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Dans l'Histoire

Thoulkaranïn un Ingénieur de l’Antiquité

Par: Mohamed MESSEN

Les livres saints, relayés par les contes populaires,


foisonnent d’histoires de peuples de l’Antiquité.
Voici l’une des plus belles que je me ferai un plaisir
de vous raconter. Je suis sûr que vous saurez en tirer
de nombreuses leçons.
Ce qui donne encore plus d’intérêt à mon histoire,
c’est que le noble Coran l’a relatée avec concision et
précision d’une part et  avec beauté d’expression et
d’image, d’autre part. C’est dans la sourate 18 'El-
Kahf' (La Grotte - Versets 83 à 98) que le Coran
nous parle de Thoulkaranïne et de ses exploits...

Mais, tout d’abord, qui est Thoulkaranïn ?


Certains historiens et certains exégètes,  croyait qu’il s’agissait
d’Alexandre Le Grand le Macédoine.
Toutefois, cette affirmation simpliste, n’a résisté aux analyses critiques
et aux recherches plus récentes. En effet, l’Imam Cheikh Bayoud, dans
son exégèse du Coran (Fi rihab el Coran) se réfère à une étude réalisée
par un grand savant indou surnommé Abou-El-Kalam AZAD (1888 -
1958) pour la réfuter.
En effet, en rappelant les raisons de révélation des Versets coraniques
mentionnés ci-dessus, et rapportées par la quasi-totalité des exégètes,
Azad découvrit dans la Bible, (livre de Daniel)  l’histoire d’un grand roi
conquérant, croyant et ami de Daniel. Azad prouva, qu’il s’agissait du roi
Perse ‘’Kôrech’’. Celui-ci appartenait à la dynastie achéménide (600-529
av. J-C). Il se faisait appeler ‘’Cyrus le Grand’’. On le surnommait
également "Le Grand Roi Juste’’.  C’est lui qui avait libéré les juifs
détenus et torturés par les Babyloniens notamment par Bakhtansar. Il
les avait aidés à retourner en Palestine et à reconstruire le temple de
Salomon. Son action ne s’arrêta pas là car c’est lui qui fonda le Premier
Empire Perse ; il usa de son tout génie militaire et de toute sa sagesse, 
pour unifier les états voisins, déchirés par les guerres et les conquêtes.
Les historiens contemporains estiment que son territoire s’étendait du
fleuve ‘’Halys’’ à l’ouest à tout l’empire babylonien au sud et à l’est.
Tombe de Cyrus

Mais, pourquoi le Coran l’appela –t- il Thoulkaranïn ?


Thoulkaranïn signifie, en Arabe "l’homme aux deux cornes". Cette
appellation avait dérouté certains exégètes qui ont pensé à un roi
Himyarite de l’ancien Yémen, car ces derniers portaient un nom
commençant par "Thou" qui veut dire "celui qui possède". D’autres
disent qu’il doit ce surnom au rêve du Prophète Daniel, raconté par la
Bible. Ce dernier aurait rêvé d’un bélier à deux cornes, tué par un bouc
à une corne. Il en demanda la signification à l’Ange Gabriel. Il apprit
ainsi que le bélier à deux cornes est un roi pieux qui viendra libérer les
juifs et gouverner sur les terres d’Orient et d’Occident. Quant au bouc à
une seule corne, ce sera un tyran qui  reprendra le pouvoir sur ces
terres. Le roi pieux a bel et bien été ‘’Kôrech’’, l’Homme Aux Deux
Cornes’’. Il est même probable que pour mériter ce surnom venu du
ciel, il aurait porté sur la tête un casque à "deux cornes", comme
certains guerriers de ce temps-là. Le roi tyran fut Alexandre le Grand qui
a reconquis le Moyen Orient et tué le dernier successeur de Cyrus : ‘’Dar
le petit.’’
Azad nous apprend qu’une statue de Thoulkaranïn, portant deux ailes et
deux cornes, aurait été découverte au XIVème siècle près de l’ancienne
capitale perse Persopolis. Elle serait exposée dans un musée iranien.

Qui sont les Yajouj et Majouj ?


