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Est-ce le cerveau, ou bien le cœur, qui est le siège


de la raison ?
Anas29 juillet 2008 A- Les facultés du "Cerveau" (‫ )ال ُم ّخ‬et du "Cœur" (‫)القلب‬, b - Les Croyances religieuses, appréhendées par
la Raison humaine, d- Questions classiques ou actuelles

Deux questions :
1) Est-ce le cerveau ou le cœur qui est le siège de la pensée, de la réflexion et du
raisonnement ?
2) Est-ce le cœur ou le cerveau qui est le siège des émotions, des sentiments et des
qualités spirituelles ?
-
Réponse :
Ce que d'emblée il faut dire c'est que, même à discuter du lieu où elles se trouvent et
des mécanismes par lesquels elles s'expriment, on ne peut nier l'existence chez
l'homme des deux facultés de la "raison" et du "cœur". En effet, ces deux termes
renvoient à des réalités connues et répertoriées, quelle que soit leur localisation : dans
la poitrine (le muscle cardiaque) ou dans le cerveau. Le terme "raison" désigne ainsi la
faculté humaine de comprendre, de raisonner et de penser. Le mot "cœur" exprime
quant à lui la faculté d'aimer, de détester et d'émettre des jugements moraux et
éthiques.

Ce rappel effectué, nous pouvons maintenant aborder la question de la localisation de


ces deux facultés que sont "le cœur" et "la raison"…

-
1) Est-ce le cerveau, ou bien le cœur, qui est le siège de
la pensée, de la réflexion et du raisonnement ?
Cette question a fait l'objet, comme l'a rappelé an-Nawawî, d'une divergence d'avis
bien connue entre les ulémas.

– Un certain nombre de ulémas disent que la faculté de raisonnement se trouve dans


le cœur (ici dans le sens de muscle cardiaque) et non pas dans le cerveau : il s'agit
entre autres de Mujâhid, de Ibn Hajar (Fat'h ul-bârî, commentaire du hadîth n° 52
rapporté par al-Bukhârî), et, d'une façon plus générale, des ulémas de l'école
shafi'ite (Shar'h Muslim, commentaire du hadîth n° 1599). Plus récemment, un savant
comme al-Albânî (mort en 1999) pensait de même : raisonner et penser, écrit-il, sont
des actes du cœur qui se trouve dans la poitrine, et non du cerveau qui se trouve dans
la boîte crânienne ; al-Albânî se fonde pour cela sur les versets suivants du
Coran : "Ils ont un cœur (mais) ne comprennent pas par son moyen" (Coran
7/179). "N'ont-ils pas parcouru la terre afin d'avoir des cœurs par lesquels ils
raisonnent, ou des oreilles par lesquelles ils écoutent ? Car ce ne sont pas les
regards qui s'aveuglent, mais s'aveuglent les cœurs qui sont dans les
poitrines" (Coran 22/46). Voyez, dit al-Albânî : ces versets disent bien que c'est le
cœur qui comprend et qui raisonne ; or, souligne-t-il, le "cœur" ne peut être compris
comme désignant le cerveau, car la fin du verset dit explicitement qu'il se trouve dans
la poitrine (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, 6/468).
– D'autres ulémas pensent pour leur part que la faculté de penser, de comprendre et
de raisonner se trouve dans le cerveau. Parmi ces ulémas se trouve Abû
Hanîfa (voir Shar'h Muslim, commentaire du hadîth n° 1599). Et cet avis est
également relaté de Ahmad ibn Hanbal ("‫ باطن< اإلنسان< مطلقا؛< فإن قلب الشيء‬:‫وقد يراد بالقلب‬
‫ وعلى هذا‬.‫باطنه كقلب الحنطة واللوزة والجوزة ونحو ذلك ومنه سمي القليب< قليبا< ألنه أخرج قلبه وهو باطنه‬
<،‫ كما يقوله كثير من األطباء‬،‫ إن العقل في الدماغ‬:‫ ولهذا قيل‬.‫ فالعقل متعلق بدماغه أيضا‬،‫فإذا أريد بالقلب هذا‬
‫"ونقل ذلك عن اإلمام أحمد‬ : MF 9/303).
J'ai questionné Cheikh Khâlid Saïfullâh au sujet du premier avis et de
l'argumentation sur laquelle il repose, il m'a répondu en substance que d'une part il est
aujourd'hui démontré scientifiquement que la faculté de raisonnement se trouve dans
le cerveau, et que d'autre part il y a depuis les premiers siècles de l'Islam deux avis
chez les savants. "Je pense donc que dire le contraire serait contraire à ce qu'a
prouvé l'observation ("mushâhadé ké khilâf")" a-t-il conclu (fin de citation) (cela
relève donc du cas 3.2.2.2 dans un autre de nos articles).
Comment, me direz-vous, comprendre alors les deux versets coraniques sur lesquels
les tenants du premier avis ont fondé celui-ci ?
Nous allons y revenir dans les points 2 et 3, à travers les explications de al-Ghazâlî, de
Shâh Waliyyullâh et de al-Jûzû.
-

