Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
DIPLOME DE MASTER
Spécialité : RESEAUX ELECTRIQUES
THÈME
االهداء
وكذا استاذي المشرف على هذا العمل السيد مرزوق محمد صالح
.
Remerciements
تشكرات
اشكر عائلتي الكريمة التي دعمتني واشكر كل من ساهم في هاته المذكرة سواء من بعيد او قريب
واخص بالذكر اوال استاذي الذي قام باالشراف علي وتأطير هاته المذكرة الدكتور:
كما ال يفوتني ان اقدم تشكراتي لصديقي العزيز والغالي احفوظة عبد الكريم
وكذا كل االستاذة الذين استفدت منهم في اتمام هذا العمل والفريق العامل في الجامعة التي درست
بها.
.
Sommaire
Sommaire
Introduction Genérale………………………………………………………………………………...1
CHAPITRE I
Généralité ET MODELISATION DE MSAP
I.1 Introduction………………………………….………...………………………………………….3
CHAPITRE II
Commande vectorielle de la MSAP
II.1 Introduction ……………………………………………………………..…..………………….18
II.11 Conclusion……………………………………….………………………..…………………..28
CHAPITRE III
Commande sans capteur mécanique de la MSAP
III.1 Introduction……………………………………………………………………………………29
III.5 Conclusion……………………………………………………………………………………..35
CHAPITRE IV
Simulation et résultats
IV.1. Introduction………..…………………………………………………………………..…......36
IV.4.Résultats de simulation d’une commande vectorielle sans capteur mécanique par filtre de
Kalman………………………………………………………………………………….…………...40
IV.4.2.Test pour une inversion du sens de rotation (100 rad/s à -100 rad/s)………………….……41
IV.5 Conclusion……………...………………………………………………………………..42
Conclusion général…………………………………………………………….…………………….43
lliislll l
Les principales notations et abréviations utilisées dans ce mémoire sont explicitées ci-
dessous.
P Puissance Watts
E Espérance mathématique
Fonction d'impulsion de Dirac
w(k) vecteur de bruit d'état
v(k) vecteur de bruit de mesure
I la matrice identité
Liste des figures
LISTE DE FIGURES
CHAPITRE I
Fig I.1 – Différents dispositions d’aimants permanents dans un rotor 4
CHAPITRE II
Fig. II.6 : Schéma bloc de la commande vectorielle avec compensation des f.e.m 23
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
Fig. IV.8:Résultats de simulation pour un démarrage à vide avec l’application d’une charge 40
Introduction générale :
Durant ces dernières années, les composants de l’électronique de puissance ont subi une
grande évolution avec l’alimentation de composants interrupteurs rapides, ainsi que le
développement des techniques de commande. Cette apparition a permis de concevoir des
convertisseurs statiques capables d’alimenter en amplitude et en fréquence variable les
moteurs à courant alternatifs. Le collecteur mécanique de la machine à courant continu a été
remplacé par des inducteurs de type aimants permanents dans le cas où les machines sont à
courant alternatives qui permet de supprimer les contacts glissants. Le développement en
parallèle de l’électronique de puissance et des aimants permanents ont conduit à la
conception d’un nouveau type de machine synchrone excitée par des aimants permanents
d’où le nom : Machine Synchrone à Aimants Permanents (MSAP).
Aujourd’hui, les moteurs synchrones à aimants permanents sont recommandés dans le
monde industriel. Ceci est dû au fait qu’ils sont fiables, le moteur synchrone à aimants
permanents a une vitesse de rotation proportionnelle à la fréquence d’alimentation et, il est
moins encombrants que les moteurs à courant continu grâce à l’élimination de la source
d’excitation. Ainsi, leur construction est plus simple puisque il n’appartient pas un collecteur
mécanique qui entraîne des inconvénients majeurs tels que la limitation de puissance, l’usure
des balais et les pertes rotoriques. Par conséquent, ceci augmente
leurduréedevieetéviteunentretienpermanent.
La machine synchrone à aimants permanents est connue par sa robustesse qui permet de
créer des commandes de vitesse et de couple avec précision et des performances dynamiques
très intéressantes (actionneurs de robotiques, servomoteurs, entrainement à vitesse
variableetc.). Mais sa commande est plus compliquée que celle d’une machine à courant
continue ; car le système est non linéaire et il est très difficile d’obtenir le découplage entre
le courant induit et le courant inducteur. Afin de faciliter notre étude on doit modéliser notre
machine suivant les axes d-q donc, on abordera le passage du repère triphasé au repère
biphasé par le biais de transformation de Park et on établira les équations électriques et
mécaniques de la machine synchrone à aimants permanents.
1
Introduction générale
Le filtre de Kalman étendu est un observateur d’étatqui repose sur un certain nombre
d’hypothèses, notamment sur les bruits. En effet, il suppose que lesbruits qui affectent le modèle
sont centrés et blancs et que ceux-ci sont décarrelés des états estimés. De plus, lesbruits d’état
doivent être décarrelés des bruits de mesure.Leur principe de base est la minimisation de la
variance del’erreur d’estimation [1].
Finalement, nous aborderons dans le chapitre quatre, à l’aide des modèles d’estimation
basés sur l’observateur de Kalman étendu, utilisé l’observateur de Kalman pour l’estimation de
vitesse et rapprochez à la référence.
Nous terminons par une conclusion générale sur l’ensemble des résultats obtenus.
2
Généralité ET
MODELISATION
DE LA MSAP
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
I.1 Introduction
Pendant plusieurs années, l’industrie a utilisé le moteur à courant continu (MCC) offrant le
principal avantage d’être facilement commandable grâce au découplage naturel du flux et du couple.
Cependant la présence du système balais collecteur a toujours été un grand inconvénient du moteur
parmi d’autres qui limitant de plus en plus son utilisation. Cependant, la fragilité du système balai
collecteur toujours été un inconvénient de la M.C.C, ce qui limite la puissance et la vitesse
maximale et présente des difficultés de maintenance et des interruptions de fonctionnement. C’est
pour cette raison qu’on a eu intérêt à utiliser des moteurs électriques à courant alternatif afin
d’écarter cet inconvénient [2],[3].
