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Chantier Ecole

Chantier Ecole d’ Entretien Routier

Programme de formation

Certificat de Compétences
Aide Opérateur Topographe

Institut National de Promotion de la Formation Technique et Professionnelle

Novembre 2015
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Ministère de l'Emploi, de la Formation Professionnelle, des Technologies de l’Information et de la


Communication

Institut National de Promotion de la Formation Technique et Professionnelle

Rapport synthèse des travaux de validation du


Projet de formation en « Aide opérateur topographe »

Le vendredi 21 août 2015 se sont déroulés à l’’INAP –FTP les travaux de validation du projet de
programme de formation pour le métier de « Aide opérateur topographe ».

Après avoir pris connaissance du projet de programme de formation proposé, les professionnels du
métier, participants ont assuré que le projet rend bien compte des propos tenus durant l’analyse de
situation de travail ainsi que des consensus établis.

Les principales compétences professionnelles du métier de « Aide opérateur Topographe  »


retenues sont :
1. Utiliser le matériel de topographe (altimétrie, planimétrie)
2. Préparer une intervention de terrain
3. Participer à l’exécution d’opérations de levés topographiques (Lever)
4. Participer à l’exécution de l’implantation d’ouvrages (Implanter)
5. Participer à la réalisation d’une division parcellaire dans le domaine foncier

Les participants ont aussi validé les observations sur les tâches du métier, les habiletés transférables
et socio affectives, les conditions d’exercice et d’organisation du travail et les recommandations
quant à la formation qui sont détaillés dans le rapport d’AST (analyse de situation de travail) ci-joint
en annexe.

Les participants à l’atelier d’analyse de situation de travail et aux travaux d’examen et de validation
du projet de programme de formation de « Aide opérateur topographe ».

Représentant du milieu de
Institution Contact Signature
formation
Ahmédou Mané
INAP - FTP 46 49 34 48
Méthodologue INAP-FTP
Représentants du milieu
Entreprise Contact signature
professionnel
Koita Mouhamedou Suivi GC/Ascena 47 40 45 72
Conducteur de
Yaya N’Diaye 46 45 74 00
travaux
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REFERENTIEL METIER

Appellation du métier Aide opérateur topographe

Ouvrier topographe
Autres appellations
Porte mire
courantes 
Chaineur

L’aide opérateur topographe est un ouvrier semi spécialisé qui participe


sous la supervision d’un opérateur topographe professionnel à la
réalisation des opérations de levés topographiques de terrains et
d’implantation d’ouvrages,. Dans une équipe de topographie, Il peut
occuper le poste de porte mire ou le poste de chaîneur. L’aide
topographe exécute les tâches liées au déplacement et à l’installation du
matériel, stationner l’appareil (niveaux de chantier, théodolite, station
totale,..), le chaînage des distances et des angles, l’implantation des
piquets, le positionnement du mire. Avec l’expérience, il peut intervenir
seul ou en équipe, en toute autonomie dans la réalisation d’une tâche
Définition du métier  simple ou participer sous contrôle ponctuel en étant partiellement
responsable de l’exécution de tâches simples tels que des travaux
d’implantation et des relevés topographiques simples. En fonction de
l’évolution de son expérience et de son niveau d’instruction, il peut
apprendre à analyser et interpréter les relevés. L’aide opérateur
topographe travaille dans les chantiers des bâtiments et travaux publics
et la construction d’infrastructures de base en général tels que :
aménagement, routes, assainissement, adduction d’eau, génie civil,
implantation d’ouvrages,…. Il peut exercer de façon individuelle et en
toute indépendance, ou dans une entreprise structurée ou artisanale sur
un grand chantier comme journalier, mais rarement comme salarié
permanent.

- Aider à procéder à des levés de terrain, d’infrastructures, de


réseaux divers et d’ouvrages existants ou à édifier
- Assister le géomètre-topographe dans ses missions
d’implantations d’ouvrages selon les tolérances demandées
Activités principales - Matérialiser les implantations (piquets,  …)
- Commencer à effectuer des mesures topographiques avec l’aide
du géomètre-topographe
- Entretenir et veiller au matériel mis à disposition
- Etablir un rapport journalier détaillé sous contrôle du géomètre-
topographe

Relations L’aide opérateur topographe travaille sur un chantier de BTP, reçoit les
professionnelles les plus directives et les instructions de l’opérateur ou du chef d’équipe, parfois
fréquentes et les instructions de l’ouvrier qui le supervise directement. Il entretient des
significatives relations indirectes avec l’opérateur géomètre et les autres personnels
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du chantier ou de l’entreprise.

Le métier d’aide opérateur topographe s'exerce en général en équipe,


généralement une équipe de topographie est composée d’un opérateur
et de trois aides opérateurs dont un pour le poste de porte mire et deux
pour le poste de chaîneur chargés d’exécuter les mesures.
Le travail s’exerce sur des chantiers en plein air le plus souvent, sous le
soleil et la chaleur ou sous le froid et le vent selon la saison. L’aie
opérateur peut parfois travailler à l’intérieur des bâtiments en
construction en fonction de l’avancement des travaux notamment pour
caler des niveaux, des hauteurs de fenêtres,…. Dans ce cas,
Conditions d’exercice
l’environnement de travail se caractérise par le bruit et les vibrations
des travaux tout autour, l’émanation de poussière et parfois l’humidité.
Les conditions d’exercice du métier présentent plusieurs contraintes
dont : des contraintes de temps, des contraintes liées à la qualité et à la
quantité de travail, des contraintes liées aux délais, des déplacement
très fréquents,. L’aide opérateur topographe travaille en général le jour
avec des horaires imprévisibles selon l’urgence ou les délais d’exécution
du travail. L’activité implique de se servir de sa force musculaire pour
effectuer des manutentions, pour porter des matériels à pied d’œuvre.

Le métier d’aide opérateur topographe est généralement accessible


avec niveau minimum d’instruction (savoir lire et écrire des chiffres,
compter, calculer, décoder des mesures,..), sans formation préalable ni
expérience particulières. L’intérêt pour ce métier et pour une activité de
Conditions d’accès
chantier en plus d’un apprentissage sur le tas suffisent pour y accéder.
L’apprentissage du métier en milieu de travail peut durer de 4 à 6 mois
pour devenir un ouvrier semi qualifié capable d’occuper le poste de
porte mire et de chaîneur, et effectuer adéquatement des levés
topographiques simples

Passerelles et L’aide opérateur topographe peut évoluer par apprentissage progressif


évolution vers d’autres sur le tas et à partir de l’expérience acquise à travers les activités
métiers secondaires réalisées, vers le métier d’opérateur topographe.

Le métier d’aide opérateur topographe a connu des évolutions en


rapport avec l’évolution des technologies. Ainsi, les nouvelles activités
sont réalisées avec les stations totales, le GPS différentiel, d’autres
technologies sont émergentes telles que la technologie des drones pour
réaliser des levés topographiques et d’autres matériels sont en cours de
Evolution du métier disparition (théodolite). Ceci exige d’être capable de mettre en œuvre
des savoirs- faire et des pratiques en s’adaptant à cette évolution.
Après quelques années d'expériences et après avoir démontré ses
compétences et ses qualifications professionnelles, l’aide opérateur
topographe se verra confier des responsabilités plus importantes au
niveau de l'autonomie et de la gestion des difficultés techniques dans
ses interventions.
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REFERENTIEL COMPETENCES

- Connaitre les règles de santé et de sécurité sur un chantier


- Connaître les notions de la topographie élémentaire (les
connaissances et les techniques liées aux mesures des distances et
des angles, au nivellement et aux profils)
- Avoir des notions en lecture de dessins en bâtiments et génie civil
Savoirs  (plans, dessin architectural, schéma, croquis)
- Avoir des notions élémentaires en mesure de distances
- Avoir des notions de calculs appliqués au métier ;
- Connaitre les normes de manipulation en sécurité des
équipements de topographie
- Avoir des notions de qualité du travail.

- Mesurer les chaînages 


- Effectuer une mesure correcte avec le décamètre
- Positionner la mire pour les relevés topographiques
- Préparer le matériel (stationner l’appareil,
- Implanter les piquets
- Entretenir et ranger le matériel de topographie
Savoirs- faire 
- Planifier l’exécution de travaux
- Lire un plan simple, un schéma, un croquis
- Etablir un croquis simple, un plan de situation
- Appliquer des règles de sécurité et de santé au travail
- Exécuter des relevés topographiques simples
- Exécuter des implantations simples

- Etre attentif, précis pour ne pas induire le topographe dans


l’erreur
- Capacité de respecter les directives et les délais
- Capacité de s’adapter à une équipe de travail.
Qualités personnelles 
- Capacité de s’adapter à l’environnement du travail
- Adresse manuelle, habileté, coup d’œil juste.
- Avoir le sens des responsabilités.
- Avoir le sens de la rigueur.
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PROGRAMME DE FORMATION : Aide opérateur topographe

DUREE
COMPETENCES OBJECTIFS CRITERES DE PERFORMANCE
(Heure)
- Consulte les sources d’information
mises à sa disposition.
- Décrit des avantages du respect des
normes et des règlements en
matière de santé et de sécurité
- Manifeste le souci d’apprendre
- Énonce des principes d’un
- S’informer sur la santé et la sécurité
fonctionnement sécuritaire.
au travail -
- Dresse une liste de risques liés aux
M 1 : Appliquer les règles de - Réfléchir sur l’importance du
chantiers et aux ateliers ainsi que
santé et de sécurité sur un respect des règles de santé et de sécurité au
des mesures préventives 45
chantier de travail travail
applicables.
- Évaluer son comportement et de
- Donne résumé des connaissances et
ses attitudes concernant la santé sécurité au
habiletés acquises;
travail
- Donne une évaluation de sa propre
attitude à l’égard de la santé et de la
sécurité au travail;
- Donne une évaluation des objectifs
et des moyens à prendre pour
préserver sa santé, sa sécurité ainsi
celles des autres
M2 : Utiliser le matériel de - Choisir le matériel - Etablissement de la liste complète 150
topographique - Monter un niveau du matériel utilisé en topographie
- Monter un théodolite - Description correcte du
- Monter une station totale fonctionnement de chaque appareil
- Ranger et nettoyer le matériel et équipement
- Choix correct du matériel à utiliser
- Respect des séquences de montage
de l’appareil
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- Respect des consignes d’entretien


du matériel
- Rangement sécuritaire du matériel
- Le matériel utilisé est correctement
vérifié et est en état de
fonctionnement
- Les éléments de calage et
d’implantation sont disponibles
- Préparer le matériel topographique.
- L'équipement de base est complet
- Vérifier et compléter l’équipement de base
- Les résultats des calculs
- Participer à l’exécution des calculs
M 3 : Préparer une intervention préparatoires sont validés 120
préparatoires
- Les données sont exploitables
- Participer au transfert des données dans
- L’inventaire est complet.
l'instrument
- L’approvisionnement est assuré.
- Rendre compte des anomalies
éventuelles
- Nettoyer et ranger le matériel.
- Le carnet d’entretien est renseigné.
M 4 : Participer à l’exécution des - Reconnaître le terrain - La zone de travail est reconnue 150
opérations de levé d’un terrain - Mettre en œuvre les dispositions de sécurité - Les ouvrages et/ou les parcelles
(lever) - Établir les croquis de terrain sont identifiés
- Mettre en œuvre le matériel - Les éléments de sécurité sont mis
- Participer à l’exécution et la collecte des en place selon la réglementation en
mesures vigueur
- Les croquis (de levé, de repérage, …)
sont exploitables
- La mise en œuvre du matériel est
conforme aux prescriptions
- Les mesures, précises et en nombre
suffisant, sont collectées et
contrôlées
- La totalité du matériel est retournée
en état
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- Les aléas sont signalés


- La zone de travail est repérée et les
parcelles et/ou ouvrages sont
identifiés
- Les éléments de sécurité sont mis
en place selon la réglementation en
vigueur
- La mise en œuvre du matériel est
conforme aux prescriptions
- Les ouvrages sont implantés
conformément aux prescriptions
- La matérialisation et la précision
- Reconnaître le terrain sont conformes aux prescriptions
M 5 : Participer à l’exécution de
- Mettre en œuvre les dispositions de sécurité - L'implantation est contrôlée
l’implantation d’ouvrages
- Mettre en œuvre le matériel - Les croquis (de repérage, …) sont 150
(implanter)
- Implanter et matérialiser les points exploitables
- Vérifier l'implantation - La totalité du matériel est retournée
en état
- Les aléas sont signalés
- Les instruments de mesure sont
utilisés conformément aux
consignes.
- Le choix des points est pertinent.
- Le nombre de points est suffisant.
- Le cahier des charges est respecté.
- Les points d’appui ou les points
implantés sont correctement
- positionnés.
M 6 : Participer à l’exécution - Participer à l’élaboration d’un projet de - Le document produit est conforme 75
d’une division parcellaire dans le division au projet de division
domaine foncier - Matérialiser la division - Les limites parcellaires sont
- Participer à la rédaction des pièces identifiables
définitives - Les pièces administratives sont
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conformes aux exigences de


l'administration
Notions de gestion et - 30
entreprenariat
Notions de communication en - 60
français
Charge horaire totale du programme 780 h
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FICHE DES ACTIVITES D’APPRENTISSAGE SUR CHANTIER