2) Est-ce le cœur, ou bien le cerveau, qui est le siège des


émotions, des sentiments et des qualités spirituelles ?
– D'après les ulémas, d'après aussi les poètes et les mystiques occidentaux, c'est le
cœur qui est le siège des émotions, des sentiments, des critères éthiques et des qualités
spirituelles.
– A cela des scientifiques occidentaux contemporains objectent que le cœur n'est
qu'un muscle qui fait office de pompe envoyant le sang dans le reste de l'organisme.
D'après ces scientifiques, c'est plutôt le cerveau qui est le siège de sentiments et de
qualités ; et ce qu'on nommait auparavant "émotions" et "valeurs" n'est en fait que
l'expression de gènes, d'hormones et de connexions entre neurones (comme l'a
écrit Jean-Pierre Changeux)…
– Mais en fait il faut nuancer ce propos. En effet, que le cœur soit un muscle servant
à envoyer le sang dans tout le corps par l'intermédiaire des artères, on le sait en
Occident depuis 1648 avec Harvey (en terre musulmane, la petite circulation du sang
avait été mise en évidence 400 ans plus tôt, par Ibn un-Nafîs ; cf. Le soleil d'Allah
brille sur l'Occident, Sigrid Hunke, pp. 152-155). Certes. Mais que le cœur soit une
pompe pour le sang n'implique pas qu'il ne puisse pas être plus que cela.
–--- D'un côté il faut dire que certains ulémas précisent que "le cœur" dont parlent le
Coran et la Sunna ne désigne pas le muscle cardiaque. Pour al-Ghazâlî, le terme
"cœur" désigne en fait la même chose que le terme "Rûh", l'âme humaine (lire
notre article : Corps et âme). Or, précise al-Ghazâlî, "il y a un lien particulier entre
cette âme et le cœur physique" ; en fait, souligne-t-il, l'âme est liée à tout le corps, de
même qu'elle donne des influx à tout le corps, mais son lien avec le cœur est de nature
particulière : " ‫أن بين تلك اللطيفة وبين جسم القلب عالقة خاصة؛< فإنها وإن كانت متعلقة بسائر< البدن‬
‫ومستعملة له ولكنها تتعلق به بواسطة القلب؛< فتعلقها األول بالقلب وكأنه محلها ومملكتها وعالمها‬
‫"ومطيتها‬ (Al-Ihyâ', 3/7).
Les explications relatées ci-dessus ne sont nullement impossibles sur le plan
scientifique. Une américaine, Claire Sylvia, relate : "En 1988, alors que je suis
presque mourante, atteinte d'une maladie grave et fatale, on m'ouvre la poitrine et on
m'en extrait le cœur et les poumons. Dans une tentative désespérée de me sauver la
vie, les médecins transplantent, dans cet espace vide et creux, les organes d'un jeune
homme qui vient de mourir dans un accident de moto. (…) En me réveillant de
l'opération, je pense que mon long voyage est enfin parvenu à son terme. En fait, il ne
fait que commencer. Très rapidement, je sens que j'ai reçu bien davantage que
simplement deux organes. Je commence à me demander si le cœur et les poumons
transplantés ne portent pas en eux leurs propres inclinations et souvenirs. Je fais des
rêves et constate des changements qui semblent suggérer que certains aspects de
l'esprit et de la personnalité du donneur existent à présent à l'intérieur de moi" (Mon
cœur est un Autre - Le miracle des greffes, le mystère de la mémoire cellulaire, Claire
Sylvia, Jean-Claude Lattès pour la traduction française, 1998, pp. 13-14). ""Le cœur
n'est rien d'autre qu'une pompe." Telle est la vision de la médecine
contemporaine. Je précise "contemporaine" parce que jusqu'au XVIIè siècle, le
cœur n'était pas du tout considéré comme une pompe. Dans l'Antiquité, on le voyait
comme le centre de la sagesse et de l'émotion. (…) En 1648, lors d'une des plus
importantes découvertes de l'histoire de la médecine, le médecin anglais William
Harvey proclamait au monde que le cœur, au travers d'une série continuelle de
contractions, pompait le sang qui circulait dans le corps pour revenir à sa
source. Aujourd'hui personne ne le conteste, mais reconnaître l'évidence – à savoir
que le cœur est une pompe – ne revient pas à affirmer que c'est uniquement une
pompe. Comme nous le verrons, certains scientifiques croient que le cœur est peut-
être bien davantage" (Idem, pp. 259-260).
"Toute ma vie on m'a affirmé, en dépit des protestations des poètes et des convictions
des mystiques, que le cœur humain n'était qu'une pompe. Une pompe incroyablement
importante, certes, mais rien de plus qu'une machine monotone et
indispensable. Conformément à ce point de vue, qui est celui généralement accepté
par la médecine occidentale contemporaine, le cœur ne contient aucun sentiment et