El Maraghi, grand exégète égyptien, se réfère à une encyclopédie (sans
la nommer), à Ibn khaldoun, Ibn Mekkaoui et aux lettres de Ikhouan
Essafa (sans précision non plus) pour affirmer que ‘’Yajouj (Gog) sont
les Tatars et ‘’Majouj’’ (Magog) sont les Mongols. Ces deux peuples,
descendants du même père ‘’Tork’’, avaient conquis le Tibet, la Chine,
l’Antarctique et le Turkestan. Ils lançaient régulièrement des attaques
contre les peuples voisins, pillant, brûlant et massacrant tout sur leur
passage.
Quant à la fameuse digue, appelée "Porte de fer", elle se trouverait près
de la ville de Gijon, dans le département de "Balkh". Le grand
conquérant Timorlink serait passé près de ce barrage au XVème siècle
en compagnie du savant Allemand Sild Bréguer. Celui-ci l’aurait
mentionnée dans son journal de route. L’historien Espagnol Clavigo
l’aurait également mentionnée dans son livre d’expédition en 1403.
Clavigo était l’envoyé du Roi Castellan d’Andalousie auprès de Timorlink.
Il dit que ce barrage s’appelait "Porte de fer" et se situait sur la route
qui menait de Samarkand au Pakistan.
Ainsi, le manque de précisions de toutes ces sources, nous incite à faire
plus de recherches pour situer ce barrage s’il existe encore. Les
historiens et les archéologues qui disposeraient d’informations crédibles
sont priés de nous contacter.
Pour le moment contentons-nous des Versets mentionnés ci-dessus !
« 83- « Et ils t’interrogent sur Thoulkarnaïn. Dis (leurs) : "Je vais vous
en lire quelques récits"».
Ce sont les Juifs de Médine qui ont suggéré aux Koraïchites de la
Mecque de mettre Mohammed (SAS) à l’épreuve pour savoir s’il était
réellement Prophète.
"Pour te croire dirent-ils, donnes nous quelques nouvelles sur trois
sujets : Un groupe de jeunes gens qui ont eu une aventure
extraordinaire, un grand voyageur qui a conquis les terres d’Est en
Ouest et sur l’âme".
La Sourate 18 du Coran lui fut alors révélée. Il importe de souligner que
les deux expressions tout à fait particulière : "Ils t’interrogent" et "je
vais vous en lire" sont sciemment utilisées pour nous faire sentir que le
Messager du Coran ne fait que répéter ce qui lui est dicté.
Ainsi commence le récit de Toulkarnaïn :
« 84- C’est Nous qui lui avons permis d’affermir son empire sur terre, et
l’avons doté de tous les moyens».
Nous apprenons ainsi que c’est un conquérant puissant, qui a étendu
son pouvoir sur de nombreuses terres. Il a été doté de tous les moyens
nécessaires pour assurer sa mission de bienfaisance.
85- « (Un jour), il emprunta un certain chemin ».
86- «  jusqu’à ce qu’il atteignit le Couchant. Il trouva que le soleil se
couchait dans une source vaseuse. Et auprès d’elle, il trouva une
certaine peuplade. Nous l’interpellâmes :
" Thoulkaranïn ! Tu vas soit les châtier soit leur rendre service !"».
Dans ce Verset, nous apprenons deux faits importants :
Thoulkarnaïn recevait la Parole de Dieu, soit par révélation directe, soit
par l’intermédiaire d’un Prophète que le Coran ne nomme pas. Ceci
renforce l’hypothèse qui prétend que Korëch était accompagné par le
Prophète Daniel, tel qu’il est dit dans la Bible.
Il a reçu la permission de Dieu, soit de châtier ce peuple dévoyé, soit de
le ramener à la voix divine par la bienfaisance. Le Verset précédent
nous disait qu’il avait reçu du Seigneur tous les moyens nécessaires
pour assurer sa mission sur terre. La réponse de Korëch n’a pas été
catégorique ; elle a été plutôt nuancée :
87- « Il dit : "Quant à celui qui a commis des abus, nous allons le
punir ; et il sera ensuite ramené auprès de son Seigneur qui lui infligera
un châtiment horrible.
88- « Quant à celui qui croit en Dieu et aura fait du bien, il recevra la
récompense de sa bienfaisance et nous lui dicterons de notre loi ce
qu’elle a de plus tolérant"».
C’est donc un Roi juste et un prédicateur qui promet d’appliquer la loi
de Dieu et de n’imposer aux peuples qu’il gouverne qu’une religion
tolérante et facile à pratiquer.
Il importe de souligner que tous les historiens s’accordent pour
confirmer ce que le Coran a révélé il y a plus de quatorze siècles, à
savoir : La dynastie des achéménides à la quelle appartient Korêch a été
particulièrement tolérante vis-à-vis des autres religions.
Ce Verset nous apprend également un fait historique important : "Le Roi
Juste" avait commencé sa conquête à l’ouest de son royaume, là où le
mal et l’injustice sévissaient. Ensuite il passa à l’Est puis au Nord. Quand
aux limites de son empire, les avis sont partagés. Le plus probable est
qu’il soit arrivé à l‘Ouest, dans une étendue de l’horizon au dessus de
laquelle le soleil se couche. Il s’agirait d’une mer ou d’un fleuve au bord
du quel le chemin qu’il avait emprunté s’arrêtait. Là il y a une source qui
se déverse dans une étendue marécageuse ou vaseuse. Ce serait donc
l’embouchure d’un fleuve, ou un lac boueux. Je vous invite au passage,
à apprécier cette image du texte coranique qui décrit le soleil se
couchant "dans" une source à l’horizon.
De nombreux exégètes ont pensé à la rive de l’Océan Atlantique, au
Maroc de nos jours; c’était le Maghreb de jadis, c'est-à-dire le
"Couchant" en Arabe ; c’était également le bout du monde. Il pourrait
également s’agir de la côte méditerranéenne non loin du Delta du Nil, là
où la terre est vaseuse et noire ; le Coran la qualifie de  "hama".
« 89- « Puis, il suivit (une autre) voie ».
90- «  Et quand il eut atteint le Levant, il trouva que le soleil se levait
sur une peuplade à laquelle nous n’avions pas donné de
couverture( pour s’en protéger). Nous savions tout à son sujet».
Il s’agissait apparemment d’un désert ou d’une région à climat doux où
les gens vivaient dans la nature et sans abri. Certains commentateurs
ont compris qu’il s’agissait d’un peuple primitif nudiste. Leur soumission
fut apparemment facile, le Coran ne dit rien de plus à leur sujet. On
peut situer cette région dans le désert de Thar ou la vallée du fleuve
Indus.

