant le phénomène de chattering sera réduit par des techniques qui sont
du type, équation (V.2) qui rend cette surface attractive et assure ainsi
modélisation du système.
𝑛
(V.28)
𝑛 −
: S’exprime donc :
𝑛 (V.29)
suivante :
𝑁
Cette commande est caractérisée par un seuil . Dans la bande qui entoure la
(V.30)
𝑛
Figure V.13 :(a): Traduction de la bande qui entoure la surface dans le plan de phase;
Ce type de commande n'est pas très utilisé, car en plus du problème d'erreur
de glissement, donc il s’agit d’encadrer la surface par une bande avec un ou deux
Dans cette configuration présentée par la figure V.14, on peut distinguer trois
glissement :
Quelle que soit la méthode utilisée, nous remarquons que le seuil est grand, il
(V.32)
commande continue incluant une composante intégrale qui devient active lorsque le
permanent, mais il est souvent indésirable pour les régimes transitoires brusques,
(V.33)
Avec :
(V.34)
𝑑
(V.35)
𝑑
(V.36)
Le phénomène des oscillations peut être résolu par une méthode différente
l’asservissement de vitesse),[70].
(V.37)
− (a)
− − − (b) (V.38)
− − (c)
, [71] ,[72],[95].
𝒊 Park
-
𝒊 𝒓𝒆𝒇
𝒊
+ 𝒓𝒆𝒇
Onduleur
Park -1 MSAP
MLI
+ + -
𝒓 𝒓𝒆𝒇
𝒊 𝒓𝒆𝒇
𝒓
- 𝒊 𝒓𝒆𝒇 Encodeur
𝒓 Calcul
de la
vitesse
Figure. V.16 : Schéma global de réglage par mode glissant stratégie de trois surfaces.
− (V.39)
− (V.40)
− (V.41)
(V.42)
− (V.43)
− (V.44)
, , (V.45)
(V.46)
négative :
− (V.47)
avec : 𝑛 (V.48)
− (V.49)
− (V.50)
− (V.51)
− (V.52)
− − (V.53)
Lorsque le régime glissant est atteint, la surface s’annule et par conséquent sa dérivée
− (V.54)
D’où
(V.55)
(V.56)
𝑛 (V.57)
− 𝑛 (V.58)
− − − (V.59)
mode de glissement.
− (V.60)
− (V.61)
− − − − (V.62)
(V.63)
(V.64)
𝑛 (V.65)
obtient :
𝑛 (V.66)
avec :
Ces tests sont effectués à vide et en charge avec les valeurs de gains suivantes :
, ,
onduleur (MLI) avec régulation par mode glissement, stratégie de trois surfaces.
Le démarrage à vide pour une consigne de 100 (rad/s) avec application d’un couple
résistant (Nm) entre [0.2 et 0.3] (s) puis on inverse le sens de rotation de
100 (rad/s) à -100 (rad/s) à l’instant = 0.5 (s) puis on refait l’application
100
wr
Vitesse (rad/sec)
80 wr ref
60
40
20
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
Temps(sec)
20 40
Couple Electromagnétique (N.m)
15 30
Courant iq (A)
10 20
5 10
0 0
-5 -10
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
Temps(sec) Temps(sec)
2 0.15
Courant id (A)
0 0.1
phf d
Flux (Wb)
phf q
-2 0.05
-4 0
-6 -0.05
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
Temps(sec) Temps(sec)
40
-20
-40
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
Temps(sec)
150
wr
100 wr ref
Vitesse (rad/sec)
50
0 100.1
100
-50 99.9
-150
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
20 40
Couple Electromagnétique (N.m)
Ce
Cr
10 20
Courant iq (A)
0 0
-10 -20
-20 -40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec) Temps(sec)
2
0.1
0 0.05 phf d
Courant id (A)
Flux (Wb)
0
-2
-0.05
-0.1 phf q
-4
-0.15
-6 -0.2
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec) Temps(sec)
40
Courant de phase (A)
20
-20
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
V.11.2.3. Interprétation
cette dernière :
: La résistance statorique.
et
: Le moment d’inertie.
: le flux.