n'abrite aucune sagesse, aucune connaissance et aucun souvenir. Et si celui d'une
personne a précédemment résidé dans le corps d'une autre, cela ne présente aucune
signification ou implication particulière. Je croyais à ces idées, mais aujourd'hui je
sais qu'il en va autrement. Peut-être y a-t-il d'autres façons d'envisager les choses.
Peut-être certaines des nombreuses qualités attribuées au cœur depuis des siècles
ne sont pas seulement métaphoriques. Même aujourd'hui, à une époque éclairée et
scientifique, nous invoquons encore notre cœur pour décrire nos sentiments et nos
valeurs. Lorsque l'amour meurt ou que la mort frappe, nous disons que notre cœur
est brisé. Nous prenons à cœur ou nous n'avons pas à cœur de faire quelque chose.
Si l'on est généreux, on a le cœur sur la main. Si l'on est insensible, on est sans
cœur. Cœur pur, cœur gros, cœur sensible, cœur dur, cœur noble, cœur tendre,
cœur d'or ou de pierre – la liste est longue. Ces expressions recèleraient-elles une
vérité littérale ? Même les cardiologues les plus conservateurs reconnaissent que la
santé et le fonctionnement du cœur sont affectés par certaines réalités émotionnelles
telles que la solitude, la dépression ou l'aliénation. Et s'il est communément accepté
que l'esprit et le corps sont profondément liés, il n'existe pas autant d'images ou
d'expressions se référant au foie, au pancréas ou même au cerveau" (Idem, p. 15).
Nous avons parlé là du lien qui existe entre l'âme humaine et le muscle cardiaque.
–--- D'un autre côté, l'âme humaine semble être liée de façon particulière au
cerveau aussi. Un 'âlim indien, Mujâhid ul-islâm Qâssimî, écrit : "On sait
maintenant que la mort humaine est liée de façon essentielle à la mort du cerveau : la
mort survient quand meurt la partie du cerveau que l'on nomme "le tronc cérébral".
(…) L'arrêt des battements du cœur entraîne l'arrêt de la circulation sanguine, ce qui
arrête l'irrigation du cerveau en sang. Sans être irrigué en sang, le cerveau ne peut
demeurer vivant que quelques quatre ou cinq minutes. (…) Et lorsque le cerveau
meurt, alors même si on maintient pour un moment les battements du cœur de façon
artificielle, l'homme ne peut revenir à la vie. Au contraire du cas où le cerveau est
vivant : même si les battements du cœur s'arrêtent pendant quelques minutes, du
moment où le cerveau reste irrigué en sang [par une machine], alors l'être humain est
toujours vivant" (Dimâghî mawt-o-hayât kâ mas'ala, p. 5). Mujâhid ul-islâm
poursuit : "C'est pourquoi les médecins disent que le centre de l'âme humaine se
trouve dans le cerveau (…) ; c'est le cerveau qui est le centre de la pensée, et c'est lui
qui donne aux membres du corps les influx leur ordonnant de faire telle ou telle
chose" (Idem). "On dit que c'est cette partie du cerveau [le tronc cérébral] qui est le
centre de la conscience humaine" (Idem).
Plus loin il écrit : "La mort survient quand le tronc cérébral meurt ; d'après les
savants musulmans, elle survient quand l'âme quitte le corps. (…) On peut concilier
ces deux perceptions en disant que l'âme, qui est immatérielle, n'est pas l'objet des
investigations scientifiques de la médecine, contrairement au cerveau, qui, lui, est
matériel. (…) L'âme agit sur le corps par l'intermédiaire du tronc cérébral, qu'elle
prend comme centre. Mais quand le tronc cérébral meurt, l'âme le quitte" (Idem, pp.
7-8).
–--- Serait-il dès lors possible de proposer la synthèse suivante  :
-------- d'une part, comme l'a écrit Shâh Waliyyullâh, c'est dans le premier niveau de
l'âme – confluent entre le corps et le niveau supérieur de l'âme – que se localisent les
qualités et les sentiments profonds ; or, comme l'a écrit al-Ghazâlî, l'âme a un lien
particulier avec le cœur physique ; le cœur serait donc une sorte de réceptacle des
qualités et des sentiments ;
-------- d'autre part, comme l'a écrit Mujâhid ul-islâm Qâssimî, l'âme a aussi un lien
d'attache particulier avec le cerveau ;
-------- dès lors, l'explication pourrait-elle être la suivante :
L'âme humaine agit sur le corps par l'intermédiaire du cerveau, mais tout ce
qu'elle recèle en elle a pour réceptacle le cœur physique. L'âme serait donc liée
de façon particulière à la fois au cerveau et au cœur. 
Cette synthèse est-elle possible ? Prière aux frères et sœurs compétents d'en faire une
critique constructive.