Une œuvre bénévole au profit d’un peuple isolé…


« 92- Puis, il suivit (une autre) voie.
« 93- Et quand il eut atteint un lieu situé entre les Deux Barrières, il
trouva en deçà une peuplade qui ne comprenait pratiquement aucun
langage.»
Après le pays à l’Ouest et à l’Est, le "Roi aux deux cornes" s’en alla vers
les régions montagneuses de l’Asie centrale. Partant de la Perse, ce
serait vers l’Afghanistan et le Turkestan. Dans cette région, il y avait
deux barrages. De quelle nature étaient-ils ? Était-ce des barrages
hydrauliques ou simplement des barrages routiers ? Le Coran n’a pas
jugé utile de nous le dire. Il est très probable qu’en barrant une route
en haute montagne, ils remplissaient les deux fonctions. C’est là où
notre conquérant  avait réalisé son bel ouvrage de Génie Civil. Il y
trouva une tribu retirée, probablement illettrée et ne comprenant
pratiquement aucun langage des peuples voisins ; mais elle n’était
certainement pas primitive ou ignorante, comme l’ont suggéré certains
commentateurs, qui avaient interprété ce Verset à la lettre. Les
négociations que les chefs de cette tribu avaient engagées avec
Thoulkaranïn et les travaux qu’ils avaient réalisés sous sa supervision, le
prouvent amplement.
94-"Ils lui dirent : Tholkarnaïn ! les Ya'joûj et les Ma'joûj (Gog et
Magog) sont de véritables destructeurs sur terre. Pourrions nous te
payer un tribut afin que tu ériges un rempart entre nous et eux"?
Ces gens étaient riches ; c’est pourquoi ils ont proposé de payer une
rente pour la construction d’un rempart. Nous allons bientôt voir qu’ils
possédaient des minerais de fer et de cuivre. Ils devaient même
disposer d’ateliers pour la transformation de ces deux métaux. Ce qu’ils
ne savaient pas faire, c’était l’ingénierie de grands ouvrages. Celui-ci
était destiné à couper une route entre les plaines du royaume de
Thoulkaranïn et les montagnes du nord. Ce sont là autant de
renseignements précieux, que nous livre le Coran en quelques Versets.
Ces informations devraient permettre aux historiens et aux
archéologues de délimiter la région et l’époque exacte dans lesquelles
se sont déroulés ces évènements et pourquoi pas, situer le barrage et
son site.
Vu ses richesses, cette population subissait les convoitises de ses
voisins. Au départ, ses chefs pensaient que ce nouveau conquérant était
venu, à l’instar des autres, imposer sa loi et confisquer leurs biens. Très
vite, ils ont compris que le Grand Roi avait des visées plus nobles. Le
Coran nous les avait annoncés dès sa  première campagne en Occident.
« 95- Il répondit: "Ce que Mon Seigneur m'a conféré vaut plus".
Il veut dire
que le
royaume et
les richesses
que Dieu lui
a offerts
valent
beaucoup
plus que leur
rente.
Thoulkaranïn
n’a pas
besoin d’argent, mais il a besoin d’une force ouvrière.
"Aidez moi plutôt avec une force ; je vais construise un remblai entre
vous et eux.

