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Calculer : déterminer un résultat à l’aide d’une suite Exemple : illustration d’une règle, d’une définition, d’une
d’opérations. propriété.
Cas particulier : aspect d’une définition ou d’une pro- Expliquer : faire comprendre à l’aide d’arguments pour-
priété pour une situation remarquable. quoi une affirmation est vraie ou fausse.
Choisir : prendre un objet parmi d’autres. Exprimer : écrire une expression en utilisant une ou plu-
sieurs données.
Comparer deux nombres : déterminer lequel est le plus
grand, lequel est le plus petit, ou s’ils sont égaux. Justifier la réponse : expliquer pourquoi la réponse est
juste, à l’aide d’une démonstration ou d’un calcul.
Conjecture : proposition qui semble être vraie.
Mesurer : utiliser un instrument de mesure pour évaluer
Conclure : achever un raisonnement.
une grandeur.
Conséquence : propriété obtenue à partir d’une autre
Montrer : faire une démonstration.
propriété.
Notation : représentation par des signes conven-
Considérer : prendre en compte.
tionnels.
Construire : dessiner en utilisant des instruments ou des
Préciser : approfondir la réponse.
méthodes du cours.
Proposition : affirmation qui peut être vraie ou être
Contre exemple : exemple qui permet de montrer qu’une
fausse.
proposition est fausse.
Propriété : proposition vraie.
Convention : règle qui provient d’une décision arbi-
traire. Prouver : faire une démonstration.
Déduire (en) : répondre à une question en utilisant cer- Remarque : observation importante, note écrite.
taines réponses des questions précédentes. Représenter : dessiner une figure, un objet, un graphique.
Définition : énoncé qui permet de préciser les caractéris- Reproduire : refaire une figure donnée dans l’énoncé.
tiques d’un objet.
Résoudre une équation : trouver toutes les solutions, s’il
Démonstration : raisonnement logique et structuré qui en existe, d’une équation.
permet d’établir qu’une proposition est vraie.
Tracer : dessiner en utilisant les instruments de
Démontrer : faire une démonstration. construction.
Désigner : représenter par un symbole ou par une lettre. Théorème : proposition vraie qui peut être démontrée.
Déterminer : trouver de manière précise, mais pas forcé- Vérifier : prouver simplement qu’une proposition est
ment par un calcul. vraie.
Tu trouveras
un index des notions
mathématiques à la page 320.
9
> Aide à l
Ai laa dém onstrati
onstr ation
on
2 JE REVOIS LE VOCABULAIRE DES PROPOSITIONS* 3 J’APPLIQUE DES PROPRIÉTÉS* EN GÉOMÉTRIE
Au collège, les propositions* sont souvent de la forme : En classe de quatrième, ont été étudiées les trois propriétés suivantes :
« Si la partie 1 est vérifiée, alors la partie 2 est vérifiée. »
Propriété 1 : Si un triangle est rectangle, alors le carré de la longueur de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés
La réciproque de cette proposition est la nouvelle proposition : des longueurs des deux autres côtés.
« Si la partie 2 est vérifiée, alors la partie 1 est vérifiée. »
Propriété 2 : Si le carré de la longueur du plus grand côté d’un triangle n’est pas égal à la somme des carrés des lon-
La contraposée de la proposition initiale est la nouvelle proposition :
gueurs des deux autres côtés, alors le triangle n’est pas rectangle.
« Si la partie 2 n’est pas vérifiée, alors la partie 1 n’est pas vérifiée. »
Une proposition vraie s’appelle une propriété*. Propriété 3 : Si le carré de la longueur du plus grand côté d’un triangle est égal à la somme des carrés des longueurs
des deux autres côtés, alors le triangle est rectangle.
■ EXEMPLE* :
On considère* la proposition :
« Si un nombre entier se termine par 4, alors ce nombre est divisible par 2. »
La proposition* réciproque est : 101) a Sous quel nom est plus connu la propriété 1 ?
« Si un nombre entier est divisible par 2, alors ce nombre se termine par 4. » b Que représente la propriété 2 pour la propriété 1 ?
Tandis que la proposition contraposée est : c Que représente la propriété 3 pour la propriété 1 ?
« Si un nombre entier n’est pas divisible par 2, alors ce nombre ne se termine pas par 4. » 2) a Laquelle de ces propriétés permet de montrer* qu’un triangle n’est pas rectangle ?
● La proposition initiale est vraie, c’est une propriété. b Laquelle de ces propriétés permet de calculer* une longueur d’un triangle rectangle ?
● La proposition réciproque est fausse, ce n’est pas une propriété. c Laquelle de ces propriétés permet de montrer qu’un triangle est rectangle ?
● La proposition contraposée est vraie, c’est une propriété.
b Préciser si la proposition réciproque est vraie ou fausse. Justifier la réponse. a Quelle(s) donnée(s) doit-on avoir pour appliquer la propriété 1 ?
3) a Énoncer la proposition contraposée de la proposition initiale. Quelle égalité obtient-on alors ?
b Quelle(s) donnée(s) doit-on avoir pour appliquer la propriété 2 ? C A
b Préciser si la proposition contraposée est vraie ou fausse. Justifier la réponse.
Que permet alors de démontrer* la propriété 2 ?
● Pour prouver qu’une proposition est vraie, il est nécessaire de la démontrer*. Démonstration par l’absurde :
● Pour prouver qu’une proposition est fausse, il suffit de trouver un exemple* pour lequel elle est fausse. On demande de montrer qu’une proposition est vraie.
Un tel exemple est appelé contre-exemple. Pour cela, on suppose que cette proposition est fausse.
À partir de cette hypothèse, on effectue un raisonnement ou des calculs.
Dès qu’on obtient une absurdité, cela signifie que l’hypothèse faite est fausse.
■ EXEMPLE* :
Ainsi, la proposition est vraie.
On considère* la proposition* : « Si un triangle est rectangle, alors il n’est pas isocèle. »
Le triangle dessiné ci-contre est un contre-exemple pour cette proposition.
Donc, cette proposition est fausse. 1 1
16 On veut démontrer que : « ⫽ ».
142 857 1 000 000
Recopier et compléter la démonstration par l’absurde suivante :
...
Or, à l’aide de la calculatrice, on trouve :
5,2
cos 60° = ... et = ... .
10
5,2
Ainsi, les nombres cos 60° et ne sont pas ... .
10
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> Aide à l
Ai laa dém onstrati
onstr ation
on
6 JE DÉMONTRE* UNE ÉGALITÉ DE FORME « A = B »
Pour démontrer* une égalité de la forme « A = B », où A et B sont deux expressions, on peut, au choix :
● changer l’écriture de A (développer, factoriser, simplifier, calculer, réduire,…) pour obtenir B ;
3 16 1
24 On donne A = × + et B = 1.
4 15 5
Montrer* que A = B.
1 1 1 1
25 On donne A = 2 et B=1+ + + −
2 3 4 12
.
Montrer que A = B.
2 5 1 2 7 2
26 On donne A = × + et B= × + .
3 4 2 3 5 5
Montrer que A = B.
1 1
1+ –1
1 1
1+ 3+
2 2 Good luck !
27 Démontrer* que : = .
1 1
1– 1–
1 1
1– 1+
4 6
14