Parmi les moteurs à courant alternatif utilisés dans les entrainements à vitesse variable, le moteur
synchrone à aimants permanents reste un bon candidat. Son choix devient attractif et concurrent de
celui des moteurs asynchrones grâce à l’évolution des aimants permanents qu’ils soient à base
d’alliage ou à terre rare. Cela leur a permis d’être utilisés comme inducteur dans les moteurs
synchrones offrant ainsi, par rapport aux autres type de moteur, beaucoup d'avantage, entre autres,
une faible inertie et un couple massique élevé [4],[5].
I.2 Présentation de la MSAP
Le terme de machine synchrone regroupe toutes les machines dont la vitesse de rotation du rotor
est égale à la vitesse de rotation du champ tournant du stator. Pour obtenir un tel fonctionnement, le
champ magnétique rotorique est généré soit par des aimants, soit par un circuit d’excitation. La
position du champ magnétique rotorique est alors fixe par rapport au rotor, ce qui impose le
synchronisme entre le champ tournant statorique et le rotor ; d’où le nom de machine synchrone.
Le stator : est similaire à celui de la machine asynchrone. Il se compose d’un bobinage
distribue triphasé, tel que les forces électromotrices générées par la rotation du champ
rotorique soient sinusoïdales ou trapézoïdales. Ce bobinage est représenté par les trois axes
(a, b, c) déphasés, l’un par rapport à l’autre, de 120° électriques.
Le rotor : se compose d’aimants permanents. Les aimants permanents présentent l’avantage
d’éliminer les balais et les pertes rotoriques, ainsi que la nécessité d’une source pour fournir
le courant d’excitation. Cependant, on ne peut pas contrôler l’amplitude du flux rotorique. Il
existe de nombreuses façons de disposer les aimants au rotor (Fig.I.1).
Aimant en surface (Surface Mounted) :
Les aimants sont montés sur la surface du rotor en utilisant des matériaux adhésifs à haute
résistance. Ils offrent un entrefer homogène, le moteur est le plus souvent à pôles lisses (Fig.I.1-a).
L’inductance de l’axe-d est égale à celle de l’axe-q. Cette configuration du rotor est simple à
réaliser. Ce type du rotor est le plus utilisé. Par contre, les aimants sont exposés aux champs
démagnétisant.
3
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
4
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
Pas des pertes résistives au rotor ; ce qui facilite l’évaluation de la chaleur due aux pertes
dans la machine.
Suppression des bagues et des ballait, ce qui réduit les problèmes de maintenance.
Possibilité de supporter des surcharges transitoires importantes et un bon comportement
dynamique en accélération et en freinage.
Grande fiabilité.
Fonctionnement en survitesse.
I.4. Inconvénients de la MSAP
Comme inconvénients de la MSAP on cite :
Coût élevé des aimants.
Interaction magnétique due au changement de structure.
Diminution de l’aimantation selon loi logarithmique en fonction du temps.
I.5. Domaines d’application de MSAP
C’est ainsi que le moteur synchrone peut être très utile dans de nombreuses applications, comme:
Les équipements domestiques (machine à laver le linge).
Les automobiles électrique.
Les équipements de technologie de l’information (DVD drives),
Les outils électriques, jouets, système de vision et ses équipements,
Les équipements de soins médicaux et de santé (fraise de dentiste),
Les servomoteurs,
les applications robotiques,
La production d’électricité,
Les propulsions des véhicules électriques et la propulsion des sous-marins
Les machines-outils,
L’application de l’énergie de l’éolienne.
I.6. Hypothèses simplificatrices [8] [9] :
Les hypothèses simplificatrices admises dans le modèle de la machine synchrone à aimants
permanents sont :
La saturation et l’hystérésis du circuit magnétique sont négligeables ainsi que les pertes par
courant de Foucault, ceci permet l’établissement des relations linéaires entre flux et courant.
La distribution des forces électromotrices, le long de l’entrefer est supposée sinusoïdale.
La machine synchrone à aimants permanents est supposée symétrique et linéaire.
5
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
A
Ia
d
Va 𝜃 a
V
c
Ic φsf
C O
B Ib Vb
Stator
Rotor
q
Fig. I.2: Représentation d’une machine synchrone à aimants permanents dans le repère d,q.
triphasé
A partir de la figure, nous écrivons les équations de la machine synchrone dans le repère fixe au
stator, en notation matricielle:
d
V s Rs is s (I.1)
dt
s Ls is sf (I.2)
Avec:
6
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
La M ab M ac
Ls M ab Lb
M bc : Matrice inductance du stator
M Lc
ac M bc
cos( )
2
s cos( ) : Vecteur flux engendré par l’aimant.
3
cos( 4
3
Où :
sf :Valeur crête (constante) du flux crée par l’aimant à travers l’enroulement statorique.
: Angle entre l’axe d et l’axe de référence dans le système triphasé défini par :
𝜃= r dt (I.3)
Avec :
:La pulsation électrique.
Le modèle électrique doit être complété par les expressions du couple électromagnétique et de la
vitesse, décrivant ainsi le mode mécanique.
B. Equations mécaniques
L’équation mécanique de la machine est donnée par :
d
Ce C r C f J (I.4)
dt
Avec :
J : Et le moment d’inertie du moteur ;
f : C’est le coefficient de frottement visqueux ;
Ce : C’est le couple électromagnétique délivré par le moteur ;
1 dLs 1 d sf
C em i s 2 d i s 2 d
T
(I.5)
7
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
𝜔𝑟 Id
𝜃 a
Vd
𝜑sf
O
Vq Iq
q
Fig. I.3 : Schéma équivalent de la MSAP dans le repère (d,q)
Avec :
P : La matrice de passage direct de Park.
8
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
2 4
cos cos 3 cos 3
2 2 4
P sin sin sin (I.7)
3 3 3
1 1 1
2 2 2
Où, Xreprésente les variables considérées de la machine qui sont tensions, courantsou flux.
