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1 J’APPRENDS LE VOCABULAIRE

Ce lexique présente des mots employés dans le manuel :


● les mots en vert sont utilisés dans les consignes d’exercices ;
● les mots en rouge sont utilisés dans le cours.

Application : utilisation d’une propriété. Énoncer : écrire précisément.

Calculer : déterminer un résultat à l’aide d’une suite Exemple : illustration d’une règle, d’une définition, d’une
d’opérations. propriété.

Cas particulier : aspect d’une définition ou d’une pro- Expliquer : faire comprendre à l’aide d’arguments pour-
priété pour une situation remarquable. quoi une affirmation est vraie ou fausse.

Choisir : prendre un objet parmi d’autres. Exprimer : écrire une expression en utilisant une ou plu-
sieurs données.
Comparer deux nombres : déterminer lequel est le plus
grand, lequel est le plus petit, ou s’ils sont égaux. Justifier la réponse : expliquer pourquoi la réponse est
juste, à l’aide d’une démonstration ou d’un calcul.
Conjecture : proposition qui semble être vraie.
Mesurer : utiliser un instrument de mesure pour évaluer
Conclure : achever un raisonnement.
une grandeur.
Conséquence : propriété obtenue à partir d’une autre
Montrer : faire une démonstration.
propriété.
Notation : représentation par des signes conven-
Considérer : prendre en compte.
tionnels.
Construire : dessiner en utilisant des instruments ou des
Préciser : approfondir la réponse.
méthodes du cours.
Proposition : affirmation qui peut être vraie ou être
Contre exemple : exemple qui permet de montrer qu’une
fausse.
proposition est fausse.
Propriété : proposition vraie.
Convention : règle qui provient d’une décision arbi-
traire. Prouver : faire une démonstration.

Déduire (en) : répondre à une question en utilisant cer- Remarque : observation importante, note écrite.
taines réponses des questions précédentes. Représenter : dessiner une figure, un objet, un graphique.
Définition : énoncé qui permet de préciser les caractéris- Reproduire : refaire une figure donnée dans l’énoncé.
tiques d’un objet.
Résoudre une équation : trouver toutes les solutions, s’il
Démonstration : raisonnement logique et structuré qui en existe, d’une équation.
permet d’établir qu’une proposition est vraie.
Tracer : dessiner en utilisant les instruments de
Démontrer : faire une démonstration. construction.
Désigner : représenter par un symbole ou par une lettre. Théorème : proposition vraie qui peut être démontrée.

Déterminer : trouver de manière précise, mais pas forcé- Vérifier : prouver simplement qu’une proposition est
ment par un calcul. vraie.

Tu trouveras
un index des notions
mathématiques à la page 320.

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2 JE REVOIS LE VOCABULAIRE DES PROPOSITIONS* 3 J’APPLIQUE DES PROPRIÉTÉS* EN GÉOMÉTRIE

Au collège, les propositions* sont souvent de la forme : En classe de quatrième, ont été étudiées les trois propriétés suivantes :
« Si la partie 1 est vérifiée, alors la partie 2 est vérifiée. »
Propriété 1 : Si un triangle est rectangle, alors le carré de la longueur de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés
La réciproque de cette proposition est la nouvelle proposition : des longueurs des deux autres côtés.
« Si la partie 2 est vérifiée, alors la partie 1 est vérifiée. »
Propriété 2 : Si le carré de la longueur du plus grand côté d’un triangle n’est pas égal à la somme des carrés des lon-
La contraposée de la proposition initiale est la nouvelle proposition :
gueurs des deux autres côtés, alors le triangle n’est pas rectangle.
« Si la partie 2 n’est pas vérifiée, alors la partie 1 n’est pas vérifiée. »

Une proposition vraie s’appelle une propriété*. Propriété 3 : Si le carré de la longueur du plus grand côté d’un triangle est égal à la somme des carrés des longueurs
des deux autres côtés, alors le triangle est rectangle.
■ EXEMPLE* :
On considère* la proposition :
« Si un nombre entier se termine par 4, alors ce nombre est divisible par 2. »
La proposition* réciproque est : 101) a Sous quel nom est plus connu la propriété 1 ?
« Si un nombre entier est divisible par 2, alors ce nombre se termine par 4. » b Que représente la propriété 2 pour la propriété 1 ?
Tandis que la proposition contraposée est : c Que représente la propriété 3 pour la propriété 1 ?
« Si un nombre entier n’est pas divisible par 2, alors ce nombre ne se termine pas par 4. » 2) a Laquelle de ces propriétés permet de montrer* qu’un triangle n’est pas rectangle ?
● La proposition initiale est vraie, c’est une propriété. b Laquelle de ces propriétés permet de calculer* une longueur d’un triangle rectangle ?
● La proposition réciproque est fausse, ce n’est pas une propriété. c Laquelle de ces propriétés permet de montrer qu’un triangle est rectangle ?
● La proposition contraposée est vraie, c’est une propriété.