MODULE 1- Règles de santé et de sécurité sur un chantier de travail


DUREE : 36 heures CODE  :
Description de la compétence Conditions matérielles de réalisation
Pour démontrer ses compétences,
Documentation : fiches techniques
l’apprenti doit être capable de
Appliquer les règles de santé et de
Matériel & outillages : matériel de protection sur chantier
sécurité sur un chantier de travail

Activités d'apprentissage Critères de performance


S’informer sur la santé et la - Consulte les sources d’information mises à sa disposition.
sécurité au travail - Décrit des avantages du respect des normes et des
règlements en matière de santé et de sécurité
- Recueillir des données sur - Manifeste le souci d’apprendre
la Santé et Sécurité au
Travail (SST)

Réfléchir sur l’importance du - Énonce des principes d’un fonctionnement sécuritaire.


respect des règles de santé et de - Dresse une liste de risques liés aux chantiers et aux ateliers
sécurité au travail ainsi que des mesures préventives applicables.
- Échanger avec les autres - Donne résumé des connaissances et habiletés acquises
membres de son groupe
sur les règles de santé et
de sécurité au travail.
Évaluer son comportement et de - Donne une évaluation de sa propre attitude à l’égard de la
ses attitudes concernant la santé santé et de la sécurité au travail;
sécurité au travail - Donne une évaluation des objectifs et des moyens à
prendre pour préserver sa santé, sa sécurité ainsi celles des
- Aider le stagiaire dans la autres
préparation du rapport
- Échanges au cours
desquels les stagiaires
discutent du contenu de
leurs rapports respectifs.
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PLAN DE DEROULEMENT DE COURS EN CENTRE DE FORMATION

MODULE 1- Règles de santé et de sécurité sur un Durée : 9 H


chantier de travail

Thèmes- contenus- activités


Contenus :
- Sources d’information sur la SST
- Échanges d’informations avec les autres personnes de son
groupe sur la santé et sécurité au travail (SST) ;
Thème 1 : S’informer sur la - Recueil des données sur la SST
santé et la sécurité au - Principaux accidents et maladies professionnelles;
travail - Moyens à mettre en œuvre et les attitudes à adopter pour
éviter les accidents et les maladies professionnelles;
- Aspects législatifs de la SST;

Activités
- Recueillir des données sur la SST

Contenus :
Thème 2 : Réfléchir sur
- Présentation des informations recueillies sur les règles de santé
l’importance du respect
et de sécurité au travail.
des règles de santé et de
sécurité au travail
Activités
- Échanges avec les autres membres de son groupe sur les règles
de santé et de sécurité au travail.
Contenu
- Modèle de structure d’un rapport
Thème 3 : Évaluer son - Rédaction d’un rapport
comportement et de ses Activités
attitudes concernant la 1. Aider le stagiaire dans la préparation du rapport
santé sécurité au travail 2. Échanges au cours desquels les stagiaires discutent du contenu
de leurs rapports respectifs.
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Introduction
Sur un chantier cohabitent généralement plusieurs intervenants pour les
différents corps d’état : gros œuvre, plomberie, électricité, topographie,
menuiserie, peinture, voirie … Cette cohabitation engendre un
mouvement permanant sur le chantier des personnes et des engins
roulants.
A cet effet, les ouvriers sur un chantier se trouvent confrontés à un
double risque :
-Risques dus à leur propre activité (équipements, outils, postures…)
-Risques dus aux autres activités (circulation d’engins, organisation du
chantier, …) Ainsi, la prévention contre ces risques passe par deux
éléments essentiels:
Respect des consignes de sécurité par l’ensemble des intervenants :
la sécurité sur le chantier est l’affaire de tous. L’ensemble des
intervenants doit être sensibilisé aux risques et se comporter de manière
responsable.
Organisation sécuritaire du chantier : un chantier mobilise un nombre
important d'intervenants et nécessite ainsi une organisation adéquate
afin de réduire les accidents qui touchent aussi bien les intervenants sur
le chantier que l’entourage.

.
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Thème 1: la santé et la sécurité au travail.


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1-1 Principaux accidents et maladies professionnelles;

Sur un chantier plusieurs maladies professionnelles peuvent être contractées sur les
chantiers en absence de mesures de préventions adéquates de la part des
employeurs et des employés.
De même plusieurs risques d’accidents sont présents en permanence, tels que :
-Les risques liés à la circulation des personnes et des engins;
-Les risques de chutes (flaque d’huile, pièces métalliques, fils électriques, fosse ….);
-Les risques de chutes d’objets placés en hauteur ou bien suspendus
-Les risques d’incendie, électrocution
-Etc.…
, 1-1-1 Risques des maladies professionnelles
Ces maladies peuvent toucher un ou plusieurs organes comme les poumons, le foie,
les reins, le système nerveux, la vision, l'ouïe, le sang, etc. Elles peuvent provoquer
diverses maladies telles que : asthme, anémie, dermatose, encéphalopathie, surdité,
atteinte rénale, cancers….
La protection technique collective permet d'éliminer ou de réduire les dangers
(exemple des systèmes d'aspiration des particules et des gaz à la source). Les
équipements de protection individuelle permettent de protéger l'individu d'un contact
direct avec les substances dangereuses (lunettes, gants, masques respiratoires,
etc.).

1-1-2 Risques des accidents de travail


Les accidents sont généralement causés par des actes irresponsables et dangereux
comme :
-Travailler sur des équipements en mouvement et non sécurisés
-Utiliser un équipement sans connaissances professionnelles ou sans autorisation
-Laisser en mouvement les machines inutilisables
-Rendre inopérants les dispositifs de sécurité
-Transporter, empiler ou lever des charges trop lourdes
-Travailler dans des positions dangereuses.
-Travailler sans équipements de protection nécessaires.

Les principales causes d’accidents du travail dans un chantier BTP ont été
déterminées comme suit :
-Chutes de plain-pied
-Chutes de hauteur
-Masses en mouvement
-Manutention mécanique
- Véhicules
- Machines
-Outils à mains
-Outils mécaniques
-Electricité
Les accidents peuvent toucher plusieurs membres du corps humain : les yeux, la
tête, le cou, les membres supérieurs et intérieurs …. Et provoquer des
conséquences diverses et dramatiques.

.
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1-1-3 Conséquences des accidents et des maladies professionnelles


Les conséquences des accidents et des maladies professionnelles sont multiples et
présentent des gravités variables :
-Les maladies ou affections telles que l’asthme, dermite ou cancers engendrées par
les poussières
-Les maladies provoquées par l’usage de produits chimiques
-Les traumatismes de l'oreille et troubles généraux de l'organisme dus aux bruits.
-Les traumatismes dus aux vibrations tels que les lésions …
-Les lésions dues aux projections de matériaux, notamment les lésions aux yeux
-Les fractures
-Les blessures avec hémorragies
-Etc.

1-2 Moyens à mettre en œuvre et les attitudes à adopter pour éviter les
accidents et les maladies professionnelles;

Sans aucun doute, le meilleur moyen pour réduire voir même éliminer les accidents
et les maladies professionnelles c’est d’agir en amont : la prévention.

Pour ce faire, il faut en permanence :


-éviter les risques ;
-évaluer les risques qui ne peuvent être évités ;
-combattre les risques à la source ;
-adapter le travail à l’homme (conception des postes de travail, choix des
équipements et des `e qui est dangereux par ce qui ne l’est pas ou ce qui l’est moins
-planifier son intervention ;
-prendre des mesures de protection collective et leur donner la priorité sur les
mesures de protection individuelle.

Les risques d’accidents sur un chantier sont multiples :


- Chutes
- Tranches
-Outillages
-Manutention
-Bruits
-Electricités
-Rayons UV
-Produit dangereux
.
1-3-Législation du Travail en Mauritanie - santé et sécurité au travail

1-3-1 Introduction

Lorsqu’il existe des conditions de travail dangereuses pour la sécurité et la santé des
travailleurs, l’employeur est mis en demeure d’y remédier par l’inspecteur ou le
contrôleur du travail Les modalités de cette déclaration sont fixées par la législation

1-3-2 Travail des femmes et des enfants


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L’employeur doit veiller au respect des bonnes mœurs et à l’observation de la


décence publique, en particulier à l’égard des femmes et des enfants.

Selon le Code mauritanien :


Il est interdit d’employer des enfants de moins de dix-huit ans et des femmes
enceintes à des travaux excédant leurs forces ou qui, par leur nature ou les
conditions dans lesquelles ils sont effectués sont susceptibles de porter atteinte à
leur santé ou à leur intégrité physique ou de blesser leur moralité.

.
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Thème 2 : règles de santé et de sécurité au


travail
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2-1 Fiches signalétiques de sécurité

Les principales signalisations rencontrées sur les chantiers sont les "Affiches santé
et sécurité".

2-1-1 Rôle des affiches relatives à la santé et la sécurité

Les affiches sur un chantier sont aussi importantes que les panneaux du code de la
route. Elles sont conçues pour minimiser les accidents.

2-1-2 Lecture d’une affiche en santé et sécurité du travail

Les affiches sont conçues en respectant les formes et les couleurs suivantes :

2-1-3 Exemples d’affiches rencontrées sur un chantier

A- Panneaux d'interdiction
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B- Signalisation de risques
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C-Panneaux d’obligation
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Porter une tenue de travail

Porter des gants de manutention

Porter le casque de chantier

Porter des chaussures ou bottes de sécurité

Porter des protections auditives


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D- Panneaux matériel ou l'équipement de lutte contre l'incendie

E- Panneaux de sauvetage et de secours.

Outre les affiches, la signalisation de santé et de sécurité peut se faire au


moyen de signaux sonores ou lumineux tel que le gyrophare :

Le gyrophare
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F- Produits dangereux

2-2 EPI : Equipements de Protection Individuelle


Le recours aux protecteurs individuels est nécessaire pour prévenir les risques
résiduels.

2-2-1 Les Equipements de Protection Individuelle(EPI)

Sont destinés à protéger d'un ou de plusieurs risques liés à un poste de travail


Les principaux EPI rencontrés sur un chantier BTP sont :

 -Les lunettes

Les lunettes sont utilisées lorsqu’il y a des risques de projections, de rayonnements


optiques ou bien la présence d’arc électrique qui soumet l’œil à plusieurs risques :
rayonnements UV, projection de particules et la chaleur.

 Les casques
Les casques sont généralement destinés à protéger la partie supérieure du crâne
pour des personnes se rendant sur des chantiers.
.
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 Les casques antibruit


Les oreilles sont des parties du corps sensibles. Ainsi, lors de travaux bruyants il est
donc important de les protéger en utilisant des casques antibruit.

 Les chaussures
Les chaussures de chantier ont généralement un embout en acier, protégeant ainsi
les orteils en cas de chute d'un objet. Ils permettent également d’éviter les blessures
en marchant sur des objets tranchants rencontrés sur un chantier (clous, ferrailles,
débris…) et protègent aussi contre les glissades.

 Gants de mains
Les mains sont des organes utiles et indispensables pour la réalisation de travaux, il
est donc important de les protéger lors de travaux.
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2-3 secourismes
il est important d’avoir des notions de base de secourisme qui peuvent être utiles à
toute personne aussi bien en exerçant son métier que dans sa vie quotidienne.

2-3-1Qu’est-ce que le secourisme?