Alors:
P U aU bU c
U dU qU o
T
P I a I b I c
I d I q I o
T
P ab c
d q o
T
Xo: La composante homopolaire, ajoutée pour rendre la transformation réversible, elle est nulle
lorsque le système est en équilibré.
Passage inverse : diphasé au triphasé
La transformée de Park inverse est nécessaire pour revenir aux grandeurs triphasées, elle est
définie par :
X o C X abc (I.10)
9
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
Avec :
X abc C
1
X o (I.12)
Avec :
C
1
: La matrice inverse de Clarck.
1 0 1
2 1
1
3
C
1
(I.13)
3 2 2
1 3
1
2 2
On a choisi le coefficient pour les matrices de Park et Clarck afin de conserver l’amplitude
pendant le passage entre les deux référentiels.
Passage du repère (𝜶, 𝜷) au repère (d,q)
Le passage des composantes (𝛼, 𝛽) aux composantes (d, q) est donné par une matrice de rotation
exprimée par :
X dq R X (I.14)
Avec:
cos sin
R sin
cos
R : Matrice de passage (𝛼, 𝛽) au (d, q)
10
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
d d
V d Rs i d dt q
(I.15)
V Rs i d q
q q
dt
d
d Ld i d sf
q Lq i q
(I.16)
Ld, Lq: Inductances d’axes directe et en quadrature.
2. Equations mécaniques
L’équation mécanique développée par la machine est donnée par la relation suivante :
d
J C em Cr f (I.17)
dt
3. Equation électromagnétique
Le couple électromagnétique Cem dans le référentiel (d, q) est donné par l’expression suivante :
p Ld Lq i d i q sf i q
3
C em (I.18)
2
I.8 Convertisseur statique continu-alternatif
L’onduleur de nos jours très largement utilisé dans les systèmes d’entraînement industriels. En
premier lieu, les progrès en matière de semi-conducteur ont permis la réalisation de convertisseurs
statiques de plus en plus performants. En second lieu, l’évolution des techniques numériques et
commandes
I.9 Types d’onduleurs
On distingue plusieurs types d’onduleurs :
Selon la source :
Onduleurs de tension.
Onduleurs de courant.
Selon le nombre de phases (monophasé, triphasé, etc.),
Selon le nombre de niveaux (2,3, etc.) [4].
11
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
T1 D1 T2 D2 T3
E/2 Van
Vbn
E
n
Vcn
T’1
E/2
Circuit de commande
12
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
13
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
Avec :
f r de la référence.
: Le taux de modulation (ou coefficient de réglage) qui donne le rapport de l’amplitude de la
modulante Vr à la valeur crête Vp de la porteuse.
Signal
source
𝜔𝑡
Signal
MLI
𝜔𝑡
Fig I.5 : Principe de la commande MLIST
Les tensions VaN , VbN et VcN forment un système de tension triphasées équilibrées, donc :
V an V bn V cn 0 (II.2)
V aN V ao V oN
V bN V bo V oN (II.3)
V V V
cN co oN
14
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
V aref V P S a 1 sinon S a 1
V bref V P S b 1 sinon S b 1 (II.7)
V cref V P S c 1 sinon S c 1
Vref : Amplitude de référence.
VP : Amplitude de porteuse.
Et les branches Vko peuvent être exprimées en fonction des switchs « Sk » par :
E
Vko S k (II.8)
2
Avec : k ( a, b, c )
D’où la matrice de connexion:
V a 2 1 1 S a
V E
b 6 1 2 1 S b (II.9)
V c 1 1 2 S
c
15
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
Fig. I.7 : Résultats de simulation de la MSAP alimenté par un réseau triphasé équilibré
16
Chapitre I Généralité et modélisation de la MSAP
On constate, d’après les courbes de la Fig. I.5, que la vitesse présente des oscilations dans les
premiers instants de démmarage, la vitesse se stabilise à une valeur proche de 157 rad/s.
Le couple présente aux premiers instants de démarrage des battements importants, pendant un
intervalle de temps très courts, avant de se stabiliser par la suite sur une valeur pratiquement nulle
en régime permanent et même remarque pour les courants (Id, Iq).
I.14. Conclusion
Dans ce chapitre, le modèle mathématique de la MSAP est obtenu dans le repère de Park
moyennant des hypothèses simplificatrices pour avoir des équations considérablement simplifiées
pour nous permettre d’aborder aisément la commande qui est présentée dans le deuxième chapitre.
Les résultats obtenus par simulation montrent la validité du modèle de Park de la machine
synchrone, cette dernière répond bien pour décrire l’évolution d’un démarrage direct sur un réseau
standard.
Malgré cela, la machine seule ne répond pas toujours aux exigences des systèmes
d’entraînements à vitesse variable.
Pour des fins de commande, il est indispensable d’associer un onduleur de tension à
l’alimentation de la machine. De ce fait, le chapitre suivant est consacré à l'application de la
commande vectorielle de la MSAP.
17
COMMANDE
VECTORIELLE DE
LA MSAP
Chapitre II Commande vectorielle de la MSAP
II.1 Introduction
La machine à courant continu (MCC) occupe encore une grande partie du marché de la variation
de vitesse dans la robotique. On utilise la machine à excitation série pour la traction électrique et à
excitation séparée pour la robotique. Cette machine nécessite un entretien relativement lourd et
possède une puissance massique inférieure et un coût supérieur aux autres machines, telles les
machines synchrones ou asynchrones.
La difficulté de commander une machine synchrone réside dans le fait que le modèle
mathématique de Park est non linéaire multi-variable et fortement couplé.
En 1971, des chercheurs allemands Blashke et Hassont proposé une nouvelle théorie de
commande par l’orientation du champ où le vecteur courant statorique sera décomposé à deux
composantes, l’une assure le contrôle du flux et l’autre agit sur le couple et rend sa dynamique
identique à celle de la machine à courant continu (MCC). La technique est connue sous le nom de
commande vectorielle. Plusieurs stratégies existent pour la commande vectorielle des machines
synchrones à aimants permanents selon la façon dont le couple électromagnétique est produit [11],
[18].