Pour les exercices 1 à 9 : 11 On considère* le triangle ABC ci-contre. B


1) Préciser* si la proposition énoncée est vraie ou fausse. Justifier la réponse*. Le côté le plus long de ce triangle est le côté [AC ].
2) a Énoncer* la proposition réciproque. Répondre aux questions suivantes en utilisant les points de la figure.

b Préciser si la proposition réciproque est vraie ou fausse. Justifier la réponse. a Quelle(s) donnée(s) doit-on avoir pour appliquer la propriété 1 ?
3) a Énoncer la proposition contraposée de la proposition initiale. Quelle égalité obtient-on alors ?
b Quelle(s) donnée(s) doit-on avoir pour appliquer la propriété 2 ? C A
b Préciser si la proposition contraposée est vraie ou fausse. Justifier la réponse.
Que permet alors de démontrer* la propriété 2 ?

© Georgie Holland / Age Fotostock / Hoa Qui


1 « Si j’habite à Marseille, alors j’habite en France. »
c Quelle(s) donnée(s) doit-on avoir pour appliquer la propriété 3 ?
2 « Si je suis une fille, alors j’ai un coeur. » Que permet alors de démontrer la propriété 3 ?

3 « Si je suis un garçon, alors je ne suis pas une fille. »


12 On considère* la figure à main levée ci-contre pour laquelle : C
4 « Si je vis dans la mer, alors je suis un poisson. » ● le triangle ABD est rectangle en B.
● AB = 2,5, BC = 10, CD = 8, DE = 3,5,EB = 7 et AD = 6,5.
5 « Si je suis un carré, alors je ne suis pas un triangle. »
Les longueurs sont exprimées en centimètres.
6 « Si je suis un carré, alors je suis un losange. »
1) a Dans quel triangle peut-on appliquer la propriété 1 ? Pourquoi ?
7 « Si un nombre entier se termine par 9, alors ce nombre est divisible par 3. » b Quelle longueur peut-on ainsi calculer ?
c Calculer* cette longueur.
8 « Si un nombre entier se termine par 0, alors ce nombre est divisible par 5. »
2) Utiliser la propriété 2 ou la propriété 3 pour déterminer* :
9 « Si un nombre est positif, alors son opposé est négatif. » B D
a la nature du triangle BDC ;
b la nature du triangle BDE.
3) En déduire* que les points C, D et E ne sont pas alignés. A
● Une propriété* est une proposition* vraie.
● La réciproque d’une propriété peut être vraie ou fausse. E
● La contraposée d’une propriété est toujours vraie.
* * voir lexique page 9
* * voir lexique page 9
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4 JE PROUVE* À L’AIDE D’UN CONTRE-EXEMPLE* 5 J ’ E F F E C T U E U N E D É M O N S T R AT I O N * PAR L ’ A B S U R D E

● Pour prouver qu’une proposition est vraie, il est nécessaire de la démontrer*. Démonstration par l’absurde :
● Pour prouver qu’une proposition est fausse, il suffit de trouver un exemple* pour lequel elle est fausse. On demande de montrer qu’une proposition est vraie.
Un tel exemple est appelé contre-exemple. Pour cela, on suppose que cette proposition est fausse.
À partir de cette hypothèse, on effectue un raisonnement ou des calculs.
Dès qu’on obtient une absurdité, cela signifie que l’hypothèse faite est fausse.
■ EXEMPLE* :
Ainsi, la proposition est vraie.
On considère* la proposition* : « Si un triangle est rectangle, alors il n’est pas isocèle. »
Le triangle dessiné ci-contre est un contre-exemple pour cette proposition.
Donc, cette proposition est fausse. 1 1
16 On veut démontrer que : « ⫽ ».
142 857 1 000 000
Recopier et compléter la démonstration par l’absurde suivante :

Pour les exercices 13 à 15 : 1 7


On suppose que : = .
1) Repérer les propositions vraies et démontrer* chacune d’entre elles. 142 857 1 000 000
2) Montrer*, à l’aide d’un contre-exemple, que chacune des autres propositions est fausse.
D’où, d’après l’égalité des produits en croix : ... × ... = ... × ... ;
Ainsi : ... = ... .
1 7
On obtient une absurdité, l’hypothèse « = » est donc ... .
1 7 142 857 1 000 000
Donc, ... .
142 857 1 000 000