Le secourisme est l’ensemble de techniques et des mesures mises en œuvre en
urgence pour venir en aide à un malade ou à un accidenté,

2-3-2 types d’accidents


Plusieurs types d’accidents peuvent se produire sur un chantier, il est important
d’éviter la panique et la précipitation et apporter de l’aide à la personne concernée
sans aggraver sa situation et en respectant les limites d’intervention.
Ainsi, en cas de:
 -Petites plaies (Superficielles) :
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 -Section d’un doigt ou d’un fragment de membre


 -Plaies importante

 -Piqûres

 -Brûlures
On distingue deux types de brûlures :
 Brûlures cutanées par le feu ou des éléments chauds.
 Brûlures cutanées par un produit chimique

 -teintes oculaires
 -Electrisation
 -Insolation et coup déchaler
 -Perte de connaissance
 Entorse et fracture
 -Perte de connaissance
 Entorse et fracture

2-4 Intervention en cas d’incendie

La diminution des risques d’incendie passe essentiellement par:


-Comportement responsable de la part de tout Lemond,
-Organisation sécuritaire du chantier;
-Respect des règles et des procédures de sécurité;
-Formation du personnel.
-Un extincteur
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Un extincteur est un appareil qui permet de projeter sur un foyer d’incendie un agent
extincteur sous l’effet d’une pression.
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Thème 3 : Évaluer le comportement et les


attitudes de stagiaires concernant la santé et la
sécurité au travail

3-1 Modèle de structure d’un rapport

Fiche de renseignements pour la déclaration et le suivi des accidents ou des


maladies professionnelles

RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L'AGENT


NOM : Emploi précaire (saisonnier, CES…) OUI NON
Prénom :
Sexe : Direction :
Age : Service : Emploi :
Droitier Gaucher
Horaire de travail (le jour de l'accident) :
Ancienneté dans le poste : dans la collectivité :
Dernière visite médicale du travail : --/--/ -- Dernier Accident du Travail : --/--/--

RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L'ACCIDENT OU LA MALADIE PROFESIONNELLE

Accident de Service Accident de Trajet Maladie Professionnelle Constat de police et de gendarmerie OUI NON
Date : Heure : Lieu précis de l'accident : Nature de la M.P. :
L'accident a-t'-il fait d'autre victime ? OUI NON

Tiers en cause OUI NON Nom et ad ressue du tiers :


Nom et adresse de l'assurance :

TEMOIN(S) DE L'ACCIDENT

NOM : NOM : NOM :


Prénom : Prénom : Prénom :

Service : Service : Service :


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3-2 Rédaction d’un rapport de sécurité

Ci-dessous, nous présentons les éléments typiques d’un bon rapport de sécurité clairement
structuré :
3-2-1. En-tête
Les données que vous incluez dans l’en-tête de votre rapport de sécurité sont les suivantes:
Le logo de votre entreprise, le nom de votre entreprise et les coordonnées de votre entreprise
3-2-2. Titre du rapport
Le titre doit indiquer clairement en quoi consiste le rapport. Par exemple : « Rapport de
sécurité n° 5 pour le projet XYZ ».
3-2-3. Données du projet
Le nom du projet ou du client l’adresse du projet de construction la date à laquelle le rapport
de sécurité a été préparée éventuellement une description du projet de construction (par
exemple : nouvelle construction ou rénovation)
3-2-4. Date et heure de la visite
Indiquez toujours clairement la date et l’heure de votre visite dans votre rapport de sécurité.
3-2-5. Statut du projet
Décrivez l’état actuel du projet de construction, par exemple : travaux de démolition, travaux
de toiture, finition intérieure.
3-2-6. Personnes présentes
Faites une liste des parties impliquées, indiquant les personnes présentes lors de la visite et les
destinataires du rapport de sécurité :
3-2-7. Observations
Incluez vos observations, commentaires et conseils de sécurité et de santé dans votre rapport.
Notez soigneusement les infractions et les omissions. Détaillez vos commentaires avec :
Une ou plusieurs photos, avec éventuellement un croquis ou un commentaire, une ou
plusieurs personnes ou entreprises responsables.
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FICHE DES ACTIVITES D’APPRENTISSAGE SUR CHANTIER


MODULE 2- Utiliser le matériel de topographique

DUREE : 120 heures CODE  :


Description de la compétence Conditions matérielles de réalisation
Pour démontrer ses compétences, Documentation :notices techniques, fiches
l’apprenti doit être capable
d’entretenir et d’utiliser le Matériel & outillages : ruban de mesure, équerre optique, jalons,
matériel de topographie fil à plomb d’architecte, niveaux de chantier automatique,
niveau de chantier numérique, mire de chantier, théodolite à
affichage digital , trépieds,….
Activités d'apprentissage Critères de performance
Choisir le matériel - Établissement de la liste complète du matériel utilisé en
- Lister les matériels utilisés topographie
en topographie - Description correcte du fonctionnement de chaque appareil et
- Décrire le rôle et le équipement
fonctionnement de chaque - Choix correct du matériel à utiliser
appareil
- Choisir le matériel suivant
le travail à réaliser et les
consignes du chef
Stationner un niveau - Respect des séquences de montage de l’appareil
- Préparer l’appareil et ses - Respect des consignes d’utilisation et d’entretien du matériel
accessoires
- Appliquer le processus de
montage de l’appareil et de
ses accessoires
Stationner un théodolite - Respect des séquences de montage de l’appareil
- Préparer l’appareil et ses - Respect des consignes d’utilisation et d’entretien du matériel
accessoires
- Appliquer le processus de
montage de l’appareil et de
ses accessoires
Stationner une station totale - Respect des séquences de montage de l’appareil
- Préparer l’appareil et ses - Respect des consignes d’utilisation et d’entretien du
accessoires matériel
- Appliquer le processus de
montage de l’appareil et de
96

ses accessoires
Ranger et nettoyer le matériel - Rangement sécuritaire du matériel
- Appliquer les consignes - Respect des consignes d’entretien du matériel
d’entretien relatives à
chaque type de matériel
- Appliquer les consignes
pour le rangement et le
stockage de chaque type
de matériel
96

PLAN DE DEROULEMENT DE COURS EN CENTRE DE FORMATION

MODULE 2 - Utiliser le matériel de topographique Durée : 30 H

Thèmes- contenus- activités


Contenus :

Introduction succincte sur la topographie


- Notions générales sommaires sur la topographie
- Signification de la terminologie (notions, définitions simples) :
altimétrie, planimétrie, surfaces de référence, représentation
plane, système de coordonnées, cartes et plans (carte de base,
plan topographique, plan de récolement, plan parcellaire
- Observations topographiques : angles, longueurs, dénivelées,
altitudes
Thème 1 : Choix du - Unités de mesure utilisées
matériel - Appareils et matériels utilisés en topographie : ruban de mesure,
équerre optique, jalons, fil à plomb d’architecte, niveaux de chantier
automatique, niveau de chantier numérique, mire de chantier, théodolite à
affichage digital , trépieds,….
- Rôle de chaque type de matériel selon la nature du travail à
réaliser

Activités :
- Identifier le type d’appareil , de matériel en topographie
- Citer le rôle de chaque type de matériel
- Donner la définition de certaines notions simples en
topographie

Contenus :

- Initiation sommaire sur l’utilisation du niveau, différents types


- Description de l’appareil
Thème 1 : - Exploitation notice de fabricant
Stationner un niveau - Ordre des opérations de préparation de l’appareil et de ses
accessoires

Activités :
- Décrie le fonctionnement du niveau
- Préparer le niveau et ses accessoires

Thème 3 : Stationner un Contenus :


théodolite
- Initiation sommaire sur l’utilisation d’un théodolite
- Description de l’appareil
- Exploitation notice de fabricant
- Ordre des opérations de préparation de l’appareil et de ses
accessoires
96

Activités :
- Décrie le fonctionnement du théodolite
- Préparer le théodolite et ses accessoires

Contenus :

- Initiation sommaire sur l’utilisation d’une station totale


- Description de l’appareil
- Exploitation notice de fabricant
Thème 4 : Stationnerr une - Ordre des opérations de préparation de l’appareil et de ses
station totale accessoires

Activités :
- Décrie le fonctionnement d’une station totale
- Préparer la station totale et ses accessoires

Contenus :

- Consignes d’utilisation des appareils et matériels, notice du


Ranger et nettoyer le fabricant
matériel - Méthode de rangement, entretien, stockage

Activités :
- Ranger et nettoyer des appareils de topographie

Thème 1 : Choix du matériel


I. Notions générales sommaires sur la topographie
La topographie est la technique du levé de ces cartes et de ces plans de terrain.
96

Voir figure 1 :


II. Signification de la terminologie (notions, définitions
simples)

II.1 Altimétrie

L’altimétrie : consiste principalement à déterminer la hauteur ou l’altitude des points


au-dessus de la surface de référence qui la surface de la mer.

Figure 2 :

On tient : La surface de la mer est la surface de niveau de référence pour les


altitudes.

II.2 Planimétrie

La planimétrie : consiste à déterminer la position de tout détail d’une portion de la


surface terrestre supposée plane (Voir figure 1)

NB : Les opérations topographiques se divisent en deux grandes catégories :


Altimétrie et Planimétrie
96

II.3 Représentation plane


En topographie, on considère la surface de la terre, objet du levé, comme plane. On
ne commet, de ce fait, aucune erreur appréciable si la surface levée est relativement
réduite.
L’hypothèse ne serait plus valable pour la représentation précise d’un territoire
étendu.
On ne peut représenter une fraction importante du globe sans déformer les distances
et les angles. Dans ce cas, on a projection de Mercator, projection de Bonne, etc…

Projection de Mercator

II.5 Système de coordonnées


II.5.1 Système géocentrique
Un système de référence géocentrique est un repère (O, X, Y, Z) (fig. ) tel que :l O
est proche du centre des masses de la terre

Système géocentrique

II.5.2. Système Géographique


Un point sur la terre est repéré par sa longitude et sa latitude (rapportées à la
normale (na) à l’ellipsoïde en A).
Elles sont définies ci-après.
a) Longitude () : la longitude d’un lieu A est l’angle dièdre formé par le méridien du
lieu avec le méridien origine. Elle est comprise entre 0° et 180° Est ou Ouest.
Le méridien origine international est celui de Greenwich (observatoire de la banlieue
de Londres).
96

b) Latitude () : la latitude de A est l’angle que fait la verticale (na) de A avec le plan
de l’équateur.
Elle est comprise entre 0 à 90° Nord ou Sud. Les cercles perpendiculaires à la ligne
des pôles PP’ sont appelés parallèles : ils sont parallèles au plan de l’équateur.
a) Altitudes (h) : à un point A’ situé sur la surface de la terre et sur la même verticale
que A, on associera une troisième coordonnée correspondant à la hauteur au-dessus
de la surface moyenne de la mer, notée h, mesurée suivant la normale (na).

Système Géographique

II.6 Cartes et plans 


La Topographie est la science qui a pour but de représenter sur une feuille plane une
portion de la surface terrestre à une échelle donnée.
Une carte représente une surface très étendue généralement à une échelle très
petite.
Un plan représente une surface plus restreinte et à une échelle très grande.
On appelle échelle, le rapport de similitude de la figure du plan à la figure de terrain ;
autrement dit c’est le rapport entre la distance qui sépare deux points sur la carte et
la distance horizontale correspondante sur le terrain.
Ce rapport s’exprime par une fraction simple dont le numérateur est 1.

Classification sommaire des cartes et plans :

Échelles Finalité
1/1 000 000 à 1/500 000 Cartes géographiques
1/250 000 à 1/100 000 Cartes topographiques à petite échelle
1/50 000, 1/25 000 (base), 1/20 000 Cartes topographiques à moyenne
échelle (IGN)
1/10 000 Cartes topographiques à grande échelle
1/5 000 Plans topographiques d'étude, plans
d'urbanisme
1/2000 Plans d'occupation des sols (POS),
descriptifs parcellaires
1/1000, 1/500 Plans parcellaires, cadastraux urbains
1/200 Plans de voirie, d'implantation, de
lotissement
1/100 Plans de propriété, plans de masse
96

1/50 Plans d'architecture, de coffrage, etc.

III. Observations topographiques 

III.1 Angles
Un angle est la différence entre deux directions.
On peut distinguer deux types des angles :
- Angle horizontal
- Angle Verticale

NB : ne jamais rencontrer un angle oblique.

Angles

III.3 Longueurs

La longueur d’une ligne est la distance entre les deux points extrêmes de cette ligne.

Longueur

Avec :
L : distance oblique
Lh :distance horizontale
h : deference de hauteur

III.4 Altitudes
L'altitude d'un point est sa hauteur au-dessus du niveau moyen de la mer, ou la
dénivellation entre ce point et le niveau moyen de la mer.
On peut également définir l'altitude comme la hauteur au-dessus du niveau d'un
point de référence. Dans ce cas, on parle de l'altitude arbitraire (il faut toujours
mentionner le point de référence avec son altitude).
96

III.5 Dénivelées
La dénivellation entre deux points est la différence d'altitude de ces deux points.
La dénivellation entre le point A et le point B (ΔH AB) est l'altitude du point B (HB)
moins l'altitude du point A (HA):
ΔHAB = HB-HA

III.6 Unités de mesure utilisées


Quant aux unités de mesure, on suit le Système International d'unités (SI).
L'avantage de ce système est la simplicité de transformation, basée sur la
numération décimale (contrairement à l'usage d'unités comme le pouce, le pied ...).
Pour effectuer les calculs il suffit bien souvent de déplacer la marque décimale.
Les unités de base du SI, utilisées dans la topographie sont :
- pour la distance : le mètre (m)
- pour la superficie: le mètre carré (m2)
- pour le volume : le mètre cube (m3)
- pour les angles : le radian.
Également utilisées dans le SI (et dans la topographie) sont les unités dérivées :
- pour la distance : le décamètre (1 dam = 10 m)
le kilomètre (1 km = 1.000 m)
- pour la superficie: l'hectare (1 ha = 10.000 m2).
Il existe encore des unités, qui n'appartiennent pas au système SI, mais qui sont
souvent utilisées : - pour les angles :le degré (°)
le grade. (180° = π = 200g).