Les variations introduites dans les essais ressemblent en pratique aux conditions de
- 50 % de Rs
100.05
0 100
99.95
99.9
99.85
-50
0.19 0.2 0.21
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
40
Sortie sans variation
+ 50 % de Rs
20 - 50 % de Rs
Courant iq (A)
-20
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
Courant [A]
On remarque d’après la figure V.20 que la vitesse restera insensible aux variations
- 50 % de j
100.2
0 100
99.8
99.6
-50 0.19 0.2 0.21
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
40
- 50 % de j
Sortie sans variation
20 + 50 % de j
Courant iq (A)
-20
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
Courant [A]
remarque que la vitesse mécanique suit sa consigne avec un temps de réponse qui est
très petit.
- 2 % de phf
100.05
0 100
99.95
99.9
99.85
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
40
Sortie sans variation
+ 2 % de phf
20 - 2 % de phf
Courant iq (A)
-20
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
Courant [A]
Figure. V.22 :Comportement dynamique de la MSAP avec changement du flux
avant le démarrage.
- 50% de Ld
100.05
0 100
99.95
99.9
99.85
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
40
Sortie sans variation
+ 50 % de Ld
20 - 50 % de Ld
Courant iq (A)
-20
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
Courant [A]
50 + 50% de Lq
- 50% de Lq
0
100.1
100
-50 99.9
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
40
- 50% de Lq
Sortie sans variation
20
Courant iq (A)
+ 50% de Lq
-20
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
Courant [A]
V.12. Conclusion
La commande par mode glissant montre que les performances sont meilleures
cette robustesse reste limitée par un inconvénient du réglage qui réside dans
paramétrique illustrée par la poursuite en vitesse est sans dépassement, sans erreur
régulation proposée peut être appliquée dans des domaines exigeants de hautes
outils.
VI.1. Introduction
souffle à la commande des systèmes non linéaires, qui malgré les grands progrès
réalisés, il manquait des approches générales. Cette technique est une méthode
La plupart des systèmes physiques qui nous entourent sont non linéaires. Bien
souvent, ces non linéarités sont faibles ou ne sont pas visibles sur la plage
permettent de répondre sur une plus large plage d'opérations. C'est à ce moment
que les non linéarités se font sentir et rendent les outils d'analyse et/ou de synthèse
commande des systèmes non linéaires. Le backstepping fait partie de ces nouvelles
Dans ce qui suit, nous irons clarifier d’abord la notion des systèmes non
sens de Lyapunov, ce qui leur confère des qualités de robustesse et une stabilité
étape du processus, une commande virtuelle est ainsi générée pour assurer la
convergence du système vers son état d’équilibre. Cela peut être atteint à partir des
synthèse, [81],[85]. L'idée consiste à calculer une loi de commande afin de garantir
qu'une certaine fonction (de Lyapunov) soit définie positive et que sa dérivée soit
toujours négative.
et la partie non stabilisée lors de l'étape précédente est traitée. À la dernière étape,
présenter sous la forme dite paramétrique pure, [84] ,[85]. Les équations d'un tel
(VI.1)
(VI.2)
.
.
.
(VI.3)
(VI.4)
(VI.5)
(VI.6)
(VI.7)
(VI.8)
Etape 1
. (VI.9)
(VI.10)
(VI.11)
(VI.12)
(VI.13)
(VI.14)
(VI.15)
(VI.16)
Etape 2
d’erreur :
(VI.17)
fait que ne peut être forcée à prendre instantanément une valeur désirée, en
l’occurrence .
L’erreur , n’est pas instantanément, nulle. Le design dans cette étape consiste,
(VI.18)
(VI.19)
(VI.20)
(VI.21)
(VI.22)
(VI.23)
(VI.24)
Le choix de devient évident. Ce dernier est donné par
(VI.25)
(VI.26)
Etape 3 :
(VI.27)
(VI.28)
(VI.29)
(VI.30)
(VI.31)
Sa dérivée devient :
(VI.32)
(VI.33)
(VI.34)
Où
Avec ce choix, on a :
(VI.35)
Il est évident que le modèle dynamique de la MSAP est fortement non linéaire
(VI.36)
Où : , et (VI.37)
Etape 1 : tout d’abord, puisque le courant doit être forcé à zéro, la première
(VI.38)
(VI.39)
(VI.40)
(VI.41)
(VI.42)
(VI.43)
(VI.44)
(VI.45)
(VI.46)
comme :
(VI.47)
(VI.48)
(VI.50)
(VI.51)
(VI.52)
(VI.53)
(VI.54)
(VI.55)
(VI.56)
(VI.57)
(VI.58)
(VI.59)
Par conséquent :
(VI.60)
que le système résultant en boucle fermée est asymptotiquement stable et, par
MSAP.