Le procédé technologique
Il importe de souligner que Thoulkaranïn n’était pas venu avec une grande
armée comme la plupart des conquérants, c’est pourquoi il exigea de la main
d’œuvre.
Il précisa d’emblée la nature de son ouvrage : Il s’agissait d’ériger par-dessus la
route à couper, une digue faite de remblai. Est-ce un remblai rocheux extrait de
la montagne ou un remblai tout venant ramené de la vallée ? Les deux
matériaux disponibles sur place, pouvaient convenir. Mais je pencherai plutôt
vers le tout venant qui est plus facile à extraire et à transporter et plus rapide à
amasser. Le terme arabe "radm" utilisé par le Coran, le suggère d’ailleurs.
Une fois le remblai constitué, l’ingénieur procéda à son blindage.
« 96- "Apportez- moi des blocs de fer, dit-il". »
L’expression arabe "Zoubar" peut signifier blocs ou gros barreaux. Ces derniers
allaient être empilés sur le remblai, jusqu’à joindre les deux flancs de la
montage. L’expression coranique est très expressive : "Saoua" veut dire joindre
et mettre à niveau. L’ouvrage a été donc ancré dans la montagne et élevé
jusqu’à atteindre le niveau des deux rives de la vallée.
Ainsi, l’Ingénieur des barrages du sixième siècle Av. J.–C. a eu recours à la
main d’œuvre locale pour le transport des matériaux et pour la constitution du
remblai ; il a eu recours aux fonderies pour la confection d’une quantité
industrielle de blocs de fer. Nous pouvons imaginer ce gigantesque chantier et
l’activité exceptionnelle que ce projet a procurée à cette population isolée.
Sur le plan technique, nous savons que le fer sort de fonderie sous forme de
fonte ; celle-ci est fragile. L’ingénieur Thoulkaranïn lui a fait subir le traitement
métallurgique que les aciéries modernes pratiquent de nos jours. Il est évident
que les nombreux montagnards qu’il a embauché pour cette tâche, ont dû être
formés et assistés de près.
« Puis, lorsqu' il en eut comblé l’espace jusqu’à la hauteur des deux montagnes,
il ordonna : "Soufflez!"».
Si le Coran ne nous l’avait pas dit, on n’aurait  jamais pensé que six cents ans
avant Jésus, les hommes savaient construire des souffleries aussi géantes pour
attiser un feu aussi gigantesque tout le long d’une digue couverte de blocs de
fer. L’air soufflé même de nos jours par les métallurgistes, joue un double rôle :
Entretenir une flamme vigoureuse et chaude, et injecter de l’oxygène dans la
fonte pour la réduire en acier. En effet, le gaz carbonique et l’oxyde de carbone
dégagés par la flamme, assurent cette transformation. La teneur en carbone de
l’acier ne doit pas dépasser 1.7%
L’ouvrage fut transformé en feu, dit le Coran. En première lecture, j’avais
pensé que cette expression voulait simplement dire que le fer avait été élevé à
une température telle qu’il avait la couleur de la flamme, c'est-à-dire un jaune
pâle avoisinant les 1200 °C. Mais en me référant à la littérature du fer et ses
dérivés, je me suis rendu compte que l’expression coranique renfermait une
réalité technique bien connue : A cette température de recuit, le carbone et les
impuretés renfermées dans les barreaux de fer brûlent en giclant des étincelles.
La masse de fer qui recouvrait le remblai, s’est donc bel et bien transformée en
un feu réel, comme nous le voyons dans un creuset de fonderie !
"Et lorsqu’il transforma l’ouvrage en feu, il ordonna :
Amenez-moi du cuivre en fusion que je vais verser pardessus."
L’Ingénieur de l’Antiquité passa donc à la phase ultime de consolidation de
l’ouvrage et à la soudure des blocs d’acier entre eux. Les sidérurgistes savent
que c’est une opération délicate et doit se faire dans des conditions de
température et dans des délais bien calculés :
Le Coran utilise le terme "Elkitr" c’est à dire du cuivre en fusion. Celui-ci avait
dû être préparé à l’avance, dans des fonderies sur le site.
Là encore Thoulkaranïn a fait appel à des ouvriers spécialisés, formés sur place.
De ce temps là et jusqu’à une époque peu lointaine, les hommes appelaient
cuivre ses alliages laiton et bronze. Ils ne savaient pas purifier le cuivre tel que
nous le faisons de nos jours. Les ouvriers de Thoulkarnaïn fabriquaient donc du
bronze. Nous étions encore à l’âge du bronze.
Rappelons-nous que la température de fusion du cuivre et de ses alliages est de
1080 °C, Déversé sur de l’acier en feu à 1200 °C, il provoque une véritable
trempe douce. L’acier se fragilise mais il devient très dur. Il est en plus protégé
contre la corrosion rapide. Isolé de l’air libre par l’écran en bronze, son
refroidissement est ralenti ; Les métallurgistes peuvent attester qu’il s’agit là
d’un art métallurgique exceptionnel !
Que se passa-t-il lorsque l’ouvrage s’était refroidi ?
Le rempart consolidé était devenu aussi dur et robuste que l’acier trempé et
aussi lisse qu’une plaque de cuivre polie. Le résultat escompté fut atteint :