3) Le cœur avec l'accompagnement duquel l'homme


raisonne :
Selon les explications citées ci-dessus, la faculté humaine du "cœur" n'est pas la même
chose que celle de la "raison" : le cerveau est le siège de la pensée, tandis que le cœur
est le réceptacle des sentiments et des qualités. Le Coran utilise cependant une
formule originale, qui mêle les deux termes : il exhorte les hommes à avoir "un cœur
par lequel ils raisonnent" : "N'ont-ils pas parcouru la terre afin d'avoir un cœur par
lequel ils raisonnent ou des oreilles par lesquelles ils écoutent ?" (Coran 22/46).
Comment comprendre cette formule ?
– Pour al-Jûzû, le cœur et la raison ne sont en effet pas une seule mais deux
facultés différentes. Cependant, selon lui, le cœur et la raison ont chacun leur
intelligence : comme le cerveau raisonne, le cœur a son intelligence propre ; les
deux modes de raisonnement sont différents, mais ils ne sont pas antinomiques.
Et le Coran exhorte donc les hommes à utiliser l'intelligence de leur cœur pour
appréhender les choses de l'univers, comme ils utilisent d'habitude le raisonnement de
leur raison pour appréhender d'autres choses (voir Maf'hûm ul-'aql wa-l-qalb fi-l-
qur'ân wa-s-sunna, al-Jûzû, pp. 275 et suivantes).
– Pour Shâh Waliyyullâh également, le cœur et la raison ne sont pas une seule
mais deux facultés différentes : " ‫هو الشيء الذي يدرك‬ ‫العقل‬ ‫ويعلم من تتبع مواضع االستعمال أن‬
‫ ويختار ويعزم؛‬،‫هو الشيء الذي به يحب اإلنسان< ويبغض‬ <‫القلب‬ ‫به اإلنسان< ما ال يدرك بالحواس؛< وأن‬
‫هو الشيء الذي به يشتهي اإلنسان ما يستلذه من المطاعم والمشارب والمناكح‬ *‫النفس‬ ‫"وأن‬ (Hujjat-
ullâh il-bâligha, 2/235) (* ‫الهوى‬ :‫)اي‬. Cependant, seule la raison raisonne. Et si le
Coran et la Sunna attribuent parfois au cœur les qualités qui relèvent en fait d'autres
facultés, c'est qu'ils utilisent parfois ce terme "cœur" dans un sens large : l'intérieur de
l'homme : " ‫ وينسب جميع المقامات وأكثرها إليه؛‬،‫والنفس؛ فقد يتسامح‬ ‫العقل‬ ‫متوسط بين‬ ‫القلب‬ ‫واعلم أن‬
‫ فال تغفل عن هذه النكتة‬.‫"وقد ورد على هذا االستعمال آيات وأحاديث كثيرة‬ (Hujjat ullâh il-bâligha,
2/235). Quand le Coran dit à l'homme de raisonner avec son "cœur", c'est donc au sens
de son "for intérieur" (ce qui peut revenir en fait à la "raison").
– Serait-il possible de proposer l'humble explication suivante : comme l'a
écrit Shâh Waliyyullâh, "cœur" et "raison" sont deux facultés différentes, et seule la
raison raisonne, tandis que le cœur, lui, est le siège des sentiments et des qualités ;
mais ce que ce verset demande à l'homme, c'est que lorsqu'il pense avec sa raison, il
le fasse avec l'accompagnement de son cœur ; que sa raison agisse en s'orientant
de ce que lui souffle en amont le cœur ?
En fait tout repose sur la compréhension de la particule "bâ'" employée dans le
verset : "qulûbun ya'qilûna bi-hâ" :
– l'explication de al-Jûzû semble reposer sur l'avis qu'il s'agit d'une particule
exprimant le moyen ("ba' ul-isti'âna") : il serait question de raisonner par le
moyen du cœur même ;
– mais pourrait-il s'agir d'une particule exprimant l'accompagnement ("bâ' ul-
mussâhaba") ? Ce n'est qu'une tentative d'explication. Est-elle possible ? Prière aux
lecteurs et lectrices compétents d'en faire une critique constructive.
En tout état de cause et quelle que soit l'explication retenue, le résultat est le même :
--- est-ce que le cœur humain a son raisonnement propre, différent de celui de la
raison, le verset exhortant alors les hommes à utiliser le raisonnement de leur cœur