Park
Onduleur
Contrôleur Park
-1 MSAP
MLI
Backstepping
Encodeur
Calcul de
la vitesse
Ces tests sont effectués à vide et en charge avec les valeurs des gains suivantes :
, ,
backstepping.
Les performances statiques et dynamiques des trois commandes sont analysées dans
fonctionnement suivants :
Pour étudier la régulation représentée par la figure (VI.3), nous avons simulé
un démarrage à vide suivi par une application du couple de charge 5 N.m à l’instant
semblable à celle d’un système du premier ordre sans dépassement, avec un temps
Les figures (VI.3b) montrent un démarrage à vide de la machine avec un pic notable
à 0.2s.
Les figures (VI.3c) permettent de voir les composantes du courant statorique dans le
repère de Park :
de charge.
120 wr
wr ref
100
Vitesse (rad/sec)
80
100
60 99.8
99.6
40
99.4
0.19 0.2 0.21 0.22
20
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
Temps(sec)
20 40
Ce
Couple Electromagnétique (N.m)
Cr
15 30
Courant iq (A)
10 20
5
10
0
0
-5
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5 -10
Temps(sec) 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
Temps(sec)
0.06 0.14
0.12
0.04
0.1
0.02 0.08
Courant id (A)
Flux (Wb)
0.06
0
0.04
-0.02 0.02
0
-0.04
-0.02
-0.06 -0.04
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
Temps(sec) Temps(sec)
40
Courant de phase (A)
20
-20
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
Temps (sec)
100 wr
wr ref
50
Vitesse (rad/sec)
-50
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
20 40
Ce
Couple Electromagnétique (N.m)
Cr
10 Courant iq (A)
20
0 0
-10 -20
-20 -40
-30 -60
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec) Temps(sec)
0.08
phf d
0.15 phf d
0.06
0.1
0.04
Courant id (A)
0.02 0.05
Flux (Wb)
0 0
-0.02 -0.05
-0.04 -0.1
-0.06
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
Temps(sec)
(d) Courant [A] (e) Flux et [Wb]
40
Courant de phase (A)
20
-20
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps (sec)
couple électromagnétique ont la même allure ce qui montre que le découplage est
a- Variation de la résistance
100 + 50% de Rs
wr ref
- 50 % de Rs
50 Sortie sans variation
Vitesse (rad/sec)
-50
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
40
+ 50 % de Rs
30 - 50 % de Rs
20 Sortie sans variation
10
Courant iq (A)
-10 40
-20
35
-30
-40
30
0.8 1 1.2 1.4
-50 x 10
-3
-60
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
Courant [A]
50 + 50 % de j
100 - 50 % de j
99.5
0
99
98.5
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
40
Sortie sans variation
+ 50% de j
20
- 50 % de j
Courant iq (A)
-20
-40
Courant [A]
c- Variation du flux
100.5 - 2 % de phf
100
0
99.5
-50 99
0.19 0.2 0.21 0.22
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
40
Sortie sans variation
+ 2 % de phf
20
Courant iq (A)
- 2 % de phf
-20
-40
-60
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
Courant [A]
moteur fonctionne à vide, mais elle provoque une petite erreur statique de la vitesse
100
0 99.5
99
-50 0.195 0.2 0.205
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
40
-10
-20
-30
-40
-50
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
Courant [A]
100
+ 50% de Lq
wr ref
Vitesse (rad/sec)
50 - 50% de Lq
100 Sortie sans variation
0 99.5
99
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
40
+ 50% de Lq
- 50% de Lq
20 Sortie sans variation
Courant iq (A)
0
38
-20 36
34
-40 0 1 2
-3
x 10
Courant [A]
large classe de systèmes, cette technique est une méthode systématique et récursive
Ainsi à chaque étape du processus, une commande virtuelle est générée pour
trajectoires vers leurs états d’équilibre (erreurs de poursuite nulles dans le cas
vitesse par :
(VI.61)
Soit une entrée virtuelle utilisée pour assurer la stabilité de la boucle de vitesse.