13 En observant la photo ci-contre 17 l


1) a Tracer* un triangle ABC tel que : AB = 10 cm, BC = 5,2 cm et AB C = 60°.
● « Tous ces végétaux sont des fruits. » ; b La figure permet-elle d’énoncer* une conjecture concernant la nature de ce triangle ?
● « Tous ces végétaux poussent sur des arbres. » ;
2) On se propose de démontrer que « le triangle ABC n’est pas rectangle en C ».
● « Tous ces végétaux proviennent d’une fleur. » ;
Recopier et compléter la démonstration par l’absurde suivante :
● « Tous ces végétaux sont cultivés en France métropolitaine. » ;
On suppose que le triangle ABC ... rectangle en C.
● « Tous ces végétaux peuvent être consommés. » ; B...
Ainsi, cos ABl C=
● « Tous ces végétaux se consomment au dessert. » ; B... J’ai regardé
C’est-à-dire, en remplaçant par les données : le formulaire page 315 pour revoir
● « Aucun de ces végétaux ne ressemble à une étoile, une fois la définition du cosinus.
...
coupé ». cos ...° = .
© Charlus / Photononstop

...
Or, à l’aide de la calculatrice, on trouve :
5,2
cos 60° = ... et = ... .
10
5,2
Ainsi, les nombres cos 60° et ne sont pas ... .
10

Photo de fruits comestibles.


On obtient une absurdité, l’hypothèse « le triangle ABC est rectangle en C » est donc ... .
Donc, le triangle ABC ... en C.
14 En numérique
● « Tout nombre admet un inverse. » ;
● « Tout nombre entier est divisible par 1. » ;
18 l
1) Tracer un triangle EFG tel que : EF = 11 cm, FG = 5,4 cm et EF G = 60°.
2) Démontrer par l’absurde que le triangle EFG n’est pas rectangle en G.
● « Tout nombre entier divisible par 2 et par 6, est aussi divisible par 12. » ;
● « Tout nombre est inférieur ou égal à son carré. ». 1 7
19 Démontrer par l’absurde que ⫽ .
142 857 142 857 1012
15 En géométrie
● « Toute figure géométrique possède au moins un sommet. » ; 20 Soit (Ꮿ) un cercle de diamètre [AB]. Soit M un point n’appartenant pas à ce cercle.
● « Si un triangle possède deux angles mesurant 60° chacun, alors ce triangle est équilatéral. » ; Démontrer par l’absurde que le triangle AMB n’est pas rectangle en M.
● « Une droite et un cercle ont 0 point commun ou 2 points communs. ».
* * voir lexique page 9 * * voir lexique page 9

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6 JE DÉMONTRE* UNE ÉGALITÉ DE FORME « A = B »

Pour démontrer* une égalité de la forme « A = B », où A et B sont deux expressions, on peut, au choix :
● changer l’écriture de A (développer, factoriser, simplifier, calculer, réduire,…) pour obtenir B ;

● changer l’écriture de B pour obtenir A ;

● changer les écritures de A de B pour obtenir deux écritures égales.

21 On donne A = (2x + 1)(2 − x) et B = –2x² + 3x + 2.


Développer et réduire l’expression A.
En déduire* que A = B.

22 On donne A = (x + 1)(4x + 1) et B = (x + 1)(3x + 4) + (x +1)(x − 3).


Factoriser l’expression B.
En déduire que A = B.

23 On donne A = (4x + 3)(1 − x) et B = (1 − 2x)(2x + 3) + 5x.


Développer et réduire chacune des expressions A et B. Si A = C et B = C,
alors A = B.
En déduire que A = B.

3 16 1
24 On donne A = × + et B = 1.
4 15 5
Montrer* que A = B.

1 1 1 1
25 On donne A = 2 et B=1+ + + −
2 3 4 12
.
Montrer que A = B.

2 5 1 2 7 2
26 On donne A = × + et B= × + .
3 4 2 3 5 5
Montrer que A = B.

1 1
1+ –1
1 1
1+ 3+
2 2 Good luck !
27 Démontrer* que : = .
1 1
1– 1–
1 1
1– 1+
4 6

28 Montrer que : 5(x − 2) + 3(5 − x) = 2x + 5.

29 Montrer que : 3(x − 1) − 2(3 + x) = 4(x − 3) − 3(x − 1).

30 Montrer que : x(2x + 3) = x(2x − 3) + 6x.

31 On donne A = 4x² − 12x + 3 et B = (2x − 3)² − 6.


Montrer que A = B.

(2x − 3)² = (2x − 3)(2x − 3).

* * voir lexique page 9

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