Les onduleurs tiennent une place importante dans les entraînements de vitesse des moteurs
électriques. Ils sont utilisés pour générer des tensions alternatives de fréquence et amplitude
variables.
L’onduleur est un convertisseur statique qui permet d’alimenter les machines à courant alternatif par
un système de tensions sinusoïdales à fréquence et amplitude variables.
Néanmoins, plusieurs problèmes se posent, particulièrement celui de l’apparition des
harmoniques d’ordre supérieur. Ces harmoniques ont un effet indésirable sur le comportement
dynamique de la machine ; elles nuisent le fonctionnement normal de la machine. En effet, la
présence de ces harmoniques entraîne des couples pulsatives indésirables, ainsi que des pertes
supplémentaires [19], [20]
Pour simplifier la commande, on fixe souvent le courant i d de manière que le couple soit
18
Chapitre II Commande vectorielle de la MSAP
Dans les machines à rotor lisse (Ld Lq ) , où le couple ne dépend que de la composante en
3
quadratureC em P sf i q , la valeur optimale du courant direct est évidemment zéro (i d 0) .Mais
2
pour pôles saillants elle peut être fixée à une valeur qui correspond au couple maximal à courant
maximal [23][24][25].
II.2.1. Stratégie de la commande vectorielle de la MSAP
Le modèle décrit par les équations précédentes montre que la MSAP est un système multi-
variable, non linéaire et fortement couplé.
Le but principal de la commande vectorielle des machines à courants alternatifs est d’améliorer
leurs comportements statiques et dynamiques grâce à une structure de contrôle similaire à celle
d’une machine à courant continu.
La machine étudiée est à pôles lisses, son couple électromagnétique est maximal lorsque le
courant statorique dans le référentiel de Park est maintenu calé sur l’axe q (i S i q ) . Ceci revient à
imposer la composante directe du courant nulle (figure II.3) qui a pour effet la diminution des pertes
joule.
V d Lq i q
di q (II.10)
V q R S i q Lq sf
dt
Et le couple déviant:
3
C em P sf i q (II.11)
2
𝜔𝑟 id=0
Vd d
iq=is
q
Vq
𝜑𝑠𝑓
𝜃
is a
O
Fig. II.1 : Principe de la commande vectorielle
19
Chapitre II Commande vectorielle de la MSAP
On remarque que cette stratégie permet d’éliminer le problème de couplage entre les axes «d» et
«q». Le modèle et l’équation mécanique peuvent être représentées par le schéma fonctionnel
figure(II.4) qui ressemble à celui de la machine à courant continu.
iq Cem
Vq Ω
1 1
𝜑𝑠𝑓
+ 𝐿𝑞. 𝑠 + 𝑅 + 𝐽. 𝑠 + 𝑓
- -
Cr
𝜑𝑠𝑓
20
Chapitre II Commande vectorielle de la MSAP
Vd + Id
+ 1
𝐿𝑑. 𝑠 + 𝑅
w.𝜑𝑠𝑓
Vq + - Id
1
𝐿𝑞. 𝑠 + 𝑅
− ω.Ld.id
Les tensions Vdet Vqdépendent à la fois des courants sur les axes «d» et «q», on est donc amené à
implanter un découplage. Ce découplage est basé sur l’introduction des termes compensatoires edet
eq.
Avec :
e d Lq I q
(II.13)
e q (Ld I d sf )
A partir de l’équation (II.12) et (II.13) on a :
Vd Vd 1 ed
(II.14)
Vq Vq1 e q
Vd 1 ( RS s.Ld ). I d
(II.15)
Vq1 ( RS s.Lq ). I q
On a donc les courants «id» et «iq» sont découplés. Le courant id ne dépend que de Vd1, et iq ne
dépend que Vq1, à partir de l’équation (II.9) les courants id et iq s’écrivent de la façon suivante :
Vd 1
i d R SL
S d
Vq 1
(II.16)
i
q
R S SLq
Le principe de régulation consiste à réguler les courants statoriques à partir des grandeurs de
référence (désirées) par les régulateurs classiques. Le schéma de principe de régulation des courants
statoriques est représenté par la figure ci-dessous [25] :
21
Chapitre II Commande vectorielle de la MSAP
𝜔𝑖𝑞𝐿𝑞
id_ref id
− Vd1 − Vd
Régulateur id
+ +
𝜔(𝑖𝑑𝐿𝑑 + 𝜑𝑠𝑓)
iq_ref iq
− Vq1 + Vq
Régulateur iq
+ +
𝑒𝑑
−
id
−
1
Régulateur id
𝑅 + 𝐿𝑑. 𝑠
id_ref + Vd +
1
𝑒𝑞
−
+ iq
1
Régulateur iq
𝑅 + 𝐿𝑞. 𝑠
iq_ref + Vq1 +
22
Chapitre II Commande vectorielle de la MSAP
E
id 2
id*=0
Commande
MLI
Charge
Ωr* Iqre
f
Reg(w)
Cds
3
1
𝑠
iq
P
II.10. Calcul
Fig II.6 : Schéma bloc de la commande des régulateurs
vectorielle avec compensation des f.e.m
Les méthodes classiques de l’automatique sont utilisables. Ces méthodes ont l’avantage d’être
simples et faciles à mettre en œuvre. Les éléments fondamentaux pour la réalisation des régulateurs
sont les actions P.I.D (proportionnelle, intégrale, dérivée). Les algorithmes, même les plus
performants, sont toujours une combinaison de ces actions.
Nous considérons que la machine est orientée vectoriellement et complètement découplée. Ceci
nous permet d’écrire les équations de la machine d’une manière simple et de calculer les
coefficients des régulateurs [11][13].