IV. Appareils et matériels utilisés en topographie 


96

IV.1 Ruban de mesure 


Le mètre ruban sert à mesurer des distances. Il est en métal ou en fibre de verre.
Ces derniers sont légèrement moins précis, mais beaucoup moins fragiles et donc
souvent à préférer. On en trouve de 20, 30 ou de 50 m.
Il y en a deux types
- un qui est ouvert, qu'on appelle "chaîne"
- un qui s'enroule dans un boîtier, qu'on appelle "galon"
La longueur maximale du galon est de 30 m.

Ruban de mesure

IV.2 Equerre optique


L'équerre optique est l'instrument de mesure d'angle dans un plan horizontal le plus
simple : il ne permet que d'élever des perpendiculaires ou de se situer sur
l'alignement entre deux points.

L'équerre est constamment utilisée pour les levers des détails par le procédé des
abscisses et ordonnées et pour de nombreuses constructions géométriques rapides
effectuées au cours des levers. L'observation se fait sans lunette, mais simplement
par contacts optiques de points vus à l'ail nu, sur d'autres vus par réflexions sur des
glaces ou dans des prismes.

Ce petit instrument se tient à la main, parfois on laisse pendre un fil à plomb


immédiatement au-dessous de lui. Il en existe plusieurs types.

Equerre optique
VI.3 Jalons
Les jalons sont des bâtons droits et ronds, de 3 ou 4 cm de diamètre et de 1,5 à 3 m
de longueur. Ils sont en bois avec une pointe métallique) ou en métal, parfois en
plastique. Pour améliorer la visibilité, ils sont peints en blanc et rouge ou en blanc et
noir. Ils aident à délimiter des surfaces, à tracer des lignes droites sur le terrain, et à
matérialiser les points à lever. On peut également fabriquer des jalons soi-même,
avec des bambous rigides très droits ou des branches d'arbres.

Les jalons ne peuvent pas être courbés. Ils doivent être placés verticalement, au
moyen d'un fil à plomb ou plutôt d'un niveau à bulle.
96

Jalons

VI.4 Fil à plomb d’architecte


Le fil à plomb est un objet lourd (généralement en laiton et se terminant de
préférence en pointe) qui pend au bout d'une ficelle. À cause du poids (entre 150 et
500 g), la ficelle pendra verticalement. Le poids doit être suffisant pour résister au
vent. On peut utiliser le fil à plomb pour :

- la pose verticale des jalons

- placer un instrument perpendiculairement au-dessus d'un point donné

- transférer un point d'une certaine altitude à une autre altitude sur une verticale.

Fil à plomb d’architecte

VI.5 Trépieds
C’est support d'appareil topographique constitué de trois pieds en bois ou métal
à jambes coulissantes.

Trépied

La plupart des instruments topographiques doivent être placés au niveau de l’œil de


l’opérateur.
Dans ce but, on les installe sur un trépied.
96

VI.6 Mire de chantier


La mire est une latte en bois, en métal ou fibre de verre, pliable ou coulissante de 2 à 5m de
longueur.
Elle est graduée en centimètres, avec numérotation des centimètres, Il y’a aussi – par fois –
dans son autre côté un code barre qui est lue de manière automatique et électronique
uniquement par le niveau numérique.
Pour la pose de la mire, le zéro doit toujours être au niveau du sol.
Elle doit également être tenue rigoureusement verticale au moment de la lecture.
Dans des circonstances où le sol n’est pas stable, on peut utiliser un socle pour mire.

Mire de chantier

VI.7 Niveau de chantier automatique


Un niveau est fondamentalement une lunette qui tourne autour d'un axe vertical. Il est utilisé
pour créer une ligne de visée horizontale, ce qui permet de déterminer des différences de
hauteur et de réaliser des réglages en altitude.
Ces niveaux sont également équipés d'un cercle horizontal, très pratique pour ouvrir des
angles droits, par exemple en mesure de profils en travers (Voir paragraphe..).
De plus ces niveaux peuvent être utilisés pour déterminer les distances par méthode
optique, avec une précision de 0,1 à 0,3 m.

Niveau de chantier automatique


96

VI.8 Niveau de chantier numérique

Niveau de chantier numérique

Leica Geosystems a été pionnier en développant le premier niveau au monde à réaliser un


traitement numérique des images pour déterminer les altitudes et les distances :
Une mire à code barre est lue de manière automatique et électronique (cf. Illustration).
La lecture sur mire et la distance sont affichées numériquement et peuvent être
enregistrées : les altitudes sont calculées à l'avancement et il ne peut donc y avoir d'erreurs
de lecture, d'enregistrement ou de calcul.
Un niveau numérique est recommandé lorsqu'un grand nombre de dénivelées doivent être
calculées : dans ces circonstances les gains de temps peuvent atteindre 50 %.

VI.9 Théodolite
Le théodolite est l’instrument le plus important et le plus utilisé en topographie.
Il sert à mesurer des angles horizontaux et des angles verticaux.
En plus à l’aide d’un théodolite, on peut mesurer – comme le cas de niveau
automatique – les distances (avec la même précision) et la dénivelée entre deux
points (avec moins de précision).
Dans le cas d’un théodolite à affichage digital, les angles sont analysés
électroniquement puis affichés numériquement sur le cran.

Théodolite à affichage digital

NB : en générale le théodolite est plus préférable que le niveau lorsque le terrain est
accidentel ou les pentes sont souvent fortes pour viser la mire avec le niveau (qui ne
peut pas observer des angles verticaux).

VI.10 Station totale


96

Les stations totales sont utilisées lorsque des positions et des altitudes de points, ou
simplement leurs positions en 2D, doivent être déterminées.
Une station totale est un théodolite avec distance-mètre intégré, permettant de
mesurer simultanément des angles et des distances. Les stations totales
électroniques modernes ont toutes un distance-mètre opto-électronique (EDM) et
des codeurs angulaires électroniques. Les échelles codées des cercles horizontaux
et verticaux sont analysées électroniquement, puis les angles et les distances sont
affichés numériquement. La distance horizontale, la différence d'altitude et les
coordonnées sont calculées automatiquement et toutes les mesures et informations
supplémentaires sont enregistrées.

Réflecteur : Prisme à réflexion totale et son dispositif fixé sur une canne plombée, placée elle-même,
sur le point à lever. Il renvoie le rayon émis par la station totale permettant le calcul de la distance de
la station à la canne plombée.

Réflecteur

V. Rôle de chaque type de matériel selon la nature du


travail à réaliser
96

On peut résumer le rôle de chaque instrument et les accessoires nécessaires dans le


tableau suivants :

Instrument Rôles Accessoires Précisions Remarques

Ruban de Mesurer des


     
mesure distances

Mesurer les
angles
Equerre
horizontaux      
optique
(0° /180° ou
90°)

Mesurer les
distances    
Niveaux de horizontales mire de
chantier chantier
automatiqu Mesurer les trépieds    
e dénivellations fil à plomb
Mesurer les
angles    
horizontaux
Mesurer les
distances    
horizontales mire de
Niveau de
Mesurer les chantier
chantier    
dénivellations trépieds
numérique
Mesurer les fil à plomb
angles    
horizontaux
Mesurer les
   
distances
Mesurer les
   
dénivellations
Théodolite mire de
à affichage Mesurer les chantier
digital angles trépieds    
horizontaux
Mesurer les
angles    
verticaux
Mesurer des
   
distances
Mesurer les
   
dénivellations
Mesurer les
angles    
horizontaux
96

Mesurer les
angles    
verticaux
Station réflecteur
Donc selon les travaux à réaliser on choisira les appareils et les matériels
convenables.

Activités :
- Identifier le type d’appareil, de matériel en topographie
- Citer le rôle de chaque type de matériel
- Donner la définition de certaines notions simples en topographie

Thème 2 : Stationner un niveau


96

I. Description de l’appareil

II.1 Niveau automatique


Exemple : Leica NA720/724/728/730
Composants 

Composants
Contenu du coffret
Niveau, mode d'emploi, clé à six pans creux, housse imperméable
Accessoires
Trépied, mire en aluminium (suivant la région), fil à plomb. (En option: pare-soleil,.)
II.1 Niveau numérique
Exemple : Sprinter 50
Composants 

Composants

Contenu du coffret
96

Sprinter, batteries (4x), clé mâle, manuel d'utilisation, feuille répertoriant les
messages d'erreur et de service, courroie.
Accessoires
Trépied, mire en aluminium (suivant la région), fil à plomb. (En option: pare-soleil, 4
batteries rechargeables et un chargeur.)

II. Initiation sommaire sur l’utilisation du niveau, différents


types
II.1 Niveau automatique
II.1.1 Mise en station d'un instrument
a. Coulissez les pieds du trépied à la longueur appropriée et serrez les vis à fond.
b. Positionnez le trépied de sorte que la platine soit aussi horizontale que possible et
que les pieds soient fermement ancrés dans la terre.
c. Posez ensuite l’appareil sur le trépied et verrouillez-le avec la vis à pompe de
fixation.

Mise en station

II.1.2 Mise à niveau d’un instrument


Après avoir mis l'instrument en station, mettez-le de niveau avec la nivelle sphérique.
Tourner deux vis calantes simultanément et en sens opposé. Le mouvement de
l'index de votre main droite indique le sens de déplacement de la bulle. Maintenant,
utilisez la troisième vis calante pour centrer la bulle.
96

Mise à niveau d’un instrument

Pour vérifier, faites pivoter l'instrument de 180°. La bulle doit rester dans le cercle.
Si ce n'est pas le cas, un réglage de l'instrument est nécessaire (voir mode
d'emploi).
Sur un instrument automatique, le compensateur se charge automatiquement de
la mise à niveau finale. Le compensateur se compose d'un miroir suspendu par
des fils, et qui dirige le faisceau lumineux horizontal vers le centre du réticule,
même s'il y a inclinaison résiduelle dans la lunette.
La nivelle sphérique étant centrée, si vous tapez légèrement un pied du trépied,
vous verrez la ligne de visée osciller et toujours se stabiliser sur la même lecture
sur mire. C'est une façon de tester si le compensateur est capable de basculer
librement.

Un compensateur se compose d'un miroir suspendu

II.1.3 Réglage de l'instrument pour mesurer sans parallaxe


La parallaxe du réticule est une erreur qui affecte les instruments optiques et électro-
optiques tels que les niveaux et les stations totales.
L'erreur se produit lorsque le plan du réticule ne coïncide pas avec le plan de l'image
de l'objet sur lequel est faite la mise au point, c.à.d. de la mire ou du prisme. Ceci
peut être facilement détecté en déplaçant légèrement l'œil de haut en bas ou de
gauche à droite en face de l'oculaire. Le réticule semble se déplacer et ne reste pas
en ligne avec l'axe optique. Si cette erreur n'est pas corrigée les lectures sur mire ou
les visées sur prisme seront incorrectes et conduiront donc à des résultats erronés.
Avant usage vérifiez systématiquement la parallaxe et éliminez-
la si nécessaire de la manière suivante :
a. Pointez la lunette sur un fond à contraste élevé ou clair (par exemple une feuille de
papier);
b. Mettez le réticule au point en tournant la bague de l'oculaire;
96

c. Ensuite faites la mise au point sur la mire ou le prisme à l'aide de la bague de


mise au point.
Le plan de l'image du réticule et de l'objet pointé doivent maintenant coïncider.

Réglage de l'instrument pour mesurer sans parallaxe

III. Exploitation notice de fabricant


III.1. Introduction
Le fabricant ou le concepteur doit fournir des informations détaillées, rassemblées
dans une notice d’instructions qui précise les conditions d’utilisation et les limites
d’emploi. Pour le responsable de la mise sur du marché, c’est un document
essentiel.

Elle fournit les informations nécessaires à l’installation, à la mise en service, à


l’utilisation, et à toutes les opérations de réglage et de maintenance. Ces
instructions doivent être réalistes, en tenant compte du contexte d’emploi et de
ses contraintes, ainsi que des situations anormales prévisibles.
Ces informations doivent permettre de bien connaître les risques présentés par
l’équipement de travail fourni et ainsi aider les utilisateurs à mettre en œuvre des
mesures adaptées, quelles que soient les opérations à effectuer.

Lorsque des risques résiduels subsistent, le fabricant doit en avertir l’utilisateur de


façon explicite.
Il doit apposer les avertissements appropriés sur l’instrument : il peut notamment
utiliser des pictogrammes compréhensibles par tous.

Le cas échéant, il indique dans la notice d’instructions quels équipements de


protection individuelle sont nécessaires.

III.2. Exemples des notices de fabricant

- Leica NA720/724/728/730
96

Page de garde

Sommaire

- Sprinter 50
96

Page de garde

Sommaire

III.3. Exemples d’exploitation les notices de fabricant

- Leica NA720/724/728/730
 Contrôle et ajustage
96

Nivelle sphérique Régler la ligne de visée

- Sprinter 50
 Contrôles et ajustement

Nivelle sphérique Ajustement de collimation


optique / de réticule
96

IV. Ordre des opérations de préparation de l’appareil et de ses


accessoires

 Sortir l’instrument de son emballage et en contrôler la


totalité:
Exemple : Leica NA720

Leica NA720

 Insertion des batteries :


Insérer 4 piles AA conformément aux signes "+" et "-" figurant sur le support.
- Toujours remplacer toutes les batteries!
- Ne pas combiner batteries utilisées et neuves.
- Ne pas utiliser des batteries hétérogènes au niveau de la marque et du type.