(VI.62)
(VI.63)
(VI.64)
avec
(VI.65)
(VI.66)
(VI.67)
(VI.68)
(VI.69)
On trouve que :
(VI.70)
(VI.71)
(VI.72)
Avec (VI.73)
de notre commande qui est l’annulation de l’effet de réluctance, nous obtenons donc
(VI.74)
(VI.75)
(VI.76)
obtenons
(VI.77)
(VI.78)
(VI.79)
(VI.81)
référence :
sont réalisés.
Proposition 1. Considérons le système de la MSAP (II.26) , avec les références,
appliquée à la MSAP.
Ces tests sont effectués à vide et en charge avec Les valeurs des gains suivantes
, , , , ,
à .
100
wr
80
Vitesse (rad/s)
wr ref
60
40
20
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
Temps(sec)
25
Couple Electromagnétique(N.m)
Ce 30
20 Cr Courant iq (A)
15 20
10
10
5
0 0
-5 -10
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
Temps(sec) Temps(sec)
10 0.15
0.1
Flux (Wb)
Courant id (A)
5 phf d
0.05 phf q
0
0
-5 -0.05
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
Temps(sec) Temps(sec)
20
-20
-40
100
wr
wr ref
Vitesse (rad/s)
50
Temps(sec)
-50
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
40 40
Couple Electromagnétique(N.m)
Ce
20 Cr
20
Courant iq (A)
-20 0
-40
-20
-60
-80 -40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec) Temps(sec)
10 0.2
0 0.1
Courant id (A)
Flux (Wb)
phf d phf q
-10 0
-20 -0.1
-30
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
-0.2
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec) Temps(sec)
60
Courant de phase (A)
40
20
0
-20
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
vitesse suit parfaitement sa référence qui est atteinte très rapidement avec un temps
Temps(sec)
a- Variation de la résistance
100
Sortie sans variation
wr ref
Vitesse (rad/s)
50 - 50% de Rs
+ 50% de Rs
0
-50
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
- 50% de Rs
20 + 50% de Rs
Courant iq (A)
-20
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
Courant [A]
La figure VI.13 montre que les variations de résistance statorique n’influent pas sur
la dynamique de la vitesse.
100
50 + 50% de j
80
- 50% de j
0 60
40
-50 20
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
40
Temps(sec) - 50% de j
20 + 50% de j
Courant iq (A)
-20
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
Courant [A]
c- Variation du flux
50 102
- 2% de phf
101
100
+ 2% de phf
0 99
98
0.19 0.2 0.21 0.22 0.23
-50
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
+ 2% de phf
20
Courant iq (A)
- 2% de phf
Sortie sans variation
0
-20
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
Courant [A]
fonctionne à vide, mais elle provoque une petite erreur statique de la vitesse après
l'application d'un couple de t = [0.2, 0.3] s, le couple de charge étant égal à 5 Nm.
d- Variation du l’inductance et
100 wr ref
Sortie sans variation
Vitesse (rad/s)
50 - 50% de Ld
+ 50% de Ld
0
-50
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
40
+ 50% de Ld
Courant iq ( A)
20 - 50% de Ld
Sortie sans variation
0
-20
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps (sec)
Courant [A]
100 wr ref
Sortie sans variation
Vitesse (rad/s)
50 - 50% de Lq
+ 50% de Lq
0
-50
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
40
+ 50% de Lq
- 50% de Lq
Courant iq (A)
20
Sortie sans variation
0
-20
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
Courant [A]
VI.5. Conclusion
linéarisation au sens entrée-sortie est basée sur l’idée de transformer un système non-
réside dans son formalisme mathématique pour la linéarisation des modèles non
linéaires. En effet, la linéarisation permet d’obtenir un modèle qui est simple et facile
La commande par mode glissant montre son efficacité même dans le cas où les
commande ainsi développée nous permet d’assurer une très bonne poursuite de la
de charge nominal subirait des variations. Les résultats ainsi obtenus, nous
permettent de conclure que notre système de régulation proposé est robuste surtout
dans le cas où les perturbations sont connues. Néanmoins cette robustesse reste
« Chattering ».