comme ils utilisent d'habitude celui de leur raison ?
--- ou bien est-ce que seule la raison raisonne, le verset exhortant alors les hommes à
raisonner par leur raison mais avec l'accompagnement de leur cœur ?
Le Coran évite ce genre d'explications abstraites pour aller à l'essentiel et aborder le
côté concret des choses : rappeler aux hommes que leur faculté d'appréhender les
réalités du monde ne doit pas être l'œuvre d'une raison pure et froide, mais d'un "cœur
par lequel ils raisonnent".
Cette formulation fait apparaître une dimension originale au raisonnement humain : il
est demandé à l'homme d'avoir une intelligence active mais qui ne se limite pas à un
côté des choses ; d'avoir une intelligence où la pensée et le sentiment se trouvent en
interactivité ; d'avoir une intelligence où la réalité matérielle comme la réalité
spirituelle sont prises en compte...
Il est demandé à l'homme de développer en soi un mode de raisonner où la
mécanique de la raison se trouve accompagnée par la chaleur des sentiments et
de la spiritualité.
-
Un écrit de Ibn Taymiyya sur le sujet :
Après avoir proposé mon humble réflexion sus-citée concernant le fait que l'âme est
liée aussi bien au cerveau qu'au cœur, j'ai découvert que Ibn Taymiyya avait en fait
écrit la même chose : "‫لها تعلق بهذا وهذا‬ ،- ‫ التي هي النفس‬- ‫أن الروح‬ ‫"والتحقيق‬ (MF 9/303).
Je suis heureux d'avoir découvert cet écrit confirmant mon humble réflexion. Wa-l-
hamdu lillâh 'alâ dhâlik.
Par contre, concernant le fait que l'intelligence humaine est action du cerveau
seulement, mais peut (et doit) se faire avec l'accompagnement du cœur, je n'ai pas
trouvé de texte approuvant ce que j'ai proposé, à savoir que la
particule bâ' exprimerait peut-être l'accompagnement et que seul le cerveau raisonne,
mais l'islam lui demande de le faire avec l'accompagnement du cœur. Et l'écrit de Ibn
Taymiyya sur le sujet est différent de ce que je propose là : lui écrit que le
raisonnement est lié à la fois au cerveau et au cœur : " ‫وما يتصف من العقل به يتعلق بهذا‬
‫"وهذا‬ (MF 9/303-304).
Voici tout l'écrit de Ibn Taymiyya : " ‫ أين مسكن العقل فيه؟ فالعقل قائم بنفس اإلنسان‬:‫وأما قوله‬
‫ {أفلم يسيروا في األرض فتكون لهم قلوب يعقلون‬:<‫التي تعقل وأما من البدن فهو متعلق بقلبه كما قال تعالى‬
‫ "بلسان< سئول وقلب عقول‬:‫ قال‬:‫ بماذا نلت العلم‬:‫"بها} وقيل البن عباس‬.
‫التي جوفها علقة‬ ‫المضغة الصنوبرية< الشكل التي في الجانب< األيسر من البدن‬ ‫قد يراد به‬ "<‫لكن لفظ "القلب‬
‫سوداء كما في الصحيحين عن النبي صلى هللا عليه وسلم {إن في الجسد مضغة إذا صلحت صلح لها سائر‬
‫باطن< اإلنسان< مطلقا؛ فإن قلب الشيء باطنه كقلب‬ <‫وقد يراد بالقلب‬ .}‫الجسد وإذا فسدت فسد لها سائر الجسد‬
‫الحنطة واللوزة والجوزة ونحو ذلك ومنه سمي القليب قليبا ألنه أخرج قلبه وهو باطنه؛ وعلى هذا فإذا أريد‬
‫ كما يقوله كثير من األطباء ونقل‬،"‫ "إن العقل في الدماغ‬:‫ ولهذا قيل‬،‫ فالعقل متعلق بدماغه أيضا‬،‫بالقلب< هذا‬
‫ إن أصل العقل في القلب< فإذا كمل انتهى إلى‬:‫ ويقول طائفة من أصحابه‬.‫ذلك عن اإلمام أحمد‬
.‫ وما يتصف من العقل به يتعلق بهذا وهذا‬.‫أن الروح التي هي النفس لها تعلق بهذا وهذا‬ ‫والتحقيق‬ .‫الدماغ‬
‫في القلب‬ ‫ ومبدأ اإلرادة‬،‫في الدماغ‬ ‫مبدأ الفكر والنظر‬ ‫لكن‬.
‫ والمريد‬.‫ وأصل اإلرادة في القلب‬.‫ فالعلم والعمل االختياري أصله اإلرادة‬.‫والعقل يراد به العلم؛< ويراد به العمل‬
‫ ويبتدئ ذلك من الدماغ‬.‫متصورا فيكون منه هذا وهذا‬
ِّ <‫ فال بد أن يكون القلب‬.‫ال يكون مريدا إال بعد تصور المراد‬
‫ وهذا مقدار ما وسعته هذه‬.‫ وكال القولين له وجه صحيح‬.‫وآثاره صاعدة إلى الدماغ؛< فمنه المبتدأ وإليه االنتهاء‬
‫"األوراق وهللا أعلم‬ (MF 9/303-304).
-