 Mise en station de l'instrument

 Calage
- Mettre le trépied en place. Régler les jambes à la longueur adéquate et s'assurer
que la tête du trépied est à peu près à l'horizontale. Enfoncer les pieds du
trépied fermement dans le sol pour obtenir une position stable.
- Monter l'instrument sur le trépied en vissant la vis du trépied à la base de
l'instrument.
- Centrer la bulle de la nivelle au moyen des trois vis calantes pour régler
l'instrument à l'horizontale.

 Réglage de l'oculaire
Pointer la lunette sur une surface uniformément éclairée telle qu'un mur ou un bout
de papier. Tourner l'oculaire jusqu'à ce que les traits du réticule soient nets.

 Mise au point de l'image de la cible


Diriger la lentille de l'objectif sur la mire au moyen du cran de visée. Tourner le
mouvement horizontal fin jusqu'à ce que la mire se trouve à peu près au centre du
96

champ visuel puis tourner le bouton de mise au point pour régler la netteté. S'assurer
que l'image de la mire et du réticule est nette.

 Mise sous tension


L'instrument est prêt à mesurer.
96

Thème 3 : Stationner un théodolite/une station


total
96

I. Description de l’appareil
I.1 Théodolite à affichage digital

Exemple: PREXISO T.O.2

Composants

Composants

Affichage /Clavier
96

Affichage

Contenu du coffret
1 fil à plomb, 1 kit d'outils (contenant un tournevis et 2 pointes), 2 sachets de
dessiccation, 1 housse de protection, 1 mode d'emploi, 1 chargeur, 1 compartiment,
pour piles AA, 1 pack de batterie Ni-MH, 1 clé Allen (six-pans creux)

Contenu du coffret

Accessoires
Trépied, mire...

I.2. Station total


Exemple: Leica FexLine TSO2 /TSO6 /TSO9
Composants
96

Composants

Clavier / écran

Clavier
96

Écran

Contenu du coffret
96

Accessoires
Trépied, réflecteur… .

II. Initiation sommaire sur l’utilisation d’un


théodolite/station total

II.1. Mise en station d'un instrument


Voir thème1. II.1.1
II.1.2 Mise à niveau d’un instrument
Voir thème1. II.1.2
II.1.3 Réglage de l'instrument pour mesurer sans parallaxe
Voir thème1. II.1.3.

III. Exploitation notice de fabricant


III.1. Introduction
Voir thème1. II.1.
III.2. Exemples d’exploitation les notices de fabricant

 PREXISO T.O.2
 Contrôle et réglage

Nivelle cylindrique :
96

Nivelle sphérique :

Plomb laser :
96

IV. Ordre des opérations de préparation de l’appareil


et de ses accessoires
Voire thème1.IV.
96

Thème 4 : Ranger et nettoyer le matériel


96

I. Consignes d’utilisation des appareils et matériels


notice du fabricant
Voir les chapitres précédents
II. Entretien, stockage, méthode de rangement,
 Entretien
Lors du transport du matériel sur le terrain, assurez-vous toujours de
• transporter l'équipement dans son coffret de transport d'origine
• ou de transporter le trépied en travers de l'épaule, l'instrument monté restant
à la verticale.
 Transport dans un véhicule automobile
Ne transportez jamais l'équipement dans un véhicule sans l'installer au
préalable dans son coffret, il pourrait sinon être endommagé par des chocs ou
des vibrations.
Rangez-le toujours dans son étui avant le transport et veillez à bien caler ce
dernier.
 Expédition
Utilisez toujours l'emballage d'origine, le coffret de transport et le carton
d'expédition ou équivalent pour tout transport par train, avion ou bateau. Le
produit sera ainsi protégé des chocs et des vibrations.
 Expédition, transport des batteries
Lors du transport ou de l'expédition de batteries, le responsable de
l'équipement doit s'assurer du respect des législations nationale et
internationale en vigueur. Avant un transport ou une expédition, contactez le
transporteur local.
 Réglage de terrain
Après un transport, vérifiez les paramètres de réglage de terrain fournis dans
ce manuel de l'utilisateur avant d'utiliser le produit.
 Stockage
 Produit
Respectez les valeurs limite de température de stockage de l'équipement,
particulièrement en été, s'il se trouve dans un véhicule. Reportez-vous aux
caractéristiques techniques (notice du fabricant) pour des informations
relatives aux températures limites.
 Réglage de terrain
Après de longues périodes de stockage, vérifiez les paramètres de réglage de
terrain fournis dans ce manuel de l'utilisateur avant de se servir de
l'équipement. Si vous devez ranger l'équipement pendant une longue durée,
retirez les batteries alcalines du produit pour éviter tout risque de fuite.
 Nettoyage et séchage
 Produit et accessoires
• Soufflez la poussière qui s'est déposée sur les lentilles et les prismes...
• Ne touchez jamais le verre avec vos doigts.
• Utilisez un chiffon propre et doux, sans peluche, pour le nettoyage. Au
besoin, imbibez légèrement le chiffon d'eau ou d'alcool pur. N'utilisez pas
d'autres liquides qui pourraient attaquer les composants en polymère.
 Eléments embués
Faites sécher le produit, le coffret de transport, la mousse et les accessoires à
une température limitée
à +40°C / +104°F et nettoyez-les. Ne rangez aucun élément tant qu'il n'est pas
totalement sec. Fermer toujours le coffret en cas d'utilisation sur le terrain.
96

 Câbles et connecteurs
Les connecteurs doivent être propres et secs. Soufflez sur les connecteurs pour
déloger toute poussière pouvant s'y trouver.
96

FICHE DES ACTIVITES D’APPRENTISSAGE SUR CHANTIER

MODULE 3- Préparer une intervention


DUREE : 96 heures CODE  :
Description de la compétence Conditions matérielles de réalisation
Pour démontrer ses compétences, Documentation : Instructions orales ou écrites, bon de commande,
l’apprenti doit être capable de modes d’emploi, fiches de suivi du matériel, notice d’emploi
Préparer une intervention
Matériel & outillages : matériel topographique
Instruments de mesure, moyens multimédias, équipement de base,
logiciels

Activités d'apprentissage Critères de performance


Préparer le matériel - Le matériel utilisé est correctement vérifié et est en état de
topographique. fonctionnement
. - Les éléments de calage et d’implantation sont disponibles
- Elaborer la liste de
matériels à utiliser
- S’assurer du bon
- fonctionnement des
- instruments.
- Vérifier à la fin des
opérations que l’ensemble
du matériel est rapporté au
bureau.

Vérifier et compléter l’équipement - L'équipement de base est complet


de base - L’inventaire est complet.
- L’approvisionnement est assuré.
- Etablir la liste de - Rendre compte des anomalies éventuelles
l’équipement de base - Nettoyer et ranger le matériel.
- Assurer - Le carnet d’entretien est renseigné.
l’approvisionnement du
matériel consommable
- Assurer le suivi de
l’entretien d’un matériel.
Participer à l’exécution des calculs - Les résultats des calculs préparatoires sont validés
préparatoires - Lecture exacte des données
- Lire, observer, interpréter - Interprétation correcte
et assister sans assumer - Exécution les consignes
personnellement la
responsabilité des activités
menées en équipe
Participer au transfert des données - Les données sont exploitables
dans l'instrument - Lecture exacte des données
- Interprétation correcte
- Lire, observer, interpréter - Exécution les consignes
et assister sans assumer
personnellement la
responsabilité des activités
menées en équipe
96

PLAN DE DEROULEMENT DE COURS EN CENTRE DE FORMATION

MODULE 3 - Préparer une intervention Durée : 24 H

Thèmes- contenus- activités


Contenus :
- Ordre des opérations de travail pour préparer le matériel d’une
Thème 1 : Préparer le intervention
matériel topographique - Méthode de vérification du fonctionnement du matériel de
topographie
Activités :
. Préparer une intervention à partir de consignes, d’instructions, de bon de
- commande :
- Elaborer la liste de matériels à utiliser
- S’assurer du bon fonctionnement des instruments et appareils.
- Préparer les éléments de calage et d’implantation
Contenus :
- Description de l’équipement de base
Thème 2 : Vérifier et - Méthode de suivi de l’entretien d’un matériel : exploitation de
compléter l’équipement de la fiche d’entretien
base Activités :
A partir de consignes, d’instructions, de bon de commande :
- Etablir la liste de l’équipement de base
- Renseigner la fiche d’entretien
- Nettoyer et ranger le matériel.
Contenus :
- Initiation à l’exécution de tâches simples pour les calculs
préparatoires : méthode de lecture, d’interprétation,
Thème 3 : Participer à observation, assistance
l’exécution des calculs Activités :
préparatoires
- Lire des données
- Interpréter des données
- Exécuter des activités d’observation
- Assister le topographe dans l’exécution de tâches simples!
Contenus :
- Initiation à l’exécution de tâches simples pour le transfert des
données dans l’instrument : méthode de lecture,
Thème 4 : Participer au
d’interprétation, observation, assistance
transfert des données dans
Activités :
l'instrument
- Lire des données
- Interpréter des données
- Exécuter des activités d’observation
- Assister le topographe dans l’exécution de tâches simples
96

Theme1 : Préparer le matériel topographique


96

I. Ordre des opérations de travail pour préparer le


matériel d’une intervention
Liste de matériels à utiliser :

Matériel A utiliser pour Accessoires

Ruban de mesure Mesurer des distances (<100m)  

Mesurer les distances horizontales


(<200m)
mire de
Niveaux de chantier chantier
automatique Mesurer les dénivellations (terrain plan) trépieds fil à
plomb

Mesurer les angles horizontaux

Mesurer les distances horizontales


(<200m)
mire de
Niveau de chantier chantier
Mesurer les dénivellations (terrain plan)
numérique trépied fil à
plomb
Mesurer les angles horizontaux

Mesurer les distances (<200m)


Mesurer les dénivellations (terrain
accidenté) mire de
Théodolite à
chantier
affichage digital
Mesurer les angles horizontaux trépieds

Mesurer les angles verticaux

Mesurer des distances (<3.5km)


Mesurer les dénivellations (terrain
accidenté)
réflecteur
Mesurer les angles horizontaux trépieds
Station totale
Mesurer les angles Verticaux
Calculer les coordonnées

Selon les travaux à réaliser on choisit les matériels nécessaires et leurs accessoires.
96

Apres les choix des materiels :

 Contrôler et corriger dans un premier temps les erreurs de ligne de visée


électronique et optique, puis la nivelle sphérique sur l'instrument (voir
Exemples d’exploitation les notices de fabricant, chapitre précèdent) et pour
finir la mire: avant de démarrer le travail et après une longue période de
stockage ou un long transport.
 Veiller à ce que l'optique soit propre. Une optique encrassée ou embuée peut
affecter les mesures.
 Nettoyer l’instrument : Utilisez un chiffon propre et doux, sans peluche, pour le
nettoyage. Au besoin, imbibez légèrement le chiffon d'eau ou d'alcool pur.
 Avant de commencer le travail, adapter l'instrument à la température ambiante
(env. 2 minutes par °C de différence).

II. Méthode de vérification du fonctionnement du


matériel de topographie

II.1. Contrôle de collimation d’un niveau automatique


Sur les niveaux récents, le compensateur à été réglé à température ambiante, donc
la ligne de visée est horizontale même si l'instrument est légèrement incliné.
Cette situation change lorsque la température fluctue de plus de dix ou quinze
degrés, ou après un long voyage, ou si l'appareil est soumis à des vibrations
excessives.
Il est alors recommandé de contrôler la ligne de visée, en particulier si les mesures
sont faites à des distances variées.
a. En terrain plat, installez deux mires à une distance de 30 m maximum.
b. Mettez l'instrument en station à égale distance des deux mires (à estimer au pas)
c. Effectuez les deux lectures sur mires et calculez la différence de hauteur (cf.
illustration ci-dessous).

Contrôle de la ligne

Lecture A = 1,549m Lecture B = 1,404m ΔZ = A – B = 0,145m


e. Mettez l'instrument en station à 1m devant la mire A et effectuez la lecture sur
mire (cf. illustration ci-dessus). Lecture A = 1,496
f. Calculez la lecture B théorique :
Lecture A = - ΔZ = 0,145m
Lecture B théorique = Lecture A – ΔZ = 1,496 - 0,145= 1,351m
g. Effectuez la lecture B.

NB : Si elle diffère de la lecture théorique de plus de 3 mm, il faut faire un ajustement
de la ligne de visée (Voire theme1.II.2).
96

II.2. Contrôle de collimation d’un niveau numérique

Contrôle de collimation

Pour activer le programme "Ajustement", presser la touche pendant 3 secondes.