comme un moyen efficace et simple de piloter une MSAP ainsi il apporte une
Les tests effectués pour les différents modes de fonctionnement ont montré
flux et le couple. Les résultats de simulation obtenus montrent bien les performances
non linéaire (linéarisation au sens des entrées-sorties, par mode glissant, et par
glissant, et par Backstepping, mais il n’a pas été noté dans la commande par
Démarrage
Inversion
du sens de
rotation
La variation
n'affecte guère le
contrôleur
lorsque le
moteur
L’augmentation de fonctionne à
l’inertie se traduit vide et en
Variation par un temps de charge. L’augmentation
L’augmentation de
réponse très lente de l’inertie se
du moment l’inertie se traduit
avec un Les courants traduit par
d’inertie par un temps de
dépassement. passent en un temps de
réponse de 0.01 s,
Et elle provoque des saturation réponse 0.02 s,
pics de courant trop lors du
important démarrage et de
l’inversion
du sens de
rotation.
VII.1. Introduction
linéarité de son modèle, de ses paramètres mal connus ainsi que de sa dynamique
rapide, [88]. De même, il existe des perturbations non mesurables comme pour tous
les actionneurs électriques. Tout ceci rend la mise en œuvre d’une loi de commande
commandes les plus performantes comme “la commande non linéaires” nécessitent une
Ces informations proviennent des capteurs mécaniques tels que « les encodeurs, les
cela nécessite un bout d’arbre disponible pour les ajouter, ce qui est surtout difficile
pour des machines de petites tailles. En outre, dans certains cas (motorisation pour la
Dans le cas où la charge est une entrée inconnue et que l’on ne dispose pas de
capteurs de vitesse et de position, il faut donc trouver une technique pour estimer ces
observateurs dits “capteurs logiciels” qui remplacent les capteurs mécaniques présente
Ces études ont fait apparaître des différentes méthodes de la commande sans
capteur. Elles sont toutes fondées sur l'utilisation de certaines variables électriques,
tension à MLI. Nous présenterons les techniques de commande non linéaires dotée
saillants, formulé dans un repère lié au rotor. En utilisant les mesures des
statoriques dans le référentiel lié au rotor. Les courants statoriques mesurés dans
le repère ( d , q ) sont comparés avec ceux d’un modèle adaptatif. Enfin, l’erreur
issue de cette différence permet de générer la vitesse du rotor qui est utilisée
VII.2. Observabilité
d’estimation de l’état. En effet, pour reconstruire les états inaccessibles d’un système,
il faut savoir, à priori, si les variables d’état sont observables ou non. L’observabilité
d’un système est la propriété qui permet de dire si l’état peut être déterminé
cas des systèmes non linéaires, la notion d’observabilité est liée aux entrées (via la
Les résultats classiques que l’on peut trouver dans la littérature [92], [93], [96] sont
(VII.1)
l’état, la commande et la sortie du système. Les matrices A,B et C sont des matrices
garantie si et seulement si :
(VII.2)
(VII.3)
commande.
la machine, auquel est associé le choix du vecteur d’état et surtout du référentiel. Les
Les observateurs d’ordre complet qui donnent les informations sur les quatre
relativement long.
décrivant les modes non mesurables, qui donnent des informations sur les
La figure VII.1 indique la structure d’un observateur d’état. Elle fait intervenir
nom de « prédicateur » et qui est caractérisé par la même dynamique que celle du
l’introduction d’une matrice de gains , qui permet d’imposer une dynamique propre
représentent respectivement :
courants).
Ce dernier vecteur est comparé au vecteur équivalent donné par l’observateur pour
qui est l’erreur d’observation . Celle-ci est multipliée par une matrice de gains et
renvoyée à l’entrée de l’observateur pour influencer les états estimés par un retour
d’état [97].
(VII.4)
Système
B C
+
+ Mesure
A
Observateur
+
K
-
+
B C
+
+
Estimateur A
mécanique de la MSAP basée sur les observateurs d’états ont été proposées. Nous
Référence (MRAS) [42], [91], l’observateur de Matsui, les observateurs non linéaires
deux composantes des courants statoriques à partir de la mesure directe des courants
régime dynamique. Cet écart est utilisé par le mécanisme adaptatif pour générer la
l'estimation de la vitesse rotorique par la méthode MRAS est donnée par la figure
suivante :
( , ) Modèle de
Référence
( , ) +
Modèle
Adaptatif
Mécanisme
d’Adaptatio
n
MRAS, il est nécessaire de choisir un référentiel lié au rotor. Cette transformation fait
appel à la position du rotor que l'on estime par la méthode adaptative du modèle de
référence. Pour avoir une commande sans capteur dans un référentiel lié au stator, il
est indispensable d'utiliser la transformation de Clark qui utilise les repères d'axes
dans un repère lié au rotor (d, q), nous développons deux estimateurs de courants
statoriques dans ce repère, en utilisant les mesures des courants et des tensions
(VII.5)
Avec :
, , ;
, , , .