4) Les propos de deux philosophes occidentaux, et


quelque chose de voisin et nuancé en islam :
Blaise Pascal disait : "Le cœur a ses raisons, que la raison ne connaît point".
Chaque musulman(e) peut dire : "Le cœur a ses raisons, qui sont différentes de
celles de la raison. La raison ne pouvait produire d'elle-même ces raisons du cœur.
En revanche, elle peut et doit les connaître, les reconnaître et les prendre en
considération."
-
Emmanuel Kant disait : "Deux choses ne cessent de remplir mon cœur d'admiration
et de respect plus ma pensée s'y attache et s'y applique : le ciel étoilé au-dessus de ma
tête et la loi morale en moi".
Chaque musulman(e) peut quant à lui(elle) dire : "Deux lumières ne cessent de
remplir mon cœur d'admiration et de respect plus ma pensée s'y attache et s'y
applique : la lumière qui est en moi, qui est celle de mon cœur avec
l'accompagnement duquel je raisonne ; et la lumière qui vient d'au-dessus du ciel
étoilé au-dessus de ma tête, qui est la lumière de la révélation divine. Dieu
dit : "Lumière sur lumière" (Coran 24/35)."
-
5) L'oreille par laquelle l'homme écoute le message
venant du dessus du ciel étoilé :
Le verset que nous avons cité ci-dessus évoque, à côté de la Lumière que l'homme
reçoit de son cœur qui raisonne, la Lumière que l'homme reçoit en écoutant le
message : "N'ont-ils pas parcouru la terre afin d'avoir un cœur par lequel ils
raisonnent ou des oreilles par lesquelles ils écoutent ?" (Coran 22/46).
L'intelligence du cœur, c'est la Lumière que l'homme possède en son intérieur, c'est sa
source d'orientation spirituelle et éthique.
Mais pour protéger, développer et orienter cette Lumière première, il est une autre
Lumière : celle qu'offrent à l'homme les textes de la révélation. Pourquoi le besoin
d'une seconde lumière en plus de la première, lire notre autre article sur le sujet.
Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

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 "Mansûkh", à propos de versets, ne veut pas toujours dire "abrogé" - Voici 5