Pas 1: Viser la mire A et appuyer sur la touche MES. Affichage de mesure. Appuyer
sur la touche pendant 3 secondes pour accepter le résultat.
Pas 2: Viser la mire B et appuyer sur la touche MES. Affichage de mesure. Appuyer
sur la touche pendant 3 secondes pour accepter le résultat. Déplacer maintenant le
Sprinter vers la mire A et l'installer à environ 3 m de la mire A.
Pas 3: Viser la mire B et appuyer sur la touche MES. Affichage de mesure. Appuyer
sur la touche pendant
3 secondes pour accepter le résultat.
Pas 4: Viser la mire A et appuyer sur la touche MES. Affichage de mesure. Appuyer
sur la touche pendant
3 secondes pour accepter le résultat. La nouvelle erreur de collimation électronique
s'affiche. Pour accepter la nouvelle correction, appuyer sur la touche pendant 3
secondes; une pression brève rejettera le résultat.
NB : On peut corriger l'erreur de collimation optique en ajustant le réticule (voir
theme1, III.2).
II.3. Contrôle les erreurs instrumentales d'un théodolite ou d’une station totale
Idéalement, un théodolite ou une station totale doit répondre aux exigences
suivantes :
A) La ligne de visée OO’ perpendiculaire à l'axe de basculement HH’ ;
B) L'axe de basculement HH’ perpendiculaire à l'axe principal VV ’ ;
C) L'axe principal VV ’ strictement vertical ;
D) Le zéro du cercle vertical précisément au zénith.
96

Un cas ideal

Si ces conditions ne sont pas satisfaites, les termes suivants sont utilisés pour
décrire les erreurs commises :

a) Erreur de ligne de visée, ou collimation horizontale « c » : différence à l'angle droit


entre la ligne de visée et
l'axe de basculement.

Erreur de ligne de visée

b) Erreur d'inclinaison d'axe, ou tourillonnement « a » : différence à l'angle droit entre


l'axe de basculement et l'axe principal.

Erreur d'inclinaison d'axe


96

Pour éliminer les erreurs de ligne de visée et de basculement on mesure dans les
deux positions de la lunette.

Mesure dans les deux positions de la lunette

Ces deux erreurs qui sont généralement de très petites valeurs, peuvent également
être déterminées et enregistrées en cas d’une station totale (ce qui est important
pour les stations totales de haute précision).

A partir de là, ces erreurs sont prises en compte automatiquement chaque fois
qu'un angle est mesuré, et il est alors possible de prendre des mesures
pratiquement exemptes d'erreur, même dans une seule position de lunette.
La détermination de ces erreurs est décrite en détail dans le mode d’emploi.

c) Inclinaison de l'axe principal : angle entre la ligne d'aplomb et l'axe vertical.

Inclinaison de l'axe principal

L'inclinaison de l'axe principal n'est pas considérée comme une erreur


instrumentale : elle se produit parce que l'instrument a été mis en station de manière
incorrecte, et la mesure dans les deux positions de la lunette ne peut pas l'éliminer.
Son influence sur la mesure des angles horizontaux et verticaux est
automatiquement corrigée au moyen du compensateur interne.

d) Erreur d'index vertical, ou collimation verticale « i » : angle entre la direction du


zénith et la direction du zéro du cercle vertical, c'est à dire que la lecture du cercle
vertical lors d'une visée strictement à l'horizontale, n'est pas à 100gr (90°), mais à
100gr + i (90° + i).
96

En mesurant l'angle vertical dans les deux positions de la lunette, puis en


moyennant les lectures, la collimation verticale est éliminée.
Elle peut également être déterminée et enregistrée (cas d’une station totale).

Remarque :
Les erreurs instrumentales varient avec la température, ou suite à des vibrations, à
de longues périodes d'inactivité, ou à un transport. Si vous souhaitez mesurer dans
une seule position de la lunette, vous devez déterminer les erreurs instrumentales et
les enregistrer préalablement aux mesures.

Activités :
Préparer une intervention à partir de consignes, d’instructions, de bon de commande :
- Elaborer la liste de matériels à utiliser
- S’assurer du bon fonctionnement des instruments et appareils.
Préparer les éléments de calage et d’implantation
96

Thème 2 : Vérifier et compléter l’équipement de base

- Description de l’équipement de base


Voir Modul.2.IV.

Conseils pour des anomalies éventuelles

 Éviter de mesurer à travers des vitres.


96

 Les éléments de mire doivent être entièrement déployés et bien fixés.


 En touchant le tiers supérieur du trépied, on peut amortir les vibrations de
l'instrument causées par le vent.
 Utiliser le pare-soleil pour couvrir l'objectif en cas de contre-jour gênant.

 Dans l'obscurité, éclairer de manière homogène, avec une lampe de poche ou


un projecteur, la section de mire mesurée

- Méthode de suivi de l’entretien d’un matériel : exploitation


de la fiche d’entretien
Il faut remplir le fichier suivant pour assurer un bon état de chaque instrument à
utiliser.

FICHE D’ENTRETIEN
Instrument:…….. Atelier :

Demandeur NOM : Date :


NOM Classe :
Exécutant Habilitation:
:
Préno
Début d’intervention Date Fin Temps passé
: d’interven
Heure : tion
Date :
Opération à effectuer : Outillages, documentations :
Contrôler et corriger les erreurs des •
 instruments
Clés mâles, chiffon et produits de •
 nettoyage
Veiller à ce que l'optique soit propre •
 Nettoyer
Notices de et ranger l’instrument et
fabricant •
ses accessoires

Adapter l'instrument à la
 température ambiante

Compte rendu :
Anomalies constatées et réparées : Travaux à Urgence :
effectuer : Très assez Non
96

- - - - - - - - - - - - - - - - -
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- - - - - - - - -
- - - - -

Matériel, pièces utilisées :


- - - - - - - - - - - - - - - - -

.............................................................. ...............................
- - - - - - - - -

.............................................................. ...............................
- - - - -

Activités :
A partir de consignes, d’instructions, de bon de commande :
- Etablir la liste de l’équipement de base
- Renseigner la fiche d’entretien
Nettoyer et ranger le matériel..
96

Thème 3 : Participer à l’exécution des calculs


préparatoires
96

- Initiation à l’exécution de tâches simples pour les


calculs préparatoires : méthode de lecture,
d’interprétation, observation, assistance
1. Lecture de la mure :
Quand on lit sur la mire à travers l'objectif du niveau, on doit noter trois
hauteurs, celle qui correspond à l'intersection des traits vertical et horizontal
(trait central) ainsi que celles qui correspondent aux traits stadimétriques
(traits supérieur et inférieur). Cette lecture doit se faire au millimètre près,
comme dans l'exemple de la figure ci-après.

2. Dénivelée entre deux points


Le nivellement consiste à déterminer la dénivelée entre deux points. Pour éliminer
les erreurs systématiques liées aux conditions atmosphériques ou l'erreur résiduelle
de ligne de visée, l'instrument doit être de préférence à égale distance des deux
points.
La différence de hauteur est calculée à partir de la différence entre les deux lectures
sur mire sur les points A et B.

Dénivelée entre deux points


96

ΔZ = AR – AV = 2,521 – 1,345 = 1,176


Pente en % = 100 x Z / D

3. Mesure de distances optiques avec le niveau


Le réticule a deux lignes de stadia disposées symétriquement par rapport à la croix
centrale. Leur écartement est tel que la distance peut être calculée en multipliant
l'intervalle de mire correspondant par 100.
Précision de la mesure de distance : 10 à 30 cm

Exemple :

Mesure de distances optiques avec le niveau

Lecture de la stadia B supérieure = 1,205


Lecture de la stadia A inférieure = 0,996
Intervalle de mire I = B – A = 0,209
Distance = 100 x I = 20,9 m
4. Mesure d’angles horizontaux avec le niveau
Le vernier de lecture des angles est gradué de 0 à 360°. Un repère
permettant la lecture de l’angle et la mise à zéro de ce dernier est situé au-
dessus de celui-ci.

Mesure d’angles horizontaux avec le niveau

5. Mesure d'altitude et de distance (Niveau numérique) 


Le niveau numérique est un niveau automatique mais il peut traiter numériquement
les images pour déterminer les altitudes et les distances (Exemple : Sprinter 50)

Toujours viser le centre de la mire code-barres et faire la mise au point pour obtenir
des mesures précises
96

Mire à code barre visée par un niveau numérique

Etapes de mesure

6. Mesure de distance d’un distancemètre laser (EDM)


Un distancemètre laser (EDM) est intégré dans les station totale. Sur toutes les
versions, la distance peut être déterminée au moyen d'un faisceau laser rouge visible
qui sort coaxialement de l'objectif de la lunette. Il y a deux modes EDM :
• Mesures avec réflecteur
96

• Mesures sans réflecteur

Remarque :
Le mode Prisme (3.5 km) permet des mesures de distance sur plus de 3,5 km vers
des prismes standard au moyen du rayon laser rouge visible.
II.1.6 Calcul les coordonnées
La station total peut calculer les cordonnées automatiquement.
Rappel :
Pour décrire la position d'un point, deux coordonnées sont nécessaires. Les
coordonnées polaires ont besoin d'une direction et d'un angle. Les coordonnées
cartésiennes ont besoin de deux axes dans un système de coordonnées orthogonal.
La station totale mesure des coordonnées polaires :
celles-ci sont transformées en coordonnées cartésiennes dans un système
orthogonal donné, soit dans l'instrument lui-même, soit dans un logiciel de bureau.
96
96

Thème 4 : Participer au transfert des données dans


l'instrument
96

- Initiation à l’exécution de tâches simples pour le


transfert des données dans l’instrument : méthode de
lecture, d’interprétation, observation, assistance

Il est toujours possible de transmettre des données entre une station totale
et un ordinateur au moyen d'un câble de transfert.
Quand les instruments sont équipés d'un panneau latéral de communication, il est
aussi possible de transférer les données de la mémoire interne à un ordinateur ou un
autre périphérique via :
• une clé mémoire USB insérée dans le port hôte USB
• un câble USB connecté au port de périphérique USB ou
• une connexion Bluetooth
Panneau latéral de communication
Un panneau latéral de communication est disponible en option pour TS06 plus/TS09
plus.
96
96

FICHE DES ACTIVITES D’APPRENTISSAGE SUR CHANTIER

MODULE 4- Participer à l’exécution des opérations de levé d’un


terrain (lever)
DUREE : 120 heures CODE  :
Description de la compétence Conditions matérielles de réalisation
Pour démontrer ses compétences,
l’apprenti doit être capable de
Participer à l’exécution des Documentation : instructions orales ou écrites, dossier de
opérations de levé d’un terrain l’intervention, notices d’utilisation, carnet de terrain
(lever)
Matériel & outillages : instruments topographiques, matériel de
base
Activités d'apprentissage Critères de performance
Reconnaître le terrain - La zone de travail est reconnue
- Interpréter les - Les ouvrages et/ou les parcelles sont identifiés
informations contenues
dans le dossier de
l’intervention
- Identifier la zone
Mettre en œuvre les dispositions - Le matériel de sécurité identifié et rassemblé
de sécurité - Les éléments de sécurité sont mis en place selon la
- Rassembler le matériel de réglementation en vigueur
sécurité
- Mettre en place les
éléments de sécurité
- Vérifier le travail
Établir les croquis de terrain - Respect des règles de tracé d’un croquis simple
- Tracer les croquis de levé, - Les croquis (de levé, de repérage, …) sont exploitables
de repérage - Respect des consignes
- Vérifier le tracé
Mettre en œuvre le matériel - Les instruments de mesure sont utilisés conformément aux
consignes.
- Respecter les règles de - Respect des consignes
sécurité. - Le choix des points est pertinent.
- Respecter les consignes - Le nombre de points est suffisant.
d’utilisation du matériel. - Le cahier des charges est respecté.
- Identifier les points à lever, - La mise en œuvre du matériel est conforme aux prescriptions
de calage ou de référence.
- Positionner et matérialiser
les points de canevas.
- - Mettre en oeuvre un
instrument de mesure
topographique.
Participer à l’exécution et la - Les mesures, précises et en nombre suffisant, sont collectées
collecte des mesures et contrôlées
- La totalité du matériel est retournée en état
- Effectuer les mesures et les - Les aléas sont signalés
contrôles nécessaires.
- Effectuer la saisie des
données
96

- Ranger et nettoyer le
matériel
96

PLAN DE DEROULEMENT DE COURS EN CENTRE DE FORMATION

MODULE 4 - Participer à l’exécution des opérations de Durée : 30 H


levé d’un terrain (lever)

Thèmes- contenus- activités


Contenus :

Thème 1 : Reconnaissance - Initiation à la collecte d’informations dans le dossier de


du terrain l’intervention
- Lecture de plans, de cartes,
Activités :
- Interpréter les informations contenues dans le dossier de
l’intervention
Identifier une zone ou un ouvrage à partir d’un plan de situation
Contenus :