mesure des tensions et des courants statoriques. Le premier est construit à partir du
(VII.6)
On remarque que le système de calcul des courants statoriques à partir des courants
mesurés ne dépend pas de la vitesse rotorique : d’où il est retenu comme modèle
de référence [42], [91].Dans le système (VII.5) les estimateurs des courants statoriques
(VII.7)
(VII.8)
Avec :
, , ;
, , , .
Sachant que les deux modèles (de référence et ajustable) utilisent les mêmes
entrées (tensions statoriques), on définit alors les écarts des courants statoriques dans
(VII.9)
(VII.10)
obtient finalement :
(VII.11)
(VII.12)
Finalement nous pouvons écrire l’erreur d’estimation sous la forme d'équation d'état
comme suit:
(VII.13)
Avec :
linéaire représenté par la figure VII.3, [42]. En effet, ce système peut être schématisé
Bloc linéaire
+ +
+ -
[A]
Figure VII.3: Schéma équivalent de la MRAS sous la forme d’un système bouclé.
Pour résoudre le problème de stabilité dans notre système, nous allons utiliser
[97]. Pour être considéré comme hyperstable, le bloc de contre réaction doit satisfaire
l'inégalité de Popov’s :
pour (VII.14)
(VII.15)
(VII.16)
devient:
(VII.17)
(VII.18)
(VII.19)
suivante :
(VII.20)
entre la vitesse réelle et celle estimée. Enfin, la position électrique estimée du rotor est
(VII.21)
système global. Dans cette phase, on considère que les deux paramètres et
varient au cours du temps, et chacun peut être considéré comme une entrée de
vitesse rotorique nécessite une linéarisation des équations statoriques pour une petite
(VII.22)
l'axe direct. En effet, cette propriété sera ensuite utilisée dans le calcul de la fonction
(VII.23)
Avec ; ;
l’estimation de la vitesse rotorique par la méthode MRAS est donné par la figure
VII.4.
+
-
Régulateur PI
(VII.24)
globale du système. Nous validons ce choix par l'étude du placement des pôles de
variation de qui remplit cette condition déterminée en analysant le lieu des pôles
En effet, le placement des pôles dans le plan complexe a permis de montrer que les
gains pour l’estimateur de la vitesse sont adéquats afin d’éviter des problèmes
+
-
+
Modèle -
Ajustable
Mécanisme d’Adaptation
Figure. VII.5: Schéma bloc de la commande sans capteur mécanique par la méthode MARS.
Le schéma de principe de simulation est donné par la figure VII.5. Dans le but de
capteur de vitesse par la méthode MRAS, quelques simulations numériques ont été
effectuées :
Les simulations sont effectuées pour les paramètres nominaux de la machine et pour
des valeurs de :
vitesse. Le moteur démarre à vide , puis à t=[0.2 et 0.3] s on le charge avec un couple
résistant = 5N.m.