acceptions du terme "Naskh" (et donc de : "Mansûkh") : ‫معان للفظ النسخ‬ ‫خمسة‬

(II - 2/2) - Les versets de la paix ne sont pas abrogés  →


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‫ )السالم‬- Christianisme  (22)     f - Les fils d'Ismaël, et les Arabes  (16)     g - Muhammad ( ‫صلى هللا عليه‬
‫ )وسلّم‬fils de Abdullah - Musulmans  (23)        - Depuis le décès du Prophète Muhammad ( ‫صلى هللا عليه‬
‫)وسلّم‬  (8)     h - Divers  (11)  D- Généralités au sujet de l'islam  (57)     b - Quelques termes et formules
récurrents  (41)  E- La Parole  (19)     --- Quelques règles liées à la langue arabe  (10)  E'- Le
Coran  (149)     a - Généralités au sujet du Coran  (20)     b - Compilation du texte coranique ( ‫جمع‬
‫)القرآن‬, et variantes ( ‫)األحرف السبعة‬  (21)     c - Principes à connaître pour une compréhension correcte de
versets coraniques ( ‫)أصول التفسير‬  (24)     d - Commentaire de versets coraniques  (52)     e - Récits
coraniques (‫)قصص قرآنية‬  (32)     f - Réciter le texte coranique  (3)  F- Vie et enseignements (Sunna) du
Prophète (‫)صلى هللا عليه وسلم‬  (102)     a - Généralités au sujet de la Sunna  (28)        a.b - Différentes
catégories de "Sunnas" (‫) ُسنَّة تعبُّ ِديّة ؛ ُسنَّة َمصل ِحيّة ؛ ُسنَّة عا ِديّة ؛ سنَّة ذوقيّة ؛ سنَّة اتفاقيّة‬  (24)     b - Le Prophète (
‫ )صلى هللا عليه وسلم‬faisait-il des Ijtihâds ?  (10)     c - Principes quant à l'authentification de ce qui est
attribué au Prophète (‫)أصول الحديث‬  (17)     d - Vie et déroulement de la mission du Prophète ( ‫السيرة‬
‫)النبوية‬  (16)     e - Commentaire de quelques propos du Prophète ( ‫)شرح أحاديث‬  (41)  G- La foi :
croyances (‫( )عقائد‬autres que celles relatives à Dieu, déjà traitées en 1)  (167)     a - Généralités  (33) 
La foi : minimum (‫ )أصل‬et perfection (‫)كمال‬  (14)        Les deux types d'Hypocrisie (‫ )النفاق‬: Nifâq
Akbar et Nifâq Saghîr  (9)     b - Au sujet de la création (‫)الخلق‬  (67)        b.a - Généralités  (11)        b.b
- Le temps et l'espace ( ‫)الزمان والمكان‬  (3)        b.c - Le Trône et le Calame - Le Paradis et la
Géhenne  (2)        b.d- Les Cieux et la Terre  (8)        b.e - Au sujet des anges (‫)المالئكة‬  (7)        b.f - Au
sujet des esprits (‫)الج ّن‬  (14) 
ِ       b.g - Les éléments matériels  (8)        b.h - Au sujet de l'homme (
‫)اإلنسان‬  (30)     c - Les prophètes et leur message ( ‫)األنبياء والرسل‬  (14)     d - Les Compagnons du
Prophète (‫)الصحابة‬  (10)        d.d - Les batailles qui ont eu lieu entre certains Compagnons ( ‫مشاجرات‬
‫)الصحابة‬  (6)     e - Evénements allant se dérouler avant la fin des temps ( ‫)أشراط الساعة‬  (16)        e' - Le
Messie Trompeur ( ‫)المسيح الدجال‬  (9)     f - La demeure dernière (‫)الدار اآلخرة‬  (25)     g - Croyances
diverses (‫)عقائد مختلفة‬  (18)        g.b - La bénédiction (‫)البركة والتبرُّ ك‬  (13)  H- Ce que le fondement même
de la foi implique  (41)     b - ‫ الوالء‬/ ‫ الوالية‬: Alliance de divinisation / de relation humaine - Alliance
humaine obligatoire / autorisée / interdite  (14)     c - ‫ ضرورة تحكيم الشرع‬: De la nécessité de prendre
comme référentiel ce que Dieu agrée  (15)  H' - Les œuvres ( ‫)األعمال سوى العقائد‬  (22)  I- Les
enseignements de la Révélation (‫ )الوحي‬appréhendés par la Raison humaine (‫)العقل‬  (94)     a -
Généralités  (8)     b - Les Croyances religieuses, appréhendées par la Raison humaine  (26)        -
Appréhender un texte au sens propre / au sens figuré ( ‫ تأويل اللفظ‬/‫)حمل اللفظ على معناه الظاهر‬  (15)     c - Les
Normes d'origine religieuse, appréhendées par la Raison humaine  (43)        - Se référer aux Textes (
‫)الشرع‬, et tenir compte du Contexte (‫)الواقع‬  (17)     d- Questions classiques ou actuelles  (29)  J-