23
Chapitre II Commande vectorielle de la MSAP
1 S T1q
FTBO (II.18)
ST 2q (R s SLq )
1 S .T1q
FTBF (II.19)
Lq
S .T 2q .R s (1 S . )
Rs
Par l’utilisation de la méthode de compensation des pôles, on saura :
Lq
1 ST q 1 1 S Ce qui se traduit par la condition :
Rs
Lq
T1q q (II.20)
Rs
Avec:
24
Chapitre II Commande vectorielle de la MSAP
Lq
Constante de temps électrique.
Rs
Si on remplace la constante par sa valeur, équation (II.20) dans l’équation (II.18), on trouve :
1
FTBO (II.21)
s.Rs .T2 q
Pour la fonction de transfert en boucle fermée (FTBF) :
FTBO
FTBF (II.22)
1 FTBO
1
FTBF
1 s.RsT2 q
De la forme :
1
(II.23)
1 s. q
Par identifications on trouve :
q
q RsT2 q T2 q (II.24)
Rs
En imposant le temps de référence :
Tr 3 q (critière _ de 5%) (II.25)
On a:
Tr
T2 q (II.26)
3Rs
Tr : Temps de réponse imposé.
Lq
q : Constante de temps électrique de l’axe q de la machine.
Rs
Rs
ki (II.27)
q
On obtient finalement :
3Lq
K pq
Tr
(II.28)
K 3Rs
iq
Tr
25
Chapitre II Commande vectorielle de la MSAP
Régulateur du courant id
Pour la régulation du courant Id, on suit la même procédure utilisée pour la régulation du courant iq.
1 ST 1d
FTBO (II.29)
L
ST 2d R s (1 S d )
Rs
1
FTBF (II.30)
1 SR sT 2d
L
T1d d (II.31)
Rs
On impose:
Tr 3 d (II.32)
d
d Rs .T2 d T2 d (II.33)
Rs
On remplace l’équation (II.32) dans (II.33) on obtient :
Tr
T2 d (II.34)
3Rs
Ld
d : Constante de temps électrique de l’axe d de la machine.
Rs
Régulateur de vitesse
Le processus à commander est décomposé en deux sous système :
Sous système du réglage de courant iq donc du couple aussi.
Sous système de la partie mécanique.
La boucle de régulation de la vitesse est représentée par la figure ci-dessous :
26
Chapitre II Commande vectorielle de la MSAP
Cem* iq* Cr
Ωref + + −
𝐾𝑖𝑤 1 3 ∗ 𝑝 ∗ 𝜑𝑠𝑓
+
2 1
Kpw + 2
𝑠 3𝑃𝜑𝑠𝑓 1 + 𝜏𝑞. 𝑠 𝐽. 𝑠 + 𝑓
Ω − −
rfkk
2
3 ∗ 𝑝 ∗ 𝜑𝑠𝑓
ki 1 s.T1
F ( s ) k p (II.35)
s s.T2
T1
K p T
2
ou : (II.36)
K 1
i
T2
27
Chapitre II Commande vectorielle de la MSAP
i p sf
Où : 𝜌= 𝜔n
𝜔n : Pulsation propre du système.
: Facteur d’amortissement.
II.7. Conclusion
Cette étude a permis d’aborder la conception d’un asservissement de vitesse du MSAP associée à
une commande vectorielle.
L’application de la commande vectorielle à la MSAP nous permet non seulement de simplifier le
modèle de la machine mais aussi améliorer ces performances dynamique et statique, le
développement de la commande vectorielle permet d’atteindre un découplage entre les axes ”d” et
”q” ce qui rend la machine synchrone à aimants permanents similaire à la machine à courant
continu. Le réglage de la vitesse par la commande vectorielle avec un régulateur classique (PI)
permet d’obtenir des performances dynamiques satisfaisantes.
Puisque les correcteurs classiques sont dimensionnés à partir des paramètres de la machine. Si
ces derniers varient dans une large plage de fonctionnement, les performances sont détériorées, alors
il est préférable de voir d’autres techniques de réglage.
28
COMMANDE
SANS
CAPTEUR
MECANIQUE
DE LA MSAP
Chapitre III Commande sans capteur mécanique de la MSAP
29
Chapitre III Commande sans capteur mécanique de la MSAP
mesurés que l’on multiple par un gain K. Ce gain régit la dynamique et la robustesse de
l'observateur, donc son choix est important et doit être adapté aux propriétés du système dont on
veut effectuer l'observation des états.
Le filtre de Kalman est un algorithme qui est mis en parallèle avec le système en utilisant son
modèle sous forme d’équations d’état. Il permet de reconstruire ou d’estimer toutes les variables
d’état, si le système est observable. En automatique, il est fréquent d’appliquer les techniques de
régulation et d’asservissement, à des systèmes, qu’ils soient linéaires ou non linéaires. De ce fait, on
peut distinguer deux types : Le filtre de Kalman (FK) standard pour les systèmes linéaires et une
extension de ce filtre, appelé filtre de Kalman étendu (FKE) pour le cas des systèmes non linéaires,
comme dans notre cas d’étude d’application.
III.3.1.Filtre de Kalman Etendu
Ce filtre repose sur un certain nombre d’hypothèses, notamment sur les bruits. En effet, ils
supposent que les bruits qui affectent le modèle sont centrés et blancs et que ceux-ci sont décarrelés
des états estimés. De plus, les bruits d’état doivent être décarrelés des bruits de mesure.
u y
+
Plant
-
Kf
+
B
+ C
+ x
A
Filtre de kalman
30
Chapitre III Commande sans capteur mécanique de la MSAP
Etape de prediction :
Les états et les paramètres sont tout d’abord prédits d’après l’équation d’état du système :
x(k 1) f ( x(k ), u(k)) w(k )
(III.1)
y (k ) h( x(k )) v(k )
Avec :
w(k) : vecteur de bruit d'état.
v(k) : vecteur de bruit de mesure.