rotation, les courants, et l'angle de rotation sont très satisfaisants. En effet, l'erreur
charge n'influe plus aux grandeurs estimées qu’aux grandeurs réelles. L'insensibilité
résultats montrent que cet observateur ‘’MRAS’’ est implanté avec succès pour un
100
Vitesse mesurée
Vitesse (rad/sec)
50 Vitesse de référence
100.5
Vitesse estimés
0 100
100
90
-50 80
99.5
70 99
0.01 0.015 0.02 0.025 0.2 0.205 0.21 0.215
-100
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
Temps (sec)
Vitesse de rotation [rad/sec]
3
Ecart de la vitesse (rad/sec)
-1
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
Temps (sec)
Ecart de la vitesse [rad/sec]
50
40
Position (rad)
30 théta mesurée
théta estimée
20
10
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
Temps (sec)
Position [rad]
40
Courant iq mesurée Courant id estimée
30 Courant iq estimée Courant id mesurée
Courant id (A)
Courant iq (A)
0.5
20
10 0
0
-0.5
-10
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
Temps (sec) Temps (sec)
Courant iq [A] Courant id [A]
Figure.VII.6 : Résultats de simulation de la commande non linéaire d'un MSAP utilisant
l’observateur MRAS pour un démarrage à vide avec l'application d'un couple de charge de 5
Nm à t=0.2s
rotation. Pour ce faire, on applique une consigne de vitesse égale à 100 rad/s pendant
une durée de temps entre [0.2 et 0.3], puis, on inverse le sens de rotation du moteur à
50 Vitesse de référence
Vitesse estimés
0
-50
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps (sec)
Vitesse de rotation [rad/sec]
4
Ecart de la vitesse (rad/sec)
-2
-4
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps (sec)
Ecart de la vitesse [rad/sec]
50
théta mesurée
40 théta estimée
Position (rad)
30
20
10
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps (sec)
Position [rad]
Courant id (A)
Courant iq (A)
0 0
-20
-0.5
-40
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 0 0.1 0.2 0.3
0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps (sec) Temps (sec)
Courant iq [A] Courant id [A]
l’observateur MRAS pour un démarrage à vide et avec inversion de sens de rotation à t=0.5s.
On observe d’après ces résultats que ce l’observateur MRAS est robuste vis à
que la vitesse estimée suit la vitesse réelle avec précision au régime permanent. Aux
Il est bien clair, d'après ces résultats, que cet algorithme de réglage sans
capteurs proposé possède une large capacité de réglage de vitesse et une bonne
VII.7. Conclusion
a pour but d'éliminer les capteurs avec leurs inconvénients tel que: encombrement,
nous avons implémenté une loi d’adaptation de la vitesse en se basant sur une
simulation sont présentés pour montrer les performances des algorithmes proposés.
Ce travail a permis de montrer qu’ils sont bien adaptés pour des applications de
pôles saillants.
Conclusion générale
Les travaux présentés dans ce mémoire ont essentiellement porté sur les
référentiel (d , q) nous a été très bénéfique, du fait qu'elle nous amène à conclure que,
Pour contourner le problème des non linéarités, trois commandes robustes ont été
étudiées et simulées:
découplé par le biais d'un bouclage statique, dont le but d'assurer la commande de la
vitesse et du courant.
Les coefficients de la commande non linéaire à retour d'état ont été choisis de
dynamiques et statiques.
des broutements (chattering), la fonction signe est remplacée par autre fonction dite
La troisième technique est la commande non linéaire par backstepping qui est
une technique relativement récente. Elle est apparue à la fin des années 80. Cette
Pour ces stratégies de commande, nous avons obtenu des résultats intéressant à
savoir:
Rejet de la perturbation.
D'autre part, les commandes non linéaires des machines synchrones à aimants
des commandes performantes, fiables et robustes par rapport aux variations des
floue offre un cadre formel pour une synthèse linguistique intégrant des
variée de moteurs,
Un élément R est dissipatif d'énergie, sous forme de chaleur. Les éléments L et C sont
les éléments de stockage d’énergie. L’énergie stockée est définie comme :
Résistance électrique,
frottement,
Φ
amortisseur, restriction
Elément
hydraulique
passifs
Monoports Φ Bobine, inertie, masse
Condensateur, ressort,
Φ
élasticité, réservoir
Voltmètre, manomètre
couplage en parallèle en
mécanique,
1 en série en électrique et
hydraulique
couplage en série en
mécanique, en
parallèle en électrique et
Jonctions 0
hydraulique
transformateur électrique,
levier,
m réducteur mécanique,
1 2
couplage de
systèmes physiques
moteur à courant continu,
1 r 2 couplage de
systèmes physiques
Tableau A.3.Eléments de jonction de bond graph.
𝑺 imposé par
2 i
1 n
Obligatoire
0 𝑺 imposé par
C
2 i Intégrale
1 n (préférentielle)
1
Restrictions de causalité
1 2
TF C
m
Dérivée
1 2
TF
m I
R
Arbitraire
(linéaire)
R
1 2 R
GY Non arbitraire
r (non linéaire) R
tableau B.1.