- Le matériel de sécurité utilisé sur les sites et chantiers


Thème 2 : Mettre en
- Disposition des éléments de sécurité selon la réglementation
œuvre les dispositions de
Activités :
sécurité
-
- Rassembler le matériel de sécurité
- Mettre en place les éléments de sécurité
- Vérifier le travail
Contenus :
- Règles à respecter pour tracer un croquis
Thème 3 : Établir les
- Méthode de tracé d’un croquis simple
croquis de terrain
Activités :
- Tracer les croquis de levé, de repérage
Contenus :
- Ordre des opérations à réaliser pour la mise en œuvre d’un
instrument de mesure topographique
Thème 4 : Mettre en
œuvre le matériel Activités :
- Décrire les règles de sécurité.
- - Décrire les consignes d’utilisation du matériel.
- Identifier les points à lever, de calage ou de référence.
- Positionner et matérialiser les points de canevas.
- Mettre en œuvre un instrument de mesure topographique.
Contenus :
Thème 5 : Participer à - Initiation à la méthode d’exécution et de collecte des mesures
l’exécution et la collecte
des mesures Activités :
- Effectuer les mesures et les contrôles nécessaires.
- Effectuer la saisie des données
- Ranger et nettoyer le matériel
96

Thème 1 : Reconnaissance du terrain


96

I. Initiation à la collecte d’informations dans le dossier de


l’intervention
Avant d'entreprendre un levé topographique, tâchez de vous procurer tous les
plans et cartes topographiques de la région dont vous pouvez disposer, même s'il
ne s'agit pas toujours exactement du type de plan ou de carte nécessaire.
Les cartes topographiques générales peuvent être obtenues auprès des
organismes publics chargés des levés géologiques ou topographiques, par
exemple. Les instituts géographiques nationaux, les départements ou les services
d'études pédologiques et les organismes de développement agricole peuvent
également, en règle générale, vous procurer les cartes topographiques
existantes. Le service du cadastre (chargé du calcul des impôts fonciers) de
l'administration locale peut également vous fournir des plans topographiques
utiles.

II. Lecture de plans, de cartes,

Sur les plans ou cartes topographiques, vous devez toujours rechercher les
renseignements suivants:

 le nom de la zone ou du terrain représenté et/ou la désignation du type de


projet dans le cadre duquel il doit être utilisé;
 l'emplacement exact du terrain;
96

 le nom de la personne ou des personnes qui ont effectué les levés


topographiques sur lesquels reposent le plan ou la carte;
 la (les) date (s) d'établissement des levés;
 la direction du nord magnétique;
 l'échelle du plan ou de la carte.
 l'équidistance des courbes de niveau, si la carte indique le relief vertical.
 une description des symboles de représentation graphique.

Ces différentes informations figurent souvent dans un coin de la carte; il s'agit de


la légende.
96

Comment définir les échelles des plans et des cartes ?


Qu'est-ce que l'échelle d'un plan ou d'une carte ?
Pour reporter sur une feuille de papier les distances mesurées sur le terrain, il faut
les réduire. Autrement dit, vous devez réduire la valeur de ces distances dans les
proportions définies par une échelle. L'échelle exprime le rapport entre la distance
tracée sur un plan ou une carte et la distance réelle sur le terrain.
   
Exemple
 1 cm sur le plan représente 20 m sur le terrain d'où une échelle de 1: 2 000.
 Lorsque 1 cm sur la carte correspond à 100 m sur le terrain, l'échelle est
égale à 1: 10 000.

 Lorsque 1 cm sur la carte correspond à 1 250 m sur le terrain, l'échelle est


égale à 1: 125 000. Voir fig
96

Thème 2 : Mettre en œuvre les dispositions de


sécurité
96

2-1 Le matériel de sécurité utilisé sur les sites et chantiers

 Les gants : Pièce de l'habillement qui s'adapte exactement à la main en


couvrant chaque doigt séparément

 Le casque de chantier : appelé aussi casque de sécurité  est un type


de casque utilisé principalement sur les chantiers et autres zones de travail
dangereuses pour protéger la tête du porteur contre les blessures
occasionnées par la chute d’objets.

 Les lunettes de protections : Les lunettes de protection sont une forme de


protection de la vue qui consiste en des lunettes fermées qui enserrent la
région des yeux et sont faites d'un matériau résistant aux chocs,

Les chaussures de sécurité : Les chaussures de sécurité sont des équipements


de protection individuelle (EPI) destinés à protéger les pieds des salariés des
risques :
96

 de perforation ;
 d'écrasement ;
 de chocs ;
 d'agressions chimiques (béton, acide, huile, goudron) ;
 d'agressions climatiques.

2-2 Disposition des éléments de sécurité selon la réglementation


Les principes suivants doivent être respectés :
-Travailler sur des équipements en mouvement et sécurisés
-Utiliser un équipement avec connaissances professionnelles et autorisation
-Rendre opérants les dispositifs de sécurité
-Travailler avec équipements de protection nécessaires.
96

Thème 3 : Établir les croquis de terrain


96

Règles à respecter pour tracer un croquis/Méthode de tracé d’un


croquis simple

À côté des notes, on fait des croquis. Ces croquis aideront à dessiner le plan de
situation. Les croquis ne seront pas à l'échelle, mais afin de faciliter la lisibilité, on
essaie de respecter les proportions,

En ce qui concerne le levé topographique d'un tracé : Sur les croquis figurent tous
les points mesurés à l'appareil topographique, et tous les points qui contribueront à
localiser le tracé mesuré. Il s'agit des points de référence tels que :

- une maison ou un autre bâtiment

- un arbre spécifique

- un côté de la route

- une rive d'une rivière

- des pylônes électriques

- des limites de terrain faciles à reconnaître (clôtures, ...)

- limite d'une forêt

Le positionnement de ces points par rapport au tracé est mesuré à l'aide d'un mètre
ruban ou avec l'instrument topographique.

Ils sont indiqués sur les croquis à l'aide de symboles, par exemple:
96

Sur les croquis figurent également les noms de l'endroit (nom du quartier, de la rue, nom
d'une rivière...). On marque aussi les stations avec leur numéro, comme dans les notes, et tous
les points avec leur numéro spécifique (comme dans les notes).

Les croquis peuvent être dessinés par le chef d'équipe avant qu'on entame le levé
topographique, pendant sa préparation. A ce moment il peut également décider quels points il
veut certainement inclure dans le levé. Parfois il sera nécessaire de faire des croquis en détail,
pour les éclairer.

Les croquis sont numérotés et portent tous la flèche du Nord, afin qu'ils puissent être orientés.

La même méthodologie est suivie pour la mesure d'un terrain. Sur les croquis figurent tous lcs
points mesurés à l'appareil topographique, et tous les points qui contribueront à la localisation
de points mesurés.

Pour un levé d'une construction, on donne toutes les coupes nécessaires avec indication des
dimensions, matériaux, accessoires, ... afin qu'une tierce personne puisse comprendre la
composition de cette construction.
96

Thème 4 : Mettre en œuvre le


matériel
96

Thème 5 : Participer à l’exécution et la


collecte des mesures
96

FICHE DES ACTIVITES D’APPRENTISSAGE SUR CHANTIER


MODULE 5- Participer à l’exécution de l’implantation d’ouvrages
(implanter)
DUREE : 120 heures CODE  :
Description de la compétence Conditions matérielles de réalisation
Pour démontrer ses compétences,
l’apprenti doit être capable de
Participer à l’exécution de Documentation : instructions orales ou écrites, dossier de
l’implantation d’ouvrages l'intervention , notices d’utilisation, carnet de terrain
(implanter)
Matériel & outillages : instruments topographiques, matériel de
base
Activités d'apprentissage Critères de performance
Reconnaître le terrain - La zone de travail est repérée et les parcelles et/ou ouvrages
- Interpréter les sont identifiés
informations contenues -
dans le dossier de
l’intervention
- Identifier la zone
Mettre en œuvre les dispositions - Le matériel de sécurité identifié et rassemblé
de sécurité - Les éléments de sécurité sont mis en place selon la
- Rassembler le matériel de réglementation en vigueur
sécurité -
- Mettre en place les
éléments de sécurité
- Vérifier le travail
Mettre en œuvre le matériel - La mise en œuvre du matériel est conforme aux prescriptions
- Respecter les règles de - Les instruments de mesure sont utilisés conformément aux
sécurité. consignes.
- Respecter les consignes - Le choix des points est pertinent.
d’utilisation du matériel. - Le nombre de points est suffisant.
- Identifier les points -
- Mettre en œuvre un
96

instrument de mesure
topographique.
-
Implanter et matérialiser les points - Les ouvrages sont implantés conformément aux prescriptions
- Positionner et matérialiser - La matérialisation et la précision sont conformes aux
les points d’implantation prescriptions
- Etablir le croquis de - Les croquis (de repérage, …) sont exploitables
repérage - Les points d’appui ou les points implantés sont correctement
positionnés.
Vérifier l'implantation - L'implantation est contrôlée
- Le cahier des charges est respecté.
- Vérifier les exigences du - La totalité du matériel est retournée en état
cahier des charges - Les aléas sont signalés
- Contrôler l’implantation -
réalisée
- Ranger et nettoyer le
matériel
96

PLAN DE DEROULEMENT DE COURS EN CENTRE DE FORMATION

MODULE 5 - Participer à l’exécution de l’implantation Durée : 30 H


d’ouvrages (implanter)

Thèmes- contenus- activités


Contenus :
I. Initiation à la collecte d’informations dans le dossier de
Thème 1 : Reconnaissance
l’intervention
du terrain
II. Lecture de plans , de cartes,..
Activités :
- Interpréter les informations contenues dans le dossier de
l’intervention
Identifier une zone ou un ouvrage à partir d’un plan de situation
Contenus :
III. Le matériel de sécurité utilisé sur les sites et chantiers
IV. Disposition des éléments de sécurité selon la
Thème 2 : Mettre en
réglementation
œuvre les dispositions de
Activités :
sécurité
-
- Rassembler le matériel de sécurité
- Mettre en place les éléments de sécurité
- Vérifier le travail
Contenus :
V. Ordre des opérations à réaliser pour la mise en œuvre d’un
instrument de mesure topographique
Thème 3 : Mettre en
œuvre le matériel
Activités :
- Décrire les règles de sécurité.
- Décrire les consignes d’utilisation du matériel.
- Identifier les points
- - Mettre en œuvre un instrument de mesure topographique.
Contenus :
VI. Ordre des opérations à réaliser pour une implantation
VII. Méthode à suivre pour positionner et matérialiser les points
Thème 4 : Implanter et d’implantation
matérialiser les points VIII. Méthode de tracé d’un croquis simple
IX.
Activités :
- Positionner et matérialiser les points d’implantation
- Etablir le croquis de repérage
Vérifier l'implantation Contenus :
X. Méthode de vérification des exigences d’un cahier des
- Vérifier les charges
exigences du XI. Etapes de vérification d’une implantation
cahier des charges XII. Rangement et nettoyage du matériel
- Contrôler Activités :
l’implantation - Vérifier les exigences du cahier des charges
réalisée - Contrôler l’implantation réalisée
- Ranger et nettoyer - Ranger et nettoyer le matériel
96

le matériel

MODULE 5 - Participer à l’exécution de


l’implantation d’ouvrages (implanter)
96

SOMMMAIRE
Thème 1 : Reconnaissance du terrain
1-1 Initiation à la collecte d’informations dans le dossier de l’intervention
(Documents nécessaires à l’établissement de l’implantation)

Thème 2 : Mettre en œuvre les dispositions de sécurité


2-1 Le matériel de sécurité utilisé sur les sites et chantiers
2-2 Disposition des éléments de sécurité selon la réglementation

Thème 3 : Mettre en œuvre le matériel


3-1 Ordre des opérations à réaliser pour la mise en œuvre d’un instrument
de mesure topographique

Thème 4 : Implanter et matérialiser les points


4-1 Ordre des opérations à réaliser pour une implantation
4-2 Méthode à suivre pour positionner et matérialiser les points
d’implantation
4-3 Méthode de tracé d’un croquis simple

Thème 5 : Vérifier l'implantation


5-1Etapes de vérification d’une implantation

Thème 1 : Reconnaissance du terrain


96

1-1 Initiation à la collecte d’informations dans le dossier de l’intervention


(Documents nécessaires à l’établissement de l’implantation)

Pour pouvoir établir une implantation il est impératif de disposer de documents


techniques graphiques et écrits. Parmi ces documents nous citerons :

1-1-1. Pièces graphiques

 Le plan de situation : Ce plan permet de localiser le terrain à bâtir par rapport


à des repères fixes tels que rues, boulevards

 Le plan de masse : Ce plan permet de localiser la construction projetée et ses


abords immédiats :

 Propriétés non bâties


 Constructions voisines
 Limites mitoyennes

 Le plan d’implantation : C’est en réalité un plan de masse reporté sur un


relevé topographique.

1-1-2 .Pièces écrites.