Cette étape permet de construire une première estimation du vecteur d’état à l’instant (k+1).On
cherche alors à déterminer sa variance. Calcul de la matrice de covariance de l’erreur de prédiction :
P(k 1/ k ) F (k ) p(k ) F (k )T Q (III.2)
F (k )
f ( x(k ), u (k ))
xT (k )
|
x ( k ) x ( k / k )
(III.3)
Etape: de correction :
En fait, la phase de prédiction permet d’avoir un écart entre la sortie mesurée Y k+1 et la sortie prédite
Ŷk+1/k. Pour améliorer l’état, il faut donc tenir compte de cet écart et le corriger par l’intermédiaire
du gain du filtre Kk+1. En minimisant la variance de l’erreur, on obtient les expressions suivantes :
1. Calcul du gain de Kalman :
K (k 1) P(k 1/ k ).(H(k) P(k 1/ k ).H (k )T R) 1 (III.4)
H(k )
h( x(k ))
x(k )
|
x ( k ) x ( k )
(III.5)
31
Chapitre III Commande sans capteur mécanique de la MSAP
K(k)
_
P (k / k 1)etK (k ) Etatprécédent
P (k / k ) Etat _ actuel
P (k 1/ k ) prédiction
P (k 1)Correction
Y (k)
x(k 1/ k 1) f ( x(k ) u(k)) K (k 1)(y(k 1) H x(k 1/ k )
x (k)
Y (k 1) H (k ). x(k 1)
32
Chapitre III Commande sans capteur mécanique de la MSAP
Ou :
Id
d I d 1
0 0 0 I q
0
(III.10)
dt I q 0 1 0
III.4.1. Discrétisation du modèle de moteur synchrone à aimant :
Le modèle correspondant de temps discret est donné par :
X (k 1) Ad . X (k ) Bd .u(k ) (III.11)
Cd C (III.15)
Nous supposons que temps Ts est très petit comparé à la dynamique de système. Le modèle
discret du moteur d'étape est donné :
Rs Lq 1
1 Ts PTs 0 0 Ts L
Ld Ld
Id Id d
f Vd
d I q PTs d
L R 1
1 Ts s PTs 0 Iq Ts V
Lq Lq Lq Lq q (III.16)
dt Cr
f 1 0
0 0 1 Ts 0 Ts
J J
0 0 Ts 1 0
33
Chapitre III Commande sans capteur mécanique de la MSAP
I d
h (III.19)
Iq
H 1 0 0 0
X 0 1 0 0
(III.20)
a1 0 0 0
0 a2 0 0
x x2 Q
R 1 0 0 0
x 21 x 22
0 0 0 an
Le schéma synoptique de la figure (III.3) représente une commande sans capteur basé sur le filtre
de Kalman étendu, utilisé pour l'estimation de la vitesse de rotation et de la position.
34
Chapitre III Commande sans capteur mécanique de la MSAP
découplade
Bloc de
Iq-ref+ Vq*
MSAP
T-1
Id-ref+
Vd*
𝜃
Iq Filtre de V𝑑
Id T
Kalman V𝑞
I𝑑
̂ Étendu T
ˆ
I𝑞
Fig. III.3 : Représente une commande sans capteur basé sur le filtre de Kalman étendu, utilisé pour
l'estimation de la vitesse de rotation et de la position.
III.5 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons décrit en premier lieu un état de l’art sur les outils de la commande
sans capteur mécanique de la MSAP. De nombreuses recherches ont été présentées dans la
littérature pour l’estimation de la vitesse et de la position de la MSAP. La littérature se concentre
principalement sur l'approche, basée sur la reconstruction de la position directement à l’aide d’un
modèle d’état de la machine, prenant en compte ou pas les bruits de mesure et utilisant des mesures
électriques. L’emploi de cette approche est de reconstruire les grandeurs mécaniques en utilisant
exclusivement des grandeurs mesurées afin de fournir en temps réel les informations requises pour
la commande.
Ensuite, nous avons présentés cette méthode différente pour estimer la position et la vitesse
rotorique en utilisant les courants et les tensions statoriques de la machine. La méthode est base sur
un observateur du filtre de Kalman étendu.
35
SIMULATION ET
RÉSULTATS DE
COMMANDE SANS
CAPTEUR
MECANIQUE DE
LA MSAP
Chapitre IV Simulation et résultats
IV.1. Introduction :
Dans ce chapitre nous présenter les résultats de la commande vectorielle dans deux cas: à vide et
en charge et après tester la robustesse de la commande basé sur l'estimation de position et vitesse de
MSAP en utilise Filtre Kalman étendu (FKE) (commande sans capteur mécanique).
IV.2. Simulations la commande vectorielle de la MSAP
IV.2.1. Test de pour suite
Gfg
36
Chapitre IV Simulation et résultats
37
Chapitre IV Simulation et résultats
38
Chapitre IV Simulation et résultats
39
Chapitre IV Simulation et résultats
découplage entre le couple électromagnétique et le flux des aimants traduit par l’évolution des
courants directs et en quadrature.
La figure (IV.6) montre que les courants de phases statoriques Ia, Ib et Ic augmentent
légèrement, puis ils diminuent pour atteindre une faible valeur en régime permanent à vide, en
suivant l’évolution de la charge dans l’instant d’application de la charge.
IV.4.Résultats de simulation d’une commande vectorielle sans capteur mécanique par filtre de
Kalman
Fig. IV.8 : Résultats de simulation pour un démarrage à vide avec l’application d’une charge
40
Chapitre IV Simulation et résultats
IV.4.2.Test pour une inversion du sens de rotation (100 rad/s à -100 rad/s)
Dans ce test, nous montrons la robustesse de l'algorithme d'estimation vis-à-vis des variations de
la vitesse de rotation de la machine. Pour toutes les courbes, on remarque que les grandeurs
estimées convergent. Nous remarquons que l’écart entre ces deux vitesses et deux positions sont très
faibles. Cette erreur est survenue au moment du changement de la vitesse.
Pour illustrer la robustesse de ce observateur des variations du couple de charge, on effectue un
démarrage à vide de la MSAP puis on applique un échelon de couple de charge (5 N.m) dans
l'instant 0.1s La consigne de vitesse est de 100 rad/s .
41
Chapitre IV Simulation et résultats
Dans ce cas de test et d’après les résultats obtenus, on remarque que l’observateur suit bien la
vitesse mécanique, à vide et en charge.