0.0014 H
0.0028 H
0.12 Wb
0.6 Ω
0.0014 N.m / rad / s
0.0011 Kg. m2
4
3Kw
Nous menons notre étude accompagnée des simulations réalisées sur la MSAP,
à puissance (3Kw) dont les caractéristiques sont données au tableau précédent [119].
suivantes :
Instant
Etape
d’application en s
Magnétisation de la machine. 0.00
Démarrage et montée de la vitesse jusqu'à une vitesse égale à
0.00
100 rad/s dans notre étude.
Application d’un couple de charge constant égal 5 N.m [0.2, 0.3]
Inversion du sens de rotation de la machine. 0.5
Inversion du couple au niveau de l’arbre de la machine. [0.7, 0.8]
50
-50
-100
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
Couple de charge de référence (N.m)
6
4
2
0
-2
-4
-6
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Temps(sec)
Réponse en vitesse :
Pour n’importe quel réglage nous cherchons à vérifier les contraintes suivantes :
transitoire.
Les boucles internes doivent être plus rapides que les boucles externes.
[07] N . MOHAN: «Power Electronics A First Course » , 2012 John Wiley & Sons, Inc.
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الهدف من العمل المعروض في هذه الرسالة دراسة مختلف طرق التحكم الالخطي في اآلالت المتزامنة ذو المغناطيس
في هدا اإلطار قمنا في جزء األول بتطوير عدد خوارزميات بعد نمذجة اآللة المتزامنة عن طريق وضع نظامها. الدائم
و نظرا. أما في الجزء الثاني قمنا بعرض لطريقة التحكم الشعاعية الكالسيكية باستعمال المحاكاة الرقمية, المكافئ
لسلوك اآللة المتزامنة ذو مغناطيس دائم هو نظام غير خطي ديناميكية سريعة معاملته تتغير خالل عمله ويخضع
لهذا اقترحنا في الجزء. كل هذه الميزات تجعل التحكم على هذا المحرك المتزامن ذو مغناطيس معقد. الضطرابات
الثالث قيام بتطبيق طرق تحكم الغير الخطية للمحرك المتزامن األكثر فعالية على مستوى السعي في المسارات ورفض
تحكم, مخرج/ في هذا السياق قمنا بتطبيق ثالثة أنواع في التحكم الغير الخطي مدخل. االضطرابات واالستقرار ومتانة
بنمط االنزالق وتحكم بواسطة باكستبيبن بينما خصصنا جزء رابع لتحسين أداء التحكم الالخطي بإدماج ما يتعلق
. بالمالحظات كمالحظ النموذج المرجعي ألتكيفي
اختيارات المحاكاة الرقمية تم اتخاذها والنتائج محصل عليها تدل على كفاءة األداء الديناميكي االستراتيجي للتقنيات
.المقترحة
مخرج/ التحكم الغير الخطي مدخل, التحكم الشعاعية الكالسيكية, اآللة المتزامنة ذو المغناطيس الدائم: كلمات المفتاحية
.المالحظ النموذج المرجعي ألتكيفي, ليبونوف, تحكم بنمط االنزالق وتحكم بواسطة باكستبيبن
Résumé
Le travail présenté dans ce mémoire a pour objectif l’étude des stratégies de commande non
linéaires appliquées aux machines de type synchrone à aimants permanants. Dans le
premier lieu on a étudié et modélisé la machine synchrone ainsi que l'onduleur de tension.
Dans le deuxième lieu la commande vectorielle est modélisée et simulée. Cependant, vu que
le comportement de la MSAP est celui d'un système non linéaire, sa dynamique est rapide,
ses paramètres varient pendant le fonctionnement et elle est sujette à des perturbations.
Toutes ces caractéristiques rendent la commande de cette machine complexe. Pour cela on
propose dans la troisième partie la synthèse des lois de commande non linéaire pour la
MSAP plus performante au niveau de la poursuite des trajectoires, du rejet de perturbation,
de stabilité, de la robustesse vis-à-vis des incertitudes paramétriques, dans ce cadre nous
avons présenté trois types commande non linéaires , la commande par linéarisation entrée-
sortie , la commande par mode de glissement et la commande par backstepping ; pour cela ,
dans la quatrième partie, on propose une commande non linéaire sans capteur mécanique de
position et de vitesse par l'utilisation de l'observateur de type MRAS (Model Référence
Adaptive Control).
Des simulations numériques sur Matlab/Simulik ont été implantées pour valider les
méthodes proposées.