« 97- Ainsi, ils ne furent capables ni de l'escalader ni de l'ébrécher».


Ce constat du Coran est une attestation de réussite qu’il a discernée à
l’ingénieur des barrages de l’antiquité.

Et Thoulkaranïn de conclure dans son "discours d’inauguration" :


« 98 C’est par la grâce de mon Seigneur que cet ouvrage a pu être réalisé! Et
lorsque l’échéance fixée par mon Seigneur arrivera, il l’écrasera. La promesse
de mon Seigneur est certitude".
Ainsi, Le Roi conquérant aux deux cornes, prêche sa foi en Dieu et exprime sa
croyance au Jugement Dernier. Il dit qu’il a pu réaliser son barrage  par la grâce
de son Seigneur. Devant un ouvrage aussi grandiose, le Maître d’œuvre
manifesta une modestie exemplaire. Malgré sa solidité, la construction
s’écroulera bien le jour où Dieu, son Seigneur, donnera Son ordre de
destruction. Dieu a promis une fin à tout et Sa promesse est certitude.
Cela me rappelle la déclaration des plus arrogantes du Président Algérien des
années 70 qui s’adressa aux paysans à la cérémonie d’inauguration du barrage
"Socialiste des Abadlas"en disant : "Maintenant nous n’avons plus besoin de
lever les mains au ciel et prier pour la pluie". Ces paroles n’ont pas permis au
barrage de se remplir jusqu’à nos jours !
Concernant le barrage de Thoulkarnaïn, l’ordre d’anéantissement aurait-il été
donné ? aurait-il été enfoncé sous terre ? Est-il en ruine sous les décombre
d’une montagne ? Existe-t-il encore de nos jours? Les archéologues pourront
peut-être nous le dire…
Loin d’être économique, le procédé technologique de Thoulkaranïn a été
néanmoins très efficace. Il employa les méthodes de traitement thermique et
métallurgique appliqués encore de nos jours. Le Coran nous les a rapportés
avec une précision étonnante, et dans un style inimitable.
La dernière déclaration de foi du "Roi Juste", jointe à sa réponse à la question
posée par Dieu à sa première campagne, confirme qu’il était pieux, sage et
intelligent. Ceci concorde avec les informations rapportées par la Bible dans le
livre de Daniel (chapitres 8 à 10). De ce fait, et sauf avis contraire des
scientifiques, les hypothèses sur son identité sont confirmées. Reste à confirmer
l’existance actuelle ou ancienne de son ouvrage. Les Universités Iraniennes
questionnées nous répondront je l’espère ! Ce serait alors, l’une des nombreuses
merveilles historiques et scientifiques  du Coran ! Elle pourrait constituer un
excellent sujet de recheche pour un doctorat en histoire.

Source: merveillescoraniques.net

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