D’après les résultats de simulation de la Fig. (IV.9), qui montre l’évolution de la (vitesse,
position) réelle et estimée, dans le cas de (consigne de vitesse de + 100 rad/s et – 100 rad/s avec un
Cr =0), la performance des réponses du système reste satisfaisante, même remarque on peut la
constater pour l’estimateur de filtre de Kalman.
IV.5. Conclusion
Des résultats de simulation sont présentés pour confirmer la validité de cette structure de
commande et de montrer les performances de méthode proposée. Ce travail a permis de montrer
qu’ils sont bien adaptés pour des applications de commande vectorielle sans capteur de la MSAP.
42
CONCLUSION
GENERALE
Conclusion général
Conclusion général
Le travail présenté s’inscrit dans le domaine de la commande des machines synchrones à aimants
permanents. Etant donné que l’asservissement de la vitesse représente le principal levier de
commande d’un tel moteur, nous avons centré notre travail sur l’étude et l’analyse des performances
de l’asservissement de vitesse de la machine synchrone à aimant permanent alimentée par un
onduleur commandé par la technique MLI et commandée par structures de commande : la
commande vectorielle.
Dans le premier chapitre, nous sommes passés à la modélisation de la machine synchrone à
aimants permanents dans le repère de Park (d, q) qui permet la mise sous forme d’équation d’état de
la machine alimentée en tension. Après cette étape nous avons présenté la modélisation d’onduleur à
commander par MLI, on a donné un aperçu explicite d’une solution parmi les différentes solutions
de découplage, qui est la commande vectorielle A partir de là, nous avons validé le modèle
mathématique dans un environnement MATLAB/SIMULINK.
A la fin de ce chapitre, nous avons donné les résultats de simulation de la machine synchrone à
aimants permanents alimentée directement d’un réseau de tension alternative en boucle ouverte ;
ainsi qu’après application d’un couple résistant.
Le deuxième chapitre présent l’étude la commande vectorielle permet d’imposer à la machine
synchrone à aimants permanents un comportement semblable à celle de la machine à courant
continu à excitation séparée là où les courants ne s’affectent pas entre eux.
En dernier chapitre, nous avons simulé le système global utilisant la technique de la commande
vectorielle avec une régulation de vitesse.
Les performances dynamiques obtenues par le réglage de la vitesse de la MSAP sont très
satisfaisantes. La perturbation est rejetée en un temps très court, ce qui vérifie le comportement
correct des régulateurs PI et le système possède un temps de réponse satisfaisant.
Dans le but de remédier aux limites que présente le fonctionnement avec capteur mécanique,
Nous nous sommes intéressés à l’application de l’observateur du filtre de Kalman étendu pour
l’estimation de position et de vitesse de la MSAP.
La méthode est validée par la simulation, les résultats obtenus illustrent l’efficacité de cette
méthode d’estimation proposée.
Ce travail a permis de montrer qu’elles sont bien adaptées pour des applications de commande
vectorielle sans capteur mécanique de la MSAP.
Les résultats obtenus en simulation des tests de suivi de la consigne de vitesse et de robustesse
par rapport aux variations paramétriques confirment la validité de cette structure de commande sans
capteur de position mécanique de la MSAP.
43
Annexe
ANNEXES
Paramètres du MSAP
Puissance nominale(Pn) 1.1 kW
Couple max 4N.m
Vitessenominale(ωr) 1000 tr/min
Tension nominale(Vn) 220 V
Résistance statorique(R) 6.2 Ohms
Nombre de paires de pôles (P) 3 pairs pôles
Flux des aimants(ϕsf) 0.305Wb
Fréquencenominale(F) 50 Hz
Inertie du moteur(J) 0.0011N.m.s2/rad
Inductance statorique direct(Ld) 25.025e-3H
Inductance statoriquequadratique(Lq) 25.025e-3H
Coefficient de frottement(f) 0.0036Kg.m2
Courant nominal 2.89 A
Régulateur PI :
Vitesse :
Kp_𝜔= (4*J)/(3*Tq)^2]*3*Tq*4(
Ki_ 𝜔 = (4*J)/(3*Tq)^2
Courant Id etIq
3Lq
K pq
Tr
K 3Rs
iq
Tr
1e 4 0 0 0
0 1e 4 0 0
Q
0 0 1e 2 0
0 0 0 1e 2
Annexe
100 0 0 0
0 100 0 0
P
0 0 100 0
0 0 0 100
1e 2 0
R
0 1e 2
2 Scope 1
vb 1 2
f(u) cem
3
Fcn1
vc 1
K*u f(u)
s
f(u) Transfer Fcn
Integrator Fcn
1 1
Fcn2
s
K*u J.s+F
Integrator 2 0.305
Constant Step
P
K*u Gain 8
1
0.305 w
Product
Product 1
Constant 2
K*u
Scope 2
Scope
Ld 6
phd
ma aimant 10
Gain 1
3
ud va
teta ia
Demuxsignal1
uq vb 4
signal2
ib
w1 vc 5
ic
Lq 7
Subsystem
phq
Gain 2
8 9
Id Iq
1
fca
(u[4]/3)*((2*u[1])-u[2]-u[3]) 1
Van
Fcn
2
fcb
(u[4]/3)*(-u[1]+(2*u[2])-u[3]) 2
Vbn
Fcn1
3
fcc
(u[4]/3)*(-u[1]-u[2]+2*u[3]) 3
Vcn
4 Fcn2
Vdf
Annexe
Schéma bloc d'un onduleur
6
Vd1
1
Vsd
1
eq
Iq
Product
Lq
Gain ed
Ld 2
2 Product 1
Vq
w
Gain 1
3
Id
4
Fie Product 2
5
Vsq1
Références Bibliographiques
[1]M. Barut, O. Bogosyan. S. Gokasan, "An EKF Based Reduced Order Estimator for The Sensor
less Control of IM’s",IEEE Trans.power Electron, 2003.