 Le devis descriptif : Ce document précise les différents travaux, les modes


opératoires et les matériaux à utiliser.
 Le quantitatif : Ce document définit quantitativement les surfaces, les
cubatures de déblais, de remblais etc.
 Les documents techniques unifiés D.T.U ainsi que les normes à utiliser.
 Les cahiers de prescriptions communes et spéciales (CPC , CPS) .
96

Thème 2 : Mettre en œuvre les dispositions de


sécurité

2-1 Le matériel de sécurité utilisé sur les sites et chantiers

 Les gants
96

 Le casque

 Les lunettes

 Des protections auditives

 Les chaussures de sécurité


96

2-2 Disposition des éléments de sécurité selon la réglementation


Les principes suivants doivent être respectés :
-Travailler sur des équipements en mouvement et sécurisés
-Utiliser un équipement avec connaissances professionnelles et autorisation
-Rendre opérants les dispositifs de sécurité
-Travailler avec équipements de protection nécessaires.

Thème 3 : Mettre en œuvre le matériel


96

3-1 Ordre des opérations à réaliser pour la mise en œuvre d’un


instrument de mesure topographique

3-1-1 Les instruments utilisés doivent permettre de positionner des


alignements ou des points :

 Un niveau de chantier :

Il est utilisé pour créer une ligne de visée horizontale.

 Un trépied :

Support d’appareil topographique constitue de trois pieds en bois ou métal.


96

 Ruban de mesure :

Sert à mesurer des distances.

 Marteau
96

 Mire de chantier ;

Est une latte en bois ou métal ou fibre de verre de 2.5 à 5 m de longueur.

 Fil à plomb

 CLOUS
96

Thème 4 : Implanter et matérialiser les points


96

Thème 4 : Implanter et matérialiser les points

4-1 Ordre des opérations à réaliser pour une implantation

La réalisation de l’implantation passe par un ensemble d’opérations


préparatoires dont on cite :

 Le piquetage.

Cette opération vise à matérialiser au moins deux axes généralement


orthogonaux
.Ces deux axes sont généralement reportés hors de l’emprise de la
construction.

 Le nivellement.

le nivellement cherche à repérer les différents niveaux en vue de procéder à


tous travaux de fouille ou de terrassement.

4-2 Méthode à suivre pour positionner et matérialiser les points


d’implantation

Les pratiques de chantiers menant à cette fin se résument comme suit :


 Nettoyage et débroussaillage du terrain.
 Repérage de l‘emprise de l’ouvrage.
 Mise en place des chaises d’implantation.
 Détermination des lignes principales.

4-3 Méthode de tracé d’un croquis simple

ÉTABLISSEMENT D’UN ANGLE DROIT AVEC UN


NIVEAU DE CHANTIER.

Objectif visé : On établir un angle droit sur le terrain


.
Ordre des opérations à réaliser
Etape1 : Positionnez convenablement votre trépied.
Etape2: Accrochez le fil à plomb et positionnez – le au – dessus du point A. (fig. 1)
Etape3: Placez votre instrument sur le trépied.
Etape4 : à l ‘aide des vis calant, ajustez la nivelle.
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. (fig. 1)

Votre mise en station est terminée et votre fil à plomb est positionné comme à la
figure 1. En supposant maintenant que votre niveau de chantier se trouve au –
dessus du point A de la figure 1, continuez avec établissement d’un angle droit sur
les quatre coins, en suivant la marche :

Etape5 : Délimitez au sol un point B à 4m de A.


Etape6 : Faites placer votre aide avec la mire sur le point B (attention au niveau de
la mire).
Etape7 : Positionnez la lunette vers la mire et bloquez – la.
Etape8 : Positionnez le cercle horizontal face à l’index de lecture (première lecture
de la figure 1)
Etape9 : Débloquez la lunette et pivotez de 100gr vers le point C à 4 m de A.
Etape10 : Bloquez celle – ci à cet angle.
Etape11 : Faites déplacer l’aide avec la mire face au fil vertical du réticule.
Etape12 : Marquez au sol le point C (deuxième lecture de la figure 1).

Faites vérifier votre travail


 Etape13 : Rangez soigneusement votre niveau de chantier dans sa boîte.

Thème 5 : Vérifier l'implantation


96

5-1 Etapes de vérification d’une implantation

Avant réalisation, tout projet de création ou de réhabilitation doit faire l’objet d’un
contrôle d’implantation et de conception.
Phase 1 : Le contrôle d’implantation et de conception
 Le contrôle d’implantation et de conception a pour but de vérifier que le
projet est conforme aux prescriptions techniques applicables

Phase 2 : Le contrôle de réalisation


 Le contrôle de réalisation ou d’exécution s’effectue sur le site et a pour
but de vérifier que les éléments retenus et accepté lors du contrôle de
conception et d’implantation sont bien respectés lors de la réalisation du
dispositif.

5-2Ranger et nettoyer le matériel


 Produit et accessoires
• Soufflez la poussière qui s'est déposée sur les lentilleset les prismes...
• Ne touchez jamais le verre avec vos doigts.
• Utilisez un chiffon propre et doux, sans peluche, pour le nettoyage. Au
besoin, imbibez légèrement le chiffon d'eau ou d'alcool pur. N'utilisez pas
d'autres liquides qui pourraient attaquer les composants en polymère.
 Eléments embués
Faites sécher le produit, le coffret de transport, la mousse et les accessoires à
une température limitée
à +40°C / +104°F et nettoyez-les. Ne rangez aucun élément tant qu'il n'est pas
totalement sec. Fermer toujours
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FICHE DES ACTIVITES D’APPRENTISSAGE SUR CHANTIER

MODULE 6- Participer à l’exécution d’une division parcellaire dans le


domaine foncier (lotissement)
DUREE : 60 heures CODE  :
Description de la compétence Conditions matérielles de réalisation
Pour démontrer ses compétences, Documentation : À partir d’instructions orales ou écrites, de dossier
l’apprenti doit être capable de de plans, de documents cadastraux
Participer à l’exécution d’une
division parcellaire dans le Matériel & outillages : Moyens topographiques, moyens
domaine foncier multimédias

Activités d'apprentissage Critères de performance


Participer à l’élaboration d’un - Le document produit est conforme au projet de division
projet de lotissement

- Interpréter le dossier de
l’intervention
- Etablir un projet de
lotissement
-
Matérialiser la division (le - Les limites parcellaires sont identifiables
lotissement)
- Positionner et matérialiser
les points d’implantation
- Établir le croquis de
repérage
- Vérifier les exigences du
cahier des charges
- Contrôler l’implantation
réalisée
Participer à la rédaction des pièces - Les pièces administratives sont conformes aux exigences de
définitives l'administration
- Décrire les pièces
administratives d’une
division parcellaire dans le
domaine foncier
- Participer à la rédaction
des pièces administratives
d’une division parcellaire
dans le domaine foncier
96

PLAN DE DEROULEMENT DE COURS EN CENTRE DE FORMATION

MODULE 6 - Participer à l’exécution d’une division Durée : 15H


parcellaire dans le domaine foncier (lotissement)

Thèmes- contenus- activités


Contenus :
- Description d’un projet de division parcellaire
- Méthode d’élaboration d’un projet de division parcellaire,
Thème 1 : Participer à étapes, documents graphiques,..
l’élaboration d’un projet Activités :
de lotissement
- Décrire un projet de division parcellaire (lotissement)
- Décrire les étapes de réalisation d’un projet de division parcellaire
(lotissement)
- Participer à l’élaboration d’un projet de division parcellaire
(lotissement)

Contenus :
- Etapes de matérialisation d’une division parcellaire (lotissement)
Thème 2 : Matérialiser la -
division (lotissement) - Elaborer les documents graphiques des limites parcellaires
Activités :
- Décrire les étapes du travail

Contenus :
- Rédaction des pièces administratives d’une

Thème 3 : Participer à la Activités :


rédaction des pièces - Décrire les pièces administratives d’une division parcellaire
définitives dans le domaine foncier
Participer à la rédaction des pièces administratives d’une
division parcellaire dans le domaine foncier
96

Thème 1 : Participer à l’élaboration d’un projet de lotissement

1- Description d’un projet de division parcellaire

1-1 DEFINITION
Le Lotissement est le résultat d’une opération d'aménagement qui a pour effet la création de
lots, destinées à divers usages, par la division d'une propriété foncière.
96

1-2 CHAMPD’APPLICATION
Le dossier technique du Lotissement concerne les immeubles dont l’assiette est immatriculée
ou en cours d’immatriculation.

2- Méthode d’élaboration d’un projet de division parcellaire (lotissement).


2-1-1 LE SOUS-DOSSIER DE LOTISSEMENT
Le sous dossier de Lotissement comprend les pièces suivantes:
 -La chemise verte ,
 -Le procès-verbal de bornage de Lotissement,
 -Les éléments de levé :
 -Projet de levé approuvé par le Service du Cadastre,
 -Fiche de repérage des points nouveaux,
 -Observations d’angles,
 -Croquis de levé,
 -Calcul de gisement,
 -Les calculs de coordonnées,
 -Les coordonnées adoptées,
 -La liste des coordonnées.
 -Le tableau récapitulatif des superficies totales par affectation de Lotissement,
 -Le plan topographique d’ensemble de Lotissement

2-1-2 LE SOUS-DOSSIER DE POLYGONATION


Le dossier technique de polygonation est composé des pièces suivantes :
 -La chemise verte,
 -Le projet de polygonation approuvé par le cadastre,
 -Le canevas polygonal,
 -Le repérage et fiches signalétiques des points nouveaux,
 -Les observations d’angles,
 -Le calcul de gisement,
 -Les calculs de coordonnées,
 -La liste des coordonnées.

3 -1 LE PROJET DE LEVE

Un projet de levé englobant les éléments suivants :


- Le rapport de la phase de reconnaissance, comportant :
 Les éléments des consultations cadastrales ;
 La nature et la qualité des points d’appuis ainsi que le mode de leurs contrôles ;
 Le choix de l’emplacement des points nouveaux ;
 Les points anciens riverains au Lotissement non utilisés avec
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 La liste actualisée des points d’appuis : « coordonnées, provenance, ….

-Le croquis du projet de levé établi à une échelle convenable et comportant :


 -Les numéros des bornes et les limites de la propriété ;
 -Les numéros des titres riverains
 -L’allure des cheminements et leurs numérotages.
 -Le planning de travail proposé.

3-2 LE CROQUIS DE LEVE


Le croquis de levé représente une visualisation descriptive des différents aspects de la réalité
sur la réalisation des opérations de levé. Il doit être clair, lisible et le plus descriptif possible.

Les éléments du croquis de levé :


 -L’échelle approximative, le numéro de la mappe de repérage et l’indication du nord ;
 -Les numéros des bornes et les limites de la propriété ;
 -Les limites et les distances entre les bornes ;
 -Les numéros des titres riverains ainsi que leurs numéros de bornes et vers bornes
 -La consistance des lots et leurs numéros et les rayons de courbures le cas échéant ;
 -Les noms et les largeurs des voies et des rues de Lotissement et riverains ;
 -Les points d’appuis ainsi que le contrôle de leurs stabilités ;
 -Les cheminements avec leurs numéros et les distances entre les points d’appuis ;
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3-3 PLANS TOPOGRAPHIQUES


Le plan topographique du Lotissement est une représentation graphique indispensable pour
localiser et indiquer les limites de chaque lot du Lotissement.

Les plans topographiques du Lotissement doivent comporter les éléments suivants :


-Les éléments identitaires :
 -Le nom et la situation de la propriété,
 -Le numéro du titre,
 -Les références du titre mère ou de la réquisition,
 -Le nord,
 -L’échelle,
 -La date du bornage,
 La référence de la Mappe de repérage,
 -Le cadre avec et les coordonnées (X et Y).

-Les éléments de délimitation de la propriété :


 -Les limites, la nature et les numéros de bornes de la propriété : représentés par un trait
continu,
 - Les numéros des titres riverains ainsi que leurs numéros de bornes et vers bornes,
 -Les noms et largeurs des rues, places, avenues, constituant ou bordant la propriété.
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-Les éléments de représentation des lots du Lotissement:


 -Les limites, la nature et les numéros des bornes des différents lots.

3-4. ÉTABLISSEMENT DU PROCES-VERBAL DE BORNAGE DU LOTISSEMENT


Première partie, le procès-verbal de bornage du Lotissement, explicite clairement les
mentions suivantes :
 -Le jour, le mois et l’heure de l’opération ;
 -Le sommaire de l’opération à entreprendre ;
 -Les noms des parties convoquées le cas échéant ;
Les noms, prénoms, identité, qualité et domicile des assistants
Deuxième partie, le procès-verbal de bornage du Lotissement assure en détail la description
exacte et complète :
 -Des limites et des natures des bornes de chaque lot à distraire ;
 -Des riverains de chaque lot ainsi que leurs consistances ;
 -De la contenance de chaque lot arrêtée au centiare (Ca) ;
 -De la consistance détaillée de chaque lot ;

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