L'Orthodoxie (‫)ما كان الرسول صلى هللا عليه وسلم عليه وأصحابه‬, & l'Hétérodoxie (‫)الضالل‬  (48)  J'- La science
islamique, les ulémas - )21(  ‫العلم الشرع ّي وعلماء الدِّين‬  K- Celui à qui la vérité n'était pas parvenue, ou qui
avait mal compris ( ‫)الجهل والتأويل الخطأ‬  (14)  M- Principes relatifs à l'interprétation des textes des
sources (‫)أصول االستنباط من النصوص‬  (182)     a - Les textes des Coran et Sunna eux-mêmes  (16)        -
L'abrogation d'un texte par un autre (‫)النسخ‬  (6)     b - Outils complémentaires  (48)        - Interprétation
selon la Ratio Legis, pour restreindre ou étendre la norme ( ‫ )تعليل الحكم فتخصيصه أو تعديته‬- Raisonnement
par Analogie (‫)القياس‬  (38)        - Le Consensus (‫)اإلجماع‬  (5)        - Les Cause (‫)سبب‬, Condition (‫)شرط‬,
Etc.  (3)     c - Quelques principes détaillés  (133)        - Devoirs et Droits (‫)الحقوق‬  (6)        -
Divergence d'interprétations ( ‫ االختالف‬/‫)التنازع‬  (38)           - Différentes tendances interprétatives : ‫أهل‬
)5(  ‫الظاهر وأهل الحديث وأهل الرأي‬        - Fatwâ, Ijtihâd / Suivre les avis d'un savant, ou d'une école
juridique (‫ التمذهب‬/ ‫ التقليد‬/ ‫)االجتهاد والفتوى‬  (19)        - Halal wa haram (‫)حالل وحرام‬  (20)        - Objectifs
supérieurs de la Sharî'a (‫)مقاصد الشريعة‬  (31)           - i - Règles générales / Règles détaillées ( / ‫أحكام ُكلّيّة‬
‫)أحكام تفصيلية‬  (11)           - ii - Bienfait (Maslaha, ‫ )مصلحة‬et Méfait (Mafsada, ‫)مفسدة‬  (11)        - Qadhâ,
Qâdhî / Jugement émis par un juge ( ‫)قضاء القاضي‬  (12)        - Ta'âwun (‫ ; )التعاون‬Muqaddima (‫; )المقدمة‬
Dharî'a (‫ ; )الذريعة‬Hîla (‫' ; )الحيلة‬Urf, l'Usage (‫)العُرف‬  (11)  N- Questions liées au culte ( ‫مسائل متعلقة‬
‫)بالعبادات‬  (46)     – L'Aumône (Sadaqa) (et sa composante obligatoire : la Zakât)  (5)  O- Aliments (
‫ )األطعمة‬et boissons (‫)األشربة‬  (11)  P- Vêtements et apparence  (8)  Q- La vie quotidienne  (18)  R- La
femme en islam  (48)     a - La femme en soi  (10)     b - La femme dans le couple  (12)     c - La
femme dans la société  (17)     d - Tenue vestimentaire de la femme  (12)  S- Mariage et famille  (27) 
Questions intimes  (5)  T- Ecologie  (4)  U- Technique et éthique  (8)  V- Finances et économie  (32) 
W- Plus de compréhension  (32)  X- La société humaine  (59)     Culture, identité, communauté,
nationalité  (28)  Y - Le dirigeant (‫)األمير‬  (8)  Y' - La cité ( ‫)سياسة المدينة‬  (47)     --- Pays musulmans (‫دار‬
‫ )اإلسالم‬/ Pays non-musulmans (‫)دار غير مسلمة‬  (19)        --- Les musulmans et le Sécularisme et la
Laïcité  (6)  z-edito  (1)  Z'- Engagement  (16)  Z''- Paix et conflit en islam  (30)  Z'''- Relations Inter-
Nation-ales  (30)     - L'Occident  (12)     - La Palestine et l'Etat d'Israël  (7)  Z''''- Divers  (11) 

Avez vous lu ces articles ?

 Ni fondamentalistes ni intégristes
 Peut-on spécifier des conditions lorsqu'on conclut une vente ?
 Le Coran se serait-il trompé à propos de la Trinité chrétienne ? - Pour les Chrétiens Trinitariens,
ce que le nom "Dieu" désigne est-il différent de (car plus général que) ce que le terme "Père"
désigne ?
 "‫"( "فأعط كل ذي حق حقه‬Donne à chaque détenteur d'un droit : son droit") – Tu as des devoirs vis-à-
vis de plusieurs êtres : Dieu, tes parents, ton épouse, ton enfant, ta famille, tes voisins, les
humains, les animaux, etc. – Et par rapport à un devoir qui t'incombe vis-à-vis d'un être précis, ont
en fait un droit sur toi : le bénéficiaire de ce devoir ; Dieu, qui a institué sur toi ce devoir ; enfin,
l'objet par rapport à quoi ce devoir s'applique à toi
 Connaître, par le biais de son coeur, ce que Dieu permet et ne permet pas ?
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Auteur des articles : Anas Ahmed Lala

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