[3] D.Lahouel, "Commande non linéaire adaptative d’une machine synchrone àaimants
permanents", Mémoire de magister, Université de Batna, Algérie, 2009.
[6]: K.Azeddine, "Etude d’une commande non- linéaire adaptative d’une machinesynchrone à
aimants permanents", Ph, Québec, Canada, 2000.
[7] M.Sebaa, "Etude et comparative entre les di˙érentes méthodes de commanded’une machine
synchrone à aimants permanents ", Mémoire de magister, ENSET-Oran,2003.
[8] : A.Ameur, "Commande sans capteur de vitesse par DTC d’une machinesynchrone à aimants
permanents dotée d’un observateur d’ordre complet à modesglissants", Mémoire de magister, Batna,
2005.
[9] M.Sebaa, "Etude comparative entre les différentes méthodes de commande d’une machine
synchrone à aimants permanents ", Mémoire de magister, ENSET-Oran, 2003.
[10] F.Benchabane, "Commande en position et en vitesse par mode de glissement d’un moteur
synchrone triphasé à aimants permanents avec minimisation du chattering", Mémoire de magister,
Université mohamedkhider de Biskra, 2005.Algérie,
[12] G.O.Cimuca, "Système inertiel des stockage d’énergie associé à des générateurs éoliens",
Thèse de doctorat, Ecole Nationale Supérieure D’arts et Métiers Centre de Lille, France, 2005.
[14] F.Benchabane, "Commande en position et en vitesse par mode de glissement d’un moteur
synchrone triphasé à aimants permanents avec minimisation du chattering", Mémoire de magister,
Université mohamedkhider de Biskra, 2005.Algérie,
[16] P.Lopez, A.S.Nouri, "Théorie élémentaire et pratique de la commande par les régimes
glissants, Mathématiques et Applications", Volume 55, DOI: 10.1007/3- 540-34480-22,
springerlink, 2006.
[21] N.M.Babak, "Commande vectorielle sans capteur mécanique des machines synchrones a
aimants : Méthodes, convergence, robustesse, identification "en ligne" des paramètres", Thèse de
doctorat, 2001.
[22] L.Bouras, M.Kadjoudj, N.Golea, "Contrôle directe du couple basé sur la modulation vectorielle
avec régulation à hystérésis appliqué la machine à induction", PCSE, pp319-324, O.E.Bouaghi, 05
May 2005.
[23] M.S.Merzoug, "Etude comparative des performances d’un DTC et d’un FOC d’une Machine
synchrone à aimants permanents (MSAP)", Mémoire de magister, Batna, Algérie, 2007.
[24] P. Chandana, F. Blaabjerg, J. Pedersen, and P. Thøgersen, ''A sensorless, stable v/f
controlmethod for permanent-magnet synchronous motor drives'', IEEE Transactions on
IndustryApplications, vol. 39, no. 3, pp. 783–791, 2003.
[25]P. Jansen and R. Lorenz, ''Transducerless position and velocity estimation in induction and
salient ACmachines'', IEEE Trans. Industry Applications, vol. 31, pp. 240–247, 1995.
Résumé :
Ce travail de recherche s’intéresse à la conception d’une structure commande sans ou avec
capteur de position mécanique pour une machine synchrone à aimants permanents (MSAP)
à pôles lisse, particulièrement en basse ou grande vitesse. Son architecture est constituée
par l’association d’une commande vectorielle, d’estimateur. Après une recherche
bibliographique dans le domaine de diagnostic de défauts dans les systèmes électriques qui
ont initié nos travaux, nous avons choisi celles qui présentent plus d’intérêt en termes de
robustesse, stabilité, précision et simplicité d’implémentation. Cette approche est basée sur
l’observateur de filtre de Kalman étendu (EKF) qui estime la position et la vitesse. Afin
d’obtenir une erreur minimale dans l’estimation de la position du rotor. La méthode est
validée par la simulation et l’expérimentation en vue de la commande sans capteur
mécanique. Enfin, ces lois de commande avec et sans capteur mécanique sont combinées à
un algorithme de vote basé sur la méthode d’Euler pour obtenir la structure de la
commande tolérante aux défauts du capteur mécanique. Les résultats obtenus ont confirmé
la validité de cette structure de commande pour estimer (Position et vitesse sont nulles) du
capteur mécanique de la MSAP.
Mots clés: Machine synchrone à aimants permanents (MSAP), commande sans capteur, estimation de
la position,rapport signal sur bruit.
: ملخص
يهتم هذا العمل المقدم في هذه االطروحة هيكل للتحكم بالخلل الذي يطرأ على اجهزة استشعار نقاط الموقع الميكانيكي
عند السرعات العالية. ) مع اقطاب ناعمة او في حالة عدم وجودهMSAP( لآللة المتزامنة ذات المغناطيس الدائم
بعد الدراسة المكتتبة بغرض االطالع. هندسيا تتكون من مزيج التحكم اإلشعاعي مقدر و منطق القرار, والمنخفضة
على طرق اكتشاف و تقدير سرعة االلة و الموضع لها وكذا التذكير ببعض المفاهيم االساسية في هذا المجال مع التأكيد
في هذا االطار اقترحنا طريقة تعتمد على مرشح كالمان.على دقة التحكم واستقراره وسهولة التنفيذ التجريبي
) وهذا من اجل تقدير جيد لموقع السرعة لآللة المراد دراستها بطريقةFILTRE KALMAN ETENDU(الموسع
كما تجدر االشارة الى ان النتائج القياسية المقدمة في ايطار التحكم الشعاعي بدون مستشعر ميكانيكي, محكمة ودقيقة
وأخيرا تم الجمع والمقارنة بين دارة تحكم ذات مستشعر وآخرة بدونه وهذا للحفاظ, قد تم تأكيدها عن طريق المحاكاة
على كفاءة عمل االلة و ايطال عمر استخدامها وفي اخير قد اكدت النتائج المستخلصة صحة هيكل التحكم بدون
.مستشعر للموقع الميكانيكي اثناء وجود مؤثرات خارجية كعزوم االحمال وتغير اتجاه الدوران